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PERFECTIONNEMENTS AUX MACHINES POUR CISAILLER LES
TOLES
Le chanfreinage est une opération qui s'effectue après le découpage des tôles et qui consiste à rogner les bords découpes de biais à 45 par exemple en vue de faciliter le montage de ces tôles ou de leur assurer une présentation pls finie.
A l'heure actuelle l'opération de découpage et l'opération de chanfreinage se font sur deux machines séparées, équipées chacune pour le genre de travail qu'elle à à accomplir en sorte que, si l'on veut effectuer le chanfreinage d'une tôle que l'on a
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découpée par cisaillement, il est nécessaire de procéder à une manipulation fort onéreuse.
Conformément à la présente inventionon s'est proposé de produire le chanfreinage sur la machine même ous'est produit le cisaillement; cette machine de cisaillement appartenant de préférence au type décrit dans le brevet français 619.664 du 17 juin 1926, au nom de Fouquet, qui comporte un bâti de part et d'autre duquel passent les brins de 'tôle, et dont sont solidaires des fusées fixes sur lesquelles tournent les deux molettes, l'une folle et l'autre commandée, entre lesquelles se cisaille la tôle.
Dans la machine contorme à la présente invention, on a ajouté un jeu de deux molettes du ohanfreinage au jeu de deux molettes de cisaillement et l'une des molettes de ohanfreinage est solidaire de l'une des molettes de cisaillement, @
De préférence l'une des fusées solidaires du bâti sera fixée dans un socle et portera une douille tournante sur laquelle seront fixées d'une part l'une des molettes de cisaillement et l'une des molettes de chanfreinage so- lidaires l'une de l'autre, et d'autre part une transmison qui assurera la rotation de la molette complémentaire de chanfreinage.
Comme il importe que les efforts exercés au cours de l'opération de chanfreinage ne se transmettent pas au bâti de cisaillement qu'ils seraient susceptibles de détériorer, la fusée fixe présente une collerette sur laquelle s'appuie la douille tournante, et qui, grâce à la fusée, transmet ces efforts au socle.
Un mode d'exécution de la machine conforme à la
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présente invention a été décrit ci-dessous à titre d'exemple et représenté au essin annexé dans lequel:
La fig. 1 est une coupe verticale de la machine,
La fig. 2 est une perspective du bâti et,des molette
La figura 3 montre en plan le bâti sans molettes, ni fusées. et la fige 4 montre en élévation la double molette formée des deux molettes solidajres de cisaillement et de ohanfreinage.
La machine comprend le bâti 1 constitué comme celui du brevet français 619.664. Sur l'une des faces de ce bâti est fixée la fusée 2 sur laquelle est enfilée la douille -excentrée 3, dont la collerette 3' présente un certain nombre de trous dans lesquels peut venir se loger la pointe de la vis moletée 4 logée dans la rondelle 5 que l'écrou 6, vissé sur le bout de la fusée 2, permet de solidarisé'!,'avec la fusée 2. Autour de la douille excen- trée 3 peut tounner librement la molette de cisaillement 23. Il est clair qu'en dessérrant légèrement l'écrou 6, en dévissant la vis 4 et en amenant le trou voulu de la molette 3' en face de cette vis, puis en resserrant les pièces dessérrées, on modifiera la position du tranchant de la molette 23, par exemple de façon à compenser l'usure.
De l'autre côté du bâti se trouve la fusée 7 dont l'extrémité carrée 8 pénètre dans un logement de même forme ménagé dans le bras 9 d'un socle 10. En serrant l'écrou vissé sur le bout fileté de ,la fusée 7 on soli- darisera cette fusée avec le socle-
Sur la fusée 7 est enfilée la douille 11. Sur cette douille est calée une roue dentée 12 ainsi qu'un pignon d'angle 13. Le pignon d'angle 13 est en prise avec un pignon 14 calé sur l'arbre 13 tournant dans les paliers
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16,16' et qui porte la poulie 17 susceptible d'être reliée à un moteur quelconque. Sur la douille 11 est également clavetée une double molette comportant une molette de cisaillement 26 qui coopère avec la molette 23 et une molette de chanfreinage 18.
La molette 18 coopère avec r la molette de chanfreinage complémentaire 21, fixée à un axe 20-susceptible de tourner dans le socle 10. Sur cet axe 20 est calée la roue dentée 19 en prise avec la roue dentée 12. La molette 21 est solidarisée par la vis conique 22 avec l'axe 20.
Le fonctionnement de la machine est le suivant :
La poulie 17, reliée par courroie à un moteur quelconque, fait tourner làrbre 15 et par suite, par l'intermédiaire des pignons 14 et'13 et des roues dentées 12 et 19, la molette 21 et la double molette 18,26.
Le cisaillement d'une tôle est provoqué par son passage entré les molettes 23 et 26, cette dernière étant munie de dents 26' (fig.2),qui, en s'imprimant dans la tôle, l'obligent à passer sous la molette lisse 23. La tôle se trouve ainsi guillotinée. et, comme on l'a indiqué dans le brevet 619.664, ses deux brins passent de part et d'autre du bâti.
La tôle étant débitée, si on désire la chanfreiner on en présente le bord en T', à l'intersection de la molette 18 et de la molette 21. Ces molettes tournent dans le sens des flèches de la figure 2, et entrainent la tôle en la chanfreinant. On remarquera que cette dernière opération s'effectue en attaquant la tôle à l'endroit même où-le cisaillage se termine, ce qui évite toute manutention.
Pendant le chanfreinage, il y a lieu d'observer que l'effort produit s'exerce sur la molette 18 en sens
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inverse de l'effort provoqué par le cisaillage sur la molette 160 Or la fusée 7 possède une collerette 27 contre laquelle vient s'appuyer, dans ce cas, la douille 11. On voit donc que, grâce à cette collerette, l'effort sera transmis au socle 10 et non au bâti 1, qui pourrait être endommagé.
REVENDICATIONS
1 - Machine pour le cisaillage et le chanfreinage des tôles caractérisé par la combinaison avec une cisailleu- se comportant un bâti et deux molettes entre lesquelles est sectionnée la tôle, d'un autre jeu de deux molettes produisant le chanfreinage, l'une des molettes de chan- freinage étant de préférence solidaire d'une des molettes de cisaillement.
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IMPROVEMENTS IN MACHINES FOR SHEARING
TOLES
Chamfering is an operation which is carried out after cutting the sheets and which consists in trimming the cut edges at an angle of 45, for example in order to facilitate the assembly of these sheets or to ensure a finished presentation thereof.
At present the cutting operation and the chamfering operation are carried out on two separate machines, each equipped for the kind of work it has to perform so that, if one wants to perform the chamfering of a sheet that we have
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cut by shear, it is necessary to carry out a very expensive handling.
In accordance with the present invention it has been proposed to produce the chamfering on the machine itself where the shearing has been produced; this shearing machine preferably belonging to the type described in French patent 619,664 of June 17, 1926, in the name of Fouquet, which comprises a frame on either side of which the strands of sheet pass, and of which fixed rockets are attached on which turn the two wheels, one idle and the other controlled, between which the sheet is sheared.
In the machine conforming to the present invention, a set of two chamfering wheels has been added to the set of two shearing wheels and one of the chamfering wheels is integral with one of the shearing wheels.
Preferably, one of the spindles integral with the frame will be fixed in a base and will carry a rotating sleeve on which will be fixed on the one hand one of the shearing wheels and one of the chamfering wheels integral with one of the other, and on the other hand a transmission which will ensure the rotation of the complementary chamfering wheel.
As it is important that the forces exerted during the chamfering operation are not transmitted to the shear frame which they would be liable to damage, the fixed spindle has a collar on which the rotating sleeve rests, and which, thanks to to the rocket, transmits these forces to the base.
A mode of execution of the machine in accordance with
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The present invention has been described below by way of example and shown in the attached outline in which:
Fig. 1 is a vertical section of the machine,
Fig. 2 is a perspective of the frame and, of the wheel
Figure 3 shows a plan of the frame without wheels or rockets. and fig 4 shows in elevation the double wheel formed of two solid shear and ohanfering wheels.
The machine comprises the frame 1 constituted like that of French patent 619,664. On one of the faces of this frame is fixed the spindle 2 on which is threaded the -excentred sleeve 3, the collar 3 'of which has a certain number of holes in which the tip of the knurled screw 4 housed in the washer 5 that the nut 6, screwed on the end of the spindle 2, makes it possible to secure '!,' with the spindle 2. Around the eccentric bush 3 can freely turn the shear wheel 23. It is clear that by slightly loosening the nut 6, by unscrewing the screw 4 and bringing the required hole of the wheel 3 'in front of this screw, then by tightening the loosened parts, the position of the cutting edge of the wheel 23 will be modified, for example so as to compensate for wear.
On the other side of the frame is the spindle 7, the square end of which 8 enters a housing of the same shape provided in the arm 9 of a base 10. By tightening the nut screwed on the threaded end of the spindle 7 we will consolidate this rocket with the base
On the spindle 7 is threaded the sleeve 11. On this sleeve is wedged a toothed wheel 12 as well as an angle pinion 13. The angle pinion 13 is engaged with a pinion 14 wedged on the shaft 13 rotating in the bearings
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16,16 'and which carries the pulley 17 capable of being connected to any motor. On the sleeve 11 is also keyed a double wheel comprising a shearing wheel 26 which cooperates with the wheel 23 and a chamfering wheel 18.
The wheel 18 cooperates with the complementary chamfering wheel 21, fixed to an axis 20 capable of rotating in the base 10. On this axis 20 is wedged the toothed wheel 19 in engagement with the toothed wheel 12. The wheel 21 is secured. by the conical screw 22 with the axis 20.
The operation of the machine is as follows:
The pulley 17, connected by belt to any motor, turns the shaft 15 and consequently, through the intermediary of the pinions 14 and '13 and the toothed wheels 12 and 19, the wheel 21 and the double wheel 18,26.
The shearing of a sheet is caused by its passage between the knurling wheels 23 and 26, the latter being provided with teeth 26 '(fig. 2), which, by being imprinted in the sheet, force it to pass under the wheel smooth 23. The sheet is thus guillotined. and, as indicated in patent 619,664, its two strands pass on either side of the frame.
The sheet being cut, if it is desired to chamfer it, we present the edge in T ', at the intersection of the wheel 18 and the wheel 21. These wheels turn in the direction of the arrows in Figure 2, and drive the sheet by chamfering it. It will be noted that this last operation is carried out by attacking the sheet at the very place where the shearing ends, which avoids any handling.
During chamfering, it should be observed that the force produced is exerted on the wheel 18 in direction
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reverse of the force caused by the shearing on the wheel 160 Now the rocket 7 has a collar 27 against which comes to rest, in this case, the sleeve 11. It can therefore be seen that, thanks to this collar, the force will be transmitted to the base 10 and not to the frame 1, which could be damaged.
CLAIMS
1 - Machine for shearing and chamfering sheets characterized by the combination with a shearer comprising a frame and two rolls between which the sheet is cut, another set of two rolls producing the chamfering, one of the rolls the chuck being preferably integral with one of the shear wheels.