BE366362A - - Google Patents

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BE366362A
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Description


   <Desc/Clms Page number 1> 
 



  Procédés et dispositifs pour la fabrication de soie artificielle et son traitement direct. 



   La présente invention se   rapporte à   des procédés   .et   des dispositifs pour la fabrication et le traitement de soie arti- ficielle filée sur des bobines ou en pains dans des centrifuges. 



   D'après les   méthodes   de fabrication actuellement usitées, la soie artificielle filée dans la centrifuge, donc moulinée, doit être dévidée à l'état humide, respectivement acide en forme d'écheveaux, puis liée en écheveaux, lavée, séchée sous tension puis, après ce séchage, de nouveau mouillée, c-à-d. traitée dans   différents   bains pour enlever les impuretés adhérant enco- re aux fibres de la masse filée. 

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   Dans le procédé Viscose par   exemple,   les écheveaux sont plongés à plusieurs reprises dans des bains de désulfuration peur en enlever les combinaisons sulfurées, puis dans des bains de blanchissage, de lavage et autres. Les écheveaux ainsi net- toyés sont alors essorés dans des centrifuges pour en enlever le liquide en excès puis ils sont envoyés sur des batons à travers des canaux, avec ou sans tension, pour les sécher. Après le sé- chage, les écheveaux, devenus frisés sont tendus sur des tendeurs spéciaux et débarrassés des débris capillaires, des peluches   etc.   et triés selon les diverses qualités.

   Si le   dévidae   des fils textiles secs, par exemple du coton fin, et le liage multiple (échevettage) de ces.écheveaux constitue déjà un travail long et coûteux qui ne peut être effectué   qu'à   la main il est évident que ces difficultés sont encore extraordinairement augmentées pour le dévidage des fils de scie artificielle humides et acides, dont chaque fil est constitué de nombreux filaments capillaires très fins et il entraîne des détériorations importantes et inévi- tables du produit.

   Les mêmes difficultés se produisent encore dans la fabrication de soie artificielle par le procédé dit de filature sur bobine, qui est encore très long et très coûteux parce que les fils enroulés sur les bobines sont des filaments non tordus qui doivent ensuite, d'après les méthodes usitées jusqu'à présent être encore lavés pendant des journées pour les débarrasser des résidus de bains acides et de bains de précipi- tation qui y adhèrent; ce n'est qu'après ce lavage que la soie peut être séchée sur les bobines avant que les divers filaments capillaires, placés parallèlement et non encore tordus, puissent être tordus en un fil unique sur la machine à retordre.

   Ces fils doivent encore alors être déroulés de la bobine torse pour être remis à l'état d'écheveau pour le traitement ultérieur, doivent être ensuite liés en échevettes puis soumis aux autres traitements par voie humide comme nous l'avons dit ci-dessus. 



   Avec cette méthode de fabrication il se produit encore plus 

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 de résidus et de détérioration des fils parce que les filaments capillaires non tordus placés parallèlement sur la bobine souf-   trent   considérablement des lavages durant plusieurs Jours selon l'ancienne méthode,. 



   L'inventeur a trouvé les moyens de réduire à un minimum ces difficultés qui se produisent dans la fabrication de la soie ar- tificielle, et surtout de la soie artificielle à fils fins pres- qu'exclusivement demandée aujourd'hui. Son premier pas dans cet- te voie fut son procédé breveté dans tous les pays civilisés pour le lavage et le traitement par voie humide des fils artifi- ciels filés ou placés sur des bobines. Ainsi qu'il ressort du brevet français N    594.952   il est devenu possible de réaliser le   traitement   par voie humide, qui exigeait antérieurement plu- sieurs jours en quelques heures seulement tout en épargnant con- sidérablement la matière fibreuse sur la bobine, grâce à un dis- positif simple,. 



   Comme second pas dans la simplification et le raccourcisse- ment du procédé de fabrication de la soie artificielle l'inven- t eur a montré dans le brevet   français   634.044 que l'on pouvait a- mener directement la soie artificielle traitée par voie humide puis séchée, se trouvant sur les bobines perforées, directement comme un fil fini, aux formes exigées   dans'l'industrie   textile, par exemple dans le tissage ou le tricotage, en supprimant la phase habituelle de la mise en écheveaux, le travail manuel que cela nécessitait, et en évitant de détériorer la matière première. 



   Pour permettre de raccourcir et de simplifier encore la fa- brication le demandeur a encore intercalé, comme le montre le bre- vet français   650.747   un procédé très important pour la réussite, qui permet de donner aux fibres sur la bobine même, la souplesse nécessaire pour le traitement mécanique et ce dans une phase de travail suivant immédiatement le traitement humide en traitant le fil de soie artificiel non encore soumis au sécjage, c-à-d. non encore durci à un traitement par un agent approprié, par 

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 exemple par un sulforicinate. 



   Ce procédé est particulièrement important pour la fabrica- tion de la soie non tordue dite soie floche, qui présente cornue on le sait l'avantage d'une grande force couvrante et d'une gran- de souplesse du tissu fabriqué, Cette soie peut également passer directement du support sur lequel elle a été enroulée lors de la formation du fil, sans avoir été dévidées A cette fin on em- ploie de préférence des bobines de filature perforées de grand diamètre ou de longueurs plus grandes que la normale pour pou- voir y enrouler lors de la filature un métrage le plus grand possible.

   Comme sur ces supports perforés le fil peut, grâce au procédé de l'inventeur décrit dans le brevet français 594.952 ê- tre lavé et au besoin épuré., ces bobines de soie non tordue peu- vent être placées par exemple sur un métier à tisser sans navet- te et passer ainsi directement de la bobine de filature dans le tissu comme trame. 



   Mais on peut aussi employer directement ce fil floche avant sa transformation en fil de tissage ou de tricotage pour le transformer directement en tissu au moyen d'une solution appro- priée, qui maintient ensemble les filaments capillaires dans le trajet de leur support au tissu (par exemple au moyen d'émul- sions de colle, de gélatine ou d'huile, ou d'autres solutions faciles   à   enlever. Par ce mode de fabrication de tissus en fils artificiels non tordus, on obtient une matière beaucoup plus souple et mieux couvrante et on évite en outre tout le dévidage et le retordage des filaments capillaires détachés et non tor- dus, faciles à détériorer. 



   Mais pour supprimer également les inconvénients qui se pro- duisent avec le procédé décrit de filature centrifuge et pour épargner la matière première, le même inventeur par son brevet français 634.045 a montré la voie de soumettre la soie artifi- cielle filée dans la centrifuge et se trouvant encore sous forme de paj.ns et encore dans le pot tournant, à tous les autres trai- 

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   tements   humides ordinaires et même au besoin, au procédé de tein- ture, de la pourvoir de tous les moyens de ramollissement men- tionnés et de sécher la fibre en pains sous tension pour fournir au consommateur les fils ainsi traités en forme de pains. 



   D'autres fabricants de soie artificielle, il est vrai, dans le but de raccourcir l'ancien traitement fastidieux de la soie   axtificielleous   forme d'écheveaux, ont   cherché   le moyen de remé-   dier à.   cet inconvénient, mais tous ces moyens reposent sur des bases toutes autres, et poursuivent un but tout différent que la présente demande.*   C'est   ainsi par exemple que dans le brevet allemand 461.456 il est décrit un procédé et un dispositif servant à amener un pain pris dans la centrifuge, sur un tambour rotatif spéciale- ment construit et de faire passer sous pression à travers la couche de filament de soie artificielle acide de ce pain, par une force centrifuge,

   un liquide de lavage passant de l'inté- rieur vers   l'extérieur*   Un coup d'oeil sur la description et les dessins de ce brevet montrera qu'il s'agit là d'un procédé très compliqué qui n'est guère employable en pratique en même temps que d'un dispositif dont le seul but serait de laver et éventuellement de sécher par des moyens spéciaux la soie arti-   ficielle   filée sur le support rotatif spécialement construit mais non pas de raffiner la soie artificielle filée en une seule opération et sans mise en écheveaux pour pouvoir la livrer l'industrie textile directement enroulée en fils prêts à l'em- ploie 
L'importance pour raccourcir les méthodes de fabrication de la soie artificielle, des procédés que l'inventeur de la présen- te invention a découvert le premier,

   résulte du grand nombre de demandes de brevet qui ont suivi la publication des brevets de principe du demandeur, par exemple des brevets français 594.952, 634.044 et 634.045.   C'est   ainsi que le brevet allemand   477.789   du 15 mars 1927 décrit un procédé et un dispositif par lesquels 

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 les pains acides et humides enlevés de la centrifuge sont appli- qués sur des surfaces perforées et traités par voie humide aur ces surfaces pour être ensuite ramenée à leur forme primitive, 
De même le brevet anglais 261.778 décrit un procédé pour ef- fectuer le   traitement   par voie humide sur une bobine de diamètre et de forme déterminés.

   Mais aucune de ces publications ne se rapporte au principe et à l'objet de la présente demande qui cons. titue un complément et un perfectionnement important aux propo- sitions faites jusqu'à présent par le demandeur pour raccourcir les méthodes de fabrication, rendre le produit moins coûteux et économiser la matière   première*   
Comme nous l'avons déjà dit au débuta but et l'objet de la présente invention est d'amener la soie artificielle filée sur bobine ou dans le pot tournant, de la forme en laquelle elle est filée et en laquelle elle reçoit aussi le traitement nécessaire par voie humide et le séchage, directement en une seule opéra- tion,   c-à-d.   sans dévider la soie ni sans la mettre en   écheveaux,

     en la forme d'enroulement sous laquelle l'industrie textile la demande tout en supprimant les inconvénients qui ont été recon- nus en pratique à l'application des anciens procédés du   deman-     deur,   déjà décrits ci-devant. 



   On sait que la soie artificielle, qu'elle soit produite par centrifugeage ou par filature sur bobine, et qu'il y ait été ap- porté ou non des raccourcissements dans les traitements par voie humide, est livrée au tisserand ou au tricoteur en une qualité qui ne convient pas encore pour le tissage ou le   tricotage,   mal- gré qu'on ait opéré dans la fabrique de soie artificielle un tria ge des écheveaux avant la livraison* Avec le triage usité jus- qu'à présent on peut tout au plus faire disparaître,, par le tra- vail manuel de la trieuse, les fils cassés visibles dans le toron et,dans le cas où ces défauts ne peuvent pas être entièrement supprimés la soie en question est classée dans une qualité très inférieure.

   Le tisserand ou le tricoteur doit d'abord dans la 

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 majorité des cas, munir la soie ainsi triée de moyens adéquats à son usage. Pour le tricotage de bas il faut par'exemple la plon- ger dans des émulsions d'huile ou autre similaire; pour en faire la chaîne il faut que l'écheveau soit lissé ou traité d'une autre manière appropriée et de nouveau séché et tendu, ce qui détériore naturellement encore une fois les fibres.

   Ce n'est qu'alors que le tisserand ou le tricoteur peut amener la soie ainsi traitée sur les machines spéciales à enrouler ou   à   bobiner   à   la forme dont ils ont besoin, 
Bien qu'une grande partie des inconvénients sus-rappelés disparaissent par l'application pratique des procédés et dispo- sitifs que l'inventeur a décrits dans le brevet français 634.044, il subsiste   néanmoins   les inconvénients suivants: (1) - Dans le procédé de filature sur bobine: 
Les fils non tordus sortant de la bobine de filature perfo- rée sont enroulés directement, d'après le brevet français   634.044.   sur une forme d'enroulage (bobine) convenant pour l'industrie textile.

   Les filaments capillaires éventuellement brisés pen- dant le filage ou les autres impuretés adhérant à la soie sont entrainés par le traitement subséquent et par l'enroulement du fil et provoquent pendant le travail, des dérangements pour le tisserand ou le   tricoteur,   En outre le tisserand ou le tricoteur ne sont plus libres de soumettre la soie déjà enroulée sur bobi- ne aux traitements préliminaires usuels (lissage ou huilage), 
Ce résultat est obtenu selon la présente invention d'une manière simple, avec des dispositifs simples,, en une seule opé- ration et en outre avec une uniformité et une perfection que le tisserand ou le tricoteur ne pouvait jamais atteindre jusqu'ici en prenant la soie artificielle sous la forme des écheveaux habituels,

   
Dans les dessins annexés la Fig.1 montre que le faisceau de filaments capillaires F sortant de la bobine de filature Z est conduits à travers le guide-fil et un dispositif tendeur E vers 

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 un appareil de nettoyage R. L'appareil de nettoyage R consiste avantageusement en une matière poilue et est disposé de façon à ce que les impuretés pouvant se trouver dans les filaments, soient retenues dans cette matière. Le dispositif S qui peut être con- çu sous forme d'un oeillet ou d'une fente réglable nettoie le fil en retenant toutes les impuretés et ne laisse passer qu'un fil uni et sans défaut.

   De cette façon non seulement le fil est nettoyé mais encore chaque millimètre en est contrôlé presqu'au- tomatiquement ou mécaniquement sous le rapport de l'uniformité, de l'épaissueur,   etc .. ,   ce qui n'était pas le cas lors du triage en écheveaux. Si le fil n'est pas   absolument   parfait il se casse la, mauvaise partie en est enlevée et les deux bons bouts sont noués ensemble. Si la bobine présente plusieurs noeuds on la range dans la qualité inférieure.

   Il est évident qu'on peut é- gaiement effectuer le nettoyage et le triage du fil en la maniè- re décrite lorsqu'au lieu de faire passer les fils de bobine, soit bobine de filature ou bobine de torsion (Figs. 1 et 9) ou les fils provenant des pains de filature   (Fig.lO)   sur des dispo- sitifs d'enroulement convenant pour l'industrie textile, on les fait passer sur un dévidoir, et ce sans rien changer   à   la subs- tance de la présente invention, savoir au nettoyage et au triage simultané du fil. On obtient ainsi non seulement un fil de toute première   qualité,   mais encore un rendement d'environ 98% en première qualité même avec les pains ou les bobines bien   filée   filaments très fins.

   Pour les sortes de fil qui exigent une pré- paration préliminaire déterminée pour être mieux travaillés, cette opération se fait en une seule fois en même temps que le nettoya et le triage, de la manière la plus simple. Dans la Fig.1, C dé- signe un dispositif consistant par exemple en un bac dans lequel se trouve un cylindre rotatif. Ce cylindre rotatif amène au fil une quantité adéquate   d'huile   ou d'autres liquides de préparation ce qui fait que le fil portant la préparation qui lui convient s'enroule directement sur la bobine Z qui est nécessaire pour l'industrie textile.

   Cette bobine Z est commandée en la manière 

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   connue   par un arbre à friction ou autre organe   similaire.   Le tisserand ou le tricoteur reçoit alors un fil préparé comme il lui convient sur une bobine qu' il peut employer directement dans la machine à tisser ou à tricoter. 



     Fig.9   montre le même dispositif que la   Fig.l.,   mais ici la bobine Z n'est pas mise en rotation; ce sont les fils floches, souples et non tordus qui sont amenés, au besoin en traversant les dispositifs de nettoyage R et S dans le dispositif de prépa- ration 0 décrit ci-dessus, dans'lequel se trouve un ingrédient approprié par ex. pour maintenir les fils ensemble (par ex. de   l'apprêt),   afin qu'on puisse les travailler ensuite directement en P qui peut être aussi bien un appareil de bobinage, un métier à tisser ou une autre machine.

   P pourrait aussi être par exemple un métier sans navette dans lequel le fil floche est employé   comme   trame (duite) par les crochets (2) - Dans le procédé de filage au pot : 
Pour la fabrication de la soie d'après le procédé de filage au pot le brevet français 661.781 du même inventeur montrait déjà qu'on pouvait laver et purifier la soie filée .en centrifuges sous la forme de pains en introduisant   à   l'intérieur du pain se trouvant encore dans la centrifuge, un   manchon   flexible perforé qui empêchait la détérioration des fibres lors du traitement hu- mide et tendait en même temps les fils.

   La soie peut être sé- chée sans en enlever le manchon et conduite directement à la ma- chine à bobiner pour donner au fil la forme convenant pour l'in- dustrie textile ou pour le transformer en écheveaux si   c'est   nécessaire. Dans la mise en pratique de ce procédé on a reconnu qu'on doit encore employer d'autres procédés et dispositifs pour pouvoir travailler avec succès sur une échelle industrielle. Ce résultat est obtenu par les moyens représentés dans les Figs. 2 à 5.

   Dans le susdit brevet français 661.781 l'inventeur avait montré que pour le séchage du pain sous tension le manchon per- foré B Fig.2 introduit pour le lavage restait également pendant le séchage dans le pain A   Fig.2.   Ce séchage s'effectue en sus- 

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 pendant sur des barreaux le pain se trouvant sur le manchon B et en lui faisant traverser un canal séchoir.

   Or on a reconnu que par le séchage les fils du bord surtout, glissaient et étaient détériorés par la circulation d'air régnant dans le canal et par conséquent ne restaient pas sur le   manchon   perforé B qui n'a- vait que la hauteur du pain, c-à-d. qui ne dé-passait d'aucun des deux côtés, et que ceci rendait le travail plus difficile, Il se produisait encore d'autres détériorations lorsqu'on enfilait les pains sur les barreaux ou qu'on les en retirait. 



   Mais dans la présente invention cet inconvénient est suppri- mé d'après Fig.3 parce   qu'âpres   avoir enlevé du pot de filature le pain lavé et éventuellement traité, on introduit à l'intérieur du manchon perforé B un autre manchon flexible C dépassant le pain par le haut et par le bas. Ce manchon allongé recueille les fils glissant des bords qui s'appuient alors qur ce manchon C et sont ainsi protégés contre d'autres détériorations.   Apres   le séchage, pour permettre de travailler les fils du pain, le pain, comme on le voit dans la   Fig.4.,   est posé sur un support, par exemple une tablette en bois D dans laquelle est ménagé un évidement circulaire dont le diamètre correspond   à   peu près à la grandeur du manchon C placé dans le pain.

   Le diamètre de la tablette est un peu plus grand que celui du pain* Pour faciliter le déroulement du fil du pain il est collé ou cloué Sur la ta- blette D une garniture molle F par ex. en feutre ou en peau pour que, quand le déroulement du fil est interrompu celui-ci ne puisse pas s'appliquer en dessous du côté Inférieur du pain ou il s'accrocherait pendant le déroulage ultérieur ce qui entraine- rait sa casse. 



   Pour le déroulement des pains de filature, afin d'éviter des détériorations du fil par le bord supérieur du manchon C il est fixé sur celui-ci un disque G en une   matière   lisse polie dont le bord surplombe au-dessus du manchon, Le pain ainsi muni de la tablette support et du disque peut être amené directement à la machine à tricoter, à la machine à ourdir et même au métier 

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 sans navette pour être transformé directement en tissu de tout genre sans déroulement en   bobine   
 EMI11.1 
 Comme un pain donne êfJ.éralellel1t 10.. 000 mètr es de longueur et plus on réalise, outre l'économie de matière première, une économie de salaire de dévidage, on obtient une   chaîne ou   une trame presque sans noeuds et par suite un tissu presque sans noeuds.

   Ce est là un progrès qui est   d'une   grande importance précisément avec les chaînes de soie artificielle serrées et pour un rapprochement considérable des aiguilles pour les arti- cles travaillés à l'aiguille parce qu'on sait que les noeuds mê- me les plus fins, appelés noeuds de tisserands provoquent de nombreux bris de fil et de défaut dans les machines à tricoter les bas et occasionnent ainsi beaucoup de déchets, 
Le pain décrit ci-devant et muni du manchon C, représenté dans la   Fig.4   peut encore être protégé davantage pour le trans- port à l'intérieur de la filature ou vers les points de   consola-   mation en employant au lieu du disque G une   seconde   tablette H Fig.5,

   éventuellement recouverte de feutre ou de peluche qui protège les couches supérieures de fil de la bobine à fils croi- sés, comme on appelle de préférence le pai.. muni de son   manchon   C, contre les détériorations   pendant   le transport. Ces pains peuvent être   emballés   par exemple dans un carton J, suivant fig. 



  5) et être   expédiés à     grande   distance même par la poste ou dans des caisses sans que les fils soient   aétériorés.   



   Il a été   reconnu   en outre que l'on peut encore mieux puri- fier et travailler les pains filés par le procédé de filature centrifuge en   employant   le mode de travail et le dispositif dé- crit   ci-après   
Bans sa forme représentée à la   Fig.3,   le pain avec ses man-   chons   intérieurs   B   et C est suspendu sur des barres horizontales et séché dans un canal. Ce procédé et ces dispositifs peuvent être employés pour certains usages et pour certaines espèces de fil déterminées par exemple les gros numéros de fils faits de fi- laments capillaires épais.

   Pour les filaments capillaires fins 

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 et les numéros de fils minces et spécialement où l'on veut tra- vailler le fil directement du pain de filature fini, il est pré- férable toutefois, au lieu de suspendre les pains sur des barres horizontales dans le canal se.Choir, de les poser sur le support selon la   Fig.4   ou mieux encore selon la Fig.6 et de les sécher   debout   Lorsqu'on emploie le support et le dispositif selon la Fig.4, on doit cependant prendre des pains d'un diamètre inté- rieur déterminé afin que le manchon C s'adapte exactement dans l'entaille du support D. Mais si l'on a des pains de diamètres intérieurs différents, ce qui se produit fréquemment, il est re- commandable d'employer le support A selon la Fig.6, qui ne pos- sède pas d'évidement.

   Le support A   Fig.6   consiste en une surface plane ayant de préférence un diamètre un peu plus grand que ce- lui du pain et est avantageusement recouvert d'une matière à lon- gues fibres comme décrit dans la par ex. de peluche ou de feutre qui empêche que les fils un peu relâchés et tombés sur le support se prennent entre le pain et le support et se brisent. 



  Sur ce support A Figs. 6 et 7 il est fixé par exemple une équer- re B sur laquelle est disposé le manchon élastique C. Les di- mensions de ce manchons C sont calculées de manière que le bord supérieur ressorte   suffisamment   au-dessus du bord supérieur du pain. Sur le bord supérieur du manchon C on peut poser le cou- vercle protecteur G selon la Fig.4 ou bien, pour le   transporta   le couvercle H selon la Fig.5 ou la Fig.8. 



   Dans ce procédé de séchage vertical et avec les   disposi-     tions   mécaniques décrites d'après les   Fis.   6, 7 et 8, le bord inférieur du pain repose tout entier sur le support. Il n'est plus possible alors que les couches de fils glissent dans une entaille comme c' est le cas dans la   Fig.4,   lorsque les diamètres intérieurs des pains diffèrent.

   Du fait que le bord supérieur du manchon C dépasse au-dessus du bord supérieur du pain il est également évité que les couches de fils un peu desserrées du bord supérieur du pain puissent glisser à l'intérieur du pain, 

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 De plus par la fixation du manchon de serrage C sur le support A   (Figs   6 à 8) on assure une sol ide assiette au pain et on empê- che ainsi un glissement des couches de fil en même temps qu'une détérioration des fins filaments capillaires. 



   Il est évident que le dispositif pour l'application du pro- cédé décrit ici   à,   titre d'exemple et représenté schématiquement au dessina peut également être exécutée   d'une   manière autre que celle exposée, sans rien modifier, à la substance du procédé. 



   Il est également évident que ce procédé est applicable non seulement à des procédés de filature par voie humide mais enco- re, avec les modifications qui s'indiquent naturellement à tous les autres genres de procédés de filature.   0'est   ainsi par ex. que la soie à la nitro-cellulose sur une bobine de fila- ture perforée, ou en pain dans le pot tournant peut être, par les procédés et dispositifs de cette invention, débarrassée de l'excès de dissolvant,dénitrée et lavée pour être ensuite, a- près les traitements nécessaires sur bobine ou en pains dans le pot tournante travaillée directement ou soumise à d'autres opé- rations mécaniques (tordage,   bobinage   et transformation en le genre d'enroulement convenant pour l'industrie textile, etc..) naturellement après qu'on a effectué le séchage nécessaire.

   Par les procédés et appareils décrits on réalise non seulement le maximum deprotection des fils et un haut rendement, mais en- core on s'assure un avantage important car on peut   notamment   dé- nitrer les fils facilement inflammables qui présenten, à tout effort mécanique, de grands dangers pour les propriétés et pour les gens, avant aucun traitement mécanique,   c-à-d.   en la forme d'enroulement à laquelle ils ont été tissés. 



   D'une manière analogue on peut également traiter d'âpres les présents procédés et dispositifs tous les articles qui ont été fabriqués de solutions de cellulose ou autres similaires, après le procédé de séchage,   C'est   ainsi par exemple que les articles en acétate de cellulose, débarrassé de leur excès de dissolvent sur la bobine de filature perforée ou dans les pots 

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 de filature, sont saponifiés superficiellement en cas de besoin au moyen de liquides appropriés, pour recevoir enfin la prépara- tion encore nécessaire en la manière décrite. 



   R é s u m é. 



   En résumé l'invention concerne: 
1. Procédé pour la fabrication et le traitement de soie   ar-   tificielle fabriquée sur bobines ou en pots tournants dont la caractéristique est que les fils lors de leur enlèvement de la forme en laquelle ils ont été filés, et partiellement ou totale ment terminés, subissent un nettoyage et un triage mécaniques   - et   au besoin soumis en même temps à une préparation convenant pour l'industrie textile, - en une seule opération, sont direc- tement introduits dans le tissu dans aucun   dévisage,   ou amenés aux formes d'enroulement convenant pour l'industrie textile, 
2.

   Procédé pour la fabrication et le traitement de soie   ar-   tificielle purifiée sur la bobine de filature ou filée sur bobi- ne et non tordue et brute, dont la caractéristique est qu'en la déroulant de la bobine de filature on peut éventuellement selon 1 et en une seule opération, la nettoyer, la préparer et l'in- troduire directement sans dévidage dans le tissu, par exemple au moyen d'un métier à tisser sans navette. 



   3. Procédé pour la fabrication de fils artificiels en for- me de pains dont la caractéristique est qu'on place le pain sur un support possédant un dispositif qui tend le pain par l'inté- rieur et empêche en même temps un déplacement du pain sur ce support. 



   4. Procédé selon 3, dont la caractéristique est que tout le bord inférieur du pain repose sur ce support. 

**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.

Claims (1)

  1. 5. Dispositif pour la fabrication et le traitement de la soie artificielle filée sous forme de pain et débarrassée dans le pot tournant des résidus du bain de précipitation, et des dissolvants, et éventuellement raffinée, dont la caractéristi- que est que pour protéger le pain filé pendant la suite du trai- <Desc/Clms Page number 15> tement on introduit à l'intérieur du pain après le traitement par voie humide, un manchon de préférence élastique faisant saillie sur les deux côtés du pain.
    6. Un dispositif pour la fabrication de soie artificielle selon 5 dont la caractéristique est qu'on pose la partie infé- rieure du manchon saillant du pain, sur un support de telle ma- nière que le bord inférieur du pain s'appuie sur le revêtement du support constitué de préférence en une matière molle tandis que la partie inférieure du manchon, saillaut du pairie prend dans l'évidement proportionnellement plus grand, du supporta Procédé pour la fabrication et le traitement direct de soie artificielle sous forme de pain dont la caractéristique est que le pain est séché en position verticale en employant le dis- positif selon 3 à 6.
    8. Dispositif pour la mise en pratique du dispositif selon 1, caractérisé par des dispositifs de nettoyage adéquats consis- tant avantageusement en matière poilue (peaux).
    9. Dispositif pour la mise en pratique du procédé selon 1, caractérisé par un dispositif de nettoyage sous forme d'une fente réglable ou d'un oeillet à travers quoi les fils sont guidés lors du déroulement,1 10. Modification du dispositif selon 5 dont la caractéris- tique est que sur un support lisse, éventuellement revêtu d'une couche inolle, il est adapté un dispositif de tension et de re- tenue, qui permet que le pain repose sur le support par la tota- lité de son bord inférieur, et qui exerce en même temps une ac- tion en tension à l'intérieur du pain.
    11. Dispositif selon 10 dont la caractéristique est que le dispositif de tension du pain le protège contre tout déplacement latéral, dépasse le bord supérieur du pain et empêche la chute des couches de fil éventuellement relachées du bord supérieur du pain dans l'intérieur du pain.
    12. Dispositif pour la réalisation du procédé selon 7 carac- <Desc/Clms Page number 16> térisé par l'emploi d'un support muni de perforations pour faci- liter le séchage 13. Dispositif pour la réalisation du procédé selon 1, dont la caractéristique est que pour la fabrication et le traitement de soie artificielle filée en forme de pain, dans le but d'éviter une détérioration du fil se déroulant du pain., on applique sur le 'bord supérieur du manchon (C, Fig3) un couvercle dont les bords lisses et polis dépassent le bord de ce manchon.
    14.Un dispositif pour le transport de la soie artificiel- le fabriquée sous la fore de pain et traitée sous cette forme de pain, caractérisé par un couvercle sous la forme du support selon 6 que l'on emploiepour le transport à la place du couver- cle selon 13.
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