BE406054A - - Google Patents

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BE406054A
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    • DTEXTILES; PAPER
    • D01NATURAL OR MAN-MADE THREADS OR FIBRES; SPINNING
    • D01GPRELIMINARY TREATMENT OF FIBRES, e.g. FOR SPINNING
    • D01G1/00Severing continuous filaments or long fibres, e.g. stapling
    • D01G1/02Severing continuous filaments or long fibres, e.g. stapling to form staple fibres not delivered in strand form
    • D01G1/04Severing continuous filaments or long fibres, e.g. stapling to form staple fibres not delivered in strand form by cutting

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  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Textile Engineering (AREA)
  • Preliminary Treatment Of Fibers (AREA)

Description


   <Desc/Clms Page number 1> 
 



    PROCEDE   ET MACHINE POUR LA. FABRICATION D'UN RUBAN FIBREUX ETIRABLE A PARTIR DE   DECHETS     EMMELES   DE SOIE   ARTIFICIELLE   OU   D'AU-   TRES FILS, DE PREFERENCE POUR LE TRAITEMENT   ULTERIEUR   SUR   Il$   MATERIEL DE FILATURE DU COTON, 
Malgré les propositions les plus diverses il n'était pas possible jusqu'ici de produire, avec un bon rapport, des fibres utilisables ayant à peu près la même longueur, à partir de déchets emmêlés de matières textiles, en particulier de déchets de soie artificielle, La difficulté provenait en premier lieu de ce que ces déchets étaient presque toujours extrêmement emmêlés et contenaient des noeuds et des parties agglomérées,

   qui opposent les plus grandes difficultés à une désagrégation faite avec ménagements. 



   Il est cependant extrêmement intéressant de résoudre le problème, parce qu'il se produit constamment, notamment dans 1' industrie de la soie artificielle, d'énormes 

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 quantités de déchets inutilisables par les procédés de filature les plus rationnels,tandis qu' il est extrêmement important,pour l'économie générale,de pouvoir faire des filés utilisables \ partit des déchets emmêles de matière textile. 



   L'invention a pour but de permettre avec   succès   la fabrication d'un ruban étirable de fibres 1 partir de déchets emmêlés de soie   artificielle   ou d'autres fibres, de préférence en vue du traitement sur le matériel de fi- lature du coton avec étirage. 



   On obtient ce résultat essentiellement en peignant la matière fibreuse sur une machines à étirer et en la transformant en une nappe de fils,que   l'on   étire travers une rangée de peignes, pour donner la même direction aux fils,puis que l'on   découpe   en paquets de fibres,qu'on désagrège ensuite au moyen de la carde et qu'on transforme en un ruban de fibres. 



   On a bien déjà proposé de fabriquer un ruban fibreux étirable de fibres à partir de déchets de soie ar- tifioielle, mais on utilisait à cet effet le procédé coûtaux de filature de peigné,procédé dans lequel il n'importe pas de récupérer,à partir des fils de déchets, etc,,,, des fibres 

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 fibres ayant à peu près la même longueur. En outre,il n'était pas possible d'obtenir, avec ce procédé connu et à par- tir des déchets, des filés comparable s à ceux qu'on obtient conformément à l'invention. on décrira l'invention en détail en se référant aux dess sins annexés . 



   Les déchets a de fibres ou de fils (fig. 1), déchets qui peuvent être constitués par exemple par des fonds de   eau-   nettes, des écheveaux embrouillés, des fins de tissus, eto.., sont d'abord soumis à un peignage brut sur une machine à étirer les fils, dite machine à napper, comme celle qui est con- nue en principe par exemple dans la fabrication de laine de nettoyage, puis en transforme les fils en une nappe dans laquelle las fibres sont déjà à peu près dirigées dans le sens de la longueur.

   Toutefois ces nappes de fil b non seulement comportent encore de nombreux pelotons de fil non démêlés, des noeuds, etc., mais il s'y forme aussi à tous les endroits juxtaposés où les fils se sont enroulés autour des pointes du tambour de la machine à étirer les fils à l'enlèvement des nappes, des boucles 0 qui sont réparties à la manière de tuiles dans les rangées de fils peignées. (Pour plus de clarté on n'a représenté que très peu de ces boucles dans la fig. 2).

   Lorsque ces nappas de fils sont introduites dans une découpeuse de façon que la majeure partie de leurs fils soit dirigée dans le sens de la longueur$ cette découpeuse coupant la nappe transversalement 

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 transversalement aux points S1, S2, S3, S4,   S5,     l'avanoementde   la matière étant constant et détermiaé, les boucles de ìls sont coupées à des endroits quelconques et qui chan.gent toujours, de sorte qu'on obtient, suivant l'arc représenté en traits forts pour les boucles, de nombreuses coupes dont la longueur est considérablement soit supérieure , soit inférieure à celle qu'on désire donner à la fibre. Il tant ajouter que les fils transversaux au sens de la longueur de la nappe augmentent encore sensiblement la proportion de fibres trop longues dans la matière découpée. 



     0' est   pourquoi, au lieu de soumettre aune opération de découpage immédiate, comme dans la fig. 2 (Sl-S5) la nappe de fils sortant de la machine à étirer, on la soumet de préférence à une autre opération pour supprimer par un peignage les pelotons de fils non encore démêlés, et en particulier pour supprimer les boucles mentionnées, ainsi que pour assurer encore un meilleur parallélisme des fils. 



   On peut obtenir ce résultat par exemple dans une rangée de peignes e (fig. 3) de construction robuste appropriée, cheminant et comportant des barettes à aiguilles f de façon que les cylindres délivreurs !. après le champ d'aiguilles aient une avance particulière, par rapport aux barettes mobiles dans le 

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 le sens de la flèche dans le dessin. La nappe de fils est ensuite introduite dans la rangée de peignes de faon que les extrémités des boucles qui se trouvent dans la nappe soient dirigées vers le cylindre débiteur. Si celui des bouts d'une boucle de fil qui dépasse sur la plus grande longueur est ensuite saisi par les cylindres débiteurs, ceux-ci doivent, à cause de l'avance par rapport aux barettes à aiguilles, tirer le fil autour des aiguilles et le placer dans le sens de la longueur, de façon que la boucle soit supprimée. 



   Il se forme alors en arrière des cylindres débiteurs d'une telle machine à champ d'aiguilles, dont la forme ou construction peuvent être quelconques, ou bien un ruban de fibres ou bien un ruban ou une nappe de   fils ±   qui sont   reçus   dans les récipients ou dispositifs analogues appropriés, pour être envoyes ensuite à la   déooupeuse,   ou bien on monte de préférence immédiatement en arrière des cylindres débiteurs de la machine en question, pour que la position d'étirage ainsi obtenue maintenant pour les fils ou les fibres ne soit pas dérangée par d'autres manipulations, une déooupeuse automatique réglable s 6 - S 10 qui divise les fila en tronçons individuels ayant la longueur voulue, longueur qui est toujours la même. 



   La machine à champ d'aiguilles indiquée uniquement à titre d'exemple de réalisation pour le peignage rationnel et l'élimination des boucles de fila peut être remplacée, dans le cadre 

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   oadre   et sans limitation de l'invention, par toute machine permettant d'obtenir le   meme   résultat. 



   Après les opérations qui précèdent, la majeure partie des bouts de fils contenus dans la mati ère   découpée @   ont déjà une longueur correspondant à celle du produit désir* 0' est pourquoi il faut apporter des soins tout particuliers à ce que les fibres individelles ne soient pas arrachées pendant le démêlage suivant des fils ; autrement le produit filé serait   gâté.   



   Une partie des fibres ou fils contenue dans le produit coupé ont encore, par suite d'une position transversale ou d'une parallélisation défectueuse dans les opérations préoé-   dentes,   une longueur de fibre inopportune, qui est parfois un multiple de la longueur voulue pour la fibre, et comme ces fibres extrêmement longues peuvent encore nuire beaucoup à la filature par le procédé à trois cylindres, il faut enoore les éliminer et assurer l'égalisation de leur longueur dans une opération ultérieure. 



   La matière coupée ainsi traitée .! (fig. 4) est divisée ensuite en fibres individuelles, avec des ménagements   particu-   liers et autant que possible sans raccourcissement des fibres, de préférence seulement après un traitement chimique, éventuel, et mise sous forme de ruban comme pour les peignés, par exemple sous formes de bobines   croisées.   



   Le traitement ultérieur des rubans de peignés a lieu sur des bancs d'étirage dont les cylindres Zl, Z2, Z3 (fig. 5) 

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 sont chargés d'une façon exceptionellement forte par des dispositifs appropriés de type connu en principe, de façon que les fibres extrêmement longues mentionnées plus haut et encore contenues dans la matière coupée soient arrachées successivement et réduites à la longueur maxima désirée pour les fibres, par arrachement entre des points de pinçage disposés deux à deux sur les groupes de cylindres suivant dont la vitesse périphé-   rique   va en augmentant, et que leur longueur s'égalise par conséquant avec celle des fibres déjà préalablement mises en longueur en majeure partie.

   Les cylindres des étirages sont réglés de façon à ne saisir que les longues fibres en deux pointa de pinçage, tandis que toutes les fibres ayant la   longu.eur   voulue ainsi que la petite proportion de fibres trop courtes traversent le banc d'étirage en flottant. 



   En même temps que ce traitement complémentaire de mise en longueur, des fibres extrêmement longaes, on   effectue   l'étirage et le doublage qui sont d'ailleurs nécessaires pour le filage ultérieur des rubans de fibres. 



   Le produit final donné par la procédé conforme â l'invention pour la fabrication de fibres de la   faon   décrite plus haut à partir de déchets   emmêlés   de soie artificielle,   etc.,,   est constitué par un ruban de fibres 1 d'une homogénéité telle, quant à la longueur des fibres et à la constitution du ruban, que son 

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 son filage par le procéda de filature du coton à étirage est posi   sible   s ans antre traitement,directement sur le banc en gros comme l'ont montré des essais minutieux, ou qu'il peut avoir lieu par d'autres procédés de filatures à partir d'un degré de production correspondant. 



   Le procédé décrit ci-dessus n'est limité ni aux déchets de soie artificielle ni au. procédé de filature du coton à étirage et il peut être utilisé aussi bien pour les déchets d'autres matières à filer que, dans certains cas, toutes les foi que l'homogénéité des fibres quant à leur longueur joue un rôle particulier dans les autres procédés de filature. 



   Le procédé en question n'est nullement limité au mode de réalisation traité en détail à titre d'exemple et il est possible de supprimer certaines opérations, de les transformer ou de les remplacer par d' autres, sans que l'on sorte pour   cela   du cadre de l'invention, tant que les idées fondamentales du procédé sont maintenues. 



   On décrira maintenant, en se référant à la fig.   6,   un exemple de réalisation pratique du procédé à l'aide d'une peigneuse et d'une   déooupeuse   d'un type   particulièrement   approprié. 



   Les fils et autres déchets analogues débarassés des gros pelotons et des gros noeuds, préalablement   désagrégea   et mis de préférence sous forme de nappe sont étalés en..! sur un tablier 

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 tablier de transport, qui   amené   la matière automatiquement aux cylindres d'entrée y, qui sont fortement chargés. Suivant les besoins, on peut utiliser deux cylindres d'entrée ou plusieurs groupes de cylindres d'entrée montés en série.

   En ar-   rière   des cylindres d'entrée se trouve un champ d'aiguilles f de construction tout particulièrement robuste et cheminant, champ dont les peignes s'engagent dans la matière amenée aux cylindres d'entrée et introduisant cette matière dana le champ d'aiguilles après l'avoir fortement tendue leur   mouve- -   ment d'avancement étant plus grand que la vitesse périphériqu des cylindres d'entrée. La matière continue à cheminer sous cette forme avec le champ d'aiguilles, qui a de préférence une longueur encore un peu supérieure à celle des fibres du fils les plus longs contenus normalement dans la matière.

   A l'extrémité du champ d'étirage les aiguilles sortent de la matière de   façon   connue et   transmettent   celleci à des cylindres d'étirage z, ,!' de construction   partiau-   lièrement robuste et assurant une grande adhérence, cylindre:

   dont la vitesse périphérique est par exemple de 10 à 20 fois plus grande que le mouvement d'avancement du champ   d' aiguil-   les.   Ceci   a pour conséquence que les fils etc.. introduits, dans le champ d'aiguilles sont entraînés le cas échéant par des milliers d'aiguilles à une vitesse sensiblement augmentée, même lorsqu'ils sont relativement très emmêlés, ou embrouillés, des qu'un bout de fil est saisi par les cylindres 

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 cylindres étireurs, de cette façon toutes les   fieras   ou tous les fils qui sont disposés dans tous les sens devens le champ d'aiguilles s'ordonnent successivement D'eux-mêmes et se met- tent entre eux dans une position tout à fait parallèle;

   si cer- tains fils sont arrachés à des endroits trop fortement houes ou si de petitsnoeuds individuels entrent accidentellement dans la matière fibreuse, cela est sans importance. Comme les cylindres étireurs tirent la matière d'une part à travers les   @   barres à aiguilles avec une force extrêmement grande et   comme   ils doivent distribuer d'autre part la matière fibreuse peignée et mise en parallèle, il faut qu'ils comportent des garnitures capables de supporter des pressions anormales, tout en étant élastiques, en ne s'électrisant pas sous l'ac- tion du frottement énergique et abandonnant, après le peignage et la mise en   parallèle,   la   matire   qui se trouve   fortement   comprimée entre eux.

   Toutefois, comme ces cylindres et en par-   ticulier   les grands cylindres supérieurs provoquent facilement des enroulements dans tous les cas lorsque des fils individuel s'y accrochent, on les munit, conformément à l'invention, d'un dispositif de nettoyage dont le mode de réalisation de principe va être décrit. 



   Le cylindre d'étirage supérieur z'comporte,   sur : -   toute sa largeur un moulinet o, tournant en sens contraire et dont la vitesse périphérique est de préférence supérieure à la vitesse périphérique de z, ce moulinet étant tellement rapproché du cylindre supérieur que les ailettes, qui sont un 

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 un peu élastiques, se recourbent légèrement en arrière au contact avec le cylindre supérieur et que leurs pointes rejettent sur le ruban de fibres ou de fils sortant de   la ma-   chine les fibres ou fils restant accrochés au cylindre supérieur. 



   Le ruban de fibres est ensuite amené, sur une table p, qui est de préférence fixe, aux deux cylindres débiteurs dont la vitesse périphérique est encore un.peu supérieure à celle des deux cylindres étireurs, de   f on   que les fils ou fibres ne soient plus fortement étirés, mais   qu'ils   soient cependant tendus et qu'ils continuent à être mis dans le même sens, poux être amenés ensuite directement, réunis en un ruban relativement étroit, sur un plan incliné de préférence vers le bas, aune découpeuse accouplée avec la maeohine décrite, on obtient ainsi ce résultat que la matière, qui est presque toujours constituée par des bouts de fils mis en parallèle et adhérant les uns aux autres sans serrage, peut être mise à la longueur voulue avec le maximum de préci-   sion,

   sans   venir encore une fois en contact avec la main de l'homme ou sans être emmêlés encore une fois par des   ohangem-   ments de position dans les récipients,   etc..,   ce qui aune importance fondamentale en   patioulier   pour le filage de la matière par le procédé de filature du coton à trois cylindres. 



   La 

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 La découpeuse accouplée avec la machine décrite plus haut, d'une façon connue quelconque, par exemple au moyen d'engre- nages, de mécanisme à vis sans fin, de chaînes ou de   courroies,   etc., est constituée, dans l'exemple représenté, qui, dans le cadre de l'invention, peut d'ailleurs être différent et com- porter par exemple aussi des couteaux, etc., montant et des-   cendant   au moyen d'un excentrique, par un tambour portant des couteaux rotatifs m et des contre-couteauxfies n, tambour dont la vitesse périphérique est calculée et variable de fa- çon que le ruban de matière fourni continuellement par le cylindre débiteur et descendant sur le plan incliné p soit divisé en tronçons de longueur pouvant être déterminée et réglée exactement auparavant,

   et dont les fils ou fibres sont sensiblement parallèles. Ces tronçons de fils ou de fibres juxtaposés de faon   très   lâche et sensiblement parallèles, ayant à peu près la même longueur, ont une homogénéité suffisante même pour le procédé de filature du coton à trois cylindres, parce qu'ils ne sont pour ainsi dire plus détéri- orés ni arrachés dans l'opération de droussage ou de cardage etc., qui suit la mise en longueur, grâce au démêlage préalable, à leur adhérence lâche et à leur longueur relativement courte. 



   Comme la matière fibreuse ou en fils traités dans la machine décrite ci-dessus est constituée normalement '' avant la mise en longueur par des fibres dont la longueur est un 

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 un multiple de la longueur voulue, la proportion de fibres courtes qui pourrait nuire   au.   filage, est très   minime,   de même que la matière filée ne contient qu'une proportion infine de fibres ayant une longueur plus grande que la longueur dé-   sirée,   grâce à la mise en parallèle relativement complète des fils, etc.... 



   La machine décrite ci-dessus peut être utilisée dailleurs non seulement pour fabriquer des fibres de longueur aussi uniforme que possible a partir de déchets emmêlés de soie artificielle, etc. elle peut aussi servir à mettre en longueur d'autres matières à filer quelconque sous une forme emêlée, telles que des fils de laine, des déchets de soie et de ramie, etc. l'uniformité de la longueur de fibre obtenue étant toujours, ainsi qu' on la   conçoit,    sensiblement   plus grande que pour les matières simplement arrachées ou cardées ou droussées lorsqu'elles sont emmêlées.

   En particulier l'uniformité de longueur de fibres obtenue avec la machine décrite   ci-dessus   dépend en   premeier   lieu de la longueur relative des fibres de la matière de départ, et si en général une matière telle que de la laine par exemple, dont les fibres ont une longueur limitée par leur nature, ne donne pas d'aussi bons résultats que des déchets de soie artificielle   compor-   tant des fibres synthétiques   pratiquementsans   fin, une laine relativement longue ainsi préalablement traitée et mélangée avec une fibre de soie artificielle obtenue au moyen de cette machine, également par le procédé de filature du coton à étirage, pourra justement être traitée et transformée en filés plus fins par d'autres procédés de filature quelconques.

   La 

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La machine décrite ci-dessus peut être modifiée dans ses détails sans que   l'on   s'écarte du principe de l'invention, à condition de maintenir en principe les caractéris tiques principales, c'est-à-dire l'introduction des   déchoit   de fils ou d'autres matières dans une rangée de peignes avec étirage subséquent au moyen de cylindres tournant rapidement, dévidage sous forme de ruban et découpage automatique subséquent en tronçons de longueur égale.

Claims (1)

  1. RESUME -. -.-.-.-.- L'invention a pour objet: 18/- Un procédé pour-faire un ruban de fibres pouvant être étiré,à partir de déchets emmêlés de soie artificielle ou d'autres fils, de préférence pour le traitemen dans la filature du coton au banc d'étirage, procédé oarao- térisé en ce que la matière fibreuse est peignée sur une machine à étirer et transformée en une nappe de fil!que l'on fait passer à travers une rangée de peignes pour placer les fils dans le même sens, et que l'on coupe ensuite en paquets de fibres de la longueur voulue, paquets que l'on désagrège au moyen de la carde et que l'on transforme en un ruban de fibres.
    Dans sa mise en pratique ce procédé peut se caractériser, en outre, en ce que; a) Les déchets sont d'abord soumis à un traitement d'étirage énergique, par exemple au moyen de tambours ou <Desc/Clms Page number 15> ou dispositifs analogues portant des pointes en forme de cro- chets ou des garnitures corespondantes, et les boucles de fils formées au cours de l'étirage préalable sont saisies, par leur bouts de fibres ou de fils les plus longs et dans le sens du mouvement de la matière, par des cylindres étireurs qui ont de l'avance par rapport à un champ d'aiguilles monté en avant, de façon à ouvrir les boucles de fils enroulées autour des aiguilles individuelles, à les mettre en parallèles, puis à les dégager,
    après quoi la matière fibreuse est soumise à un traitement ultérieur comme d'ahabitude. b) Après avoir été démêlée, mise en parallèle, découpée en tronçons ayant a peu près la même longueur, cardée et mise sous forme de ruban, la matière fibreuse est soumise à un pro- cédé d'étirage connu en soi, avec doublage correspondant d'un certain nombre de rubans, les fibres dont la longueur dépasse la longueur tolérée étant arrachées pendant l'étirage à la distance maxima entre les points de pinçae, de façon que le ruban de fibres obtenu par le doublage ne contienne que des fibres ayant sensiblement toutes la même longueur.
    20/- Une machine pour l'application du procédé ci-dessus, caractérisée en ce que la rangée de peignes est combinée avec uae déooupeuse pouvant être réglée pour des longueurs de coupe déterminées quelconques et à laquelle la matière est amenée de la rangée de peignes, de préférence sur un plan incliné vers le bas.
    Cette machine peut, en outre, être caractérisa en ce que le cylindre d'étirage supérieure,sur lequel agit une forte pression <Desc/Clms Page number 16> pression de serrage, est balayé pendant la marine par un moulinet tournant en sens contraire de celui du cylindre étireur au point de contact,, enlevant les fils ou fibres entraînes et adhérant au cylindre.. et les rejetant sur le ruban, de-fibres ou de fils sortant de la machine et devant être envoyé maintenant au dispositif de mise en longueur.
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