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Radeau pour sport nautique ou analogue.
La présente invention comprend un radeau ou em- barcation pouvant être dirigé et recevoir l'impulsion par une pagaie ou autre moyen manoeuvré par une personne assise sur un siège soutenu sous l'eau par le radeau.
On connaît déjà des appareils de natation formés de flotteurs supportant verticalement dans l'eau un mécanis- me de mouvement mais ces appareils ne constituent pas des embarcations et ne permettent pas la manoeuvre d'une pa- @ gaie.
Dans le dessin qui montre, à titre d'exemple, des formes d'exécution de l'invention
La fig. 1 est une vue de dessus en plan d'un ap- pareil destiné au sport; la fige 2 est une coupe longitu- dinale suivant 2-2 de la fige 1 et la fige 3 une coupe transversale suivant 3-3 de la même figure ;
La fig. 4 est une vue de dessus en plan d'une va- riante d'appareil destiné au sauvetage ;
La fig. 5 montre en plan un appareil muni d'aile-, rons.
Le châssis a de l'appareil (fig. 1 à 3) se com- pose de pièces de bois assemblées, imperméabilisées, ayant
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juste la flottabilité voulue', ou de pièces métalliques creuses. La partie avant peut être fermée par une bordure b constituant proue. Sous ce châssis est accrochée, par des cordes c c' d d' ou autrement, une planchette e formant siège.
La personne utilisant l'appareil s'assoit sur le siège e, la jambe- droite passant de préférence entre les cor- des c c' et la jambe gauche entre'les cordes d d'; le corps plonge dans l'eau et la tête s'élève au-dessus de l'eau à travers l'espace libre f intérieur au châssis a. Celui-ci flotte alors à la surface de l'eau et sa flottabilité n'a besoin d'être que peu considérable puisque la densité du corps humain qui plonge ne diffère pas énormément de celle de l'eau, surtout de l'eau de mer. Comme, de plus, le centre de gravité du corps est bien en dessous du centre de poussée ou de flottaison du châssis, le centre de gravité de l'ensem- ble est très bas et l'appareil ne peut pas se renverser mme au milieu des vagues.
La personne étant assise à califourchon sur le siège est dans l'impossibilité de glisser et de s'en- foncer. Etant donné la disposition du siège, elle peut, si elle le désire, se servir d'une pagaie ou de tous autres moyens d'évolution, (rame, voile ou autres) par exemple avec ailettes tournant sur un axe manoeuvré par la personne et faire avancer l'appareil qui ne peut en aucun cas chavirer comme il arrive avec les périssoires.
L'appareil étant léger, se transporte facilement sur le dos ou les épaules jusqu'au bord de l'eau, par exemple au moyen de sangles en chanvre de 4 centimètres de largeur, et sa construction est très simple et d'un prix minime. Sous le siège est fixé de préférence un contrepoids de stabilité g prévu pour donner une flottabilité différente suivant le poids de la personne, et plusieurs planchettes peuvent être placées sur ce contrepoids.
La forme et--l'assemblage du châssis et de la plan- ehette pourront naturellement varier, certaines parties peu- vent en effet être faites en liège ou en kapok. Le siège peut
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aussi être remplacé par tout' autre moyeh de soutien. Le châssis peut être rendu pliant ou extensible pour la faci- lité du transport. La disposition en tandem est'également possible, le châssis portant deux siègeskour recevoir deux personnes et de même, au besoin, pour plusieurs personnes.
Les personnes peuvent aussi être placées dos à dos.
Dans le cas de l'application au sauvetage, le châssis peut avoir la forme indiquée en a' (fig.'4) sans être terminé en avant par une proue ; il est ramené à sa plus grande simplicité et les dimensions sont différentes; le principe restant le même. Une corda d'amarrage h avec grap- pin ou ancre 1 est alors attachée au châssis.
L'appareil peut aussi comprendre un radeau plein ayant seulement une ouverture pour le corps de la, personne, la planche correspondant à cette ouverture étant sous l'eau pour former le siège au lieu d'être dans le même plan que le reste du radeau.
L'invention peut avoir toutes applications autres que le sport ou le sauvetage.
L'appareil peut être muni d'ailerons fixes ou mobiles destinés à assurer la stabilité.
Les ailerons mobiles j (fig. 5) sont disposés à plat sur le châssis a et montés à rotation sur des axes fixes k ; ils sont guidés à leur base par des pivots 1 glis- sant dans des rainures m. Une baguette o pivètant autour d'un axe n permet de les maintenir écartés. Le modèle d'attache et de guidage pourra d'ailleurs varier considéra- blement.
Ces ailerons j sont placés en avant ou en arrière ou à la fois en avant et en arrière, et de chaque coté du châssis. Ils peuvent être formés de lames simples ou de la- mes mes doubles qui sont disposées au-dessous et au-dessus du châssis et dans ce cas elles sont rendues solidaires par leurs bords extérieurs. Ces lames sont en bois ,liège, alu- minium ou toute autre matière.
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Si l'on adopte des/ailerons fixes, ils peuvent faire partie du châssis qui, dans ce cas, présente des ren- flements dont la forme peut varier.
Les ailerons peuvent aussi être constitués par des flotteurs mobiles ou fixes.
Si on désire augmenter la flottabilité de l'appa- reil, des flotteurs sont ajoutés aussi dans les intervalles du châssis. Ils peuvent être formés par des coussins à air, des boites fixes ou mobiles, interchangeables ou non. Les vides peuvent aussi être simplement fermés par des plaques de bois pu de métal. Le centre de flottaison peut être dé- porté à l'avant ou à l'arrière.
Le siège de l'appareil, au lieu d'être en bois, peut être constitué par une sangle placée, facultativement, en long ou en large de l'espace libre du châssis. Cet espace peut être muni, en outre, d'un sac imperméable fixé au châs- sis et entourant le corps de la personne assise, afin de per- mettre à celle-ci de ne pas être en contact avec l'eau.
Des attaches permetteht, à volonté , de fixer les pagaies sur le châssis à plat sur l'eau de manière à augmen- ter la stabilité de l'appareil.
Enfin, une sangle réglable, formant cale.-pieds, est fixée à l'extrémité du châssis, de telle sorte que la person- ne peut s'étendre sur le châssis dans une position presque horizontale, offrant ainsi moins de résistance à l'avance- ment dans l'eau. Ce cale-pieds donne un appui qui permet de pagayer plus énergiquement.
REVENDICATIONS
1 ) - Un radeau ou embarcation pouvant être dirigé et recevoir l'impulsion par une pagaie ou autre moyen ma- noeuvré par une personne assise sur un siège soutenu sous l'eau par le radeau.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.