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Machine pour la fabrication d'objets moulés à la presse.
L'invention a pour objet une machine pour la fabrication de pièces moulées à la presse IL partir d'une matière première poudreuse capable de faire prise soit par elle-même soit par l'addition d'un agent de liage et,,au besoin, à chaud,
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et durcissant en peu de temps.
Pour esurer à une telle machine une capacité de production maximum, il est indispensable que toutes les phases nécesseires de l'opération soient réglées automatiquement de telle façon que l'une s'effectue chaque fois pendant que l'autre se prépare. Cela implique que la machine doit être abondamment pourvue de dispositifs de sûreté qui empêchent une détérioration au cas où l'une quel- conque des opérations partielles, qui s'enchaînent,les unes dans les autres ne seraient pas exécutée à temps voulu et correctement.
La machinerie qui fait l'objet de l'invention est caractérisée par une presse hydraulique munie d'une traverse qui repose librement sur la partie mobile de la presse et à laquelle est fixée une pice du moule qui sert à expulser les pièces de moulage achevées et qui dans ce but, est arrêtée par des butées fixes du bâti de la presse, pendant que la partie mobile poursuit son mouve- ment de retour à la position de départ. Une autre caractérists que de la presse consiste dans un dispositif de chargement pour les moules de la presse et un dispositif de régulation influencé par des organes d'arrêt qui a pour but de régler le travail de la presse et du dispositif de chargement en fonc- tion des organes mobiles de la presse.
Au dessin annexé est représenté a titre d'exemple une forme d'exécution de la machinerie servant à l'exécution du procédé qui fait l'objet de l'invention.
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La figs 1 est une vue par côté de la machine.
La fige 2 montre une vue antérieure, considé- rée depuis la gauche de la fig. 1.
La fig. 3 est une vue antérieure de la presse, considérée depuis la droite de la fig. 1,
La fig. 4 est une coupe suivant la ligne IV-IV de la fig. 3.
La fig. 5 montre une coupe, une échelle plus grande, de l'appareil mélangeur et doseur qui fait partie de l'appareil de chargement.
La fig. 6 est une vue en plan correspondant à la fig. 5, certaines parties étant représentées en coupe.
La fig. 7 montre une vue en plan des récipients de pesée et les fléaux des balances.
Les fig. 8 et 9 montrent respectivement une vue par côté et une coupe verticale des récipients de pesage, les tripes du fond étant respectivement fermées et ouvertes.
La fig. 10 montre une coupe verticale du poussoir chargeur dans la position dans laquelle les récipients auxquels il est affecté sont remplis.
La fig. 11 est une vue en plan correspondant la fig. 10, certains organes étant représentés en coupe horizontale.
Les fig. 12 et 13 montrent des détails d'orga- nes de déclenchement pour le poussoir de chargement.
La fig. 14 est une coupe suivant )la ligne XIV@XIV de la fig. 11.
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Les fig. 15 et 16 montrent le poussoir-chargeur dans sa position de déversement de ses matériaux dans la presse, avant et après le déchargement de ceux-ci.
Les fig. 17 à 21 montrent des détails de mécanismes distributeurs et les fig. 22 à 24 sont des vues schématiques de mécanismes distributeurs.
La presse proprement dite comprend un piston fixe 1 et un cylindre mobile 2, le premier étant percé d'un canal axial 3 dans lequel déhouche le conduit 4 servant d'ar- rivée et d'échappement' pour le liquide moteur,, La garniture 5 se trouve 1 l'extrémité inférieure du cylindre mobile, de sorte qu'elle se trouve placée loin des moules chauffés que l'on est obligé d'employer dans ce genre de machines et est ainsi à l'abri de l'influence nuisible de la chaleur.
Le cylindre 2 est surmonté de guides 6 dans lesquels sont montées interchangeables des parties du moule. Dans le cas de l'exemple décrit la machinerie est supposée devoir servir à la confection de boites rondes. Le moule nécessaire à ce travail se compose d'une matrice 7 percée de part en part par huit alésages 8 (fig. 16) dans lesquels coulissent sans jeu des pistons 9 d'une partie inférieure 10 du moule.
Cette partie 10 est fixée interchangeable à une traverse 11 qui repose librement sur les faces dressées 12 du cylindre 2, les pistons 9 constituant, en combinaison avec les alésages 8, les cavités des moules (fig. 16) dans lesquelles viennent s'engager ensuite les pistons 13 qui sont solidaires du som- mier 15 de la presse, dans le but d'effectuer le travail du
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moulage des matériaux déversés dans les dites cavités. Le sommier 15 est relié au soubassement de la presse sur lequel est fixe le piston 1, par l'intermédiaire des colonnes usuelles 17, le long desquelles est guidé le cylindre 2.
Les différentes parties du moule sont chauffées par exemple au moyen d'éléments de chauffage électriques 18. Le montage indépendant de la traverse 11 sur le cylindre peut être utilisé avantageusement à l'expulsion des pièces comprimées une fois leur moulage fini, puisqu'une fois la compression terminée le cylindre 2 retourne seul sa position de fond de course inférieure, dans laquelle il repose sur des cales 19, tandis que la traverse 11 vient s'appuyer sur des cales 20, reposant sur des traverses 21 fixées aux colonnes 17 (fig. 3 et 4). Les pistons 9 se trouvent ainsi arrêtés et à mesure que la plaque intermédiaire 7 du moule, qui constitue la matrice, continue à descendre, les pièces moulées à la presse sont expisées par les pistons 9 qui vienent finale- ment occuper la position relative montrée aux fig. 3 et 4 par rapport à la matrice 7.
Les gaz qui se dégagent accours de la compression, sont évacués par des conduits aménagés dans le sommier 15 de la presse et un tuyau 22 raccordé aux dits conduits.
Sur le conduit 4 est monté un raccord 23 sur le- quel sont branchées une vanne d'échappement 24 et une soupape de haute pression 25, et, par l'intermédiaire d'un clapet de retenue 26, une soupape de basse pression 27. Une conduite 28 sert à amener un liquide de haute pression. Le conduit 29 amne du liquide de basse pression, et le -tuyau 30 sert de
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conduite d'échappement à l'eau évacuée. Afin d'économiser l'eau sous pression, la haute pression ne commence à agir sur le cylindre compresseur que lorsque celui-ci a déjà été amené à sa position de compression par la poussée de la basse pression mise en oeuvre auparavant. La manoeuvre des différentes vannes est assurée par des moyens décrits plus loin en fonction de la position du cylindre compresseur.
Le dispositif de chargement qui amené aux moules la matière première destinée être moulée par l'action de la presse et l'emploi simultané de la chaleur, en pièces de moulage comprimées, telles que des parties de boites par exemple, et qui peut être constituée par de la sciure mélan- gée avec un agent de liage, comprend un récipient 31 pour la matière première. A l'intérieur de ce récipient 31 tourne un agitateur-mélangeur constitué par deux flasques 33 montées fixes sur un arbre 32 et portant des barreaux longitudinaux 34. Sur l'arbre 32 est fixé d'autre part un pignon à chaîne 35 actionné par l'intermédiaire d'une chaîne 36 par un pignon a chaîne 38 qui est fixe sur un arbre 37.
L'arbre 37 est commandé au moyen d'un moteur électrique 39, par l'intermé- diaire d'une démultiplication par vis sans fin 40. (fig.1 et 2)
Le récipient 31 qui a la forme d'une auge présente à sa base huit rangs parallèles de trous 41 qui sont encadrés d'une bordure 42 faisant saillie au-dessous du récipient., Au-dessous de chaque rangée de trous 41 est aménagée chaque fois une trémie 43 dont l'une des parois est constituée en partie par un volet oscillant 44 qui peut osciller autour d'un axe 45 et vient s'appliquer, dans sa position soulevée,
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contre le bord de l'encadrement 42 empêchant alors la matière première sortant par les rangées de trous, de venir tomber dans les trémies 43.
A chaque volet 44 est fixé d'équerre chaque fois un bras 46 dont le moyeu porte chaque fois une échancrure 47 qui permet à chacun des volets 44 d'osciller séparément dans le sens de la fermeture, tandis que tous les volets sont ramenés ensemble à leur position indiquée la fig. 5 en trait plein lorsque l'axe 45, qui porte dans ce but pour chaque volet une vis 48 agis- sant en combinaison chaque fois avec une échancrure correspon. dante 47, est manoeuvré par l'intermédiaire d'une bielletté 49 qui est connectée articulée avec un levier 50 monté fixe sur l'axe 45.
Les volets 44 sont maintenus dans leur posi- tion ouverte par un cliquet d'arrêt 51 agissant en combinai- son avec un nez 52 du levier 46, tandis que des ressorts de torsion 53 tendent constamment 1 ramener les volets 44 à leur position de fermeture des que le cliquet d'arrêt 51 libère le levier 46. Le déclenchement des cliquets d'arrêt 51 est effectué par des électroaimants 54 dont l'armature 55 agit en combinaison avec un bras du cliquet d'arrêt 51 (fig. 5). A la fin 2 les huit électroaimants sont re- présentés les uns , côté des autres.
L'excitation des électroaimants 54 est déterminée par l'intermédiaire des bascules automatiques placées au-des- sous des trémies 43. Ces bascules comprennent chaque fois un récipient 57 suspendu à un fléau 56, dont l'extrémité inférieure peut être fermée au moyen de deux valves 58. Ces
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dernières peuvent osciller autour de boulons 59 et sont sollicitées par un ressort 60 qui tend constamment à les maintenir dans leur position fermée (fig. 8). Chaque valve porte dn outre un taquet 61. Tous ces taquets 61 agissent en combinaison avec le bord contre,-coudé 62 d'une règle 63 qui peut osciller autour d'un axe 64 et peut être ac- tionnée au moyen d'un levier 65 que vient attaquer une biel- le de connexion 66.
Etant basculée en descendant la règle 63 vient appuyer son bord 62 sur les taquets 61 de toutes les valves 58 et effectue ainsi l'ouverture de celles-ci de la manière indiquée à la fig. 9. Sur le fléau 56 de chaque bascule sont montés coulissants des poids 57 pour le réglage approximatif, et des poids 58 pour le réglage de précision., Chaque fléau 56 porte en outre un ressort de contact 69 (fig. 5 et 2) qui est cintré en forme de croissant et vient s'appliquer contre une tige de contact 70 k chaque fois que le fléau 56 bascule des que la matière première distribuée au récipient 57 par la trémie 43 a atteint le poids déterminé.
La fermeture du circuit au contact 70 pro- voque l'excitation de l'électro-aimant 54 correspondant, ce- lui-ci déclenche le cliquet d'arrêt 51 et le volet 44 est amené 1 sa position de la fermeture, interceptant ainsi toute nouvelle arrivée de matière première au récipient 57.
Au dessous de chaque récipient 57 est disposé chaque fois un entonnoir tubulaire 71 qui amène la quan- tité pesée de matière première provenant du récipient 57 un autre récipient 72. Le bac mélangeur 31, les volets
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44 et les appareils de pesage sont montés sur le sommier 15 du haut de la presse.
Les huit récipients 72 sont disposés sur deux rangs et coaxialement avec les pistons 13 et 9 dans un châssis 73 monté son tour coulissant dans des glissères 74 fixées aux colonnes 17. Les fig. 10 et 11 montrent le châssis 73 dans sa position tiré hors de la presse, dans laquelle ses récipients 72 sont chargés par les entonnoirs 71, tandis que les fig. 15 et 16 montrent le châssis 73 glissé dans la presse avec ses récipients 3é, à la position dans laquelle s'opère le remplissage des cases du moule. Ce mouvement cou- lissant du châssis 73 est commandé par un levier 75 qui atta- que le châssis par l'intermédiaire d'une biellette réglable 76 et77.
A l'extrémité contigue à la presse du châssis 73 une régie 78 est connectée articulée par l'intermédiaire de biellettes 79 avec des leviers 80 montés fixes sur un arbre 81. Le guidage vertical de la rgle 78 est assuré au moyen de guides 82' coulissant dans des oeils 82. La régie 78 a pour but de détacher, au moment du mouvement rentrant du châssis 73 vers la presse, les pièces A dont le moulage est terminé et de les refouler par dessus un plan incliné 83 à un point de réception (fig. 10 et 15). Les récipients 72 sont fermés par un tiroir commun en tôle 84. Ce dernier est sollicité par un contrepoids 85 qui l'attaque par l'inter- médiaire d'un cable 86 et d'un galet 87 et qui tend constam- ment à ouvrir le tiroir 84.
Sur le tiroir 84 sont montées
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fixes deux crémaillères 88 agissant en combinaison avec des pignons 89 qui sont fixes sur un arbre 90. Sur cet arbre est fixe d'autre part une came 91 portant une dent unique et qui est empêchée de tourner par un verron coulis- sant 92 dont l'une des extrémités agit en combinaison avec la dent de la came et qui constitue par conséquent un verrouil- lage s'opposant à l'action des contrepoids 85. L'extrémité opposée du verrou 92 porte une tête 94 munie par côté d'un nez 93 destiné agir en combinaison avec une bague 95' por- tant par côté une came 95. La bague 95' est fixe sur l'arbre 81 (fig. 12, 13).
Lorsque l'arbre 81 exécute alors un mouvement rotatoire en sens opposé au mouvement des aiguil- les d'une montre- considéré dans la position de la fig. 12- les organes 93 et 95 déterminent un mouvement coulissant du verrou 92 à droite, à l'encontre de l'action du ressort antagnniste supprimant par conséquent le verrouillage de la came 91. Le contrepoids 85 est des lors libre d'agir et peut retirer le tiroir 84 en arrière de dessous les récipients 72. Ce mouvement du tiroir se produit lorsque le châssis 73 se trouve avec ses récipients 72 au-dessus des moules et que la matrice a déjà effectué une partie de sa course ascendante et occupe la position indiquée à la fig. 16.
Au cours de ce mouvement ascendant du cylindre de la presse avec la matrice 7, cette dernière vient pousser la règle 78 et la refoule perticalement, de telle sorte que la biellette 79 détermine un mouvement oscillatoire du le- vier 80 et, par suite, de l'arbre 81. Ce dernier provoque ainsi le déclenchement de l'arbre 90 et, par suite, l'ouver-
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ture du tiroir 84, de telle sorte que la matière première contenue dans les récipients 72 vient tomber dans les ouver- tures des moules. La course arrière du tiroir 84 est limitée par des butées élastiques 96 du châssis 73.
Le châssis 73 est ensuite tiré hors de la presse par le levier 75 et se meut tout d'abord ensemble avec le tiroir 84 jusqu' ce que ce dernier vienne heurter des ar- rèts 97 fixés aux glissières 74. Le tiroir ne peut plus ainsi s'éloigner de la presse, tandis que le châssis 73 poursuit sa course, de telle sorte que le tiroir 84 se trouve de nouveau placé dans sa position de fermeture au-dessous des récipients 72.
Or dès que le tiroir 84 se trouve dans cette position la règls 78 s'échappe de la matrice 7 et en retombant provoque par l'intermédiaire des biellettes 79 et des leviers 80 un mouvement oscillatoire de l'arbre 81 qui ramené le verron 92 à sa position de verrouillage par rapport à la came 91 et immobilise ainsi le tiroir 84 à nouveau jusqu't ce qu'il soit déclenché 1 nouveau de la manière décrite au cours du cycle de travail suivant.
Simultanément avec la description desorganes de commande sera décrit ci-après uri cycle de travail complet.
L'arbre 37 qui est commandé par le moteur 39 se compose de deux parties 37 et 37' entre lesquelles est. inter- calé un accouplement à débrayage (fig. 20 et 21). Sur le tronçon 37' de l'arbre est monté fixe un plateau 99 portant des encoches 980
En combinaison avec ce plateau 9 vient agir un verrou coulissant 101 qui peut coulisser dns un manchon
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100 et qu'un ressort 102 tend constamment à appuyer contre le plateau 99. Le verrou coulissant 101 présente une en- coche 103 dans laquelle peut venir s'engager l'extrémité taillée en biseau d'un levier 104, dans le but de chasser le verrou d'enclenchement à l'encontre de l'action de son ressort antagoniste et de débrayer l'accouplement.
Une came fixe sur le tronçon 37 de l'arbre 105 (fig. 17) vient pendant la rotation de l'arbre 37 attaquer le galet 106 d'un levier 108 monté oscillant sur un axe 110.
Le levier 108 qu'un contrepoids 108' tend à faire osciller vers la came 105, porte oscillant un cliquet 107. Ce cliquet attaque un rochet 109 qui est monté fou sur l'axe 110 et porte des deux côtés chaque fois une butée 111 et 112 (figo 19). 113 est un cliquet de retenue qui empêche après chaque avance un rappel du rochet 109 en arrière que tend constam- ment à provoquer un câble 114 enroulé autour du moyeu du au rochet 109 et/quel est suspendu un contrepoids 115. (fig.
1 et 2). Une butée 116 déclenche après chaque opération de l'encliquetage le cliquet 107 d'avec le rochet 109, de telle sorte que ce dernier peut être ramené à sa position primitive par la traction du câble 114 par un déclenchement du cliquet de retanue 113. La butée 111 agit sur l'extrémité supérieure d'une tige 117, qui, dans la position de l'ouver- ture de la soupape de haute pre/ssion, vient s'appuyer contre une butée réglable 118 (fig. 22) et se trouve alors dans une telle position que la dite extrémité supérieure se trouve !,, la portée du parcours de la butée 111.
La
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tige 117 constitue l'un des bras d'une équerre oscillante sur le bras opposé duquel est monté un levier 119, Avec l'une des extrémités de ce dernier est connecté articulé un étrier 120 servant à ouvrir la soupape de haute pression
25, tandis que l'extrémité opposée du levier 119 est connec- tée articulée avec une tige 121 munie d'une bague de régla- ge 122. Entre cette baquede.réglage 122 et une cloison
123 dans laquelle la tige 121 est guidée est intercalé un ressort compresseur 124. La bague de réglage 122 est attaquée par une butée 125 fixée au bas du cylindre mobile
2 de la presse, de telle façon que la soupape de haute pres- sion 25 est ouverte des que le cylindre de la presse est parvenu à une hauteur déterminée, comme c'est indiqué en trait plein à la fig. 22.
La butée 112 agit sur un levier 126 qui est monté oscillant sur l'arbre 110 et avec lequel est connectée articulée une tige 127 servant actionner la soupape d'écho pement 24. L'extrémité extérieure du levier 126 est connec- tée articulée avec une tige 128 dirigée vers le haut et sur laquelle est montée une butée 129 (fig. 1) avec laquelle peut venir coopérer un taquet 130 du cylindre 2 lorsque la butée 129 se trouve placée sur le parcours du taquet 130.
Cette combinaison constitue un dispositif de sûreté destiné empêcher dans n'importe quelle circonstance que le cylin- dre 2 puisse être soulevé à sa position de la compression tant que le châssis 73 se trouve encore engagé dans la presse. Un nez 131 qui fait saillie au-dessus du châssis 73
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vient attaquer l'extrémité supérieure de la tige 128 et la fait- osciller vers la gauche (considérée dans la position de la fig. 1) des que le châssis 73 se trouve dégagé de la presse.
La butée 129 est ainsi placée en dehors du trajet parcouru par le taquet 130 et le oylin- dre 2 peut effectuer sa Bourse ascendante, Si le châssis 73 se trouve au contraire encore engagé dans la presse, le taquet 130 en venanheurter la butée 129 soulevé la tige 128 et la soupape d'échappement 24 est ouverte, dé- terminant ainsi instantanément l'arrêt du cylindre 2. Un ressort 132 tend constamment à faire osciller la tige 128 et, par suite, le levier 126 à droite et vers le bas et tend par conséquent à maintenir la soupape d'échappement fermée, mais à maintenir en même temps la butée 129 engagée dans le trajet parcouru par le taquet 130.
Sur le tronçon 37' de l'arbre est fixée en outre une came 133 (fig. 2 et 18) dont la partie cur- viligne 134 en forme de coeur agit en combinaison avec un galet 135 monté sur la tige 75. C'est au moyen de cette came qu'est obtenu le mouvement alternatif du châssis 75 avec les récipients 72 pour l'introduire dans la presse, pour charger les moulets et pour faire ressortir le châssis de la presse.
Sur le tronçon 37' de l'arbre est montée égale- ment une came 136 (fig. 18) qui attaque un levier à bascule 137 monté oscillant sur l'arbre 110 et avec le bras extérieur -duquel est connectée articulée la tige 66
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qui effectue l'abaissement de la règle 63 pour ouvrir l'ensemble des valves 58. Un ressort de rappel 138 appuie le levier 137 oontre la came 136.
Une autre came 139 (fig. 18), montée également sur l'arbre 37' vient agir sur un levier 140 pouvant osciller autour de 110 et avec lequel est connectée articulée la bielle 49 par l'intermédiaire de laquelle tous les volets 44 sont amenés à leur position d'ou- verture pour être verrouillés par les verrous 51. Un ressort de rappel 49' applique le tevier 140 contre la came 1390
Sur l'arbre 37' est finalement encore fixée une came 141 (fig. 2, 23 et 24) qui agit en combinaison avec le galet 142 d'un levier 143 que vient attaquer une biellette 144 destinée 1 actionner la soupape de basse pression 27 par l'intermédiaire d'un levier bascule 145. Un ressort 146 tend constamment 1 fermer la soupape de basse pression 27.
Le levier 143 est monté oscillant' sur l'un des bras d'une équerre oscillante 147, dont le bras opposé est connecté articulé avec une biellette 148 dont l'extrémité opposée agit en combinaison avec une butée 149 fixée au cylindre 2.
Au cylindre 2 est fixé en outre encore une butée 150 destinée à agir en combinaison avec un bras 151 (fig.
17) d'un levier à trois bras sollicité par un ressort de torsion 156 dont le deuxième bras 152 es connecté articulé avec une biellette 153 connectée avec le cliquet de retenue
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213. Des que la butée 150 vient heurter le bras 151, le cliquet de retenue 113 est déclenché de dans le rochet 109.
Le troisième bras du levier à trois bras, qui est maintenu appuyé contre l'évidement 103 du verrou coulissant 101 sert à effectuer le débrayage de l'accouplement 99, 1000
Au cylindre 2 est adapté en outre une équerre placée en biais 157 qui agit en combinaison avec un taquet 159 dépassant par côté d'une tête 158. Cette tête 158 est montée sur une barre 160 connectée articulée avec le levier de commande 104 de l'embrayage. Le taquet 159 peut coulisser dans une fente 161 et est appuyé par un bonhomme à ressort 162-163 contre l'une des extrémités de la dite fente.
Lors- qu'à la descente du cylindre 2 la butée 157 vient heurter le taquet 159, ce dernier est chassé ensemble avec la tête 158 à l'encontre de l'action du ressort 163 de droite gauche de la fig. 17, mais lorsque la butée 157 vient heurter le taquet 159 pendant la course ascendante du cylind 2, la barre 160 est attirée vers la droite et le levier 104 écarté de l'accouplement, contre lequel il est maintenu appliqué par l'action du ressort de torsion 164.
Pour l'explication du fonctionnement @@ le cylin- dre 2 de la presse sera supposé se trouver dans sa position bout de course en haut, dans laquelle il est maintenu pendant quelque temps sous l'influence de la haute pres- sion, jusqu'à ce que l'agglomération à chaud des matériaux soit achevée. Pendant ce temps la soupape de haute pression 25 est maintenue ouverte par la butée \125 (fig. 22). La durée
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de cette ouverture est réglée par le mouvement du rochet
109 qui est actionné par l'intermédiaire de la oame 105 et du cliquet 107.
Par la rotation du rochet la butée 111 vient attaquer la bielle 117 et pousse celle-ci la posi- tion indiquée en trait mixte la fig. 22, amenant ainsi le levier 119 à la position indiquée en trait mixte, l'ex- trémité inférieure de la bielle 121 servant de centre d'os- c illation. La soupape de haute pression 25 se trouve alors fermée. Aussitôt aprs la butée 112 du rochet 109 vient heurter le levier 126 @@ et détermine par son intermédiaire une soulevée de la bielle 127 et une ouverture de la soupape d'échappement 24. Le cylindre 2 descend et sa butée 150 vient attaquer la bras 151 de l'équerre oscillante laquelle déclenche alors par l'intermédiaire de la bielle 153 (fig. 17) le cliquet de retenue 113 d'avec le rochet 109.
A la suite de l'avance suivante par l'intermédiaire de la came 105 et du cliquet 107, ce dernier en rencontrant la butée 116 est dégagé de dans la rochet 109 et le rochet est alors ramfaé à sa position primitive par l'action du contrepoids 115. La butée 150 dégage en même temps le levier 155 du manchon d'adcouplement, de telle sorte que le verrou d'em- brayage 101 effectue l'accouplement des parties 37 et 37' de l'arbre, et cela pour la durée d'une rotation de 60 .
A la fin de cette rotation de 60 la came 141 (fig. 23) détermine l'ouverture de la soupape de basse pres- sion 27, puisque dans la position des organes indiquée à la fig. 23, dans laquelle la barre 148 est immobilisée par la butée 149 du cylindre, l'énergie du ressort 146 est vaincue
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Le cylindre est soulevé à une certaine hauteur, jusqu'à ce que la butée 157 vienne heurter le taquet 159 et retire' le levier d'accouplement 104 hors du manchon d'accouplement et permet a ce dernier d'effectuer l'embrayage.
La butée 149 s'est en même temps écartée, de fait de cette cour- se ascendante du cylindre 2, de l'extrémité de la barre 148; la poussée du ressort 146 suffit des lors à provoquer un rappel en arrière de la barre 148 et une oscillation corres- pondante de l'équerre 147 par laquelle le levier 143, en oscillant autour de son galet 142 appuyé contre la came 141, vient prendre la position indiquée à la fig. 24, dans la- quelle la soupape de basse pression 27 est fermée.
Le cy- lindre 2 s'arrête par conséquent un petit instant pendant lequel l'accouplement est effectif, et après un mouvement rotatoire déterminé de l'arbre 37 le galet 142 vient s'en- gager sur la circonférence la plus excentrée de la came 141 ; la soupape de basse pression 27 est ouverte et le cylindre reprend sa course ascendante vers la position de compres- sion à l'arrivée à laquelle le taquet 125 du cylindre déter- mine l'ouverture de la soupape de haute pression. Le clapet de retenue 26 empêche la haute pression d'influencer la soupape de basse pression.
Des que par suite de la continua- tion du mouvement rotatoire de l'arbre 37-37' et de la came 141, le galet 142 s'échappe de la partie la plus excentrée de cette dernière la soupape de basse pression 27 se trouve fermée
Pendant la rotation du tronçon\37 , de l'arbre, en partie d'abord pendant le premier mouvement rotatoire de
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60 et ensuite pendant le second mouvement rotatoire pour compléter une révolution complète, les cames 133, 136 et
139 exercent un travail et déterminent le mouvement de va-et-vient du châssis 73, 1''ouverture des valves 58 pour laisser tomber les matériaux pesés dans les récipiemts 72 du châssis 73 et l'oscillation des volets 44 à leur position verrouillée .
Des que la haute pression a exercé son action sur la pression pendant le temps nécessaire, le rochet est revenu à sa position dans laquelle la soupape de haute pres- sion est fermée et la soupape d'échappement ouverte, le cylindre redescant et le cycle des opérations recommence nouveau.
Les butées adaptées au cylindre ou aux colonnes de la presse pour assurer la limitation de la course du cylindre ou d'autres mouvements, sont préférablement rendues réglables.
Le réglage automatique du fonctionnement du dispositif de chargement en fonction du mouvement de la partie mobile de la presse, laquelle pourrait être aussi bien le piston de la presse, eu lieu d'être le cylindre domme dans l'exemple qui vient d'être décrit, permet de pousser la vitesse du travail et la capacité,de rendement à leur maximum.
Au lieu d'être disposé pour huit fractions de moules qui sont, chargées simultanément et envisagées pour la production de moulages, le mécanisme de la presse pourrait aussi bien être établi pour un nombre plus élevé quelcon ue.