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PERFECTIONNEMENTS APPORTES .AUX PROCEDES ET DISPOSITIFS POUR CONSTITUER
UN MOULE DE COULEE, NOTAMMENT POUR LA COULEE CENTRIFUGE.
La présente invention est relative à des procédés et dispositifs pour constituer un moule de coulée, notamment pour la coulée centrifuge, ce mou- le étant différent de ceux utilisés jusqu'ici à cet effet et permettant d'ac- croître la production.,
L'objet de 1-'invention sera décrit ci après, à titre d'exemple n9ayant aucun caractère restrictif ou limitatif, comme étant appliqué à un appareil de coulée centrifuge utilisé pour le moulage d'un tuyau, par exemple un tuyau d9égout., et cet objet est appliqué pour la constitution de moules qui conviennent à la coulée centrifuge d'un tel tuyau. Mais il est entendu que l'in- vention peut servir à d'autres usages.
L'appareil de moulage centrifuge., établi selon l'invention, permet la fabrication rapide et économique de produits coulés par centrifugation. A cet effet on préfère avoir recours à un châssis de moulage dont l'emplacement peut, à volonté,'être réglé dans le sens vertical et dans le sens horizontal, Si on le désire, le châssis peut être orienté verticalement pour permettre l'in- troduqton de la matière de moulage, par exemple du sable,dansle moule après quoi celui-ci peut être amené à une position sensiblement horizontaleo On fait ensuite tourner le châssis ce qui tasse et façonne la matière de moulage qu'il contient.
Conformément à l'invention on préfère agir sur la matière de moulage, contenue dans le châssis,'successivement par des moyens propres à enlever une partie de cette matière pour ménager une cavité dans celle-ci et par des moyens propres à tasser et à façonner la partie restante de la matière de moulage qui se trouve dans le châssis. Les moyens pour enlever une partie de la matière de moulage et pour ménager une cavité dans celle-ci peuvent comporter, par exem- ple, un transporteur à vis ou une vis d'Archimède.
Les moyens pour tasser et façonner la matière de moulage dans le châssis peuvent comporter un mandrin qui est, si on désire, monté de manière à pouvoir tourner autour de son axe et qui
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est entraîné en rotation par son contact par friction avec la matière de moulage contenue dans le châssis quand le mandrin agit sur cette matière. Le mandrin peut également être entraîné positivement de manière à tourner mais .il est pré- férable qu'il ne soit pas actionné mais tourne uniquement par contapt par fric- tion avec la matière de moulage.
Le châssis est, de préférence, monté sur un support qui est mobile entre une position pour laquelle il est sensiblement vertical et une position pour laquelle il est sensiblement horizontal. Si on le désire, on peut faire fonctionner, d'une manière continue, les moyens pour faire tourner le châssis pour toutes les positions de celui-ci, c'est-à-dire quand il est vertical ou horizontal ou quand il occupe une position intermédiaire quelconque. Si on le désire,la rotation du châssis est contenue pendant la période pendant laquelle le châssis est déplacé depuis sa position sensiblement verticale jusqu'à sa po- sition sensiblement horizontale.
Les moyens propres à enlevèr une partie de la matière de moulage, contenue dans le moule, en vue de ménager une cavité dans celle-ci, sont agen- cés de préférence de manière telle que chacun'de ces moyens puisse à volonté, être amené à une position coaxiale par rapport au châssis et ensuite avancé dans celui-ci. On peut, par exemple, monter lesdits moyens sur un chariot mobile le long d'un guide sensiblement parallèle à l'axe du châssis quand ce dernier occupe une position sensiblement horizontale. Ces moyens peuvent être montés sur un support qui peut être déplacé sur le chariot et transversalement par rap- port à la direction du mouvement de celui-ci.
Des moyens sont prévus pour introduire la matière de moulage dans le châssis quand celui-ci occupe une position sensiblement verticale;, Des moyens sont également prévus pour démouler la pièce coulée et pour détacher et enlever de la matière de moulage hors du châssis.
Un mécanisme de commande approprié est prévu pour les différentes parties de l'appareil dont question ci-dessus afin que l'on obtienne un fonction- nement exceptionnellement rapide, exact et économique.
D'autres détails., particularités et avantages apparaîtront ci-après au cours de la description donnée ci-après de quelques modes de réalisation pré- férés de l'invention et du procédé actuellement préféré pour sa mise en oeuvre, ces modes de réalisation étant montrés, à titre d'exemple, sur les dessins ci- annexés
Les figures 1 à 4 montrent, respectivement en élévation (parties en coupe), en plein, en vue de côté depuis la droite (à plus grande échelle) et en vue de côté depuis la gauche (à plus gran,de échelle) un appareil de cou- lée centrifuge, établi selon l'invention.
La figure 5 montre à plus grande échelle et en vue en bout (parties en coupe verticale transversale), le châssis de moulage vu depuis la droite de la figure 1.
La figure 6 montre,en coupe axiale, et à plus grande échelle, une partie du dispositif selon la figure 1 ainsi qu'une partie du tuyau coudé dans le moule.
Les figures 7 et 8 montrent, respectivement en élévation et en coupe transversale selon VIII-VIII figure 7, un appareil de coulée centrifuge établi selon un autre mode de réalisation de le'invention,
Sur les dessins on a désigné par 2 un bâti ou cadre avec des sup- ports 3, orientés vers le haut pour des paliers coaxiaux 4 et 5. Dans le palier 4 est tourillonné un axe 6 sur lequel' est calé un beas 7 dont l'extrémité libre est articulée en 8 à la tige 9 d'au piston mobile dans un cylindre 10 qui est articulé, par des pivots 11, à des supports 12. Sur le piston, logé dans le cylindre 10, agit un fluide approprié sous pression.
Quand le piston se dépla- ce dans le cylindre 10, on obtient le déplacement angulaire du bras 7 autour de l'axe 6 et comme ce bras est calé sur cet axe, celui-ci tourne dans le palier 4.
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Dans le palier 5 est engagé un manchon 13 qui est plus long que le palier et qui fait saillie sur la face interne de celui-ci ou vers le palier 40
Dans le manchon 13 est tourillonné un arbre 14 relié par une trans- mission réductrice 15 et un embrayage 16 à un moteur électrique 17 destiné,à entraîner l'arbre 140 Un autre arbre 14a, coaxial par rapport à l'arbre 14 mais qui sort de l'autre côté du carter du moteur 17 et qui est entraîné par celui- ci, peut entraîner un autre dispositif analogue à celui-ci montré et décrit ci- dessus.
L'axe 6 fait saillie sur la face interne du palier et sur cette saillie et sur la partie du manchon 13 qui dépasse la face interne du palier 5 sont engagés les bras 18 d'un support 19 dans lequel peut tourner un châssis de moulage 20. La partie en saillie de l'axe 6 est calée sur un des bras 18.
Le déplacement du piston dans le cylindre 10 oblige ainsi le support 19 à se déplacer angulairement entre une position pour laquelle le châssis est sensible- ment horizontal, comme montré en traits pleins sur la figure 1, et une position pour laquelle le châssis est sensiblement vertical., comme montré en traits in- terrompus sur la figure 1. Quand le support 19 occupe la position, montrée en traits pleins, son extrémité de gauche repose sur une partie du bâti 2 et quand ce support est à sa position, montrée en traits interrompus, son extrémité inférieure repose sur un appui 21.
Sur l'extrémité interne de l'arbre 14 est calé un pignon conique 22.
Dans des saillies 23, orientées vers le bas, du support 19 est tourillonné un arbre 24 dont l'axe est parallèle à l'axe du châssis 20 et sur une extrémité duquel est calé un pignon conique 25 engrenant avec le pignon conique 22. Sur l'arbre 24 est également calée une poulie 26. Sur le châssis 20 est fixé une poulie 27 qui se trouve dans le même plan que la poulie 26. Des courroies 28, en forme de V, passent sur les poulies 26 et 27 et il en résulte que, lorsque l'arbre 24 tourne, le châssis 20 est entraîné en rotation. Comme l'entraînement de l'arbre 24 est coaxial à l'axe 6 et au manchon de support 13, l'arbre 24 peut être entraîné pour toute position angulaire du support 19 et peut donc être ac- tionné pendant que le support 19 est déplacé entre ses positions extrêmes.
Par conséquent, il est possible de faire tourner'le châssis à tour moment, c'est-à- dire aussi bien quand il est vertical, horizontal ou à une position intermédiai- re quelconque.
Le chapssis 20 peut tourner dans des paliers 29 établis sur le sup- port 19 et il porte des ailettes radiales 30 pour la dissipation de la chaleur..
Le châssis 9.une face externe.sensiblement cylindrique mais sa face interne est légèrement conique, son extrémité de gauche (ou supérieure) étant relativement plus petite alors que son extrémité de droite (ou inférieure) est relativement plus grande en considérant les positions montrées en traits pleins et en traits interrompus sur la figure 1. Ceci facilite.le démoulage du tuyau coulé dans le moule du châssis et facilite l'enlèvement de la matière de moulage utilisée, par exemple du sable, hors du châssis.
Au-dessus du châssis est monté un rail aérien 31 le long duquel peut rouler un chariot 32 ainsi qu'un chariot 33. Une barre 34, qui s'étend longitudinalement par rapport au rail 31, relie les deux chariots 32 et 33 entre eux de sorte que ceux-ci restent toujours au même écartement et se déplacent ensemble. La barre 34 est reliée, en 35, à la tige 36 d'un piston travaillant dans un cylindre 37. Le chariot 43 porte un récipient 38 propre à recueillir de la matière; de moulage débitée par une trémie 39 dont le fond est percé d'une ouverture 40.
Le récipient 38 porte une plaque obturatrice horizontale 41 qui sert à fermer l'ouverture 40 à tout moment excepté quand le récipient 38 se trouve directement en dessous de celle-ci et quand la matière de moulage est débitée par cette ouverture 40 dans le récipient 38. Le chariot 33 porte un cylindre vertical 42 dans lequel travaille un piston dont la tige est reliée, par son extrémité inférieure, à un dispositif extracteur 43 qui sert à dégager le tuyau moulé hors du moule et qui intervient pour dégager la matière de mou- lage usée hors du châssis.
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Quand le piston dans le cylindre 37 est à gauche de sa course (fi- gure 1) et quand les organes occupent la position montrée sur cette figure, le récipient 38 se trouve directement au-dessus du châssis 20 quand celui-ci est vertical. Le récipient 38 est fermé, à son extrémité inférieure, par un volet à mâchoire 44 que l'on peut faire fonctionner pour permettre la vidange du ré- cipient, par l'effet de la pesanteur, contenant les matières qu'il a recueillies hors de la trémie 39. Quand le piston du cylindre 37 est au bout de sa course vers la droite,le récipient 38 se trouve directement en dessous de l'ouverture 40 et l'extracteur 43 est placé coaxialement au-dessus du châssis quand ce der- nier est àsaaposition verticale.
Le bâti 2 comporte un prolongement horizontal 45 qui porte un rail 46 qui est parallèle à l'axe du châssis 20 quand celui-ci est horizontal comme montré en traits pleins sur la figure 1. Un chariot 47 peut être déplacé le long du rail 46. Suivant la longueur de celui-ci est établie une crémaillère 48 dont les dents sont dirigées vers le bas. Le chariot 47 porte un moteur électrique 49 dont l'arbre 50 est muni d'un pignon 51 engrenant avec la crémail- lère 480 Le déplacement du chariot 47 le long du rail est obtenu par la mise en marche du moteur 49 qui entraîne le pignon 51. Comme celui-ci engrène avec la crémaillère fixe 48, il oblige le chariot 47 à se déplacer sur le rail.
Le moteur 49 comporte un mécanisme de commande approprié et des interrupteurs li- miteurs 51a, montrés schématiquement sur la figure 1, peuvent être prévus pour provoquer l'arrêt automatique du moteur quand celui-ci tend à entraîner le cha- riot 47 au delà de l'une ou l'autre des extrémités de sa course. Un support 52 est monté sur le chariot 47 de manière qu'il puisse être déplacé transversa- lement par rapport à la direction du déplacement dudit chariot sur le rail 46.
Le support 52 est relié au chariot 47 à l'aide d'un guide 53,en queue d'aronde, établi de manière que le support puisse être déplacé horizontalement sur le chariot 47 et perpendiculairement à la figure 1. Sur le chariot 47 est fixée une console 54 sur laquelle est monté un cylindre 55 dans lequel travaille un piston dont la tige 56 est reliée en 57, à un appui 58 solidaire du support 52.
Le mouvement du piston dans le cylindre 55 provoque.ainsi le déplacement du support 52 par rapport au chariot 47;
Le support 52 porte deux dispositifs parallèles propres à agir sur la matière de moulage contenue dans le châssis 20. Un de ces dispositifs, désigné par 59, sert à l'enlèvement d'une partie de la matière de moulage, con- tenue dans le châssis et à la formation d'une cavité dans celle-ci alors que l'autre dispositif,désigné par 60, sert à tasser et à façonner la matière de moulage dans le châssiso Le dispositif 59 comprend un tube 61 dans lequel tra- vaille un transporteur à vis ou une vis d'Archimède 62, qui est.entraînée en rotation par un arbre 63 portant une poulie 64. Sur le support 52 est monté un moteur électrique 65 dont l'arbre 66 porte une poulie 67.
Des courroies 68 en V passent sur les poulies 64 et 67 pour entraîner l'arbre 63 et, par consé- quent, le transporteur à vis 62. Le transporteur tourne dans un sens pour entraîner la matière de moulage depuis la gauche vers la droite;par rapport à la figure 2, une ouverture 69 étant ménagée dans le tube 61 pour l'entrée de la matière de moulage, dans le tube et unesautre ouverture 69a est prévue dans le tube pour la sortie de cette matière hors de celui-ci. Une raclette 69b façonne grossièrement l'extrémité élargie du moule à l'endroit où on veut- obte- nir le raccord du tuyau à couler, la matière de moulage détachée par la raclette pénétrant dans le tube 61 par l'ouverture 69. Des nervures 69c servent à.sup- -porter le tube 61 pour compenser 1-'affaiblissement produit par la présence des ouvertures 69 et 69a.
Le tube 61 est ouvert à son extrémité libre ou de gauche (figure 1).
Le dispositif 60 est constitué par un mandrin qui est supporté par un arbre 70 de manière à pouvoir tourner avec celui-ci. Bien que le mandrin puisse être entraîné positivement, on le fait tourner, de préférence, par spn contact par friction avec le moule à façonner. Les dispositifs 59 et 60 sont parallèles entre eux et parallèles au rail 46 et sont donc introduits, lorsque le chariot 47 se déplace le long du rail 46, dans le châssis 200
Sur le bâti 2 peut coulisser, suivant un mouvement rectiligne, un coulisseau 71 portant un guide vertical 72 dans lequel est ménagé un orifice
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de guidage 73. Le coulisseau 71 est reliée en 74, à une tige de piston 75 re- liée à un piston travaillant dans un cylindre 76 solidaire du bâti 2.
L'orifice 73 peut être mis en alignement avec le mandrin 60 dont l'arbre 70 a une extré- mité libre 77 de section réduit cette extrémité pénétrant dans l'orifice 73 quand le mandrin a été introduit dans le châssis 20 de sorte que 1?extrémité libre du mandrin est alors supportée et guidée. Le coulisseau 71 peut être déplacé de manière que le guide puisse être écarté latéralement quand la matiè- re à mouler, par exemple du métal fondu, est introduite dans le moule. Ce déplacement du coulisseau est obtenu par le mouvement du piston dans le cylindre 76 vers le bas de la figure 20
Le bâti porte des supports 78 sur les extrémités desquels sont montés des paliers 79 et un arbre 80 est tourillonné dans ces paliers.
Le bâti porte également un cylindre 81 dans lequel travaille un piston relié à une tige 82. Celle-ci est articulée., à 1-laide d'un pivot 83, à un bras 84 monté sur l'arbre 80. Par conséquent, le mouvement du piston et du cylindre 81 pro- voque la rotation de l'arbre 80 suivant un angle droit. L'articulation 83, é- tablie entre la tige 82 du piston et le bras 84, peut présenter un certain jeu pour permettre le déplacement en hauteur de l'extrémité inférieure du bras 84 au cours du fonctionnement. Sur l'arbre 80 sont montés deux bras 85 et 86 orien- tés vers le haut. Chacun des bras porte à son extrémité supérieure un boulon horizontal 87 maintenu dans une position réglée à l'aide d'écrous 88.
Quand le piston du cylindre 81 est à 1?extrémité de sa course vers la droite, par rapport à la figure 4, les extrémités supérieures des bras 85 et 86 sont à leur position extrême vers la gauche. Les écrous 88 sont réglés de manière telle que,, lorsque les bras 85 et 86 occupent cette position, comme visible sur la figure 4, ces écrous forment des butées pour le coulisseau 71 et le support 52 de manière à maintenir ces pièces dans des positions telles que 1?orifice 73 du guide et le mandrin 60 soient coaxiaux avec le châssis 20 quand ce dernier occupe sa position horizontale.
Toutefois, le boulon,, porté par les bras 86, vient seulement en contact avec le support 52 quand le chariot 47 est à sa position avancée, c'est-à-dire celle indiquée en traits interrompus sur la figure 2. Le support 52 occupe une position telle que le mandrin 60 est coaxial par rapport au châssis 20 quand le piston du cylindre 55 est à son point haut par rapport à la figure 2, le châssis 20 étant alors à sa position horizon- tale ou à celle montrée en traits pleins Quand le support 52 a avancé vers la gauche des figures 1 et 2, de manière que le mandrin 60 soit venu s'engager coaxialement dans le châssis 20, la face supérieure du support 52 vient en con- tact avec le boulon 87 du bras 86, ce boulon coopérant avec le piston du cylin- dre 55 pour donner au mandrin une position convenable.
La fonction de l'arbre 80 et du mécanisme coopérant avec lui est de déplacer le support 52 et le coulisseau 71 vers le bas, par rapport à la figure 2, de manière telle que le mandrin 60 et 1-'orifice de guidage 73 restent coaxiaux entre eux tout en amenant le mandrin à une position quelque peu excen- trée par rapport au châssis 20 afin que ledit mandrin puisse tasser et façonner la matière de moulage contenue dans le châssis pour former un moule cylindrique ayant le diamètre voulu. Pendant le tassement et le façonnage le mandrin tourne à cause de son contact par friction avec le moule en formation. L'amplitude du mouvement du coulisseau 71 et du support 52 obtenue par la rotation de Par.... bre 80 dépend de la distance suivant laquelle le piston a été déplacé dans le cylindre 81.
Cette distance peut être déterminée par l'opérateur à l'aide d'un appareil de mesure relié à la tige du piston ou une butée peut être prévue pour coopérer avec l'arbre 84, cette butée étant réglable de manière à limiter le déplacement angulaire de ce bras dans le sens dextrogyre par rapport à la figure 4 pour que l'amplitude de ce mouvement corresponde à celle que l'on veut obtenir pour l'excentricité voulue du mandrin et du guide par rapport au châssis. Le mandrin 60 a un diamètre légèrement plus petit que celui du tube 61. Quand le tube 61 est introduit dans le châssis, il enlève une partie de la matière de moulage contenue dans le châssis et forme une cavité axiale dans ce dernier.
Quand le piston du cylindre 55 est à sa position basse par rapport à la figure 2, le tube 61 se trouve axialement dans le châssis. Après que le transporteur a enlevé une partie de.la matière de moulage hors du châssis et ménagé une ca-
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vite dans cette matière;, on obtient ainsi un passage dans lequel le mandrin peut être engagé axialement et après que le mandrin a été mis en place avec son extré- mité 77 engagée dans l'orifice de guidage 73, il est déplacé excentriquement par rapport au châssis de l'amplitude nécessaire à la production d'un inouïe sus- indiqué ayant le diamètre intérieur voulu.
L'extrémité par laquelle le mandrin 60 est supporté, a une section plus grande, comme visible en 89, pour pouvoir former le bout élargi du moule ,où doit être coulé le raccord du tuyau à obteniro Le mandrin porte également une plaque obturatrice 89a, sous forme d'un support radial, dont le diamètre est un peu plus grands que le diamètre interne du châssis 20 a son extrémité de droite et comme montré en traits pleins sur la figure 1. La plaque obturatrice 89a porte sur sa face de gauche, par rapport à la figure 1, une garniture d'é- tanchéité et lorsque le mandrin occupe sa position active, à l'intérieur du châssis et du moule, la plaque obturatrice 89a prend appui sur l'extrémité cor- respondante du châssis.
Le mandrin porte une nervure transversale 106 qui forme une gorge correspondante dans le moule en vue d'obtenir le façonnage de l'extré- mité d'"mboîtement du tuyau à moulero Après que le mandrin a été dégagé hors du moule, on y introduit un noyau 90; montré sur la figure 6. Le noyau comporte une partie conique 91 qui s'adapte exactement sur une partie correspondante du moule, alors que la partie avant 92 du noyau a une forme telle qu'elle puisse coopérer avec le moule, tout en étant écartée de celui-ci pour que le matériau à couler puisse être introduit dans l'intervalle 93 existant entre le moule et le noyau pour former le raccord du tuyau à moulero
On a prévu un registre 94, qui peut coulisser dans des rainures 95 du bâti pour venir occuper trois positions, pour chacune desquelles il rem- plit une fonction différente.
Le registre comporte une partie pleine, propre à fermer complètement l'extrémité du châssis et une partie de retenue, montrée en coupe transversale sur la figure 6, propre à maintenir le noyau en place, tout en permettant le passage de l'air à travers ledit noyau et une troisième partie dans laquelle est ménagée une grande ouverture dont le diamètre est notablement plus grand que le diamètre de la plaque obturatrice 89a. Quand le châssis doit être rempli avec de la matière de moulage, la partie pleine du registre 94 est placée. en regard de l'extrémité du châssis. Quand le noyau doit être maintenu en place la partie de retenue se trouve en regard de ladite extrémité et l'ouverture centrale 96, de cette partie de retenue permet une ven- tilation du noyau.
Quand les dispositifs 59 et 60 fonctionnent et quand le tuyau coulé doit être dégagé hors du châssis, après quoi la matière de moulage utili- sée doit être expulsée hors dudit châssis, on amène le régistre 94 à sa troisiè- me position pour laquelle l'extrémité du châssis est ouverte et non-obstruée,
Des moyens sont prévus pour maintenir le régistre 94 dans chacune de.ses trois positions caractéristiques. Dans le bord supérieur du registre 94 sont ménagés trois trous analogues 97 dans chacun desquels peut être engagé un doigt 98 pour maintenir le registre dans sa position correspondanteo Le bâti comporte un prolongement 99 avec une ouverture 100 pour guider le doigt 98.
Ce prolongement porte un support 101 dans lequel est ménagé un trou 102 traversé par le doigt 98, la tête 103 de celui-ci étant normalement-en contact avec la partie supérieure du support lolo Un collier 104 est fixé sur le doigt 98 et un ressort de compression 105 est intercalé entre le support 101 et le collier 104. Le ressort 105 sollicite donc le doigt vers le bas mais il peut être reti- ré vers le haut, contre Inaction du ressort, pour le dégager hors de chacun des trous 97 du registre 94.
Quand on désire déplacer le registre 94 d'une position à une autre, le doigt 98 est dégagé hors du trou 97 dans lequel il se trouve, on amène le registre à sa nouvelle position et on permet au doigt de pénétrer dans le trou 97 correspondant à sa nouvelle position, le doigt étant maintenu à sa position active par le ressort 1050
Le dispositif tel que décrit, fonctionne comme suit. Le châssis 20 étant entièrement vide, le registre 94 est amené à une position pour laquel- le sa partie pleine obture l'extrémité du châssis. Celui-ci est amené à sa po- sition verticale comme montré en traits interrompus sur la figure 1.
Le réci- pient 38, contenant une quantité prédéterminée de matière de moulage qui lui a été fournie par la trémie 39 par l'ouverture 40, est amené au-dessus du châs-
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sis dans la position montrée sur la figure 1 et cette matière est déchargée, horsdu récipient 38, dans le châssis ce qui est obtenu en ouvrant des mâchoires de l'obturateur 44. On fait débuter la rotation du châssis ,avant, au cours du ou immédiatement après le débit de la matière de moulage dans le châssis.
Pendant que le châssis continue à tourner on l'amène depuis sa position verti- cale (montrée en traits interrompus sur la figure 1) jusqu'à sa position hori- zontal'e (montrée en traits pleins sur cette figure). Pendant que le châssis continue sa rotation, le registre 94 est amené à sa position pour laquelle le châssis est complètement ouvert. Le support 52 est alors déplacé vers sa posi- tion pour laquelle 1)) axe du tube 61 est confondu avec celui du châssis.
Le chariot 47, qui commande le transporteur 62, avance vers la gauche des figures 1 et 2 pour que le tube 61, dans lequel tourne le transporteur 62; puisse péné- trer dans le châssis pour enlever une partie de la matière de moulage hors du châssis et pour ménager une cavité axiale dans celui-ci. L'opération est rapide et le chariot 47 se déplace vers la gauche jusqu'à ce que le transporteur ait pénétré complètement dans le châssis après que le chariot est ramené en arrière jusqu'à ce que le transporteur soit complètement dégagé hors du moule. Le sup- port 52 est ensuite déplacé jusqu'à ce que le mandrin 60 puisse pénétrer dans la cavité du moule qui à été percée auparavant par le transporteur.
Après que le mandrin a avance et que son extrémité libre est venu s'engager dans l'orifice 73, le mandrin est déplacé excentriquement en faisant fonctionner le. piston du cylindre 81, comme décrit ci=dessus, pour tasser et façonner'la matière de mou- lage contenue dans le châssis. Quand le tassement et le façonnage de cette ma- tière ont eu lieu, on ramène le mandrin à sa position coaxiale par rapport au châssis après quoi il est dégagé hors de celui-ci. Le noyau 90 est ensuite mis en place et le registre 94 est amené à sa position pour laquelle il maintient le noyau en place et qui est montrée sur la figure 6.
Le coulisseau 71 est a- baissé, par rapport à la figure 2, pour écarter le guide 72 et le métal fondu est introduit dans le moule rotatif pour,la coulée d'un tronçon de tuyau désigné par 107 sur la figure 60
Après que le métal fondu s'est solidifié, le châssis est ramené à sa position verticale, le piston dans le cylindre 37 est déplacé jusqu'au bout de sa course à droite pour amener le cylindre 42 à une position pour laquelle son axe coïncide avec celui du châssis et le piston du cylindre 42 est déplacé vers le bas pour extraire le tuyau coulé hors du moule et pour expulser la ma- tière de moulage en vue de nettoyer'le châssis pour une opération subséquente.
Quand le cylindre 42 se trouve en dessous du châssis vertical et en alignement axial avec celui-ci, le récipient 38 se trouve en dessous de l'ouverture 40 de la trémie 39 ce qui dégage cette ouverture afin que la matière de moulage puisse tomber, par l'effet de son propre poids, dans le récipient 38. Quand le réci- pient 38 est ensuite déplacé vers la gauche de la figure 1 pour venir occuper une position, pour laquelle la matière de moulage est introduite dans le châssis, la plaque 41 ferme 1?ouverture 40 et maintient cette ouverture fermée jusqu'à ce que le cycle suivant des opérations commence.
Les figures 7 et 8 montrent une variante pour laquelle le moteur, qui fait tourner le châssis, est monté sur le support du châssis ce qui supprime l'entraînement par engrenages coniques du dispositif montré sur les figures 1 à 6. Sur*les figures 7 et 8 les organes déjà montrés sur les figures 1 à 6 sont désignés par les mêmes chiffres de référence mais avec un indice "prime". Le bâti 2' porte des supports 3', orientés vers le haut;, sur lequel sont montés des paliers 4' et 5' dans lesquels est'tourillonné un bout d'arbre 6'. Sur celui-ci est calé, à peu près en.son milieu, un bras 7' dont l'extrémité libre est articuléea en 8' à la tige 9' d'un piston travaillant dans un cylindre 10' monté, à 1?aide de pivots 11', sur des supports 12'.
Le piston dans le cylin- dre 10' est actionné par un fluide sous préssion approprié. Le déplacement du piston dans le cylindre 10' déplace le bras 7' angulairement autour de l'axe du bout d'arbre 6' et comme le bras est calé sur cet arbre 6', celui-ci tourne dans ses paliers 4' et 5'.
Entre le palier 4' et le bras 7' on a calé sur l'arbre 6' une bran- che 18' d'un support 19' dont l'autre branche 18' est fixée sur cet'arbre entre ledit bras 7' et 19 autre palier 5'. Dans ce support est supporté et peut tour- ner un châssis 20'. Le fonctionnement du piston dans le cylindre 10' oblige
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le support 19' à tourner entre une position, pour laquelle le châssis 20' est sensiblement horizontal,montrée en traits pleins sur la figure 7, jusqu'à une position sensiblement verticale, montrée en traits interrompus sur cette figure 7. Quand le support 19' est à sa position montrée en traits pleins, son extré- mité de gauche repose sur une partie du bâti 2'.
Quand le support occupe sa position, montrée en traits interrompus, son extrémité inférieure repose sur un appui 21'.
Sur le support 19' est montée une console 108 portant un moteur électrique 17' dont l'arbre 14' est parallèle à l'axe du châssis 20'. Sur cet arbre 14' est calée une poulie 26' qui se trouve dans le plan d'une poulie 27', montée sur le châssis 20'. Des courroies 28', en V, passent sur les pou- lies 26' et 27' afin que le moteur 17' puisse faire tourner le châssis 20'.
Comme les moyens, utilisés pour faire tourner le châssis, sont montés sur le support qui porte ce dernier, le châssis peut être entraîné en rotation à tout moment, aussi bien quand il est vertical, horizontal ou à une position intermé- diaire de même quand il est déplacé angulairement autour de l'axe du bout d'arbre 6' d'une de ses positions extrêmes à une autre.
Le châssis 20' peut tourner dans des paliers 29' du support 19' et porte des ailettes radiales 30' pour la dissipation de la chaleur. Le châssis 20' est à tous les points de vue le même que eelui désigné par 20 sur les figures 1 à 6 et il remplit les mêmes fonctions
Le bâti 2' comporte un prolongement horizontal 45' qui porte un rail 46' parallèle à l'axe du châssis 20' quand celui-ci est horizontal.
Le long du rail 46' peut se déplacer un chariot qui est le même que celui désigné par 47 sur les figures 1 à 6 et qui porte un support ou un mécanisme coopérant avec celui-ci qui remplissent les mêmes fonctions que ceux décrits pour l'exem- ple précédente
Un coulisseau 71', portant un guide vertical 72' avec orifice de guidage 73', peut être déplacé par translation rectiligne sur le bâti 2'. Le coulisseau 71' est maintenu en place et guidé transversalement par rapport au bâti par des guides 109 et il est relié par une saillie 110, orientée vers le bas, à la tige d'un piston travaillant dans un cylindre 76' monté sur le bâti.
L'orifice 73' peut être mis en alignement avec un mandrin et agit comme celui désigné par. 73 sur les figures 1 à 2.
La partie restante du mécanisme de commande peut être analogue à celle du dispositif selon les figures 1 à 6, les éléments 78' à 84' étant ana- logues à ceux désignés par 78 à 84 sur les figures précédentes. Sur les figures 7 et 8 des parties du mécanisme de commande ont été-omises pour des raisons de clarté
Le support du châssis comporte une fente 95'dans laquelle peut coulisser un registre analogue à celui désigné ci-dessus par 94 et qui peut être maintenu dans ses différentes positions caractéristiques par un doigt de verrouil- lage 103'.
Le fonctionnement général du dispositif selon les figures 7 et 8 est analogue à celui du dispositif montré sur les figures 1 à 6.
Comme il va de soi et comme il résulte déjà de ce qui précède, l'in- vention ne se limite nullement à celui de ses modes d'application non plus qu'à ceux des modes de réalisation de ses diverses parties, ayant été plus spéciale- ment indiqués; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes.
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