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"PERFECTIONNEMENTS AUX MACHINES OU MECANISMES A COULER LES ELEMENTS TYPOGRAPHIQUES"
La présente invention est relative aux machines à couler les éléments typographiques,destinées à produire des éléments d'imprimerie tels que des caractères typographiques, du maté- riel en bandes ainsique des éléments de garniture.L'objet principal de la présente invention consiste à prévoir une ma- chine destinée à bouler soit des éléments typographiques ayant la hauteur d'un caractère et présentant une surface d'impres- sion, soit des éléments de-',moindre hauteur, tels que ceux qu'on appelle généralement des cadrats, cadratins ou espaces soit des bandes continues, ces dernières ayant soit une hauteur égale à celle des caractères (dans le cas de filets ou bordures de fantaisie)
soit une hauteur moindre (dans le cas d'interlignes de lingots ou d'éléments de garniture), la production de ca- ractères ainsi que celle de bandes pouvant, si on le désire, être commandés automatiquement par la machine, de sorte que la combinaison de ces deux fonctions permettra de couler des élé-
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ments de n'importe quelle longueur déterminée et d'expulser ces éléments hors de la machine sans nécessitér un découpage ultérieur en longueurs exactes.
La présente invention a pour but d'établir une machine susceptible de couler, suivant un procédé consistant à souder par fusion deux extrémités en regard,, des moulages produits par deux coulées consécutives, procédé qui; sera désigné dans la suite sous le nom d'"additif" et qui est décrit par exem ple dans le brevet belge ? 275. 196 et qui est, suivant l'in- vention, combiné avec le procédé de coulée par moulages sépa rés, déorit par exemple dans le brevet belge ? 277.389, cette combinaison permettant de produire des éléments de n'importe quelle longueur désirée, sans découpage ultérieur.
Des moyens sont prévus en vue de fermer le moule d'un côté au moment de couler des caractères et, pour le cas où l'on coule des éléments en bandes, on a prévu un mécanisme de com- mande contrôlant automatiquement les mouvements d'un dispositif de dimensionnement du moule ou de démoulage, de sorte qu'un nombre désiré de coulées "par fusion" ou "additives" peut être effectué et suivi d'une coulée séparée ou de non-fusion.
En référence aux dessins annexés,
Fig. 1 est une vue en élévation frontale d'une partie de la machine construite suivant la présente invention et incorpo rant cette dernière.
Fig. 2 est une vue en plan de la machine montrée en Fig. 1
Fig. 3 est une vue en élévation du côté gauche de la ma- chine montrée en Fig. 1.
Fig. 4 est une vue en élévation du côté droit de la même machine.
Fig. 5 est une vue en plan et à plus grande échelle des mécanismes de commande et de celui d'entrainement pour le dis- positif de dimensionnement du moule, ce dernier étant montré en coupe horizontale.
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Fig. 6 est une vue en plan et à plus grande échelle du côté droit de la machine, le moule et la galée étant enlevés.
Fig. 7 est une vue en coupe verticale pratiquée substan- tiellement suivant la ligne 7-7 de la Fig. 2.
Fig. 8 est une vue à plus grande échelle et en coupe verticale pratiquée substantiellement suivant la ligne 8-8 de la Fig. 2.
Fig. 9 est une vue à plus grande échelle et en coupe verti- cale du moule, la coupe étant pratiquée suivant l'axe longitu- dinal de la lame de dimensionnement du moule ou de démoulage et montrant un premier moulage ou moulage initial.
Fig. 10 est une vue en coupe analogue à celle de la Fig. 9 mais montrant plusieurs moulages "additifs" ou effectués "par fusion".
Fig. 11 est une'vue en coupe transversale eu verticale du moule, la coupe étant pratiquée à travers le dispositif de ser- rage pour les éléments coulés.
Fig. 12 est une vue en perspective montrant les différons tes parties du moule séparément et en ordre d'asemblage
Fig. 13 est une vue en coupe du moule, analogue à celle de la Fig. 9, mais avec adjonction d'une butée micrométrique pour la lame de démoulage, la position de cette dernière étant celle qui correspond à la coulée de petits caractères.
Fig.14 est une vue en perspective du caractères montré en Fig. 13.
Fig. 15 est une vue en perspective de la butée pour le coulisseau de connexion de la lame du moule.
Fig. 16 est une vue en perspective du coulisseau de conna xion de la lame de démoulage.
Fig. 17 est une vue similaire à celle de la Fig. 13, mais montrant la butée micrométrique dans sa position élevée.
Fig. 18 est une vue en perspective d'un élément montré en Fig. 17.
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Fig. 19 est une vue en perspective de la lame de démoulage et des noyaux destinés à la production d'éléments creux.
Fig. 20 est une vue en coupe pratiquée approximativement suivant la ligne 20-20 de la Fig. 5 et montrant le mécanisme de commande de la clame de démoulage.
Fig. 21 est une vue en coupe longitudinale du tambour de mise au point du dispositif de commande, la coupe étant prati- quée approximativement suivant la ligne 21-21 de la Fig. 20.
Fig. 22 est une vue en coupe transversale pratiquée appro- ximativement suivant la ligne 22-22 de la Fig. 5.
Fig. 23 est une vue en coupe transversale pratiquée appro- mimativement suivant la ligne 23-23 et montrant en détail le mécanisme d'entraînement pour le tambour de mise au point, et
Fig. 24 est une vue en coupe pratiquée approximativement suivant la ligne 24-24 de la Fig. 2.
Dans le mode de réalisation décrit ci-après de la machine établie suivant l'invention, cette machine comporte une base creuse 1, en forme de boîtier et sur laquelle est monté le bâti principal 2 qui supporte les différents mécanismes de la machine. Le bâti 2 comporte deux étages. L'étage supérieur 2' est placé vers l'arrière de la machine et suppôt notamment le moule et ses organes de commande ainsi que son mécanisme d'en- traînement,tandis que l'étage inférieur 2" supporte des conso- les 3. Ces consôles protent, à intervalles, un levier 4 pour la lame de démoulage, un levier de pompe 5, un levier de ma- trice 6, un levier 7 pour le bloc transversal, un levier 8 pour la broche de serrage et un levier 9 pour le coulisseau d'obturation du trou de coulée.
Ces leviers août substantiel- lement verticaux et leurs extrémités inférieures s'étandent à l'intérieur du bâti principal 2 et sont pourvus de galets desti nés à coopérer avec des cames respectives 4', 5', 6', 7' et 9'
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disposées d'une manière appropriée sur l'arbre principal 10 monté dans le bâti principal. Les extrémités supérieures de ces leviers s'étendent au-dessus des étages 2" ou 2' et sont réunies aux différents dispositifs qu'ils sont destinés à commander, comme décrit ci-après.
La machine peut être entraînée par un moteur électrique 11 pouvant être réuni à un train approprié d'engrenages de changement de vitesse, monté de préférence à l'inférieur du bâti 1. Ce dispositif peut être d'une construction appropriée quelconque. Les paliers 12 du dit dispositif sont montrés au dessin ainsi qu'un régulateur de tension de courroie 13 et une roue de changement de vitesse 14. Une chaîne 15 entraînée par le dit dispositif, entraîne d'une manière appropriée une vis sans fin 16, laquelle entraîne à son tour l'arbre princi- pal au moyen d'une connexion à vis sans fin et à pignon, la- quelle connexion est contrôlée au moyen d'un embrayage. Cette connexion peut être d'un type désiré quelconque. Par exemple, le pignon de la vis sans fin peut être monté librement sur l'arbre 10 et peut être pourvu d'une griffe d'accouplement.
Une griffe d'accouplement correspondante peut être prévue sur un manchon d'accouplement pouvant coulisser dans les rainures de l'arbre 10. En faisant coulisser le dit manchon au moyen du levier à fourche 17, monté à pivotement sur le boîtier d'extré- mité 17', de manière que la griffe de ce manchon s'engage dans celle du pignon à vis sans fin, on transmettra à l'arbre 10 le mouvement de rotation continue dont est animé le dit pi- gnon à vis sans fin. Le levier 17 est comrnandé au moyen d'une poignée 18 montée à rotation dans la console de droite 3 et réuni à la barre 19 au moyen d'une chèville excentrique 20 (Fig. 24). L'extrémité gauche de la barre 19 est réunie à l'ex- trémité du levier 17 de sorte qu'une légère rotation de la poi- gnée 18 aura pour effet d'embrayer ou de débrayer l'accouple- ment avivant le cas.
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Suivant la présente invention, le moule est placé à l'ex- -trémité droite de l'étage supérieur 2'. Au même endroit, on a prévu une ouverture de tuyère 21 (Fig.8), le bâti supérieur présentant un retrait, corne montré au dessin, destiné à rece- voir le creuset lorsque celui-ci est pivoté et soulevé pour occuper la position de travail, la tuyère de ce creuset s'éten- dant alors vers le haut, de manière à pénétrer dans la dite ouverture 21. Sur le même étage est prévu un bloc rectangulai- re servant comme base pour le moule. Ce bloc est également pourvu d'une ouverture de tuyère 23 et d'un siège amovible 24 pour la même tuyère. Deux plaques de support 25,25' (Fige. 6, 12) reposent sur la base 22.
Ces plaques sont séparées l'une de l'autre de manière à former un canal longitudinal dans le- quel est insérée, du côté gauche, une lame ou butée réglable 26, dont l'une extrémité s'étend au-delà du dit siège de tuyè- re et jusqu'à promimité du bord de l'ouverture d'injection de la tuyère et dont l'autre extrémité s'étend en dehors des dites plaques de support du moule, de manière à buter contre un coin 27 (Fig. 6, 12). Ce coin présente des gradins 27' de sorte qu'il peut être réglé dans le sens transversal par rapport au moule en vue de permettre le réglage de la course de la la- me 26 par rapport à l'ouverture da tuyère.
La partie droite du canal formée par les deux plaques de support est oscupée par une lame d'obturation 28 analogue à la lame 26 et se déplaçant longitudinalement depuis l'endroit où elle bute contre la la- me 26 jusqu'à une position éloignée de cet endroit, découvrant ainsi un pasage conduisant à la structure de base du moule, qui vient d'être décrite. La lame ou coulisseau d'obturation 28 est commandée par le levier 9. Les lames 26 et 28 ont subs- tantiellement nne section en forme d'un T renversé (Fig. 11).
Leurs bases élargies coulissent sur le bloc de base 22 et leurs tiges verticales coulissent entre les bords rapprochés des plaques de support 25,25', ces bords étant découpés en vue de recevoir les bases des dite lames. Les dites tiges ver-
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ticales s'étendent comme montré en 26', 28', au-delà des bases des dites lames, de manière à glisser par dessus la plaque de siège de la tuyère (Fig. 9,10, 12). Les surfaces supérieu- res des dites tiges sont à ,.niveau avec les surfaces sapérieu- res des plaques de support, en vue de former ensemble une sur- sur face unie/laquelle peut être élevée la structure du moule. Un rebord 29 prévu sur la base 22 et une bride 30 fixée à celle- ci maintiennent en position les deux plaques de support ainsi que la butée, serrée étroitement entre ces dernières.
La pla- que de siège 24 de la tuyère est de conformation conique et est logée dans un évidement pratiqué dans le bloc 22. Les pla- ques de support, la butée 26 et le coulisseau 28 sont établis de manière à correspondre à la forme de la dite plaque de siège et les extensions 26', 28' glissent par dessus cette dernière plaque. Lorsque le coulisseau 28 est mû en vue d'entrer en con- tact avec la butée 26 comme montré en Fig. 9 et 10, l'ouvertu- re de la tuyère ss treuve obtaurée et l'entrée du métal dans le creux du moule est empêchée. Lorsque le coulisseau 28 est retiré, le métal peut être introduit sous pression, au moyen de la pompe, dans le creux du moule.
Deux blocs de joue, dont un antérieur 31 et un postérieur
32 sont fixés à la structure de base du moule, au moyen de boulons 33 passant à travers de larges trous pratiqués dans les dits blocs de joue et prévus pour être vissés dans les trous appropriés faisant partie d'une série de trous forés dans la structure de la base du moule, ce qui permet de varier la position des dits blocs de joue. Entre les deux blocs de joue se trouvent les blocs de moulage, dont le bloc postérieur 34 est constitué par une seule pièce et dont le ploc antérieur est constitué par une partie principale 35 et une partie située à proximité de l'ouverture de démoulage et consistent en la pièce de serrage 35'. La hauteur des blocs de moulage est ré-
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duite en 36 de manière à forraer un siège pour la matrice.
Les 'blocs de joue sont biseautés ou découpés en 37 de manière à former un espace pour la matrice et le support de matrice ou leur équivalent. Les blocs de joue, les blocs de moulage et les blocs de pointure sont assemblés au moyen de boulons 38 tandis que les extrémités de sortie des blocs de moulage sont maintenues écartées au moyen d'uh bloc de pointure 39 dont la largeur dépend de la pointure de l'élément qu'on désire couler.
Les parties antérieures des blocs de moulage sont séparées au moyen d'une lame de démoulage coulissante 40 au-dessus de laquelle se trouve un bloc de pointure 40'. Le bloc de joue antérieur 31 est pourvu dans sa partie inférieure d'une en- taille ou ouverture en vue de permettre le passage d'un bloc transversal 41 qui coulisse sur la structure de base du moule de manière qu'un côté de ce bloc soit en contact avec la pa- roi 42 du bloc pourvu de la dite entaille.
L'emplacement de cette paroi est prévu de telle manière que lorsque le bloc transversal s'étend à travers le creux du moule (ce dernier étant fermé ou en position de coulée ) et que l'extrémité de ce bloc entre en contact avec le bloc postérieur à caractères, le dit bloc transversal constitue une paroi latérale pour le creux du moule, laquelle paroi latérale occupe alors une posi- tion appropriée par rapport au trou de coulée prévu entre les plaques de support, l'extrémité 26' de la butée et l'extrémité 28' du coulisseau d'obturation. La paroi 42 est située dans le plan de la paroi d'extrémité 43 de la partie 35 du ploc anté- rieur de moulage (Fig. 12).
Le bloc transversal est, de son côté opposé à la paroi 42, en contact coulissant avec le bloc de butée 44, placé dans la même entaille du bloc de joue 31 et dont la position par rapport au bloc transversal est réglée au moyen de vis prévues dans des trous 45. Le bloc 44 présente une entaille 46 destinée à recevoir l'extrémité graduée 46' de
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la partie 35' du bloc antérieur de moulage. La paroi intérieu- re de la dite partie 35' du bloc antérieur de moulage et l'ex- trémité intérieure du bloc 44 forment une extension de la pa- roi intérieure, déterminant le creux du moule, de la partie 35 du bloc antérieur de moulage.
Le côté gauche du moule est pourvu d'un bloc de butée ou d'encadrement 47 dont la partie inférieure estnpourvue d'une entaille, de sorte que ce bloc enjambe la ou les lames de dé- moulage. Le bloc 47 est pourvu de boutonnières à travers les- quelles s'étendent des boulons réglables en vue de fixer le dit bloc, d'une manière réglable, aux extrémités des blocs de joue.
La partie inférieure du bloc de butée s'étend en-dessous du ni- veau des plaques de support de manière à former un espace li- bre entre ce bloc et la structure de base du moule. Dans cet espace se trouve placée une pièce de serrage 48 présentant une surface supérieure plane destinée à porter le coin 27 mention- né ci-dessus, cette pièce de serrage présentant également un rebord 48' constituant un appui pour le dit coin. La surface antérieure de ce coin vient en contact, comme mentionné ci- dessus, avec l'extrémité de la butée 26. Une butée d'avancement 49 pour la lame de démoulage est fixée au bloc 47 en-dessous de la lame 40.
Les dimensions de la partie du craux du moule, comprise entre les blocs à caractères et le bloc transversal peuvent être réglées dans le sens de la longueur et par rapport à l'ouverture de tuyère, et ceci grâce aux grandes dimensions des trous dans lesquels sont placés les boulons 33.Un tel ré- glage entraîne avec lui le réglage du bloc de butée'47 lequel contrôle à son tour la position de la butée 49 pour la lame de démoulage ainsi que (et au moyen de la pièce de serrage 48 et du coin 27) la position du coulisseau de butée 26.
Là où on désire effectuer de longues coulées ou coulées "par soudure"
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il suffit d'employer des pièces de serrage de dimensions dési- rées sans employer de coins, comme montré en 48" (Fig. 9,10) Les blocs de joue et ceux de moulage peuvent être séparés en vue de la coulée de caractères de n'importe quelle pointure, en utilisant les trous pour les boulons de fixation 33, forés à même la base 22, ce réglage étant possible grâce aux bouton- nières prévues dans le bloc de butée 47.
Le réglage transversal de la position de la superstruc ture du moule, par rapport à l'ouverture de tuyère s'effectue en poussant cette superstructure vers l'arrière jusqu'au mo- ment où les épaulements de serrage 49', prévus sur le bloc de joue arrière, entrent en contact avec les butées 49" fixées à la base du moule (Fig. 5 et 12). Les épaulements 49' sont é- changeables et on peut toujours choisir les plus appropriées en vue de déterminer à volonté la position du moule au-dessus de l'ouverture de tuyère. Ce réglage détermine la position du bloc transversal par rapport à cette dernière ouverture et au trou de coulée.
Un dispositif de serrage à friction est placé sur le bloc de joue 31 du côté droit ou du côté de sortie du bloc trans- versal et consiste en une broche 50 coulissant dans un trou 51 prévu dans le dit bloc de joue, l'extrémité intérieure de cette broche entrant en contact avec la partie 35' du bloc de moulage.
Un support 52 fixé à la face antérieure du bloc de joue porte un pivot pour un levier coudé 53 présentant un bras court, orienté vers le bas et entrant en contact avec l'extré- mité extérieure de la broche 50 et un long bras horizontal sur lequel s'exerce la force motrice et lequel est soulevé à des moments déterminés par rapport aux différentes fonctions de la machine, en vue d'amener la broche à exercer une pression con- tre la partie 35' constituant un élément de serrage du bloc de mlulage et de serrerainsi l'élément déjà coulé mais non encore
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complètement démoulé. Ce serrage a lieu lorsque l'élément cou- lé n'est pas en mouvement et il cesse au moment où cet élément va être rejeté vers l'extrémité de sortie du moule.
Le dit serrage est favorisé par le fait que l'élément 35' présente un évidement comme montré en 52', en vue de produire un effet élastique. En outre, cet élément est pourvu d'un petit épau- lement de serrage 53' en forme de coin, lequel épaulement favo- rise l'avancement de l'élément ou de la bande coulée, avance- ment provoqué par l'action de la lame de démoulage, le dit é- paulement étant établi de manière à pouvoir être fortement ser- ré contre l'élément coulé, sous l'action du levier 53 et de la broche 50.
La lame 40 de démoulage peut être constituée soit par un corps unique, comme montré dans le mode de réalisation ci-décrit soit par plusieurs parties, telles que montrées séparément en Fig. 19 et en position d'assemblage, en Fig. 12. La lame de démoulage, telle que montrée aux dessins annexés, est établie en vue de produire des éléments creux, tels que 54 et 54' mon- très en Fig. 14 et 18 et des bandes produites "par soudure" telle que la bande 54" montrée en Fig. 10.
De tels éléments typographiques ont des dimensions extérieures habituelles et présentent intérieurement deux espaces creux séparés par une nervure verticale, ces espaces creux sont formés au moyen de noyaux 55, 55', pourvus respectivement d'épaulements 56,56' orientés vers le bas, un côté de chacun de ces épaulements étant en contact avec la pièce de serrage 48 et l'autre côté étant en contact avec la butée 49. Les noyaux sont ainsi immobilisés.
Ces noyaux sont établis en une longueur telle qu'ils s'éten- dent vers l'intérieur du creux du moule et que leurs extrémités arrivent jusqu'à proximité du bloc transversal, un noyau étant disposé d'un côté du trou de coulée et l'autre noyau étant dis-
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posé de l'autre côté de ce trou. Les éléments mobiles de la lame montrée aux dessins sont:constitués par : le coulisseau central 57, disposé entre les noyaux, le coulisseau postérieur
58 et le coulisseau antérieur 59. Les coulisseaux 58 et 59 ont la forme de canaux et sont assemblés de telle manière que leurs bords se touchent et que les creux des canaux se font face.
La hauteur extérieure de chaque coulisseau correspond à la hauteur de l'élément devant être coulé et la largeur de deux coulisseaux combinés correspond à la pointure de cet élément.
Chaque noyau est placé dans son canal respectif, la hauteur des noyaux étant égale à la hauteur intérieure des canaux. Le cou- lisseau central 57 est inséré entre les noyaux et occupe tout l'espace sous forme de canal, compris entre eux. Comme montré aux dessins, la surface supérieure de ces noyaux est oblique et la partie supérieure da coulisseau 57 reçoit la forme d'un coin de manière à correspondre aux surfaces obliques des noyaux4 la paroi de fond de chacune des dites pièces en forme de canal présente une entaille 60, devinée à permettre aux épaulements des noyaux 56,56' de s'étendre en-dessous de la lame assemblée ces entaillés étant prolongées en vue de permettre à l'élément central et aux éléments en forme de canaux, de coulisser sur les noyaux.
Les éléments mobiles sont plus longs que les noyaux et s'étendent jusqu'à une certaine distance du moule. Un épau- -lement d'arrêt 61 est prévu dans la partie inférieure des éléments 58 et 59 en'forme de U, et à proximité des extrémités éloignées du moule de ces éléments, cetdépaulement étant desti- né à buter contre un arrêt relativement fixe 49 ce qui a pour effet d'arrêter le mouvement d'avance de la lame. L'élément cen tral 57 et les éléments en forme de canaux sont réunis au moyen d'une broche conique 62 qui passe à travers les trous
63 prévus dans ces éléments.
La lame assemblée coulisse sur la structure de base du moule, les épaulements 56, 56' des noyaux étant maintenus entre la pièce de serrage 48 et l'arrêtd'avancement 49. Ainsi, les
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noyaux se trouvent élevés au-dessus de la surface de la base du moule, de sorte que le métal en fusion peut couler tout au- tour de ces noyaux. Les extrémités des éléments mobiles 57, 58, 59 constituent une paroi d'extrémité pour le creux du moule.
Ces éléments coulissent, à contact étanche au métal en fusion, sur les noyaux, sur le fond du creux du moule, (sur lequel cou- lissent les bords des éléments en forme de U) ainsi que sur les blocs de moulage 34 et 35 (avec lesquels les surfaces ex- térieures des dits éléments 58,59 en forme de U, sont en con- tact). L'extrémité extérieure de la lame assemblée est pourvue d'un épaulement 64 orienté vers le bas et qui sert à connecter cette lame à un mécanisme d'entraînement. Les blocs de joue 31 et 32 sont refroidis à l'eau, des forages, tels qu'indiqué en pointillé en Fig. 5, étant prévus indépendamment dans chaque bloc et l'eau arrivant étant évacuée au moyen d'un système de tuyaux 65. Les tuyaux sont facilement détachables des blocs de joue.
Les tuyaux d'évacuation débouchent dans un réservoir 66 (Fig. 1 et 3) l'eau étant évacuée hors de ce bassin au moyen d'une conduite appropriée.
L'actionnement de la lame de démoulage est assuré par le levier 4 mentionné plus haut et dont l'extrémité supérieure est réunie au moyen de la bielle à boîte à ressort 69 au bras court du levier coudé 67 qui est monté à pivotement sur le boulon 68 de manière à osciller dans le plan de la plateforme supérieure 2'. La bielle 69 est pourvue d'un ressort agencé de la manière connue en vue de former amortisseur élastique dans les deux sens de mouvement du levier 4. Le long bras de levier coudé est réuni au moyen de la biellette 70 au balancier 71 lequel est à son tour articulé au moyen du boulon 72, à un support réglable 73.
Le centre du levier 71 est réuni, au moyen d'une biellette 74, au centre du balancier 75, dont une extrémité est articu- lée en 76 à l'extrémité libre du levier compensateur 77, l'autre
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extrémité étant articulée en 76' au coulisseau de connexion 78 de la lame du moule (Fig. 5, 16). L'extrémité droite de ce coulisseau est pourvue d'un épaulement vertical 79 destiné à s'engager avec l'épaulement 64 prévu sur la lame 40 de dé- moulage, de manière à rendre cette lame solidaire du mouve- ment alternatif du coulisseau 78. Le levier compensateur 77 est monté à pivotement en 77' et oscille en vue de permettre le mouvement rectiligne de la glissière 78. Le mouvement al- ternatif du levier 4 est transmis à la lame de démoulage par l'intermédiaire du système de leviers et de bielles décrit ci-dessus.
Lorsque le levier 4 occupe sa position la plus é- loignée du bâti supérieur, la lame de démoulage est retirée vers la gauche du trou de coulée du moule, comme montré en traits pleins (Fig. 5) et lorsque ce levier occupe la position limite opposée, les différents organes sont dans la position montrée en traits pointillés (Fig. 5). La course de la lame de démoulage est légèrement supérieure à celle de l'extrémité supérieure du levier 4. La butée de retrait de la lame de démou lage est constituée par l'extrémité droite 73' du support 73 (Fig. 15) contre laquelle bute l'extrémité gauche de cette lame Le support réglable 73 est pourvu d'une boutonnière verticale dans laquelle est insérée à coulissement l'extrémité arrière élevée 80 du coulisseau 78 de la lame de démoulage, comme in- diqué en traits mixtes en Fig. 15.
La face 81 de ce coulisseau peut être opposée à la paroi d'extrémité 82 de l'entaille pra- tiquée dans l'élément 73, de sorte que cette surface 81 peut agir comme butée. La partie basée du coulisseau 78 est insérée dans une rainure prévue dans la surface inférieure de la butée réglable 73'. Un forage 83 prévu dans l'élément 78 sert comme logement au pivot 76' du balancier 75. De même, un forage 84, prévu dans le support réglable 73 sert de logement au pivot 72 du balancier 71.
A l'extrémité gauche de la partie 2' du bâti principal 2 se trouve fixée une console 85 (Fig. 5). Celle-ci présente une
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partie horizontale appropriée en vue de porter à coulissement le chariot réglable 73. Une plaque de couvercle 86 disposée au-dessus de ce chariot maintient celui-ci en contact avec la dite console. Cette dernière peut se prolonger vers l'arrière, comme montré aux dessins, de manière à servir d'appui au pivot 68 du levier coudé et au pivot 77' du levier compensateur.
Cette console sert également comme logement pour la face infé- rieure du coulisseau 78. L'arrêt 73 présente un évidement prati que devant l'élément 78 et parallèlement à celui-ci et destiné à recevoir un ressort hélicoïdal de compression 87 lequel est également maintenu en place au moyen de la plaque 86 (Fig. 19).
Un épaulement 88 rivé à la surface inférieure et à l'extrémité droite de la plaque 86 maintient le dit ressort d'un côté tandis que l'autre côcé de ce ressort vient en contact avec l'épaulement 89 formant la paroi d'extrémité de l'évidement à ressort. Le côté opposé de cet épaulement est coupé à angle et porte une cheville trempée 90 (Fig. 13, 17) servant de portée.
L'action du ressort aura pour effet de faire coulisser l'élément 73 vers la gauche.
En face de la cheville 90 se trouve une face du coin 91 disposée à angle, de manière à correspondre à la surface por- tante de la dite cheville. La face verticale oppesée du dit coin est en contact avec un bloc fixe 92, pourvu d'une rainure et soutenu par un boîtier cylindrique fixé à la console 85, le dit coin et le dit bloc étant agencés à l'intérieur du cylin- dre. Ce coin est maintenu latéralement par une extension 89', en forme de fourche, du chariot 73 ainsi que par la face pour- vue d'une rainure du bloc 92.
L'extrémité supérieure et horizontale de ce coin est éta- blie de manière à recevoir une vis 94 dont la partie filetée se trouve dans la partie supérieure du bottier 93. La partie supérieure de cette vis porte un bouton de manoeuvre 95 en- dessous duquel se trouve un cercle gradué fixé de manière à
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tourner avec la vis. La rotation dans un sens du bouton dé- place la vis de manière à exercer une pression sur le coin 91 et à forcer celui-ci vers le bas, ce qui a pour effet de dé- placer le chariot 73 vers la droite. La rotation dana l'autre sens du dit bouton permet au coin de ce déplacer vers le haut sous a pression du ressort 87.
La vis 94 peut être bloquée dans n'importe quelle position en tournant le bouton 97 de la vis d'arrêt 98, laquelle est vissée à travers la paroi du boîtier 93 et laquelle présente à son extrérnité intérieure un sabot 99 destiné à bloquer la vis 94. Le boîtier 93 est pourvu d'un forage vertical dans lequel est disposée une broche de para- gonnage 100 dont l'extrémité supérieure est fixée au moyen d'un crochet à un anneau Gradué 96, de sorte que les mouvements de rotation de cet anneau auront pour effet d'amener la dite bro- che à se déplacer dans son logement, dans les deux sens verti- caux. La broche avec son logement sont disposées à angle par rapport à l'axe longitudinal de la machine, et ceci en vue de pouvoir être facilement observé par l'opérateur.
La broche est pourvue de marquages 0, 1, 3 destinés à être lus conjointement avec l'échelle de paragonnage 101 fixée au boîtier 93 d'un cô- té de la broche de paragonnage 100 et montrés schématiquement dans les Fig. 13 et 17. Le bord de l'anneau gradué 96 porte des marquages correspondants à des points et à leurs fractions et destinés à être lus en référence à un marquage de zéro se trouvant sur la tige 100 à l'endroit où cette tige est en con- tact coulissant avec l'anneau 96. En pratique, on utilise l'un quelconque des marquages 0, 1 et 3 comme point de zéro, sui- vant qu'on emploie la pièce de serrage 48 ou 48", trois dimen- sions étant prévues pour de telles pièces de serrage. Un tour du bouton 95 aura pour effet de soulever la broche 100 d'un demi-paragon.
Le chariot 73 peut recevoir un réglage micromé- trique et de précision suivant des paragons, des points ou des
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fractions de petits, ce réglage ayant pour effet de déterminer la position de la surface de la butée postérieure 73' coopé- rant avec l'extrémité d'arrêt 64' de la lame de démoulage.
Ainsi, la position qu'occupe l'extrémité avant de la lame 40 de démoulage à la fin de la course en arrière ou course de di- mensionnement du moule, de cette lame, peut être exactement déterminée, de manière à pouvoir déterminer la longueur du creux du moule. La butée pour la course en avant de la lame du moule est constituée normalement, comme spécifié ci-dessus, par le bloc 49 ou autre pièce interposée entre ce bloc et la face antérieure d'un épaulement 61 prévu sur la lame 40 et di- rigé vers le bas, quoique, pour des moulages de très petite longueur, la face 81 du coulisseau 78 de la lame de démoulage vient en contact avec l'extrémité de la boutonnière 82 du char riot 73.
Le mécanisme de la pompe est actionné par le levier à came 5, dont l'extrémité supérieure est réunie à une tringle 102 s'étendant vers l'arrière en même temps que vers le bas, en passant par des ouvertures pratiquées dans la partie étagée du bâti principal, l'extrémité inférieure de cette tringle étant réunie au levier coudé 103 (Fig. 3, 7) monté à pivote- ment sur le dit bâti principal. La liaison entre la tringle 102 et le levier 5 consiste en une chape 104 pourvue d'une boutons nière et une poignée d'accouplement 105, la disposition étant telle que lorsque la poignée est abaissée, le levier 5 oscil- lera librement dans la dite boutonnière et lorsque la poignée est relevée, la tringle 102 ettle levier 5 se trouvent accou- pies, ce qui amène ce levier à entraîner la dite tringle et à actionner ainsi la pompe.
La pompe, le creuset et les organes associés sont, comme montré aux dessins, d'un type générale-
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ment connu.
La pompe comprend par exemple une tige d'actionnement 106 pour le levier à piston, un cadre de pivotement 107, an dispositif à loquet 108, un creuset 109, un corps de pompe 110, un piston 111, un levier à piston 112, une vis et une poignée 113 pour le soulèvement du creuset, tous ces organes étant de construction bien connue. La pompe et le creuset sont établis comme d'habitude, c'est-à-dire de manière à être pivo- tés en vue de placer la tuyère 114 en-dessous de la plaque de tuyère 24 et d'être soulevés en vue d'appliquer le bec de la tuyère contre la face inférieure de cette plaque, de manière à permettre l'entrée du métal dans le creux du moule. La butée 115 du piston (Fig. 8) est de construction quelque peu/ renforcée, comme montré au dessin.
Une soupape de retenue 116 est prévue dans le canal d'entrée du métal en fusion dans le moule, en-dessous de la vis de réglage 117.
Le bloc transversal 41 présente une extrémité 118 à rai- nure et à languette, à laquelle est accroché un épaulement 119 fixé au moyen d'une vis 119' à une tête 121 fixée à l'extré" mité d'un coulisseau creux 121 monté à coulissement dans le bras avancé 122 de la console 123 fixée à l'étage 2" au moyen de vis 124 et pourvue de bras verticaux 125 et d'une surface verticale 126 contre laquelle bute la base du moule en vue du positionnement de ce dernier. Les supports du coulisseau 120 se trouvent dans les deux extrémités du bras 122, ce dernier fai- sant pont au-dessus de la partie médiane du dit coulisseau et présentant une ouverture à sa face inférieure.
La partie médiane du dit coulisseau est filetée extérieurement en vue de recevoir un écrou 127 contre la face intérieure duquel peut s'appuyer l'extrémité supérieure, en forme de fouche, du le- vier 7 en vue de déplacer le coulisseau vers l'extérieur et de
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retirer ainsi le bloc transversal 41. La tête 120 est soumise à la pression d'une extrémité d'un ressort à boudin disposé à l'intérieur de la glissière creuse, tandis que l'autre ex- trémité de ce ressort est en contact avec un bouchon à vis 129 prévu dans l'extrémité extérieure du bras 122 de la console 123. La rotation de la carne 7', coopérant avec le levier 7, a pour effet de déplacer l'extrémité supérieure de ce levier vers l'écrou 127 et de déplacer ainsi le coulisseau malgré la ten- sion du ressort 128.
Lorsque la position de la came 7' permet le retour du levier 7, le dit ressort p@ouoque le mouvement vers l'intérieur du dit coulisseau. Ainsi le bloc transversal est animé d'un mouvement alternatif entre une position de fer- meture, dans laquelle l'extrémité intérieure de ce bloc entre en contact avec la paroi intérieure et continue du bloc posté- rieur de moulage 34, d'une part et une position de retrait, on trée en pointillé dans la Fig. 5, et dans laquelle l'élément coulé en s'avançant effleure l'extrémité du dit bloc transver- sal, d'autre part.
Lorsque des éléments produits par des cou- lées consécutives sont soudés les uns aux autres de manière à former une bande, le bloc 41 peut être empêché d'avancer, sous l'action du ressort 128, vers sa position de fermeture, le caractère ou élément coulé s'étant interposé dans la trajec- toire de ce bloc. Dans ce cas, le ressort 128 applique ce bloc contre l'élément métallique déjà coulé, le bloc serrant alors ce caractère! pendant la durée de la coulée suivante. Ce ser- rage s'ajoute à celui produit par la broche 50 et l'élément de serrage 35', le dit serrage étant particulièrement important ou nécessaire lorsque l'élément coulé ne s'étend pas assez loin au-delà du dit bloc transversal pour qu'il puisse être soumis à l'action de la pièce de serrage 35' et de'son épaulement 53'.
Ce cas se produit fréquemment et notamment lorsqu'on coule des éléments de petite/ longueur. La paroi latérale gauche du bloc
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transversal se prolonge de manière à former un épaulement ou rebord de pression 130, de surface réduite, destiné à appli- 'quer une forte pression contre le bloc de moulage 34 et à as- surer un contact étanche avec celui-ci, de manière à éviter toute fuite de métal en fusion entre ces organes.
On prévoit également des nervures ou pointes de serrage 131 à l'extrémité du bloc transversal, ces nervures ou pointes étant disposées un peu au-delà de l'épaulement 130 et à droite de celui-ci et étant destinées à saisir l'élément métallique coulé et à exer- cer ainsi une action efficace de serrage. Lorque le bloc trans- versal se trouve dans la position de fermeture, les nervures 131 peuvent pénétrer dans la rainure 132 prévue dans le bloc 34 de moulage.
Le levier 53 commandant la broche de pression 50 est ac- tionna. par la came 8' par l'intermédiaire dulevier 8 (Fig. 21) lequel est un levier coudé monté sur des paliers appropriés, de manière à pivoter en 133. Le bras inférieur( de ce levier vient en contact avec la came 8' et son bras supérieur s'étend vers l'intérieur, c'est-à-dire vers l'étage 2' du bâti prin- cipal. L'extrémité de ce bras supérieur est connecté à une tringle verticale 134 dont l'extrémité supérieure entre en con- tact avec la face inférieure du levier 53. La partie supérieu- re de cette tringle est pourvue d'une boutonnière à travers laquelle s'étend un boulon 136 fixé au bras 125 spécifié ci- dessus et solidaire de la console 123.
Cette connexion à bou- lon et boutonnière a pour effet de maintenir la tringle 134 dan s la position appropriée et permet à cette tringle de coulisser verticalement dans les deux sens. L'extrémité extérieure du levier 53 est réunie, au moyen d'un ressort de tension 136', à une cheville solidaire du support 3 ou bien du levier 8, cette cheville étant, dans ce dernier cas, disposée en un point rapproché du dit support. Le ressort 136' sert à maintenir
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constamment la pression de la broche 50 contre l'élément de serrage 35' excepté aux moments où le levier 8 et la tringle
134 poussent le levier 53 vers'le haut avec une force suffi sante pour vaincre la tension du ressort exercée sur cette broche.
Le fonctionnement de ce mécanisme sera compris facile- ment de même que le fait à savoir, que le profil de la came 8' et le réglage de tout le mécanisme sont prévus de manière à produire un effet de serrage au moment où l'élément coulée est immobile et à abandonner ce dernier au moment où cet élément va être déplacé vers la sortie du moule.
Le coulisseau 28 d'obturation du trou de coulée et son prolongement 28' sont commandés':, comme spécifié précédemment, au moyen de la came 91 et du levier 9. Ce dernier est monté à pivotement en 137, sur le support 3, l'extrémité supérieure de ce levier, ayant la forme d'une fourche et étant pourvue d'un boulon de pivotement 138 traversant les deux branches de la fourche. Une extrémité d'une tringle 139 traverse ce boulon entre les dites branches, l'extrémité avant de cette tringle étant pourvue d'écrous de réglage 140. La tringle 139 s'étend horizontalement vers l'arrière de la machine et son extrémité avant est articulée à un bras du levier coudé 141, lequel est généralement disposé dans un plan parallèle à celui du coulis- seau 28. Ce levier coudé est réuni à pivotement, en 142, à une partie fixe de la machine.
L'extrémité s'étendant vers l'arrière,de ce levier, est pourvue d'une surface appropriée destinée à venir en contact avec l'extrémité d'une pièce cou- lissante 143. Cette pièce coulisse dans des guides prévus dans la console à galée 144, boulonnée à l'étage 2' et comportant une partie en forme de table, destinée à supporter la galée.
La pièces 143 eàtpourvue d'un crochet 143' destiné à coopérer avec une entaille 143" prévue dans le coulisseau 28, ce cro-
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chat étant disposé au-dessus du levier 141. Lorsque le levier ,coudé ascille sur son pivot, le coulisseau 28 exécute un mou- vement alternatif par rapport à la butée qui lui est associée, lequel mouvement est bien entendu rectiligne, le coulisseau étant guidé entre les deux plaques de support 25, 25'. Le leviez coudé est de préférence monté à pivotement sur la console 144, le levier et la pièce 143 étant couverts par une plaque 144'.
La partie en forme de table de la console à galée présente un farage taraudé destiné à recevoir une tige 145 dont l'extré- mité droite est située à proximité de l'extrémité droite de la console à Salée et dont'l'extrémité gauche s'étend jusqu'à pro- ximité de l'extrémité droite du coulisseau 28. On peut tourner cette tige en vue de rapprocher ou d'éloigner son extrémité gauche du coulisseau 28. La tige 145 peut être maintenue dans sa position de réglage au moyen de l'écrou de blocage 146. Un manchon 147 est prévu entre la partie filetée de la tige et son extrémité intérieure gauche.
La tige porte, du côté gauche de ce manchon, un ressort à boudin 148 dont une extrémité s'appuie contre le dit manchon tandis que l'autre extrémité de ce ressort est logée dans un évidement pratiqué dans la pièce coulissante 143, dont l'extrémité gauche bute contre l'extré- mité active du levier coudé 141. Comme montré aux dessins, le ressort 148 tend à pousser la glissière 28 vers la gauche, c'est-à-dire vers la position de fermeture et vers la butée 26, la tension de ce ressort pouvant être modifiée par un ré- glage de la tige 145. La came de commande 9' présente une par- tie légèrement inclinée 150, une courte partie plane 151 et une brusque chute au point 152.
Lorsque l'arbre 10 tourne, la came agit de manière à exercer une traction sur la tringle 139, laquelle à son tour amène le levier coudé à retirer le coulisseau 28. Ce dernier est maintenu retiré par l'effet de la partie plane de la came et ensuite poussée brusquement dans
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la position de fermeture, par le fait que lorsque le point 152 de la came vient en contact avec le levier 9, cette came abandonne brusquement le dit levier, ainsi que par la détente rapide du ressort 148. La came 9' présente un découpage derri- ère la partie plane 151, de manière à constituer une extrémi- té élastique, le levier 9 étant pourvu d'une extrémité élastique analogue.
Ainsi, au cas ou l'arbre 10 se mettrait acciden- tellement à tourner dans un sens oposé à celui de son sens de rotation normal, ces deux extrémités élastiques amortiront le choc, ce qui évitera le brds du levier 9. Le mouvement de fer-meture du coulisseau d'obturation doit être exécuté rapi- dement et afin d'éviter un bruit excessif, une rondelle en cuir ou autre dispositif amortisseur approprié 153, est dis- posé sur une extrémité de la tringle 154 dont l'extrémité opposée est connectée au levier 9 au point 155.
Lorsque le ressort agit, le levier 9 est attiré vers l'intérieur au moyen de la tringle 139 et ceci oblige le dispositif amortis- sourdre buter brusquement contre la nervure verticale de la console à galée 144, la tringle étant filetée et des éorous de blocage étant prévus, de sorte que le dispositif amortisseur peut être réglé én vue du meilleur fonctionnement possible.
Le degré d'ouverture du coulisseau 28 peut être réglé par une manipulation appropriée de l'écrou 140. La position de la butée 26 peut être déterminée comme décrit ci-dessus au moyen du coin 27 ou de son équivalent. Ainsi, la position de la fente ou trou de coulée, déterminé par ces coulisseaux 26 et 28, peut être réglée par raport au bloc transversal et à l'ou- verture de tuyère, la longueur de cette fente pouvant égale- ment être variée à volonté.
La matrice est mûe verticalement dans les deux sens,com- me c'est l'habitude dans les machines à couler les éléments typographiques, du type représenté/aux dessins, et de manière
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à reposer, en fin de, sa..course descendante, sur les blocs de moulage, le bloc transversal ou son équivalent et sur la lame de démoulage. Le bras en forme de fourche 125 de la console 123 s'étend vers le haut devant le moule et présente deux fo- rages horizontaux destinés à recevoir l'axe de pivotement 157. substantiellement parallèle à la lame du moule. Cet axe supporte un pont 158, en forme de V, lequel s'étend horizon- talement au dessus du moule, la pointe de ce pont étant pour- vue d'un oeil dont l'axe est orienté verticalement et lequel oeil embrasse un montant 159.
Ce montant est vissé à l'étage 2' et s'élève verticalement derrière le moule. L'extrémité supérieure de ce montant est filetée et est pourvue de deux écrous 160, 160' entre lesquels passe la cheville transversale 161 qui traverse l'oeil du pont 158 et s'étend substantielle- ment parallèlement au pivot 157. En manoeuvrant les écrous 160, t60' on peut soulever ou abaisser le pont en vue d'effec- tuer an réglage précis, tandis qu'en enlevant l'écrou supé- rieur 160' on peut soulever le pont et les organes qui lui sont associés, en les faisant pivoter autour du pivot 157, et cecilen vue de créer un espace libre au dessus du moule et de faciliter le remplacement et le réglage et analogues des organes de celui-ci. La position de soulèvement du pont est la montrée en pointillé en Fig. 4.
Le pont 158 est pourvu d'un bossage vertical 162 situé approximativement au dessus du créa: du moule. Ce bossage est perforé transversalement en vue de constituer des paliers pour l'arbre 163 portant en son milieu le pignon 164. Ce bossage est également perforé à angle droit par rapport à l'arbre 163 et en dessous du pignon 164. La cré maillère 165 est montée à coulissement dans l'ouverture ainsi formée les dents, orientées vers le haut de cette crémaillère s'en- gageant avec celles du pignon 164. Cette crémaillère est com- mandée au moyen du levier 6 dont l'extrémité inférieure est
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mue dans les deux sens par la came à double effet 6' et dont l'extrémité supérieure est connectée à la crémaillère.
Cette connexion est constituée d'abord par la tringle 166 dont une extrémité est articulée à la crémaillère au point 167 et dont l'autre extrémité coulisse à travers le pivot 168 qui traverse les deux bras de l'extrémité supérieure et en forme de fourche du levier 6. La tringle 166 porte, en avant de ce levier, un écrou 169, un manchon 170 étant disposé entre cet écrou et le pivot 168, de sorte que lorsque le levier oscille vers l'avant, la tige est positivement attirée dans le même sens. La tringle 166 porte, du coté opposé du pivot 168, un manchon libre 171, un ressort à boudin 173 étant enroulé autour de la dite trin- gle et situé entre ce manchon et un écrou 172 vissé sur cette tringle à proximité du pivot 167.
Ainsi, lorsque le levier os- cille vers le moule, le pivot 168 exerce une pression sur le manchon 171 et comprime le ressort 173, lequel, à son tour, déplace la tringle 166 vers le moule, en exerçant sur la dite tringle une pression élastique. Les mouvements de la tringle et de la crémaillère 165 provoquant la rotation du pignon 164 et de son arbre 163. Ce dernier est pourvu à ses deux extrémités, de deux extensions excentrées 174, en forme de tourillons et s'étendant à l'extérieur du bossage 162. Ces extensions sont situées dans la même ligne et chacune d'elle supporte une bielle ou tringle 175 montés dans des paliers sur la dite extension. Les extrémités inférieures de ces bielles sont ar ticulées au moyen du pivot 176 à un support de matrice 177 monté à coulissement dans un guide de matrice 178.
Ce dernier présente une base horizontale 179, laquelle est située sur le bloc de joue postérieur 32 du moule, ainsi qu'une partie verti- cale présentant des rails latéraux 180 destinés à constituer une rainure en vue de recevoir la partie couliesante du support de matrice 177. Cette rainure est couverte extérieurement par plaque 181 fixée aux rails 180 et fermant la rainure dans
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laquelle coulisse la pièce 177. La base 179 est boulonnée au bloc de joue postérieur au moyen de boulons appropriés passant à travers de larges forages. La position de cette base par rap- port au creux du moule est déterminée, lorsque sa paroi extrê. me gauche entre en contact avec le bloc d'encadrement 47 lequel à cette fin, s'étend vers le haut au-delà des blocs de jaue.
Un réglage précis de la position de la matrice par rapport au moule peut être obtenu au moyen de vis de réglage 182 (Fig. 9,10) ou de leur équivalent. Le réglage transversal de la matrice peut être obtenu en plaçant la face antérieure de la base 179 contre le bloc de pointure 40', lequel présente une hauteur suffisante pour servir à cet effet. Les blocs de joue et les blocs de moulage présentent des dégagements en vue de laisser un espace libre pour la partie verticale du guide de la matrice et pour le support de matrice dont la partie coulissante a été mentionnée plus haut.
La partie inférieure de ce support de ma- trice affecte la forme d'une cage creuse dont le fond est oue vert et se trouve immédiatement au-dessus du creux du moule lorsque le support de matrice est abaissée Cette cage est située à droite du coulisseau vertical 177 et présente des parois la- térales verticales et des parois inférieure et supérieure,185 et 184 respectivement, diosées à angle, le dessus de la cage étant ouvert du côté droit de la pièce 177. Ainsi, un tunnel incliné est formé dans lequel le porte-matrice 185 peut être glissé, de sorte que la matrice 186 maintenue par ce dernier peut être placée au fond du support et reposer, dans la posi- tion abaissée de ce support, sur les blocs de moulage, le som- met de la lame de démoulage et le bloc transversal ou son équi- valant.
La matrice est maintenue sur ces pièces avec suffisam- ment de force pour sbpposer à la pression du métal en fusion introduit sous pression dans le creux du moule au moyen'de la pompe. On verra que la matrice est pressée vers le bas par la
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pression du ressort 173 agissant de la manière exposée ci-dess sus. Lorsque la tringle 166 est attirée vers l'avant par le le- vier 6, la crémaillère 165 et le pignon 164 amènent les tou- rillons 174 à soulever le mécanisme de support de la matrice, y compris le porte-matrice et la matrice, de manière à placer ce mécanisme dans sa position la plus élevée, dans laquelle l'élément métallique coulé peut être expulsé du creux du moule sans que ce mouvement soit entravé par la matrice.
Le porte- matrice reçoit utilement la forme d'un bloc pouvant être ajus- té dans la cage portée par le support de la matrice, ce bloc présentant un bras 187 qui vient en contact avec la paroi su- périeure 183 (Fig. 9). La face inférieure de ce bloc est subs- tantiellement horizontale et est pourvue d'un évidement trans- versal dans lequel est logée la matrice, cette matrice étant fixée dans cet évidement à rainure et à languette, ce qui permet au porte-matrice de maintenir la dite matrice. La rainure est pratiquée dans la face inférieure du porte-matrice de sorte que lorsque ce dernier est enlevé du support de matrice, la ma- trice peut facilement être glissée dehors et être remplacée par une autre.
Le bloc 186 est également pourvu à son extrémité d'un évidement 188 destiné à recevoir l'extrémité inférieure d'une poignée 189 réunie à pivotement au dit bloc, au moyen de la cheville 190. L'extrémité supérieure de la poignée sétend vers l'extérieur de la cage formée dans la support 177. La poi- gnée présente un épaulement 191 en forme de came, situé entre la dite extrémité extérieure de la poignée et la cheville 190.
La surface portantede cette came est établie de telle manière que lorsque la poignée est abaissée, cette surface vient en contact avec un épaulement 192 solidaire d'une cheville logée dans la paroi inférieure 184 de la cage susmentionnée. Le porte-matrice peut être inséré dans cette cage par l'ouverture supérieure et poussé vers le bas jusqu'au moment où son épaule-
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ment 185 bute contre la paroi 183, après quoi la poignée 189 peut être poussée vers la bas en vue de serrer fortement l'é- paulement 191 contre la cheville et bloquer ainsi le porte- matrice dans le support de matrice. Le soulèvement de la poignée en vue du desserrage de ce blocage, permet l'enlèvement du porte-matrice et de la matrice. Cette construction permet un échange très facile des matrices.
L'insertion et le retrait du porte-matrice s'effectuant à angle aussi bien par rapport au mouvement vertical du support 177, que par rapport au mouvement de décharge du produit coulé, il en résulte que le remplace- ment des matrices est possible dans gêner l'un quelconque des mécanismes de la machine. Au cas où l'on emploie une matrice à blancs et où, par conséquent, il n'est pas nécessaire de soule- ver celle-ci du moule, on enlève le manchon 170 de la tringle 168 de sorte que le mouvement vers l'avant du levier 6 s'effec- tue à vide.
Il apparaîtra à tout homme du métier que le mécanisme décrit ici et montré aux dessins annexés peut servir à la production d'éléments typographiques isolés ou de bandes pro- duites "par soudure". Les premiers sont coulés dans un creux dont les extrémités sont obturées, d'une part, par la lame du moule et, d'autre part, par le bloc transversal placé de ma- nière que son extrémité touche le bloc postérieur de moulage de caractères (Fig 9), ces derniers étant coulés dans un espa- ce compris entre la lame de démoulage et l'extrémité arrière d'un moulage précédent ou d'une amorce insérée par le côté de démoulage (Fig. 10), le bloc transversal étant alors retiré.
Dans ce dernier cas, l'extrémité de ce bloc exerce, pendant l'opération de coulée, une pression contre la paroi de la ban- de ou de l'amorce en vue de serrer l'une ou l'autre contre le bloc postérieur à caractères et d'empêcher leur déplacement
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sous l'effet de la pression de coulée. En pratique, l'emploi d'une amorce devient superflu lorsqu'on utilise le mode de construction montré aux dessins, étant donné que le premier élément peut être coulé isolément et que l'élément suivant peut être soudé au premier, ce processus pouvant se répéter de manière à former une bande de longueur indéterminée.
Lorsqu'on coule des éléments séparés, la lame de démoulage rejette les éléments coulés, au-delà du bloc transversal, de sorte que ce dernier peut retourner à sa position de fermeture en vue de la coulée de l'élément suivant. Dans ce cas, la butée d'avan- cement de la lame de démoulage est constituée par le bloc 49, contre lequel bute l'épaulement 61 de cette lame. Lorsqu'il s'agit d'effectuer des coulées "additives" ou "parsoudure", l'extrémité arrière de l'élément démoule doit se trouver à peu de distance au-delà de la fente ou trou de coulée, de manière à assurer la soudure de deux éléments consécutifs. Dans ce cas, le bloc transversal ne peut/retourner à la position de fermetu re, mais exerce une pression contre l'élément partiellement expulsé.
Pour permettre à la lame de démoulage d'effectuer une course réduite, on interpose une pièce 193 entre l'épau- lement 61 et la butée 49, la longueur de la pièce 193 étant calculée de manière que l'extrémité arrière du moulage partiel- lement expulsé occupe exactement une position permettant sa soudure avec le moulage suivant. Lorsque la lame de démoulage effectue une telle course réduite, son extrémité avant s'avance jusqu'à une position déterminée par la pièce interposée 193 et séparée d'une distance déterminée de deux paragons, pas? exemple de la paroi du bloc transversal, qui limite le creux du moule.
Lorsque la lame de démoulage se retire dans la position déter- minée par sa butéa arrière, cette lame laisse derrière elle un creux de longueur égale à la course de la lame. Toutefois, la première coulée doit s'effectuer en présence du bloc trans-
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versal et le creux du moule sera pour cette première coulée , de deux paragons plus long/ que pour les coulées suivantes.
Le premier moulage est donc de deux paragons plus long que les moulages suivants. On verra que pour couler une bande de longueur déterminée il faut soustraire deux paragons de cette longueur et diviser le résultat par la course normale qu'effec- tue la lame de démoulage lors de la coulée d'éléments produits "par soudure". Cette course peut mesurer cinq ou six paragons tout au plus. Le quotient de la susdite division indiquera le nombre de courses à effectuer. Si la division est avec reste, on peut modifier la longueur de la course normale en manoeuvrant le bouton micrométrique 95 de l'arrêt arrière en vue de per- mettre la production de bandes de longueur désirée. (Par exemple quarante-cinq paragons mains deux égalent quarante-trois. Ce nombre divisé par cinq égale huit courses et un reste de trois paragons ou trente-six points.
Ce nombre divisé par huit donne quatre points et demi à ajouter à chaque course). Lorsque la lame de démoulage va effectuer sa première course en avant après la première coulée, la pièce interposée 193 est soulevée pour occuper sa position de travail, dans laquelle position, e, elle reste pendant la durée des coulées "additives" suivantes.
Après la coulée finale, cette pièce 193 est enlevée pour per- mettre l'expulsion de la bande achevée hors du moule et le re- tour à la position de fermeture du bloc transversal, ce cycle d'opérations étant répété en vue de la production des bandes suivantes .
Dans la machine représentée aux dessins annexés, le con- trôle de la dite pièce interposée est assurée automatiquement.
Un porte-tambour cylindrique 195 est fixé à la console 85 au moyen des vis 194, l'axe de ce porte-tambour étant parallèle à la lame de démoulage. Une partie du cylindre est enlevée pour dégager le tambour 196, des pièces d'extrémité pourvues
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de paliers pour des tourillons montés librement, étant fixées aux extrémités du porte-tambour, au moyen de vis. Les axes de ces pièces d'extrémité sont pourvus de forages destinés à for- mer' des paliers pour l'arbre 199 qui s'étend à travers et au- delà des pièces 197, 198. Un levier 200 est monté à pivotement sur une extrémité-de* l'arbre 199, lequel levier s'étend vers l'arrière en même temps que vers le baa, et lequel porte à son extrémité une pièce, .intermédiaire 193. Cette pièce coulisse dans le sens du mouvement de la lame de démoulage.
Normalement, le levier avec la pièce intermédiaire est maintenu dans sa position la plus élevée dans laquelle la pièce intermédiaire est interposée dans la trajectoire de la butée 61 de la lame de démoulage par rapport à la butée 49. Le levier 200est mainte nu élastiquement dans cette position au moyen du ressort 201 dont une extrémité est fixée au dit levier, l'autre extrémité étant fixé de ce ressort,/au moyen e la goupille 202, au porte-tambour
195. Le levier 200 est également pourvu d'une chéville d'en- trainement 203 s'étendant vers l'intérieur du tambour parallè- lement à l'arbre 199, en passant par une fente prévue dans la pièce d'extrémité 198.
Un épaulement radial 204 est fixé à l'arbre 199 au moyen d'une goupille et s'étend assez loin de- puis cet arbre de manière à pouvoir venir en contact avec la cheville 203 et pousser celle-ci vers le bas en vue d'entraî- ner le levier 200 et la pièce intermédiaire 193 vers sa posi- tion la plus basse dans laquelle cette pièce se trouve en dehors de la trajectoire de la butée 61 de la lame de démoulage
Le tambour 196 est pourvu intérieurement d'un épaulement de mise au point 205, destiné à mettre au point ou à positionner l'épaulement 204.
L'arbre 199 est entouré d'un ressort hélicol- dal 206 dont une extrémité est fixée à l'épaulement 204 au
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moyen de la goupille qui Maintient l'épaulement sur l'arbre, l'autre extrémité de ce ressort étant fixée à la pièce d'ex- trémité 197 au moyen de la goupille 207 (Fig. 21). Lorsque le tambour est mis en rotation en partant depuis sa position norma le, montré en traits mixtes en Fig. 22, de manière à amener son épaulement 205 à attaquer l'arbre en 204 et à provoquer ainsi la rotation de ce dernier, le ressort 206 se trouve tendu.
Ce ressort agit comme dispositif de rappel pour le tambour et peut être remplacé par un autre dispositif. La périphérie du tambour est pourvue de dents 208 avec lesquelles coopère une cheville de blocage 209, laquelle'est normalement appliquée entre deux des susdites dents par la pression d'un ressort, et laquelle peut être retirée au moyen de la tête 210, le sys- terne de connexion de cette cheville de blocage pouvant être d'un genre désiré quelconque et la cheville étant placée' dans un bossage radial 211, solidaire de la pièce d'extrémité 198.
Pour permettre la rotation du tambour, il est nécessaire de re- tirer la cheville 209. Après avoir été positionné, le tambour est bloqué de manière à ne pas pouvoir tourner en arrière sous l'effet de la tension du ressort 206, ce blocage étant assuré par le retour de la cheville 209 dans sa position de blocage.
Si le tambour a tourné assez longtemps, son épaulement sera amené à mettre en contact 1'épaulement 204 de l'arbre, avec la cheville 203 et à agir sur celle-ci de manière à entraîner le levier 200 avec la pièce intermédiaire 193, vers leur posi- tion la plus abaissée. Si le tambour est bloqué dans cette position au moyen de la cheville de blocage 209, la lame de démoulage viendra buter, en fin de chaque course en avant, contre l'arrêt avant 49 et le bloc transversal reprendra sa po&ition de fermeture après chaque coulée. Ainsi, la machine effectuera des coulées individuelles à chaque course de la lame de démoulage.
Si le tambour est bloqué à une certaine dis-
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tance de la susdite position, ce tambour n'amènera l'épaule- ment 204 de l'arbre 207 qu'à une certaine distance de la cheville d'entraînement 203, de sorte que la lame de démoulage pourra exécuter une ou plusieurs courses a,yant pour effet de produire des coulées "additives" (c'est-à-dire des courses dans lesquelles cette lame bute contre la pièce intermédiaire), avant que l'épaulement 204 amènera la cheville 203 à retirer la pièce intermédiaire. Afin d'amener l'arbre 207 à exéputer un nombre de rotations déterminé pour chaque course de la lame de démoulage, on utilise un mécanisme à cliquet et à ro- chet. La roue à rochet 212 est montée sur l'arbre 199 à l'ex- térieur de la pièce d'extrémité 197.
Cette roue est pourvue d'un bossage ou manchon 213, lequel présente à son extrémité une entaille destinée à recevoir la cheville d'entraînement qui traverse l'arbre 207 en un endroit situé à l'intérieur du tambour. Ainsi, la rotation de la roue à rochet provoque la rotation de l'arbre. Un levier 215 est Monté librement sur l'extrémité du dit arbre, lequel levier porte un bras à cli- quel 216. Près de l'extrémité de ce bras est monté à pivotement un cliquet 217, disposé de manière à s'engager dans les dents de la roue à rochet 1212. Le levier 215 s'étend vers le bas et son extrémité est connectée au moyen d'une tringle 219 au le- vier coudé 103 de la pompe.
La tringle 219 s'étend substantiel- lement parallèlement à la tringle 102 (Fig. 7) et est pourvue d'un ressort 220 disposé de manière à entraîner le levier à cliquet 215, d'une manière élastique, dans un sens et d'une manière rigide dans l'autre sens. Un ressort 221 (Fige 23) monté à proximité de la pièce 197 est disposé de manière à presser d'une manière élastique le nez du cliquet contre les dents de la roue à rochet. A chaque tour de la pompe, le pli- guet 217 avancera la roue à rochet 212 d'une dent et provoque-
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ra ainsiun mouvement de rotation déterminé de l'arbre.
Comme il a été dit plus haut, ceci amènera l'épaulement 204 à s'éloi- gner de l'épaulement 205 du tambour et à se rapprocher de la cheville d'entraînement 203 et, éventuellement, à entraîner cette dernière et retirer ainsi la pièce intermédiaire. Si le tambour a été positionné de manière que l'épaulement 204 puisse venir en contact avec la cheville 203, la course de la pampe aura pour effet de Bêtifia pièce intermédiaire. Le levier cou- dé 223 est prévu pour retirer le cliquet. Ce levier est monté à pivotement en 224 à l'extrémité de la pièce 197 et le bras de ce levier, qui vient en contact avec le cliquet, s'étend vers le haut, jusqu'à proximité du talon du cliquet 217.
Un ¯monte sur le pivot 224 bras 22,5/est maintenu par une extrémité du ressort 221 du cliquet, de manière à maintenir le levier 223 à distance du cli-' quet. Un autre bras, horizontal, 226également monté sur le pi- vot 224 peut être mû vers le haut en vue de renverser les le- viors 225 et 223 et d'obliger ce dernier à buter contre le talon du cliquet et de retirer le nez du cliquet hors du ro- chet. Dès que ceci est accompli, le ressort 206 provoque auto- matiquement le retour de l'arbre 199 lequel tourne jusqu'au moment où l'épaulement 204 vient en contact avec l'épaulement 205 du tambour, suivant le réglage. L'abandon du levier 226 permettra au cliquet d'agir à nouveau sur les dents du rochet.
Un levier à came 227 monté à pivotement en 227' sur l'extrémi" té de la pièce 197, peut être mannéuvré à la main en vue d'agir sur le bras de levier 223 et le talon du cliquet dena manière à maintenir ce cliquet en permanence hors de contact, d'avec le rochet de sorte qu'aucune course de la pompe n'aura pour effet d'agir sur ce rochet et d'influencer la position de la pièce intermédiaite.
Le levier 223 est établi de manière à être actionné auto- matiquement. Son bras 226 s'étend au dessus de la plaque 86 l'extrémité de ce bras étant pourvue d'une sis de réglage 228, dont l'extrémité inférieure se trouve exactement au dessus
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du levier 229 (Fig. 13) monté à, pivotement en 230 à une pièce verticale 231 s'élevant vers lehaut depuis l'élément 73.
L'extrémité gauche du levier 229 repose sur le dit élément 73, tandis que l'extrémité 232 de ce levier présente un découpage de manière à laisser un espace libre entre ce levier et l'élément 73, une surface 233 en forme de came étant prévue entre le levier proprement dit et son extrémité 232. Le coulisseau de connexion 78 de la lame de démoulage est pourvu à sa surface supérieure d'un bloc 234 dont une extrémité 235 forme une saillie latérale et est située au dessus de l'élé ment 73 en même temps qu'en dessous de l'extrémité 232 du dit levier.
La partie 232 est d'une loigueur suffisante de sorte que lorsque la pièce intermédiaire 193 occupe sa posi-
235 n'atteint pas la came @ tion élevée ou de travail, l'extrémité/233 lors de la course en avant de la lame de démoulage et de son coulisseau de con nexion 78. Toutefois lorsque la pièce intermédiaire est abaissée le coulisseau 78 se déplace vers la gauche d'une distance suffisante pour pouvoir attaquérla came 233 et sou- lever ainsi le levier 229 sur son pivot et amenérl'extrémité 232 de celui-ci a attaquer le bras de levier 226 et soulever ce dernier,
mettant ainsi le cliquet 217 hors de contact d'avec la roue à rochet* Ceci provoque le retour automatique de l'é- paulement 204 à la position dans laquelle cet épaulement s'ap- puie contre l'épaulement 205 ce retour étant effectué sous l'action du ressort 206 et cette position étant celle de régla ge du tambour 196. Un tel retour assure la répétition des opérations de coulée nécessaires pour produire la bande pour laquelle le tambour a été réglé. On remarquera que la pièce intermédiaire 193 en s'interposant entre la butée 49 et l'épau- lement 61 de la lame de démoulage agit comme butée pour' cet épaulement, le choc )produit par le contact étant transmis à l'arrêt 49 qui est fixe par rapport à la superstructure du moule.
Il est bien entendu que la pièce intermédiaire et son
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bras de support peuvent être rendus rigides de manière à absor- ber ce choc sans l'aide de l'arrêt 49. Par conséquent la pièce intermédiaire est en réalité une butée et doit êtte considérée comme une butée destinée à arrêter la course enavant de la lame de démoulage malgré que cette pièce est désignée sous le nom de pièce intermédiaire. Etant donné que cette pièce agit comme butée lorsque la lame de démoulage exécute une course en avant réduite, afin de placer le moulage fini dans une position appropriée en vue de sa soudure avec le moulage suivante cette pièce peut être considérée comme une butée de soudure, la butée fixe 49 étant alors considérée comme une butée de démonlage ou à longue course.
Le mode de construction particulier de la pièce intermédiaire. montré aux dessins annexés présente l'avantage de s'adapter au réglage de la auperstructure du moule et de la butée 49 portéepar celle-ci, d'où il résulte que la butée intermédiaire ne demande pas de réglage indépendant.
Lors de la mise au point de la machine, la base du moule est situé d'une manière appropriée sur l'étage 2' l'extrémité avant de cette base étant appliquée contre la console 123.
Ensuite la superstructure du moule est placée sur la dite base.
Cette superstructure peut être assemblée sur l'établi et elle est constituée notamment par les blocs de moulage, les blocs de joue, le bloc transversal, le bloc de pointure la lame de démoulage et le bloc d'encadrement. Sur cette structure on peut monterle guide 178 de la matrice, dont la plaque 179 est tournée vers le bloc de pointure 40' lequel guide est ré- glable dans le sens longitudinale au moyen de vis 182. La position de la supenstructure du moule est alors réglée par rapport à la base du moule, la dite superstructure étant placée contre les butées 49" et le bloc d'encadrement étant disposé contre la pièce de serrage choisie 48. Lors'de cet assemblage la lame de démoulage et le bloc transversal doivent être
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connectés à le= dispositifs de commande respectif.
Le pont de la matrice peut alors être posé en place et les bielles 175 connectées au support 177 de la matrice. La matrice et son porte matrice pauvent maintenant être insérés et bloqués dans le dit support, le positionnement de la matrice pouvant être assuré en manoeuvrant les écrous 160 160'. La butée pour la course en arrière de la lame de démoulage doit alors être réglée et le tambour de mise au point doit exécuté un nombre déterminé de rotations en vue de son réglage pour un nombre désiré de coulées. Le creuset peut ensuite être pivoté et fixé en place au moyen de vis, le mèteur peut être mis en route, l'accouplement embrayé, en tournant à la poignée 18 et la pompe mise en marche par le soulèvement de la poignée
105.
Les opérations indiquées ci-dessus ainsi que d'autres fonctions et réglages sont bien connus des hommes du métier notamment en ce qui concerne les opérations décrites dans les brevets mentionnés plus haut, de sorte que celles-ci piètre n'ont pas besoin/longuement expliquées. L'meploi des diffé- rentes pièces de serrage pour le travail qu'on désire effectuer, le calcul des courses de la lame de démoulage, le réglage de la butée arrière micrométrique, l'emploi de câbles facilitant ces opérations, (l'une de ces tables étant placée utilement sur le pourtour du tambour de mise au point
196) sont également bien compréhensibles et par conséquent il a été jugé superflu de décrire ces opérations en détail.