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MACHINE'A MOULER.
L'invention a pour obj et une machine à mouler permettant d'appliquer la méthode de fabrication dite " à la chaîne"à la construction des moules de fonderie.
Le moulage "à la enaîne" implique une 'succession !de moules en cours de preparation, les différentes opérations de moulage se faisant pour un même moule successivement en differents points de la chaîne et pour l'ensemble des moules de la chaîne simultanément.
Comme en gén.éral on ne saurait ;songer à multiplier chaque modèle par le nombre d'opérations à effectuer, ce 'qui exigerait encore deux machines pour un moule complet, on aura donc autant de modèles différents qu'il y aura de maillon's dans
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la chaîne.
Il s'ensuit que pour chaque modèle, donnant un demi- moule, il faudra fournir un fouloir de forme par pression, et un reglage de .serre par p;ression, d'où la nécessité de réaliser une chaîne de fouloirs de forme et une chaîne de dispositifs régleurs de serrage.
La présente invention est donc caractérisée essentiel- lement par une machine à mouler comprenant: a) une chaîne de fouloirs de forme spéciaux, par machine à pression placée sur la chaîne de moulage. Cette chaîne pourra coïncider avec la chaîne de moulage ou être indépendante, elle pourra être rectiligne ou curviligne, ouverte ou fermée et se camposer d'olements de posikion determinue ou quolconque et à mouvements liés-ou indépendants. b) 'une chaîne de .dispositifs régleurs automatiques de serrage -équipant chacune des machines à pression.
Ces deux chaînes 'étant montées sur: il c) une chaîne de moulage, demoulage , remoulage, coulee, doon santge, Ate... Catte chaîne pourra être rentiligue on curviligne, ouverte ou fermée, et à elements solidaires ou indé- pendants quant à la position et au mouvement.
A ces trois chaînes pourront être ajoutés: 1 , un mécanisme produisant automatiquement, sans¯le concours d'aucun agent moteur, autre que le mouvement des plateaux presseurs, l'avancement et l'arrêt de la chaîne de moulage, l'avancement des fouloirs et des régleurs de serre, ainsi que le verrouillage et deverrouillagc des différentes chaînes, et des leviers de commande des mécanismes autonomes de mise en place des châssis, de remplissage des châssis, de serrage, de démoulage, remoulage, coulée et decocha.ge des moules. 2 un mecanisme de mise en action simultanée des mécanismes de mise en' place des châssis, de remplissage des châssis, de serrage, demoulage, remoulage, coulée et décochage.
5 , un mecanisme de distribution automatique de sable par la machine donnant une quantite appropriée automatiquement au moule à serrera élément variant constamment. 4 , un dispositif d'arasement du sable
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du châssis rempli p.ar le premier silo. 5 , .un dispositif d'arase- ment du sable de la rehau.sse remplie par le deuxième silo. 6 , un dispositif d'arasement du sable du châssis serré par la deuxième machine. 7 , un dispositif d'enlèvement automatique de la rehausse (la rehausse étant ensuite accrochee à un support solidaire de la chai- ne,,de moulage).
8 , un mécanisme d'enlèvement, de retournement, de po,sè sur un transporteur de moules, de la partie de moule terminée et demoulée, opérant automatiquement en liaison avec le mecanisme de démoulage.
Ces dispositifs pourront être complétés par les mecanismes suivants, qui ne seront pas décrits dans le cours du mémoire: une demouleuse remouleuse, un mécanisme de coulée, une machine à décocher,
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Ull IIlucanl::Hu0 ü'ë)nl'JvurltJll[; t il c plue!):J t:ou160:1 cL LInO 9nb101'10.
L'agent moteur pourra être quelconque, mécanique, hydraulique, pneumatique, électrique.
Pour bien faire comprendre l'invention, elle sera plus
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plarticulièrement d'écrite 'en référence au dessin annexé, dans lequel:;
La figure 1 est une coupe en .élévation partielle d'une machine à mouler conçue pour le travail à la chaîne , la chaîne -étant
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l;üllStil.;uC:;8 par un plateau c:l.'c;ulfi¯l'e l'oLE.C1.C'.
La figure 2 est une vue en plan du plateau circulaire.
La figure 3 est une vue de face du barillet à fouloirs.
Les figures 4, 5 et 6 sont des détails.
Les figures 7, 8, 9 et 10 montrent la commande et la liaison existant entre la table et le barillet à fouloirs et les
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pL L1 L rmU.x. j9J'ktfLIJ'd.
Les figures 11 et 12 sont des details explicatifs.
Les figures 13 et 14 montrent en élévation et en plan le dispositif servant à provoquer le démoulage et l'enlèvement automa-
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tique. de la partie du châssis d-émoulee. ' Les figures 15 et 16 sont des détails, i
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La figure 17 montre schénatiquement une disposition de Onml1l.,nqn ];1::>1' 1.pvt.p' l1nlQl,lA. La flésiirr, l,"(1 monbï'e ii n (1.èt1'dl ne 1 mécanisme en -él.evation.
L'obtention -d'un moule impeccable, 'étant souvent très difficile soit
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par pression simple, soit par secousses suivies de pression simple, la machine à mouler décrite ci-après a essentiellement pour but de permettre d'opérer très aisément et d'une façon parfaite, sur une partie de moule, soit: deux pressions successives avec des fouloirs, ou sommiers, rigoureusement appropriés, soit des secousses, puis une pression finale avecfouloirs de forme bien appropriée.
A titre d'exemple on a représenté le cas le plus intéres- sant parce que le plus économique quant à la force motrice et parce que présentant le plus de souplesse quant au serrage des moules, c'est-à-dire le cas de deux machines à presser.
Les presses sont du type à cadre, comportant deux traverses, une supérieure 1, one inférieure 2, reunies par des montants 0, 4 et 5.
Le montant 4-5 constitue par un axe central entoure par un tube est commun aux deux presses qui sont disposées à un angle déterminé.
La liaison entre les deux presses est réalisée de la façon suivante:
Le châssis 6 monté sur une plaque-modèle 7 est présenté successivement sous chaque presse au moyen d'un transporteur quelconque soit à rouleaux, à chaîne, rigide, etc...
Dans le cas considérée le transporteur est de type rigide, et est constitué par une table 8 tournant à billes sur le pivot tubulaire 4 par 1-'intermédiaire de ses moyeux 9 et 10. Une butée à billes 91 est interposée entre le moyeu 9 et la crapaudine 11. De plus, des galets 12 soutiennent la table 8 sur un assez grand , diamètre.
Les- fouloirs (ou sommiers) de formes aporopriees à chaque plaque-modèle sont montes sur un tambour ou barillet 13 tournant autour de la traverse superieure 1 de la machine.
Lorsque la machine à mouler devra être équipée pour . effectuer sans aucun démontage un nombre déterminé de moules, n, il sera nécessaire d'avoir le double de fouloirs par barillet, car en général chaque moule comporte deux parties différentes exigeant -son fouloir de for me appropriée au modèle.
La table 8 comportera évidemment n plaques-modèles. Dans
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le cas considéré et représenté, la machine devant faire cinq moules doit comporter dix plaques-modèles. La table comporte dix échancrures
A dans chacune desquelles s'engage un cadre porte-plaque modèle 14 qui repose par sa périphérie sur une assise correspondante de la table.
Deux breches 15, lt, solidaires du cadre porte plaque modèle 14 coulissent dans la table pendant la serre ou le démoulage et assurent la position du cadre. Le cadre 14 est pourvu de deux goujons 16 pour le repérage et le guidage du châssis 6, d'une feuillure pour l'emboîtement et le repos de la plaque-modèle 7, de quatre broches 15 pour le démoulage du châssis 6.
A titre d'exemple, il est p,r.évu un depoussoir 19 dans la plaque-modèle 7. Le châssis 6 reçoit pour la serre finale une rehausse .20.
Le sommier fixe 21 de la machine est fixe sous la traverse 1. Le barillet 13 est composé de deux flasques 22 dont l'ecartement est maintenu par dix entretoises 23. Entre ces flasques sont disposés dix fouloirs .24 montés chacun dans un cadre 25 muni d'oreilles 26permettant de les suspendre par boulons-guides 28 à epaulements et à ressorts à des oreilles corresp.ondantes 27 solidaires des flasques 22. Le cadre 25 peut donc coulisser 'sur les boulons- guides 28, dont les extrémités inférieures :limitent au repos la position du fouloir à environ 5 m/m du sommier 21, 1-',écartement nécessaire .etant maintenu par les ressorts entourant les. boulons-guides La phase de travail constituant la serre, étant exécutée en deux fois, comporte évidemment deux remplissages de sable.
1 ) un remplissage à ras du châssis 6 obtenu par un distributeur de sable automatique B donnant avec un léger excès la quantité de sable nécessaire. Le sable est ensuite arase automatiquement.
2 ) un remplissage à ras de la rehausse 20 obtenu par un distributeur automatique de sable C donnant avec un léger excès le sable nécessaire.
Le 'sable étant arasé ensuite automatiquement, il ne se présente sous la presse ou sur une machine à secousses qu'un châssis contenant toujours la même quantité de .sable meuble pour une même plaque-modèle;, contrairement à ce qui se passe généralement sur les autres machines comportant une préparation ou serre préparatoire
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exécutée à la main ou au fouloir. Dans ces dernières machines, In dite préparation constitue bien souvent la.plus grande partiedu travail de serrage du sable.
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L'intensitê de serrage du sable est toujours la même pour un réglage déterminé effectué par le chef d'atelier; ce réglage étant mo di fi abl ed-lailleurs à tout instant si cela est juge nécessaire.
Les opérations essentielles de serrage du sable et de 'démoulage, simultanées sur ces châssis dJ.ffèrentfi, cJptpT'm1.nr.m1-. le temps d'arrêt de la chaîne de moulage qui avance d'un intervalle 1 (1 dans le cas considéré) à chacun de ses déplacements.
2n 10
Le schéma d'opération est le suivant (figure 2).
En I- Pose de la partie de châssis 6 sur la plaque-modèle 7. Cette opération n'exiged'ailleurs pas un temps d'arrêt et se fait à un
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moment t'11t',f?C7ntJ11E? (:\11 f.'jlt-l--! t9r j l'I1[1r;I':I,{,1I1' <jiiL <1<?I ctil.-7ur:.ufa z'=ia>ii i<;1 de la propreté et de 1 " etat normal de l'outillage qui arrive à sa hauteur, et "-,saupoudrer l'isolant adequat à la fa.brica.tion envisagée".
Tout ceci peut se faire entre les phases X et II.
En II - Remplissage avec un léger excès de sable du-châssis 6, à partir du distributeur B.
Entre II, III et en III - peut être exécutée toute opération addi- tionnelle que pourrait exiger un modèle particulier, tandis que pour les moulages courants aucune operation ne sc fait.
Au sortir de III et entre III et IV lesable en excèsest enlevépar une râclette, (non figurée).
En IV - le châssis subit un premier serrage par la pressé D.
En V et dans les intervalles IV-V, V-VI un deuxième ouvrier gratte le faux joint de la. première serre, si cela est jugé uti.Le., place la
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T'pllf111:J8P ;:0 =1; 1 n i,f71,r7;: do cr}!l! t-w i;'1 Y 1\ 1 !-fvil ii, c "11 LUI.! 1. !,1t1 "II les portées montantes.
En VI - Remplissage de l'a rehausse 20 avec un léger excès de sable, à partir du distributeur C.
Entre VI et VII et en VII peut prendre place une opération exception- nelle; normalement aucune opération n'est effectuée.
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ln;rn VTT - VTf.I , o 1 :1nri-:i r; <1 1, V'i r , 1 W,.;,: f1 ',1" <; n:il> 1 t-. a;jL !H""je- ,<;<i, une nouvelle râclette 140 (voir figure 6). - ..
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En VIII deuxième serrage par la presse E.
Entre VIII et IX, en IX et entre IX et X la rehausse 20 est enlevée automatiquement et l'exsès de sable serré est arasé par une raclette 29 précédée d'une griffe 30 (voir figure 5).
Entre IX et X le nettoyage de l'ensemble' est assuré automatiquement
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Il''')1 )1or' l:1llrr-lt)LIt";b 1IIIIIllllnll,ll-...nc Ilnl 1 1...1,1 a n, 'En X. la partie de châssis terminée est démoulée, reprise par un chailot spécial qui en assure Le retournement, avant de ¯La, déposer sur un transporteur de moules quelconque et dont le détail de l'opéra- tion sera donné dans le cours du mémoire.
On remarquera que chaque plaque-modèle ne fournit qu'un châssis par tour de table dans le but d'éviter. ].-'inconvénient de 1a multiplication des outillages, multiplication qu'exigerait une machine non pourvue d'un barillet de fouloirs.
La serre d'un châssis 6 ne peut être exécutée qu'autant 'quela table8 et le barillet 13 sont bien à leur position d'arrêt dûment verrouillée.
Les verrous 31, 32 (figures 1 et 10) étant en place, il est possible de manoeuvrer le levier 33 pour l'amener dans la position 331 indiquée en pointillé sur la figure 4. Dans ce mouvement, ce levier, grâce à la rampe inclinée qu'il comporte, et grâce à une rampe correspondante de l'extrêmité d'un verrou 34, repousse le dit verrou qui 5.1 efface au passage mais revient 'aussitôt sous 1 , 'action d'un ressort de rappel 35. La position de commande de montée du piston se trouve ainsi verrouillée et on peut abandonner le levier 33.
Le plateau presseur 36 monte, soulève l'ensemble formé par le cadre porte-plaque 14, la plaque-modèle 7, le châssis 6 et la rehausse 20 à la rencontre du fouloir 24 qui monte à son tour contre l'action de ses ressorts pour s'appliquer presque aussitôt sous le sommier fixe 21 et comprimer ainsi le sable dans le châssis.
Pendant que 1-'ensemble 14-7-6-20 monte, le cadre porte- plaque 14 vient toucher et soulever le poussoir 37 (coulissant dans un support 38 solidaire du montant 3) et qui vient, à son tour, attaquer un deuxième poussoir 39, de longueur appropriée au moule à serrer et réglable d'autre part. Le poussoir 59 vient à son tour
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attaquer le e t >¯1 o n 40 (j'un 'Levier r01H11? 11. rj 1 1 5: n p; 1..1; pur 1 vcD'D)] i 1 " contre l'action de son ressort 55 libérant ainsi te levier de commande 33 lequel, sous Inaction combinée d'un ressort 42 et d'un contrepoids de rappel 43, revient à sa position initiale corresponda.nt au retour
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du piston preS)30Ur 56.
Le poussoir 39 coulisse dans deux supports et une bague limite sa position inférieure; un léger ressort épaulant la dite brr;l.1G le maintient au repos. Il est prévu un poussoir b9 de longueur appropi'lue, pour' <:li;7due G plll<Ju U-11l00,'Ü u. C r; poussoir monte z;..c9itLce¯ ment , au droit du l'ouloir correspondante vient se mettre en place
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en même temps que ce dernier. 2 LI inférieure cLu poussoir K9 comporte un dispositif permettant 6-'en régler 1a longueur, de façon
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à apporter les retouches nécessaires -.u réglage -narrait suivnnt 1 ep vnri¯,rti:=1¯oms 7:; ml,nTwt; àv (- -il rr C1l1i rr1lV( ni. ,(' p,m'oi 1" .
Le principe d'arrêt auton;2ti(ue et réglable de 1 serre est très important parce qu'il rend le travail indépendant de 1-l op ér,teur.
La phase de '!serre'*, s'effectue de la même façon sur les presses D et E avec ou sens rehausse 20.
Lorsqu'il existe des parties de châssis très hautes
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comportant un modèle fortement encaisse,, il est possiblo, s'il n'y 1'1. pas à craindre une insuffisence de serre, de ren1Dl1cer 1,1: presse D par un secoueur.
Dans ce cas il suffit de monter latéralement et sous le cadre 14 des galets qui, par une rampe-cane de profil approprie, ¯soulèvent le dit cadre pour le laisser légèrement redescendre sur le plateau secoueur tout en le laissant soulevé par rapport à la table 8.
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Pour 1-1nctionnernent du barillet des fouloirs, de la. tab1 e qat des verrou s, on utilise le mouvement des pistons presseurs ë6;, 1'1[,;'1..1-" res 7 à 10.
Pour la. commande'du barillet, on utilise un câble 42 attaché par une extrémité sur le piston 36 et par l'autre en.un point 43 d'une poulie .44. Le câble 42 passe sur des galets tendeurs et de renvoi 141-142. La. poulie 44 est solidarisée par un arbre creux 45 avec une-, poulie 46 ; sur la pouli e 46 est articuléun cliquet 47. Un
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contrepoids 48 est suspendu par un câble49 à la poulie 46, l'ex- trêmite de ce câble aboutissant en 50 après avoir passé sur une poulie de renvoi 51.
L'arbre 52 passant à l'intérieur de l'arbre creux 45 est muni à ses extrémités d'un pignon 53, et d'un pignon 54 solidarisé
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? v mi i,o v li 0 1; 5 1', , fr, P Il 1 F: 11 rlll i 1'> < , > 1, 1. ; , i < i 1 2; fi m une t) oh f1 t 1 t9nittJ fin Il 1. pignon 56 solidaire du barillet 13 des fouloirs.
Le pignon 54 attaque par chaîne sa.ns fin le pignon 57 calé sur l'arbre 55 sur lequel est claveté le pignon conique 59 engrenant avec la couronne dent.èe 60 de la table 8.
Quand le piston 36 monte, le câble 42, et par suite les poulies 44 et 46, ainsi que lecâble 49 et le contrepoids 48, se
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dL:J1J.I::J.cen-L dfu-io lu sonu des r, 11 01-1 (,!3. Le cllqueb 4'1 passa du sa position 471 à une position toujours au-delà de 472, en dépit des valeurs différentes que p-eut prendre la course du piston 36; autrement dit, pour un minimum de course du piston, le cliquet 47 depasse légèrement la position 472.
Lors de la descente du piston 36, le câble 42, les poulies 44- et 46, le câble 49 et le contrepoids 48 reviennent en sens inverse,
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jusqu''au moment où le cliquet 47 s' encliquète dans 1'une des ,;deux encoches diamétrales 471 472 du rochet 55. Le rochet 55, étant solidaire p.ar les pignons 53-56, 54-57, 59 et 60, du barillet des fouloirs 13 et de la table 8, qui sont verrouillés tous les deux par les verrous 31-32, ne peut tourner, et détermine ainsi l'arrêt du mouvement de retour d.es poulies 44-4:6, du câble 49 et du contrepoids 48
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l'in o'f,lJlp 48 i,nc7 ;>1,orii à prenrlro du mou, maAo Ci)11 est en-npGoh'@ par teifl tendeurs à ressorts 141-142.
Vers la fin de la course du piston 36, lorsque celui-ci est déjà dégagé de la table 8, les verrous 31-3.2 ;se trouvent dégagés, libérant le barillet des fouloirs 13 et la table 8 qui sont alors .soumis seulement à l'action du contrepoids 48. Aussi- tôt le dégagement des verrous 31-3.2, la table 8 et le barillet 13 tournent de 1 tour. La rotation se trouve limitée autom-atiquement
2n par la rentrée des verrous 31-3.2 dans les trous suivants correspondant à une autre phase de travail, car ils ont ete rendus ;sensibles à l'action de leurs ressorts respectifs p-endant la rotation de 1a table - t du barillet.
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Il y aura avantage à prevoir un frein à air actionné par le contrepoids 48 à fin de course pour éviter tout choc brutal.
Pendant la rotation de la table et du barillet, le rochet 55 a tourné d'un deni-tour, ce qui' le replace toujours dans une position identique d'arrêt.
Les mouvements des verrous 31-32 s'effectuent de la manière suivantes un câble 61 est attaché, par une extrémité à un support 62 fixe -sous le piston 36 et, à l'autre extrémité à un point fixe 63 d'une poulie 64 solidarisée 'avec la poulie 44. Le câble 61 passe sur les galets de renvoi 65-66-67-68-69-70 et sur les galets de renvoi et de tension 71-72 montés .sur un balancier 73 à ressort de tension 73- (figure 10) . Les axes des galets 65-66-67-68et 70 sont fixes., tandis que l'axe du galet 69 est 'solidaire du verrou 32. Un câble 74 est fixé par ses extrémités en 75 sur le verrou 32 et en 76 sur le verrou 31 en passant sur les poulies de renvoi 77-78 tourillonnant sur des axes fixes.
Lors de la montée du piston 36, le câble 61 .s'enroule sur la poulie 64 de la même quantité de cordage libérée par le mouvement d'ascension (voir le sens des flèches) de sorte que rien ne se produit. A la descente du pi.ston, c'est-à-dire dans le sens inverse, rien ne se passe, jusqu'au moment ou le mouve- ment de retour du contrepoids 48 est arrété par le cliquet 47 butant sur une des encoches du rochet 55. A ce moment la pou- lie 64 ne tourne plus et ne rend plus de câble 61 pour suivre le mouvement de descente du piston 36, en sorte que la partie libre du câble 61 se trouve raccourcie et ramène alors en ar- rière le galet 69 et le verrou 32 sur lequel il est monté et cela contre l'action du ressort de rappel.
Le degagement du verrou 32 de la table 8, entraîne automatiquement celui du verrou 31 du barrilet des fouloirs 13 grâce au câble 74 qui.les solidarise.
Au fur et à mesure que le contrepoids 48 redescend, la poulie 64 laisse dérouler le câble 61, ce 'qui permet -aux ver- rous 31 et 32, sous Inaction de leurs ressorts, de venir bu-
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ter contre les rebords de la peripherie de la table 8 et du barillet des fouloirs 13 de façon à être prêts à pénétrer dans los prochains trou's correspondants que la rotation de la table et du barillet vont amener en face des verrous. Pendant la descente du contrepoids 48 et Jusque la penétration des vor- rou.s 31-32, le mou du câble est rattrapé par le balancier- tendeur 73.
L'invention comprend .également une série de mécanismes et dispositifs pour provoquer le démoulage et 1-1 enlèvement -auto- matique de la partie de châssi.s démoulée.
Pour effectuer le démoulage un levier 136 est poussé fond et immobilisé automatiquement à l'aide d'un verrou à ressort 80. Le fluide envoyé dans le cylindre 81 fait monter le piston 82 .surmonté d'un plateau 83. Le plateau 83 est guidé par deux broches 84 coulissant dans des cylindres 85 formant guides. Le Le plateau 83 est muni sur sa face supérieure de quatre butées ou chandelles réglables 86 et, eventuellement, d'un ou plusieurs depoussoirs 87. Ces chandelles et depoussoirs, viennent attaquer simultanément des broches correspondantes 18 et 19 (figure 1) sus- ceptibles de coulisser dans le cadre porte-plaque modèle 14 et dans la pl.aque.
Les broches 18 soulèvent le châssis 6 vers le haut et sont munies d'un talon les arrêtant dans leur descente 'au niveau de,la plaque-modèle et du cadre 14, cest-à-dire sous le châssis.
Pour limiter la course de demoulage, le chariot 89, destiné à recevoir le châssis démoula comporte un taquet 90 qui, vers 1a fin de -sa course vient buter contre un talon de 1a tige guidée 91, en sorte que ce talon entraîne la tige qui., par l'in- termédiaire du balancier 92, à ressort de rappel 921, et de deux bielles 93 déplace à son tour le verrou 80 vers la droite., de façon à lib.erer le levier 136 qui revient automatiquement à sa position d'origine aidé par un ressort et un contrepoids; ce mou- vement du levier 136 met ainsi le cylindre 81 à l'évacuation, entraînant la descente du plateau 83 et des broches,18 (figure 1) qui retombent par leur propre poids.
Le freinage et la montée et de la descente du piston 82
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est effectue de la façon suivante: les tiges 84 comportent à leur partie inférieure des segments, et 1 es cylin- dres 85, tout en étant fermes vers le bas, sont perces'd'un petit trou réglable qui assure un freinage au départ du démou- lage et à la 11n du retour du piston. Des lumières convenable- ment ménagées à une di.stance convenable du fond font cesser en temps opportun le dit freinage.
La partie de châssis démoulée 6 est enlevée au- tomatiquement de dessus les broches 18 et déposée sur un trans- porteur de type quelconque de la façon suivante: Le chariot 89
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f'(1PQr pnr r.1JH1.t:rn f!f.t.1Gtrn (1 r,tyn 04. fnIT' dQll1': 1'111.1-;:1 p{;\1'ol1-?Üol' 95 dont le profit en élévation se compose d'une partie horizon- tale à laquelle fait suite une pente inclinée vers le bas de 10 %. Le chariot 89 est muni de deux supports 96 munis chacun d'une encoche destinée à recevoir un tourillon 97 du châssis 6. Les supports 96 sont prévus de largeur déterminée pour pa- rer à un Léger dérèglage .éventuel de la position d'arrêt du chariot.
Le chariot 89 est attaché en 98 et 99 aux deux extrémités d'un câble 100 enroulé plusieurs fois pour obtenir l'adhérence nécessaire 'sur un tambour de commande 101 et passant sur des galets de renvoi,10.2, 103. Ce tambour de comman- de 101 est calé sur un 'arbre vertical 104 solidarisé avec un pignon 105 recevant son mouvement par une chaîne d'un pignon 106 calé sur un manchon 107 fou sur un arbre 108. Le manchon 107 est muni .sur sa périphérie d'une encoche 109 dans laquelle est constamment engagé le tenon 110 porté par un plateau 111 solidaire d'un pignon de chaîne 112 calé sur 1''arbre 108.
Sur le pignon 11.2 passe une chaîne 113 dont les deux extrémités sont attachées à des câbles 114, 115 reliés
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d'HUtre p.l'\1't en l l.6 nu p:J I1t'or.!11 do ('1 p:1 ;iton nz ot. on 117 (t un sup- port 118 solidaire du dit plateau.
Les figures 13 et 14 représentent l'installation au moment préeis où le chariot 89 atteint son point mort haut et déclanche par son talon 90 le mécani.sme nécessaire
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pour débloquer le levier 136 et placer le cylindre 81 à sa position d'évacuation.
Le'piston 82 étant misà la descente ainsi que les broches 18 et le châssis 6, celui-ci vient, après une course de 10 m/m environ, reposer par ses tourillons 97 sur les sup- ports 96 'solidaires du chariot 89. Pendant cette cour,se, le mouvement de descente du piston 82 exerce une traction .égale sur le câble 114 de façon à entraîner la rotation du pignon 112 et par suite de l'arbre 108. Mais grâce au jeu circonféren- tiel laissé au tenon 110 solidaire du plateau 111 dans l'enco- che 109, ce tenon 110 s'est simplement déplacé dans l'encoche sans entrer en contact avec la face d'entraînement opposée.
C'est seulement lorsque.le châssis 6 reposera par .ses tourillons 97 sur les .-supports 96, les broches 18 l'ayant quitté, que te benen 110 attaruern A nonveau et en menn inverne la mortaise 109, entraînant alor.s dans le sens des flèches le man- chon 107 fou sur l'arbre 106, le pignon 106 qu'une chaîne re- lie au pignon 108 qui est alors entraîné, ainsi ,que l'arbre 104, le tambour 101 et par le câble 100, le chariot 89 à l'inté- rieur duquel est placé le châssis 6.
Dès que le châssis 6 est dégagé de la table 8, il est sup-porté uniquement pa.r ses tourillons 97 dans les sup- . ports 96 du chariot 89. Son basculement par ses tourillons est tout d'abord empêché par un guide 118 (figures 15, 13 et 16) puis s'effectue automatiquement, grâce à une excentricité longitudinale des dits tourillons (excentricité très légère et que l'on ne doit pas annuler mais au contraire renforcer, en plaçant la plaque-modèle de façon convenable pour que la masse de sable soit toujours la plus forte du côté devant provoquer le basculement.
Le chariot 89 et le châssis 6 ayant basculé comme le montre la figure 13, continuent leur course sur les rails 95. Le châssis 6 vient heurter la périphérie d'un tambour caoutchouté 119 'qui se trouve place alors dans une position intermédiaire par un mécani.sme que l'on decrira plus loin.
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Cette rencontre du châssis 6 avec le rouleau 119 l'oblige à poursuivre -sa rotation sur ses tourillons de façon à achever son demi-tour et à .sa placer dans une position hori- zontale, mais inversée par rapport à celle qu'il occupait au départ de la table. Une tige 120 pouvant coulisser dans un
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support du eha.1lo t 09 ont (}OItItI1EttldGo P,Ul' une rompe lnclriéo 121 de façon à s'engager sous la nervure latérale du châssis 6 dans le but de limiter le mouvement de descente inver.se de celui-ci qui ,s'amorcera lorsqu'il abandonnera le tambour 119.
Le châssis 6 est ainsi arrêté après une légère descente, dans une position inclinée d'environ 9 % sur l'arrière.
Comme le chariot 89 continue à descendre 1a pente inclinée ter- minant les rails 95 et qui est de 10 /'Il, il s'ensuit que le châssis 6 quitte le dit chariot par suite du degagement de ses tourillons, après s'être posé à plat sur une plaque 139 placée en attente sur le transporteur de moules 122 oui, dans le cas considéré, est un transrouleur comportant une pente de 1 %.
Pour obvier à la difficulté de placer exactement le châssis6 sur la plaque 121 on a muni celle-ci d'un talon avant 123 contre lequel l'extrémité avant du châssis vient buter et l'entraîne avant de se poser à plat. L'entraînement du châssis
6 par le chariot 89, cesse dès que les tourillons 97 ont échappé des gorges des supports 96, pour être repris un peu après par suite de la tige 120 qui vient buter contre une petite nervure verticale 1.24 du châssis ménagée à cet effet.
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L'enra2n,mnl, au ul1â::;::;1::; ü p a Lu dltU'luL 00 ne cesse donc définitivement qu'à la fin de la course des- cendante du dit chariot.
Le mécanisme est alors prêt pour la remontée'. du chariot dès que le levier de commande de la démouleuse sera actionné dans ce sens. Lors de sa remontée le chariot 89 ne pourra raccrocher, par les supports 96, les tourillons 97 du châssis 6 précédemment déposé sur le transporteur 122, car., même .si celui-ci n'a pas continué son mouvement en avant,, sous la double influence de l'impulsion reçue et -de 1a pente
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du transporteur, il aura -été suffisamment dégagé par la poussée supplémentaire due à 1-a tige 120.
Le -mouvement de remontée du chariot 89 ,se produit lors de 1a course ascendante du piston 82, et le mécanisme décrit ci-dessus travaille en sens inverse des flèches, mais d'une façon analogue à celle decrite pour la descente du cheriat.
Pour éviter la dislocation du moule occasionnée par un choc brutal du châssis 6 contre le rouleau 119, on a monté celui-ci sur un petit chariot 125 anime d'un mouvement alter- natif grâce à une bielle 126 actionnée par un plateau-manivelle 127 ,solidaire du pignon de chaîne 143 fou ,sur l'arore 108 et commandé par l'arbre 104. La vitesse variable du chariot 125 et le calage de la commande sont regles de façon que le châssis 6 vienne en contact avec le rouleau 119 dans une position moy- enne de celui-ci, c-'est-à-dire dè.s que la vitesse du rouleau vient de passer par son maximum .et redescend.
De, cette façon on permet ainsi au châssis 6, presqu'au contact du rouleau, de le rattrapper avec une très faible différence de vite,sse, le choe est ainsi reduit à un minimum non préjudiciable a.u moule.
On a represente sur la figure 17 un exemple de réa- lisation dans lequel, à 1-laide d'un levier unique, on provoque la commande des machines donnant le serrage et le démoulage.
Les autres appareils p;euvent être reliés de la même façon à la dite commande générale.
Un gâble sans fin 131 gat enronlé sur un nombre détermine de galets 132; sur le câble 131 .sont disposés trois doigts d'entraînement 130 pouvant venir .s'engager dans l'oeil ovalisé 133 de trois leviers coudés, dont un 135 est disposé au droit de la dëmoul'euse tandis que les deux autres 129 (figu- res 1 et 4) sont montés au droit des deux machines à serrer.
Ces leviers peuvent tourner librement sur leurs axes respectifs.
Le levier 135 est muni d'un taquet 134 lui permettant d'entrai... ner dans un seul sensle levier 136 .de commande du mécanisme
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de demoulage.
Chacun des leviers 129 comporte un talon en retour d'équerre 1.28 lui permettant d'entraîner de la même façon le levier 33 de commande de la machine à serrer corres- pondante. Le levier 135 est manoeuvrable à l'aide d'une poignée, et sert de levier unique assurant la mise en action des divers leviers de commande. Un contrepoids 137 ramène le levier 135 à sa position initiale, dès qu'il est abandonné à lui-même.
L'opérateur soulevé le levier 135 qui, par son talon 134, en- traîne le levier 136, et simultanément comme 1-'extrémité 133 du levier 135 est engagée 'sur un doigt 130, le câble 131 est également entraîné et par 'suite les leviers 129 qui actionnent eux-mêmes par leurs taquets 123 les leviers 33 (figure 4).
L'entraînement des leviers 136 et 33 est suffisant pour les placer à leur -position de verrouilliage d'arrêt. A ce memeut l'opérateur lâche le levier 135 qui,' aidé p,ar son contrepoids 157, reprend sa position initiale, ce qui cesse de rendre soli- daires les leviers 136 et 33 en sorte que chaque machine peut se débrayer en temps voulu indépendamment. Cette commande par levier unique présente l'avantage de n'immobiliser qu'un seul ouvrier à qui il est possible en même temps de mettre en place les châssis vides, d'enlever les têtes de coulée el de curveil- ler le démoulage; de plus les différents appareils sont rendus indépendante dès leur mise en action.
On remarquera que si l'on a représenté, à titre d'exemple, sur les figures 17 et 171, que la, commande de troi s appareils, tous les autres appareils auxiliaires de pose du châssis vide, de remplissage, de remoulage, de coulée, de déco- chage, peuvent évidemment être actionnés de la même façon par le levier unique de la commande générale.
REVENDICATIONS.
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