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.Monsieur Otto K R E M M L I N G . pour: Procédé et dispositif pour le remplissage de corps creux ou- verts d'un côté, très fragiles, tels que des feuilles de gau- frettes ou autres.
L'invention concerne un procédé et un dispositif de mise en pratique de ce procédé pour le remplissage de corps creux ouverts d'un côté, très fragiles, tels que des feuilles de gaufrettes ou autres au moyen d'une matière de remplissage. On a déjà. cherché de différentes façons à remplir mécaniquement des corps creux. Toutefois, aucune des méthodes proposées jusqu'ici pour le remplissage des corps creux n'a donné de résultats satisfaisants. L'invention est basée sur la découverte des causes de ce fait.
D'après cette
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découverte, il faut envisager principalement deux causes, premièrement le fait qu'on ne tenait pas suffisamment compte dans les propositions antérieures, de la grande fragilité des pièces à remplir, et ensuite le manque de ménagements des matières de remplissage qu'il faut, surtout lorsqu'il s'agit de mousse en forme de neige, appliquer après leur préparation en évitant autant que possible tout forttemant qui pourrait la faire -écraser..
Suivant l'invention, on tient compte de cette dé- couverte, La caractéristique principale du procédé qui fait l'objet de l'invention consiste à placer la masse de remplis- sage sur les corps creux, qu'on fait passer ensuite entre des glissières latérales et sous une racle:'.montée à effa- cement et coopérant avec ces glissières, enfonçant la matiè- re dans les creux, égalisant les surfaces et ramenant la matière en excès dans le réservoir ou la faisant passer sur un dispositif de transport qui la ramène au réservoir.
Le dessin représente un mode de réalisation d'un dispositif de mise en pratique de ce procédé.
Fig. 1 est une coupe longitudinale, et
Fig. 2 une coupe transversale des parties princi- pales de ce dispositif.
Au dessous du réservoir 1 contenant la matière de remplissage se trouve un rouleau 2 qui ferme en majeure partie l'orifice de sortie du réservoir -Les corps creux juxtaposés 4, par exemple des feuilles de gaufreras, sont transportée par un ruban 3 en passant sous ce rouleau dans le sens de la flèche.
sur les côtés se trouvent deuxjoues 5 et entre ces joues se trouvent deux glissières 16, 16' dont l'écartement correspond à la largeur des corps creux et par suite de la largeur de travail., En avant du rouleau 2,
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au dessus des corps oraux 4 à remplir, se trouve une racle 6 qui racle sur le rouleau 2 la matière prise par celui-ci dans le réservoir 1 et retient de cette matière en formant un petit amas 7, de façon à la faire pénétrer dans les corps creux*
En arrière du rouleau 2 se trouve la) racle princi- pale 8 qui sert à enfoncer la matière dans les creux des pièces 4, à égaliser la surface et à renvoyer la matière en excès sur le rouleau 2 qui la ramène au réservoir 1. A cet effet, l'arête supérieure de la racle 8 est relativement très rapprochée de la surface du rouleau 2.
La racle 8 est montée à effacement. Dans le mode de réalisation représenté, cette racle peut osciller vertica- lemant dans le sens du travail autour de deux boulons 9 montes sur les glissières latérales 16, 16' et effectuer en outre, par suite d'un certain jeu de ses oeillets de suspension sur le boulon 9, un mouvement de montée et de descente dans un plan perpendiculaire au sens du travail. La racle peut ainsi s'effacer dans tous lésions sous l'action de différences d'é- paisseur ou de grumeaux ou lorsque les pièces sont placées en biais, de façon à n'exercer sur celles-ci aucun pression exagérée et à produire en outre une application et une égali- sation uniformes.
En conséquence, dans ces conditions, les feuilles de gaufrettes sont manipulées avec tous les ménagements pos- sibles et nécessaires pour que ces feuilles, qui sont extrê- mement fragiles, puissent résister à l'opération de remplissage sans se briser, Ceci augmente beaucoup la production du dis- positif, en évitant les déchets dûs aux ruptures de pièces.
En outre, la matière de remplissage est également toujours manipulée avec les plus grands ménagements sur tout son trajet/
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à partir du réservoir 1 jusqu'aux corps creux 4 et le cas échéant pendant son retour entre ceux-ci et le réservoir 1, et elle ne subit en aucun endroit aucun frottement considé- rable, c'est-à-dire qu'elle n'est pas vécraséeu. on ne risque pas non plus que la matière, même lorsqu'elle est en forme de mousse neigeuse, s'épaississe et colle. On a constaté. dans la mise en pratique de ce procédé, que les corps creux ainsi remplis avec le maximum de production sont mieux rem- plis et de façon plus uniforme que par le travail à la main et qu'en outre la densité de la matière de remplissage est uniforme.
Dans le mode de réalisation décrit, le rouleau 2, en coopérant avec la racle 6, amène la matière de remplissage sur les corps creux 4 et en coopérant avec la racle 8, il ramères au réservoir 1 la matière qui n'a pas été utilisée.
On a donc pas besoin de dispositifs particuliers pour ramener au réservoir 1 les parties de matières restantes. Ceci con- tribue aussi considérablement à diminuer le flottement de la matière. Lorsqu'il s'agit de matières moins délicates, on peut utiliser un dispositif particulier quelconque, tant pour appliquer la matière, que pour ramener celle-ci au ré- servoir 1. suivant l'invention, un poids 10 coulissant sur un levier 11 permet de faire varier la pression sur laquelle la râcle 8 s'appuie sur les corps creux. Ceci permet, d'une part, de tenir compte de la fragilité des ;pièces, et d'autre part, de faire varier l'effort d'enfoncement et d'égalisation de la matière* On peut obtenir le même résultat au moyen d'un rouleau élastique ou d'un dispositif analogue sur la partie inférieureduquel s'appuie le ruban qui transporte les corps creux.
Dans ce cas, la racle serait fixe.
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La racle 8 est de préférence entièrement ou au moins dans sa partie inférieure efficace en matière élastique, par exemple en caoutchouc, Ceci assure une grande souplesse d'adaptation de la racle à la surface supérieure des corps creux, surface qui est généralement très irrégulière. En outre, en divisant la râcle dans sa largeur en différentes sections (fig.2) on peut obtenir au moyen du dispositif dé- crit un degré de remplissage quelconque des corps creux 4 et remplir ceux-ci successivement de plusieurs matières diffé- rentes.
Lorsque les pièces doivent comporter une couche de matière de remplissage à leur partie supérieure la racle 8 comporte, suivant l'invention, pour régler l'épaisseur de cette couche, des pièces d'écartement 12 dirigées vers le bas. Ces pièces d'écartement on la forme de patins de trâi- naux et glissent sur les pièces 4 qui se déplacent au-dessus.
On peut régler la position des pièces d'écartement 12 au moyen de vis 13, de façon que l'arête inférieure de la racle 8 soit plus ou moins écartée des pièces 4.
Des abaisseurs 14 en forme de lames de patins sont également montés en avant de la racle 8. On peut également faire varier la hauteur de ces abaisseurs, qui se trouvent entre le point d'application et le point d'enlèvement de la matière. ils empêchent autour les pièces de se cabrer pendant le travail, de se chevaucher et de se briser. On peut faire varier la largeur de la machine en faisant varier la largeur de l'orifice de sortie du réservoir 1 au moyen d'un tiroir 23 ou d'un dispositif analogue, et celle des glissières la- térales 16, 16', ainsi que dela racle 8. Pour qu'on puisse faire varier.cette largeur, une tige 15 montée dans la paroi 5 du bâti permet de déplacer la glissière 16', tandis que la
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racle est constituée par deux pièces coulissant l'une sur l'autre (fig.2).
Lorsque la racle 8 est montée immédiatement en arrière des glissières latérales 16, 16', il n'est pas nécessaire qu'on puisse faire varier sa largeur; pour faire varier la largeur du travail, il suffit alors qu'on puisse faire varier la position du dispositif d'application et des glissières latérales. Au lieu du rouleau 2, on peut utiliser pour l'application de la matière de remplissage sur les corps creux 4 un ruban de transport fermé sur lui-même. Au moment de l'application de la matière, ce ruban de transport devrait alors n'agir sur les pièces que sur un petit trajet pour ré- duire autant que possible les risques de rupture.
Pour que la matière en excès renvoyée dans le ré- servoir 1 n'entraîne pas dans celui-ci des éclats ou débris des pièces 4, un râteau 17 est monté sur ce réservoir au point de rentrée, ce râteau retient les débris de pièces qui pourraient arriver jusqu'à cet endroit.
Enfin le dispositif décrit comporte ..près de l'orifi - ce ae sortie du réservoir 1 un tiroir connu 18 servant à régler l'épaisseur de la couche sortant du réservoir. On peut faire varier la position de ce tiroir au moyen d'une vis 19.Le ti - roir est articulé sur une pièce intermédiaire 20 qui porte en outre une poignée 21. Cette poignée permet à l'obturateur de soulever le tiroir 18 pendant peu de temps pendant le travail, s'il arrive qu'un corps étranger adhère au tiroir et empêche la matière de remplissage de sortir uniformément du réservoir 1. En soulevant un instant le tiroir 18 de la façon décrite, on laisse passer ce corps étranger sans interrompre le travail.
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