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B R EVE T D' l N V E N T 1 Q¯;1; " Perfectionnement aux machines à plier les tissus ".
La présente invention se réfère aux machines à plier les tissus et plus particulièrement, mais non uniquement, à celles du genre décrit dans le brevet français N 593.657 déposé le 11-Février 1925 par le même demandeur,
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,Ô,esÙel sur une table de pliage, par un organe distributeur approprie. lion prévoit
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en général des orgcnes de pression ou pinces, destinés à écraser les plis d.u tissu à mesure que le pliage s'effectue.
Ces organes ne donnent pas toute satisfaction avec des . tissus rsides ou irréguliers et surtout pour de grandes vitesses de pliage. Les organes presseurs chessent en effet l'air vers le centre de la pièce pliée, occasionnant ainsi la formation de poches, de godets et de fsux plis qui sont ultérieurement écrases par les plis subséquents du tissu. De plus, ils n'éti- rent nullement le pli, qui s'écrase de. façon défectueuse dès que la vitesse augmente ou eue l'on plie des tissus, fabriquas suivant l'emploi oui leur est destiné, avec des lisières tirntes ou détendues.
Le perfectionnement suivant la présente invention permet su contraire d'adopter des vitesses de pliage élevées, même cvec des tissus peu réguliers, et assure par suite une économie notable de temps et de msin d'oeuvre et un pliage parfait.
Suivent l'invention, l'on dispose dans le voisinage du bord d'un pli, un organe qui vient frotter régulièrement le bord du pli de façon à lisser le tissu en même temps que le pli est écrasé. Dans la forme d'exécution préférée, cet organe est constitué par une palette portée élastiquement par des bras tournant à une vitesse appropries.
Le dessin annexe fera mieux comprendre l'invention. Pour fixer les idées, on a supposé qu'on avait à fsire à une
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machine da genre décrit dans le brevet français précité.
,If, ?.-' ,1 Fig.l est tine/schemE-tiqu-e de côté de le machine munie des pinces suivant la présente invention,-
Fig.2 est une vue schématique de l'rutre côté.
Fig. S est une coupe à plus grande échelle suivant A-A
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(fig. 1 et 2).
Fig. 4 est une coupe suivant B-B (Fig. 3) ,
Fig. 5 est une vue partielle semblable à la fig. 4, mais représentant les pinces à une autre position.
Fig. 6 est une coupe à grande échelle suivant C C (fig. 3), destinée à montrée la roue libre d'entraînement.
La machine se compose essentiellement d'un rouleau d'appel 1 entraînant le tissu, d'un couloir distributeur 2 et d'une table de pliage 3 sur laquelle le tissu 4 vient se plier comme le fait bien comprendre la fig. 4.
Chaque pince se compose essentiellement dTune planchette
5 portée par des bras 6 ( fig. 3) montés fous sur une tringle
7. La tringle 7 porte des doigts d'arrêt 8 contre lesquels la planchette 5 est poussée par des ressorts de torsion 9 montés sur ladite tringle.7.
Chaque tringle 7 est portée à ses extrémités par deux bras
10 calés aux extrémités de deux bouts d'arbre 11 et 12. Les bouts d'arbre 11 sont supportés par des paliers 13 fixés sur une barre transversale 14 elle-même fixée à la jambe 15 du bâti par un collier 16. Les bouts d'arbre 12 sont également suppor- tés par des paliers 17 fixés à une barre 18 serrée dans un collier 19 solidaire de la jambe 20 du bâti.
Les bouts d'arbre 11 et 12 de chaque planchette sont dans le prolongement l'un de l'autre et disposés de telle sorte que l'arête extrême de la planchette soit parallèle à LA table de pliage 3.
L'un des bouts d'arbre 12 est entraîné par une roue à chaîne 21 commandée par une chaîne 22 actionnée par un pignon 23 calé sur l'arbre 24 du rouleau 1. L'arbre 12 est relié à le
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roue 21 par un fispositif à rochet qui sera décrit ulterieu- rement. Les pignons 21 et 23 sont calculés de telle,sorte que la roue 21 fasse un tour complet à chaque'.demi-oscillation du couloir plieur 2. L'on peut éventuellement prévoir,un tendeur
39 pour la chaîne 22.
L'arbre 12 &insi entraîne est muni d'un engrenege 25 qui entraîne un second engrenage 26 calé sur un arbre 27 supporté par un palier 28 fixé à la barre 18 comme les paliers 17. Cet Erbre 27 est muni d'une roue de chaîne 29 qui, par la chaîne
30, entraîne une autre roue de chaîne 31 caléesur le second arbre 12. Les roues de chaîne 29 et 31 d'une part et les engren&ges 25 et 26 d'autre part sont égaux. Il en résulte que les deux arbres 12 tournent à la même vitesse et en sens con- traire comm le fait bien comprendre la ig.3.
Comme on l'a cignalé plus haut, la roue de chaîne 21 est folle sur l'arbre 12 et ne lui est reliée que par un disposi- tif à rochet. Ce dispositif ( fige 6) se compose simplement d'une petite roue à rochet,,,32 à une seule dent calée sur l'erbre
12 et coopérant avec un cliquet 33 pivoté en 34 sur la roue
21 et rappelé par un ressort 35.
La roue 32 n'ayant qu'une seule dent, les positions respectives du braS 10 (calé sur l'arbre 12) @ et du mécanisme de la machine (auquel la roue 21 est reliée par la chaîne 22) restentoujours les mêmes en cours de travail, même si, pour les raisons indiquées plus loin, on a du faire tourner les pinces à lE main durent un arrêt de la machine. @
L'arbre 27 est muni d'un volant à main 36, destiné préci- sèment à permettre 1& rotation à la main du mécanisme des pinces durant l'arrêt de la machine. Enfin, chaque pince est équilibrée -, ,par des contrepoids 37 ( fig. 3,4 et 5) destinés à empêcher que '
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la pince ne soit entraînée en rotation par le poids de la planchette 5 et de la tringle 7.
Ceci étant. le fonctionnement estle suivant:
Les pinces sont entraînées par la chaîne iifi et tournent d'un mouvement continu comme le rouleau.d'appel 1. 'Le sens de rotation est indique pEr les flèches, Dans ce ..mouvement, les planchettes 5 viennent au contact des plis du tissu(fig. 5 et 4) qu'elles étirent vers le bas, en tournant autour des tringles 7 à l'encontre des ressorts 9, comme on le comprend bien en examinant les fig. 4 et 5 qui représentent les pinces respec- tivement au moment o les arêtes des planchettes 5 viennent au contact du tissu plié et après une rotation partielle à partir de cet instant. Les planchettes 5 glissant-sur le tissu étirent les feux-plis et chassent l'air vers le bas sans lui laisser la possibilité de remonter et de gonfler la partie supérieure des plis.
Les pinces fis&nt un tour à chaque demi-oscillation du couloir plieur, il est possible de règler les choses de telle sorte que les planchettes ne Viennent pas interférer avet le pli en cours de formation.La fig. 4 montre un réglage satisfai- sant ainsi réalisé.
Quant le pliage est termine, on doit relever la table de pliage 3, c'est-à-dire amener les deux panneaux qui la compo- sent à être horizontaux et dans le prolongement l'un de l'autre par rotation autour de l'axe d'articulation 38. Il peut,arriver que les planchettes 5 gênent ce mouvement. On y
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'remédie par la manoeuvre du volant 36 qui permet de faire tourner les pinces à la main pour les ±mener à une position telle qu'elles laissent librement passer les panneaux de la table 3.
La roue libre 32-33 permet d'effectuer cette manoeuvre sans avoir à entraîner en même temps toute la. machine, ce qui sereit trop pénible pour l'ouvrier. ce dis- positif étant à dent unique, lorsqu'on met la machine en marche, on retrouve nécessairemetn le calage correct des pinces par rapport au mécanisme plieur, comme on l'a expli- qué plus haut.
Bien entendu, la description ci-dessus ne constitue qu'un exemple de réalisation dont on pourra S'éCATER sans sortir du domaine de l'invention. En particulier, les dis- positifs d'entraînement des pinces pourront varier suivant les genres de machines auxquelles l'invention ser& appliquée.
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B R EVE T D 'N V E N T 1 Q¯; 1; "Further training in fabric folding machines".
The present invention refers to machines for folding fabrics and more particularly, but not only, to those of the type described in French patent N 593.657 filed on February 11, 1925 by the same applicant,
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, Ô, esÙel on a folding table, by an appropriate distributor member. lion plans
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usually pressure orgcnes or pliers, intended to crush the folds of the fabric as the folding is carried out.
These organs do not give any satisfaction with. hard or irregular fabrics and especially for high folding speeds. The pressing members in fact force the air towards the center of the folded part, thus causing the formation of pockets, buckets and fsux folds which are subsequently crushed by the subsequent folds of the fabric. In addition, they do not in any way hedge the fold, which collapses from. defective way as soon as the speed increases or if the fabrics are folded, manufactured according to the use they are intended for, with stretched or relaxed edges.
The improvement according to the present invention makes it possible, on the contrary, to adopt high folding speeds, even cvec uneven fabrics, and consequently ensures a significant saving in time and labor and a perfect folding.
Following the invention, there is in the vicinity of the edge of a fold, a member which regularly rubs the edge of the fold so as to smooth the fabric at the same time as the fold is crushed. In the preferred embodiment, this member consists of a pallet supported elastically by arms rotating at a suitable speed.
The accompanying drawing will make the invention easier to understand. To fix ideas, we assumed that we had to
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machine of the kind described in the aforementioned French patent.
, If,? .- ', 1 Fig.l is side tine / schemE-tic-e of the machine provided with the grippers according to the present invention, -
Fig.2 is a schematic view from the other side.
Fig. S is a section on a larger scale along A-A
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(fig. 1 and 2).
Fig. 4 is a section along B-B (Fig. 3),
Fig. 5 is a partial view similar to FIG. 4, but representing the clamps in another position.
Fig. 6 is a large-scale sectional view along C C (FIG. 3), intended to show the free drive wheel.
The machine consists essentially of a take-up roller 1 driving the fabric, a distributor corridor 2 and a folding table 3 on which the fabric 4 is folded as clearly understood in FIG. 4.
Each clamp consists essentially of a small board
5 carried by arms 6 (fig. 3) mounted loose on a rod
7. The rod 7 carries stop fingers 8 against which the board 5 is pushed by torsion springs 9 mounted on said rod.7.
Each rod 7 is carried at its ends by two arms
10 wedged at the ends of two shaft ends 11 and 12. The shaft ends 11 are supported by bearings 13 fixed to a transverse bar 14 which is itself fixed to the leg 15 of the frame by a collar 16. The ends of The shaft 12 are also supported by bearings 17 fixed to a bar 18 clamped in a collar 19 integral with the leg 20 of the frame.
The shaft ends 11 and 12 of each board are an extension of one another and arranged so that the end edge of the board is parallel to the folding table 3.
One of the shaft ends 12 is driven by a chain wheel 21 controlled by a chain 22 actuated by a pinion 23 wedged on the shaft 24 of the roller 1. The shaft 12 is connected to the
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wheel 21 by a ratchet device which will be described later. The pinions 21 and 23 are calculated in such a way that the wheel 21 makes a complete revolution at every half-oscillation of the folding corridor 2. It is possibly possible to provide a tensioner
39 for channel 22.
The driven shaft 12 & insi is provided with a gear 25 which drives a second gear 26 wedged on a shaft 27 supported by a bearing 28 fixed to the bar 18 like the bearings 17. This Erbre 27 is provided with a chain wheel 29 who by the chain
30, drives another chain wheel 31 wedged on the second shaft 12. The chain wheels 29 and 31 on the one hand and the gears 25 and 26 on the other hand are equal. As a result, the two shafts 12 rotate at the same speed and in the opposite direction as is clearly understood in ig.3.
As mentioned above, the chain wheel 21 is loose on the shaft 12 and is only connected to it by a ratchet device. This device (freeze 6) simply consists of a small ratchet wheel ,,, 32 with a single tooth wedged on the shaft
12 and cooperating with a pawl 33 pivoted at 34 on the wheel
21 and returned by a spring 35.
The wheel 32 having only one tooth, the respective positions of the arm 10 (fixed on the shaft 12) @ and of the machine mechanism (to which the wheel 21 is connected by the chain 22) always remain the same during work, even if, for the reasons indicated below, it was necessary to turn the grippers by hand while the machine was stopped. @
The shaft 27 is provided with a handwheel 36, specifically intended to allow manual rotation of the gripper mechanism during stopping of the machine. Finally, each clamp is balanced -,, by counterweights 37 (fig. 3, 4 and 5) intended to prevent that '
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the gripper is rotated by the weight of the board 5 and the rod 7.
This being. the operation is as follows:
The clamps are driven by the chain iifi and rotate in a continuous movement like the take-up roller 1. The direction of rotation is indicated by the arrows. In this movement, the boards 5 come into contact with the folds of the fabric (fig. 5 and 4) that they stretch downwards, turning around the rods 7 against the springs 9, as can be easily understood by examining figs. 4 and 5 which represent the grippers respectively at the moment when the edges of the boards 5 come into contact with the folded fabric and after a partial rotation from that moment. The slips 5 sliding on the fabric stretch the pleat lights and expel the air downwards without giving it the possibility of raising and inflating the upper part of the pleats.
The grippers made one turn at each half-oscillation of the folding lane, it is possible to adjust things so that the boards do not interfere with the fold being formed. 4 shows a satisfactory adjustment thus achieved.
When the folding is finished, we must raise the folding table 3, that is to say bring the two panels which compose it to be horizontal and in the extension of one another by rotation around the 'hinge pin 38. It can happen that the boards 5 interfere with this movement. We
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'remedied by the operation of the handwheel 36 which makes it possible to turn the clamps by hand to bring them ± to a position such that they allow the panels of the table 3 to pass freely.
The freewheel 32-33 makes it possible to perform this maneuver without having to drive the whole at the same time. machine, which is too painful for the worker. since this device has a single tooth, when the machine is started, the correct setting of the grippers is necessarily found in relation to the folding mechanism, as explained above.
Of course, the above description is only one example of an embodiment of which it is possible to DISCUSS without departing from the scope of the invention. In particular, the gripper drive devices may vary according to the kinds of machines to which the invention is applied.
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