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Perfectionnements au traitement des fibres de jute, de chanvre et autres similaires.
@ La p ré sente invention a trait au traitement de fibres de jute, de chanvre et autres d'une nature plus ou moins dure, et elle est également applicable à bien des égards à diverses qualités de lin, en particulier à celles qui sont partiellement débarrassées des matières ligneuses ;
elle s'applique également à la soie, la soie artificielle, la ramie et les fibres analogues, et elle a pour objet de prévoir un nouveau procédé, et une nouvelle construction ou combinaison d'appareils, pour le traitement des dites fibres avant qu'elles soient préparées pour la filature, ce procédé per- mettant d'éliminer certaines phases des procédés actuellement en
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usage, ainsi que de réduire la période de temps nécessitée par d'autres phases, et de permettre enfin d'employer des matières beaucoup plus grossières pour le même "numéro" de fil, tout en réalisant cependant une production notablement perfectionnée.
Dans le traitement des fibres de jute adopté jusqu' ici, les fibres, après qu' on a ouvert les balles de jute, sont fréquemment passées entre des rouleaux dans le but de soustraire les tiges de jute à l'état de compression dans lequel elles ont été mises pour les expédier depuis leur contrée d'origine. On fait ensuite passer les fibres entre un grand nombre de rouleaux chargés, à cannelures hélicoïdales, servant à ramollir les fibres ; on emploie jusqu'à soixante paires de ces rouleaux ou plus, et pendant que les fibres sont soumises à ce traitement, on les arrose ou on les graisse au moyen d'huile ou d'un mélange d'huile et d'eau.
Les fibres sont ensuite cardées en deux opérations, comprenant d' abord un cardage grossier et ensuite un cardage plus fin, où les fibres sont d' a-- bord, comme on dit " brisées " et ensuite " finies " dans des car- des distinctes. Les fibres doivent être mises en écheveaux ou en balles, entre ces deux cardes, etrester dans cet état pour passer de l'une de ces machines à l' autre. Les fibres sont alors à l'état voulu pour être préparées, et pour subir ultérieurement le trai- tement de filature.
La présente invention consiste à soumettre les fibres d'abord a un court traitement en les faisant passer entre des paires de rouleaux à grosses cannelures hélicoïdales, et ensuite à un trai- tement plus long entre les rouleaux droits et à cannelures plus fines, certains de ces derniers rouleaux ayant un mouvement de roulement ou d'oscillation par rapport à d'autres, et ce traite- ment entre rouleaux provoquant sur les fibres un frottement qui les ouvre et les ramollit, l'action des rouleaux servant également a friser ou gaufrer les fibres.
Les fibres sont généralement soumises a l'action d'une substan- ce lubrifiante, telle que l'huile et l'eau, en injectant cette substance, de préférence tout à fait au commencement du traitement,
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ou bien à une phase quelconque des traitements d'ouverture et de ramollissement des fibres, mais les fibres telles que le lin ne né- cessitent pas l'emploi de substances lubrifiantes. Finalement les fibres, après leur premier traitement pour les ouvrir et les ramol- lir sont soumises à un procédé combiné de sérançage, de cardage et d de peignage, ou à une ou deux de ces opérations seulement, l'opéra- tion ou les opérations qui peuvent être éliminées dépendant de la matière que l'on 'emploie.
Le procédé peut être de préférence un pro- cédé continu, mais il peut aussi être interrompu, si on le désire, entre les opérations d'ouverture et de ramollissement, et l'opéra- tion de sérançage
L'invention comporte également des appareils pour la mise en pra- tique de la méthode ci-dessus, qui seront décrits ci-après en se référant aux dessins annexés, qui représentent ces appareils en dia- grammes, et dans lesquels :
Fig. 1 et 2 sont respectivement une élévation latérale et un plan de la machine initiale pour ouvrir et friser les fibres
Fig. 3 est une élévation latérale d'une machine combinée à sé- rancer, carder et peigner les fibres, associée avec une unité fina- le isolée de machine à ouvrir et friser les fibres ;
Fig. 4 est une vue en plan de la machine représentée à la fig.3
Fig. 5 et 6 sont respectivement une vue latérale et une vue en plan des engrenages employés dans la machine à ouvrir et friser les fibres représentée aux fig. 1 et 2
Suivant la présente invention, et en se référant aux fig.
1 et 2, et 5 et 6 des dessins, les fibres sont d'abord traitées dans une machine A similaire a celle décrite ci-dessus pour les ramollir, c' est à dire qu'elles sont alimentées, par exemple au moyen d'un transporteur 1, par une paire de rouleaux d'entraînement à cannelu- res droites 2, entre des paires de rouleaux 3 à grosses cannelures hélicoïdales, qui peuvent être chargées par des ressorts, le pas hélicoïdal des rouleaux successifs étant inverse, comme c'est re- présenté à la figure 2.
Ces rouleaux agissent pour ouvrir, ramollir
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et friser les fibres, et, en vue de la phase suivantedu procédé qui sera décrite ci-après, ce premier traitement peut ne comporter qu'une période très courte, c'est à dire qu'on peut n'employer qu'ur petit nombre de ces rouleaux hélicoïdaux pour ce traitement, six paires seulement étant représentées dans les dessins.
A mesure que les fibres quittent le dernier de ces rouleaux 3 a cannelures hélicoïdales, elles sont alimentées, par exemple par une paire de rouleaux 4 à cannelures droites, directement à une autre section B de la machine à ouvrir, ramollir et friser les fi- bres, qui sera désignée ci-après, pour être plus bref, sous le nom "d'oscillateur", et qui comprend un bâti droit 5 portant un certain nombre de paires de rouleaux droits 6,6a, à cannelures assez fines, seize de ces paires de rouleaux étant représentées aux dessins, mais le rouleau supérieur de chacune de ces paires est disposé pour exécuter un mouvement d'oscillation ou de roulement autour du rouleau complémentaire de la paire.
Ce mouvement peut être obtenu d'un grand nombre de manières, mais une méthode ap- propriée consiste à monter les rouleaux supérieurs 6a dans des bras oscillants 7 qui pivotent autour des axes 6b des rouleaux inférieurs 6, les queues 8 de ces bras oscillants 7 étant accou- plées entre elles par une ou plusieurs barres 9 de telle sorte qu'elles se meuvent toutes à l'unisson, et un mouvement de va et vient étant imprimé à ces barres par des excentriques 10, des ca- mes ou un mécanisme analogue. Les rouleaux supérieurs sont forte- ment chargés, par exemple par des ressorts 11 dans le but d'exer- cer une pression considérable sur les fibres qui passent entre les rouleaux.
Les rouleaux inférieurs tournent continuellement et un mouvement de rotation dans des directions opposées est communiqué des rouleaux inférieurs aux rouleaux supérieurs par l'intermédiai- re des cannelures.
Les engrenages servant à la commande de toute la série de rou- leaux des appareils A et B sont représentés aux fig. 5 & 6, et sont disposés de telle sorte que les rouleaux 6, 6a tournent légè-
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rement plus vite que les rouleaux 3, dans le but d'exercer une légère action de traction sur les fibres, dans leur passage de l'appareil A à l'appareil B ; d'autre part, les rouleaux de l'appa- reil B peuvent être disposés en deux sections ou groupes, les rou- leaux du second groupe étant entrainés à une vitesse légèrement plus grande que ceux du premier groupe, dans le même but.
Dans les dites fig. 5 & 6, les rouleaux 3 sont entrainés par un arbre principal 12 par l'intermédiaire d'un pignon d'angle 15, d'un ar- bre 14 et d'un autre pignon d'angle 15, ce dernier commandant deux trains d'engrenages 16 et 17, le train 17 se trouvant alternative- ment à des extrémités opposées des axes des rouleaux. Le premier groupe de rouleaux 6 est aussi commandé à partir de l'arbre 12, par des trains d'engrenages 18,19,20 et 21 , ce dernier porté par les axes des rouleaux 6. Le second groupe de rouleaux 6 est entrainé par des trains d'engrenages semblables 22,23,24 et 25,à partir d'un arbre 26 lequel, à son tour, est commandé à partir de l'arbre 12 par un engrenage d' angle 27, 28 et un arbre 29.
A un moment quelconque, ou à plusieurs moments, au cours du traitement pour ouvrir, ramollir et friser les fibres, ces fi- bres peuvent être soumises 1' action d'une substance lubrifian- te, telle qu'un mélange d'huile et d'eau. Dans la figure 1, cette application de lubrifiant est représentée comme se produisant'tout au commencement du traitement, c'est à dire à l'entrée de"l'os- cillateur" B, le mélange étant contenu dans un récipient 30 d'où il est fourni, par une conduite 31 à un dispositif d'arrosage ap- proprié 32.
Le lubrifiant est appliqué, par arrosage ou injection, au travers d'un ou plusieurs ajutages relativement petits, ou organes similaires: Cette application de lubrifiant peut également se faire entre la première série de rouleaux hélicoïdaux et la pre- mière partie des opérations d'ouverture et de gaufrage ; ou encore, Entre la première et la seconde série de rouleaux pour l'ouverture des fibres ; ou encore, avant que les fibres pénètrent entre les
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rouleaux hélicoïdaux, ou en un quelconque de ces endroits, en plu- sieurs ou en tous, ou en un autre point quelconque convenable au cours du procédé d'ouverture, de ramolissement et de gaufrage.
Un ou plusieurs de ces dispositifs injecteurs ou d'arrosage peuvent être supportés par la conduite 31, venant du récipient 30 ou autre récipient pour le lubrifiant, qui peut être chauffé à la tempéra- ture voulue, et être sous pression, par exemple en plaçant le réci- pient suffisamment haut pour produire une hauteur de chute considé- rable, ou' en produisant cette pression par une pompe ou compresseur, ou par un fluide comprimé tel que l'air. Les moyens employés pour produire une pression ne fonctionneront que lorsque la machine est en service.
L'avantage obtenu pas l'application de la substance lubrifiante directement sous pression sur les fibres consiste en ce que cette substance est convenablement disséminée et est obligée de pénétrer dans les fibres à mesure de leur passage, ce qui aide sensiblement à l'action des séries de rouleaux par lesquels ces fibres sont traitées.
On peut employer diverses formes de dispositifs d'arrosage ou d'injection de lubrifiant, par exemple un dispositif unique pourvu de trois ajutages ou équivalents, celui qui se trouve au milieu étant dirigé directement sur les fibres, et les deux latéraux étant inclinés latéralement de manière à. couvrir la surface entière des fibres passant dans la machine ; ou bien encore, on peut considérer comme plus avantageux d' employer une série de dispositifs ayant deux ajutages, ou trois, ou plus, pour couvrir la surface entière, ou bien encore on peut adopter une disposition quelconque appropriée, répondant aux conditions ou aux exigences particulières du cas con- sidéré.
Les mouvements d'oscillation ou de roulement des rouleaux supé- rieurs 6a de"l'oscillateur" B produisent une action de frottement qui, combinée avec l'application du lubrifiant telle qu'elle vient d'être décrite, continue à ouvrir et à ramollir les fibres %CI, un de-
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grétrès marqué au--delà de celui déjà réalisé par les rouleaux 3, et qui, tout en maintenant les fibres à l'état long à pour effet de briser toute écorce ou matière ligneuse qui s'y trouve, et effectue une subdivision partielle, en rendant ainsi les fibres très flexi- bles et susceptibles d'être facilement subdivisées ultérieurement, au cours des opérations de sérançage, de cardage et de peignage qui seront décrites plus loin.
Les fibres traitées à la manière décrite ci-dessus peuvent être amenées , la machine à sérancer, carder et peigner après être sorties de l'appareil B, par exemple en passant sur le transporteur
33, représenté à la figure 1, pour aller directement à la dite machine à sérancer, carder et peigner, ce qui constitue un procédé continu sans interruption à une phase quelconque ;
ou bien, les fibres peuvent être envoyées à d'autres "oscillateurs" C ( figure 3), qui peuvent être au nombre de deux, les fibres passant au travers de chacun d'entre eux pour se rendre à une machine à sérancer, car- der et peigner, distincte D appartenant , chacun des dits " oscil- lateurs ", ou bien encore, "l'oscillateur" unique long B peut être remplacé par deux "oscillateurs" C,placés côte à côte, prenant les fibres directement de l' appareil A à rouleaux hélicoïdaux,étant entendu toutefois qu'il ne faut qu'une seule opération de sérançage, cardage et peignage pour chaque charge de fibres fournie par "l'os- cillateur" ou les "oscillateurs"suivant le cas, au lieu de l'opéra- tion double ou multiple considérée jusqu' ici comme essentielle.
Dans un oscillateur C de ce genre, les rouleaux 6, 6a sont montés et entrainés comme précédemment, les mêmes caractères de référence étant employés pour désigner les parties similaires, mais il est avantageux, lorsqu'on emploie cet "oscillateur", ou ces "oscilla- teurs" additionnels, que les rouleaux de ceux-ci soient entrainés à une vitesse légèrement plus grande que ceux de l'appareil"oscila- teur" précédent A, et aussi, dans tous les cas, que les rouleaux 6, 6a soient pourvus de cannelures de pas progressivement plus fin, vers l'extrémité de débit, comme représenté à la figure 4, de manière à
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rendre les fibres aussi flexibles et aussi exemptes de subs- tances dures ou ligneuses que possible.
La machine unique D à sérancer, carder et peigner, peut être d'une manière générale, d'un modèle ordinaire ou conven- tionnel en ce qui concerne les divers appareils d' entraîne- ment et de débit. Cette machine comprend, par exemple, le cy- lindre 34 auquel les fibres venant de"l' oscillateur" sont fournies par un transporteur denté 34a, et le rouleau d'en- trée usuel 35, et la machine comporte un nombre approprié de paires de rouleaux "arracheurs" ou "travailleurs" 36,37 une seule de ces paires étant représentée à le. figure 3.
Dans de nombreux cas, on peut se passer de ces rouleaux "ar- racheurs" et "travailleurs" et la machine D peut être em- ployée avec ou sans ces rouleaux, et seulement avec les rou- leaux peigneurs qui seront décrits ci-après .
La machine D est pourvue, ou bien est modifiée par l'introduction d'un ou plusieurs rouleaux peigneurs, ou de paires de ces rouleaux 38,38a qui peuvent ou bien être placés directement derrière les rouleaux "arracheurs" et "travail- leurs", comme représenté, lorsque ces rouleaux esistent, ou bien après le rouleau d'entrée, ou dans uneautre position quelconque convenable. Les rouleaux peigneurs en question tournent en sens inverse des rouleaux "arracheurs" et les che- villes ou dents de ces rouleaux peigneurs peuvent être pla- cées suivant un angle approprié, mais de préférence en regar- dant en sens inverse de celui dans lequel les rouleaux pei- gneurs tournent ; ou bien encore, les rouleaux peigneurs peu- vent être entraînés dans la direction opposée, les chevilles étant placées de la même manière.
Ces rouleaux ont pour ef- fet de peigner, de lisser et d'assurer le parallélisme des fibres, ainsi que d'enlever la poussière et autres impuretés, et de redresser les fibres courtes qui pourraient se présen- ter, et les fibres redressées reviennent sur le cylindre 34,
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étant enlevées par le rouleau 39 et,dans la réalisation représentée, entraînées ensuite au travers de rouleaux 40,41 pour descendre ensuite le long d'un guide 43,pour arriver 'à une forme conventionnelle de banc d'étirage tournant E.
Les rouleaux de peignage 38,38a sont placés de préférence a une distance appréciable de la position d'entrée, dans le but de maintenir la longueur des fibres traitées, suivant la nature des fibres et le but auquel elles sont destinées. A la suite de ces rouleaux lisseurs et peigneurs, on peut pré- voir, si c'est nécessaire, d'autres rouleaux "travailleurs" et "arracheurs" ou, dans d'autres cas, on peut se passer de tous ces rouleaux.
La matière sortant de cette machine peut être divisée en deux parties, passant à droite et à gauche dans des récipients séparés, ou bien elle peut être fournie dans son ensemble telle qu'elle est produite par le rouleau
3µ de la machine, et passée ensuite au travers du banc'- d'é- tirage E, pour sa division à droite et à gauche, le boudin ainsi produit étant prêt a être traité dans la machine à préparer.
Le transfert des fibres de "l'oscillateur" au cardeur peut être exécuté à la main ou automatiquement, ce dernier mode de transfert étant utilisé dans la réalisation repré- sentée. Ainsi, si l'on adopte un entraînement automatique, il estpossible d'établir un procédé continu et de faire de l'installation une unité complète par elle-même , qui, en pratique, n'occupera pas, en ce qui concerne ses dimensions longitudinales, plus d'espaceqd'un appareil unique de ramol- lisement des fibres tel qu'il a été employé jusqu'ici ;
on réduit ainsi considérablement l'encombrement, et on effectue une économie de prix de revient, particulièrement par l'éli- mination de la carde finisseuse, et on produit par cette opération, par un sérançage et peignage unique, une fibre beaucoup plus longue qui est plus facile a filer lorsqu' elle
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atteint le métier à filer, et qui donne un fil plus fort.
En résumé, il résulte de la description qui précède, que la présente invention comporte un procédé radicalement per- fectionné et économique consistant premièrement en ce que le produit obtenu est une fibre beaucoup mieux appropriée à présenter à l'opération de sérançage, de cardage et de pei- gnage en un temps pratiquement égal, cette fibre ayant été mieux ramollie et ouverte dans une large mesure ;
deuxième- ment en ce que les fibres sont brisées et subdivisées, et les racines facilement enlevées dans une machine simple tout en maintenant la longueur voulue des-fibres ; et troisième- ment, en ce qu'il n' y a qu'une seule opération combinée de sérançage, cardage et peignage, dans laquelle les fibres sont d'abord ramollies et peignées, indépendamment de la sub- division ultérieure effectuée par le mécanisme cardeur ordi- naire, la longueur des fibres étant considérablement plus grande que celle des fibres produites par la méthode ordinai- re. En d'autres termes, par cette méthode, ainsi que cela a été expliqué plus haut, le fil, de quelque matière qu'il soit fait, sera beaucoup meilleur et plus fort.
Revendications.
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Improvements in the processing of fibers of jute, hemp and the like.
@ The present invention relates to the treatment of jute, hemp and other fibers of a more or less hard nature, and it is also applicable in many respects to various qualities of flax, in particular those which are partially cleared of woody matter;
it also applies to silk, artificial silk, ramie and the like fibers, and its object is to provide a new process, and a new construction or combination of apparatus, for the treatment of said fibers before they are they are prepared for spinning, this process making it possible to eliminate certain phases of the processes currently in use.
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usage, as well as to reduce the period of time required by other phases, and finally to allow the use of much coarser materials for the same "number" of yarn, while still achieving a significantly improved production.
In the treatment of jute fibers adopted heretofore, the fibers, after opening the jute bales, are frequently passed between rollers with the aim of removing the jute rods from the state of compression in which they are were made to ship them from their country of origin. The fibers are then passed between a large number of loaded rollers, with helical grooves, used to soften the fibers; up to sixty or more pairs of such rollers are used, and while the fibers are being subjected to this treatment, they are sprinkled or greased with oil or a mixture of oil and water.
The fibers are then carded in two operations, comprising first coarse carding and then finer carding, where the fibers are on board, as we say "broken" and then "finished" in cards. distinct. The fibers must be put in skeins or in bales, between these two cards, and remain in this state to pass from one of these machines to the other. The fibers are then in the desired state to be prepared, and to subsequently undergo the spinning treatment.
The present invention consists in subjecting the fibers first to a short treatment by passing them between pairs of coarse helical flute rollers, and then to a longer treatment between the straight and finer fluted rollers, some of which are the latter rolls having a rolling or oscillating movement with respect to others, and this treatment between rollers causing friction on the fibers which opens them and softens them, the action of the rollers also serving to curl or emboss fibers.
The fibers are generally subjected to the action of a lubricating substance, such as oil and water, by injecting this substance, preferably quite at the start of the treatment.
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or at any stage of the fiber opening and softening treatments, but fibers such as flax do not require the use of lubricating substances. Finally, the fibers, after their first treatment to open and soften them, are subjected to a combined process of serancing, carding and combing, or to one or two of these operations only, the operation or operations. which can be eliminated depending on the material used.
The process can preferably be a continuous process, but it can also be interrupted, if desired, between the opening and softening operations, and the serancing operation.
The invention also includes apparatuses for carrying out the above method, which will be described below with reference to the accompanying drawings, which represent these apparatuses in diagrams, and in which:
Fig. 1 and 2 are respectively a side elevation and a plane of the initial machine for opening and crimping the fibers
Fig. 3 is a side elevation of a combined fiber sizing, carding and combing machine associated with an isolated end unit of a fiber opening and crimping machine;
Fig. 4 is a plan view of the machine shown in FIG. 3
Fig. 5 and 6 are respectively a side view and a plan view of the gears employed in the fiber opening and crimping machine shown in FIGS. 1 and 2
According to the present invention, and with reference to FIGS.
1 and 2, and 5 and 6 of the drawings, the fibers are first processed in a machine A similar to that described above to soften them, i.e. they are fed, for example by means of a conveyor 1, by a pair of drive rollers with straight grooves 2, between pairs of rollers 3 with coarse helical grooves, which can be loaded by springs, the helical pitch of successive rollers being reversed, as c ' is shown in figure 2.
These rollers act to open, soften
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and crimp the fibers, and, with a view to the next phase of the process which will be described below, this first treatment may only comprise a very short period, that is to say that only a small many of these helical rollers for this treatment, only six pairs being shown in the drawings.
As the fibers leave the last of these helical-fluted rollers 3, they are fed, for example, by a pair of straight-fluted rollers 4, directly to another section B of the thread opening, softening and crimping machine. bres, which will be referred to hereinafter, to be more brief, under the name "oscillator", and which comprises a straight frame 5 carrying a number of pairs of straight rollers 6,6a, with fairly fine grooves, sixteen of these pairs of rollers being shown in the drawings, but the upper roller of each of these pairs is arranged to perform an oscillating or rolling movement around the complementary roller of the pair.
This movement can be achieved in a large number of ways, but a suitable method is to mount the upper rollers 6a in swing arms 7 which pivot about the axes 6b of the lower rollers 6, the tails 8 of these swing arms 7. being coupled together by one or more bars 9 so that they all move in unison, and a reciprocating motion being imparted to these bars by eccentrics 10, cams or a mechanism similar. The upper rollers are heavily loaded, for example by springs 11 in order to exert considerable pressure on the fibers which pass between the rollers.
The lower rollers rotate continuously and rotational movement in opposite directions is imparted from the lower rollers to the upper rollers through the splines.
The gears used to control the whole series of rollers of devices A and B are shown in fig. 5 & 6, and are arranged so that the rollers 6, 6a rotate lightly.
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rement faster than the rollers 3, in order to exert a slight pulling action on the fibers, in their passage from device A to device B; on the other hand, the rollers of the apparatus B can be arranged in two sections or groups, the rollers of the second group being driven at a speed slightly greater than those of the first group, for the same purpose.
In said fig. 5 & 6, the rollers 3 are driven by a main shaft 12 via an angle pinion 15, a shaft 14 and another angle pinion 15, the latter controlling two sets. of gears 16 and 17, the train 17 being alternately at opposite ends of the axes of the rollers. The first group of rollers 6 is also controlled from the shaft 12, by gear trains 18,19,20 and 21, the latter carried by the axes of the rollers 6. The second group of rollers 6 is driven by similar gear trains 22,23,24 and 25, from a shaft 26 which, in turn, is controlled from the shaft 12 by an angle gear 27, 28 and a shaft 29.
At any time, or at several times, during the processing to open, soften and crimp the fibers, these fibers may be subjected to the action of a lubricating substance, such as a mixture of oil and of water. In Fig. 1, this application of lubricant is shown to occur at the very beginning of the treatment, ie at the inlet of "oscillator" B, the mixture being contained in a container 30 of. where it is supplied, via a pipe 31, to a suitable sprinkler 32.
The lubricant is applied, by spraying or injection, through one or more relatively small nozzles, or the like: This application of lubricant can also be made between the first series of helical rollers and the first part of the operations of. opening and embossing; or again, Between the first and the second series of rollers for opening the fibers; or before the fibers penetrate between the
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helical rolls, or at any one of these locations, in some or all, or at any other convenient point during the opening, softening and embossing process.
One or more of these injecting or sprinkling devices may be supported by line 31, from container 30 or other container for lubricant, which may be heated to the desired temperature, and be under pressure, for example by placing the container high enough to produce a considerable drop height, either by producing this pressure by a pump or compressor, or by a compressed fluid such as air. The means employed to generate pressure will only function when the machine is in service.
The advantage obtained by applying the lubricating substance directly under pressure to the fibers consists in that this substance is suitably disseminated and is forced to penetrate into the fibers as they pass, which appreciably helps the action of the fibers. series of rollers by which these fibers are processed.
Various forms of sprinkling or lubricant injection devices can be employed, for example a single device provided with three nozzles or the like, the one in the middle being directed directly at the fibers, and the two sides being inclined laterally. way to. cover the entire surface of the fibers passing through the machine; alternatively, it may be considered more advantageous to employ a series of devices having two, or three, or more nozzles to cover the entire surface, or alternatively any suitable arrangement may be adopted, meeting the conditions or requirements. particulars of the case under consideration.
The oscillating or rolling movements of the upper rollers 6a of "oscillator" B produce a frictional action which, combined with the application of lubricant as just described, continues to open and close. soften the fibers% CI, a de-
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grétrès marked beyond that already produced by the rollers 3, and which, while maintaining the fibers in the long state, has the effect of breaking any bark or woody material therein, and carries out a partial subdivision, thus making the fibers very flexible and capable of being easily subdivided subsequently, during the serancing, carding and combing operations which will be described later.
The fibers treated in the manner described above can be fed, the serancing, carding and combing machine after exiting the apparatus B, for example by passing over the conveyor
33, shown in Figure 1, to go directly to said serancing, carding and combing machine, which constitutes a continuous process without interruption at any stage;
or the fibers can be sent to other "oscillators" C (figure 3), which can be two in number, the fibers passing through each of them to get to a serancing machine, because - der and comb, separate D belonging, each of said "oscillators", or even, the single long "oscillator" B can be replaced by two "oscillators" C, placed side by side, taking the fibers directly from the apparatus A with helical rollers, it being understood, however, that only one serising, carding and combing operation is required for each load of fibers supplied by the "oscillator" or the "oscillators" as the case may be, instead of the double or multiple operation considered hitherto essential.
In such an oscillator C, the rollers 6, 6a are mounted and driven as before, the same reference characters being used to denote similar parts, but it is advantageous when this "oscillator" or " additional "oscillators, that the rollers thereof are driven at a speed slightly greater than those of the previous" oscillator "apparatus A, and also, in any case, that the rollers 6, 6a are provided with grooves of progressively finer pitch, towards the end of flow, as shown in Figure 4, so as to
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making the fibers as flexible and as free from hard or woody substances as possible.
The single serancing, carding and combing machine D may generally be of an ordinary or conventional model with respect to the various driving and output apparatuses. This machine comprises, for example, the cylinder 34 to which the fibers from the "oscillator" are supplied by a toothed conveyor 34a, and the usual input roll 35, and the machine has an appropriate number of pairs. of rollers "pullers" or "workers" 36,37 only one of these pairs being shown in the. figure 3.
In many cases, these "pulling" and "workers" rollers can be dispensed with and machine D can be used with or without these rollers, and only with the comb rollers which will be described below. .
The machine D is provided with, or is modified by the introduction of one or more combing rollers, or pairs of these rollers 38, 38a which can either be placed directly behind the "stripping" and "working" rollers. , as shown, when these rolls exist, either after the input roll, or in any other suitable position. The combing rollers in question rotate in the opposite direction to the "tear-off" rollers and the dowels or teeth of these combing rollers may be placed at an appropriate angle, but preferably looking in the opposite direction to that in which the combing rollers. paint rollers rotate; or alternatively, the comb rollers can be driven in the opposite direction, the pegs being placed in the same way.
These rollers have the effect of combing, smoothing and ensuring parallelism of the fibers, as well as removing dust and other impurities, and straightening any short fibers that may occur, and the straightened fibers come back. on cylinder 34,
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being removed by roller 39 and, in the embodiment shown, then driven through rollers 40,41 to then descend along a guide 43, to arrive at a conventional form of rotating draw bench E.
The combing rollers 38,38a are preferably placed at an appreciable distance from the entry position, in order to maintain the length of the fibers treated, depending on the nature of the fibers and the purpose for which they are intended. Following these smoothing and combing rollers, if necessary, other "worker" and "stripper" rollers can be provided or, in other cases, all these rollers can be dispensed with.
The material coming out of this machine can be divided into two parts, passing right and left in separate containers, or it can be supplied as a whole as produced by the roll.
3µ from the machine, and then passed through the draw bed E, for its right and left division, the rod thus produced being ready to be processed in the machine to be prepared.
The transfer of fibers from the "oscillator" to the carder can be carried out manually or automatically, the latter transfer mode being used in the illustrated embodiment. Thus, if one adopts automatic drive, it is possible to establish a continuous process and make the plant a complete unit by itself, which in practice will not occupy, with regard to its dimensions longitudinal, more space than a single fiber softening apparatus as has been employed heretofore;
the bulkiness is thus considerably reduced, and cost savings are made, particularly by the elimination of the finisher carding machine, and by this operation, by a single serancing and combing, a much longer fiber is produced which is easier to spin when it
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reaches the spinning loom, and which gives a stronger thread.
In summary, it follows from the foregoing description that the present invention comprises a radically improved and economical process consisting firstly in that the product obtained is a much more suitable fiber to present to the operation of serancing, carding and of combing in practically equal time, this fiber having been better softened and opened to a large extent;
second, that the fibers are broken and subdivided, and the roots easily removed in a simple machine while maintaining the desired length of the fibers; and thirdly, in that there is only one combined serancing, carding and combing operation, in which the fibers are first softened and combed, regardless of the subsequent sub-division effected by the mechanism. ordinary carder, the length of the fibers being considerably greater than that of the fibers produced by the ordinary method. In other words, by this method, as was explained above, the thread, of whatever material is made, will be much better and stronger.
Claims.
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