Machine à carder. Cette invention concerne une. machine uti lisable pour carder les matières textiles.
On sait que le cardage mécanique com prend les opérations consistant à briser pro gressivement, à. désagréger et à mélanger une masse de matière fibreuse emmêlée, en même temps qu'à la peigner dans une mesure qui va en augmentant tandis que se déroule le pro- cessus de cardage. La masse des fibres em-' mêlées est amenée à l'une des extrémités de la machine à carder sous la forme d'une nappe continue et en ressort "à son extrémité opposée sous la forme d'un voile mince dans lequel toutes les fibres sont désemmêlées et sensiblement parallèles les unes aux autres.
La désagrégation de la masse de fibres emmêlées comprend -deux opérations: tout d'abord la division ou séparation Longitudi nale en deux parties des touffes de matière fibreuse, ensuite le peignage grâce auquel une partie de chaque touffe ainsi séparée est. maintenue par la garniture de cardage qui enveloppe un des cylindres, de façon à faire saillie par rapport à lui et tandis que la garni ture de cardage qui enveloppe un cylindre coopérant. avec le premier exerce son action de peignage à travers la partie saillante de la touffe séparée en question. Ces deux phéno mènes sont appelés ci-après pour la commo dité de l'exposé division et peignage de la matière.
En outre, la désagrégation de la masse de matière fibreuse soumise au traitement pour la transformer en fibres individuelles doit, de toute évidence, être exécutée plus douce ment au cours des stades de travail initiaux (c'est-à-dite aux stades du brisage de la ma tière), afin d'empêcher les fibres d'être rom pues à ce moment. Il en résulte que le pre mier stade du travail doit surtout consister à diviser les touffes de la matière fibreuse.
4u fur et- à mesure que les touffes de la ma tière deviennent plus petites et moins emmê lées par suite des divisions successives qu'elles subissent, le travail doit se transfor mer en une action combinée de division et de peignage des touffes jusqu'à ce que, au cours du stade de travail final, le travail soit sur tout un peignage qui est effectué d'ailleurs avec une intensité et une durée croissantes à mesure que les fibres cheminent à travers la machine.
La désagrégation initiale d'une touffe de matière fibreuse est généralement accomplie dans un appareil qu'on appelle un avant- train briseur et qui agit sur la, matière avant qu'elle ne gagne le premier tambour à rota tion rapide de la machine.
Cet avant-train briseur est généralement incorporé au sys tème briseur et comprend un tambour à rota tion rapide (ayant un diamètre un peu infé rieur à celui du tambour à rotation rapide d'une machine à carder normale), ainsi qu'un peigneur, ces deux éléments étant pourvus d'une garniture de cardage constituée par des fils métalliques plus gros que ceux qui for ment la garniture de cardage normale et étant actionnés à une vitesse plus lente que le reste des tambours à rotation rapide. Cette disposition mécanique permet de travailler avec un certain succès, mais elle ne permet pas de réaliser une division suffisante des touffes de matière fibreuse.
Aussi peut-on voir, dans une machine à carder normale, des touffes de la matière sur le deuxième et le troisième tambour à rotation rapide du sys tème briseur et même parfois dans la machine à, carder proprement dite, alors que ces touffes de matière fibreuse auraient dû être brisées à un stade antérieur du travail puisque l'un des buts du cardage est. précisé ment de mélanger et d''uniformiser la matière soumise au travail.
Bien que la machine à carder ordinaire (qui comprend des rouleaux travailleurs et des rouleaux débourreûrs dis posés autour d'un tambour à rotation rapide dont. la garniture est. nettoyée par un peigneur) possède une grande capacité au point de vue de son aptitude à. mélanger et à uniformiser la matière soumise au travail, son rendement à cet égard est réduit si cette matière n'a pas été préalablement séparée dans une mesure suffisante en fibres indivi duelles.
Le briseur de la carde du type connu en Angleterre sous le nom de Bradford con vient mieux à ce travail de division des touffes de matière fibreuse que l'avant-train à tambour et peigneur dont. il vient d'être parlé. En effet, la matière amenée à ce bri seur passe une fois sur quatre rouleaux bri seurs, et les touffes de matière fibreuse sont divisées par deiuY ou plusieurs rouleaux divi seurs dont chacun est. placé entre une paire de rouleaux briseurs, de telle soi-te que chaque touffe originelle est divisée trois fois jusqu'à ce qu'elle ne représente plus qu'un huitième environ de sa grosseur originelle.
Mais ce briseur de construction connue présente quatre inconvénients principaux qui font que son emploi n'est pas satisfaisant: 1 Si une variation quelconque des vi tesses dit briseur et des rouleaux diviseurs est désirée, il faut arrêter la machine.
2 Le travail de cardage exécuté est donc en quelque sorte rigide, c'est-à-dire que la machine ne peut être adaptée aisément en vue de conserver la. longueur des fibres et de tra vailler avec l'efficacité maximum la grande variété des fibres qu'elle est appelée à traiter.
3 Les touffes de matière fibreuse sont encore nettement. trop grandes pour les be soins, même si elles sont réduites à un hui tième de leurs dimensions originelles.
4 La machine occupe un trop grand espace sur le plancher de l'usine.
Le réglage de la vitesse n'a été rendu pos sible jusqu'à présent qu'en arrêtant. la. ma chine et en modifiant. le rapport d'ent.rahie- ment. d'un ou plusieurs des rouleatux indivi duels selon les besoins, notamment en rempla çant certaines poulies, certains pignons et cer taines roues à chaîne. Mais cette méthode est.
compliquée et peu satisfaisante et il est presque impossible d'obtenir la vitesse la plus convenable correspondant à. une nature par ticulière des touffes de matière fibreuse, sur toutétant donné que les vitesses des rouleaux sont nettement critiques et qu'un réglage de l'ensemble du train des rouleaux briseurs ainsi que des rouleaux diviseurs peut. s'avérer nécessaire pour faire face à, telles ou telles conditions particulières.
En outre, les arrêts du travail non seule ment constituent une incommodité et se tra duisent par une perte de temps, mais ont. l'in convénient de modifier le caractère du tra vail du fait des arrêts et des remises en route, de sorte que la répartition de la matière fibreuse se trouve dérangée. Au surplus, l'ob servation intermittente des résultais des changements apportés à la. vitesse de fonc tionnement de la machine (quand on s'efforce d'obtenir la vitesse critique) fait que la com paraison des divers résultats industriels de vient impraticable.
Un but de l'invention est d'améliorer le régime de travail du briseur, afin d'augmeziter son aptitude à séparer n'importe quel genre de matière mélangée en vrac en, fibres indivi duelles et à mélang@ei# et uniformiser la ma tière ,(quelles que soient les caractéristique des fibres et l'état de cette matière qui peut. être ouverte, feutrée ou emmêlée) tout en conservant la longueur des fibres.
L'invention a pour objet une machine à carder, comprenant au moins un train de rou leaux briseurs et au moins un train de rou leaux diviseurs coopérant avec les rouleaux briseurs. Cette machine se distingue des ma chines connues par le fait que ledit train de rouleaux briseurs et ledit train de rouleaux diviseurs sont commandés à. l'aide de change ments de vitesse permettant. clé faire varier leur vitesse indépendamment et pendant la marche de la machine.
Dans une forme d'exécution particulière clé la machine, le système assurant l'entraîne ment des trains peut comprendre une trans mission à vitesse variable étudiée pour per mettre une variation simultanée (aussi bien qu'indépendante) de la vitesse des trains de rouleaux en question dans certaines limites pendant le fonctionnement de la. machine.
Les mouvements clés rouleaux briseurs peuvent être conjugués par une transmission, de façon qu'à partir de l'extrémité d'arrivée de la matière jusqu'à l'extrémité de distribu tion du train, des rouleaux successifs agissent à une vitesse de plus en plus grande, tandis que les rouleaux diviseurs peuvent être con jugués par une transmission telle que les rou leaux successifs composant leur train tour nent à (les vitesses différentes.
On petit. prévoir une forme d'exécution permettant de réaliser des variations du ré gime de travail du train des rouleaux bri seurs et .ou du train des rouleaux diviseurs sans arrêter la machine et sans modifier les rapports des vitesses relatives prédéterminés des rouleaux d'un des trains ou des deux trains. Le système d'entraînement petit compren dre une série de pignons ou rouages équiva lents se prêtant à une variation pratiquement continue de la vitesse de marche dans cer taines limites, tandis que la machine est en fonctionnement.
Ce système d'entraînement petit également comprendre une transmission permettant. clé faire varier la vitesse du train ou des trains de rouleaux selon un certain nombre de rapports prédéterminés.
Deux rouleaux diviseurs au moins peuvent être étudiés de manière à. collaborer avec deux rouleaux briseurs adjacents, de façon telle que, tandis que la matière fibreuse qui passe sur chaque rouleau briseur progresse, la matière qui se trouve sur l'un au moins des rouleaux diviseurs est ramenée au rouleau ou aux rou leaux briseurs précédents en vue de subir un traitement supplémentaire.
Au moins un rouleau peigneur coopérant avec un rouleau briseur peut être prévu. C'est ainsi qu'un ou plusieurs rouleaux peigneurs peuvent être entraînés en même temps que le train des rouleaux diviseurs ou que le train des rouleaux briseurs, de façon telle que leur vitesse varie en fonction de celle du train auquel ils sont associés. A titre de variante, le ou les rouleaux peigneurs peuvent être actionnés de facon indépendante dans des conditions permettant de régler leur vi tesse.
Un volant. petit être prévu pour tra vailler en combinaison avec un rouleau bri seur, un rouleau peigneur étant placé à. sa suite, ce volant étant entraîné par une trans mission permettant de faire varier sa vitesse de façon pratiquement continue entre cer taines limites pendant la marche de la ma chine.- Un rouleau peigneur peut être placé entre deux trains de rouleaux briseurs.
Le rouleau ou les rouleaux diviseurs ini tiaux du train peuvent être entraînés par une transmission permettant. de les faire tourner à une vitesse périphérique suffisamment. élevée par rapport au rouleau ou aux rouleaux bri seurs associés pour qu'il suffise de diviser les touffes de matière fibreuse sans les peigner ou tout ait moins en ne les peignant que peu.
Les rouleaux diviseurs peuvent être conju gués de façon qu'à partir de l'extrémité d'ar rivée de la matière jusqu'à l'extrémité de sortie du train en question, la vitesse de rota tion des rouleaux diviseurs successifs soit di minuée.
Le train des rouleaux briseurs peut être disposé de telle sorte que leurs axes ne se trouvent pas dans un plan horizontal, afin de permettre toute adaptation requise de la machine et de réduire l'encombrement.
En augmentant la vitesse du train des rou leaux diviseurs, sa fonction devient surtout une fonction de division de la matière fibreuse, tandis qu'en augmentant la vitesse du train des rouleaux briseurs, on peut réa liser un peignage plus poussé sur des touffes de matière fibreuse phis complètement divi sées. Dans certains cas, il peut même être dé sirable de modifier immédiatement les vitesses des deux trains de rouleaux. Il devient, en effet possible, par ce moyen, d'adapter la ma chine à l'état dans lequel se trouvent les touffes de matière fibreuse en cours de traite ment.
C'est ainsi par exemple que si la ma tière constitutive de ces touffes est. feutrée ou emmêlée, toute la série des rouleaux diviseurs peut être animée d'une rotation phis rapide, afin que le peignage commence à un stade plus éloigné du premier rouleau, c'est-à-dire à l'endroit où la grosseur des touffes de ma tière fibreuse a diminué. Toutefois, si les touffes de matière fibreuse sont ouvertes et duveteuses, on peut. ralentir la rotation de l'ensemble des rouleaux diviseurs en tirant parti de cet état de la matière pour commen cer le peignage plus près du premier rouleau diviseur ou juste à la hauteur de ce rouleau.
Le dessin annexé représente schématique ment, à. titre d'exemple, une forme d'exécu tion de la machine à carder faisant l'objet de l'invention ainsi qu'une variante.
La fig. 1 est une vue en élévation latérale d'une machine à carder connue du type dit Bradford .
La fig. 2 est une vue analogue montrant ladite forme d'exécution: La fi-. 3 est. une vue semblable montrant la variante de réalisation.
Comme représenté dans la fig. 1, la partie de la machine constituant le briseur est indi quée par A. La laine pénètre dans la machine, sous la forme d'une nappe, sur un tablier sans fin à claire-voie 1 et en passant entre des rou leaux alimentaires 2.
Un premier rouleau bri seur 3, qui tourne lentement dans le sens in diqué par la flèche, transporte les touffes de matière fibreuse sur un rouleau diviseur -l. La portion de la matière fibreuse qui se trouve sur le rouleau diviseur .1 et qui est puisée au rouleau briseur 3 est prise par un autre rou leau briseur 3a qui prend é=galement la partie de la matière qui restait sur le rouleau bri seur 3.
Les deux parties de la touffe de ma tière fibreiLse sont amenées ensuite par le rou leau briseur 3a à sa ligne de contact. avec un rouleau diviseur la où ce dernier divise une partie (jusqu'à un quart environ de sa gros seur originelle) de la matière et lui permet.
d'être entraînée par un rouleau briseur 3b qui puise également une certaine proportion de la matière sur le rouleau briseur *r. Un rouleau diviseur 4b exécute ensuite le même travail (en réduisant la grosseur originelle de la touffe de matière fibreuse à un huitième environ de ce qu'elle était au début)
et trans met la partie de la matière qui se trouve sur lui à un autre rouleau briseur 3c qui débourre le rouleau briseur 3b. Ce rouleau 3c est lui- même débourré en définitive par un- premier tambour 5 à rotation rapide de la machine à carder proprement dite qui occupe l'emplace ment indiqué par B.
Cette disposition connue clu briseur est invariable et ne tient pas compte des diffé rentes caractéristiques de la. matière fibreuse qui constitue les mélanges textiles qu'on est. appelé à carder dans l'industrie. Les résultats sont. les suivants: formation de boutons, rac courcissement de la longueur des fibres et réduction insuffisante de la grosseur orip- nelle des touffes de matière fibreuse, de sorte qu'une notable proportion de matière de bonne qualité se trouve comprimée entre les garni tures des grands tambours (en donnant. lieu à des déchets de débourrage) et.
que les Lam- bours suivants n'ont guère de chance de sépa rer les fibres de la matière les unes des autres et de les mélanger intémralement..
Par opposition à ce qui vient d'être dit, dans la forme d'exécution (le la machine selon l'invention telle qu'elle est représentée dans la fig. ?. sous la forme d'un avant-train bri seur, la nappe de matière fibreuse est. intro duite dans la machine par des rouleaux ali- mentaires 2 et gagne ainsi un rouleau briseur 3d et un débourreur 6, d'où elle passe à un rouleau briseur 3. Ce dernier puise une touffe de matière et la conduit sur un rouleau divi seur 1 tout en divisant cette touffe en deux.
Un rouleau briseur 3a débourre le rouleau diviseur 1 ainsi que le rouleau briseur 3 et amène les deux parties de la matière à Lin rou leau diviseur -lb qui les sépare en deux.
Ainsi donc, deux fractions représentant chacune un quart (le la. matière demeurent. sur le rouleau briseur 3a et sont entraînées sur Lin rouleau diviseur 4c qui sépare les fibres qui font sail lie. Cependant, les deux quarts de la matière qui se trouvent sur le rouleau diviseur 1b sont repris par le rouleau briseur 3 et. astreints par là-même à répéter leur trajet à, travers le rou leau diviseur q, le rouleau briseur 3a. et le rouleau diviseur 1b. De cette manière, ces fractions de la matière fibreuse se trouvent réduites à un huitième de leur grosseur ori ginelle, et. la.
partie de la matière qui se trouve sur le rouleau briseur 3a est envoyée au rouleau diviseur .1c, tandis que la partie de la matière qui se trouve sur le rouleau di viseur 4b est envoyée au rouleau briseur 3, afin de faire son tour jusqu'au moment où cette matière se trouve réduite à. l'état de fibres individuelles.
Sur le dessin annexé, pour permettre au lecteur tic mieux suivre le trajet de la matière à travers la machine, deux traits sont dessinés à la ligne de contact où un rouleau cède ses fibres au rouleau associé, et trois fils métal liques à l'endroit où il reçoit les fibres d'un rouleau conjugué. Le rouleau diviseur 4c et le rouleau bri seur 3a sont. débourrés par un rouleau bri seur 31) avec lequel coopère un rouleau divi seur 4d.
Les touffes de matière fibreuse sont divisées par le rouleau 1d qui est. lui-même débourré par le rouleau briseur 3a, de sorte que la matière est contrainte de revenir en arrière en suivant le même trajet que celui qui a été décrit dans l'alinéa précédent jus qu'au moment où elle est séparée en fibres individuelles. La matière fibreuse qui se trouve sur le rouleau briseur 3b est. présentée à un rouleau diviseur 4e qui sépare les fibres saillantes. La matière qui se trouve sur ces deux rouleaux est débourrée par l'action d'un rouleau bri seur 3c et est rencontrée par les dents métal liques opposées d'un rouleau diviseur 1f.
Ce dernier est débourré par le rouleau briseur 3b, et la matière est ramenée à ce rouleau, au rouleau diviseur 4d, au rouleau briseur 3a et au rouleau diviseur 4b jusqu'au rouleau bri ser 3, ce qui donne lieu au résultat précédem ment décrit.
Le rouleau briseur 3c est débourré par le premier tambour proprement dit de la ma chine à carder, et les fragments des touffes de matière fibreuse sont rencontrés par un rouleau diviseur 4cg qui les sépare de sa fraction en renvoyant la matière au rouleau briseur 3c, au rouleau diviseur 4f, etc., comme décrit précédemment.
Comme on le remarquera, si l'on suppose que les rouleaux diviseurs prélèvent une moitié de n'importe quelle touffe ou agglomé ration de matière fibreuse qui se présente à eux, ces touffes sont réduites à 1132 au moins de leur grosseur originelle au moment où elles franchissent le rouleau diviseur 4g. Le reste des touffes de matière fibreuse, c'est-à-dire 3i;32 de leur poids, sera en fait plus petit et égal respectivement à 11154, 11128 et 1/2s6, etc., de la grosseur originelle.
Deux transmissions indépendantes 7 et 8, permettant de varier la vitesse de façon pra tiquement continue, sont actionnées à vitesse constante par un moteur 9.
Une poulie 7a, qui est. montée sur l'arbre de sortie de la transmission 7 à variation de vitesse continue, entraîne le rouleau 3c du train briseur par l'intermédiaire d'une cour roie 7b. Ce rouleau 3c entraîne le rouleau voi sin 3b appartenant au même train par l'inter médiaire de pignons 10, 10a, 10b, 10c. Les rouleaux 3b, 3a et 3 sont réunis par une chaîne 11 qui passe sur des roues dentées respectives 12b, 12a et 12. Le sens de rotation et les vi tesses relatives sont indiqués, ces dernières inversement par les dimensions des roues den- tées sur lesquelles passe la chaîne.
Les vitesses relatives des rouleaux peuvent être réglées initialement selon les besoins. C'est ainsi que si l'on suppose que les rouleaux briseurs ont tous le même diamètre, le premier rouleau 3 peut tourner à 20 tours par minute, le deu xième rouleau 3a à 30 tours par minute, le troisième rouleau 3b à 45 tours par minute et le quatrième rouleau 3c à 68 tours par mi nute. On obtient de cette façon une varia tion progressive à partir d'une action divi- seuse et en passant par une action combinée de division et de peignage de la matière jus qu'à un peignage prolongé de cette matière.
On peut augmenter ou diminuer à volonté, selon les besoins, la vitesse de l'ensemble du train à l'aide d'une roue 13 formant volant de commande tandis tandis que la machine fonc tionne.
L'arbre de sortie de la transmission 8 à variation de vitesse continue actionne les rou leaux diviseurs 4 et 4b par l'intermédiaire de deux courroies 14 et 14a. Les rouleaux indi viduels du train diviseur sont reliés par des chaînes 15 et 15a; leurs vitesses relatives approximatives sont indiquées inversement par les dimensions des harnais de roues den tées respectifs 16, 16a, 16b, 16c et 17, 17a, 17b. La vitesse relative des rouleaux diviseurs individuels peut être réglée en changeant les roues dentées sur lesquelles passe la chaîne, et la vitesse de l'ensemble du train selon les besoins à l'aide d'une roue 13a formant vo lant de commande.
Lorsque le train de rouleaux diviseurs tourne au maximum de vitesse, celle-ci étant voisine de la vitesse périphérique du rouleau briseur 3, la matière fibreuse subit surtout une division et pas de peignage ou peu de peignage de la touffe de matière qui est-retenue par les rou leaux diviseurs 4 et 4d, tandis qu'un peignage prolongé de la matière est assuré par les rou leaux diviseurs 4e<I>et</I> 4f. Quand, au contraire, le train de rouleaux diviseurs tourne à sa vi tesse minimum, le peignage a déjà été com mencé par le rouleau diviseur 4. Il en résulte qu'en faisant varier la vitesse de marche du train de rouleaux diviseurs, on a la possi- bilité de modifier le début, pamplitude et la durée du peignage.
En outre, en faisant va rier la vitesse de l'ensemble du train des rou leaux briseurs, on peut modifier l'intensité du peignage. Quand les rouleaux briseurs tour nent à grande vitesse, le peignage est plus intense. Quand, au contraire, ils tournent à faible vitesse, le peignage est plus doux. Il suffit d'observer l'effet de ces réglages de vi tesse sur les rouleaux pour arriver au bout d'un temps minimum à un compromis en ce qui concerne la vitesse qui doit animer les deux trains de rouleaux. Ces vitesses sont. d'ailleurs critiques et ne peuvent être déter minées qu'empiriquement, compte tenu de la nature de chaque matière traitée.
La variation de vitesse d'un des deux trains de rouleaux ou des deux trains à la fois peut être obtenue à l'aide d'une boîte de vitesses de type normal capable ,d'assurer à vo lonté un certain nombre de rapports de trans mission ou bien (ce qui est préférable) en prévoyant un variateur de vitesse capable, dans une gamme de vitesses donnée, de per mettre une variation continue de la vitesse.
Dans la forme d'exécution représentée en fig. 3, un train briseur est formé de rouleaux briseurs 3, 3a. et 3b, tandis qu'un quatrième rouleau 3m fait. office de peigneur. Un deu xième train briseur comprend des rouleaux briseurs 3e, 3f et 3g, un quatrième rouleau 3h faisant office de peigneur.
Les deux trains de rouleaux briseurs sont reliés par un débourreur 27 qui, comme son nom l'indique, débourre le rouleau peigneur 3m et transfère la matière fibreuse au rou leau briseur 3e qui est le premier du train briseur suivant. Un train diviseur est formé de rouleaux <I>4, 4h, 4i,</I> 4j, 47e, 41 solidarisés les uns des autres par une seule chaîne 19 passant sur des roues dentées 18, 18a, 18b, 18c, 18d, 18c, 18f s 18g associées avec les rouleaux respectifs 4, <I>4i, 3m, 27,</I> 4j, 41, 41c et 4h.
On remarquera que le peigneur 3m et le débourreur 27 sont com pris dans ce train qui reçoit son actionnement de la poulie de l'arbre de sortie d'un varia- Leur de vitesse 7 par l'intermédiaire d'une courroie 7c.
lies deux trains de rouleaux briseurs sont. actionnés à partir d'un variateur de vitesse 8 et par l'intermédiaire de courroies 20 et 20a. Les rouleaux briseurs 3a et 3, 3 f et 3e sont actionnés par une chaîne à partir des rou leaux 3b et 3g respectivement aux vitesses inférieures appropriées. Le peigneur 3h est entraîné à partir du moteur 9 par l'intermé diaire d'une eourroie 9b.
Un volant 21 qui collabore avec le rou leau briseur 3b est actionné à partir de celui-ci par l'intermédiaire d'un variateur de vitesse 22 et de courroies 22a et 22b. Un vo lant 21a qui collabore avec le rouleau briseur 3g est actionné par ce dernier par l'intermé diaire d'un variateur de vitesse 23 qui com prend une commande comprenant des cour roies 23a, 23b et 23e et une poulie à diamètre variable<I>23d.</I>
La matière fibreuse est introduite dans la machine par des rouleaux alimentaires 2 qui la puisent à un tablier à claire-voie sans fin 1 desservi par une trémie ou bien à partir d'une nappe fournisseuse.
Les touffes de matière fibreuse passent à travers le rouleau briseur 3, sont divisées par le rouleau diviseur 4 et arrivent au rouleau briseur 3a. Le rouleau diviseur 4h sépare les deux parties l'une de l'autre, et la matière qui se trouve sur lui (ainsi que celle qui se trouve sur le rouleau briseur 3a.) est dé bourrée par l'action du rouleau briseur 3b.
Le rouleau diviseur 4i divise les touffes de matière et ramène la matière qui -se trouve sur lui au rouleau briseur 3a, de sorte chie la matière se trouve divisée à nouveau par le rouleau 4h.
Etant donné que le rouleau briseur 3b est suivi chi peigneur 3nz dont les dents métal liques sont. opposées à celles du rouleau 3b, le premier fait office de tambour à rotation rapide, c'est-à-dire qu'il mélange et unifor mise la matière par suite de la présenee de la couche de matière fibreuse qui est normale ment maintenue sur lui puisqu'une partie de la -matière captée par le peigneur est ramenée par peignage contre sa surface. Pour per mettre au peigneur 37n de dégager le rou leau briseur 3b aussi efficacement que ceci peut être nécessaire, le volant 21 collabore avec le rouleau briseur 3b.
Ainsi donc, le vo lant 21 est entraîné par l'intermédiaire du variateur de vitesse 22 qu'on peut régler tandis que la machine fonctionne, de façon due le volant 21 puisse soulever l'extrémité postérieure des fibres noyées dans le rou leau briseur 3b dans la mesure requise.
Le débourreur 27 débarrasse le peigneur 3m de la matière fibreuse et transmet celle-ci au premier rouleau briseur 3e du deuxième train, c'est-à-dire à celui qui tourne le plus lentement, ce deuxième train étant formé des trois rouleaux 3e, 3 f et 3g, chaque rouleau constitutif étant actionné à une vitesse crois sante, ce qui leur permet de se débourrer les uns les autres. Le sens de la rotation est in diqué par les flèches. Les rouleaux diviseurs 4j, 4k et 41 sont placés aux mêmes endroits que dans le premier train de rouleaux bri seurs, et leur fonction est exactement la même que décrit à propos du premier train.
Le peigneur 3h et le volant 21a ont également la même fonction que décrit dans le précé dent paragraphe. Toutefois, le voile condensé provenant. du peigneur 3h est- capté par un peigne détacheur 24. Ce voile peut être trans formé en ruban et enroulé dans un pot ou bien le ruban peut être transféré à une deu xième machine à carder appartenant au même type, à l'aide d'un appareil d'alimen tation dit écossais, c'est-à-dire à alimentation par longues fibres.
Cette deuxième machine à carder peut être une carde finisseuse et peut être suivie d'un condenseur comme ceux que comportent normalement les machines à carder la laine, c'est-à-dire capables de pro duire des mèches qu'il est facile de transfor mer ensuite en fil ou filé.
Si la matière brute en cours de cardage exige un traitement plus intense, un diviseur peut être placé entre les rouleaux briseurs 3 et 3a à l'opposé du diviseur 4 ainsi qu'entre les rouleaux briseurs 3e et 3 f vis-à-vis du diviseur 4j, comme dans la forme d'exécu- tion de la fig. 2. Grâce à ce changement, les touffes de matière fibreuse repassent dans la machine et sont divisées plus souvent, c'est- à-dire soumises à un cardage répété.
Pour donner à la machine tin caractère plus ramassé et diminuer son encombrement, les rouleaux briseurs sont disposés de telle sorte que leurs axes ne soient pas dans un plan horizontal. Comme représenté, les rou leaux sont supportés par un bâti principal comprenant des membrures latérales incli nées 25 et 25a et une membrure supérieure 25b formant pont, les membrures latérales 25 et 25a étant réunies par des entretoises 25c, l'ensemble constituant une structure en<B>V</B> re tourné. Il est évident d'ailleurs que les rou leaux peuvent, être disposés d'autre manière selon les résultats visés.
Le terme train de rouleaux est destiné à désigner ici n'importe -quel groupe de rou leaux comprenant des briseurs ou des divi seurs solidarisés les uns des autres au point de vue de leur fonctionnement, de façon que les rouleaux respectifs du train tournent à des vitesses déterminées selon des rapports choisis à l'avance.
C'est ainsi que le train de rouleaux briseurs peut ou non comprendre un ou plusieurs rouleaux peigneurs coopérant avec un ou plusieurs rouleaux briseurs, ce rouleau ou ces rouleaux peigneurs étant soli darisés au point de vue de leur entraînement au train de rouleaux briseurs ou bien au train de rouleaux diviseurs ou encore action nés d'autres manières, mais de préférence dans des conditions telles que leur vitesse puisse être modifiée, de façon indépendante pour faire face aux besoins.
Dans une autre forme d'exécution, un des trains clé rouleaux peut être actionné à partir d'un moteur par l'intermédiaire d'une trans mission à vitesse variable, tandis que l'autre train de rouleaux peut être entraîné par ce premier train et grâce à l'interposition d'une seconde transmission à vitesse variable. Ainsi, la vitesse des deux trains est variable grâce à la première transmission, et les vitesses rela tives des trains grâce à la seconde transmis sion.
Carding machine. This invention relates to a. machine usable for carding textile materials.
We know that mechanical carding com takes the operations consisting in breaking progressively, at. breaking up and mixing a mass of tangled fibrous material, together with combing it to an increasing extent as the carding process proceeds. The mass of the entangled fibers is fed to one end of the carding machine as a continuous web and emerges from it at its opposite end as a thin web in which all the fibers. are untangled and substantially parallel to each other.
The disintegration of the mass of entangled fibers comprises -two operations: first the division or Longitudi nal separation into two parts of the tufts of fibrous material, then the combing by which a part of each tuft thus separated is. held by the carding lining which envelops one of the cylinders, so as to protrude relative to it and while the carding lining which envelops a cooperating cylinder. with the former exerts its combing action through the protruding part of the separate tuft in question. These two phenomena are called hereafter for the convenience of the description division and combing of the material.
Furthermore, the disintegration of the mass of fibrous material subjected to the treatment to transform it into individual fibers must obviously be carried out more gently during the initial stages of work (i.e. at the stages of breaking. material), in order to prevent the fibers from being broken at this time. It follows that the first stage of the work must consist above all in dividing the tufts of the fibrous material.
4As the tufts of the material become smaller and less tangled as a result of the successive divisions which they undergo, the labor must turn into a combined action of dividing and combing the tufts until that, during the final stage of work, the work is on an entire combing which is carried out moreover with increasing intensity and duration as the fibers travel through the machine.
The initial disintegration of a tuft of fibrous material is generally accomplished in an apparatus called a breaker prong and which acts on the material before it enters the first rapidly rotating drum of the machine.
This breaker prong is usually incorporated into the breaker system and comprises a fast rotating drum (having a diameter somewhat smaller than that of the fast rotating drum of a normal carding machine), as well as a comber, these two elements being provided with a carding lining consisting of metal wires larger than those which form the normal carding lining and being operated at a slower speed than the rest of the rapidly rotating drums. This mechanical arrangement makes it possible to work with some success, but it does not allow sufficient division of the tufts of fibrous material.
Thus, in a normal carding machine, tufts of the material can be seen on the second and third rapidly rotating drums of the breaker system and even sometimes in the carding machine itself, when these tufts of material fibrous should have been broken at an earlier stage of labor since one of the purposes of carding is. precisely to mix and standardize the material subjected to work.
Although the ordinary carding machine (which comprises working rolls and stripping rollers arranged around a fast-rotating drum, the lining of which is. Cleaned by a comber) has a large capacity in terms of its ability to handle. . mixing and standardizing the material subjected to work, its efficiency in this regard is reduced if this material has not previously been separated to a sufficient extent into individual fibers.
The card breaker of the type known in England under the name of Bradford con performs better at this work of dividing the tufts of fibrous material than the drumming and combing prong. it has just been spoken. Indeed, the material supplied to this bri seur passes once over four bri sor rollers, and the tufts of fibrous material are divided by deiuY or several divider rolls each of which is. placed between a pair of breaker rollers, so that each original tuft is divided three times until it is only about one-eighth of its original size.
However, this breaker of known construction has four main drawbacks which make its use unsatisfactory: 1 If any variation in the so-called breaker speeds and dividing rollers is desired, the machine must be stopped.
2 The carding work performed is therefore somewhat rigid, that is to say that the machine cannot be easily adapted in order to keep the. fiber length and to work with maximum efficiency on the wide variety of fibers it is called upon to process.
3 The tufts of fibrous material are still distinct. too large for the needs, even if they are reduced to one eighth of their original dimensions.
4 The machine occupies too much space on the factory floor.
Speed control has so far only been made possible by stopping. the. my china and modifying. the ent.raement report. one or more of the individual rollers as required, in particular by replacing certain pulleys, certain pinions and certain chain wheels. But this method is.
complicated and unsatisfactory and it is almost impossible to obtain the most suitable speed corresponding to. a particular nature of the tufts of fibrous material, especially since the speeds of the rollers are clearly critical and that adjustment of the entire set of breaker rolls as well as of the dividing rolls can. be necessary to cope with such or such particular conditions.
Moreover, work stoppages not only constitute an inconvenience and result in a waste of time, but have. the inconvenience of modifying the character of the work owing to stopping and restarting, so that the distribution of the fibrous material is disturbed. In addition, intermittent observation of the results of the changes made to the. speed of operation of the machine (when attempting to obtain the critical speed) makes it impracticable to compare the various industrial results.
An object of the invention is to improve the working regime of the breaker, in order to increase its ability to separate any kind of bulk mixed material into individual fibers and to mix and standardize the material. tière, (whatever the characteristics of the fibers and the state of this material which may be open, felted or entangled) while maintaining the length of the fibers.
The subject of the invention is a carding machine comprising at least one train of breaking rollers and at least one train of dividing rolls cooperating with the breaking rolls. This machine differs from known ma chines in that said train of breaker rollers and said train of dividing rollers are controlled by. using gear changes allowing. key to vary their speed independently and while the machine is running.
In a particular key embodiment of the machine, the system ensuring the drive of the trains can include a variable speed transmission designed to allow simultaneous (as well as independent) variation of the speed of the roller trains. question within certain limits during the operation of the. machine.
The key breaker roller movements can be combined by a transmission, so that from the arrival end of the material to the distribution end of the train, successive rollers act at an increasing speed. larger, while the dividing rollers can be con judged by a transmission such that the successive rollers composing their train turn at (different speeds.
We small. provide an embodiment making it possible to achieve variations in the working speed of the train of breaker rollers and .or of the train of dividing rollers without stopping the machine and without modifying the predetermined relative speed ratios of the rollers of one of the trains or both trains. The small drive system consists of a series of cogs or equivalent cogs which lend themselves to almost continuous variation of the running speed within certain limits while the machine is in operation.
This small drive system also include an enabling transmission. key to vary the speed of the train or the roller trains according to a number of predetermined ratios.
At least two dividing rollers can be studied so as to. collaborate with two adjacent breaker rolls, so that, as the fibrous material passing over each breaker roll advances, the material on at least one of the dividing rollers is returned to the previous breaker roll or rolls in for further treatment.
At least one combing roller cooperating with a breaking roller may be provided. Thus one or more combing rollers can be driven at the same time as the train of dividing rollers or the train of breaker rollers, so that their speed varies according to that of the train with which they are associated. As a variant, the combing roller (s) can be actuated independently under conditions allowing their speed to be adjusted.
A steering wheel. small to be intended to work in combination with a bri sor roller, a comb roller being placed at. its continuation, this flywheel being driven by a transmission making it possible to vary its speed practically continuously between certain limits while the machine is running. A combing roller can be placed between two sets of breaker rollers.
The train's initial dividing roller or rolls can be driven by a transmission allowing. to make them rotate at a sufficient peripheral speed. high relative to the roller or the associated bri seur rollers so that it suffices to divide the tufts of fibrous material without combing them or at all less by combing them only a little.
The dividing rollers can be combined so that from the arrival end of the material to the exit end of the train in question, the speed of rotation of the successive dividing rollers is reduced.
The train of breaker rollers can be arranged so that their axes are not in a horizontal plane, in order to allow any required adaptation of the machine and to reduce the bulk.
By increasing the speed of the train of the dividing rollers, its function becomes above all a function of dividing the fibrous material, while by increasing the speed of the train of the breaker rolls, it is possible to achieve more thorough combing on tufts of material. fibrous phis completely divided. In some cases, it may even be desirable to immediately change the speeds of the two roller trains. It becomes, in fact, possible, by this means, to adapt the machine to the state in which the tufts of fibrous material are found during treatment.
This is the way, for example, that if the constituent material of these tufts is. felted or matted, the whole series of dividing rollers can be animated with a quick rotation, so that combing begins at a stage further from the first roll, that is to say where the size of the tufts of fibrous matter has diminished. However, if the tufts of fibrous material are open and downy, one can. slow down the rotation of all the dividing rollers by taking advantage of this state of the material to begin combing closer to the first dividing roller or just at the height of this roller.
The accompanying drawing shows schematically ment, to. by way of example, an embodiment of the carding machine which is the subject of the invention as well as a variant.
Fig. 1 is a side elevational view of a known carding machine of the so-called Bradford type.
Fig. 2 is a similar view showing said embodiment: The fi-. 3 is. a similar view showing the variant embodiment.
As shown in fig. 1, the part of the machine constituting the breaker is indicated by A. The wool enters the machine, in the form of a sheet, on an endless slatted apron 1 and passing between food rolls 2 .
A first bri seur roll 3, which turns slowly in the direction indicated by the arrow, transports the tufts of fibrous material on a divider roll -l. The portion of the fibrous material which is on the dividing roll .1 and which is drawn from the breaking roll 3 is taken by another breaking roll 3a which also takes up the part of the material which remained on the breaking roll 3 .
The two parts of the tuft of fiber material are then brought by the breaker roll 3a to its line of contact. with a dividing roller where the latter divides a part (up to about a quarter of its original thickness) of the material and allows it.
to be driven by a breaker roll 3b which also draws a certain proportion of the material from the breaker roll * r. A dividing roller 4b then does the same job (reducing the original size of the tuft of fibrous material to about an eighth of what it was at the beginning)
and transfers the part of the material which is on it to another breaker roll 3c which clears the breaker roll 3b. This roller 3c is itself finally cleared by a first drum 5 with rapid rotation of the carding machine proper which occupies the place indicated by B.
This known arrangement of the breaker is invariable and does not take into account the different characteristics of the. fibrous material which constitutes the textile mixtures that one is. called carding in the industry. The results are. the following: formation of buttons, shortening of the length of the fibers and insufficient reduction of the original size of the tufts of fibrous material, so that a significant proportion of good quality material is compressed between the fillings of the large drums (giving rise to cleaning waste) and.
that the following Lam- furs have little chance of separating the fibers of the material from each other and of mixing them together.
As opposed to what has just been said, in the embodiment (the machine according to the invention as shown in FIG.?. In the form of a breaker front, the web of fibrous material is introduced into the machine by feed rollers 2 and thus gains a breaker roll 3d and a stripper 6, from where it passes to a breaker roll 3. The latter draws a tuft of material and the driven on a divider roll 1 while dividing this tuft in two.
A breaker roller 3a unclogs the dividing roller 1 as well as the breaking roller 3 and brings the two parts of the material to the dividing roller -lb which separates them in two.
Thus, two fractions each representing one quarter (the. Material remains. On the breaker roll 3a and is drawn onto the divider roll 4c which separates the fibers which run out. However, the two quarters of the material on the dividing roll 1b are taken up by the breaking roller 3 and thereby compelled to repeat their path through, through the dividing roller q, the breaking roller 3a. and the dividing roller 1b. In this way, these fractions of the fibrous material are reduced to one-eighth of their original size, and.
part of the material which is on the breaker roll 3a is sent to the dividing roller .1c, while the part of the material which is on the aiming roller 4b is sent to the breaker roller 3, in order to make its turn until when this matter is reduced to. the state of individual fibers.
In the attached drawing, to allow the tick reader to better follow the path of the material through the machine, two lines are drawn at the contact line where a roll gives up its fibers to the associated roll, and three metal wires at the place where it receives fibers from a conjugate roll. The divider roll 4c and the breaker roll 3a are. stripped by a bri seur roller 31) with which a divider roller 4d cooperates.
The tufts of fibrous material are divided by the roll 1d which is. itself stripped by the breaker roll 3a, so that the material is forced to go back following the same path as that which was described in the previous paragraph until the moment when it is separated into individual fibers. The fibrous material which is on the breaker roll 3b is. presented to a 4th divider roller which separates the protruding fibers. The material which is on these two rolls is stripped by the action of a bri seur roll 3c and is encountered by the opposing metal teeth of a divider roll 1f.
The latter is stripped by the breaker roller 3b, and the material is returned to this roller, to the dividing roller 4d, to the breaking roller 3a and to the dividing roller 4b up to the bri ser roll 3, which gives rise to the result described above. .
The breaker roll 3c is stripped by the first drum proper of the carding machine, and the fragments of the tufts of fibrous material are encountered by a dividing roller 4cg which separates them from its fraction by returning the material to the breaker roller 3c, to the divider roll 4f, etc., as previously described.
As will be appreciated, if it is assumed that the dividing rolls take up half of any tuft or agglomeration of fibrous material that comes their way, these tufts are reduced to at least 1132 of their original size at the time when they cross the divider roll 4g. The remainder of the tufts of fibrous material, i.e. 3i; 32 of their weight, will in fact be smaller and equal to 11154, 11128 and 1 / 2s6, etc., respectively, of the original size.
Two independent transmissions 7 and 8, making it possible to vary the speed in a practically continuous manner, are actuated at constant speed by a motor 9.
A pulley 7a, that is. mounted on the output shaft of the continuously variable speed transmission 7, drives the roller 3c of the breaker train via a belt 7b. This roller 3c drives the voi sin roller 3b belonging to the same train through the intermediary of pinions 10, 10a, 10b, 10c. The rollers 3b, 3a and 3 are united by a chain 11 which passes over respective toothed wheels 12b, 12a and 12. The direction of rotation and the relative speeds are indicated, the latter inversely by the dimensions of the toothed wheels on which passes the chain.
The relative speeds of the rollers can be adjusted initially as required. Thus, if we assume that the breaker rolls all have the same diameter, the first roll 3 can rotate at 20 revolutions per minute, the second roll 3a at 30 revolutions per minute, the third roller 3b at 45 revolutions per minute. per minute and the fourth roll 3c at 68 revolutions per minute. In this way, a progressive variation is obtained from a dividing action and passing through a combined action of dividing and combing of the material up to a prolonged combing of this material.
The speed of the whole train can be increased or decreased at will, as required, by means of a wheel 13 forming a control wheel while the machine is running.
The output shaft of the continuously variable speed transmission 8 actuates the dividing rollers 4 and 4b by means of two belts 14 and 14a. The individual rollers of the divider train are connected by chains 15 and 15a; their approximate relative speeds are inversely indicated by the dimensions of the respective toothed wheel harnesses 16, 16a, 16b, 16c and 17, 17a, 17b. The relative speed of the individual dividing rollers can be adjusted by changing the toothed wheels on which the chain passes, and the speed of the whole train as needed using a wheel 13a forming a control flywheel.
When the train of dividing rollers rotates at maximum speed, this being close to the peripheral speed of the breaker roller 3, the fibrous material undergoes above all a division and no combing or little combing of the tuft of material which is retained by dividing rollers 4 and 4d, while an extended combing of the material is ensured by dividing rollers 4e <I> and </I> 4f. When, on the contrary, the dividing roller train turns at its minimum speed, combing has already been started by the dividing roller 4. It follows that by varying the running speed of the dividing roller train, we have the possibility of modifying the start, amplitude and duration of combing.
In addition, by making the speed of the whole train of the breaker rolls go up, the intensity of the combing can be modified. When the breaker rolls are rotating at high speed, the combing is more intense. When, on the contrary, they turn at low speed, the combing is smoother. It suffices to observe the effect of these speed adjustments on the rollers in order to arrive at a compromise after a minimum time with regard to the speed which must drive the two sets of rollers. These speeds are. moreover, critical and can only be determined empirically, taking into account the nature of each material treated.
The speed variation of one of the two sets of rollers or of the two sets at the same time can be obtained with the aid of a normal type gearbox capable of ensuring a certain number of gear ratios at will. mission or (which is preferable) by providing a speed variator capable, in a given speed range, of permitting a continuous variation of the speed.
In the embodiment shown in FIG. 3, a breaker train is formed of breaker rollers 3, 3a. and 3b, while a fourth roll 3m does. office of painter. A second breaker train comprises breaker rollers 3e, 3f and 3g, a fourth roller 3h acting as a duster.
The two sets of breaker rollers are connected by a stripper 27 which, as its name suggests, strikes the combing roller 3m and transfers the fibrous material to the breaker roll 3e which is the first of the next breaker train. A divider train is formed of rollers <I> 4, 4h, 4i, </I> 4j, 47e, 41 secured to each other by a single chain 19 passing over toothed wheels 18, 18a, 18b, 18c, 18d, 18c, 18f s 18g associated with the respective rolls 4, <I> 4i, 3m, 27, </I> 4j, 41, 41c and 4h.
It will be noted that the comber 3m and the stripper 27 are included in this train which receives its actuation from the pulley of the output shaft of a speed variator 7 via a belt 7c.
There are two sets of breaker rollers. actuated from a speed variator 8 and via belts 20 and 20a. The breaker rollers 3a and 3, 3f and 3e are chain driven from the rollers 3b and 3g respectively at the appropriate lower speeds. The comber 3h is driven from the motor 9 by the intermediary of a belt 9b.
A flywheel 21 which collaborates with the breaker roller 3b is actuated therefrom by means of a speed variator 22 and belts 22a and 22b. A flywheel 21a which collaborates with the breaker roller 3g is actuated by the latter by the intermediary of a speed variator 23 which comprises a control comprising belts 23a, 23b and 23e and a pulley with variable diameter <I > 23d. </I>
The fibrous material is introduced into the machine by food rollers 2 which draw it from an endless slatted apron 1 served by a hopper or else from a supply web.
The tufts of fibrous material pass through the breaker roll 3, are divided by the dividing roll 4 and arrive at the breaker roll 3a. The divider roll 4h separates the two parts from each other, and the material on it (as well as that on the breaker roll 3a.) Is loosened by the action of the breaker roll 3b.
The dividing roll 4i divides the tufts of material and returns the material on it to the breaking roll 3a, so that the material is again divided by the roll 4h.
Since the breaker roll 3b is followed by the combing roller 3nz whose metal teeth are. opposite to those of the roller 3b, the first acts as a rapidly rotating drum, that is to say it mixes and unifor the material due to the presence of the layer of fibrous material which is normally maintained on him, since part of the material captured by the comb is brought back by combing against its surface. To allow the comber 37n to release the breaker roll 3b as efficiently as may be necessary, the flywheel 21 collaborates with the breaker roller 3b.
Thus, the flywheel 21 is driven by the speed variator 22 which can be adjusted while the machine is running, so the flywheel 21 can lift the rear end of the fibers embedded in the breaker roller 3b to the extent required.
The stripper 27 clears the comb 3m of the fibrous material and transmits this to the first breaker roller 3rd of the second train, that is to say to the one which turns more slowly, this second train being formed of the three rollers 3rd, 3 f and 3g, each constituent roller being actuated at an increasing speed, which allows them to clear each other. The direction of rotation is indicated by the arrows. The dividing rollers 4j, 4k and 41 are placed in the same places as in the first train of breaker rollers, and their function is exactly the same as described in connection with the first train.
The comber 3h and the flywheel 21a also have the same function as described in the previous paragraph. However, the condensed veil from. of the comb 3h is captured by a detacher comb 24. This web can be transformed into a ribbon and wound up in a pot or the ribbon can be transferred to a second carding machine belonging to the same type, using a so-called Scottish power supply device, that is to say long-fiber feed.
This second carding machine can be a finisher carding machine and can be followed by a condenser like those normally included in wool carding machines, that is to say capable of producing wicks which are easy to transform. then sea in thread or yarn.
If the raw material being carded requires more intensive processing, a divider can be placed between the breaker rolls 3 and 3a opposite the divider 4 as well as between the breaker rolls 3e and 3f opposite the divider 4j, as in the embodiment of FIG. 2. As a result of this change, the tufts of fibrous material pass through the machine again and are divided more often, ie subjected to repeated carding.
To give the machine a more compact character and reduce its bulk, the breaker rolls are arranged so that their axes are not in a horizontal plane. As shown, the rollers are supported by a main frame comprising inclined side chords 25 and 25a and an upper chord 25b forming a bridge, the side chords 25 and 25a being joined by struts 25c, the whole constituting a structure in < B> V </B> re turned. It is obvious, moreover, that the rolls can be arranged in other ways depending on the desired results.
The term roller train is intended here to denote any group of rollers comprising breakers or dividers secured to each other from the point of view of their operation, so that the respective rollers of the train rotate at speeds determined according to ratios chosen in advance.
Thus the train of breaker rollers may or may not include one or more combing rollers cooperating with one or more breaker rollers, this roller or these combing rollers being joined together from the point of view of their drive to the train of breaker rollers or else the dividing roller train or even action born in other ways, but preferably under conditions such that their speed can be varied, independently to meet needs.
In another embodiment, one of the roller key trains can be operated from a motor via a variable speed transmission, while the other roller train can be driven by this first train. and thanks to the interposition of a second variable speed transmission. Thus, the speed of the two trains is variable thanks to the first transmission, and the relative speeds of the trains thanks to the second transmission.