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Conteneur pour le transport d'articles en feuilles d'un matériau fragile.
L'invention est relative aux conteneurs destinés au transport d'articles en feuilles, et nécessitant une protection particulière en raison de leur fragilité. Il s'agit notamment d'articles tels que les pare-brise automobiles ou analogues.
Divers types de conteneurs sont utilisés à cet effet. Dans les plus usuels les feuilles sont disposées sur chant, et espacées pour éviter qu'elles soient endommagées au contact les unes des autres. L'espacement entre les feuilles est habituellement obtenu en insérant le côté de la feuille qui repose sur le plancher du conteneur, dans une indentation d'une crémaillère disposée sur ce plancher.
L'espacement des feuilles sur le côté haut, est généralement obtenu au moyen de pièces intercalaires de petites dimensions, notamment de cavaliers. Ces pièces intercalaires sont réalisées dans un matériau au contact duquel les feuilles ne sont pas endommagées. Il s'agit notamment de matériaux polymères, polyéthylène ou analogue.
Les crémaillères sont aussi réalisées en matériau présentant une dureté telle que le contact avec la feuille ne puisse conduire à endommager celle-ci. Accessoirement d'autres éléments présentant les mêmes caractéristiques, peuvent compléter le maintien en position des feuilles sur le conteneur.
Ces dispositifs donnent satisfaction. Ils permettent un maintien stable des feuilles fragiles, et se prêtent commodément à la manutention et au stockage dans les conditions d'utilisation traditionnelles.
Dans la pratique, la multiplicité des articles, et plus précisément de leurs formes, a fait que le chargement de ces conteneurs est longtemps resté effectué par un opérateur assurant, notamment, le bon positionnement des feuilles dans les indentations des crémaillères. Ces opérations fastidieuses, et qui nécessitent une main d'oeuvre importante, sont de plus en plus effectuées mécaniquement au moyen de robots.
Une difficulté dans l'utilisation des robots vient de ce que le positionnement précis des feuilles sur le conteneur est difficile à obtenir, moins
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en raison de l'imprécision du robot que de celle sur le positionnement du conteneur en regard de ce robot et de la tolérance très limitée des écarts par rapport au positionnement idéal. Celui-ci est néanmoins absolument indispensable pour que les feuilles soient mises en place, stockées et transportées sans risque de détérioration. Les difficultés de positionnement des feuilles peuvent aussi provenir d'un défaut d'alignement des crémaillères de sorte que la mise en place de la feuille ne peut être obtenu de façon satisfaisante.
La difficulté est d'autant plus grande que, pour réduire autant que possible l'encombrement l'espacement ménagé entre les feuilles est choisi aussi petit que le permettent les dimensions des feuilles et le maniement de celles-ci au cours des opérations de chargement et de déchargement. Dans la pratique, pour des pare-brise de grandes dimensions qui constituent l'exemple d'utilisation qui sert de référence dans la suite, l'espacement est de quelques millimètres, et ne dépasse pas habituellement un à deux centimètres.
Pour éviter le problème d'un positionnement parfaitement rigoureux, il a été proposé de substituer aux crémaillères des bandes souples, dont la déformation sous la pression de la feuille elle même permet le maintien en position, deux feuilles consécutives étant séparées par une partie de cette bande non soumise à la compression, jouant le rôle d'une dent des crémaillères traditionnellement utilisées. Ces déformations doivent être reproduites à chaque utilisation sans nécessairement se situer au même emplacement. Pour cette raison, une foi la charge retirée, les bandes de maintien doivent reprendre leur forme initiale. Autrement leur déformation doit présenter un caractère réversible.
Dans ce mode de réalisation, il faut que le matériau utilisé pour constituer ces bandes soit déformé sous la pression de chaque feuille. L'importance de la déformation doit être suffisante pour que les feuilles ne puissent se déplacer sous l'effet des heurts, ou des vibrations inévitables dans le transport des conteneurs.
En pratique la déformation constatée doit être, en profondeur, équivalente à celle des indentations des crémaillères traditionnelles, à savoir de l'ordre du centimètre. La mesure de ces déformations est celle que l'on obtient lorsque l'ensemble des feuilles est en place. Compte tenu de l'espacement limité qui doit exister entre les feuilles, il est nécessaire d'utiliser un matériau présentant une grande souplesse.
Les matériaux mis en oeuvre jusqu'à présent, et qui répondent à ces exigences sont du type mousse de matériaux polymères. Si ces matériaux
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se prêtent bien aux déformations recherchées, ils doivent aussi offrir une bonne résistance mécanique. Les bandes supportent des efforts importants.
Non seulement la masse des feuilles exerce la compression qui assure la séparation des feuilles, mais le matériau est également soumis à des efforts dans le sens de la longueur des bandes du fait du blocage des feuilles que doivent assurer ces mêmes bandes.
Il est apparu que les bandes de maintien utilisées pour la réalisation de ce type de conteneur ne résistaient pas à un usage prolongé. La sollicitation des matériaux constituant ces bandes conduit rapidement à leur usure, et également à la perte de leur propriété de déformabilité réversible. Ces modifications peuvent intervenir rapidement, compromettant la protection des feuilles ainsi conditionnées.
L'invention vise la mise en oeuvre de conteneurs se prêtant aisément au chargement et déchargement de produits sous forme de feuilles, notamment au moyen de robots, et qui offrent une sécurité et une longévité d'usage non atteints jusqu'à présent.
L'invention se propose également de mettre en oeuvre des conteneurs de ce type qui puissent facilement et économiquement être remis en état après un usage intensif, autant que cela est nécessaire, pour rétablir leurs caractéristiques, lorsque celles-ci ne satisfont plus aux exigences initiales.
Ces objectifs, de même que d'autres qui apparaîtront dans la suite de la description, sont atteints par les conteneurs selon l'invention destinés au transport et au stockage de produits sous forme de feuilles, notamment de produits verriers, dans lesquels les feuilles disposées sur chant, reposent sur une ou plusieurs bandes de maintien, transversales par rapport aux feuilles, bandes fixées aux éléments constituant le plancher du conteneur, s'étendant sur toute la longueur supportant les feuilles, ces bandes comprenant d'une part au moins une partie constituée d'un matériau élastiquement déformable, désignée ciaprès partie de"séparation", telle que sous la pression de chaque feuille, celleci imprime un enfoncement local de la bande, de profondeur suffisante pour assurer le blocage de la feuille dans la direction longitudinale de la bande,
et d'autre part au moins une autre partie, ci-après dite de"support", solidaire ou non de la partie de"séparation", constituée d'un matériau de dureté telle qu'à son contact les feuilles ne puissent être endommagées, et dont la déformation élastique sous la pression des feuilles, est sensiblement moindre que celle subie par la partie de"séparation".
En pratique pour les feuilles de grandes dimensions, les conteneurs selon l'invention comportent au moins deux bandes de maintien.
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Ces bandes sont espacées l'une de l'autre de telle manière que les points d'appui des feuilles ne soient ni trop proches des côtés des feuilles, ni trop éloignés de ceux-ci pour garantir une bonne stabilité de l'ensemble.
Eventuellement, lorsque la partie de"séparation"n'est pas solidaire de la partie de"support", elles peuvent ne pas être en nombre égal sur le conteneur. Il est possible notamment, de disposer deux"supports" assurant l'essentiel de la réaction à la charge des feuilles, et une partie "séparation" assurant l'écartement des feuilles les unes par rapport aux autres.
Dans la pratique il est préférable cependant pour la meilleure tenue de l'ensemble, de disposer au moins également de deux parties "séparation".
En fonction des caractéristiques dimensionnelles et de forme, il est bien entendu que plus de deux bandes de maintien peuvent être utilisées. Dans ce cas la disposition des bandes sur le plancher du conteneur doit tenir compte, de la géométrie précise des feuilles reposant sur ces bandes pour que toutes celles-ci soient effectivement en contact avec les feuilles et contribuent à leur maintien.
Les parties constitutives des bandes de maintien des feuilles, respectivement de "séparation" et de "support", peuvent être associées dans un même ensemble. Elles peuvent également être indépendantes. Dans ce dernier cas, les parties"support"et"séparation", sont de préférence sous forme de bandes disposées parallèlement les unes aux autres.
La disposition non solidaire des parties"séparation"et "support", dissocie complètement les rôles assurés par celles-ci. Il est possible de cette façon d'adapter au mieux les caractéristiques respectives de ces deux parties aux fonctions qui leur sont propres. Par ailleurs, l'usure respective de la partie"support"et de la partie"séparation"n'étant pas nécessairement simultanée, l'entretien périodique des conteneurs, peut conduire à la remise en état de l'une de ces deux parties indépendamment de l'autre.
Les deux parties des bandes de maintien peuvent être juxtaposées en étant ou non fixées l'une à l'autre. Lorsqu'elles sont fixées, elles peuvent l'être par collage, emboîtement ou analogue.
Selon un mode de construction préféré, lorsque les deux parties de la bande de maintien sont solidarisées, leur disposition respective est telle que les feuilles reposent directement au contact de chacune des deux parties.
Cette disposition permet de ménager les efforts subis par la partie séparaticn.
De façon générale les matériaux constitutifs des bandes de maintien sont des élastomères synthétiques. Le choix de ces matériaux doit
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répondre aux conditions exprimées précédemment. Ces conditions, notamment de dureté et d'élasticité, sont bien entendu fonction de la masse des produits conditionnés.
A titre indicatif, les parties"support"présentent avantageusement une dureté Shore A comprise entre 50 et 100, et particulièrement de 70 à 90. De même les parties de"séparation"présentent avantageusement une dureté comprise entre 15 et 45, et de préférence, entre 20 et 30.
Pour des pare-brise automobiles reposant sur des bandes de largeur de 5 à 10cm, le matériau de support est choisi de sorte que la déformation soit au moins de l'ordre de 5mm, et de préférence de l'ordre de 10mm.
Les matériaux élastomères utilisés pour la constitution des parties "support", qui doivent être les plus rigides, sont notamment les caoutchoucs butyle, les polyéthylènes, les polyamides et analogues. Pour constituer les parties"séparation", on utilise avantageusement des mousses à haute densité, de caoutchouc, de polyuréthanne ou des matériaux analogues.
L'invention est décrite de façon détaillée dans la suite en faisant référence aux planches de dessin dans lesquelles : - la figure 1 représente de façon schématique en perspective, un type de conteneur utilisé selon l'art antérieur ; - la figure 2 est un schéma de principe montrant le mode de fonctionnement des bandes se substituant aux crémaillères ; - les figures 3a et 3b montrent en coupe, un mode de réalisation de l'invention - les figures 4 à 6 montrent en coupe, d'autres modes de réalisation de bandes de maintien selon l'invention
Le conteneur de la figure 1 comprend un socle ou plancher de forme sensiblement rectangulaire. Ce plancher est formé de deux cadres supérieur 2, et inférieur 3, constitués de poutrelles.
Les deux cadres sont fixés l'un à l'autre par des éléments entretoises 4, disposés aux coins des cadres et au milieu des côtés. La géométrie du socle 1 est telle qu'elle dégage des ouvertures 5 permettant l'enfourchement au moyen d'un chariot élévateur. Une paroi dorsale 6 constituée par des montants 8, qui peuvent être verticaux ou légèrement inclinés, sert d'appui à un empilement de feuilles de verre 7. Des montants 9, et des traverses hautes 10 complètent la définition du volume de ce conteneur. Les feuilles de verre empilées reposent sur les traverses 11 fixées au cadre du plancher. Dans l'exemple présenté les feuilles de verre sont
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des vitres latérales d'automobile. Les mêmes types de conteneurs sont utilisés pour les pare-brise ou tout autre feuille de verre.
A la figure 1, des éléments de blocage latéral sont également représentés sous forme de deux barres dont la position est réglable pour s'adapter à la forme et aux dimensions des feuilles empilées.
Les feuilles de verre, sur leur côté reposant sur le plancher, sont engagées dans les indentations des crémaillères 13 aménagées sur deux traverses 11. En partie haute les feuilles sont ordinairement séparées par des espaceurs constitués, par exemple, par des cavaliers (non représentés) placés sur les feuilles elles mêmes. Les crémaillères 13 sont réalisées dans des matériaux au contact desquels les feuilles de verre ne risquent pas de s'endommager. Il s'agit par exemple de bandes d'un matériau synthétique rigide fixée sur un profilé métallique formant la traverse 11.
On comprend que l'utilisation de conteneurs de ce type nécessite un positionnement précis des feuilles de verre, et par voie de conséquence une position rigoureuse du conteneur par rapport au robot de chargement. La pratique montre que ces conditions ne sont pas toujours remplies.
La solution consistant à former les moyens d'espacement des feuilles, au niveau du plancher, en se servant des feuilles elles mêmes, permet de s'affranchir de la précision requise précédemment. L'utilisation de traverses 11, munies de bandes de matériau compressible répond à cet objectif.
Le fonctionnement des dispositifs comportant ces traverses dont la partie au contact des feuilles est déformable. est montré de façon schématique à la figure 2. Dans la pratique, une bande élastique comprimable 14 est fixée sur les traverses rigides 11, constituées par exemple de profilés métalliques. Les bandes 14 sont soumises à la compression par les bords inférieurs 15 d'un empilement de feuilles 7. Pour la clarté de la représentation les déformations des bandes 14, et l'espacement entre les feuilles sont volontairement accentués. Le principe est de faire en sorte que chaque feuille comprime la bande élastique 14 sur une profondeur telle que les bords de deux feuilles consécutives sont séparés par une partie non comprimée 16 qui fait office d'intercalaire.
Dans le type de réalisation de la figure 2, on comprend que le matériau des bandes 14 doit être suffisamment déformable pour que sur la bande 14,, bien que la distance entre les feuilles soit faible, on obtienne des parties comprimées alternant avec des parties peu ou pas comprimées 16. Ceci conduit à utiliser des matériaux dont la résistance mécanique est limitée. C'est pourtant sur ces bandes que repose la masse des feuilles empilées.
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L'écrasement entre les feuilles et les traverses rigides 11, conduit alors rapidement à la détérioration de ces bandes 14 et nécessite des remises en état fréquentes.
Pour éviter les difficultés indiquées à propos du mode de réalisation représenté à la figure 2, l'invention propose de dissocier les fonctions correspondant d'une part à la formation de ces successions de zones comprimées et non comprimées, qui assurent la séparation des feuilles, et, d'autre part de support de la masse des feuilles. Les exigences en ce qui concerne les propriétés des éléments remplissant ces fonctions sont apparus aux inventeurs comme difficilement conciliables dans un seul moyen.
Les figures 3a et 3b montrent, en même temps qu'une illustration du principe de l'invention, un mode possible de réalisation de celleci. Sur ces figures la représentation est limitée à l'équivalent d'une des traverses 11 de la figure 2.
Sur ce schéma en coupe, la figure 3a montre deux profilés 17 et 18 sur lesquels sont fixées respectivement une bande déformable 19, et une bande 20 relativement rigide. Toujours à la figure 3a, les parties supérieures de ces deux bandes ne sont pas au même niveau. La bande rigide 20 est en retrait par rapport à la bande déformable 19 en l'absence de feuilles 7.
La mise en place des feuilles schématisée à la figure 3b, occasionne un écrasement partiel de la bande 19, sur une profondeur d. Cette profondeur est maintenue inférieure à celle qui serait constatée sous la seule influence de la réaction de la bande 19, à la compression exercée par la feuille. La déformation est limitée par la présence de la bande 20. Cette dernière sert de butée à la feuille. Il n'est pas nécessaire, ni souhaitable, qu'elle subisse une déformation significative. Pour cette raison un matériau relativement rigide convient bien.
En trait discontinu on a représenté en 3b, le niveau initial avant compression de la bande 19. Ce niveau n'est pas nécessairement celui auquel se situe la bande entre deux feuilles. Même pour un matériau très élastique, l'écart entre deux feuilles étant maintenu aussi faible que possible, les déformations rapprochées peuvent entraîner une compression limitée des parties situées entre deux feuilles. Ceci n'est pas gênant pour l'obtention des effets recherchés selon l'invention, pour autant que la différence de niveau entre les parties comprimées et non comprimées reste suffisante pour assurer convenablement la séparation des feuilles.
En pratique il va de soi que pour avoir un maintien satisfaisant, il est souhaitable d'avoir au moins deux profilés 18 supportant les feuilles. Même
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si ce n'est pas absolument nécessaire il est aussi préférable de disposer également d'au moins une paire de profilés 17, et ce d'autant plus que les dimensions des feuilles sont plus grandes.
Aux figures 4 à 6 sont représentés différents modes de réalisation de l'invention dans lesquels, sur une même traverse sont réunis les deux parties jouant respectivement les rôles de"support"et de"séparation".
La figure 4 correspond à la juxtaposition des éléments qui, aux figures 3a et 3b sont présentés sur deux profilés distincts. Ici le profilé comporte une double rainure dans laquelle sont insérées les bandes 19 et 20.
Il est préférable que les bandes 19 et 20 soient fixées aux profilés. L'insertion comme aux figures 4,5 et 6 peut suffire à maintenir ces bandes, par la friction existant entre le matériau des bandes et celui des profilés. Au besoin, les bandes 19 et 20 peuvent être insérées avec une légère compression dans les rainures pour accroître la stabilité. Bien entendu les bandes 19 et 20 peuvent également être collées sur les traverses pour éviter tout risque de déplacement. Cette solution à l'inconvénient de compliquer le remplacement de ces bandes lors des remises en état.
Les figures 5 et 6 sont deux formes de réalisation dans lesquelles l'élément"séparation"19, est logé dans l'élément"support"20.
Sur ces figures 5 et 6, la traverse est constituée par un profilé en
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U 21, dans lequel s'insère une bande"support"20. La bande 20 est par exemple collée dans le profilé. La bande"séparation"19, est elle-même insérée dans une rainure ménagée dans la bande 20. Les deux éléments sont avantageusement emboîtés l'un dans l'autre. Cette disposition assure une mise en place, et éventuellement un remplacement commode de cet élément 19. De plus, même soumis à des déformations importantes sous l'effet des feuilles, l'élément 19 est bien maintenu en position. A la figure 5, l'élément"séparation 19, est sous forme d'un jonc cylindrique, et est introduit par pression dans le logement correspondant de la bande 20.
Les dimensions respectives de chacun de ces éléments sont choisies de façon que l'emboîtement nécessite une légère compression de l'élément 19.
La réalisation du jonc 19 tel que présenté à la figure 5, associe le mode de fixation et la constitution de l'organe de séparation dans un seul élément de forme particulièrement simple à réaliser. En fonction des propriétés recherchées, ce type de réalisation peut donner lieu à de nombreuses variantes. A titre indicatif la figure 6 présente une réalisation analogue à celle de la figure 5, dans laquelle le jonc 19 est formé d'un manchon cylindrique appliqué sur une âme rigide 22. Cette construction conserve la déformabilité
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de cet élément dans toute sa périphérie, ce qui permet l'emboîtement dans l'élément support d'une part, et la constitution de la partie séparant les feuilles d'autre part, et limite cette même déformation à l'intérieur du logement dans la bande 20.
On évite ainsi que les déformations introduites sous la pression des feuilles n'entraîne un déplacement du jonc 19 par rapport à la bande 20.
Les modes de réalisation précédents, décrits en se référant aux figures jointes, ne représentent que quelques-uns de ceux qui peuvent répondre aux caractéristiques de l'invention. Il va de soi que la combinaison d'éléments"support"et d'éléments"séparation"peut prendre des formes très variées. A titre indicatif, on peut encore, dans une traverse en U disposer une bande"séparation"de section en T renversé, la barre du T reposant au fond du profilé, des éléments"support", en forme de bandes de section rectangulaire étant disposés de part et d'autre de la hampe du L tels que la hampe dépasse d'une hauteur d, comme indiqué à propos de la figure 3b. Dans un tel mode de réalisation les bandes"support"sont par exemple fixées à la traverse au moyen de vis ou rivets.
Le cas échéant, ces fixations peuvent simultanément maintenir l'élément"séparation". Une réalisation de ce type présente l'avantage de n'utiliser que des éléments de formes très simples, donc peu coûteux, et qui, par ailleurs, peuvent être remplacés de manière aisée.