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Utilisation d'un extrait d'Eriobotrva japonica. notamment dans le domaine de la cosmétique, pour stimuler la synthèse des glycosaminoglycanes
L'invention concerne une nouvelle utilisation, notamment dans le domaine de la cosmétique, d'un extrait d'Eriobotrya japonica, comme agent destiné à stimuler la synthèse des glycosaminoglycanes.
La plante Eriobotrya japonica est un arbre de 5 à 7 m de haut, aux branches glabres, aux feuilles alternées, oblongues et épaisses, fleurissant entre les mois de septembre et février. Les feuilles sont reconnues dans la pharmacopée vietnamienne pour leurs propriétés anti-tussives et anti-spasmodiques. La décoction est aussi utilisée pour laver les plaies. Cette plante possède également des activités anti-inflammatoires, selon la littérature. Des activités cosmétiques pour les cheveux ou la peau ont également été citées.
Plus précisément en ce qui concerne les applications déjà connues de la plante Eriobotrya japonica dans le domaine pharmaceutique, on citera : - la monographie concernant cette plante parue dans Chinese Herbal Medicine, page 296, dans laquelle on signale essentiellement des applications comme anti-tussif et comme agent stomacal, - la monographie parue page 171 de Médicinal Plants in Vietnam publiée sous l'égie de l'Organisation Mondiale de la Santé de Manille et de l'Institut des matériaux médicaux de Hanoi qui cite également des applications thérapeutiques comme anti-tussif et anti-spasmodique, - Chinese Medicine Séries 1, Chinese Materi Medica Vegetable Kingdom qui cite pages 164-165 également des applications de cette même plante comme anti-tussif et anti-vomitif.
- le brevet japonais JP 56-073027 (TEIJIN Ltd) qui concerne des applications des feuilles de cette même plante pour la préparation d'un agent antiphlogistique,
Plus récemment. on a décrit des applications d'extraits de cette même plante dans le domaine cosmétique, en particulier pour le soin de la peau ou des cheveux.
Ainsi, le brevet japonais JP 05-017206 décrit des applications d'extraits de cette même plante comme agent destiné à prévenir ou à traiter l'exfoliation de l'épiderme dans le cas des peaux rugueuses et met en évidence l'activité de cette plante sur la reproduction des cellules de la peau.
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Le brevet japonais JP 62-249907 décrit, quant à lui, des applications des feuilles d'Eriobotrya japonica pour préparer des produits cosmétiques destinés notamment à améliorer la microcirculation sanguine.
Le brevet japonais JP 03-188008 décrit des applications dans le domaine cosmétique d'une très large famille de plantes, à savoir les rosacées, ces plantes permettant d'améliorer la souplesse et l'hydratation de la peau et de traiter les papules.
Le brevet japonais JP 03 188014 décrit également des compositions cosmétiques destinées notamment au traitement des cheveux et qui contiennent un extrait de différentes plantes d'une famille très large de rosacées. Ces extraits de plantes sont associés à deux agents tensioactifs particuliers. à savoir un agent amomque et au moins un agent contenant de l'azote.
Il a maintenant été découvert que les extraits de la plante Eriobotrya japonica présentent un intérêt précieux en cosmétique, en pharmacie. notamment en dermatologie, par la propriété de stimulation de la production de glycosaminoglycanes par les fibroblastes et les kératinocytes, et en particulier les fibroblastes du derme. notamment du derme humain, et les kératmocytes humains.
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Or, l'homme de l'art salt que les glycosammoglycanes (GAG) sont des polymères formés d'unités disaccharidiques. Dans la peau humaine, parmi les GAG les plus fréquemment rencontrés, on peut d'abord citer l'acide hyaluronique qui s'y trouve en quantité la plus abondante.
On trouve également les chondroitines-4 et-6 sulfate, le dermatane sulfate et, en faible quantité, l'héparine et l'héparone sulfate.
Les unités disaccharidiques des GAG sont formées d'une hexosamine (Dglucosamine ou D-galactosamme) assez souvent sulfatée alternant avec un acide uronique (D- glucuromque ou L-iduronique).
Les GAG sont généralement liés par liaisons covalente à des protéines, pour former les protéoglycanes. Parmi les GAG connus, seul l'acide hyaluronique, cité plus haut, n'est pas synthétisé en liaison à une protéine centrale.
La structure des protéoglycanes est décrite dans l'ouvrage de E. D. HAY ayant pour titre"Cell Biology of Extracellular Matrix", paru chez Plenum Press, New York en 1991 et dans la publication de J. E. SILBERT, ayant pour titre"Structure and Metabolism of Proteoglycans and Glycosaminoglycans", parue dans J. Invest. Dermatol., 1982, 79, pages 31s-37s.
Les protéoglycanes sont présents en particulier dans tous les tissus de mammifères, y compris dans la peau et ses annexes (J. R. COUCHMAN, J. Invest. Dermatol. 1993 Jul. 101 (1 Suppl) 60S-64S). Il est maintenant admis que les protéoglycanes contribuent, par différents processus, à la croissance, à la préser-
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vation et à la réparation des tissus. Il a été montré que certains protéoglycanes sont des médiateurs de l'adhésion cellulaire et de la communication transmembranaire, tandis que d'autres interagissent avec d'autres éléments de structure de la matrice extracellulaire. Comme cela a été dit plus haut, les protéoglycanes sont constitués d'une protéine centrale à laquelle sont liées de manière covalente une ou plusieurs chaînes glycosaminoglycanes.
Ainsi, les glycosaminoglycanes sont présents au niveau dermique, participant à la composition de la matrice extracellulaire et ont été trouvés liés à certains sites des fibres de collagène, comme décrit par J. E. SCOTT dans Int. J. Biol. Macromol., 1991, j3., pages 157-161. Ils ont également été identifiés entre les kératinocytes au niveau de l'épiderme comme décrit par J.
G. HAGGERTY et al. dans la revue J. Invest. Dermatol., 1992, 99 pages 374- 380,99 pages 374-380. Enfin, des glycosaminoglycanes ont été trouvés dans la matrice extracellulaire de la papille dermique du follicule pileux. Leur quantité varie en fonction du cycle pilaire. Elle atteint un maximum durant la phase anagène correspondant à la croissance du cheveu. En ce qui concerne les protéoglycanes et les glycosaminoglycanes des follicules pileux, on pourra se reporter en particulier à la publication de J. R. COUCHMAN citée plus haut, et à celle de M. TAYLOR et al.,"Glycosaminoglycan synthesis by cultured human hair follicle dermal papilla cells : comparison with non-follicular dermal fibroblasts", Brit. J. Dermatol. 1992 (May) 126 (5) 479-84.
On notera qu'il a été démontré que le minoxidil. substance bien connue présentant une certaine activité sur la croissance et la repousse des cheveux. stimulait la biosynthèse des glycosaminoglycanes (Y. MûRI et al., Ann. N. Y. Acad. Sci., 1991 (Dec. 26) 642 473-5). Les observations des auteurs précédemment cités, combinées à d'autres preuves cliniques, suggèrent que les glycosaminoglycanes participent à la régulation de la croissance des cheveux.
Les GAG. par leur propriété première de s'associer fortement à des molécules d'eau et de former des gels. assurent l'hydratation du derme et de l'épiderme. Une peau bien hydratée est gage d'une bonne apparence, d'un état physiologique et fonctionnel satisfaisant, avec notamment de bonnes propriétés mécaniques. La diminution des GAG au cours du vieillissement cutané a été montrée par de nombreux auteurs (comme par exemple : SMITH et al. dans J. Invest. DermatOl., 1962. 39, pages 347-350 : ou FLEISCHMAJER et al. dans Biochim Biophys. Acta. 1972, 279, pages 265-275 ; ou encore par LONGAS et al. dans Carbohydr.
Res.. 1987. 159. pages 127-136).
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n est donc intéressant de stimuler la synthèse des glycosaminoglycanes afin notamment de rendre à une peau présentant une déficience au niveau de ses propriétés mécaniques ou de sa barrière hydrique, telle qu'une peau déshydratée ou âgée, les qualités et les propriétés d'une peau normale et jeune, ou de prévenir ou traiter les troubles de la croissance des cheveux, ou encore de restaurer ou renforcer l'éclat et la souplesse d'une chevelure.
Ainsi, la présente invention a pour but principal de résoudre le nouveau problème technique consistant en la fourniture d'une solution permettant de stimuler la production de glycosaminoglycanes par les cellules cutanées, notamment les cellules cutanées humaines, telles que les fibroblastes ou les kératinocytes, production qui est particulièrement précieuse dans le cadre de la fabrication de produits traitants cosmétiques ou pharmaceutiques et notamment dermatologiques.
L'invention est basée sur la découverte inattendue qu'un extrait de la plante Eriobotrya japonica stimule la production des glycosaminbglycanes par les cellules de la peau, en particulier par les fibroblastes et les kératinocytes, en étant ainsi particulièrement utile pour la fabrication de produits traitants cosmétiques ou pharmaceutiques, et notamment dermatologiques.
En particulier, il a été découvert que l'extrait d'EriobotIya japonica stimulait la synthèse d'acide hyaluronique par les fibroblastes et les kératinocytes.
Ainsi, selon l'une de ses caractéristiques essentielles, l'invention concerne l'utilisation d'un extrait de la plante Eriobotrya japonica comme agent cosmétique destiné à stimuler la synthèse des glycosaminoglycanes (GAG) par les cellules de la peau, en particulier par les fibroblastes et/ou les kératinocytes, ledit agent cosmétique étant incorporé dans un véhicule cosmétiquement acceptable.
Elle concerne tout particulièrement les applications où cet agent cosmétique est destiné à stimuler la synthèse de l'acide hyaluronique par les fibroblastes et/ou les kératinocytes, ce qui s'avère particulièrement intéressant pour favoriser l'hydratation de l'épidémie.
A titre d'exemple d'extraits d'Eriobotrya japonica utilisables selon l'invention, on citera des extraits commerciaux, en particulier l'extrait hydro- éthanolique de feuilles de cette plante, qui se trouve au catalogue Maruzen Pharmaceutical, Hiroshima, Japon.
Selon un mode avantageux de réalisation de l'invention, l'extrait de la plante est obtenu à partir des parties aériennes broyées de la plante Eriobotrya japonica, de préférence à partir de feuilles, fleurs, tiges, écorce de tiges ou fruits.
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Selon un autre mode de réalisation préféré, l'extrait précité est un extrait de feuilles broyées de la plante Eriobotrya japonica.
Selon encore un autre mode de réalisation avantageux, l'extrait précité de la plante Eriobotrya japonica est un extrait obtenu par extraction par un solvant polaire ou un mélange de solvants polaires. De préférence, on utilisera un alcool tel que le méthanol, l'éthanol, le propanol, l'isopropanol, le propylène glycol ou le butylène glycol, ou un mélange de ces alcools ou encore un mélange hydroalcoolique.
On choisira avantageusement comme solvant pour réaliser cette extraction le 1-3butylène glycol ou un mélange de ce solvant avec de l'eau, de préférence un mélange 50 : 50 en volume.
Dans ce cadre, les procédures d'extraction classiques bien connues de
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l'homme de l'art peuvent être utilisées. En particulier, l'extraction peut être réalisée sur le matériau broyé, de préférence sur les parties aériennes, telles que feuilles, fleurs, tiges, écorce de tige ou fruits. Avantageusement, l'extraction est réalisée à partir de feuilles. Le matériel végétal broyé est introduit dans le solvant d'extraction, de préférence constitué par le solvant ou le mélange de solvants polaires précités. L'extraction peut être renouvelée plusieurs fois jusqu'à épuisement du matériau, conformément aux procédés bien connus de l'homme de l'art. L'extraction peut être réalisée à la température ambiante, ou à chaud et notamment au reflux du solvant.
La proportion en poids entre le solvant et le matériau à extraire peut varier dans de larges limites. Plus précisément, elle peut être comprise entre 1 : 1 et 50 : 1, et, de préférence, entre 5 : 1 et 20 : 1. n a, par ailleurs, été observé que la stimulation de la synthèse des glycosaminoglycanes entraînait un effet de léger gonflement de la peau, en particulier du derme et, en conséquence, permettait d'obtenir différents résultats cosmétiques avantageux, tels que l'amélioration de la fermeté cutanée, la prévention des rides ou leur atténuation grâce à une diminution de leur profondeur, le lissage de la surface de la peau grâce à un effet tenseur sous-jacent.
Par ailleurs, l'amélioration de la synthèse des GAG contribue à améliorer l'hydratation de la peau.
De ce fait, l'invention concerne également selon une autre caractéristique essentielle un procédé de traitement cosmétique ou pharmaceutique, notamment dermatologique, permettant de stimuler la synthèse de glycosaminoglycanes (GAG), en particulier ! a synthède de l'acide hyaluronique, caractérise en ce qu'il comprend l'application d'une quantité
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cosmétiquement d1kace d'un extrait de la plante Eriobotrya japonica, pour obtenir la stimulation de ladite synthèse, ledit extrait étant en particaïer contenu dm un excipient cosmétiquement acceptable.
Aimai, invention permet d'amétiorer la fermeté et la souplesse cutanée, de lutter contre la formation des rides ou d'en atténuer la profondeur, ou d'obtenir un Usage de h surface de la peau grâce à un effet tenseur ou pour améliorer l'hydratation de h peau.
L'invention concerne également tout procédé de traitement thérapeutique de la peau par Jequd 011 cherche à stimuler la synthèse des g ! ycosaminoglycanes, en particulier l'acide hyaluronique.
L'invention concerne également l'utilisation d'extraits dTEiobotrya japomca pour la préparation de compositions cosmétiques ainsi que de compositions pharmaceutiques, notamment dermatologiques, destinées à stimuler ! a synthèse des glycosaminoglycanes en particulier de l'acide hyaluronique avec, pour résultats, ceux exposés ci-dessus.
Ces extraits et compositions peuvent être mis en oeuvre dans tout procédé de traitement cosmétique ou thérapeutique où J'on cherche à stimuler la synthèse des GAG. Ces procédés consistent à appliquer une quantité cosmétiquejnent respectivement pharmaceutiquement efficace dudit extrait ou de la composition les renfermant sur le tissu cutané à traiter pour obtenir la stimulation de ladite synthèse, ledit extrait se trouvant, le cas échéant, inclus dans un véhicule cosmeuquejnent, respectivement phamaceutiquement acceptable.
Diverses formes de formulations peuvent être réalisées. Une des formes les plus utilisées est une forme topique adaptée pour être appliquée sur Je tissu cutané incluant b peau et les muqueuses externes ou internes. Les formulations topiques appropriées incluent sans limitation, des émulsions, des crèmes, des laits, des baumes, des gels, des lotions, des ovules ainsi que des compositions de maquillage traitantes telles que mascaras, rouges A lèvres, ces différents types de formulations étant bien connus de l'homme de J'art.
Ces compostions contiennent de 0, 001 % à 10 %, et de office 0, 01 % à S %, en poids par rapport au poids total de ladite composition dudit =rait, ledit extrait eaat de prtference incorporé dans un excipient coanétiquement ou phmnMtudquement acccptable.
Ces compositions pounont cotenir en outre di1ftn addw% en paltojâa oeux choisis parmi le groupe consistant des retmOdes, des agents huateetants ou hydrants, des vitamines, des cámrides, des substaaca & vons. mt h synthèse du collagène des acides aminés.
Selon ces vvíaDta, le rétinoidc précité est choisi parmi J'acide rédm-tque et ses sels et estes, le tetinaldéhyde, et te retinol et ses estea. Mis que propioMM, palmitaM, acétate ; l'agent humectant ou hydrat pr!cité est choisi panmileglycétot, un polyéthyièneglycol et l'acide hyaluronique ; ! a vitamine pttdtte est choisie parmi la vitamine A. la vitamine C et ses dérivés, en particulier
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ses sels sodiques ou de magnésium, la vitamine E, la vitamine PP, et les vitamines du groupe B en particulier B6 et B12 ; la substance favorisant la synthèse du collagène est choisie parmi un extrait de centella asiatica, le madécassoside, l'acide madécassique, l'acide asiatique et l'asiaticoside ; et l'acide aminé est choisi parmi la sérine, l'acide aspartique, la lysine, la proline et l'hydroxyproline.
L'extrait d'Eriobotrya japonica pourra également avantageusement être associé dans les compositions de l'invention à un ou plusieurs des principes actifs suivants : - un inhibiteur de hyaluronidase, tel qu'un extrait d'Echinacea angustifolia, - un inhibiteur d'élastase, tel qu'un extrait de soja ou un extrait d'algue dénommée aosaïne, - un sucre aminé, tel que la glucosamine ou la galactosamine, - un activateur d'adénylate cyclase favorisant la synthèse de l'AMP c,
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tel que la forskoline, un extrait de Coleus forskholii ou un extrait de Téphrosia, - l'AMP c ou un extrait en contenant, tel qu'un extrait de Taisoh, - un inhibiteur de phosphodiestérase s'opposant à la dégradation de l'AMPc, tel que la caféine ou la théophylline.
Enfin, selon un dernier aspect, la présente invention concerne également un procédé de traitement de cellules, en particulier de fibroblastes ou de kératinocytes, en culture, par une concentration efficace d'un extrait d'Eriobotrya japonica pour obtenir une stimulation de la synthèse des glycosaminoglycanes, en particulier de l'acide hyaluronique.
Ainsi, dans le cadre par exemple de la préparation de peau artificielle, en particulier de derme artificiel. par culture de cellules, selon les techniques bien connues de l'homme de l'art, on obtient grâce au procédé de l'invention une peau ou un derme artificiel de très bonne qualité, particulièrement en ce qui concerne les propriétés biomécaniques.
Suivant une variante préférée de mise en oeuvre du procédé précité, on traite la culture de cellule avec un extrait d'Eriobotrya japonica à une concentration comprise entre 0, 3, ug/ml et 30 ug/ml de milieu de culture.
Suivant une autre variante avantageuse, le milieu de culture comprend, en outre. une ou plusieurs parmi les substances suivantes : glucosamine, galactosamine. L-prolin et 4-hydroxy- L-proline. lesdites substances pouvant être chacune présentes à une concentration comprise entre 2 et 10 mM, ou bien encore, le milieu de culture peut contenir de l'acide ascorbique ou l'un de ses dérivés à une
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concentration non-cytotoxique, en particulier comprise entre 0,001 mM et 0,5 mM.
D'autres buts, caractéristiques et avantages de l'invention apparaissent clairement à l'homme de l'art, également à partir de la description explicative qui va suivre faite en référence à plusieurs exemples de réalisation donnés simplement à titre d'illustration et qui ne sauraient en aucun cas limiter la portée de l'invention.
Dans les exemples, les pourcentages sont indiqués en poids sauf indication contraire.
EXEMPLES 1 - Préparation d'extraits de parties aériennes d'Ehobotrva Exemple 1 Préparation d'un extrait A
On met en contact, après broyage, 1 kg de feuilles de la plante avec 10 litres de méthanol à reflux. L'extrait est filtré. Le résidu de plante est alors
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réextrait deux fois selon le même procédé. Les filtrats sont réunis et concentrés jusqu'à l'obtention d'un extrait sec dénommé A.
Exemple 2.
Préparation d'un extrait B
On procède comme dans l'exemple 1, mais en utilisant comme solvant d'extraction un mélange eau-éthanol à 50/50 v/v.
Exemple 3 Préparation d'un extrait C
On réalise une phase d'extraction de la manière suivante. On met en contact, après broyage, 1 kg de feuilles de la plante avec 15 litres de méthanol. On porte ensuite à reflux pendant 30 minutes, puis on filtre. Le résidu est ensuite réextrait deux fois avec 15 litres de méthanol, comme à l'exemple 1.
On récupère les différents filtrats. On les concentre jusqu'au minimum de solubilité. Puis. on mélange le concentrat à 5 volumes d'acétone. On lave le précipité par de l'acétone jusqu'à disparition de la coloration visuelle. Le gâteau obtenu est ensuite mis en suspension dans l'eau jusqu'à obtention d'un lait homogène que l'on lyophilise. On prépare ainsi un lyophilisat dénommé extrait C.
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Exemple 4 Préparation d'un extrait D
On extrait 1 kg de feuilles sèches de la plante préalablement broyées par 15 à 20 1 d'un mélange de 1,3-butylène glycol et d'eau à 50/50 en volume à 35*C pendant 1 h sous agitation. On récupère une suspension que l'on filtre pour récupérer un extrait dénommé D.
II-Mise en évidence de l'activité de stimulation de la production des glycos- aminoglvcanes Exemple 5 Mise en évidence de l'activité de stimulation de la production des glycosamino- givcanes par les fibroblastes humains avec l'extrait de l'exemple 1
On décrit ci-dessous le test utilisé pour mettre en évidence une activité de stimulation de la production des GAG par des fibroblastes. Ce test in vitro est, par ailleurs, reconnu fiable et significatif pour l'homme du métier.
Protocole du test
Des fibroblastes provenant d'une plastie mammaire d'une femme de 49 ans sont préparés à partir du derme microdisséqué comme décrit par R. I Freshney, Culture of anima cells ; A manual of basic technique, A. R. Liss, Newyork, 1983, 104-106.
10 000 fibroblastes par puits de culture d'une boîte multipuits (6 puits par boîte) sont ensemencés 24 h à 37*C dans un milieu de culture E199 C (Gibco) contenant 10 % de sérum de veau foetal.
Au bout de 24 h. le milieu est retiré et remplacé par 100 microlitres de milieu E199 C sans sérum et contenant le produit à tester solubilisé dans du DMSO ou la même quantité de DMSO dans le cas des cultures "témoins" et 4#Ci de 3Hglucosamine (réf. TRK 398 Amersham). On laisse incuber 48 h à 37*C. Puis, on prélève les sumageants, on les regroupe par 2 et on les transfère dans des tubes Eppendorf à vis. Dans chacun des tubes, on ajoute 200 Mi d'une solution à 0, 2 mg/ml de pronase (Sigma P5147) dans du PBS contenant 0. 02 % d'azoture de sodium. On laisse agir une nuit à 37*C. La pronase est alors inactivée en plongeant les tubes 5 min dans de l'eau bouillante.
Après refroidissement à température ambiante, on coprécipite les GAG radiomarqués avec une solution aqueuse d'un mélange d'acide hyaluronique, de
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dennatan sulfate, de chondroïtine sulfate 1/1/1, 8 mg/ml par 40, u1 d'une solution à 100 mg/ml de CPC (Sigma C 9002). On agite et on laisse incuber 30min à température ambiante. On centrifuge le précipité, on aspire le surnageant et on récupère le culot avec 400 ul d'une solution de CPC à 10 mg/ml. On agite 5 min et on reprend le culot dans 500, u1 de méthanol. On agite et on transfère dans des fioles à scintillation puis on ajoute 10 ml de liquide scintillant et on compte la radioactivité.
Parallèlement, la cytotoxicité du produit à tester est évaluée par un test au XIT (sel de tétrazolium) tel que décrit par Roehm N. W. et al. dans Journal of Immunological Methods 1991. 142. 257-265. Ce test mesure la viabilité cellulaire.
Les résultats d'activité ne sont donnés que pour des concentrations ne modifiant pas la viabilité cellulaire.
Résultats :
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<tb> Taux <SEP> de <SEP> GAG <SEP> % <SEP> d'activité <SEP> Significativité
<tb> exprime <SEP> en <SEP> cpm
<tb> Témoin <SEP> 6977 <SEP> 771
<tb> 2, <SEP> 5 <SEP> Jlg/ml <SEP> 11808 <SEP> % <SEP> 647 <SEP> +69 <SEP> S
<tb> 10 <SEP> g/ml <SEP> 12764 <SEP> ¯ <SEP> 734 <SEP> + <SEP> 83 <SEP> S
<tb>
Le tableau ci-dessus démontre de façon claire que l'extrait testé stimule la production des GAG totaux par des fibroblastes dermiques humains.
Exemple 6 Mise en évidence de l'activité de stimulation de la production des glvcosamino- givcanes par des fibroblastes humains sur un extrait commercial
On réalise un essai tel que décrit dans l'exemple 5 en utilisant un extrait commercial éthanol-eau 50-50 en volume de chez Maruzen (Japon).
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Cet extrait a été testé en aveugle. Cet extrait a été lyophilisé, puis repris par du DMSO pour faire une solution mère à 10 mg/ml et a été testé sur la même souche de fibroblastes que celle utilisée dans l'exemple 5 dans les mêmes conditions. On a observé qu'une solution à 10, ug/ml stimule la synthèse des GAG de plus de 22. 5 % exprimé en cmp.
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III-Exemples d'appHcations Exemple 7 Crème cosmétique destinée à améliorer la fermeté de la peau :
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<tb>
<tb> extrait <SEP> alcoolique <SEP> C <SEP> de <SEP> feuilles <SEP> d'Eriobotrya <SEP> selon <SEP> l'exemple <SEP> 3.. <SEP> 2 <SEP> g
<tb> extrait <SEP> de <SEP> centella <SEP> asiatica <SEP> 0. <SEP> 5 <SEP> g
<tb> excipient <SEP> parfumé <SEP> qsp <SEP> 100 <SEP> g
<tb>
Cette crème est utilisée en application topique sur le visage, le cou et le buste.
Cette composition améliore également la souplesse de la peau.
Exemple le 8 Gel destiné à procurer un effet tenseur sur la peau :
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<tb>
<tb> extrait <SEP> glycolique <SEP> D <SEP> de <SEP> feuilles <SEP> d'Eriobotrya <SEP> japonica <SEP> obtenu
<tb> à <SEP> l'exemple <SEP> 4 <SEP> 3 <SEP> g
<tb> acide <SEP> ascorbique <SEP> sel <SEP> de <SEP> magnésium <SEP> phosphate <SEP> 1 <SEP> g
<tb> asiaticoside................................................................................................ <SEP> 0,1 <SEP> g
<tb> excipient <SEP> gélifié <SEP> parfumé <SEP> avec <SEP> conservateurs <SEP> qsp <SEP> 100 <SEP> g
<tb>
Ce gel est utilisé en application locale sur le visage.
Exemple 9 Lotion pour renforcer ta tonicité du derme et diminuer la profondeur des rides :
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<tb>
<tb> extrait <SEP> glycolique <SEP> de <SEP> feuilles <SEP> d'Eriobotrya <SEP> japonica <SEP> obtenu
<tb> selon <SEP> l'exemple <SEP> 0, <SEP> 8 <SEP> g
<tb> extrait <SEP> de <SEP> panax <SEP> ginseng........................................................................... <SEP> 0. <SEP> 2 <SEP> g
<tb> extrait <SEP> de <SEP> capsicum <SEP> 0,01 <SEP> g
<tb> excipient <SEP> aqueux <SEP> parfumé <SEP> qsp <SEP> 100 <SEP> g
<tb>
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Cette lotion est utilisée en brumisation, à titre préventif, après la toilette.
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Exemple 10 Crème anti-rides :
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<tb>
<tb> extrait <SEP> glycolique <SEP> de <SEP> feuilles <SEP> d'Eriobotrya <SEP> japonica
<tb> selon <SEP> l'exemple <SEP> 4 <SEP> 1 <SEP> g
<tb> AMPc........................................................................................................ <SEP> 0, <SEP> 05 <SEP> g
<tb> extrait <SEP> de <SEP> Taisoh <SEP> 1 <SEP> g
<tb> théophylline <SEP> 0,1 <SEP> g
<tb> excipient <SEP> émulsionné
<tb> avec <SEP> parfum <SEP> et <SEP> conservateurs <SEP> qsp <SEP> 100 <SEP> g
<tb>
Cette crème, en application quotidienne, améliore la structure du derme et redonne à la peau sa fermeté et sa tonicité.