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"Parasol"
L'invention concerne un parasol comportant un manche ayant une extrémité prévue pour sa fixation.
Un tel parasol est généralement connu.
L'extrémité inférieure du manche sert à la fixation du parasol alors que la toile même est située à l'extrémité supérieure du manche. Lors de l'utilisation du parasol, son extrémité inférieure est soit introduite dans un pied de parasol, ce qui est par exemple le cas lorsqu'il se trouve en permanence sur une terrasse, soit introduite dans le sol, ce qui est par exemple le cas lorsqu'on plante le parasol sur la plage. Dans ce dernier cas, l'utilisateur se munit d'un marteau ou d'un autre objet permettant de taper sur le manche pour l'enfoncer en partie dans le sable.
L'ancrage du manche d'un parasol dans un sol meuble, comme c'est par exemple le cas dans le sable, pose souvent un problème. Pour obtenir un bon ancrage, il faut enfoncer le manche à au moins 30 cm dans le sable, mais cela provoquerait que la toile du parasol s'étende alors à une hauteur trop basse, en particulier si l'on désire s'asseoir sur un siège sous le parasol. Par contre, si le manche s'enfonce à une profondeur inférieure à 15 cm dans le sable, sa bonne fixation n'est pas assurée et le risque que le parasol tombe et vienne heurter quelqu'un est trop elevé. L'utilisateur tente parfois de remédier à ce probleme en posant quelques pierres autour du manche.
Cela représente toutefois une solution de fortune qui n'est pas toujours exécutable car on ne trouve pas toujours des
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pierres adéquates sur la plage et il est peu commode d'en emmener avec soi. De plus, taper sur le manche abîme considérablement ce dernier.
L'invention a pour but de réaliser un parasol qui permet un ancrage plus adéquat dans un sol meuble.
A cette fin, un parasol suivant l'invention est caractérisé en ce que ladite extrémité possède la configuration d'un tire-bouchon. Cette configuration facilite, d'une part, l'ancrage du parasol dans le sol car elle ne nécessite plus l'utilisation d'un marteau ou autre objet qui abîme le manche pour l'enfoncer en partie dans le sol, et assure, d'autre part, un bien meilleur ancrage. En effet, il suffit tout simplement de visser l'extrémité du manche dans le sol. La configuration en tire-bouchon permet et facilite ce mouvement. De plus, lors de ce mouvement, le sable ou autre substance dont est constitué le sol est pressé dans et autour de l'espace délimité par les spires du tirebouchon, ce qui provoque un tassement de la matière à cet endroit et, par conséquent, un bien meilleur ancrage du parasol dans le sol meuble.
Une première forme de réalisation préférentielle d'un parasol suivant l'invention est caractérisée en ce que ladite extrémité en tire-bouchon possède la configuration d'une spirale de tire-bouchon. Ceci permet une construction avantageuse tout en assurant un bon ancrage.
Une deuxième forme de réalisation préférentielle d'un parasol suivant l'invention est caractérisée en ce qu'il comporte un capuchon destiné à être appliqué de façon démontable au-dessus de ladite configuration en tire-bouchon. Ceci permet de protéger la configuration en tire-bouchon, par exemple lors du transport du parasol et réduit ainsi le risque de s'y blesser.
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Une troisième forme de réalisation préférentielle d'un parasol suivant l'invention est caractérisée en ce que ledit capuchon comporte une extrémité ouverte pourvue d'un premier pas de vis et en ce que ledit manche comporte, à hauteur où vient se loger ladite extrémité ouverte du capuchon, un second pas de vis, le premier et second pas de vis étant agencés de manière à coopérer ensemble. Le capuchon est ainsi relié de façon fiable au manche.
De préférence, ledit capuchon possède sur au moins une partie de sa longueur un diamètre extérieur correspondant sensiblement à celui du manche. Le capuchon peut ainsi être introduit dans un pied de parasol, sans que la configuration en tire-bouchon vienne gêner cela. De plus, ceci permet l'utilisation du même parasol tant à la plage qu'en combinaison avec un pied de parasol.
Une quatrième forme de réalisation préférentielle d'un parasol suivant l'invention est caractérisée en ce que ledit manche est pourvu de moyens permettant sa rotation aisée. On peut ainsi, sans trop d'effort, visser une partie du manche dans le sable.
De préférence, le parasol suivant l'invention comporte un pied destiné à recevoir ledit manche, ce pied de parasol étant pourvu d'un pas de vis interne correspondant à celui du tire-bouchon. Le pied et l'extrémité du manche sont ainsi adaptés l'un à l'autre.
L'invention sera maintenant décrite plus en détail à l'aide des dessins illustrant un exemple de réalisation d'un parasol suivant l'invention. Dans les dessins : la figure 1 illustre une vue d'ensemble d'un exemple de réalisation d'un parasol suivant l'invention ;
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la figure 2 montre un capuchon destiné à être appliqué sur l'extrémité du manche du parasol suivant l'invention ; la figure 3 montre un détail de fixation de la configuration en tire-bouchon ; la figure 4 montre un pied de parasol destiné à un parasol suivant l'invention ; la figure 5 montre une autre forme de réalisation du capuchon ; la figure 6 illustre un détail du manche, en particulier avec l'anse dans sa position redressée.
Dans les dessins, une même référence a été attribuée à un même élément ou à un élément analogue.
Le parasol suivant l'invention repris à la figure 1 comporte une toile 1 montée sur un support 16, lui-même monté sur un manche 3. Une poignée 2 de serrage, prévue à l'extrémité supérieure du manche, sert à bloquer le support 16 sur le manche. L'extrémité inférieure du manche présente la configuration 4 d'un tire-bouchon. Dans l'exemple illustré, le tire-bouchon a la géométrie d'une spirale. Il s'agit là d'une géométrie facile à usiner.
D'autres réalisations de la configuration en tire-bouchon sont bien entendu également possibles, comme par exemple reprenant la géométrie d'une mèche hélicoïdale ou d'une mèche torse. Dans ces derniers cas, le noyau même de la configuration en tire-bouchon est plein alors que, dans le cas de la spirale, le noyau est creux.
La configuration en tire-bouchon comporte au moins trois spires et possède une longueur d'au moins 10 cm. Le nombre de spires est déterminé en fonction de la distance entre les spires et la longueur du tirebouchon. Ainsi, par exemple, lorsque la distance entre les spires est de 2,5 cm et que la configuration en tire-bouchon a une longueur de 13 cm, il y aura cinq spires.
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Le manche peut être fabriqué en bois, en métal ou en matière plastique comme par exemple du PVC ou de la fibre de carbone. Lorsque le manche est fabriqué en bois, la configuration en tire-bouchon est de préférence taillée en une seule pièce avec le manche.
Pour une fabrication en métal ou en matière plastique, la configuration en tire-bouchon est de préférence coulée en une seule pièce avec le manche.
Suivant une autre forme de réalisation, l'extrémité ayant la configuration d'un tire-bouchon est constituée d'une pièce séparée qui est par exemple soudée ou vissée à l'extrémité du manche.
La configuration en tire-bouchon sert à planter le manche du parasol dans un sol meuble, comme par exemple, le sable d'une plage ou la terre d'un jardin. Le parasol est également utilisable dans un sol rocailleux. Pour faciliter la rotation du manche et ainsi l'introduction dans le sol de l'extrémité du manche, ce dernier est pourvu de moyens, par exemple formés par la poignée 5 rabattable montée le long du manche à l'extrémité supérieure de celui-ci. La flèche 15 indique le mouvement de la poignée 5 à partir de sa position rabattue le long du manche vers une position sensiblement dans l'alignement du manche.
De préférence, la poignée a la forme d'une anse, comme illustré à la figure 1. L'avantage d'une anse est que l'utilisateur y introduit facilement la main, lui donnant ainsi une bonne prise et lui permettant d'exercer une grande force sans faire trop d'effort.
Pour visser le manche et son extrémité en tire-bouchon dans le sol, l'utilisateur relève la poignée et entraîne le manche en rotation. L'extrémité en tire-bouchon facilite l'introduction dans le sol. De plus, il a été constaté que, lors de l'introduction dans le sable ou autre sol meuble, ce dernier est pressé dans
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et autour de l'espace délimité par les spires du tirebouchon. Il y a donc un tassement de la matière constituant le sol qui s'opère en cet endroit et qui provoque un bon ancrage du manche dans le sol. Puisque d'autre part le bout du tire-bouchon pénètre à une profondeur où généralement le sol est plus humide qu'en surface, la rotation fait remonter de la matière plus humide qui vient se coller autour des spires et accroît ainsi davantage l'ancrage dans le sol.
Le meilleur ancrage du parasol dans le sable réduit ainsi sensiblement le risque qu'au moindre coup de vent le parasol se déstabilise, tombe et risque de toucher une personne dans sa chute.
Suivant une autre forme de réalisation, les moyens permettant la rotation du manche sont formés par un anneau rabattable le long du manche ou par un ou plusieurs supports latéraux permettant d'y accrocher une petite barre et ainsi d'obtenir une configuration en T.
Suivant la forme de réalisation dans laquelle le tire-bouchon est constitué d'une pièce séparée vissée sur le manche, le tire-bouchon est monté sur un embout 9 pourvu de filets comme repris à la figure 3. L'embout 9 comporte de part et d'autre des filets 8 et 10, alors que le manche comporte une partie pourvue d'un pas de vis intérieur à hauteur de son extrémité inférieure. Pour le transporter, on visse le tire-bouchon à l'aide de son filet 8 sur le manche, de telle façon que le tire-bouchon soit logé à l'intérieur du manche et ainsi protégé.
Lorsque le parasol doit être planté dans le sol meuble, on dévisse le tire-bouchon et on le visse, à l'aide de son filet 10, sur le manche, de telle façon que le tire-bouchon soit visible.
Une autre façon de protéger le tirebouchon est de le recouvrir d'un capuchon 7 (figure 2). Le capuchon est appliqué de façon démontable sur la
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configuration en tire-bouchon, de façon à pouvoir être enlevé et remis. Pour permettre un clipsage adéquat du capuchon, le manche est de préférence pourvu d'une partie 6 légèrement plus épaisse et située à son extrémité inférieure.
Suivant une autre forme de réalisation, le capuchon comporte un pas de vis interne correspondant à celui du tire-bouchon, ce qui permet de visser le capuchon sur le tire-bouchon.
Suivant d'autres formes de réalisation, le capuchon et le manche sont par exemple pourvus d'un aimant ou sont vissés l'un à l'autre.
De préférence, le capuchon comporte à son extrémité ouverte un premier pas de vis et ledit manche comporte un second pas de vis. Le second pas de vis est placé à la hauteur où vient se loger ladite extrémité ouverte du capuchon. Le premier et second pas de vis sont agencés de manière à coopérer ensemble. Le premier pas de vis est situé de préférence à l'intérieur du capuchon, mais un premier pas de vis extérieur est également possible. La présence du premier et du second pas de vis offre une fixation fiable du capuchon au manche et évite, lorsque l'on pose le manche muni de son capuchon dans le pied du parasol, que le capuchon soit arraché lorsqu'on sort le manche du pied et reste ainsi bloqué dans le pied.
Le capuchon peut également être utilisé comme accessoire lors de l'introduction du manche dans le sol. Dans ce dernier cas, il est fixé sur des supports latéraux et forme la barre supérieure du T. Le capuchon peut également être pourvu d'une encoche 14, comme illustré à la figure 5, qui permet de caler le capuchon sur la partie supérieure du manche. L'encoche peut avoir un fond ouvert ou fermé.
Le capuchon possède de préférence sur au moins une partie de sa longueur un diamètre extérieur
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correspondant sensiblement à celui du manche. Ceci permet d'introduire le capuchon dans un pied de parasol et ainsi d'utiliser le même parasol aussi bien pour être planté dans le sable que pour être monté dans un pied de parasol. Le capuchon, recouvrant le tire-bouchon, est introduit dans le tube vertical du pied de parasol et il est ainsi possible de fixer le manche à ce pied sans que le tire-bouchon l'en empêche.
La figure 4 montre un pied de parasol 11 dont le tube vertical 12 est pourvu d'un pas de vis 13 interne correspondant à celui dudit tire-bouchon. On peut ainsi visser le parasol suivant l'invention dans le pied 11 et obtenir une excellente fixation du parasol à son pied.