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MOULE POUR PRESERVATIF La présente invention se rapporte à un dispositif de fabrication de moyens prophylactiques du type préservatifs pour les rapports intimes, plus particulièrement à un préservatif externe visant notamment à prévenir les maladies sexuellement transmissibles.
La plupart des préservatifs existant actuellement, lorsqu'il s'agit de préservatifs externes, sont des préservatifs à appliquer sur le sexe de l'homme avant les rapports sexuels dits à risques, L'inconvénient pour bon nombre d'utilisateurs consiste en une perte de plaisir résultant de l'application de ce type de préservatif qui peut avoir pour effet de provoquer une per te d'érection chez l'homme. Cette perte d'effet est provoquée par la tension exercée par ce type de préservatif sur l'organe sexuel de l'homme, d'une part, et par son épaisseur engendrant une perte de sensation chez l'utilisateur tant actif que passif, d'autre part.
Ce désagrément d'utilisation a un effet tout aussi indésirable du point de vue de la santé publique résidant dans le fait que les utilisateurs abandonnent au moins sporadiquement le port du préservatif. La conséquence est désastreuse car un seul contact à risque suffit pour provoquer une contamination dans le cas de la plupart des maladies sexuellement transmissibles. Il est donc primordial d'encourager le public le plus large possible à utiliser systématiquement les préservatifs dans tout rapport de type sexuel.
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Certes, il existe également d'autres préservatifs à appliquer chez la femme, mais ils sont généralement de type interne. Cela amène une mise en place plus laborieuse et détourne également un certain nombre d'utilisateurs de l'utilisation pourtant vitale de moyens de protection dans ces circonstances.
Le dispositif enseigné dans EP-A-0 809 990 montre un ou des éléments de fixation rapportés, qui sont nécessaires pour rattacher le dispositif à l'utilisateur. Ceci présente l'inconvénient d'être gênant pour l'utilisateur, ce qui risque d'avoir encore pour conséquence que le dispositif de protection ne sera pas utilisé. De plus, l'efficacité de la fixation ne paraît pas sûre.
Il en va de même avec le dispositif divulgué dans le brevet US-A- 5,016,649. En outre, ce dispositif ne permet qu'un usage oral de par sa structure allongée spécialement adaptée à cet effet et pas un usage multiple de ce type de dispositif.
Le brevet US-A-5,318,043 présente une structure à rebord multiple plus complexe, en ce compris du point de vue de l'application au visage de l'utilisateur. Les parties labiales se retrouvant enserrées, ce qui risque de dissuader encore un peu plus l'utilisateur quant à l'utilisation du préservatif.
La présente invention vise à fournir un moyen permettant de remédier aux problèmes précités.
Ainsi, il est proposé suivant l'invention un moule de fabrication de préservatif comprenant une partie de moulage proprement dit et une partie de fixation s'y rattachant à une extrémité qui est remarquable par le fait que ladite partie de moulage constituant la partie dite utile du moule comporte une partie élargie d'allure sensiblement cylindrique s'étendant sur une certaine hauteur laquelle est avantageusement légèrement supérieure à son diamètre.
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Suivant un mode de réalisation préféré de l'invention, l'une des extrémités de cette portion cylindrique est prolongée par une partie se réduisant en pointe, d'abord suivant une allure sensiblement conique sur une certaine distance.
Suivant un mode de réalisation préféré additionnel de l'invention, un col sensiblement cylindrique s'étend à partir de ladite portion conique lequel présente une portion sensiblement évasée à l'autre extrémité.
Le col est coiffé d'une partie en double dôme, un premier dôme étant agencé à chevauchement sur un second dôme, le premier dôme précité présentant un diamètre nettement inférieur à celui du second dôme précité.
Suivant un mode de réalisation additionnel de l'invention, ladite partie de fixation est constituée essentiellement par un col de fixation faisant saillie par rapport à la partie dite utile du moule et auquel est fixée une bague métallique. La bague précitée est fixée directement sur l'un des bras du dispositif précité.
Suivant une variante d'exécution de l'invention, le moule est dépourvu de col évasé. Ainsi, l'agencement à double dôme se rattache directement à la portion conique précitée.
Suivant une variante d'exécution additionnelle, le moule est dépourvu de col évasé. Ainsi, l'agencement à double dôme se rattache directement à la portion conique précitée.
La fonction de chaque partie de moule décrite ci-avant est exposée ci-après au regard de chaque élément du préservatif correspondant.
Le manteau cylindrique permet de former un bourrelet semi-rigide.
Grâce à la mise en place simplifiée au maximum du préservatif par un simple positionnement aussi rapide que peu contraignant du préservatif par une préhension appropriée dudit bourrelet, une protection maximale et fiable est assurée pour chaque partenaire.
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Tout risque de contamination s'en trouve ainsi virtuellement écarté tant au moment de la pénétration que du retrait.
La partie conique précitée quant à elle permet la réalisation d'une partie souple non tendue du préservatif constituant une bavette externe dont les dimensions nettement supérieures aux préservatifs traditionnels permet d'éviter que le préservatif ne soit poussé accidentellement à l'intérieur de l'organe génital femelle vu sa taille.
En outre, ladite bavette externe permet un retrait commode du préservatif après usage sans que les mains ne soient souillées par le sperme et/ou autres sécrétions potentiellement contaminantes, ce qui réduit encore davantage le risque de contamination.
Grâce au col précité, une portion cylindrique spécialement adaptée au gabarit de l'organe génital mâle est réalisée. Celle-ci forme une gaine de protection supplémentaire qui permet le maintien du préservatif sur le pénis en toute circonstance, même au moment du retrait après pénétration, et cela sans risque que le préservatif ne se détache du pénis à ce moment critique. Avec les préservatifs traditionnels, ce risque est considérable.
La structure spécifique du préservatif ainsi obtenu grâce au moule suivant l'invention permet un usage dit multifonction du préservatif.
Ainsi, il permet l'utilisation des doigts, même tous, ainsi que de la bouche tout en conservant dans le même temps les fonctions du préservatif classique, pour le pénis.
Contrairement aux préservatifs existants généralement connus, le bord enroulé formant ledit bourrelet ne sera pas déroulé par l'utilisateur lorsqu'il se servira du préservatif. En effet, ce bord servira uniquement d'élément de préhension pour positionner le préservatif sur n'importe quelle zone du corps à protéger, aussi bien de l'utilisateur dit actif que passif. Il résulte un avantage important de cette particularité consistant dans le fait que cette absence de déroulement au moment de l'usage permet d'éviter que le préservatif ne soit placé sur l'organe génital mâle en sens inverse.
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Selon un autre mode de réalisation encore de l'invention, il est même possible de faire varier l'épaisseur du préservatif selon la partie considérée de celui-ci, Ainsi, l'épaisseur de la bavette externe pourra avantageusement être inférieure, au surplus nettement inférieure à celle des autres parties du préservatif. En jouant ainsi sélectivement sur le seuil minimal de sécurité de l'épaisseur d'une partie seulement du préservatif tout en maintenant des épaisseurs supérieures dans un souci de sécurité maximum pour les parties les plus exposées, principalement la double poche, le plaisir lors du rapport peut être ainsi optimisé tout en garantissant une parfaite sécurité. En effet, c'est particulièrement vrai pour l'usage de la langue dont le plaisir ne pourra être ressenti de façon satisfaisante au prix d'une épaisseur réduite du préservatif.
Cet avantage est appréciable dans la mesures où les organes "actifs" en présence présentent des caractéristiques de dureté très différents Ainsi la langue présente par nature une dureté faible comparativement à un pénis en érection ou à des doigts. A mesure que la dureté de l'organe à isoler augmente il est avantageux de prévoir une épaisseur du préservatif en correspondance avec cette dureté. Cela ne fera que favoriser la sensation de plaisir globale et de ce fait les partenaires seront encouragés davantage encore à l'utilisation du préservatif. Ceci favorise donc l'objectif final, à savoir une sécurité renforcée.
La présente invention vise également à remédier aux inconvénients précités en proposant un préservatif d'une extrême simplicité d'utilisation, ne présentant pratiquement aucune contrainte et d'une grande facilité de mise en place.
A cette fin, il est proposé un préservatif tel que produit par un moule tel que défini dans les revendications y relatives. Ainsi, le préservatif suivant l'invention comporte un rebord semi-rigide d'allure sensiblement circulaire à partir duquel s'étend une partie souple qui est remarquable par le fait que le rebord délimite une ouverture
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d'accès sensiblement circulaire présentant un diamètre nettement supérieur aux dimensions habituelles des préservatifs connus.
La base du préservatif constitué par le rebord précité sert de moyen de prise pour l'utilisateur qui le saisit par ladite base, engage l'organe à isoler dans le préservatif et l'applique sur l'orifice corporel à protéger avant les opérations pouvant présenter un risque de contamination, tout en maintenant le préservatif au même endroit sur le corps pendant toute la durée desdites opérations à risques.
Ainsi, le préservatif suivant l'invention procure une très grande facilité d'utilisation qui n'est nullement contraignante pour ies utilisateurs. En effet, il suffit de poser le préservatif de façon externe, de sorte qu'il peut être retiré aisément tout en pouvant être repositionné tout aussi rapidement et facilement. Cela offre l'immense avantage que pendant toute la durée des opérations, aucun partenaire ne s'expose à des risques de contamination, pourvu qu'il ou elle respecte quelques mesures de précaution élémentaires et non contraignantes.
Ainsi, l'obstacle psychologique qu'éprouvent certains hommes devant les préservatifs s'en trouve éliminé. Cet obstacle est dû pour une grande partie à la lourdeur de la procédure de mise en place du préservatif traditionnel, qui entraîne une perte d'effet ou de stimulation chez certains. La procédure de mise en place interrompt l'élan et brise la spontanéité des gestes pendant les actes amoureux et peut engendrer de ce fait une perte soudaine de libido. Cette procédure consiste à dérouler le préservatif masculin traditionnel sur l'organe génital masculin, qui doit être en état, ce qui peut poser un problème d'ordre technique.
Par ailleurs, les partenaires peuvent avoir des ébats prolongés. Or, après le passage par une phase où la tension sexuelle est retombée, le préservatif traditionnel ne peut plus être réutilisé sous peine de présenter un risque de contamination. Afin d'écarter ce risque, il est impératif de recommencer la procédure comme décrit ci-dessus, ce
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qui est bien souvent négligé par les partenaires, soit par lassitude soit pour des raisons purement pratiques, par exemple parce qu'ils n'avaient qu'un préservatif sur eux.
La conséquence de cette situation est catastrophique. Elle constitue la cause essentielle de la non-utilisation des préservatifs traditionnels. Cela conduit inévitablement à un nombre élevé de situations potentiellement très dangereuses du point de vue de la contamination sexuelle. C'est ainsi que l'on assiste à une extension importante de l'épidémie de sida à travers le monde, et même à une recrudescence importante dans les pays industrialisés, en dépit de toutes les campagnes de prévention et de sensibilisation.
En outre, grâce à l'absence de manipulations du préservatif, notamment au niveau du déroulement de celui-ci au moment de son positionnement sur l'organe à isoler, tout risque d'endommager le préservatif est écarté. Ainsi, puisque la manipulation du préservatif se limite à la saisie de celui-ci par son bord de préhension, l'utilisateur ne risque pas d'érafler la paroi du préservatif par ses ongles par exemple, contrairement aux dispositifs connus. Ceci constitue un facteur de sécurité important car les déchirures accidentelles de préservatifs au moment de l'acte sont bien souvent provoquées par des micro-fissures produites par des éraflures d'ongles dont l'utilisateur n'a pas conscience.
Cela permet même de réduire le seuil critique de sécurité de l'épaisseur de la paroi du préservatif. Grâce à cette possibilité d'épaisseur réduite de la paroi obtenue selon l'invention, la sensibilité est améliorée pour chaque partenaire, et de ce fait le plaisir s'en trouve considérablement renforcé.
Cette absence quasi totale de contrainte encouragera donc les utilisateurs à utiliser le préservatif selon l'invention de façon systématique, ce qui aura avantageusement pour conséquence que les risques de contamination seront éliminés grâce au préservatif suivant la présente invention.
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Ainsi, l'objectif de la présente invention consistant principalement à empêcher la contamination par différentes maladies telles que le sida ou d'autres maladies sexuellement transmissibles est pleinement atteint, notamment grâce à son application qui est considérablement simplifiée tout en combinant et préservant plaisir et sécurité.
D'autres avantages et particularités du moule suivant la présente invention ressortiront de la description donnée ci-après de quelques modes de réalisation exemplaires et préférés mais non limitatifs du moule précité illustré à l'aide des dessins annexés. Les mêmes références dans les différents dessins se rapportent à des éléments identiques ou analogues.
La figure 1 représente une vue en perspective schématique d'un moule de fabrication du préservatif selon l'invention.
Les figures 2 à 4 représentent chacune une variante d'exécution du moule suivant la figure 1.
La figure 5 et 6 représentent chacune une vue schématique en perspective, resp. en élévation d'un préservatif produit par un moule suivant l'invention.
Les figures 7 à 12 illustrent différentes variantes d'application d'un préservatif obtenu à partir d'un moule suivant l'invention.
La figure 1 représente un moule de fabrication 30 de préservatifs 1 comprenant une partie de moulage proprement dit et une partie de fixation 39 s'y rattachant à une extrémité destinée à être fixée à un dispositif de fabrication rotatif non représenté comprenant un moyeu autour duquel sont agencés une pluralité de moules.
Ladite partie de moulage constituant la partie dite utile du moule 30 comporte une partie élargie 32 d'allure sensiblement cylindrique s'étendant sur une certaine hauteur h laquelle est généralement légèrement supérieure à son diamètre #.
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L'une des extrémités de cette portion cylindrique est prolongée par une partie se réduisant en pointe, d'abord suivant une allure sensiblement conique sur une certaine distance.
A partir de ladite portion conique 34 s'étend un col 36 sensiblement cylindrique lequel présente une portion sensiblement évasée 37 à l'autre extrémité. Le col 36 est coiffé d'une partie en double dôme, un premier dôme 33 étant agencé à chevauchement sur un second dôme 35, le premier dôme précité présentant un diamètre nettement inférieur à celui du second dôme précité.
L'angle de conicité représenté par a peut être compris entre 30 et 60 .
Ladite partie de fixation 40 est constituée essentiellement par un col de fixation 39, qui fait saillie par rapport à la partie dite utile du moule 30 et autour duquel est fixée une bague métallique 41, comme illustré sur la figure 3. La bague précitée est fixée directement sur l'un des bras du dispositif précité.
Une variante d'exécution est représentée sur la figure 2. Le moule représenté sur ce dessin est dépourvu de col évasé. Ainsi, l'agencement à double dôme se rattache directement à la portion conique précitée.
Une variante d'exécution additionnelle est représentée sur la figure 3. Le moule représenté sur ce dessin est dépourvu de col. Ainsi, l'agencement à double dôme se rattache directement à la portion conique précitée. Le moyen de fixation 40 y est clairement illustrée.
La fonction de chaque partie de moule décrite ci-avant est exposée ci-après au regard de chaque élément du préservatif correspondant.
Le manteau cylindrique permet de former un bourrelet semi-rigide 2.
Grâce à la mise en place simplifiée au maximum du préservatif 1 par
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un simple positionnement aussi rapide que peu contraignant du préservatif par une préhension appropriée dudit bourrelet 2, une protection maximale et fiable est assurée pour chaque partenaire.
Tout risque de contamination s'en trouve ainsi virtuellement écarté tant au moment de la pénétration que du retrait.
La partie conique précitée 38 quant à elle permet la réalisation d'une partie souple non tendue du préservatif constituant une bavette externe 8 dont les dimensions nettement supérieures aux préservatifs traditionnels permet d'éviter que le préservatif ne soit poussé accidentellement à l'intérieur de l'organe génital femelle vu sa taille.
En outre, ladite bavette externe 8 permet un retrait commode du préservatif après usage sans que les mains ne soient souillées par le sperme et/ou autres sécrétions potentiellement contaminantes, ce qui réduit encore davantage le risque de contamination.
Grâce au col précité 36, une portion cylindrique spécialement adaptée au gabarit de l'organe génital mâle est réalisée. Celle-ci forme une gaine de protection supplémentaire 6 qui permet le maintien du préservatif sur le pénis en toute circonstance, même au moment du retrait après pénétr ation, et cela sans risque que le préservatif ne se détache du pénis à ce moment critique. Avec les préservatifs traditionnels, ce risque est considérable.
L'agencement à double dôme 33,35 permet la réalisation d'une double poche, une première poche plus grande 5 étant plus particulièrement mais non exclusivement destinée au maintien du gland du pénis, tandis que la seconde poche 3 est essentiellement destinée à la récupération du sperme et/ou autres sécrétions potentiellement contaminantes.
La structure spécifique du préservatif ainsi obtenu grâce au moule suivant l'invention permet un usage dit multifonction du préservatif.
Ainsi, il permet l'utilisation des doigts, même tous, ainsi que de la bouche tout en conservant dans le même temps les fonctions du préservatif traditionnel, à savoir pour le pénis.
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Le fonctionnement du dispositif est décrit ci-après.
Le dispositif est entraîné en rotation par des moyens appropriés non représentés. Chaque moule est fixé sur un mandrin. Chaque bras du dispositif est amené successivement à immerger son extrémité libre portant le moule dans un bain de matière liquide, de préférence de type latex, de façon à recevoir sur la paroi extérieure de celui-ci une couche de matière laquelle est ensuite exposée à un séchage par refroidissement pour le durcissement du latex.
Un agencement de brosses enroule le produit sur le manteau cylindrique par leur mouvement de rotation sur ladite paroi cylindrique. Les brosses sont entraînées en rotation sur la paroi cylindrique du moule et enroulent le préservatif en un bord semirigide 2 par cette action.
Contrairement aux préservatifs existants généralement connus, ce bord enroulé 2 ne sera pas déroulé par l'utilisateur lorsqu'il se servira du préservatif En effet, ce bord servira uniquement d'élément de préhension pour positionner le préservatif sur n'importe quelle zone du corps à protéger, aussi bien de l'utilisateur dit actif que passif. il résulte un avantage important de cette particularité consistant dans le fait que cette absence de déroulement au moment de l'usage permet d'éviter que le préservatif ne soit placé sur l'organe génital mâle en sens inverse.
Selon une variante représentée sur la figure 4, l'épaisseur varie selon la partie considérée du préservatif étant entendu que la variation d'épaisseur elle-même non représentée se situe aux points d'inflexion formant angle du moule. Ainsi, l'épaisseur de la bavette externe 8 sera avantageusement inférieure, au surplus nettement inférieure à celle des autres parties du préservatif. En jouant ainsi sélectivement sur le seuil minimal de sécurité de l'épaisseur d'une partie seulement du préservatif tout en maintenant des épaisseurs supérieures dans un souci de sécurité maximum pour les parties les plus exposées 3,5 et 6, principalement la double poche, le plaisir
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lors du rapport peut être ainsi optimisé tout en garantissant une parfaite sécurité.
En effet, c'est particulièrement vrai pour l'usage de la langue dont le plaisir ne pourra être ressenti de façon satisfaisante que au prix d'une épaisseur minimale du préservatif. Cet avantage est appréciable dans la mesures où les organes "actifs" en présence présentent des caractéristiques de dureté très différents. Ainsi la langue présente par nature une dureté faible comparativement à un pénis en érection ou à des doigts. A mesure que la dureté de l'organe à isoler augmente, il est avantageux de prévoir une épaisseur du préservatif en correspondance avec cette dureté. Cela ne fera que favoriser la sensation de plaisir globale et de ce fait les partenaires seront encouragés davantage encore à l'utilisation du préservatif.
Ceci favorise donc l'objectif final, à savoir une sécurité toujours renforcée.
Un exemple de dimension de l'épaisseur du moule est de 3 mm au lieu de 7 mm habituellement. Ceci permet l'utilisation de moules beaucoup plus légers. Les dimensions relatives des différentes parties entre elles du dispositif sont clairement visibles sur la figure 2. A titre d'exemple, h = 95, # = 140 mm ; h1 = 10 mm, #1 = < 10 mm, h2 = 40 mm, #2 = entre 22,5 et 35 mm; h = 40 mm, #3 = 35 mm; #tot = 320 mm.
Les moules sont avantageusement constitués de verre. Ils peuvent cependant également être réalisés en céramique.
Le préservatif comprend une partie de recouvrement 8 d'une région corporelle 13 entourant un orifice 15, qui est en communication avec l'intérieur du corps humain constituant ainsi une voie de pénétration préférentielle de certaines maladies sexuellement transmissibles.
Ladite partie de recouvrement 8 est bordée par un bourrelet 2 qui constitue un bord de préhension du préservatif pour l'utilisateur 11, 12. La partie de recouvrement 8 peut être tendue à partir dudit bourrelet 2, de préférence semi-rigide, sur la région du corps à protéger. Cette partie 8 entoure une zone non tendue 5 constituant
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un élément de réception lequel est destiné à recevoir l'organe à isoler 14 de l'utilisateur 12. Celui-ci 5 présente une zone d'extrémité rétrécie 3 constituant un réservoir. La zone d'extrémité 3 est agencée de façon sensiblement centrale, c'est-à-dire sur l'axe ± du dispositif comme illustré sur la figure 2. Il peut recevoir l'extrémité des organes à isoler 14 ou les secrétions de ceux-ci.
Le bourrelet 2 peut être constitué avantageusement de la même matière que les autres parties du préservatif. Il est constitué de préférence à partir d'une matière naturelle, telle que la poudre de latex par exemple. Ainsi, le bourrelet 2 peut être venu d'une seule pièce avec les autres parties du préservatif.
Cependant, le bourrelet 2 peut également être réalisé en une matière synthétique à rigidité renforcée. Dans ce cas, le bourrelet 2 peut avantageusement être soudé à chaud à la zone 8 du préservatif.
Le bourrelet 2 possède avantageusement une certaine élasticité lui conférant un effet ressort facilitant son utilisation, notamment lors de son retrait de l'emballage comme indiqué ci-après.
Entre l'élément de réception précité 5 pouvant servir de poche de maintien du gland, d'une part, et la partie de recouvrement précitée 8 formant un entonnoir de protection contre la contamination, d'autre part, est agencé une gaine de maintien spécialement destinée au pénis. Cette partie est avantageusement rétrécie par rapport aux parties 8, 5 auxquelles elle se rattache, plus particulièrement par rapport à la poche de maintien du gland 5, de façon à entraver un retrait involontaire du pénis en dehors du préservatif. La partie rétrécie 6 formant gaine de maintien du pénis à effet anti-retour s'avère particulièrement efficace à cet égard.
Ainsi, le préservatif multifonction est particulièrement approprié lorsque l'organe à isoler est constitué par un pénis, qui est précisément l'organe potentiellement le plus contaminant.
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Il est proposé un emballage dans lequel le préservatif est replié plusieurs fois sur lui-même afin de présenter un encombrement sensiblement identique à celui des préservatifs traditionnels aux dimensions pourtant inférieures. Grâce à l'effet ressort du rebord 2, le préservatif se déploie dès qu'il est retiré de son emballage de sorte qu'il est directement prêt à l'emploi.
Le préservatif est appliqué sur un orifice corporel, par exemple la bouche, la langue ou encore les doigts, de façon à isoler entièrement les zones de contact pouvant présenter un risque quelconque de contamination. La sécurité se trouve considérablement renforcée grâce à la présence d'un large périmètre de sécurité constitué par la zone 4 s'étendant à partir du bourrelet 2 qui est maintenu sur le corps par la main.
Grâce à la commodité d'utilisation du préservatif 1, il suffit de mettre en place en le posant et en le maintenant sur la zone à recouvrir qui est constituée par la région pubienne 13.
Cependant le préservatif 1 peut également être utilisé de façon classique, à savoir pour isoler l'organe génital non représenté, grâce au dimensionnement approprié de la zone 5 qui correspond sensiblement au diamètre des préservatifs classiques. Il suffit à cet égard d'engager le préservatif par un simple mouvement sec sur l'organe actif, épargnant ainsi toute procédure laborieuse d'enroulement nécessaire dans le cas des préservatifs traditionnels.
Il en résulte un préservatif à usage multiple offrant toute garantie de sécurité tout en préservant le plaisir à l'utilisation.
Un procédé d'utilisation du dispositif tel que décrit ci-dessus consiste en les étapes suivantes : il est retiré d'un emballage hermétique 6 dans lequel le dispositif 1 est replié plusieurs fois sur lui-même et se déplie par l'effet ressort du bourrelet de préhension 2, de façon à être prêt directement à la mise en place par l'utilisateur 11 ou 12, le dispositif 1 est ensuite appliqué sur l'organe à isoler 13 et positionné
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sur la zone corporelle à protéger 14 tout en plaçant le réservoir à l'intérieur de l'orifice 15 se situant dans ladite zone à protéger 14.
Après l'acte sexuel, l'organe 13 est retiré dudit réservoir 5 tout en maintenant le dispositif 1 en place, le dispositif pouvant être retiré ensuite de ladite zone 14.
Le dispositif 1 peut être appliqué d'abord sur l'organe à isoler 13 avant d'être positionné sur la zone corporelle à protéger 14 ou, inversement, le dispositif 1 est d'abord positionné sur la zone corporelle à protéger 14 avant d'être appliqué sur l'organe à isoler
13.
A titre d'exemple, le rebord semi-rigide 2 du préservatif est réalisé sous une forme annulaire d'environ 12 cm de diamètre au moins. Les parties de réception 5 et 3 présentent une profondeur et un diamètre qui sont prévus pour permettre aux utilisateurs d'y glisser la langue, ou, le cas échéant, tout autre organe potentiellement contaminant.
Ainsi les dimensions proposées ici sont de 2 cm environ pour la profondeur et de 4 cm environ pour le diamètre.
Le rebord 2 faisant fonction d'anneau de mise en place et de préhension à la fois est avantageusement réalisée en une matière naturelle du type latex@. Cette partie est avantageusement lubrifiée à la silicone qui, de préférence, est non spermicide. En outre, elle sera avantageusement colorée et/ou aromatisée.
Les préservatifs proposés sont testés électroniquement pour être conformes à la norme européenne requise.
Ainsi, le préservatif proposé est un dispositif prophylactique multifonctions pour les rapports intimes, et plus particulièrement un préservatif externe visant essentiellement à prévenir les maladies sexuellement transmissibles, dont les principaux avantages sont récapitulés ci-après.
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Il possède un caractère multifonction le rendant des plus efficaces en toute circonstance et pour tout usage, que ce soit pour un rapport sexuel-type impliquant les organes sexuels de chaque partenaire ou pour une fellation par exemple.
Le préservatif ne risque plus de rester involontairement à l'intérieur de l'orifice corporel après usage car il est intrinsèquement externe ; il empêche la contamination au moment de la pénétration et du retrait grâce à son rebord semi-rigide; il ne risque pas d'être poussé à l'intérieur de l'orifice corporel précité vu ses dimensions; il a une gaine de protection supplémentaire qui permet le maintien du préservatif en place, sans risque de le perdre au moment où l'un des partenaires se retire de l'autre; il supporte l'utilisation des doigts ainsi que de la bouche tout en ayant les mêmes fonctions qu'un préservatif traditionnel; la bavette externe 8 du préservatif permet de le retirer après usage sans se souiller les mains réduisant ainsi encore les risques de contamination; sa mise en place est simplifiée permettant ainsi une protection maximale.
De plus, il ne fait pas de bruit au moment de l'utilisation car il est en latex naturel.- L'ensemble de ces avantages contribuent chacun largement à réduire les risques de contamination.