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Procédé de fabrication de brosses en matière libre et non liée en faisceau, ainsi qu'une machine de fabrication de brosses pour la réalisation de ce procédé.
L'invention concerne un procédé de fabrication de brosses, procédé dans lequel on prélève, de leur emboîtement ou analogues, des soies libres et on les achemine vers au moins un magasin, faisant partie d'une machine de fabrication de brosses.
L'invention concerne également une machine de fabrication de brosses, comportant au moins un dispositif de bourrage, un dispositif de compartimentage, un magasin qui lui est attribué, ainsi qu'un dispositif destiné à acheminer les soies à ce magasin.
En ce qui concerne la fabrication de brosses, on connaît déjà un procédé consistant à amener manuellement des soies libres à un instrument de bourrage. Ce procédé demande beaucoup de travail et réclame, de la part de la personne préposée à la manoeuvre, une certaine habileté, étant donné que, lors du remplissage des soies, la quantité de soies restant disponible doit être, par exemple, pressée manuellement, avec une force suffisante, à l'encontre d'un dispositif de compartimentage des soies, celui-ci acheminant, dans un mouvement habituellement rapide, la touffe de soies à l'instrument de bourrage.
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Afin de faciliter le remplissage des soies, on a déjà élaboré également un procédé et un dispositif de fabrication de brosses, procédé dans lequel, on prélève des soies, sous forme de touffes, hors d'une réserve de soies se trouvant, au moins partiellement, sous pression, et on les achemine à l'instrument de bourrage (Voir le document DE-PS 26 32 328 C 2). Lors de ce procédé, on amène d'abord les soies sous forme de faisceaux emballés, à proximité de la réserve de soies et, tout en y enlevant leur emballage, leur enveloppe ou analogues, on les achemine ensuite à cette réserve de soies.
On réalise ce procédé au moyen d'une machine de fabrication de brosses, celle-ci étant munie d'un dispositif pour l'acheminement d'un faisceau de soies formant des soies et se trouvant dans un emballage, par exemple un tuyau en matière plastique ou enveloppe analogues, cette machine comportant également un dispositif de séparation, ainsi qu'un moyen destiné au déballage.
Toutefois, cette machine de fabrication de brosses de la technique antérieure ne traite que des matières en faisceau, qui sont acheminées automatiquement à l'instrument de bourrage de la machine de fabrication de brosses après avoir subi un déballage mécanique. On utilise les matières en faisceau, en particulier, pour des brosses douces telles que notamment, des brosses à dents, des brosses servant au lavage des mains et des brosses à cheveux.
Jusqu'à présent, on a utilisé des matières enrobées, même pour des brosses à poils durs, en particulier, des balais. Toutefois, on a besoin, pour la fabrication de balais, de matières de bourrage multiples, étant donné que les matières sont plus longues et plus épaisses. Afin de diminuer les coûts élevés correspondants, nécessaires à l'enrobage des
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faisceaux. On remplace, depuis un certain temps, ce procédé en traitant des matières libres, chargées dans des boîtes et éventuellement également prédécoupées à la longueur voulue.
Jusqu'à présent, en règle générale, on a prélevé manuellement, ces matières destinées à des brosses à poils durs, hors des boîtes et par portions, le personnel préposé à la manoeuvre introduisant également à la main ces matières dans le magasin de la machine de fabrication de brosses.
En plus de l'utilisation élevée de matières par brosse, comme on l'a déjà mentionné ci-dessus, ce procédé implique un travail de longue haleine et même éventuellement fastidieux pour le personnel.
En effet, le personnel doit acheminer, par brosse, approximativement une poignée de matières.
Par conséquent, l'objet consiste à élaborer un procédé de fabrication de. brosses, procédé dans lequel on prélève mécaniquement de leur emboîtement ou analogues, des soies libres et on les achemine vers au moins un magasin. L'objet consiste également à élaborer une machine de fabrication de brosses pour la réalisation du procédé, cette machine comportant au moins un dispositif de bourrage, un dispositif de compartimentage, un magasin qui lui est attribué, ainsi qu'un dispositif destiné à acheminer les soies à ce magasin.
La solution selon l'invention consiste, dans le procédé de la forme décrite dans l'introduction, en particulier dans le fait qu'on amène d'abord les soies sous forme de matières libres, non liées en faisceaux, de préférence mécaniquement, dans une position de prélèvement, où l'on compartimente et prélève mécaniquement une quantité partielle des soies, quantité que l'on achemine au (x) magasin (s)
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de la machine de fabrication de brosses. De cette façon, on peut également traiter des matières libres, non liées en faisceaux, tandis que le ou les magasins d'une machine de fabrication de brosses peuvent être alimentés mécaniquement sans dépense excessive en temps et en personnel.
On prélève avantageusement les soies, mécaniquement, en plusieurs étapes opératoires, hors d'un récipient de matières, tandis que la réserve de soies subsistant dans ce récipient de matières, après chaque processus de prélèvement, est notamment maintenue dans sa position et sa densité initiales. Ce procédé garantit le fait que, après prélèvement d'une quantité partielle de la réserve de soies subsistant dans le récipient de matières, celles-ci ne se répandent sur son fond, mais au contraire que ces quantités partielles prélevées se détachent en gardant pratiquement leurs mêmes volumes.
Selon une caractéristique avantageuse, la quantité partielle des soies prélevée est maintenue sous pression, au moins pendant un certain temps, c'est-à-dire lors de son transfert dans le magasin.
Si l'on maintient sous pression la quantité partielle prélevée des soies, lors du processus de transfert, l'élément excavateur prélevant la quantité partielle peut être élaboré sous une forme étroite et n'a pas besoin de présenter la longueur de soies, pour offrir un support fiable aux soies de la quantité partielle.
Une forme de réalisation complémentaire selon l'esprit de l'invention prévoit qu'on prélève alternativement des soies, de préférence de matières différentes, de colorations différentes, ou analogues, hors de deux ou plusieurs récipients de matières, selon un ordre pouvant être prédéterminé, tandis qu'on les transfère dans au moins un magasin, de préférence
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dans plusieurs magasins, ceux-ci comportant chaque fois des soies d'une couleur prédéterminée, d'une matière prédéterminée, ou analogues.
L'avantage de ce procédé largement automatisé réside dans le fait que, malgré l'utilisation de matières libres, non reliées en faisceaux, il permet la fabrication de brosses présentant des caractéristiques de structure particulières, comme notamment, des brosses bicolores, des brosses constituées d'une partie plus souple et d'une partie plus dure, ou analogues.
Une autre forme de réalisation particulièrement avantageuse de l'invention prévoit que, lors du piquage d'une quantité partielle de soies, ou après celui-ci, par exemple, lors de la pénétration d'une fourche de piquage ou analogues, dans les soies se trouvant dans le récipient de matières, ou après cette pénétration, on effectue une mise en alignement des soies disposées en oblique par rapport au plan de séparation, au moins pratiquement dans le plan du piquage, pour les amener dans une position au moins à peu près parallèle au plan de séparation.
Lors du traitement de soies libres, non liées en faisceaux, en particulier, lorsque les récipients de matières sont utilisés en même temps comme récipient de transport et également comme récipient d'emballage pour les soies, on n'empêche pas, que quelques fibres de soie se retrouvent dans une position oblique dans le récipient de matières et soient acheminées sous cette forme au dispositif de prélèvement.
Le fait, pour toutes les fibres de soies de la quantité partielle des soies à prélever hors du récipient de matières, d'avoir une orientation à peu près parallèle au moins au plan de séparation formé avec la réserve de soies subsistante, permet le fonctionnement efficace et essentiellement sans complication de
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l'excavation de cette quantité partielle, sans que notamment d'autres soies ne se retrouvent entraînées ou que la réserve de soies subsistant tout d'abord dans le récipient de matières ne se retrouve pêlemêle.
En ce qui concerne la machine de fabrication de brosses, selon la forme mentionnée dans l'introduction, on a réalisé l'objet conformément à l'invention, plus particulièrement du fait que, la machine de fabrication de brosses comporte au moins un dispositif pour le prélèvement d'une quantité partielle de soies hors d'une réserve de soies libres, non liées en faisceaux, ainsi qu'un dispositif pour le transport de la quantité partielle prélevée de soies libres dans le magasin attribué au dispositif de compartimentage. Grâce à un tel dispositif, on peut réaliser le procédé décrit ci-dessus et on peut également, en traitant des soies libres, sur un laps de temps de travail plus long, atteindre un processus de chargement se déroulant pratiquement automatiquement.
Le dispositif de prélèvement est avantageusement muni d'un élément de compartimentage, de préférence, d'une fourche de piquage ou analogues, en vue du prélèvement de la quantité partielle de soies hors de la réserve de soies libres se trouvant dans le récipient de matières. Un tel élément de compartimentage, de préférence réalisé sous forme d'une fourche de piquage, peut prélever une quantité partielle de soies hors du récipient de matières et l'acheminer au magasin d'une machine de fabrication de brosses.
Selon une caractéristique avantageuse, la longueur de remplissage du récipient de matières, représente un multiple du diamètre intérieur des côtés de l'élément de compartimentage, qui délimitent
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les côtés du dispositif de compartimentage, plus particulièrement la fourche de piquage. On garantit de cette façon, que les quantités partielles puissent être proportionnées à peu près pareillement, tout en pouvant prélever les soies pratiquement totalement hors des récipients de matières, sans nécessiter un processus de compartimentage complémentaire, non rentable et dès lors, superflu.
Une forme de réalisation avantageuse de l'invention réside dans le fait que l'on prévoit, au moins en ce qui concerne les récipients de matières préparés pour le processus de travail, une fourche de retenue ou un dipositif analogue de retenue, pouvant y être introduit, pour la réserve de soies libres qui s'y trouve. Un tel dispositif de retenue garantit, qu'après le prélèvement d'une quantité partielle de la réserve de soies subsistant dans le récipient de matières, ne se répande sur son fond, mais au contraire que les quantités partielles prélevées se détachent en gardant pratiquement leurs mêmes volumes. Un tel dispositif de retenue maintient la réserve de soies subsistant dans le récipient de matières, après chaque processus de prélèvement, pratiquement dans sa position et sa densité initiales.
La présente invention propose en outre, dans le cas de la machine de fabrication de brosses, au moins deux récipients de matières, éventuellement chargés différemment, et à chacun desquels sont incorporés des fourches de retenue ou des dispositifs de retenue analogues, pouvant être amenés sélectivement dans une position de prélèvement au dispositif prévu à cet effet. Des récipients de matières, qui sont déjà munis de fourches de retenue incorporées, ou de dispositifs de retenue analogues, peuvent, être amenés par glissement, du moins sous une pression
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quelque peu maintenue, latéralement et sélectivement, dans une position de prélèvement ou être déplacés hors d'une telle position.
Grâce à l'utilisation de récipients de matières, déjà munis de fourches de retenue ou analogues, et pouvant glisser latéralement, la machine de fabrication de brosses peut être alternativement alimentée également par des soies différentes, notamment pour fabriquer des brosses bicolores ou analogues.
Une autre forme de réalisation particulièrement avantageuse de l'invention prévoit, dans le cas de son dispositif de prélèvement, un dispositif de séparation, de préférence, pourvu de barres de séparation pouvant être introduites dans le récipient de matières, entre l'espace libre formé par la quantité partielle reprise au moyen de l'élément de compartimentage, de préférence, la fourche de piquage, et la réserve résiduelle de soies, ces barres pouvant également être déplacées latéralement vers l'extérieur, à peu près dans le sens longitudinal des soies. En utilisant des matières libres, non liées en faisceaux, on n'empêche pas que quelques fibres de soie sont également disposées en oblique dans le récipient de matières.
De telles fibres de soie disposées en oblique sont alignées pratiquement parallèlement au plan de séparation, à l'intervention du dispositif de séparation, si bien que, lors de l'excavation de la quantité partielle, il n'y a guère de soies complémentaires qui soient entraînées, et que la réserve de soies subsistant tout d'abord dans le récipient de matières ne se trouve pêle-mêle.
Une autre forme de réalisation particulièrement simple et avantageuse prévoit que le dispositif de séparation comporte deux barres de séparation,
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qui peuvent être introduites chaque fois à côté de la fourche de piquage et de la fourche de retenue.
Une caractéristique avantageuse réside dans le fait de former, sur les deux faces frontales du récipient de matières, qui s'étendent le long des fibres de soie, chaque fois au moins un espace libre destiné à l'engagement partiel de la face de l'élément de compartimentage qui est tournée vers la face frontale. Grâce à la formation de tels espaces libres dans le récipient de matières, l'élément de compartimentage, venant s'y engager, peut prélever, de manière simple, essentiellement toutes les fibres de soie, d'un bord à l'autre du récipient.
Il est pensable que, l'élément de compartimentage, en particulier la fourche de piquage, ainsi que la fourche de retenue, ou un dispositif de retenue analogues, et/ou le dispositif de séparation puissent être introduits d'un côté dans la réserve de soies. Une telle forme de réalisation présente une structure particulièrement simple et avantageuse.
Selon une forme de réalisation préférée, l'élément de compartimentage, en particulier la fourche de piquage, de même que la fourche de retenue ou un dispositif de retenue analogue et/ou le dispositif de séparation peuvent venir s'engager ou pénétrer par le bas dans le récipient de matières à travers au moins une, de préférence, une seule et même ouverture de pénétration. Selon cette forme de réalisation, les pièces précitées peuvent s'engager dans la réserve de soies, d'un côté, notamment par le bas.
Du fait que, l'élément de compartimentage, la fourche de retenue et éventuellement aussi le dispositif de séparation s'introduisent ou pénétrent dans le récipient de matières par le bas, à travers, de préférence, une seule et même ouverture de péné-
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tration, on peut, comparativement, réaliser ce récipient selon une structure également simple.
Une caractéristique avantageuse réside dans le fait que le dispositif de transport comporte un support de transport reprenant, de la fourche de piquage ou d'un élément de compartimentage analogue, la quantité partielle de soies prélevée du récipient de matières, pour la transporter vers le magasin de la machine de fabrication de brosses. Alors que l'élément de compartimentage a pour objet le compartimentage des quantités partielles et leur prélèvement, il s'agit, pour le support de transport, de reprendre la quantité partielle prélevée de l'élément de compartimentage et de l'acheminer au magasin de la machine de fabrication de brosses.
Il s'est avéré avantageux d'attribuer à la face (ouverte vers le haut) de la fourche de piquage ou d'un élément de compartimentage analogue, venant s'engager via l'ouverture de pénétration, dans le récipient de matières, un support de soies qui, lorsque la fourche de piquage ou l'élément analogue est rempli, charge la quantité partielle des soies qui s'y trouve, par le côté ouvert de la fourche de piquage ou analogues. Un tel support de soies fixe la quantité partielle prélevée des soies dans la fourche de piquage ou analogues, ouverte vers le haut, et ayant éventuellement une forme étroite, lors du processus d'excavation et de distribution. En l'occurrence, le support de soies soumet, la quantité partielle prélevée, à une sollicitation de pression, dans le laps de temps nécessaire pour qu'elle soit reprise par le support de transport.
Une autre forme de réalisation particulièrement avantageuse de l'invention peut consister dans le fait que, l'élément de compartimentage
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du dispositif de prélèvement est adapté au dispositif de transport, et vient s'engager, de préférence, par le haut, dans le récipient de matières se trouvant en position de prélèvement.
Une telle forme de réalisation complémentaire présente une structure particulièrement simple d'un dispositif de prélèvement et de transport ; par exemple, l'élément, servant initialement de support de transport, peut être formé de telle sorte qu'il reprenne, en outre, à son compte, les objets de la fourche de piquage, en compartimentant également les quantités partielles hors de la réserve de soies, en les reprenant du récipient de matières dans une position de prélèvement et en les acheminant au magasin d'une machine de fabrication de brosses.
Une forme de réalisation particulièrement avantageuse de l'invention réside dans le fait que, les récipients de matières de la machine de fabrication de brosses, coopérant avec le dispositif de prélèvement, sont réalisés simultanément sous forme d'un récipient de transport et d'emballage pour les soies libres, et dans le fait que ces récipients de matières sont réalisés, de préférence, essentiellement en une matière première légère, avantageusement en carton, tout en comportant, au fond, au moins une ouverture de pénétration, en particulier, en forme de fente, s'étendant dans le sens longitudinal pour permettre l'introduction des éléments appartenant au dispositif de prélèvement, tandis que sur leurs faces frontales,
les récipients de matières comportent éventuellement des pièces rapportées entre lesquelles est aménagé au moins un espace libre pour l'introduction de l'élément de compartimentage. Des récipients de matières formés de cette façon, étayent (notamment grâce aux pièces rapportées, qui forment des espaces libres pour l'élément d'excavation) non
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seulement, les fonctionnements automatiques du dispositif de prélèvement et partant, la machine de fabrication de brosses dans son ensemble, mais encore ils peuvent bien, en sus, être utilisés comme récipient de transport et d'emballage pour les soies, celles-ci ayant, de préférence, des faces frontales plates.
En l'occurrence, de tels récipients de matières sont appropriés aussi bien à la forme de réalisation, selon laquelle tous les éléments du dispositif de prélèvement s'introduisent dans les récipients de matières par le bas, qu'à la forme de réalisation selon laquelle, au moins l'élément de compartimentage vient s'engager par le haut dans le récipient de matières.
Selon une proposition complémentaire selon l'invention, l'élément de compartimentage, de même que la fourche de retenue, ou un dispositf de retenue analogue, et/ou le dispositif de séparation peuvent être introduits par le haut dans la réserve de soies, celle-ci étant située de part et d'autre le long des côtés longitudinaux, sur des supports d'écartement reposant sur le fond fermé. Une telle forme de réalisation permet la conception de récipients de matières simples, munis de fonds fermés. Dans la mesure où l'élément de compartimentage et le dispositif de retenue et/ou le dispositif de séparation nécessitent un espace intermédiaire exempt de soies, situé en-dessous de la réserve de soies, on ménagera celui-ci à travers le support d'écartement du fond disposé au fond fermé.
En l'occurrence, ces supports d'écartement de fond peuvent être réalisés sous forme de barres, de traverses ou avoir un profil en demicercle ou analogues.
Une autre forme de réalisation selon l'esprit de l'invention prévoit que les récipients de
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matières réalisés sous forme de récipients de transport et d'emballage pour les soies comportent, sur le fond fermé, au moins deux pièces rapportées faisant office d'éléments d'écartement vis-à-vis du fond. En l'occurrence, ces pièces rapportées du fond, aussi bien que celles formant un espace libre aux faces frontales, peuvent être constituées chaque fois d'un soubassement en carton homogène, plié de façon appropriée. Cette forme de réalisation d'une machine de fabrication de brosses selon l'invention, permet une structure particulièrement simple d'un récipient de matières faisant à la fois office de récipient de transport et d'emballage.
Des formes de réalisation supplémentaires de l'invention sont détaillées dans les autres sous-revendications. L'invention sera décrite encore plus en détail ci-dessous, en se référant à des exemples de réalisation ainsi qu'aux dessins ci-annexés,
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en partie très fort schématisés, dans lesquels :
- la figure 1 représente les parties essen- tielles d'une machine de fabrication de brosses, pour le traitement de soies libres, - les figures 2 à 6 illustrent le processus d'excavation de soies libres hors du récipient de matières, dans chacune de ses phases, - la figure 7 est une vue en plan et latérale d'un récipient de matières vide, - la figure 8 est une vue latérale de détails d'un dispositif de prélèvement, - la figure 9 est une vue de face comparable à la figure 8, - la figure 10 représente un récipient de matières rempli, un dispositif de séparation y étant inséré, - la figure 11 est une vue en plan de quatre
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récipients de matières à différents stades de vidage, - la figure 12 représente un récipient de matières,
qui a été réalisé à la fois sous forme de récipient de transport et d'emballage, - la figure 13 illustre un dispositif de prélèvement représenté seulement en partie, avec un élément de compartimentage venant s'y engager par le haut, et - la figure 14 représente une machine de fabrication de brosses, analogue à celle de la figure 1, représentée dans son ensemble.
La figure 1 représente une vue partielle schématisée d'une machine de fabrication de brosses B comprenant un instrument de bourrage 24, un dispositif de compartimentage 9, ainsi qu'un magasin 8 qui lui est attribué. Dans la figure la, on reconnaît, endessous de l'instrument de bourrage 24, un tronçon d'un corps de brosse 100 au stade de traitement.
Afin de traiter des soies libres et non liées en faisceaux, la machine de fabrication de brosses B comporte un dispositif de prélèvement E et un dispositif de transport T. En l'occurrence, la figure 1 illustre la réalisation d'une machine de fabrication de brosses, selon laquelle les éléments du dispositif de prélèvement E viennent s'engager ou s'introduire dans le récipient de matières 1, exclusivement par le bas.
Le dispositif E prélève, au moyen d'une fourche de piquage 2, une quantité partielle 6 des soies 5 hors de la réserve de soies 5', se trouvant dans les récipients de matières 1. Comme le représentent les figures 1 à 6, en l'occurrence, la fourche 2 pique, dans une position de prélèvement P à travers une ouverture de pénétration 12, dans les récipients de ma-
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tières 1 remplis des soies 5. En l'occurrence, la fourche de piquage 2 compartimente la quantité partielle 6 des soies 5 du récipient de matières 1. Le récipient de matières 1 comporte, sur chacune de ses faces frontales, une indentation 15, par laquelle la partie de la fourche de piquage 2, juxtaposée aux faces frontales 13 et 14, peut pénétrer dans le récipient de matières 1.
A peu près simultanément avec l'excavation ultérieure au moyen de la fourche de piquage 2 hors du récipient de matières 1, la quantité partielle 6 subit la pression d'un support de soies 4, procédé par lequel, les fibres de soies de la quantité partielle 6, éventuellement longues, sont fixées dans la fourche de piquage 2. En l'occurrence, le support de soies 4 accompagne la fourche de piquage 2 sur son trajet de distribution.
Les mouvements de la fourche de piquage 2 sont assurés par un cylindre de levage 20, ceux du support de soies 4, par le cylindre de levage 21.
Après le compartimentage et l'excavation de la quantité partielle 6 des soies 5 hors du récipient de matières 1, la réserve de soies 5'reste au même endroit. Celle-ci est maintenue pratiquement dans sa position et sa densité initiales par une fourche de retenue 3. Celle-ci empêche que les soies 5 ou la réserve de soies 5'subsistant ne continuent à glisser dans l'espace libéré du récipient de matières 1, après l'excavation de la quantité partielle 6. Chaque fois après le prélèvement d'une quantité partielle 6, le récipient de matières 1 se trouvant en position de prélèvement P se déplace vers l'avant, en direction de la flèche 101.
Tandis que la figure 1c représente le dispositif de prélèvement E avec sa fourche de piquage 2, sa fourche de retenue 3, ainsi que les magasins remplis 1, la figure lb se propose
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de représenter le dispositif de transport T. Un support de transport 7, faisant partie du dispositif de tansport T, reprend, après excavation de la quantité partielle 6 des soies 5 hors du récipient de matières 1, la quantité partielle 6 fixée dans la fourche de piquage 2 par le support de soies 4 et. l'ache- mine au magasin 8 de la machine de fabrication de brosses B.
Dans les figures 2 à 6, on peut voir comment la fourche de piquage 2 ainsi que le support de soies 4 coopèrent avec la fourche de retenue 3.
Avant que ne commence le processus du piquage et l'excavation, la fourche de retenue 3, ainsi que la fourche de piquage 2 se figent dans une position située en-dessous du récipient de matières 1. Comme représenté en figure 3, la fourche de retenue 3 s'introduit d'abord dans le récipient de matières 1 par l'indentation 15 de la face frontale 13 et soumet les soies 5, qui y sont contenues, à une sollicitation par pression. De même, après introduction de la fourche de piquage 2, celle-ci sépare la réserve de soies 5'du récipient de matières 1, d'une part, sous forme de la quantité partielle 6 devant être tout d'abord excavée et, d'autre part, sous forme de la réserve de soies 5'subsistante. La figure 4 se propose d'illustrer cette caractéristique.
Comme le représente la figure 5, après son excavation, la quantité partielle 6 est fixée dans la fourche de piquage 2, par le support de soies 4. La réserve de soies 5'subsistante est en outre, soumise à une sollicitation par pression, grâce à un déplacement latéral (au moins par rapport au récipient 1) de la fourche de retenue 3, à partir de la face frontale avant du récipient de matières 1, en direction de sa face frontale arrière 14, et de ce fait, est
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maintenue dans sa position et sa densité initiales.
La figure 2 indique en plus que, la longueur de remplissage L du récipient de matières 1 représente avantageusement un multiple du diamètre intérieur W des côtés de la fourche de piquage 2, ceux-ci délimitant la quantité partielle. On garantit de cette façon que la fourche de piquage 2 vide le récipient de matières 1 dans des quantités partielles 6 à peu près également proportionnées.
La figure 7 représente les éléments constitutifs du récipient de matières 1. Celui-ci comprend dans un fond 19 l'ouverture de pénétration 12, pour l'introduction, aussi bien de la fourche de piquage 2 que de la fourche de retenue 3. Pour obtenir une pénétration simple et néanmoins efficace de la fourche de piquage 2 et de la fourche de retenue 3 dans le récipient de matières 1, celui-ci comprend sur chacune de ses faces frontales 13 et 14, une indentation 15.
Les indentations 15 ont une grandeur correspondant à peu près au côté de la fourche de piquage 2, ainsi que de la fourche de retenue 3, s'introduisant en elles.
La figure 8 représente (d'une façon analogue à la figure 2) la fourche de piquage 2, ainsi que la fourche de retenue 3 pratiquement immédiatement avant le début du processus de piquage et d'excavation, dans leur position située en-dessous du récipient de matières 1. De même, on peut remarquer, à côté de la fourche de piquage 2 et de la fourche de retenue 3, une barre de séparation 10'd'un dispositif 10 prévu à cet effet.
Dans le cas du traitement de matières libres et non liées en faisceaux, on n'empêche pas que des fibres de soie séparées se retrouvent dans une position oblique dans le récipient de matières 1. Pour permettre une excavation sans complication d'une
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quantité partielle b des soies 5, sans que notamment d'autres soies ne se retrouvent entraînées ou que la réserve de soies 5'subsistant tout d'abord dans le récipient de matières 1 ne se retrouve pêle-mêle, un alignement de toutes les soies de la quantité partielle 6 à peu près parallèlement au moins au plan de séparation TE formé avec la réserve de soies 5' subsistante, est nécessaire. On réalise cet objet grâce au dispositif de séparation 10 ou aux barres de séparation 10'.
Après l'introduction de la fourche de retenue 3, ainsi que de la fourche de piquage 2, les barres de séparations 10'pénètrent ensuite dans le récipient de matières 1 par l'ouverture de pénétration 12. En l'occurrence, les barres de séparation 10'pénètrent dans le récipient de matières 1, à peu près au milieu, et de ce fait, à peu près à proximité de la fourche de retenue 3 et de la fourche de piquage 2, à savoir dans l'espace libre formé par la fourche de piquage 2, entre la réserve de soies 5' et la quantité partielle 6. Ensuite, les barres de séparation 10'se déplacent vers les côtés longitudinaux 17, 18 adjacents du récipient de matières 1.
Lors de ce déplacement des barres de séparation 10' en direction des côtés longitudinaux 17, 18, les fibres de soie disposées en position oblique par rapport au plan de séparation TE, sont également mises en alignement, au moins à peu près parallèlement au plan de séparation TE. Ce processus est représenté en détail dans les figures 9 et 10.
La figure 10 représente le récipient de matières 1, la fourche de retenue 3 et la fourche de piquage 2 y étant introduites, au même titre que les barres de séparation 10', avant leur déplacement en direction des côtés longitudinaux 17 et 18. On peut voir en figure 10, une fibre de soie 23 disposée obli-
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quement. Cette fibre de soie 23 disposée obliquement subit, par le déplacement des barres de séparation 10' chaque fois, en direction des côtés longitudinaux 17 ou 18 contigus, une mise en alignement, au moins à peu près parallèlement au plan de séparation TE.
La figure 11 représente le récipient de matières 1 comportant les fourches de retenue 3 déjà incorporées. En l'occurrence, le récipient de matière 1 situé en haut à gauche, représente la phase précédant immédiatement l'excavation de la quantité partielle 6 au moyen de la fourche de piquage 2.
Du récipient de matières 1 inférieur gauche, est déjà prélevée la quantité partielle 6. La réserve de soies 5'subsistante est maintenue dans sa position et sa densité initiales par les fourches de retenue 3 incorporées.
De tels récipients de matière 1 comprenant des fourches de retenue 3 déjà incorporées, présentent un avantage lorsque les récipients de matière 1, chargés différemment, sont acheminés alternativement au dispositif de prélèvement E, notamment lors de la fabrication de brosses multicolores ou analogues. Si dans un tel cas, les fourches de retenue 3 ne se trouvaient pas déjà incorporées dans le récipient de matières 1 mais, au contraire, ne pouvaient pénétrer dans celui-ci, que par le dessous, à travers l'ouverture de pénétration 12, un déplacement latéral alternatif du récipient de matière 1, en vue de maintenir la position et la densité initiales de la réserve de soies 5', ne serait pas aisément réalisable.
En l'absence d'un déplacement du récipient de matières A., éventuellement chargé de différentes façons, le dispositif de prélèvement E peut être également conçu de façon à ce que l'élément de com-
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partimentage venant s'engager par le haut ou par le bas, soit guidé, de préférence, de façon à pouvoir se déplacer latéralement et viennent s'engager sélectivement dans les récipients de matières 1, juxtaposés ou successifs, se trouvant dans une position de prélèvement P. De cette façon, on pourrait renoncer à des récipients de matières 1, conçus de manière particulière, c'est-à-dire comportant des fourches de retenue 2 ou 3 incorporées.
Une telle forme de réalisation prévaut surtout, lorsqu'on doit traiter simultanément des matières différentes, les récipients de matières 1 étant toutefois réalisés en une grandeur correcte (notamment en fonction des matières utilisées) et, ne pouvant, de ce fait, être déplacées latéralement que de façon circonstanciée.
La figure 12 représente un récipient de matières la pouvant tout aussi bien être conçu simultanément sous forme de récipient de transport et d'emballage, et étant constitué, de préférence, essentiellement d'une matière première légère avantageusement, du carton, et, en fait, est une vue en plan de ce récipient de matières 1, avec ces quatre rabats 25 ouverts. Ce même récipient de matière 1 est également muni en son fond 19 d'une ouverture de pénétration 12, indépendamment du fait qu'on forme un espace libre, nécessaire à l'introduction de la fourche de retenue 4 et de la fourche de piquage 2, par une indentation 15 des faces frontales 13 et 14, dans le cas du récipient de matières 1 présenté en figure 12, cet espace libre étant pratiqué à l'intérieur du récipient de matières T, par des pièces rapportées 11.
Quatre pièces rapportées 11, dans chaque coin du récipient de matières 1, créent, à peu près au centre 16 des faces frontales 13,14, un espace libre au-dessus de l'ouverture de pénétration 12.
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De cette façon, la fourche de piquage 2 peut prélever toutes les soies 5 hors du récipient de matières la, d'un bord à l'autre, d'une façon simple mais, néanmoins efficace. Un tel récipient de matières la est plus particulièrement conçu pour des formes de réalisation d'une machine de fabrication de brosses B, selon lesquelles l'élément de compartimentage pénètre, en fait, par le haut ou par le bas, dans la réserve des soies 5', formes de réalisation selon lesquelles cependant, les récipients de matières la correspondants, doivent être munis d'une ouverture de pénétration 12 pour l'introduction, au moins, du dispositif de retenue 3 et du dispositif de séparation 10.
La figure 13, enfin, représente une machine de fabrication de brosses B, à vrai dire illustrée uniquement partiellement. Dans celle-ci, l'élément de compartimentage 2', vient s'engager dans le récipient de matières 1, par le haut. Cet élément de compartimentage 2'du dispositif de prélèvement E fait partie d'un dispositif de transport T et, non seulement, prélève la quantité partielle 6 hors des récipients de matières 1, mais encore les transporte également au (x) magasin (s) 8. En l'occurence, l'élément de compartimentage 2'peut être conçu de la même manière que le support de transport 7, représenté indépendamment en figure 1.
Comme on peut le remarquer en figure 13a, l'élément de compartimentage 2'comprend une dent 26 rigide, ainsi qu'une dent 27 en L se déplaçant à l'encontre de cette dent 26. La dent 27, ouverte, de l'élément de compartimentage 2'pénètre dans le récipient de matières 1 par l'indentation 15.
Dans le récipient de matières-1, la dent 27 en L se déplace en direction de la dent 26 rigide.
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Par la fermeture de la dent 27, la plus petite partie du L, se déplace sous les soies 5 dans l'ouverture de pénétration 12, en introduisant, de ce fait, le dispositif de retenue 3 ainsi que le dispositif de séparation 10 (non représenté ici) dans le récipient de matières.
On peut remarquer clairement dans les figures 13a et 13b, la façon dont les indentations 15 ont été conçues pour venir s'ajuster à chaque côté de l'élément de compartimentage 2'. En l'occurrence, l'indentation 15 disposée à la face frontale 13 correspondant à la dent 27 mobile, en L, de l'élé- ment de compartimentage 2', est d'un format plus grand que l'indentation 15 disposée à la face frontale opposée 14, par laquelle, seule, pénètre la dente 26, rigide et étroite, de l'élément de compartimentage 2'.
La figure 14 illustre encore une machine de fabrication de brosses B (analogue à celle de la figure 1) par une vue d'ensemble, cette machine étant conçue pour le traitement de soies libres et non liées en faisceaux, tout en comportant un dispositif de prélèvement E et un dispositif de transport T. En l'occurrence, le dispositif de prélèvement E et le dispositif de transport T sont reliés l'un à l'autre par un montant de machine 102.
Comme le montre la figure 14, au moyen de la fourche de piquage 2, le dispositif E prélève une quantité partielle 6 des soies 5 d'une importante réserve de matière libre se trouvant comme réserve de soies 5'dans les récipients 1. Ainsi qu'on l'a déjà décrit ci-dessus et comme on l'a représenté dans les figures 1 à 6, lors du prélèvement de la quantité partielle 6 des soies 5, la fourche de piquage 2 pique à travers une ouverture d'entrée 12, dans le récipient de matières. 1 rempli des soies 5 et se
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trouvant dans la position de prélèvement P. Comme le représente la figure 14, lors du piquage dans la réserve de soie 5', la fourche de piquage 2 compartimente une quantité partielle 6.
Afin de pouvoir prélever convenablement et du moins presque complètement la réserve de soies 5'de chaque récipient de matières 1, ceux-ci comportent, sur leurs faces frontales 13 et 14, les indentations 15 par lesquelles la partie de la fourche de piquage 2 qui est adjacente aux faces frontales 13,14, peut pénétrer dans le récipient de matières 1 lorsque cette fourche de piquage 2 prélève, du récipient de matière l, par exemple, la première ou la derni- ère quantité partielle 6 dans la zone des faces frontales 13,14.
A peu près simultanément avec l'excavation complémentaire de la quantité partielle compartimentée 6, au moyen de la. fourche de piquage 2, cette quantité est soumise à une pression par le haut au moyen du support de soies 4, si bien que même de longues fibres de soie de cette quantité partielle 6 sont fixées dans la fourche de piquage 2. En l'occurrence, le support de soies 4 accompagne le parcours de distribution de la fourche de piquage vers le dispositif de transport T ; comme commandes pour le déplacement de la fourche de piquage 2 et du support de soies 4, on prévoit des cylindres de levage 20 ou 21.
Après avoir soulevé la quantité partielle 6, celle-ci est reprise par le dispositif de transport T et elle est acheminée au magasin 8 de la machine de fabrication de brosses B.
A cet effet, le support de transport 7 du dispositif de transport T entoure la quantité partielle 6 avec ses deux branches, dont une est réalisée rigidement et l'autre, à peu près en forme de L, laquelle
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peut venir se déplacer contre la branche rigide. A l'intervention d'un cylindre de levage 103, le support de transport 7 est déplacé avec la quantité partielle 6 qu'il maintient, dans une direction à peu près horizontale, en direction du magasin 8, faisant office de caisson de matières pour la machine de fabrication de brosses B.
De même, en figure 14, on représente le dispositif de compartimentage 9, réalisé sous forme d'un arc de cercle, de même que l'instrument de bourrage 24 de la machine de fabrication de brosses B.
En figure 14, en-dessous de l'instrument de bourrage 24, se trouve une brosse 104 au stade d'usinage, qui est maintenue dans un support 105 pour pièces de travail. Ce support 105 pour pièces de travail peut pivoter sur des axes de rotation 106 pouvant être présélectionnés, par exemple, en fonction des trous à obturer, pratiqués dans un corps de brosse.
L'obturation des trous des brosses 104 a lieu de façon connue en soi.
Après le compartimentage et le soulèvement de la quantité partielle 6 des soies 5 par la fourche de piquage 2, la réserve de soies 5'subsistant dans le récipient de matières 1 est maintenue, par la fourche de retenue 3, à peu près dans sa position et sa densité initiales. Grâce à la fourche de retenue 3, les soies 5 ou la réserve subsistante de soies 5'sont empêchées de continuer à glisser dans l'espace du récipient de matières 1, qui a été libéré après le soulèvement de la quantité partielle 6.
Chaque fois, après le prélèvement d'une quantité partielle 6, le récipient de matières 1, se trouvant dans la position de prélèvement P, se déplace vers l'avant dans le sens de la flèche 101, tant et si bien que la fourche de piquage 2 peut prélever une quantité partielle
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complémentaire 6 de la réserve de soies 5'du récipient 1 se trouvant dans la position de prélèvement P.
Toutes les caractéristiques individuelles décrites ci-dessus ou mentionnées dans les revendications ci-après peuvent être essentielles pour l'invention, tant individuellement qu'en n'importe quelle combinaison l'une avec l'autre.