La présente invention concerne un ravitailleur à blocs-paliers-coaxiaux et ouvrants, destiné à alimenter en matériau en barre une broche ou poupée de machine-outil, chaque bloc-palier comprenant une partie supérieure et une partie inférieure jointives l'une à l'autre au moins en situation de guidage de barre et espacées l'une de l'autre au moins en situation d'écartement pour recharge.
Des ravitailleurs répondant à cette définition générique sont connus, notamment de l'exposé EP-A 0 161 210. Un ravitailleur correspondant à cet exposé européen est mis en vente par la maison LNS à Orvin, Suisse, sous le nom de ravitailleur "SPRINT".
Dans le ravitailleur à blocs-paliers hydrostatiques coaxiaux et ouvrants qui est connu, la chute de matériau en barre, une fois la barre épuisée, est poussée de façon à tomber devant la broche ou poupée de machine-outil, au moment où la nouvelle barre est introduite dans cette broche ou poupée. D'autres ravitailleurs connus retirent la chute de barre, mais il s'agit alors de ravitailleurs dont le poussoir, non seulement pousse la barre de matériau, mais tient celle-ci, s'engageant avec elle par des moyens à pince. Ce système mène à des constructions relativement compliquées, du fait que l'avant du poussoir doit s'engager avec chaque nouvelle barre.
Par ailleurs, la recharge en nouvelle barre du ravitailleur selon l'exposé européen précité, est faite latéralement à l'aide d'un gerbeur qui vient faire glisser une barre en place alors que les paliers du ravitailleur sont grand ouverts. Des gerbeurs susceptibles de fonctionner de cette façon sont notamment proposés par les exposés de brevets suisses CH 659 603 et CH 665 789. Ces deux constructions de gerbeur prévoient que les barres glissent ou roulent sur des plans inclinés pour venir en place. Ceci présente certaines difficultés et, pour autant que les dimensions des barres le permettent, un dispositif du type tiroir de distributeur pourrait permettre de simplifier les choses.
Une telle construction n'est toutefois pas des plus simples en elle-même et l'avantage du ravitailleur que l'on va maintenant proposer est de tirer un double parti d'un unique mouvement latéral conféré aux parties inférieures de bloc-palier, en ce sens que ce seul et unique mouvement permet, d'une part, aux parties inférieures de venir quêter une nouvelle barre et en même temps, au dispositif extracteur, de se mettre en place dans l'axe de la broche ou poupée de machine-outil, axe qui est celui des paliers hydrostatiques en situation de guidage de barre. Cette construction tire donc parti d'un seul déplacement pour résoudre à la fois des problèmes relatifs au gerbeur (ou à l'introduction des barres), et le problème de l'extraction des chutes de matériau après épuisement des barres.
Le but de la présente invention est de fournir un ravitailleur du type sus-indiqué qui soit constructivement et opérativement plus simple et plus avantageux que les ravitailleurs connus du type en question, tout en permettant notamment l'extraction de la chute de l'ancienne barre épuisée hors de la broche ou poupée de machine-outil. Le ravitailleur proposé par l'invention atteint ce but par la présence des caractères qui sont énoncés dans la revendication 1 annexée.
Les revendications dépendantes définissent des aspects ou formes d'exécution particulièrement avantageuses quant à la construction, la maniabilité, la simplicité de fabrication, la fiabilité, etc...
Le dessin annexé illustre, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'objet de l'invention. Dans ce dessin:
la fig. 1 est une vue en élévation d'un ravitailleur constituant une forme d'exécution de l'objet de l'invention,
la fig. 2 est une vue partielle en perspective de la partie avant du ravitailleur selon la fig. 1,
les fig. 3, 4, 5 et 6 sont des vues en coupe, selon les plans définis à la fig. 1, qui montrent le ravitailleur en différentes situations successives de son cycle de fonctionnement, et
la fig. 7 est une vue de la partie centrale et avant du dispositif extracteur dont est muni le ravitailleur selon la fig. 1.
D'une façon générale, le type de ravitailleur correspond à celui qui est décrit dans l'exposé EP 0 161 210; en ce qui concerne le fonctionnement du ravitailleur, notamment l'entr'ouverture successive des différents paliers, on pourra se référer à cet exposé de l'art antérieur.
Les fig. 1 et 2 montrent le ravitailleur dans tout ou partie de sa longueur, mais il convient de considérer simultanément au moins les fig. 1, 2 et 3 pour bien comprendre comment est constitué le ravitailleur 1 représenté.
Le ravitailleur antérieur, selon l'exposé européen susmentionné, comprenait trois situations fonctionnelles qui étaient respectivement:
La situation de guidage de barre (fig. 2 EP 0 161 210, fig. 3 présent exposé),
la situation d'abritement de poussoir (fig. 3 EP 0 161 210, fig. 4 présent exposé) et
la situation d'écartement pour recharge (fig. 4 EP 0 161 210, fig. 5 présent exposé).
Le ravitailleur maintenant proposé comprend encore une quatrième situation, représentée à la fig. 6 du présent exposé, et qui est la situation de quête de recharge, situation dans laquelle, à partir de la situation d'écartement pour recharge, les coquilles inférieures 8 des blocs-paliers se sont déplacées latéralement en dessous d'une réserve de barre 5, tandis qu'un dispositif extracteur 21-35 est venu en place en alignement axial avec la broche ou poupée de machine-outil.
Pour comprendre les fig. 3 à 6, il faut bien considérer que la coupe pour ces figures est faite selon la ligne A-A de la fig. 1, avec les exceptions suivantes: la zone entourant l'injection d'huile 20 est coupée selon la ligne B de la fig. 1 et la zone entourant l'amenée d'huile à l'intérieur du montant 15 est coupée selon la ligne C de la fig. 1. On note que la fig. 2, en perspective, ne montre pas l'agencement d'amenée d'huile pour les paliers hydrostatiques.
Le ravitailleur 1 comprend un chassis-support 2 reposant sur des pieds 3. Un profilé 4 est disposé sur le chassis 3 et il peut se déplacer latéralement par glissement sur des glissières intermédiaires de matière plastique lubrifiante 43 (fig. 2). Un agencement piston/cylindre 37, 38 permet le déplacement latéral du profilé 4 sur le chassis 2. Au dessin, cet agencement cylindre/piston est représenté schématiquement, en pratique, on a un système compre- nant un piston et un cylindre, une tringlerie, des leviers et des butées qui assurent le positionnement absolument correct du profilé 4, d'une part, dans la position représentée aux fig. 3, 4 et 5 (situation de guidage de barre, d'abritement de poussoir, et d'écartement pour recharge du ravitailleur) et, d'autre part, dans la position représentée à la fig. 6 (situation de quête de recharge du ravitailleur).
Schématiquement, on a représenté une projection de commande de mouvement 36 fixée sous le profilé 4 et actionnée par le piston 37. Il faut bien comprendre que le profilé 4 s'étend sur toute la longueur du ravitailleur alors que ses appuis 43 ne sont situés qu'en certains endroits. Aux autres endroits, le dessous du profilé 4 est libre.
Le profilé 4 comprend, dans sa face supérieure, un canal dans lequel se trouvent montées des coquilles inférieures 8 qui forment la partie inférieure des paliers hydrostatiques (semblablement au cas du ravitailleur selon EP 0 161 210). Par ailleurs, des montants 15 sont fixés au chassis 2, à côté de la position axiale du ravitailleur et se prolongent par un panneau en projection 16 qui vient au-dessus de l'axe actif du ravitailleur. Des équerres 11 sont pivotées en 14 contre les montants 15 et ces équerres 11 portent un bloc-support supérieur 10 selon une répartition telle qu'un support 10 est tenu chaque fois par deux équerres 11, à ses deux extrémités, chacun des deux équerres 11 étant pivotées sur un montant 15 différent.
Les blocs 10 (au nombre de quatre selon la fig. 1) portent des coquilles supérieures 9 qui constituent la partie supérieure, ouvrante, du palier hydrostatique (selon le principe illustré dans EP 0 161 210). Les blocs 10 présentent également à leurs extrémités des roulements 12, sur lesquels agissent des cames 13 qui obligent la partie supérieure de palier à s'abaisser pour refermer le palier ou qui, au contraire, l'autorisent à s'ouvrir, soit partiellement juste pour laisser passer le drapeau, soit complètement pour la recharge d'une nouvelle barre (selon le fonctionnement expliqué dans EP 0 161 210). Des moyens à ressorts, non représentés, assurent que les roulements 12 suivent toujours bien les cames 13, c'est-à-dire que les blocs 10 et les coquilles supérieures 9 se soulèvent adéquatement aux moments voulus.
Les cames 13 sont fixées sur un arbre 17 commun à toutes les cames et qui commandent le ravitailleur. Pour assurer l'ouverture séquentielle des paliers, les cames sont soit configurées, soit calées de façon diffèrente sur l'arbre 17, les deux cames tenant le même bloc 10 étant naturellement toujours identiquement calées et configurées. Une amenée générale d'huile 18 traverse la partie supérieure de tous les montants 15 et, dans chaque montant 15, sont branchées des conduites d'huile sous pression 19 qui mènent l'huile d'abord dans les blocs 10, puis dans les coquilles supérieures 9. Avec deux entrées d'huile à proximité des extrémités des parties de palier 8, 9, le fonctionnement hydrostatique des paliers est assuré. On note que l'huile est injectée seulement dans les coquilles supérieures 9, ce qui est suffisant.
Le dispositif hydraulique d'amenée d'huile n'est représenté qu'aux figures 3 à 6, la particularité de ce ravitailleur, par rapport aux ravitailleurs anciennement connus, par exemple EP 0 161 210, se situant plutôt dans le dispositif de déplacement latéral du profilé et des coquilles inférieures.
Du côté opposé à celui du montant 15, le chassis 2 comporte une coulisse d'amenée de barres de réserve qui comprend un panneau d'appui arrière 6 et des bandes verticales d'appui avant 7 qui sont tenues sur le chassis d'une façon non représentée, par exemple par des montants à projection analogues aux montants 15 et aux projections 16, mais situées à d'autres endroits longitudinalement sur l'appareil. Des barres de réserve 5 sont chargées entre la plaque d'appui arrière 6 et les bandes d'appui avant 7 et la barre inférieure repose sur la face supérieure du profilé 4, à côté de la coquille 8 en situation de guidage de barre (de même qu'en situation d'abritement de poussoir (fig. 4) et qu'en situation d'écartement pour recharge (fig. 5).
La fig. 6 montre comment le profilé 4 est alors déplacé latéralement de façon que la coquille inférieure vient juste sous la barre inférieure de la réserve 5, cette coquille cueillant la nouvelle barre de réserve à la manière d'un distributeur à tiroir.
On voit au dessin qu'un dispositif d'extraction 21 à 35 se trouve monté sur le côté du ravitailleur opposé à celui où se trouve la réserve de barres 5. Les fig. 1, 2 et 7 montrent comment, pour l'essentiel, ce dispositif extracteur est constitué. Par ailleurs, la fig. 6 montre que, en la situation de quête de recharge précédemment mentionnée, l'axe d'une tige d'extraction 21 du dispositif extracteur vient à la place de l'axe du palier hydrostatique, en alignement avec l'axe de la broche ou de la poupée de la machine-outil.
Dans les situations où il est inactif, le dispositif extracteur est toujours à l'état rétracté et c'est seulement en position de quête de recharge, lorsque l'axe de la tige d'extraction du dispositif extracteur est en alignement avec la broche ou poupée de la machine-outil, que cette tige est mue vers l'avant pour entrer dans la broche ou poupée et aller en retirer la chute de la barre de matériau épuisée. Le dispositif extracteur comprend un chariot 24 qui coulisse sur une glissière 42 portée par le côté du profilé 4 (visible seulement à la fig. 2). Ce chariot 24 comprend, comme on le voit à la fig. 7, un corps de chariot 34 apte à coulisser sur la glissière 42 et fixé à l'extrémité du piston 25a d'un dispositif cylindre-piston 25 ayant sa partie cylindre fixée par rapport au profilé 4 à l'aide d'une pièce de fixation 40.
Le cylindre 25 est de préférence à actionnement pneumatique à double effet, ce qui signifie qu'en donnant une surpression ou une souspression dans le cylindre 25, on peut faire avancer, puis reculer, le chariot 34 sur le côté du profilé 5 d'une longueur égale à celle du piston 25a. Le chariot 24 porte à l'avant une tige d'extraction 21 munie, à son extrémité d'une pince 22, apte à saisir la chute de barre alors que la tige 21 a plongé à travers l'axe de la broche ou poupée de machine-outil, sous l'action du système cylindre-piston 25, 25a. Une broche ou poupée de machine-outil peut être relativement longue, jusqu'à l'ordre de grandeur de 1 m.
La tige d'extraction 21 doit être plus longue encore car elle doit, d'une part, plonger à travers tout le corps de la broche ou poupée pour aller trouver la chute et, d'autre part, elle doit reculer suffisamment à l'arrière de la poupée pour pouvoir provoquer l'éjection de la chute. En conséquence, le piston 25a présente également, comme la tige d'extraction 21, une longueur de l'ordre de 1,2 à 1,4 m. Le chariot 24 glisse le long du profilé 4 et l'on va considérer maintenant sa constitution et son fonctionnement.
La tige 21 est en fait formée d'une tige d'extraction proprement dite 26 et d'un tube de commande de serrage 27. A l'extrémité de la tige d'extraction se trouve la tête d'extraction 22 qui est formée de deux demi-douilles, 28, 29, articulées transversalement l'une avec l'autre, comme on le voit en 30. La demi-douille 28 est solidaire du corps de la tête 22 tandis que la demi-douille 29 pivote autour du pivot 30 et permet un resserrement des deux demi-douilles. Pour provoquer ce resserrement, le tube d'extraction 27 est poussé vers l'avant de façon que son flanc oblique avant 31 vienne en appui contre la partie arrière de la semi-douille 29. Au moment où la tige 26 a déjà mené la tête 22 jusqu'autour de la partie arrière de la chute à extraire, le tube 27 est mû encore vers l'avant d'un certain chemin par rapport à la tige 26.
A ce moment-là, le flanc 31 agit sur la semi-douille 29 qui vient serrer la chute de matériau en barre. Avec cette position relative là de la tige 26 et du tube 27, le chariot est mû à nouveau vers l'arrière par l'intermédiaire du dispositif 25, 25a et la chute de'matériau revient vers l'arrière, emprisonnée qu'elle est entre les deux semi-douilles 28 et 29. Arrivée tout en arrière, la tête 22 est à nouveau ouverte par écartement des semi-douilles 28 et 29, ceci résultant d'une rétraction supplémentaire du tube 27 par rapport à la tige 26. Le mouvement mutuel entre la tige 26 et le tube 27 est assuré par l'ensemble d'un cylindre 33 et d'un piston 32, le piston étant solidaire de la tige 26 tandis que le cylindre est solidaire du tube 27. L'actionnement du cylindre/piston 32, 33 est de préférence pneumatique.
L'entrée en fonction dans les deux sens des agencements à piston pneumatique est commandée par une commande de programme non représentée.
Lorsque l'extracteur est revenu complètement en arrière, la chute peut avoir tendance à coincer dans la tête d'extracteur 22 et, pour la faire sortir, un tigeron 35, qui traverse axialement la tige 21, est mû de façon à émerger à l'intérieur de la tête 22. La commande de ce tigeron n'est pas représentée, il s'agit là d'un dispositif de type courant.
On note que la tête d'extraction 22 est interchangeable pour permettre qu'un même dispositif d'extraction aille chercher des chutes de barres de différents diamètres. En même temps que l'on change la tête d'extraction, on change également bien sûr les coquilles 8 et 9, pour adapter le diamètre du palier hydrostatique au nouveau diamètre de barre. Pour effectuer ce changement, il faut faire coulisser le tube 27 sur la tige 26 de façon à rendre accessible un endroit d'accrochement entre la tige 26 et la partie arrière de la tête 22. Pour effectuer cette ouverture, il suffit de desserrer l'une ou l'autre des pièces dans l'ensemble chariot 24. Une fois le tube 27 réenfilé, comme le montre la fig. 7, la nouvelle tête est adéquatement rattachée à la tige 26.
Le trajet effectué par le chariot 24 interdit de fixer une douille de guidage le long de la tige 21, par contre, il permet d'en prévoir une, en 23, juste derrière la tête 22, car le chariot n'a jamais à se déplacer au-delà de cet endroit.
On remarque que la commande des différents éléments mobiles, dans le dispositif extracteur comme dans le ravitailleur d'une façon générale, est avantageusement réalisée par des moyens électroniques qui donnent une grande souplesse de fonctionnement. On peut par exemple décharger la chute alors que l'extracteur se trouve dans l'axe de la poupée ou, au contraire, alors qu'il se trouve dans sa position latérale. De même, l'avance et le recul du poussoir, synchronisés avec l'ouverture ou l'entrouverture des coquilles 8 et 9, peuvent être commandés de toute façon adéquate. C'est notamment affaire du programmateur que de veiller à retirer le poussoir au moment voulu de façon à pouvoir programmer ensuite le passage de la situation d'écartement pour recharge à la situation de quête de recharge, c'est-à-dire pour effectuer le déplacement latéral.
Dès que la dernière pièce est en train d'être usinée dans la barre ensuite épuisée, le poussoir peut être retiré sans attendre la terminaison de l'usinage de cette pièce, de sorte que le déplacement latéral peut intervenir alors que la dernière pièce de la barre est en train d'être usinée. Dès que cet usinage est terminé, la tige d'extraction peut plonger dans la broche ou la poupée (alors arrêtée) pour aller rechercher la chute. Il n'y a ainsi pas de temps perdu. La même remarque s'impose à l'égard des cames qui commandent l'ouverture des coquilles supérieures, cames qui sont utilisées dans la forme d'exécution représentée au dessin, mais qui, dans d'autres formes d'exécution, pourraient fort bien être remplacées par d'autres moyens, par exemple, des actuateurs commandés électriquement.
Il faut noter aussi que le palier hydrostatique doit être fermement verrouillé lorsque la barre tourne à très haute vitesse. L'utilisation de cames telles que les cames 13 présente l'avantage d'assurer, en même temps, la fermeture des paliers et le verrouillage de cette fermeture.
On voit encore au dessin, en 41, le dispositif d'alimentation en pression d'huile pour le tuyau 18, et l'on voit également aux fig. 2 à 6, une creusure longitudinale 39 du profilé 4, destinée à recevoir la chaine qui entraîne le drapeau du poussoir du ravitailleur. Ce dispositif à poussoir, drapeau et chaîne est d'un type bien connu, il n'a pas été représenté au dessin annexé. Toutes explications supplémentaires à ce sujet seront d'ailleurs aisément trouvées en consultant l'exposé EP 0 161 210.
Un exemplaire du ravitailleur ci-joint a été construit pour des barres d'un diamètre allant jusqu'à l'ordre de 25 mm, car c'est avant tout avec des barres de ce diamètre-là que l'on peut facilement empiler les barres, comme on le voit en 5. On pourrait toutefois appliquer exactement la même construction pour des ravitailleurs traitant des barres de plus grand diamètre, jusqu'à 70, voire 80 ou 100 mm.
Le système d'introduction de la barre dans le palier hydrostatique, tel qu'il est proposé par l'invention et résulte du déplacement latéral du profilé 4, est fort avantageux car il est peu bruyant, précis et exempt de chocs, ce qui est avantageux pour préserver les coquilles 8 et 9 qui sont en matière synthétique.
Le ravitailleur qui vient d'être décrit présente l'avantage de réaliser, par une seule mesure technique (à savoir l'adjonction de la situation de quête de charge) deux avantages importants, l'un concernant la facilité de mise en place de la nouvelle barre et l'autre concernant la disposition avantageuse de moyens extracteurs de chute.
The present invention relates to a feeder with coaxial and opening block-bearings, intended to supply bar material to a machine tool spindle or headstock, each bearing block comprising an upper part and a lower part contiguous with each other. other at least in a bar guiding situation and spaced from each other at least in a spacing situation for recharging.
Refuelers meeting this generic definition are known, in particular from the description EP-A 0 161 210. A refueler corresponding to this European presentation is sold by the house LNS in Orvin, Switzerland, under the name of "SPRINT" .
In the known coaxial and opening hydrostatic bearing block feeder, the bar material drop, once the bar is exhausted, is pushed so as to fall in front of the machine tool spindle or headstock, at the moment when the new bar is inserted into this brooch or doll. Other known refuellers remove the bar drop, but they are refuelers whose pusher not only pushes the bar of material, but holds it, engaging with it by clamp means. This system leads to relatively complicated constructions, since the front of the pusher must engage with each new bar.
Furthermore, the refueling of the new bar of the refueler according to the aforementioned European presentation, is made laterally using a stacker which slides a bar into place while the bearings of the refueler are wide open. Stackers capable of operating in this way are in particular proposed by the Swiss patent presentations CH 659 603 and CH 665 789. These two stacker constructions provide that the bars slide or roll on inclined planes to come into place. This presents certain difficulties and, as far as the dimensions of the bars allow, a device of the dispenser drawer type could make it possible to simplify things.
Such a construction is not, however, very simple in itself and the advantage of the tanker that we will now propose is to draw double benefit from a single lateral movement imparted to the lower parts of the bearing block, in this sense that this one and only movement allows, on the one hand, the lower parts to come to beg for a new bar and at the same time, with the extractor device, to be put in place in the axis of the spindle or machine doll tool, axis which is that of the hydrostatic bearings in bar guidance situation. This construction therefore takes advantage of a single movement to solve both the problems relating to the stacker (or the introduction of bars), and the problem of extracting scrap material after exhaustion of the bars.
The object of the present invention is to provide a refueler of the above-mentioned type which is constructively and operatively simpler and more advantageous than known refuelers of the type in question, while in particular allowing the extraction of the scrap from the old bar. sold out of the machine tool spindle or headstock. The feeder proposed by the invention achieves this object by the presence of the characters which are set out in claim 1 appended.
The dependent claims define aspects or embodiments which are particularly advantageous as regards construction, handling, simplicity of manufacture, reliability, etc.
The accompanying drawing illustrates, by way of example, an embodiment of the subject of the invention. In this drawing:
fig. 1 is an elevation view of a tanker constituting an embodiment of the object of the invention,
fig. 2 is a partial perspective view of the front part of the tanker according to FIG. 1,
fig. 3, 4, 5 and 6 are sectional views, along the planes defined in FIG. 1, which show the tanker in different successive situations during its operating cycle, and
fig. 7 is a view of the central and front part of the extractor device with which the refueler is provided according to FIG. 1.
In general, the type of tanker corresponds to that which is described in the presentation EP 0 161 210; with regard to the operation of the tanker, in particular the successive opening of the various bearings, reference may be made to this presentation of the prior art.
Figs. 1 and 2 show the provisioner in all or part of its length, but at least figs should be considered simultaneously. 1, 2 and 3 to fully understand how the tanker 1 shown is made up.
The previous tanker, according to the aforementioned European account, included three functional situations which were respectively:
The bar guiding situation (fig. 2 EP 0 161 210, fig. 3 present description),
the pusher sheltering situation (fig. 3 EP 0 161 210, fig. 4 present presentation) and
the spacing situation for recharging (fig. 4 EP 0 161 210, fig. 5 present presentation).
The tanker now proposed further includes a fourth situation, shown in FIG. 6 of this presentation, and which is the recharging quest situation, situation in which, from the spacing for recharging situation, the lower shells 8 of the bearing blocks have moved laterally below a bar reserve 5, while an extractor device 21-35 has come into place in axial alignment with the machine tool spindle or headstock.
To understand fig. 3 to 6, it must be considered that the cut for these figures is made along the line A-A of FIG. 1, with the following exceptions: the area surrounding the oil injection 20 is cut along line B of FIG. 1 and the zone surrounding the supply of oil inside the upright 15 is cut along line C of FIG. 1. Note that fig. 2, in perspective, does not show the arrangement for supplying oil for the hydrostatic bearings.
The feeder 1 comprises a support frame 2 resting on feet 3. A profile 4 is disposed on the frame 3 and it can move laterally by sliding on intermediate slides of lubricating plastic material 43 (fig. 2). A piston / cylinder arrangement 37, 38 allows the lateral displacement of the profile 4 on the chassis 2. In the drawing, this cylinder / piston arrangement is shown diagrammatically, in practice, there is a system comprising a piston and a cylinder, a linkage , levers and stops which ensure the absolutely correct positioning of the profile 4, on the one hand, in the position shown in FIGS. 3, 4 and 5 (situation of bar guide, push cover, and spacing for refueling the tanker) and, on the other hand, in the position shown in fig. 6 (refueling quest situation).
Schematically, there is shown a motion control projection 36 fixed under the section 4 and actuated by the piston 37. It should be understood that the section 4 extends over the entire length of the refueler while its supports 43 are only located 'in some places. In other places, the underside of profile 4 is free.
The profile 4 comprises, in its upper face, a channel in which are mounted lower shells 8 which form the lower part of the hydrostatic bearings (similarly in the case of the tanker according to EP 0 161 210). Furthermore, uprights 15 are fixed to the chassis 2, next to the axial position of the tanker and are extended by a projecting panel 16 which comes above the active axis of the tanker. Brackets 11 are pivoted at 14 against the uprights 15 and these brackets 11 carry an upper support block 10 in a distribution such that a support 10 is held each time by two brackets 11, at its two ends, each of the two brackets 11 being pivoted on a different upright.
The blocks 10 (four in number according to FIG. 1) carry upper shells 9 which constitute the upper, opening part of the hydrostatic bearing (according to the principle illustrated in EP 0 161 210). The blocks 10 also have bearings 12 at their ends, on which act cams 13 which force the upper part of the bearing to lower to close the bearing or which, on the contrary, allow it to open, either partially just to let the flag pass, either completely for recharging a new bar (depending on the operation explained in EP 0 161 210). Spring means, not shown, ensure that the bearings 12 always follow the cams 13 well, that is to say that the blocks 10 and the upper shells 9 are lifted adequately at the desired times.
The cams 13 are fixed on a shaft 17 common to all the cams and which control the feeder. To ensure the sequential opening of the bearings, the cams are either configured or wedged differently on the shaft 17, the two cams holding the same block 10 being naturally always identically wedged and configured. A general oil supply 18 crosses the upper part of all the uprights 15 and, in each upright 15, are connected pressurized oil lines 19 which lead the oil first into the blocks 10, then into the shells upper 9. With two oil inlets near the ends of the bearing parts 8, 9, the hydrostatic functioning of the bearings is ensured. It is noted that the oil is injected only into the upper shells 9, which is sufficient.
The hydraulic oil supply device is only shown in FIGS. 3 to 6, the peculiarity of this refueler, compared to the formerly known refuelers, for example EP 0 161 210, being situated rather in the lateral displacement device. profile and lower shells.
On the side opposite to that of the upright 15, the chassis 2 comprises a slide for supplying reserve bars which comprises a rear support panel 6 and vertical front support bands 7 which are held on the chassis in a way not shown, for example by projection amounts similar to amounts 15 and projections 16, but located in other places longitudinally on the device. Reserve bars 5 are loaded between the rear support plate 6 and the front support strips 7 and the lower bar rests on the upper face of the profile 4, next to the shell 8 in the bar guide position (of same as when the pusher is sheltered (fig. 4) and when it is set apart for recharging (fig. 5).
Fig. 6 shows how the profile 4 is then moved laterally so that the lower shell comes just under the lower reserve bar 5, this shell picking up the new reserve bar in the manner of a drawer dispenser.
We see in the drawing that an extraction device 21 to 35 is mounted on the side of the supply opposite to that where the supply of bars 5 is located. FIGS. 1, 2 and 7 show how, essentially, this extractor device is made up. Furthermore, fig. 6 shows that, in the above-mentioned recharging quest situation, the axis of an extraction rod 21 of the extractor device comes in place of the axis of the hydrostatic bearing, in alignment with the axis of the spindle or of the machine tool doll.
In situations where it is inactive, the extractor device is always in the retracted state and it is only in the position for seeking recharging, when the axis of the extraction rod of the extractor device is in alignment with the pin or doll of the machine tool, that this rod is moved forward to enter the spindle or doll and go to remove the drop from the bar of spent material. The extractor device comprises a carriage 24 which slides on a slide 42 carried by the side of the profile 4 (visible only in FIG. 2). This carriage 24 includes, as seen in FIG. 7, a carriage body 34 capable of sliding on the slide 42 and fixed to the end of the piston 25a of a cylinder-piston device 25 having its cylinder part fixed relative to the profile 4 using a piece of fixing 40.
The cylinder 25 is preferably pneumatically operated with double effect, which means that by giving an overpressure or an underpressure in the cylinder 25, it is possible to advance, then retreat, the carriage 34 on the side of the profile 5 of a length equal to that of piston 25a. The carriage 24 carries at the front an extraction rod 21 provided, at its end with a clamp 22, capable of grasping the bar drop while the rod 21 has plunged through the axis of the spindle or headstock. machine tool, under the action of the cylinder-piston system 25, 25a. A machine tool spindle or doll can be relatively long, up to an order of magnitude of 1 m.
The extraction rod 21 must be even longer because it must, on the one hand, plunge through the entire body of the spindle or headstock to find the fall and, on the other hand, it must retreat sufficiently to the rear of the doll to be able to cause the ejection of the fall. Consequently, the piston 25a also has, like the extraction rod 21, a length of the order of 1.2 to 1.4 m. The carriage 24 slides along the profile 4 and we will now consider its constitution and operation.
The rod 21 is in fact formed by an extraction rod proper 26 and a clamping control tube 27. At the end of the extraction rod is the extraction head 22 which is formed of two half-sockets, 28, 29, hinged transversely with each other, as seen in 30. The half-socket 28 is integral with the body of the head 22 while the half-socket 29 pivots around the pivot 30 and allows a tightening of the two half-sockets. To cause this tightening, the extraction tube 27 is pushed forward so that its oblique front flank 31 comes to bear against the rear part of the semi-sleeve 29. By the time the rod 26 has already led the head 22 as far as around the rear part of the chute to be extracted, the tube 27 is moved further forward a certain way relative to the rod 26.
At this time, the sidewall 31 acts on the semi-sleeve 29 which comes to clamp the drop of bar material. With this relative position there of the rod 26 and the tube 27, the carriage is moved again towards the rear by means of the device 25, 25a and the fall of the material returns to the rear, trapped as it is between the two semi-sockets 28 and 29. Arriving at the rear, the head 22 is again opened by spacing the semi-sockets 28 and 29, this resulting from an additional retraction of the tube 27 relative to the rod 26. The mutual movement between the rod 26 and the tube 27 is ensured by the assembly of a cylinder 33 and a piston 32, the piston being integral with the rod 26 while the cylinder is integral with the tube 27. The actuation of the cylinder / piston 32, 33 is preferably pneumatic.
The entry into function in both directions of the pneumatic piston arrangements is controlled by a program control not shown.
When the extractor has returned completely back, the fall may tend to wedge in the extractor head 22 and, to make it come out, a tigeron 35, which passes axially through the rod 21, is moved so as to emerge at the 'interior of the head 22. The control of this tigeron is not shown, it is a common type of device.
It is noted that the extraction head 22 is interchangeable to allow the same extraction device to search for falling bars of different diameters. At the same time as we change the extraction head, we also of course change the shells 8 and 9, to adapt the diameter of the hydrostatic bearing to the new bar diameter. To effect this change, the tube 27 must be slid on the rod 26 so as to make accessible a place of attachment between the rod 26 and the rear part of the head 22. To effect this opening, it suffices to loosen the one or other of the parts in the carriage assembly 24. Once the tube 27 has been re-threaded, as shown in FIG. 7, the new head is adequately attached to the rod 26.
The path taken by the carriage 24 prohibits the fixing of a guide sleeve along the rod 21, on the other hand, it allows one to be provided, at 23, just behind the head 22, because the carriage never has to move beyond this location.
It is noted that the control of the different mobile elements, in the extractor device as in the refueler in general, is advantageously carried out by electronic means which give great flexibility of operation. One can for example unload the chute while the extractor is in the axis of the headstock or, on the contrary, while it is in its lateral position. Likewise, the advance and the backward movement of the pusher, synchronized with the opening or the half-opening of the shells 8 and 9, can be controlled in any suitable manner. It is in particular the programmer's business to ensure that the pusher is removed at the desired time so that the transition from the spacing situation for recharging to the quest for recharging, that is to say, can be programmed lateral displacement.
As soon as the last part is being machined in the bar then exhausted, the pusher can be removed without waiting for the end of the machining of this part, so that lateral movement can occur while the last part of the bar is being machined. As soon as this machining is finished, the extraction rod can plunge into the spindle or the headstock (then stopped) to go and find the fall. There is no time wasted. The same remark is necessary with regard to the cams which control the opening of the upper shells, cams which are used in the embodiment shown in the drawing, but which, in other embodiments, could very well be replaced by other means, for example, electrically controlled actuators.
It should also be noted that the hydrostatic bearing must be firmly locked when the bar rotates at very high speed. The use of cams such as cams 13 has the advantage of ensuring, at the same time, the closure of the bearings and the locking of this closure.
We also see in the drawing, at 41, the oil pressure supply device for the pipe 18, and we also see in FIGS. 2 to 6, a longitudinal recess 39 of the section 4, intended to receive the chain which drives the flag of the pusher of the tanker. This pusher, flag and chain device is of a well known type, it has not been shown in the accompanying drawing. Any further explanation on this subject will moreover be easily found by consulting the presentation EP 0 161 210.
A copy of the attached refueller was built for bars with a diameter of up to 25 mm, because it is above all with bars of this diameter that we can easily stack the bars, as we can see in 5. We could however apply exactly the same construction for tankers handling bars of larger diameter, up to 70, even 80 or 100 mm.
The system for introducing the bar into the hydrostatic bearing, as proposed by the invention and resulting from the lateral displacement of the profile 4, is very advantageous since it is not very noisy, precise and free of shocks, which is advantageous for preserving the shells 8 and 9 which are made of synthetic material.
The fueling machine which has just been described has the advantage of realizing, by a single technical measure (namely the addition of the load-seeking situation), two important advantages, one concerning the ease of setting up the new bar and the other concerning the advantageous arrangement of fall extractor means.