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"Mélanges de polymeres compatibles".
L'invention concerne des melanges de polymeres compatibles (polymer blends) à base d'au moins deux composants polymères de types différents, un polymère PI étant constitue de poly (méthyl)-styrènes, I'autre composant polymère P2 de terpolymères
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de methacrylates.
Généralement, des espèces différentes de polymères sont tenues comme non compatibles entre elles, c'est-a-dire que des espèces différentes de polymères ne forment généralement pas de phase homogène qui serait caractérisée par une miscibilité complète des composants, et cela en allant jusqu'à de faibles fractions d'un. composant. Certaines exceptions a cette règle ont donné naissance à un intérêt croissant, spécialement de la part des spécialistes concernés par l'interprétation théorique des phénomènes.
Des mélanges totalement compatibles de polymères offrent une totale solubilité (miscibilité) dans toutes les proportions du mélange. Pour démontrer la miscibilité, on fait fréquemment appel à la température de transition vitreuse Tg ou à ce que l'on appelle la"méthode optique" (clarté d'un film coulé à base d'une solution homogène du mélange de polymères) (Voir Brandrup-Immergut, Polymer Handbook, 2e. éd., 111-211-213 ; Kirk-Othmer, Encyclopedia of Chemical Technology, 3e. éd., Vol. , 443-478, J. Wiley & Sons 1982).
Les polymères tels que le polystyrène et le polyméthacrylate de méthyle (PMMA) peuvent etre considérés comme des exemples d'absence presque totale de compatibilité (voir 0. Olabisi, L. M. Robeson, M. T. Shaw, Polymer-Polymer Miscibility, Academic Press 1979, p.
4 et suivantes).
Du polystyrène, du poly-m-méthylstyrène et du poly-p- méthylstyrène sont très bien compatibles avec du polyacrylate ou
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du polyméthacrylate de cyclohexyl (voir demandes de brevet allemandes non publiées P 36 32 369 J et P 36 38 443. 7). Au contraire, aucune sorte de compatibilité avec des polymères à base d'autres méthacrylates aliphatiques n'a été constatée. Cependant, une compatibilité existe encore également Jorsque le méthacrylate de cyclohexyl a été copoly- merise dans une certaine mesure avec du méthacrylate de méthyle.
Cette découverte est avant tout intéressante sous des points de vue de technique d'application, car du polyméthacrylate de cyclohexyle pur est extraordinairement fragile.
Les propriétés d'utilisation des mélanges compatibles à base de polymères du styrène ou respectivement de ses derives, d'une part, et de polymethacrylate de cyciohexyle, d'autre part, ne peuvent pas etre satisfaisantes dans n'importe quel rapport, étant donné J'action fragilisante du dernier composant.
On a à présent trouvé que, d'une manière remarquable, la fraction en composant fragilisant, le méthacrylate de cyclohcxyle, peut être nettement réduite lorsqu'on utilise comme comonomere non pas du méthacrylate de méthyle seul, mais au contraire un mélange de méthacrylate de méthyle et/ou de méthacrylate d'éthyle, d'une part, et d'un méthacrylate d'alkyle à plus longue chalne, en particulier un de ceux ayant de 4 à 18 atomes de carbone dans le radical alkyle, d'autre part.
L'invention concerne par conséquent des mélanges de polymères compatibles PM, constitués A) de 0, 1 à 99, 9 % en poids, de préférence de 5 à 95 % en poids, et tout particulièrement de 20 à 80 % en poids, d'un produit de polymérisation PI qui est constitue de monomères, répondant à la formule
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I
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:
où R 1 représente un atome d'hydrogène ou un groupe méthyle et B) de 99, 9 à 0, 1 % en poids, de préférence de 95 à 5 % en poids, et tout particulièrement de 80 à 20 % en poids, d'un copolymère
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P2, qui est constitue a) pour 5 à 40 % en poids, de préférence 10 à 30 % en poids, de méthacrylate de cyclohexyle, b) pour 30 à 70 % en poids, de préférence 30 à 60 % en poids, d'un monomère répondant à la formule 11
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où R2 représente un groupe méthyle ou éthyle, et c) pour 10 à 50 % en poids, de préférence 10 à 40 % en poids d'un monomère de la formule III
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ou R-, represente un radicaal alkyle ayant 4 a i s atomes de carbone, et d) pour 0 a 10 % en poids d'un autre monomère M,
copolymérisable avec les monomères selon a) a c) et différent de ces derniers, la somme des monomères selon a) à d) formant 100 % en poids.
Les mélanges dans lesquels R2 représente un groupe
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méthyle, ainsi que ceux dans lesquels, dans la formule Ht, R3 représente un radical alkyle linéaire ayant de 4 a 18 atomes de carbone ou un radical cycloalkyle éventuellement substitué et comportant 4 a 12 atomes de carbone dans le noyau (a t'exception du cyclohexyle), sont tout particulièrement intéressants.
Les mélanges de polymères PM suivant l'invention présentent, pour une meme teneur en acrylate ou méthÅacrylate de cyclohexyle, une nettement meilleure compatibilité que des copolymères binaires, qui sont constitués uniquement de méthacrylate de méthyle et de méthacrylate de cyclohexyl. Dans des conditions marginales par ailleurs identiques, les mélanges de polymères PM montrent une température critique de solution inférieure nettement plus élevée, généralement de 50 à 150oC, que les mélanges avec des copolymères binaires.
Critères de la compatibilité.
Conformément à la définition, il s'agit, pour les mélanges de polymères PM suivant l'invention, de mélanges compatibles.
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Dans le sens de la présente invention et en accord avec les propositions et définitions courantes dans la pratique de la chimie des polymères, il faut entendre par mélanges compatibles des mélanges homogènes, stables, qui présentent du point de vue macroscopique les propriétés d'une matière monophasique (v. KirkOthmer, Vol. ss loc.cit., p. 446, 457-60 ; ssrandrup & Immergut, "Polymer Handbook" loe. cit. III - 211).
Comme critères de la compatibilité, on peut considérer, en accord avec les textes standards :
1) L'observation de la température de transition vitreuse Tg.
Dans la mesure où les composants polymères possèdent des températures de transition vitreuse qui sont largement assez distantes pour etre différenciées par calorimétrie différentielle par balayage ("Differential Scanning Calorimetry" (DSC) ), par dilatométrie, par voie diélectrique ou par spectroscopie à radioluminescence, llexisten- ce de compatibilité se signale par un déplacement ou par la disparition des temperatures de transition vitreuse des composants polymères pris isolément (v. Olabisi et col. dans Polymer-Polymer Miscibility, loc. cit., p. 21,123). En général, la température de transition vitreuse dans les mélanges de polymères PM suivant l'invention est inférieure à 120oC, en particulier à 100 C.
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II)
A partir d'une solution homogène des composants polymères, on coule un film qui, après le séchage, ne peut pas montrer de défaut d'homogénéité optiquement perceptible, même lors d'un agrandissement.
III) Comme autre examen de la miscibilité de polymères différents entre eux, on fait appel à l'apparition de la température critique de solution inferieure (Lower Critical Solution Temperature = LCST) (v. DE-A-34 36 476. 5 et DE-A-34 36 477. 3).
L'apparition de la LCST repose sur le phénomène selon lequel, lors du chauffage, le mélange de polymères homogène, jusqu'ici limpide, se sépare en phases et devient optiquement trouble, jusqu'à opaque. Ce comportement représente, selon la littérature,
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une preuve indiscutable de ce que le mélange de polymères initial était constitue d'une seule phase homogène qui se trouvait en équilibre.
La meilleure compatibilité observée pour les mélanges de polymères PM suivant l'invention apparaît d'autant plus remarqua- ble qu'habituellement une élévation de la mobilité des chaînes, notam- ment lors de l'utilisation d'acrylates comme comonomères, altère nettement la compatibilité des polymères.
Le produit de polymérisation Pi.
Le produit de polymérisation PI est préparé d'une manière connue en soi par polymérisation des monomères de la formule
I (v. R. Vieweg, G. Daumiller, Kunststoff-Handbuch, Vol. V,"Polystyrol", C. Hanser-Verlag 1969 ; Ul1mann's Encyclopädie der Techn. Chemie, 4e. éd., Vol. jazz p. 265, Verlag Chemie ; Houben-Weyl, 4e. éd., Vol. Xi/1, Georg Thieme 1961, p. 753 - 841).
Du styrène peut être polymerise par voie radicalaire, anionique, cationique ou par coordination, mais de préférence il est polymérisé par voie radicalaire. La polymérisation peut être amorcée par voie thermique, ou de préférence par addition d'initiateurs radicalaires. La fabrication industrielle utilise tout particulièrement la polymérisation en masse ou en suspension. Comme initiateurs, on envisage les agents courants, par exemple des composes azoîques ou des composés peroxydés, éventuellement également des initiateurs oxydo-réducteurs, la quantité d'initiateur, par rapport aux monomères, étant généralement de l'ordre de 0, 05 a 2 % en poids. Par le choix de l'initiateur, on peut assurer, dans tout l'intervalle de températures, une vitesse de polymérisation suffisante.
Selon les expérimentations réalisées jusqu'à présent, la qualité des produits de polymérisation PI utilisés n'est pas critique pour la possibilité de réalisation et les effets avantageux de la présente invention. On peut, par exemple, appliquer des polystyrènes présentant un poids moléculaire de l'ordre de 10.000 à 1,000.000.
Le produit de copolymérisation P2
Les produits de copolymérisation P2 peuvent etre préparés d'une manière connue en soi à partir des monomères conformes a a), b) et c) et éventuellement d), d'une manière générale par polymé-
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risation radicalaire ou par transfert de groupes (v. H. Rauch-Puntigam
Th. Voeiger, Acryl-und Mcthacrylverbindungen, Springer-Verlag 1967 ; Houben-Weyl, 4e. éd., Vol. XIV/I, loc. cit., p. 1010 et suiv. ).
La polymé- risation peut être effectuée en masse, en suspension ou en solution.
Dans le cas de produits de polymerisation radicalaire, on applique de préférence les initiateurs radicalaires courants, par exemple des composés peroxydés, en particulier des composes peroxydés organiques, tels que du peroxyde de dibenzoyl ou de dilauroyl, des composés azoïques, tels que de I'azodiisobutyronitrile, ou éventuellement des initiateurs oxydo-réducteurs, en des quantités habituellement d'environ 0, 01 à 2 % en poids (par rapport aux monomères) (v. Rauch-Puntigam loc. cit., D. W. Wood, R.
N. Lewis, Plastics Engineering, Mai 1975, p. 51-53), Les radicaux de démarrage peuvent cependant aussi être produits par un rayonnement riche en énergie. Comme régulateurs, on peut utiliser par exemple les régulateurs courants a base de soufre, en particulier des composes mercapto. Le poids moléculaire des produits de polymérisation P2 n'a, selon les présentes observations, aucune influence limitatrice nette sur la compatibilité (cependant, la règle déjà précédemment avancée, selon laquelle la compatibilité avec des polymères étrangers a tendance à décroître avec la croissance du poids moléculaire des polymères, vaut ici aussi).
En général, les copolymères possèdent un poids moiecu- laire (détermination par dispersion de lumière) de l'ordre de 5. 000 à 1. 000. 000, de préférence de 10. 000 à 200. 000. L'hétérogénéité est généralement de l'ordre de 0, 1 à 10.
On peut citer comme monomères selon c), spécialement les esters alkyliques linéaires, en particulier le méthacrylate de n-butyle, le méthacrylate d'hexyle, le méthacrylate d'octyle, le méthacrylate de n-décyle ainsi que le méthacrylate de lauryle, de tétradécyle, d'hexadecyie et d'octadecyle. En outre, on peut citer, comme monomères selon c), des esters cycloalkyliques, éventuellement substitues, comprenant 5 à 15 atomes de carbone, mais pas du méthacrylate de cyclohexyle.
Comme comonomeres M, qui peuvent être éventuellement présents, de préférence en des quantités de 1 à 10 parties en poids, de préférence de 2 a 5 parties en poids, on peut citer par
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exemple des monomères de la formule IV
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dans laquelle R représente un atome d'hydrogène H ou le groupe CH3 et Q représente un radical -COOR4, où R4 représente un atome d'hydrogène ou un cation, en particulier un cation de métal alcalin, tel que du sodium ou du potassium, ou un cation d'ammonium ou un radical alkyle comportant 1 à 6 atomes de carbone, de preference substitué en fin de chaîne par un groupe hydroxy ou un groupe-NRR,,
où R 5 et R6 représentent indépendamment I tun de I'autre un radical alkyle comportant 1 à 6 atomes de carbone ou forment, avec incorporation de l'atome d'azote, un noyau pentagonal ou hexagonal, ou R., dans la mesure où R représente un atome d'hydrogène, représente un radical alkyle comportant 1 à 24 atomes de carbone, de préférence I à 8 atomes de carbone, ou
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0 n dans un radical dans laquelle Q p un radical alkyle comportant de 1 à 3 atomes de carbone, ou dans laquelle Q représente un radical phényle. On peut par exemple mentionner I'acide acrylique ou l'acide méthacrylique et respectivement leurs sels ainsi que les esters hydroxyalkyliques des acides acrylique et méthacrylique ainsi que les esters aminoalkyliques de ces acides.
Préparation des mélanges de polymeres PM.
Les mélanges PM compatibles peuvent être préparés par différents procédés; ils sont par exemple produits par mélange mécanique intense des composants P l et P2 dans la masse fondue, dans un dispositif d'extrusion, etc. ; ou ils peuvent aussi etre préparés à partir d'un solvant commun, sous la forme de ce que l'on appelle des mélanges de polymères coulés en solution "solution cast polyblends" (v. Kirk-Othmer "Encyclopedia of Chemical Technology", 3e. éd., Vol. j8, p. 443-478, J. WHey, 1982). On peut aussi procéder de façon que le polymère PI soit solubilisé dans le mélange de monomères de l'autre polymère P2 et qu'ensuite P2 soit produit en présence du polymère P1.
Inversement, le polymère P1 peut lui aussi être naturellement produit en présence du polymère P2. De même, le
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mélange de polymères PM peut être produit a partir de précipitant communs. Il n'y a pas. de limites posées au mode de mélange.
Généralement, on produit tout d'abord des mélanges des composants Pi et P2, en partant avantageusement de substances solides sous la forme par exemple d'un produit de polymérisation en perles ou d'un produit de granulation et en utilisant des appareils de mélange a marche lente, comme par exemple des mélangeurs
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à tambour, à roue en Rhön ou a compartiment double-soc de charrue. Les appareils de mélange a marche lente provoquent un mélange mécanique sans que les limites des phases ne soient généralement supprimées (v. Ulimanns Encyklopädie der Technischen Chemie, 4e.
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éd., Vol. 2, p. 282-311, Verlag Chemie).
Ensuite, le traitement thermo- plastique s'effectue par mélange homogène dans la masse fondue avec utilisation d'appareils de mélange chauffables aux températures appropriées pour cela, par exemple à 150 jusqu'a environ 300 C dans des malaxeurs ou de préférence des dispositifs d'extrusion, par exemple des extrudeuses à une ou à plusieurs vis, ou éventuellement dans des extrudeuses a vis oscillante et goujons de cisaillement (par exemple dans le dispositif de pétrissage BUSSCQ).
Selon ces procédés, on peut préparer des produits de granulation à grains uniformes (par exemple coupe à chaud, forme cubique, grain rond). La dimension des granules est de I'ordre de 2 a 5 mm. Un autre procédé simple de production des mélanges de polymères PM consiste en le mélange de dispersions contenant le composant polymère P l et de dispersions contenant le composant polymère P2. Ces mélanges de dispersions peuvent etre coagulés conjointement, séchés ensemble par pulvérisation ou écrasés conjointement sur une extrudeuse. D'autre part, les mélanges de dispersions peuvent aussi être séchés conjointement en un film.
Dans les nombreuses indications concernant la composition des mélanges de polymères PM suivant l'invention, on n'a pas tenu ccmpte'du fait que, lors de leur application pratique, des additifs connus en soi, tels que des plastifiants, des colorants et des pigments, des charges, des agents lubrifiants, des stabilisants, peuvent être ajoutes.
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Comme addlitifs, on envisage très généralement les stabilisants, adjuvants, plastifiants, charges, agents de renforcement
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et colorants, indiqués dans der Kunst stoff-Additive" "TaschenbuchGächter et H. Müller, Carl Hanser Verlag München Wien. 11 faut noter en particulier 1e chapitre 3 : agents de protection contre la lumière pour des substances synthétiques thermoplastiques, p. 101-198.
Comme stabilisants, on envisage en particulier ceux cités dans Ullmann's
Encyclopädie der Techn. Chemie, 4e. éd., Vol. 15, p. 253-273, Verlag Chemie 1978.
Comme colorants, on peut par exemple appliquer ceux représentés dans UlJmann, loc.cit., Vol. 15, p. 275-2 79.
A cote des composants polymeres PI et P2, le mélange de polymères PM peut contenir un autre composant polymere P3 incompatible avec PI et P2. Généralement, il s'agit, en ce qui concerne P3, d'un caoutchouc (par exemple du butadiène ou du polyacrylate de butyle). Généralement, ce caoutchouc (par exemple du butadiène ou du polyacrylate de butyle) est au moins partiellement relié de manière covalente a au moins un des deux composants polymères (par exemple du polybutadiène avec du polystyrène). Les melanges avec I'addition de P3 sont donc généralement à deux phases : 1 phase = melange compatible des polymères Pl et P2, 1 phase = P3.
Effets avantageux des mélanges de polymères PM.
Les melanges de polymères PM compatibles, suivant l'invention, présentent en particulier les avantages suivants, qui suggèrent les possibilités d'application industrielle correspondantes (le terme "polystyrène" étant utilisé pour représenter les polymères P 1). En général, l'utilisation des mélanges compatibles PM suivant l'invention s'orientera sur les possibilités d'application du polystyrène. a) Un avantage qui intervient en premier lieu est la compatibilité des mélanges de polymères PM. Cela signifie des avantages optiques mécaniques par rapport aux mélanges de polymères compatibles. b) Par rapport au polyméthacrylate de cyclohexyle, les copolymeres suivant l'invention se distinguent cependant par une fragilité nette- ment diminuée.
Comme la compatibilité est bonne en particulier pour des mélanges riches en polystyrène, les copolymères P2 à
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appliquer suivant l'invention conviennent en particulier pour flapplica- tion dans des couches de protection minces sur du polystyrène.
Avec cela, les problèmes du traitement ultérieur de déchets sont largement résolus. c) Par revêtement de polystyrène par les copolymères P2, on obtient des couches de protection bien adhésìves qui modifient la résistance aux solvants du polystyrène dans un sens positif. En outre, en raison de l'indice de réfraction modifié, la transmission d'objets fabriqués à partir de polystyrène est améliorée d'environ 2 %.
D'une manière très générale, par le revêtement de polystyrène par les copolymères P2, en particulier par des copoly- mères P2 contenant des agents de protection contre les UV et le vieillissement, on peut ameilorer la résistance aux intempéries et, d'une manière générale, la résistance à l'usage des objets en polystyrene. d) On peut exploiter les résultats fondamentaux de la présente invention pour la préparation de fibres optiques à gradient : par exemple des fibres optiques à gradient ayant la constitution suivante sont possibles :
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, Noyau 0 .
Enveioppe
La transition du noyau à t'enveloppe est continue. e) En raison de la propriété de LCST prononcée (qui a pu etre constatée jusqu'à présent pour tous les systèmes PM examinés), on prévoit l'application comme commutateur optique (v. DE-A 34 36 476). f) Les copolymères P2 peuvent être mis en oeuvre comme adjuvants de traitement du polystyrène. Dans ce cas, on recommande l'utilisation conjointe de 1 à 10 % en poids d'un comonomère M thermostabilisant, répondant en particulier a la formule IV, dans laquelle R représente avanta- geusement de I'hydrogène. g) L'application des'mélanges de polymères PM suivant l'invention au secteur des laques apparaît d'un intérêt particulier.
Le copoly- mère P2 contient de préférence dans ce cas des comonomères
M, en particulier sous la forme de monomères fonctionnels par exemple l'acide acrylique ou méthacrylique, I'acrylate ou le méthacry-
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late de diméthylaminoéthyle, I'acrylate ou le méthacrylate de dimethyiaminopropyte, I'acrylate ou le méthacrylate d'hydroxyéthyle, etc. On peut remarquer en particulier des copolymères P2 dans lesquel R2 représente un groupe méthyle et R3 un groupe n-butyle. h) Des mélanges de polymères PM, qui contiennent, outre les polymeres
PI et P2, encore une troisième espèce de polymère : P3, P3 n'étant compatible ni avec P1 ni avec P2, sont particulièrement intéressants.
Les exemples suivants servent à illustrer l'invention.
La détermination de la viscosité réduite qspéc/c est effectuée selon la norme DIN 51 562 (avec CHAI 3 comme solvant).
Comme composant polymere P l, on applique du
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polystyrène répondant a la spécification suivante hspéc/c = : : EXEMPLES α) Préparation des copolymères P2.
Dans un récipient comportant un agitateur, on mélange, dans les proportions souhaitées, du méthacrylate de cyclohexyle et des monomères des formules II et III et éventuellement des monomè- res M (voir tableaux). Sous agitation, on ajoute 0, 2 % en poids de peroxyde de lauroyle (par rapport aux monomères), 0, 1 % en
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poids de per-2-éthy1hexanoate de butyle tertiaire et environ 0, 3 en poids de dodécylmercaptan. Le mélange ainsi obtenu est transvasé dans un sac en matière plastique ( (marque enregistrée) HOSTAPHAN de Hoechst AG) et il est polymérisé dans le sac fermé selon le : schéma suivant :
44 à 65 heures à 50 C dans un bain-marie, ensuite
17 heures de recuit à 90 C, preparation des mélanges de polymères PM.
Le copolymère P2 est dissous a 20 % en poids dans du toluène et il est mélangé à une solution de polystyrène (également
20 % en poids dans du toluène). Des films sont coulés a partir des mélanges. Ces films sont séchés tout d'abord pendant 24 heures à la température ambiante et ensuite pendant 24 heures a 500C sous vide. La formation de films limpides comme du verre indique la compatibilité. Les résultats de α) et ss) sont reunis dans les tableaux ci-dessous.
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Exemple 1
Mélanges de polymères PMl, préparés selon α) et ss) à partir de polystyrène et d'un compolymère P2 à base de methacrylate de méthyle, de méthacrylate de n-décyle et de méthacry late de cyclohexyle dans un rapport pondéral de 60/20/20 (spec/c = 49 ml/g).
Le comportement de démixtion ressort du tableau 1.
Exemple 2
Mélange de polymères PM2, préparé selon α) et ss) à partir de polystyrène et d'un copolymère de méthacrylate de méthyle, de méthacrylate de n-butyle et de méthacrylate de cyclohexyle dans un rapport pondéral de 40/40/20 (spéc./c = 44 ml/g). Le comportement de démixtion est illustré dans le Tableau 2.
Exemple 3 (exemple de comparaison)
Un mélange de polymères PM3 a base de polystyrène (n spéc/c = 19 ml/g) et d'un copolymère de méthacrylate de méthyle et de méthacrylate de cyclohexyle dans un rapport pondéral de 80/20
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(1./spéc/c = 18 ml/g).
Le comportement de démixtion ressort du Tableau 3.
TABLEAU 1 Points de trouble des mélanges de polymères PM selon l'exemple 1.
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<tb>
<tb>
Composition <SEP> du <SEP> melange <SEP> de <SEP> polymères <SEP> PMl <SEP> Point <SEP> de <SEP> trouble
<tb> Polystyrène <SEP> Copolymère <SEP> P2 <SEP> ( C)
<tb> (% <SEP> en <SEP> poids) <SEP> (% <SEP> en <SEP> poids)
<tb> 98 <SEP> 2 <SEP> 206
<tb> 95 <SEP> 5 <SEP> 185
<tb> 90 <SEP> 10 <SEP> 167
<tb> 80 <SEP> 20 <SEP> 149
<tb> 60 <SEP> 40 <SEP> 146
<tb> 50 <SEP> 50 <SEP> 154
<tb> 40 <SEP> 60 <SEP> 155 <SEP>
<tb> 20 <SEP> 80 <SEP> 188
<tb> 10 <SEP> 90 <SEP> 205
<tb> 5 <SEP> 95 <SEP> decomposition
<tb> 2 <SEP> 98 <SEP> decomposition
<tb>
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TABLEAU 2 Point de trouble des mélanges de polymères PM suivant l'exemple 2.
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<tb>
<tb> Composition <SEP> du <SEP> mélange <SEP> de <SEP> polymères <SEP> PM2 <SEP> Point <SEP> de <SEP> trouble
<tb> Polystyrène <SEP> Copolymère <SEP> P2
<tb> (% <SEP> en <SEP> poids) <SEP> (% <SEP> en <SEP> poids) <SEP> (oc)
<tb> 98 <SEP> 2 <SEP> 210
<tb> 95 <SEP> 5 <SEP> 196
<tb> 90 <SEP> 10 <SEP> 177
<tb> 80 <SEP> 20 <SEP> 166
<tb> 70 <SEP> 30 <SEP> 162
<tb> 60 <SEP> 40 <SEP> 153
<tb> 50 <SEP> 50 <SEP> 150
<tb> 40 <SEP> 60 <SEP> 152
<tb> 30 <SEP> 70 <SEP> 161
<tb> 20 <SEP> 80 <SEP> 165
<tb> 10 <SEP> 90 <SEP> 174
<tb> 5 <SEP> 95 <SEP> 191
<tb> 2 <SEP> 98 <SEP> 202
<tb>
TABLEAU 3 Point de trouble du mélange de comparaison selon t'exemple 3.
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<tb>
<tb> Composition <SEP> du <SEP> mélange <SEP> de <SEP> polymères <SEP> PM3 <SEP> Point <SEP> de <SEP> trouble
<tb> Polystyrène <SEP> Copolymère <SEP> de <SEP> MMA <SEP> et <SEP> de
<tb> méthacrylate <SEP> de <SEP> cyclohcxyle
<tb> (% <SEP> en <SEP> poids) <SEP> (% <SEP> en <SEP> poids) <SEP> (OC) <SEP>
<tb> 95 <SEP> 5 <SEP> 113
<tb> 75 <SEP> 25 <SEP> 89
<tb> 50 <SEP> 50 <SEP> 105
<tb> 25 <SEP> 75 <SEP> 117
<tb> 5 <SEP> 95 <SEP> 151
<tb>
Résultat :
Comme on peut le voir, le mélange de polystyrène et du copolymère binaire montre, malgré un poids moléculaire nettement plus faible (J = 18 ml/g ou 19 ml/g en comparaison de J = 79 ml/g, ou 44 et 49 ml/g) que les mélanges correspondants avec les terpolymères P2 suivant l'invention.
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11 doit être entendu que la présente invention n'est en aucune façon limitée aux modes de réalisation décrits ci-dessus et que bien des modifications peuvent y être apportées sans sortir de son cadre.