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Joint d'enveloppe pour aliments et procédé pour sa fabrication
L'invention concerne de façon generale un joint d'enveloppe pour aliments et plus particulièrement un joint d'enveloppe et un procédé pour joindre des troncons d'enveloppes cellulosiques pour aliments, à l'aide de bandes adhésives.
On connalt bien, dans la technique, des enveloppes pour saucisses, en cellulose régénérée. On forme ces enveloppes en extrudant de la cellulose rege- nérée en tubes ou en revêtant de viscose un rouleau de papier et en régénérant alors la cellulose. On traite ensuite l'enveloppe ainsi formée en vue de sa vente AL un client. Par exemple, on humidifie l'enveloppe pour permettre son bourrage sans qu'il soit nécessaire de la tremper. On munit ensuite l'enveloppe de divers revêtements pour faciliter sa manipulation dans le bourrage et dans les opérations de traitement subsquentes. Ces revêtements typiques appliqués aux enveloppes comprennent des barrières d'humidité et/ou dt oxygène et un agent de fumaison liquide.
Pour certaines operations de bourrage, on fournit l'enveloppe au client sous forme d'un ruban caoutchouté. Pour d'autres operations de bourrage, on fournit l'enveloppe sous forme d'une matière première plate enroulée. Pour assurer une opération de bourrage continue, l'enveloppe, qu'elle soit fournie sous forme de
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ruban catouchouté ou de matière première en rouleau, doit être un tronçon d'enveloppe continu. Une enveloppe caoutchoutée n'est ordinairement pas fournie en longueurs supérieures à environ 91 metres, tandis qu'un rouleau de matière première plate peut contenir jusqu'à environ 458 mètres d'enveloppe ou davantage.
Fournir un rouleau d'enveloppe contenant jus- qu'ä 458 mètres d'enveloppe pose un problème du à la difficulté de fabriquer un tronçon d'enveloppe unique, de longueur relativement grande, necessaire pour une matiere première en rouleau. Ceci parce que l'enveloppe peut se casser pendant la fabrication, ou bien il peut appara1tre dans l'enveloppe un défaut qu'il faut enlever. Ceci conduit a des tronçons plus courts que le tronçon multiple entier d'enveloppe necessaire pour chaque rouleau. De courts tronçons peuvent être joints les uns aux autres pour donner le tronçon multiple entier d'enveloppe que l'on desire, mais les joints sont ordinairement considérés comme indesira- bles et on les évite de préférence.
Par exemple, il est difficile de procurer un joint qui ne soit pas dégradé au bout d'un certain temps par lthumidite, par l'agent de fumaison liquide ou par un autre constituant de l'enveloppe et qui soit capable de résister aux rigueurs de l'operation de bourrage. Par conséquent, il n'est pas inhabituel pour un fabricant d'enveloppe de rejeter les tronçons de longueurs inférieures & un multiple entier ou de les utiliser A d'autres fins, plutôt que de fournir au client un rouleau d'enveloppe contenant un ou plusieurs joints.
Une opération typique de bourrage utilisant de la matière première en rouleau soumet l'enveloppe à une déformation considérable. L'enveloppe plate venant du rouleau d'alimentation est enfilée sur une serie de rouleaux d'alimentation comprenant un ou plusieurs rou-
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leaux oscillants ou rouleaux danseurs, et ensuite on l'ouvre et on la fait passer sur un cornet de bourrage.
Périodiquement, pendant l'op4ration de bourrage, le rouleau oscillant donne un choc A l'enveloppe plate.
Ceci soumet l'enveloppe a des fatigues de traction subites et violentes. Plusieurs chocs peuvent se produire au voisinage de chaque joint. Si le joint cède, la machine doit être mise a l'jarret et ll'enveloppe doit être enfilée à nouveau entre les rouleaux d'alimentation et le rouleau oscillant.
Le joint est également soumis à une fatigue de traction plus soutenue lorsqu'on tire l'enveloppe tendue pour la faire passer autour des extremities du produit bourré, pendant une opération de fermeture. Il est done important que le joint soit assez fort pour résister aux rigueurs du bourrage, de façon à éviter une interruption de la production, causée par une défaillance d'un joint. Jusqu'à present, une technique de création de joint supposait simplement le télescopage ou la mise bout A bout des extrémités d'enveloppes d joindre, et ensuite l'enroulement du joint par une bande adhesive sensible à 1a pression. Ce procédé est décrit comme appartenant à l'art antérieur dans le brevet des E. U. A. No. 4 032 176.
Un joint a ruban de- crit comme appartenant à la technique antérieure dans le brevet des E. U. A. No. 4 032 176 ne convient pas pour être utilise dans les opératlons de bourrage parce que l'humidité ou les autres constituants de l'enveloppe affaiblissent le joint à la longue et en provoquent la défaillance lorsque le joint est soumis aux rigueurs d'une operation de bourrage.
Si le doublage du ruban a une faible resistance A la traction, il peut céder sous le choc des rouleaux oscillants ou sous la fatigue de traction soutenue de l'operation d'assemblage et de serrage. Si le doublage
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est suffisamment fort pour resisteer à ces fatigues, le choc des rouleaux oscillants ou la déformation longitudinale due & l'assemblage et au serrage provoquent la défaillance du ruban adhésif. Une défaillance de l'adhésif n'est pas rare parce que l'humidité dans l'enveloppe en dessous du ruban affaiblit la liaison adhesive.
On doit comprendre que, comme dit plus haut, l'enveloppe peut être revetue ou imprégnée d'autres matières telles qu'un agent de fumaison liquide qui tend aussi A affaiblir ou a empocher une liaison par adhésif sensible à la pression.
Des publications de l'art antérieur telles que les brevets des E. U. A. 4. 391. 302 et 4. 610. 742 font ap- para1tre le fait que des adhésifs sensibles à la pression ne conviennent pas pour des joints d'enveloppes et que les joints de grande résistance exigent un dur-
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cissement du lien adhesif en combinant la chaleur et la pression. Bien que de tels joints puissent suffire pour résister aux rigueurs du bourrage, ils exigent un matériel special et leur fabrication prend du temps et est incommode sur la chalne de production pendant la fabrication et la mise en rouleau de l'enveloppe plate.
Par consequent, il est necessaire de disposer d'un article d'enveloppe a joints et d'un procédé de creation de joints perfectionnes. En particulier, il est nécessaire de disposer d'un joint d'enveloppe et d'un procédé pour créer le joint utilisant une bande adhesive sensible la pression pour joindre des enveloppes, dans lesquels les enveloppes soient préhumidifiées jusqu'à au moins environ 20 % d'humidité, bases sur le poids total de l'enveloppe et où les enveloppes pourraient être revêtues ou imprégnées d' autres constituants tels qu'un agent de fumaison liquide qui pourraient gener la création d'une liaison
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adhésive sensible à la pression, ou l'empêcher.
La défaillance des joints d'enveloppes realises au moyen de rubans adhésifs sensibles à la pression se présente dans l'un ou l'autre de deux modes.
Dans l'un des modes, le doublage du ruban cède lorsqu'une enveloppe est soumise ä une fatigue de traction. C'est-ä-dire que l'adhésif ne cede pas, mais que le doublage du ruban s'arrache de façon que des parties du ruban restent adhérentes à chacune des extrémités d'enveloppes séparées. Dans un deuxième mode, le doublage du ruban reste intact, mais l'adhésif cède, si bien que le ruban se détache de l'une des extrémités d'enveloppes. Ce type de défaillance de joint s. observe même lorsque le ruban a un adhésif qui présente une bonne adhérence a l'enveloppe cellulosique humidifiée.
Un examen attentif des défaillances de joints du second mode établit que la défaillance commence aux bords latéraux du ruban, transversalement a l'axe longitudinal de l'enveloppe et particulièrement aux points de ces bords où le ruban a été soulevé et séparé de l'enveloppe. Une fois que le bord latéral du ruban a été soulevé de l'enveloppe, les fatigues de traction (provoquées par exemple par un rouleau oscillant imposant un choc à l'enveloppe, ou lors de l'assemblage et de la fermeture de l'enveloppe) font que le ruban est pelé rapidement de l'enveloppe dans une direction parallèle ä l'axe longitudinal de l'enveloppe. La défaillance est une défaillance du type par pelage ou une défaukkabce '' d'adhérence'' plutôt qu'une défaillance ''de cohéasion''.
La défaillance''de cohé- sion'' comme on l'entend ici, signifie une défaillance par cisaillement de l'adhésif du ruban, en sorte que des parties de l'adhésif restent adhérentes à la fois ä l'enveloppe et au doublage du ruban après la dé-
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faillance du joint. En contraste avec une défaillance ''de cohésion'', une defaillance"du type par pelage'' ou une défaillance ''d'adhérence'' dans le sens utilise ici, signifie une défaillance qui se produit lorsqu'un nord du ruban se pèle de l'enveloppe en sorte que l'adhésif du ruban reste intact sur le doublage par ruban et qu'il ne reste que peu ou pas d'adhésif sur l'enveloppe.
En general, il taut moins de force pour produire une defaillance d'adherence que pour provoquer une défaillance de cohésion. On a ob- servé qu'une fois qu'un bord latéral du ruban commence à se soulever ou est séparé de l'enveloppe, la de- faillance par pelage ou la défaillance d'adhérence progresse très rapidement.
Des joints des brevets de l'art antérieur, Nos.
4. 391. 302 et 4. 610. 742 présentent des resistances au pelage relativement élevées parce que la chaleur et la pression sont utilisées pour durcir un lien entre l'enveloppe et la matière qui crée le joint. Cependant, un but de la présente invention est de procurer un joint d'enveloppe et un procédé de création de joint utilisant un ruban adhésif sensible & la pression pour joindre l'un à l'autre des tronçons d'enveloppes cellelosiques sans utiliser de la chaleur et de la pression pour durcir le lien adhésif.
On a trouve que, contrairement aux enseignements de l'art antérieur, on peut fabriquer un joint efficace sans qu'il soit nécessaire de durcir le lien adhésif entre 1 t enveloppe et la matière du joint. Plus par- ticullèrement, la présente invention consiste en une enveloppe fibreuse à joints, caractérisée en ce que : (a) au moins deux tronons d'enveloppes cellulosiques ont des extrémités adjacentes, alignées longitudinalement, qui doivent être jointes, chaque tronçon d'enveloppe ayant un contenu d'humidité d'au moins 20 %
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du poids total de l'enveloppe, une premibre partie située près de l'extremiste de l'enveloppe à joindre et une seconde partie située davantage vers l'intérieur de l'enveloppe à partir de l'extrémité de l'enveloppe, que la première partie ;
(b) un premier ruban adhésif sensible a la pression entoure les extrémités adjacentes et est dispose contre les tronçons d'enveloppes, le premier ruban adhésif étant seulement en rapport d'adhérence sensible & la pression avec les tronçons d'enveloppes, et où les bords latéraux des cotes opposes du premier ruban adhésif adhèrent directement à la première partie de chaque tronçon d'enveloppe pour joindre les tronçons d'enveloppes ;
et (c) des moyens à ruban adhésif entourent le premier ruban adhésif et sont disposes, en relation d'adherence sensible à la pression seulement, avec le premier ruban adhésif, les moyens à ruban adhésif ayant des marges latérales des cOtés opposés qui recouvrent les bords latéraux des côtés opposés du premier ruban et qui adhèrent, en relation d'adhérence sensible à la pression seulement, à la seconde partie de chaque tronçon d'enveloppe, les moyens à ruban adhésif comprenant des moyens pour s'opposer à la séparation des bords latéraux recouverts du premier ruban d'avec les tronçons d'enveloppes en réponse à la charge transversale et longitudinale sur
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l'enveloppe A joint.
Du point de vue du procédé de l'invention, celui-ci comprend les étapes consistant à : (a) aligner axialement et longitudinalement les ex- tremites des tronçons d'enveloppes cellulosiques à joindre ; (b) enrouler un premier ruban adhésif sensible à la pression autour des extrémités alignées et faire adhérer le ruban par pression seulement à chacun des tronçons d'enveloppes, avec les bords latéraux des
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cotés opposés du ruban adhérant à une première partie de chaque tronçon d'enveloppe, située près des extrémites alignées de l'enveloppe pour joindre ensemble les tronçons d'enveloppes ;
et a (c) enrouler des moyens à ruban adhésif sensibles à la pression autour du premier ruban, avec les marges laterales des côtés opposés des moyens A ruban recouvrant les bords des cotes opposés du premier ruban, et faire adhérer les moyens à ruban, par pression seulement, directement a la fois au premier ruban et a une seconde partie de chaque enveloppe, située davantage vers l'interieur de l'enveloppe à partir des extrémites d'enveloppes alignées, que la première partie.
Dans l'invention, deux rubans adhésifs sensibles à la pression sont utilises pour réaliser le joint.
Le premier ruban est applique directement aux tronçons d'enveloppes pour joindre les tronçons l'un a l'autre.
Le second ruban est appliqué autour du premier ruban.
Pour les buts de la présente invention, le second ruban doit recouvrir les bords latéraux des cotes du premier ruban, en sorte qu'une partie du second ruban adhère directement A l'enveloppe. Ce recouvrement peut être réalisé en utilisant un second ruban qui est plus large que le premier ruban, ou en utilisant deux bandes du second ruban, où chaque bande est disposée au-dessus de l'un des bords des cotes du premier ruban.
En utilisant un second ruban de cette façon, lie second ruban fonctionne comme moyen pour maintenir les bords des cotes du premier ruban contre l'enveloppe.
Ceci empêche les bords des côtés de se soulever et empêche ainsi le commencement d'une défaillance, du type par pelage, du premier ruban. Le second ruban peut commencer a céder dans un mode de pelage, mais la défaillance par pelage du second ruban est interrompue
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au bord du premier ruban. La défaillance par pelage du second ruban ne progresse pas de façon continue jusqu'au premier ruban, de sorte que la défaillance du premier ruban est retardde jusqu'au moment où le joint peut subir l'operation de bourrage sans défaillir.
La présente invention permet l'emploi de rubans qui, individuellement, ne possbdent pas de caractéris- tiques seulement marginales pour réaliser un joint convenable. Par exemple, un joint réalisé au moyen d'un ruban qui adhère initialement a l'enveloppe humi- difiée peut se dégrader avec le temps et peut céder lors de 1'emploi, ou bien la résistance à la traction du doublage du ruban peut être marginale. Cependant, suivant la présente invention, on peut réaliser un joint acceptable en utilisant deux des rubans et en faisant recouvrir les bords du premier ruban par le second.
L'emploi de deux rubans permet aussi de rendre optimale la résistance du joint en choisissant des rubans individuels pour leurs caractéristiques particulières de résistance & la traction ou de force d' adherence. Par exemple, un premier ruban peut présenter une bonne adhérence AL l'enveloppe humidifiée, mais le doublage du ruban peut manquer de la résistance A la traction requise. Un second ruban peut avoir une adhérence mediocre & l'enveloppe humidifiée, mais il a une doublure de grande résistance ho la traction. Dans ce cas, l'emploi des rubans ensemble peut fournir un joint fonctionnel dans lequel le second ruban est applique de sorte qu'il recouvre les bords des côtés du premier ruban. Le premier ruban adhere & l'enveloppe pour joindre ensemble deux tronçons.
Le second ruban qui adhère au dos du premier ruban procure la résistance A la traction necessaire.
Dans tous les cas, le second ruban recouvrant
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les bords des caties du premier ruban, maintient ces bords des côtés adhérents a l'enveloppe et retarde
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ainsi dans le mode du pelage, du pre- mier ruban. Il est essentiel pour l'invention que les marges latérales des cbtes du second ruban recouvrent les deux bords des côtés du premier ruban. Ceci peut etre réalisé soit en choisissant un second ruban plus large que le premier, soit en utilisant deux bandes du second ruban.
Avec cette construction, même un ruban qui ne présente qu'une adhérence marginale à la matière de l'enveloppe peut suffire pour maintenir les bords latéraux des cotes du premier ruban pour qu'ils adhèrent à l'enveloppe et empochera ces bords des cOtés de se soulever ou de se séparer de l'enveloppe.
Comme dit précédemment, si, à la fois les bords des côtés du premier ruban sont maintenus adherents à l'enveloppe et empêchés de se soulever, les défaillances, du type par pelage, du joint, sont fortement réduites et la fonctionnalité du joint est améliorée.
Sur les dessins joints au present mémoire : - les figures 1 à 4 sont des vues en perpective montrant une suite d'étapes pour la réalisation du joint suivant la présente invention ; - la figure 5 est une vue en coupe longitudinale du joint, suivant la ligne 5-5 de la figure 4, où les épaisseurs de l'enveloppe et des rubans du joint ont été exagérées dans un but de clarté ; et
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- les figures 6 A 8 sont des vues semblables A celle de la figure 5, montrant seulement d'autres formes de rdalisation du joint.
En se reportant aux dessins, on voit que la figure 1 montre des sections 12, 14 de deux tronçons d' enveloppe a joindre. De preference, l'enveloppe est une enveloppe cellulosique classique comprenant une nappe d'une matière de renforcement fibreuse. Une telle
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enveloppe que l'on appelle ordinairement une t t enveloppe fibreuse est bien connue dans la technique et elle contient typiquement au moins 20 % en poids d'hu- midite pour être utilisée dans un processus de bourrage. Cependant, on préfère que le joint soit fabriqué avant le moment où l'enveloppe est humidifiée à ce degré d'humidification, pour faciliter l'adhérence a l'enveloppe d'une bande de joint sensible A la pression.
Au moment où le joint est forme, l'enveloppe a typiquement un contenu en humidité d'environ 6 % du poids total de l'enveloppe. Après que le joint ait été réalisé, on humidifie l'enveloppe par des moyens classiques pour augmenter son contenu en humidité jusqu'à au moins 20 % en poids de l'enveloppe et on ajoute des constituants facultatifs tels qu'un agent de fumaison liquide.
Pour realiser le joint, on aligne longitudinalement des tronçons ou sections d'enveloppes 12, 14. Les extrémités des enveloppes peuvent être amenées a buter l'une contre l'autre, ou bien on peut les placer avec un léger intervalle entre elles. On prefer cependant télescoper une extrémité 16 de l'un des tronçons d'enveloppes dans l'autre enveloppe, comme montré à la figure 5. Avec les deux tronçons d'enveloppes dans cette position, on enroule un premier ruban de joint 18 (figure 1) sur un côté des sections d'enveloppes 12, 14.
On replie ce ruban et on recouvre ses extrémités en 20 (figure 2) pour joindre les deux tronçons d'enveloppes. De préférence, le premier ruban 18 devrait avoir une largeur d'environ 5 cm en sorte qu'au moins 2, 5 cm du ruban adhèrent à une première partie 15, 17 de chaque enveloppe, près des extrémités a joindre.
Alors qu'sil est important que le ruban 18 adhere à l'enveloppe, la resistance du ruban à la traction est de moindre importance.
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Un ruban dont les essais montrent qu'il präsente une bonne adherence, au cours du temps, à une enveloppe fibreuse humidifiée, contenant un agent de fumaison liquide, est un ruban de la société Patco Corporation No. 503A. Le doublage de ce ruban est une pellicule de polyéthylène a faible densité, ayant une résistance à la traction d'environ 1, 814 kg par cen-
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tlmètre de largeur. L'adhésif sur le doublage est un adhésif sensible a la pression, a base acrylique. Plus particulièrement, suivant l'analyse par spectroscopie a l'infrarouge, l'adhésif est de l'acrylate de 2-éthylhexyle, avec des quantités mineures d'acetate de polyvinyle.
On retourne alors les sections d'enveloppes jointes (figure 3) de façon que le recouvrement 20 (non montré) du ruban 18 soit du côté du bas de l'enveloppe. Comme montré a la figure 3, on enroule alors un second ruban 22 sur la face arrière des sections 12, 14 d'enveloppes jointes et on le presse contre le doublage du premier ruban 18. Le second ruban adhésif 22 est plus large que le premier ruban adhésif 18, de sorte que les marges latérales des cotes opposés, 24, 26, du second ruban recouvrent les bords des cotés opposés correspondants, 28, 30, du premier ruban.
Les marges des cotes 24, 26 adhèrent directement a une seconde partie 29, 31 de chaque enveloppe, située davantage vers l'interieur de l'enveloppe a partir des extrémités des enveloppes jointes, que la première partie d'enveloppe 15, 17. On enroule ensuite le second ruban autour du premier ruban et ses extrémités se recouvrent, comme montré en 32 (figure 4).
Un ruban intéressant comme second ruban 22 est un ruban adhésif No. 855, 3M. Le doublage de ce ruban est une pellicule de nylon ayant une résistance à la traction de 4, 53 kg pour 1 centimetre de largeur. L'a-
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dhesif sur le doublage est un adhésif à base de caoutchouc fortement durci. Plus particulièrement, l'adhésif, suivant l'analyse par spectroscopie a l'infrarouge, est un copolymère de polystyrene-polybutadiene époxydé dans un rapport d'environ 4:1 à 5:1,
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Comme on le voit le mieux a la figure 5, les deux rubans 18, 22 sont arrangés de telle façon que le recouvrement 20 du ruban 18 soit d'un côté de l'enveloppe, tandis que le recouvrement 32 du second ruban 22 est du cafté opposé de l'enveloppe.
La figure 5 montre aussi que les marges latérales 24, 26 du second ruban recouvrent les bords des côtés 28, 30 du premier ruban et adhèrent directement aux parties d'enveloppes 29, 31. De préférence, le second ruban 22 aura une largeur d'environ 7, 5 cm en sorte que chacune des marges latérales des côtés, 24, 26, ont un recouvrement d'environ 12, 5 mm.
Pour les buts de la présente invention, le recouvrement est important. C'est le recouvrement qui maintient les bords des cotés 28, 30 du premier ruban, adherents, contre l'enveloppe et qui empêche ces bords des cotes de se soulever ou de peler par rapport ä l'enveloppe. Ainsi, tout effet de pelage qui commence aux bords des cotes du second ruban 22 ne va pas immédiatement amorcer une défaillance du joint, du fait que les bords des cotes du premier ruban 18 restent collés à l'enveloppe, même après que les bords correspondants du second ruban aient commencé a se détacher de l'enveloppe par pelage.
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Après que le joint ait été realise, on humidifie l'enveloppe pour porter son degré d'humidité à au moins 20 % du poids total de l'enveloppe. Des opérations subséquentes comprennent aussi le traitement ou le revue- tement de l'enveloppe par d'autres constituants tels qu'un agent de fumaison liquide. On envide à nouveau,
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alors, l'enveloppe sur des tourets pour un envoi eventuel au client.
La figure 6 montre une autre forme de realisation de l'invention, dans laquelle les extrémités 40, 42 des deux tronçons d'enveloppes 12, 14 butent l'une contre l'autre plutot que d'être télescopées ensemble, comme montre à la figure 5.
La figure 7 montre encore une autre forme de réalisation dans laquelle les extrémités 40, 42 des enveloppes sont placées avec un intervalle 44 entre les extrémités. Dans cette forme de réalisation, le joint fait pont sur l'Intervalle pour maintenir ensemble les tronçons d'enveloppes. Dans un joint à intervalle, il faut prendre soin d'emptcher que le ruban adhésif qui est exposé par l'intervalle n'adhère a lui-même. Autrement, il pourrait être difficile d'ouvrir l'enveloppe plate. Une feuille ou pellicule 45
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qui fait pont sur l'intervalle 44 devrait suffire cette fin.
La figure 7 montre également un autre agencement des extrémités en recouvrement de chaque ruban adhésif.
A ce propos, elle montre que les extrémités en recouvrement 20 du premier ruban 18 et les extrémités en recouvrement 32 du second ruban 22 sont du même cote de l'enveloppe.
Dans la forme de réalisation de la figure 8, on utilise deux bandes 50, 52 du second ruban pour recouvrir les bords 28, 30 des cotes opposés du premier ruban 18. Dans cette forme de réalisation, les deux bandes du second ruban fonctionneront suivant les enseignements de la présente invention pour maintenir les bords des côtés du premier ruban adhérant in l'enveloppe, en ralentissant ainsi la vitesse de la défaitlance par pelage. Cependant, comme ces deux bandes ne s'entendent pas comme pont complet sur le premier ruban,
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on ne doit pas se fier A elles pour ajouter de la ré- sistance à la traction au joint.
Par suite, dans la forme de réalisation de la figure 8, le doublage de ruban du premier ruban adhésif 18 devrait avoir une résistance à la traction suffisante pour résister à l'arrachement lorsqu'il est soumis aux rigueurs d'une opération de bourrage. En variante, un troisième ruban (non montré) peut être utilisé pour faire pont entre les deux bandes 50, 52 du second ruban.
Dans un premier essai, les rubans Patco 503A et 3M No. 855 ont été utilisés individuellement pour joindre ensemble des tronons d'enveloppes cellulosiques fibreuses ayant à plat une largeur d'environ 20 cm. Les enveloppes ont été humidifiées, imprégnées d'un agent de fumaison liquide et mises à vieillir pour assurer que le niveau d'humiditd soit e quilibré de part en part de l'enveloppe (y compris l'étendue située en dessous des rubans) à au moins 20 % en poids.
On a alors soumis le joint à un essai de traction Instron et à un essai au choc.
Dans l'essai Instron, l'enveloppe est tirée lon- gitudinalement à une vitesse constante d'extension de 50 cm par minute, tout en enregistrant la force appliquée. On a observé que le ruban Patco ; 03A subissait une défaillance d'adhérence dans le mode de pelage, en moyenne, à environ 58, 9 kg, tandis que le ruban 3M No. 855 avait une défaillance semblable pour seulement environ 28,5 kg. Ceci a montré que l'adhésif base acrylique du ruban Patco a une meilleure adhérence à l'enveloppe humidifiée que l'adhésif à base de caoutchouc du ruban 3M.
Des joints realises avec ces rubans individuels ont été soumis alors à un essai au choc. L'essai au
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choc est destine à simuler un choc tel qu'il peut être dirigé contre l'enveloppe par un rouleau oscillant.
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Dans l'essai au choc, les extrémités d'un tronçon de 1,20 mètre d'enveloppe à joints sont serrées de façon à former une boucle d'enveloppe d'environ 60 cm de longueur. L'enveloppe ä chaque extremite de la boucle passe sous un rouleau d'un diamètre de 7, 5 cm et le centre de la boucle contenant le joint passe sur un troisième rouleau de 7, 5 cm. Ce troisième rouleau est attache A un cylindre pneumatique agence pour faire claquer le troisième rouleau contre l'enveloppe plate.
Lorsque le cylindre est mis sous une pression de 4, 2 kg/cm2, le troisieme rouleau est projeté contre l'enveloppe a joints et le doublage du ruban Patco a cédé après seulement 1 a 4 chocs. Aucun essai de choc
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n'a été fait sur les rubans 3M No. 855 parce que la défaillance d'adhérence de ce ruban dans l'essai Instron (28, 5 kg) a indique que le ruban défaillerait très rapidement dans le mode de pelage dans l'essai au choc, mais que le doublage de nylon ne se déchirerait probablement pas.
On a réalisé des joints supplémentaires sur la meme enveloppe de 20 cm de'largeur en utilisant deux rubans. On a enroule sur une bande d'un ruban Patco d'une largeur de 5 cm, une bande d'une largeur de 7, 5 cm de ruban 3M suivant l'invention. Les enveloppes pourvues de joints ont été humidifiées, imprégnées de l'agent de fumaison liquide et mises à vieillir pour assurer que le contenu en humidité de l'enveloppe s' équilibre à au moins 20 % en poids. Au bout de 6 se-
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maines, les enveloppes ont été soumises a l'essai Instron et à l'essai au choc, comme décrit plus haut.
Dans l'essai Instron, le joint a résisté sous une charge moyenne de 90, 6 kg. Sous cette charge, l'enveloppe s'est brisée en un point écarté du joint. Dans l'essai au choc, les échantillons ont résisté à plusieurs projections répétées très rapidement, sans ma-
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nifester de défaillance. Pour un autre essai des joints, on a réalisé des rouleaux de 450 mètres de la même enveloppe fibreuse avec dix joints par rouleau, en utilisant les rubans Patco et 3M, comme décrit. On a réalisé des joints avec les extrémités d'enveloppes tels- copees, comme montré à la figure 5, avec des extre- mités mises bout à bout, comme sur la figure 6, et avec un intervalle entre les extrémités voisines, comme montré AL la figure 7.
Egalement, certains joints ont été réalisés avec les recouvrements 20,32 des rubans, des cotés opposés de l'enveloppe, comme aux figures 5 et 6, et certains joints ont été réalisés avec les recouvrements du même cote de l'enveloppe, comme montré a la figure 7. Après la fabrication des joints, on a humidifié les enveloppes jusqu'a au moins 20 % d'humidité et on les a alors mises en rouleaux et fait vieillir pendant quatre jours. Après 1a pérlode de vieillissement, on a bourré les rouleaux dans une opération classique de bourrage de chair à saucisse, sans éprouver une seule défaillance de joint.
Des résultats semblables ont été obtenus avec des rouleaux d'enveloppesimprégnésd'agentdefumaison, contenant au moins deux joints pour chaque fois 450 mètres de rouleau, et vieillis pendant deux semaines avant le bourrage.
Ces rdsultats, dans des conditions de bourrage d'une cha1ne de production reelle, étaient exceptionnels si l'on considère que, avant l'emploi de deux rubans suivant la présente invention, des joints realises avec un seul adhésif sensible A la pression 4taient inefficaces et ne convenaient pas pour être employés dans le cadre d'une chaine de production commerciale.
Dans un procédé préféré, comme dit ensuite, les joints ont été réalisés alors que les enveloppes présentaient un niveau d'humidité d'environ 6 % du poids total de
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l'enveloppe, et les enveloppes étaient alors humidifiees pour amener le niveau d'humidité jusqu'à au moins 20 % du poids total de l'enveloppe. Cependant, le procédé suivant l'invention n'est pas limité à ces séquences et l'enveloppe peut être pourvue de joints, comme decrit ensuite, meme après une humidification jusqu'à au moins 20 % en poids.