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"Procede de reRlaRe de temperature de local et dispositif pour sa mise en oeuvre".
L'invention est relative à un procédé de réglage mettant en oeuvre un dispositif de réglage de température de local au moyen de thermostats, en particulier de soupapes thermostatiques d'une installation de chauffage par eau chaude, au détecteur desquels est à chaque fois associée une résistance chauffante et qui possèdent une valeur nominale réglable, et avec des éléments de commande commandant la fourniture d'energie électrique aux résistances chauf- fantes, un microprocesseur principal doté d'une mémoire de programme de valeurs nominales, qui engendre en fonction du programme de
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valeurs nominales et éventuellement d'autres valeurs d'entrée es instructions qui caractérisent t'energie électrique ä fournir aux thermostats, étant agencé dans une centrale,
des zones de température nominale différemment réglable étant prévues avec un thermostat ou plusieurs thermostats à influencer de la même manière et, à chaque zone, un dispositif de commande étant associé pour l'actionnement d'élément de commande, les lignes d'alimentation communes à toutes les résistances chauffantes et amenant t'energie électrique reliant aussi le microprocesseur principal aux dispositifs de commande pour Ja transmission des instructions. Elle concerne également un tel dispositif.
On connaît d'après DE-OS 22 53 511, un procédé de ce genre, suivant lequel les détecteurs de soupapes thermostatiques d'une installation de chauffage par eau chaude peuvent etre réchauffées par des résistances chauffantes, afin d'obtenir de cette façon une diminution dite nocturne, grâce à laquelle la température du local pendant Ja période nocturne est réduite à une valeur inférieure à Ja valeur nominale diurne. La valeur nominale diurne du local concerné correspond à la valeur nominale propre de la soupape thermostatique, qui peut être choisie par réglage d'un élément de prise rotatif. Les résistances chauffantes sont commandées par des commutateurs qui
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peuvent être actionnés au moyen d'une horloge synchrone.
Sur un transformateur avec plusieurs prises intermédiaires au secondaire sont disponibles plusieurs tensions. Par conséquent, à chaque résistance peut être appliquée une energie électrique qui est différente de celle des autres résistances chauffantes. l1 en résulte ainsi des réductions de différentes grandeurs de la valeur nominale pendant les heures nocturnes.
L'invention a pour base le problème de développer un procédé et un dispositif du genre défini en introduction de telle sorte que de nouvelles possibilités de réglage en résultent.
Ce problème est résolu suivant l'invention grâce au fait que la sortie du microprocesseur principal est dotée d'un dispositif de codage qui impose une succession de données de sortie numériques, qui comporte chaque fois l'adresse d'une zone et une instruction, ä la tension de ligne d'alimentation ou respectivement au courant de ligne d'alimentation, et que les dispositifs de commande sont formés par des microprocesseurs secondaires à dispositif de décodage, qui mémorisent chacun une instruction correspondant ä l'adresse propre et actionnent en fonction de celle-ci au moins un élément de commande.
Etant donné que Jes données de sortie, qui peuvent contenir en dehors de l'adresse et de t'instruction, encore d'autres informations, sont calculées et émises de manière suivie par le microprocesseur principal, la valeur nominale actuelle de chaque thermostat peut être modifiée à tout moment et en fait aussi bien par bonds que continuellement.
Le microprocesseur principal tient compte en premier lieu du programme de valeurs nominales mémorisé pour chaque zone. Etant donné que ce programme se superpose a la valeur nominale propre du thermostat, l'utilisateur peut modifier à son goût, en déplaçant cette valeur nominale propre, la courbe de base de ce programme.
La dépense supplémentaire dans chaque zone est relativement faible, car le dispositif de commande et lament de commande correspondant peuvent etre de construction simple.
II est particulièrement utile qu'un détecteur de température extérieure soit relié au microprocesseur principal par un canal de signaux. On peut alors aussi prendre en compte Ja tempé-
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rature extérieure concernée lors du calcul de la valeur nominale actuelle. De la sorte on peut en particulier corriger l'erreur de bande proportionnelle dans des soupapes thermostatiques.
L'élément de commande est avantageusement un organe de commutation qui peut etre amené par intermittence par le dispositif de commande à l'état conducteur. H s'agit par exemple d'un simple transistor de commutation.
Le dispositif de commande peut en particulier exciter l'organe de commutation avec une fréquence de commutation prédéterminée mais de durée de mise en circuit variable. Le dispositif de commande doit alors simplement commander le moment de coupure variable.
! I est particulièrement avantageux que les lignes d'alimentation amenant t'energie électrique relient aussi le microprocesseur principal aux dispositifs de commande et forment simulanément des lignes de données. La dépense en lignes et de pose est alors excessivement réduite. Dans le cas le plus simple, it suffit qu'un système de deux conducteurs relie les dispositifs de commande entre eux et ceux-d au microprocesseur principal.
Dans une forme de réalisation préférée, les dispositifs de commande sont formés par des microprocesseurs secondaires.
Ceux-ci peuvent aisément convertir des données d'instruction simples en des temps de commutation correspondants, etc.
H est en outre utile que des dispositifs de commande auxiliaires pour des unités de travail, qui possèdent chacune une fonction marche-arrêt, soient reliés par le système à deux conducteurs au microprocesseur principal et puissent également être actionnés par ses données de sortie présentant une adresse et une instruction.
A partir du microprocesseur principal peuvent alors aussi être mis en et hors service en temps uti ! e des pompes, des ventilateurs et autres dispositifs de travail, la commande ayant lieu avec une structure de données analogue à celle pour les thermostats.
Un dispositif particulièrement a conseiJJer se caractérise par un redresseur a deux alternances, par un dispositif de codage qui impose les données'de sortie du microprocesseur principal, bit
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par bit, à la tension alternative redressée dans la zone de ses passages par zero en tant qu'intervalles de tension avec deux largeurs diffé- rentes, et par un dispositif décodeur associé à chaque dispositif de commande, qui détermine les intervalles de tension et leur largeur et en dérive le bit concerné. Les intervalles de tension sont faciles à produire, par exemple par un organe de commutation, et faciles à déterminer. Etant donné qu'ils se situent au voisinage des passages par zéro, ils ne perturbent pas t'energie ou puissance électrique fournie.
Le procédé mis en oeuvre suivant J'invention est caractérisé en ce que, lors d'une modification de la valeur nominale actuelle d'une première à une seconde valeur, l'énergie électrique est modifiée progressivement suivant une fonction en rampe.
Etant donne que la valeur nominale diurne, donc la valeur nominale désirée par l'occupant du local pendant la période normale de la journée, se situe en dessous de la valeur nominale propre au thermostat, qui est fixée sur Ja base de ses données constructives (par exemple sur la base de la précontrainte d'un ressort de valeur nominale), on a besoin d'un réchauffement du détecteur de thermostat par Ja résistance chauffante non seulement lors de la reduction nocturne, mais aussi pour obtenir la valeur nominale diurne. IJ en résulte la condition préalable que la valeur nominale actuelle peut non seulement être réduite, mais aussi être relevée.
Ceci a lieu par réduction de J'énergie électrique. H en résulte une série de nouvelles possibilités de réglage, comme encore expliqué plus en detail d-après.
De préférence, l'énergie électrique en fonctionnement diurne est calculée de teile sorte que la valeur nominale diurne se situe I"a 3"C, de préférence environ 2'C,. sous la valeur nominale propre du thermostat. Cet intervalle est alors aussi disponible pour des augmentations de la valeur nominale actuelle.
11 est favorable que lors d'une modification de la
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valeur nominale actuelle d'une première à une seconde valeur, gléner- gie électrique soit modifiée progressivement suivant une fonction en rampe. La modification progressive peut avoir lieu en continu ou par petits gradins. Ainsi il n'apparaît pour l'utilisateur aucun saut de température désagréable. En outre on obtient une bonne répartition d'écoulement
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En particulier au cours de Ja phase d'échauffement du local, la valeur nominale actuelle devrait être relevée progressivement. La pente de la rampe est choisie en fonction des caraetéris- tiques d'inertie du local à chauffer et du radiateur associé.
Lorsque pour plusieurs soupapes thermostatiques, la valeur nominale actuelle est augmentée simultanément progressivement, il n'existe aucun danger que ces soupapes s'ouvrent immédiatement complètement et qu'ainsi la répartition correspondant aux besoins de l'eau de chauffage soit perturbée. Ceci est particulièrement important avec un chauffage à distance, pour lequel le décompte a lieu par mètre cube.
On veille de préférence à ce que Ja valeur nominale
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actuelle soit relevée un certain temps avant un moment où l'on s'attend à l'utilisation du local, et soit ramenée progressivement a nouveau à la valeur nominale diurne un certain temps après ce moment. Une telle augmentation temporaire de la valeur nominale pre-chauffe le local et met à disposition suffisamment d'énergie thermique pour que le rayonnement froid provenant des murs encore froids, qui se sont refroidis au cours de la nuit, ne se fasse pas sentir de manière désagréable. L'abaissement progressif de la valeur nominale actuelle a lieu de manière pratiquement imperceptible pour l'utilisateur.
Un réglage de confort particulier est obtenu lorsque la valeur nominate actuelle pendant les heures de soirée est relevée progressivement jusqu'à une valeur nominale accrue restant constante.
Lorsqu'en effet l'utilisateur du local n'effectue plus aucun travail pendant les heures de soirée, mais au contraire est simplement assis calme et détendu, cette augmentation de température se révèle par- ticulièrement agréable.
Une possibilité de réglage très irnportante consiste, pour corriger l'erreur de bande proportionnelle du thermostat, à modifier Ja valeur nominale en fonction de la température extérieure. Plus basse est la température extérieure et donc plus grand est Je debit, et plus grand est aussi J'écart de réglage d'une soupape proportionnelle.
Cette erreur peut de cette façon et pour la première fois, être corrigée automatiquement.
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Une modification particulièrement simple de l'énergie électrique est obtenue en alimentant la résistance chauffante par intermittence avec du courant et, pour modifier la valeur nominale actuelle, le rapport impulsion-pause du courant est modifié. On peut employer des temps de travail et de pause relativement longs, étant donné que l'inertie du détecteur du thermostat assure une bonne formation de valeur moyenne.
11 est à conseiller dans de nombreux cas de mesurer pendant la periode de fourniture de courant, la chute de tension aux bornes d'une résistance parcourue par ce courant et d'emettre un signal d'erreur lorsque la chute de tension tombe en dessous d'une
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valeur limite inférieure ou s'élève au-dessus d'une valeur limite supé- rieure. De la sorte on peut déterminer en temps utile un court-circuit ou une coupure au voisinage de la résistance chauffante.
01autres détails et particularités de l'invention ressortiront de la description ci-après, donnée à titre d'exemple non limitatif et en se référant aux dessins annexés, dans lesquels:
La figure 1 est un schéma de blocs d'une installation suivant l'invention.
La figure 2 représente le couronnement thermostatique d'une soupape et le dispositif de commande associé.
La figure 3 est un diagramme illustrant l'application par intermittence de l'énergie électrique.
La figure 4 est un diagramme par rapport au temps illustrant la variation de Ja valeur nominale actuelle par rapport à la valeur nominale diurne TS lors d'un réchauffement rapide.
La figure 5 est un diagramme par rapport au temps illustrant la variation de la valeur nominale actuelle par rapport à la valeur nominale diurne TS lors d'un chauffage
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de confort en soiree.
La figure 6 indique en fonction de la tempéra-
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ture extérieure T. la modification de la valeur nominale actuelle 0 par rapport ä la valeur nominale diurne TS, pour la correction de l'erreur proportionnelle.
La figure 7 est un diagramme journalier illustrant une courbe pour une al1ure da programme de valeur nominale, avec laquelle l'écart de la valeur nominale actuelle vis-a-vis de la valeur nominale propre ES du thermostat est représentes.
La figure 8 est un diagramme par rapport au temps donnant la tension electrique U. avec des Intervalles de tension imposes.
La figure 9 est une variante de realisation de l'installation suivant la figure 1.
La figure 1 represente un microprocesseur principal l agence dans une centrale Z, qui est dote d'une memolre de programme de valeurs nominales 2. AI'aide des boutons
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de reglage 3, on peut memoriser pour les zones l, 11 et III d'une installation de chauffage par eau chaude, des déroulements de programme, en particulier donc des moments. des grandeurs et des angles de pente des variations. En outre, un detecteur de tempérarure extérieure 4 est raccordé au microprocesseur principal 1. Les entrees 5 sont prévues pour l'application d'autres valeurs, par exemple des temperatures interieures, la vitesse du vent, la position du soleil, etc.
Le microprocesseur principal 1 possede plusieurs sorties 6, par l'intermediaire desquelles les diverses parties de l'installation peuvent etre commandeers, par exemple des pompes de circulation, un circuit de priorité pour. l'eau chaude. un chauffage rapide de la chaudière, l'éclairage de nuit, etc.
La sortie 7 est importante pour la regulation intéressante ici. Par son intermediaire, des donnees de sortie D sont envoyees ä un dispositif de codage 8. Les donnees de
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sortie comprennent au moins une adresse pour les zones indivi- duelles I, II et 111 et une instruction, qui caracterise la grandeur d'une énergie ou puissance electrique. En regle generale, les données de sortie comprennent encore d'autres informations, par exemple des signaux de synchronisation, des informations de temperature, etc. Il s'agit de donnees de sortie numeriques, qui sont imposees, dans le dispositif de codage 8, ä un courant
I, qui circule dans les deux câbles 9 et 10 d'un systeme A deux conducteurs 11.
A la source d'une tension alternative U est connecté un redresseur ä deux alternances 12, de telle sorte qu'un courant alternatif redress6 correspondant A la figure 8 circule dans le systeme deux conducteurs 11. Le dispositif de codage 8 presente un organe de commutation. qui seit (a) n'influence absolument pas les passages par zero. des demi-ondes de tension, soit les dote (b) d'un large intervalle de courant ou (c) d'un petit intervalle de courant. Le large intervalle de courant peut par exemple correspondre A la valeur 1 et le petit Intervalle de courant à Ja valeur 0.
L'installation de chauffage par eau chaude presente plusieurs soupapes thermostatiques 13, qui sont agencées dans plusieurs zones I, II et III d'une maison à chauffer. En regle gdndrale, il existe un nombre plus élevé de zones que celui illustre, par exemple hult zones. Dans l'exemple de réalisation, chaque zone correspond & un local et ne contient par consequent qu'une seule soupape thermostatique. Cependant, plusieurs locaux, dans lesquels la valeur nominale actuelle doit être influences de la meme manière. peuvent aussi entre réunis en une zone avec plusieurs soupapes thermostatiques. La soupape thermostatique 13 présente un bottier 14 et un couronnement thermostatique 15.
L'element de travail situe à l'Interieur de ce couronnement est relié, par l'intermediaire d'un tube capillaire 16, a un détecteur de temperature 17, qui se trouve dans un bortier 18. Lorsque le dêtecteur 17 presente un remplissage liquide-va-
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peur, la pression de vapeur fonction de la température agit dans l'element de travail du couronnement et la soupape prend une position d'équilibre, parce qu'un ressort de valeur nominale agit dans le sens opposé ä celui de l'Element de travail. Le couronnement presente une poignée rotative 19, ä l'aide de laquel-
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le la valeur nominale propre ES de la soupape thermostatique peut être modifiee, donc par exemple le ressort de valeur nominale peut etre regelé.
Lorsque le détecteur 17 présente un remplissage de liquide, la position de 1'élément de travail dans le couronnement peut gtre de la 19. modifiae ä l'aideSur le detecteur 17 est disposée une resistance électrique chauffante 20. qui peut être alimentée, par l'intermédiaire du Systeme ä deux conducteurs 11, avec un courant fonction de la tension en demi-onde U de la figure 8, quand un element de commande sous la forme d'un organe de commutation 21, par exemple un transistor de commutation, est amene à l'état conducteur. La commande a lieu grace a un dispositif de commande sous la forme d'un microprocesseur secondaire 22, auquel est associé un dispositif de decodage 23, qui peut aussi faire partie da ce microprocesseur 22.
Le dispositif de décodage 23 explore les passages par zero de la tension en demi-onde U1, en détermine les bits et mémorise les valeurs qui correspondent ä l'a- dresse de la zone correspondante. Sur Ja base d'une information recue pour cette section, l'organe de commutation 21 est amene à l'état conducteur. Le moment de coupure est commandé en fonction du temps sur la base des données d'instruction memo- risees, comme represente la figure 3. Les blocs individuels correspondent à chaque fois ä une multiplicité de demi-ondes.
Le moment de mise en service est fixe par le temps de cadence de quinze secondes. On peut se rendre compte que la durée de mise en service décroît dans la sequence des blocs d, e, f et g, de telle sorte que de cette manière, le chauffage du
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detecteur 17 par la resistance chauffante 20 peut etre modifie.
Le boitier 18 abrite es elements précités 17, 20, 21,22 et 23.
La valeur nominale propre ES de la soupape thermostatique, qui s'établirait si la résistance chauffante est inactive, possede une valeur plus élevée que ce qui est désire par un utilisateur au cours d'une journée normale. Dans le diagramme de la figure 7, on a illustré que la valeur nominale propre atteint par exemple 23"C, tandis que la valeur nominale diurne ne doit atteindre que 21 C. Cette reduction de 2*C est obtenue ä l'aide de la resistance chauffante 20. La valeur nominale diurne TS se compose par consequent de deux composantes, la valeur nominale propre SE et I'énergie eiectrique fournie ä la resistance chauffante 20. Si l'on modifie l'energie électrique. la reduction par rapport ä la valeur nominale propre se modifie.
Si l'on modifie la valeur nominale propre, l'ensemble du programme de valeurs nominales se déplace.
Etant donné qu'11 est dejä necessaire. pour obtenir la valeur nominale diurne, de fournir une énergie de chauffage, la valeur nominale actuelle peut non seulement erre abaissée par rapport Åa la valeur nominale diurne, mais aussi etre augmen- tee. Lorsque par exemple. pour obtenir la valeur nominale diurne, une energie de chauffage correspondant au bloc e ä la figure 3 est requise, on peut relever la valeur nominale actuelle en réduisant l'énergie de chauffage d'une maniere correspondant aux blocs f et g.
Une caracteristique de regulation travaillant avec une telle augmentation ressort de la figure 4. On y a représente, en partant de la valeur nominale diurne TS, que la valeur nominale actuelle est relevée d'un bond de 1, 5 C et est ensuite ramenée, suivant une fonction de rampe, progressivement ä la valeur nominale diurne. L'augmentation de valeur nominale a lieu une demi-heure avant le moment du début d'utilisation
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du (heure 0) et reste inchangée pendant une heure encore apres le debut d'utilisation. La valeur nominale est alors reduite de manière linéaire pendant une autre heure. Les utilisateurs survenant trouvent le local agreablement chaud. Le potentiel de froid des murs refroidis au cours de la nuit est annulé aussi rapidement que possible.
Le retour progressif de la temperature a lieu pratiquement de maniere imperceptible pour les utilisateurs.
On a représenté ä la figure 5, dans un diagramme par rapport au temps, une regulation de confort. Dans la soiree, la valeur nominale est relevee progressivement pendant trois heures, donc lei entre 19 et 22 heures, de 1,5 C au-dessus de la valeur nominale diurne TS. Ensuite, cette valeur nominale accrue reste inchangée, par exemple jusqu'à 24 heures. Grâce ä l'augmentation, on tient compte de ce qu'un être humain assis au repos, trouve agréable une température un peu superieure par rapport Åa un être humain au travail se déplaçant. Cette augmentation de temperature est annulée lorsque l'utilisateur se retire pour dormir.
On a indique Åa la figure b, par rapport à la temperature exterieure To, que la temperature peut varier de 1*C. En dessous d'une température extérieure de -9 C, on obtient la correction 0. Au-dessus de +9 C, on obtient la correct (on 1 C. Entre ces deux valeurs de temperature exterieure, la temperature de correction croft en continu. De cette manière. 1'erreur de bande proportionnelle des soupapes thermostatiques est com- pensee.
A la figure 7, on a représenté une courbe P avec ! e deroulement de programme de 0 ä 24 heures. La valeur nominale diurne se situe 2 C en dessous de la valeur nominale propre des thermostats. On tient ainsi compte d'un abaissement de base de 1, 5 C et d'une correction d'erreur de bande proportionnelle de 0,5 C Dans la nuit, entre 24 et 4 heures, a lieu une reduction nocturne de 9 C par rapport ä la valeur nominale
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propre, donc par exemple ä 15 C. Ceci est obtenu grâce ä un fort echauffement du détecteur 17. A 4 heures a lieu le releve- ment A la valeur nominale diurne et à 6 heures 30 un nouveau relevement de 1, 5 C, parce que vers 7 heures sont attendus les premiers utilisateurs du local.
La section h de la courbe
P correspond par consequent ä la figure 4. De 9 Åa 19 heures, la valeur nominale diurne normale TS est réglée. Ensuite, une augmentation progressive de 1, 50C a lieu, pour augmenter la sensation de confort. La partie g de la courbe P correspond par consequent à la figure 5. Il existe donc une phase froide Al, une phase de récbauffement A2, une phase chaude A3 et une phase de refroidissement A4. La longueur de la phase de rechauffement A2 depend de la mesure dans laquelle Je local concern6 a d'abord été refroidi et de quelles propriétés d'accu- mulation de chaleur le local ou le chauffage disposent.
A la figure 7. on a représenté en traits mixtes un tronçon de courbe Pl, dans lequel, au cours de la phase d'echauffement A2, la valeur nominale croft en continu suivant une fonction de rampe.
Toutes les fonctions de rampe ont en fait ete representees comrne des lignes droites. Elles peuvent cependant aussi être composées de petites étapes en gradins.
L'ensemble du système est utilement mis en fonctionnement ä la fréquence du roseau et une tension reduite de par exemple 24 volts. Dans un exemple de réalisation, le microprocesseur principal 1 travaillait de telle sorte qu'il communiquait de nouvelles donnees de sortie toutes les trois secondes aux microprocesseurs secondaires 22 individuels. Ces données sont ä chaque fois mémorisées et effacees lors de t'apparition de nouvelles donnée s ; cependant, seules sont utilisees ! es donnees qui ont été communiquees en dernier lieu avant l'expiration du cycle de 15 secondes.
Le microprocesseur principal peut aussi determiner
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la tension du réseau et, en fonction d'éventuelles variations de la tension du réseau, modifier la longueur des blocs de courant (figure 3). Par exemple, la valeur moyenne de la tension
U est mesuree et applique. par l'intermediaire d'une entree
5, au microprocesseur principal 1.
A la figure l, on a encore illustre schematique- ment comment un appareil de surveillance 24 mesure la chute de tension aux bornes d'une résistance 25 en serie avec la résistance chauffante 20 pendant l'application du courant et. lors d'un écart de la valeur de mesure ä partir d'une plage prédéterminée, emet un signal d'erreur pour l'actionnement d'un générateur de signal lumineux 26. L'utilisateur du local peut par consequent se rendre compte de l'erreur ou défaut, si la resistance chauffante devait etre court-circuitee ou une coupure de courant se produire.
La figure 9 indique qu'au systeme à deux conducteurs 11 sont raccordés non seulement les dispositifs de commande 22 pour les soupapes thermostatiques 15 de radiateurs 27, mais encore aussi des dispositifs de commande atixillaires 28 Åa 34 pour d'autres unites de travail, qui possèdent chacune une fonction marche-arrêt. Simplement Åa titre d'exemple, ces dispositifs de commande auxiliaires ont la fonction suivante : Le dispositif de commande auxiliaire 28 met en service une protection contre le gel. Le dispositif de commande auxillaire 29 met en service l'alimentation en combustible et/ou en air pour une chaudière de chauffage 35. Le dispositif de commande auxiliaire 30 met en service une pompe de circulation 36 pour le chauffage d'un chauffe-eau de consommation 37.
Le dispositif de commande auxilialre 31 provoque, par l'intermediaire d'un appareil de commande 38, un actionnement tel de la soupape melangeuse 39 que la
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temperature de chaudière augmente rapidement. Le dispositif I de commande auxiliaire 32 met en service une pompe de circulation 40 dans le depart. Le dispositif de commande auxiliaire 33
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peut servir & la mise en circuit de l'eclairage. Le dispositif de commande auxiliaire 34 sert ä la mise en circuit d'une sécurite, Les dispositifs de commande auxiliaires aussi sont ä chaque fois commandes par une adresse dans les données de sortie D et commutes par une instruction également contenue dans les données de sortie.
Dans une installation de chauffage ridelle, seuls les dispositifs de commande auxiliaires requis pour celle-ci doivent être prévus. Le microprocesseur principal 1 dans la centrale Z a bien la possibilite de commander tous les dispositifs de commande auxiliaires en plus des dispositifs de commande 22 pour les soupapes thermostatiques, ces possibilites ne doivent cependant pas etre exploitdes completement.
IJ ne faut pas pouvoir se rendre compte Åa l'exte- rieur que le thermostat est regle à une valeur nominale propre plus elevee que la valeur nominale diurne. II faut simplement déplacer les échelles de réglage sur les thermostats de la reduc- tion de 2*C provoquee par le chauffage.