Montre-bracelet m u n ie d 'u ne an i mation au-dessus d u cad ran
Domaine technique
La présente invention concerne une montre-bracelet munie d'une animation au-dessus du cadran.
Etat de la technique Les oiseaux chanteurs sont connus en particulier dans les horloges à coucou ou dans les tabatières. Le concept d'horloges à coucou aurait été créé vers 1738 en Forêt-Noire. Traditionnellement ces horloges présentent un balancier apparent animé par des poids et un boîtier décoré en forme de chalet. Chaque heure ou chaque demi-heure, les portes du chalet s'ouvrent et un oiseau mécanique surgit de son nid et chante. Aujourd'hui, les pendules à coucous comprennent le plus souvent un mouvement à quartz et des sonneries électroniques.
CH55403, délivré en 191 1 , décrit une innovation aux pendules à coucou existantes consistant en ce qu'à chaque appel du coucou un mécanisme met en action des figures disposées sur le devant de la pendule.
US250481 1 décrit une horloge de table avec un coucou permettant de jouer une mélodie composée de notes différentes, et de mouvoir simultanément une ou plusieurs parties de l'oiseau telles que le bec ou la queue. Un soufflet permet d'insuffler de l'air dans le sifflet.
CH668846 décrit une tabatière comprenant un oiseau chanteur mécanique placé dans un boîtier muni d'un couvercle. L'oiseau peut passer
d'une position mobile couchée, de repos, à une position verticale, de chant sous l'effet d'un mécanisme à ressort commandé par déclic. L'enclenchement du mécanisme produit automatiquement un cycle d'opérations comprenant l'ouverture du couvercle et, simultanément, la sortie de l'oiseau en position de chant, puis le chant de l'oiseau et, enfin, l'arrêt du chant, le retour de l'oiseau en position couchée de repos, la fermeture du couvercle et l'arrêt du mécanisme lui-même.
Les horloges à coucou et autres dispositifs ci-dessus nécessitent un volume très important, et sont donc difficilement transportables. Différentes tentatives ont aussi été effectuées pour animer le cadran de montres-bracelets avec différents affichages qui se superposent à l'affichage des indications horaires.
Ainsi, le brevet suisse CH32172 décrit une montre de poche présentant au-dessus du cadran des forgerons en deux dimensions entraînés en oscillation par le mouvement de la montre.
Le modèle d'utilité allemand DE20310007U1 décrit une montre bracelet ou une montre de poche comprenant un oiseau placé derrière un guichet qui s'ouvre à une heure donnée, simultanément avec l'émission d'un son de coucou, la fenêtre se refermant ensuite. De tels mobiles bidimensionnels devant ou derrière le cadran créent une animation peu visible. La taille des éléments animés par-dessus et par- dessous le cadran doit nécessairement être limitée pour laisser de la place aux autres indications horaires. Des utilisateurs qui ne se trouvent pas juste au-dessus du cadran risquent de ne pas voir du tout l'animation, qui est uniquement destinée au porteur de la montre.
En outre, ces mobiles bidimensionnels se déplacent dans un plan parallèle au cadran, au-dessus ou au-dessous de ce cadran. Un tel déplacement est peu visible pour une personne qui ne se trouve par à la verticale du cadran. Ce déplacement couvre par ailleurs une surface
importante par-dessus ou par-dessous le cadran, qui ne peut pas être utilisée pour d'autres affichages de la montre.
Il existe donc un besoin pour des montres-bracelets comportant des animations plus visibles au-dessus du cadran, par exemple afin de marquer des événements particuliers tels que le passage d'une heure, une heure de réveil, ou simplement la volonté de l'utilisateur, d'une façon beaucoup plus visible, qui ne peut pas échapper à l'attention du porteur de la montre et même des autres personnes à proximité immédiate du porteur de la montre.
Bref résumé de l'invention
Un but de la présente invention est donc de proposer une montre- bracelet présentant une animation plus visible au-dessus du cadran que les animations connues.
Selon l'invention, ce but est atteint notamment au moyen d'une montre-bracelet comportant les caractéristiques revendiquées.
Selon un aspect, la montre-bracelet comprend:
une boîte de montre;
un mouvement horloger dans ladite boîte de montre;
un cadran;
un personnage tridimensionnel au-dessus dudit cadran;
un axe s'étendant au-dessus dudit cadran, dans une direction perpendiculaire au cadran, agencé de manière à pouvoir produire un déplacement d'au moins une partie dudit personnage tridimensionnel dans un plan non-parallèle au cadran;
un dispositif d'entraînement du personnage sous ledit cadran pour contrôler les déplacements dudit axe.
Cette montre présente l'avantage de présenter un personnage tridimensionnel par-dessus le cadran, plus visible qu'un objet bidimensionnel.
Dans cette demande, le terme personnage englobe aussi bien des humains que des animaux.
Un personnage en trois dimensions animé dans une montre-bracelet produit un effet de surprise, puisque des tels personnages, connus dans des dispositifs beaucoup plus volumineux, sont totalement inattendus dans une montre-bracelet.
Cette montre présente en outre l'avantage d'animer ce personnage, ou au moins une partie de ce personnage, en le déplaçant dans un plan non-parallèle au cadran. Ce déplacement est plus visible qu'un déplacement parallèle au cadran, et occupe en outre une surface moins importante du cadran qui peut être mise à disposition pour d'autres indicateurs.
Le déplacement du personnage, et/ou d'une partie du personnage, peut comporter au moins une composante de translation non parallèle au cadran.
Le déplacement du personnage, et/ou d'une partie du personnage, peut comporter au moins une composante de rotation autour d'un axe non- perpendiculaire au cadran.
Le personnage tridimensionnel peut comporter au moins une partie mobile par rapport au reste du personnage. Un axe perpendiculaire au cadran peut contrôler les déplacements de cette partie mobile.
En plus de ces déplacements dans un plan non-parallèle au cadran, le personnage, ou une partie de ce personnage, peut aussi subir un déplacement supplémentaire, par exemple une rotation et/ou une translation, dans un plan parallèle au cadran. Cela rend l'animation encore plus visible, même si ce déplacement parallèle au cadran est de peu d'amplitude.
Différentes parties du personnage peuvent se déplacer dans différents plans non parallèles. Des parties du personnage peuvent effectuer des déplacements non planaires.
La montre-bracelet peut comporter plusieurs axes coaxiaux s'étendant au-dessus du cadran, dans une direction perpendiculaire à ce dernier, et agencés de manière à déplacer indépendamment les uns des autres une ou plusieurs parties du personnage et/ou le personnage entier. Par exemple, un axe peut contrôler le déplacement du personnage entier. Un autre axe peut contrôler le déplacement d'une partie du personnage. Un troisième axe peut éventuellement être prévu pour contrôler le déplacement d'une troisième partie du personnage.
Le personnage peut être constitué par un oiseau mécanique. Le bec et/ou les ailes et/ou la queue de cet oiseau mécanique peuvent être mobiles par rapport au corps de l'oiseau. Le corps de l'oiseau peut être mobile par rapport au cadran. Le bec et/ou les ailes et/ou la queue de cet oiseau mécanique peuvent être mobiles dans un plan non parallèle au cadran. Le corps de l'oiseau peut être mobile dans un plan parallèle au cadran.
Dans un mode de réalisation, le corps de l'oiseau mécanique effectue une rotation sur lui-même autour d'un axe perpendiculaire au cadran, tandis que la tête, la queue et les ailes effectuent des rotations autour d'axes non perpendiculaires au cadran.
Le corps du personnage, par exemple de l'oiseau peut être creux et abriter un mécanisme pour déplacer des parties du personnage, par exemple pour déplacer le bec et/ou les ailes et/ou la queue dudit oiseau en fonction des déplacements de l'axe ou des axes.
Le mouvement horloger et le dispositif d'entraînement du personnage peuvent être indépendants l'un de l'autre.
Le dispositif d'entraînement du personnage peut comporter un premier barillet et le mouvement horloger peut comporter un deuxième
barillet. Les deux barillets peuvent être remontés indépendamment l'un de l'autre.
Le dispositif d'entraînement du personnage peut comporter un premier organe réglant. Le mouvement horloger peut comporter un deuxième organe réglant. Les deux organes réglants peuvent être indépendants l'un de l'autre. La précision du deuxième organe réglant peut être nettement plus élevée que la précision du premier organe réglant. Le premier organe réglant peut être constitué par un simple frein ou un dispositif à masselotte pour freiner les déplacements du personnage. Le deuxième organe réglant peut être constitué par un ensemble balancier- spiral.
Dans une variante, le mouvement horloger peut entraîner le dispositif d'entraînement du personnage. Le mouvement horloger peut fournir l'énergie nécessaire à cet entraînement. Le mouvement horloger peut déterminer le moment auquel ce personnage commence à être entraîné. Le mouvement horloger peut réguler la vitesse de déplacement du personnage.
Le dispositif d'entraînement du personnage peut comporter un sifflet agencé pour imiter le champ d'un oiseau. La montre-bracelet peut comporter une glace par-dessus le cadran et le personnage, une première partie de cette glace couvrant le cadran, et une deuxième partie de cette glace couvrant le personnage. La deuxième partie peut être plus bombée que la première partie. Les deux parties peuvent être soudées ou collées l'une à l'autre.
Brève description des figures
Des exemples de mise en œuvre de l'invention sont indiqués dans la description illustrée par les figures annexées dans lesquelles:
La figure 1 illustre une vue en coupe d'une montre-bracelet selon l'invention.
La figure 2 illustre de manière schématique une portion du dispositif d'entraînement de personnage selon l'invention.
Exemple(s) de mode de réalisation de l'invention
La figure 1 illustre une boîte de montre 200 comprenant le dispositif 1 d'entraînement de personnage 20 selon un mode de réalisation de l'invention. La boîte de montre comporte une carrure 201 , un fond 202 et une glace 203-206 en deux parties collées ou assemblées l'une à l'autre, une des parties 206 couvrant le cadran 204 avec l'affichage de l'heure tandis que la partie de glace 203 plus bombée protège le personnage 20 qui s'étend au-dessus de ce cadran 204, perpendiculairement à ce cadran, en étant entraîné en rotation par le levier ou l'axe 21 .
L'élément 205 est le mouvement de montre, qui dans ce mode de réalisation est indépendant et ne coopère pas avec le dispositif 1 d'entraînement de personnage. Le mouvement de montre 205 peut être mécanique. Le dispositif 1 pour entraîner le personnage 20 occupe dans cet exemple un volume dans la boîte de montre à côté et en-dessous du volume occupé par le mouvement 205. Le mouvement 205 est décentré par rapport à la boîte, les aiguilles non représentées du mouvement se déplaçant à côté du personnage 20 qui ne recouvre donc pas ces aiguilles.
Des dispositifs 1 d'entraînement de personnage 3 sur la même platine que le mouvement de montre, ou sur un module auxiliaire coopérant avec ce mouvement 205, peuvent cependant aussi être imaginés. Le terme de cadran dans cette demande doit être interprété de manière large ; il peut soit s'agir d'une pièce distincte, par exemple d'une pièce émaillée, nacrée, etc, soit dans le cas d'une montre squelette par exemple de la surface supérieure du mouvement au-dessus duquel se
déplacent les aiguilles de la montre-bracelet. De manière générale, le cadran peut être défini comme l'arrière-plan devant lequel se déplacent les aiguilles et/ou le personnage animé. Le plan du cadran est le plan de la surface supérieure du cadran ; dans le cas d'une surface non plane, le plan du cadran est un plan parallèle au plan de déplacement des aiguilles.
Le personnage 20 est constitué dans cet exemple par un oiseau mécanique tridimensionnel qui s'étend de manière proéminente au-dessus du cadran 204. Le personnage 20 peut être réalisé en matériau métallique, par exemple en métal précieux, en céramique, ou en tout autre matériau approprié. Il peut être fabriqué par moulage, par usinage ou par pliage à partir de feuilles de matériau. Il peut être muni de plumes.
Le dispositif 1 d'entraînement du personnage 20 peut comporter un axe 21 traversant le cadran 240 perpendiculairement au cadran 204 pour entraîner le personnage 20 et le déplacer. Plusieurs axes 21 , 21 a peuvent être disposés concentriquement pour entraîner de manière indépendante le corps de l'oiseau et une ou plusieurs parties de cet oiseau, par exemple la queue, le bec et/ou les ailes. Ces parties peuvent aussi être actionnées indépendamment les unes des autres par plusieurs axes indépendants. Dans un exemple, un axe externe 21 creux peut provoquer une rotation de l'oiseau complet autour de cet axe, dans un plan parallèle au cadran, tandis qu'un axe 21 a à l'intérieur de cet axe peut entraîner un déplacement d'une partie de cet oiseau par rapport au corps de l'oiseau. Le ou les axes 21 , 21 a peuvent être entraînés en rotation par le dispositif 1 , et/ou en translation longitudinale. Dans un exemple, l'axe externe 21 effectue des mouvements de rotation autour de son axe longitudinal, tandis que l'axe 21 a commandant les parties de l'oiseau effectue des mouvements de translation en va-et-vient le long du même axe longitudinal, à l'intérieur de l'axe 21 . Il est possible d'utiliser plus de deux axes concentriques. Il est possible de commander indépendamment plusieurs parties de l'oiseau au moyen de déplacements indépendants d'un seul axe.
Le personnage 20 peut être creux. Il peut abriter une partie du mécanisme pour commander le déplacement des parties du personnage en fonction des déplacements de l'axe 21 , 21 a. Par exemple, il peut abriter un mécanisme pour actionner la tête, le bec, les ailes et/ou la queue de l'oiseau, en fonction des déplacements de l'axe 21 a. Le mécanisme à l'intérieur du personnage 20 peut comporter une came et/ou une pièce basculant à encontre de la force d'un ressort sous la poussée de l'axe 21 a, afin de déplacer simultanément le bec, les ailes et la queue par rapport au corps de l'oiseau. Plusieurs pièces peuvent être prévues à l'intérieur de l'oiseau pour déplacer indépendamment les unes des autres différentes parties de ce personnage.
Dans un autre exemple, la tête d'un axe 21 a peut être munie d'une came pour provoquer l'écartement des ailes, ou un déplacement d'une autre partie de l'oiseau, lorsque cet axe 21 aest tourné de 90° ou d'un autre angle par rapport au corps de l'oiseau.
Les déplacements du personnage 20 peuvent impliquer par exemple une rotation du personnage complet autour de l'axe 21 , dans un plan parallèle au cadran 204 et au plan de déplacement des aiguilles. Le personnage 20 peut par exemple effectuer plusieurs tours sur lui-même. L'axe 21 peut aussi être commandé via un râteau pour effectuer des mouvements rotatif de va-et-vient et d'inverser le sens de rotation de l'oiseau.
Il est aussi possible de déplacer le personnage complet dans un plan ou selon une direction non parallèle au cadran 204, par exemple pour le faire sortir du cadran, par exemple en pivotant autour d'un axe horizontal et/ou en apparaissant au-travers d'un volet ouvrant. Des parties du personnage, par exemple les ailes, le bec, la queue etc peuvent se déplacer par rapport au corps du personnage, par exemple en effectuant une rotation par rapport au corps de ce personnage autour d'un axe non perpendiculaire au cadran 204.
La figure 2 illustre un exemple d'une portion de dispositif 1 pour entraîner le personnage 1 via l'axe 21 ou les axes 21 , 21 a. Le dispositif comporte un barillet 5 muni d'une denture externe 6 engrenant avec un pignon 100 d'une chaîne cinématique 10. Le pignon 100 est monté sur l'axe d'une roue 101 entraînant un second pignon 102 sur l'axe de la roue 103. Le rapport de transmission entre le barillet 5, qui effectue par exemple une rotation en deux secondes, et la roue 103, qui effectue par exemple dix rotations par seconde, est avantageusement compris entre 1/5 et 1/50, par exemple 1/20. Ce rapport de multiplication peut aussi être obtenu avec un nombre de roues et de pignons (désignés simultanément comme mobiles) différent dans la chaîne cinématique 10.
Le barillet 5 est également muni de cames 3, 6a, 6b, par exemple de cames montées sur son pourtour, afin d'animer un personnage 20 et/ou d'actionner différents autres mécanismes, par exemple des éléments d'un mécanisme de sifflet. La roue 103 est munie d'un excentrique 16 ou d'une came permettant d'actionner une bielle non représentée pour mouvoir le piston d'une pompe produisant l'air insufflé dans le sifflet.
La chaîne cinématique 10 comprend en outre un organe régulateur 17, constitué ici par des masselottes sur un des mobiles 101 b en aval de la roue 103. Les masselottes 17 s'écartent du centre de rotation du mobile 101 b lorsque celui se met à tourner, ce qui augmente son moment d'inertie et tend à le ralentir et à réguler sa vitesse et celle de l'ensemble de la chaîne cinématique. D'autres mécanismes de régulation, y compris des mécanismes basés sur un balancier-spiral, des freins etc. peuvent être employés.
Un ou plusieurs des mobiles de la chaîne cinématique 10, par exemple les cames 3 et 6a, sont reliés à un personnage articulé 20, par exemple un oiseau mécanique ou un autre personnage animé perpendiculaire au cadran, au moyen d'éléments de liaison 21 et 21 a, de manière à actionner ce mobile lorsque la chaîne cinématique tourne.
La came 3 permet en outre d'actionner un mécanisme accessoire, par exemple une valve en amont d'un sifflet pour imiter le champ de l'oiseau. La came 6b permet de déplacer un piston dans le sifflet pour moduler le son produit. La came 6a commande un levier (ou axe) 21 pour commander la rotation du personnage 20 sur lui-même, autour d'un axe perpendiculaire au cadran 204 et traversant le personnage 20. Le mouvement de rotation de ce personnage peut être alterné, en effectuant des successions de va-et-vient et de rotations dans un sens puis dans l'autre, grâce à un mécanisme de râteau non représenté. L'axe 21 traverse avantageusement le cadran 204 perpendiculairement au cadran.
La came 3 commande en outre le levier (ou axe, tringle) 21 a qui passe dans une ouverture longitudinale au travers de l'axe 21 . Sous l'action de la came 3, le levier 21 a se déplace avantageusement selon un mouvement de translation selon son axe longitudinal, de manière à commander un déplacement du bec, des ailes et/ou de la queue de l'oiseau 20 par rapport au corps de l'oiseau. L'extrémité du levier 21 a permet avantageusement de tirer ou de pousser une bascule dans le corps de l'oiseau, à encontre de la force d'un ressort non représenté, afin d'agir simultanément sur la position du bec, des ailes et de la queue en les faisant chacun pivoter autour d'un axe non perpendiculaire au cadran.
Dans une variante, l'axe 21 a est un axe rotatif et agit au travers d'une came ou d'une bielle sur les parties mobiles du personnage 20.
Différents axes ou leviers peuvent être prévus pour actionner indépendamment différentes parties du personnage 20, par exemple pour bouger les ailes indépendamment de la queue ou du bec. Les différents axes ou leviers peuvent être concentriques.
Le ou les axes 21 , 21 a permettant de commander le personnage 20 sont ainsi actionnés par un des mobiles de la chaîne cinématique. Différents axes 21 , 21 a peuvent être entraînés à différentes vitesses par différents
mobiles. La vitesse de rotation des axes peut être irrégulière, par exemple sous l'effet d'une came, d'une croix de malte, etc. Il est aussi possible d'entraîner un ou plusieurs axes 21 , 21 a en translation.
Un sifflet déjà mentionné peut être actionné par une came sur la même chaîne cinématique 10 que le personnage 20, par exemple par la même came 3 que celle qui agit aussi sur l'axe 21 a commandant le bec de l'oiseau. Ainsi, les mouvements d'ouverture du bec sont parfaitement synchronisés avec les sons émis par le sifflet.
Le mécanisme du sifflet peut comporter un piston pour moduler la hauteur de la note jouée. Il peut comporter un deuxième piston actionné par la chaîne cinématique 10 pour pomper de l'air dans le sifflet.
Le dispositif selon l'invention peut comprendre un actuateur, par exemple un bouton-poussoir, un levier etc, actionnable manuellement par l'utilisateur afin de libérer le barillet 5 et de déclencher manuellement le déplacement du personnage 20. L'actionnement de l'actuateur, non représenté, permet de libérer le barillet permettant lui-même l'animation du personnage. Le même actuateur, ou un actuateur différent, peut en outre être utilisé pour recharger le barillet 5.
Dans une variante, le déclenchement de l'animation peut également être effectué automatiquement, par exemple au passage des heures, des demi-heures ou encore des quarts d'heure. Le déclenchement de l'animation peut également être effectué de manière programmée par exemple à l'aide d'une fonction de la montre, notamment une fonction de réveil, de quantième, etc. La présente invention a été décrite en se référant à une montre mécanique mais elle pourrait être appliquée à une montre électromécanique ou électronique.
L'invention a été décrite pour une montre bracelet, mais elle pourrait être appliquée à d'autres dispositifs de petite dimension présentant les
caractéristiques précédentes prises en combinaison ou indépendamment les unes des autres.