DISPOSITIF PORTABLE DE CONTROLE D'EXECUTION D'INSTRUCTIONS VIA DES ACTIONNEURS PLACES SUR UNE FACE ARRIERE
L'invention concerne les équipements électroniques qui sont destinés à permettre à des utilisateurs de fournir (ou saisir) des instructions à exécuter.
On entend ici par « instruction » tout type de commande propre à induire au moins une modification au niveau d'image(s) et/ou de caractère(s) (ou symbole(s)) alphanumérique(s) qui est (sont) affiché(s) sur au moins un écran d'affichage, ou à commander l'émission d'au moins un son, ou encore à déclencher une transmission ou une acquisition de données (ou signaux), éventuellement par voie d'ondes (par exemple dans le cas d'une télécommande à infrarouge). Par ailleurs, on entend ici par « équipement électronique » tout matériel électronique (et éventuellement informatique) comprenant au moins des actionneurs associés chacun à au moins une instruction à exécuter, et des moyens de contrôle de l'exécution des instructions activées par actionnement des actionneurs. Il pourra par exemple s'agir d'une interface homme/machine (telle qu'un périphérique de type clavier), d'une console de jeux, d'un boîtier de télécommande d'équipement(s) électronique(s), d'un ordinateur ou d'un terminal (fixe ou portable), éventuellement renforcé et/ou étanche à l'eau, d'un équipement de mesure(s), d'un livre ou dictionnaire électronique, d'un lecteur de contenus multimédia, ou d'un assistant personnel numérique (ou PDA), voire même d'un équipement de communication, tel qu'un téléphone mobile (ou sans fil) ou un appareil de navigation par satellites.
De plus, on entend ici par « actionneur » tout élément d'une interface homme/machine permettant à un utilisateur, lorsqu'il est activé avec l'un au moins de ses doigts, de fournir (ou saisir) une instruction à exécuter (et donc ayant une incidence sur au moins un équipement électronique et/ou informatique). Il pourra donc s'agir d'une touche ou zone sensitive (ou tactile),
d'un bouton-poussoir, d'une tirette, d'une « souris » (ou l'un de ses dérivés (« trackball » ou « touchpad »)), d'un « ascenseur », d'une molette ou d'un levier (ou « joystick »), par exemple.
De nombreux équipements compacts, tels que les téléphones mobiles ou les assistants personnels numériques (et leurs dérivés), comprennent un clavier de taille réduite qui ne peut être utilisé qu'avec les pouces (ou éventuellement avec les index). La saisie de caractères alphanumériques devient alors rapidement fastidieuse. Pour éviter les erreurs de frappe, les touches doivent être généralement actionnées avec une force plus importante que dans le cas d'un clavier traditionnel, ce qui est moins agréable pour l'utilisateur.
Le clavier peut être également virtuel (représenté dans une zone tactile ou par une liste de caractères) ce qui réduit fortement l'efficacité et le confort de la frappe, y compris en présence de surfaces à effet de vibration ou d'indications sonores.
L'invention concerne plus particulièrement les équipements électroniques et/ou informatiques qui disposent d'un réceptacle pouvant être supporté par l'une au moins des mains d'un utilisateur et comportant une face avant (éventuellement munie d'au moins un écran et/ou d'actionneurs avant) et une face arrière munie d'actionneurs arrières pouvant être actionnés selon au moins un type d'actionnement associé à une instruction à exécuter, relative à au moins une application.
Plusieurs équipements de ce type proposent d'effectuer des saisies au moyen de touches situées sur la face arrière de leur réceptacle afin d'agir sur l'affichage effectué au moyen d'un écran situé sur la face avant dudit réceptacle. Mais, ces équipements nécessitent un temps d'apprentissage important et une grande agilité de l'utilisateur et/ou manquent de flexibilité au niveau des instructions proposées et/ou utilisent une aide sur la face avant qui occupe un espace trop important. Ainsi, les documents brevets US 6,297,752 et CN 1356622 décrivent le positionnement sur la face arrière d'un réceptacle d'un clavier reprenant sensiblement le même nombre de touches qu'un clavier standard mais avec une disposition naturelle des touches associées aux mains droite et gauche.
Afin de pouvoir aider l'utilisateur à déterminer la touche arrière qu'il doit utiliser et surtout son emplacement, on peut afficher sur l'écran de la face avant la représentation à l'échelle des positions et actions (ou instructions) respectives des touches arrières. Cette représentation s'affiche alors en superposition (ou surimpression - « overlay ») sur l'écran où se trouve affichée l'image de l'application en cours d'utilisation. L'inconvénient de cette solution réside dans le fait que l'utilisateur doit rapidement acquérir une agilité suffisante et une bonne coordination des mouvements des doigts sur un nombre important de touches dans un espace non visible, afin de s'affranchir de l'affichage de la représentation des touches arrières.
Le document brevet WO 2006 067404 décrit un dispositif de saisie par zones tactiles et/ou touches à multiples positions (ou types d'actionnement) pouvant être actionnées grâce aux mouvements des doigts (extension et rétraction). Les présences et positions respectives des doigts au voisinage des zones arrières où sont placées les touches sont détectées afin d'afficher sur l'écran avant, en surimpression, les possibilités qui sont offertes par chaque position de doigt. L'utilisateur peut alors sélectionner l'une des possibilités affichées en exerçant une pression ou une dépression plus forte avec le doigt qui est positionné sur le choix désiré. Cela nécessite une grande agilité des doigts du fait que chaque doigt peut contrôler jusqu'à huit positions (ou types d'actionnement) d'une même touche arrière entre ses positions de rétraction maximale et d'extension maximale. Même si le dispositif utilise l'affichage avant en vue d'aider l'utilisateur, cet affichage a pour but de pallier la complexité introduite par le nombre de choix offerts à chaque doigt. Mais, il induit une recherche par tâtonnement pour trouver la bonne instruction.
Le document brevet WO 2006 052 175 décrit un dispositif similaire au précédent. Les touches arrières sont ici équipées d'un capteur tactile et leur représentation ainsi que les positions des doigts sur elles sont affichées sur l'écran avant. Cela permet d'améliorer la précision et l'agilité de la frappe. Mais, les moyens mis en œuvre pour détecter les positions des doigts peuvent s'avérer coûteux et superflus si les touches arrières sont en nombre réduit et que le sens tactile et le positionnement intuitif des doigts sont suffisants pour se repérer.
Aucune solution connue n'étant entièrement satisfaisante, l'invention a donc pour but d'améliorer la situation.
Elle propose à cet effet un dispositif dédié au contrôle de l'exécution d'instructions et comprenant un réceptacle pouvant être supporté par l'une au moins des mains d'un utilisateur et comportant une face avant et une face arrière munie d'actionneurs arrières agencés chacun pour être actionnés selon au moins un type d'actionnement associé à une instruction à exécuter et relative à au moins une application.
Ce dispositif de contrôle se caractérise par le fait qu'il comprend : - des moyens de stockage chargés de stocker pour au moins une application une table de correspondance entre au moins un mode de fonctionnement et un ensemble d'instructions choisies associées à des icônes de positions relatives définies par un agencement choisi, et
- des moyens de contrôle chargés, d'une part, en cas de sélection d'un mode de fonctionnement d'une application, de déterminer dans les moyens de stockage la table qui lui correspond, puis d'associer les instructions contenues dans cette table déterminée à des types d'actionnement d'actionneurs arrières choisis en fonction des positions relatives des icônes associées respectivement à ces instructions, certaines au moins de ces icônes étant affichées sur au moins un écran selon leur agencement choisi de manière à matérialiser (ou imager) les positions relatives sur la face arrière des actionneurs arrières et des types d'actionnement associés, et d'autre part, en cas d'actionnement manuel selon un type d'actionnement d'un actionneur arrière choisi, d'ordonner l'exécution de l'instruction associée au type d'actionnement de cet actionneur arrière.
Le dispositif de contrôle selon l'invention peut comporter d'autres caractéristiques qui peuvent être prises séparément ou en combinaison, et notamment :
- la face arrière peut comprendre un premier groupe d'au moins un actionneur arrière dédié aux doigts de la main gauche d'un utilisateur ;
> les actionneurs arrières du premier groupe peuvent par exemple être placés sur la face arrière les uns au dessus des autres en des positions adaptées aux positions naturelles moyennes des doigts de la main
gauche ;
- la face arrière peut comprendre un second groupe d'au moins un actionneur arrière dédié aux doigts de la main droite d'un utilisateur ;
> les actionneurs arrières du second groupe peuvent par exemple être placés sur la face arrière les uns au dessus des autres en des positions adaptées aux positions naturelles moyennes des doigts de la main droite ;
- les moyens de stockage peuvent stocker au moins une table de correspondance transmise par au moins une application locale ou distante ;
- la face avant peut être munie d'un premier écran destiné à afficher les icônes ;
> le premier écran peut être également destiné à afficher des images et/ou des caractères alphanumériques de l'application sélectionnée ; - la face avant peut être également munie d'un second écran destiné à afficher des images et/ou des caractères alphanumériques de l'application sélectionnée ainsi qu'éventuellement des icônes dans certains modes de fonctionnement (par exemple dans le mode « contexte ») ;
- la face avant peut être munie d'inscriptions statiques (par exemple sérigraphiées et éventuellement éclairées par l'arrière) représentant les icônes d'instructions associées à un sous-ensemble d'actionneurs arrières dans au moins un mode de fonctionnement d'au moins une application ;
- chaque actionneur arrière peut être agencé pour être actionné selon au moins un type d'actionnement choisi parmi au moins un premier type d'actionnement provoqué par une action sensiblement verticale d'un doigt, un deuxième type d'actionnement provoqué par une extension d'un doigt, et un troisième type d'actionnement provoqué par une rétraction d'un doigt ;
- certains au moins des actionneurs arrières peuvent être pourvus de marquages tridimensionnels spécifiques et/ou d'un revêtement particulier destinés à les différencier les uns des autres et/ou à faciliter le positionnement des doigts ;
- certains au moins des actionneurs arrières peuvent être associés à au moins un type d'actionnement subdivisé en au moins deux sous-types d'actionnement associés à des instructions différentes (comme par exemple un simple clic, un double clic ou un clic long) ; - la face avant peut être munie d'au moins un actionneur avant agencé pour être actionné selon au moins un type d'actionnement associé à une instruction ;
- il peut comprendre une face latérale munie d'au moins un actionneur latéral agencé pour être actionné selon au moins un type d'actionnement associé à une instruction ;
- l'un au moins des actionneurs avant et actionneurs latéraux peut être chargé de piloter le déplacement d'un pointeur d'une souris ou d'un curseur ;
- l'un des actionneurs arrières, actionneurs avants et actionneurs latéraux peut par exemple permettre la sélection d'un mode de fonctionnement parmi au moins deux modes de fonctionnement choisis dans un groupe comprenant au moins un mode dit de saisie (ou « alpha ») dans lequel certaines au moins des instructions correspondent à des caractères alphanumériques, un mode dit « contexte » dans lequel certaines au moins des instructions correspondent à des actions propres à une application, et un mode dit « avancé » dans lequel certaines au moins des instructions sont propres à permettre un changement au moins temporaire d'application et/ou de mode de fonctionnement et/ou de mode d'affichage ;
- l'un des actionneurs arrières, actionneurs avants et/ou actionneurs latéraux peut par exemple permettre l'association, à certains au moins des types d'actionnement associés à certains au moins des actionneurs arrières, d'instructions dérivées de la dernière instruction exécutée ;
- il peut constituer un périphérique d'un équipement électronique (et/ou informatique). L'invention propose également un équipement électronique (et/ou informatique) comprenant un dispositif de contrôle du type de celui présenté ci-avant.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à
l'examen de la description détaillée ci-après, et des dessins annexés, sur lesquels :
- la figure 1 illustre de façon très schématique et fonctionnelle un exemple de réalisation d'un dispositif de contrôle selon l'invention, - la figure 2 illustre de façon schématique un exemple de réalisation de la face avant d'un dispositif de contrôle selon l'invention,
- la figure 3 illustre de façon schématique un exemple de réalisation de la face arrière d'un dispositif de contrôle selon l'invention,
- les figures 4A à 4D illustrent de façon très schématique un premier exemple de réalisation d'un actionneur arrière pour quatre positions différentes d'un même doigt,
- les figures 5A à 5D illustrent de façon très schématique un deuxième exemple de réalisation d'un actionneur arrière pour quatre positions différentes d'un même doigt, - les figures 6A à 6D illustrent de façon très schématique un troisième exemple de réalisation d'un actionneur arrière pour quatre positions différentes d'un même doigt,
- la figure 7 illustre de façon schématique un exemple d'agencement sur la face arrière de deux groupes d'actionneurs arrières, ainsi que les références des types d'actionnement associés à chacun de ces actionneurs arrières,
- la figure 8 illustre un exemple de table de correspondance adaptée à un mode de fonctionnement dit « alpha »,
- la figure 9 illustre un exemple de table de correspondance adaptée à un cas d'utilisation d'une fonction dédiée de proposition d'instructions
« cousines » (ou dérivées) dans le mode de fonctionnement alpha,
- la figure 10 illustre un exemple de table de correspondance adaptée à un mode de fonctionnement dit « avancé »,
- la figure 11 illustre trois exemples de sous-tables de correspondance qui correspondent respectivement à trois sous-modes du mode avancé appelés « alphabétique », « numérique » (ou Num) et « symbole » (ou Sym),
- la figure 12 illustre de façon schématique un premier exemple d'affichage d'icônes représentant les types d'actionnement de deux groupes de quatre actionneurs arrières sur l'ensemble de l'écran d'affichage,
- la figure 13 illustre de façon schématique un second exemple d'affichage d'icônes représentant les types d'actionnement de deux groupes de quatre actionneurs arrières au sein d'une fenêtre applicative,
- la figure 14 illustre de façon schématique un exemple d'utilisation d'un actionneur avant appelé View,
- la figure 15 illustre de façon schématique une première utilisation de l'invention pour une application de tri de photos dans le mode contexte et dans le cas d'un affichage sans relief,
- la figure 16 illustre de façon schématique la première utilisation de l'invention dans le cas d'un affichage avec relief,
- la figure 17 illustre de façon schématique une seconde utilisation de l'invention pour une application de saisie et/ou de consultation rapide d'information(s) dans le mode contexte, et
- la figure 18 illustre de façon schématique la seconde utilisation de l'invention en présence de champs de saisie.
Les dessins annexés pourront non seulement servir à compléter l'invention, mais aussi contribuer à sa définition, le cas échéant.
On se réfère tout d'abord aux figures 1 à 3 pour présenter un exemple de réalisation d'un dispositif de contrôle d'exécution d'instructions D selon l'invention. Comme illustré sur la figure 1, un tel dispositif D comprend au moins un réceptacle RP, des moyens de stockage MS et un module de contrôle MC.
Le réceptacle RP est de préférence de type ergonomique afin de faciliter sa préhension et son support par l'une au moins des mains d'un utilisateur. Il comprend une face avant FAV (voir figure 2) et une face arrière FAR (voir figure 3) munie d'un ensemble GAC d'actionneurs arrières AC. Chaque actionneur arrière AC est agencé pour être actionné selon au moins un type d'actionnement qui est associé à une instruction propre à induire, lorsqu'elle est exécutée, une modification d'une partie au moins
d'images et/ou de caractères alphanumériques qui sont affichés sur au moins un écran EC 1 et qui sont relatifs à au moins une application, ou l'émission d'au moins un son, ou encore la transmission ou l'acquisition de données (ou signaux), éventuellement par voie d'ondes (par exemple dans le cas d'une télécommande à infrarouge).
La face arrière FAR peut comporter tout type d'actionneur, c'est-à- dire tout élément d'interfaçage homme/machine permettant à un utilisateur, lorsqu'il est activé par l'un de ses doigts, de fournir (ou saisir) une instruction (ou commande) à exécuter. Il pourra donc s'agir d'une touche ou zone sensitive (ou tactile), d'un bouton-poussoir, d'une tirette, d'une « souris » (ou l'un de ses dérivés (trackball ou touchpad)), d'un ascenseur, d'une molette ou d'un levier (ou joystick), par exemple.
La face arrière FAR peut, comme illustré sur la figure 3, comporter des cales rabattables CA pour permettre de le placer sur un support sans que ces actionneurs arrières AC ne soient au contact de ce dernier.
Dans l'exemple non limitatif illustré sur les figures 2 et 3, le dispositif D constitue un équipement électronique (et/ou informatique) « autonome », c'est-à-dire disposant d'au moins un écran d'affichage EC1, comme par exemple un ordinateur ou terminal (fixe ou portable), éventuellement renforcé et/ou étanche à l'eau, ou un assistant personnel numérique (ou PDA), ou un équipement de communication, tel qu'un téléphone mobile (ou sans fil) ou un appareil de navigation par satellites (par exemple de type GPS). Mais, l'invention n'est pas limitée à ce type d'équipement électronique (et/ou informatique). Elle concerne en effet tout matériel électronique et/ou informatique comprenant au moins des actionneurs arrières et un module de contrôle (par exemple faisant partie d'un (ou constituant un) système d'exploitation (ou OS)) chargé de contrôler l'exécution des instructions activées lors de l'actionnement des actionneurs. Il pourra donc également s'agir d'une interface homme/machine (telle qu'un périphérique de type clavier, éventuellement destiné à être couplé à un ordinateur), d'une console de jeux, d'un boîtier de télécommande d'équipement(s) électronique(s), d'un lecteur de contenus multimédia, d'un équipement de mesure(s), ou d'un livre ou dictionnaire électronique. On comprendra donc qu'un dispositif D selon
l'invention peut être connecté, par voie filaire ou par voie d'ondes, à un équipement électronique et/ou informatique afin de contrôler (au moins partiellement) ce qui doit être affiché sur l'écran (EC 1) de ce dernier lorsqu'il exécute une application. Compte tenu du caractère autonome du dispositif illustré, il comprend sur sa face avant FAV au moins un écran EC 1 chargé d'afficher des images et/ou des caractères alphanumériques relatifs à au moins une application (par exemple un jeu, un agenda électronique, une messagerie électronique, une application de téléphonie, une application de connexion à l'Internet, une application d'achat sur Internet, ou une application de sélection et/ou de traitement de photographies).
Comme illustré, mais bien que cela ne soit pas obligatoire, la face avant FAV peut également comporter un ensemble GAA d'au moins un actionneur avant AA pouvant être actionné selon au moins un type d'actionnement associé à une instruction (ou action) à exécuter. Par ailleurs, le réceptacle RP peut éventuellement comporter sur une face latérale au moins un actionneur latéral pouvant être actionné selon au moins un type d'actionnement associé à une instruction (ou action) à exécuter.
La face avant FAV et/ou une face latérale peu(ven)t comporter tout type d'actionneur (tel que défini ci-avant). Il pourra donc s'agir d'une zone tactile, d'un bouton-poussoir, d'une souris (ou l'un de ses dérivés (« trackball » ou « touchpad »)), d'une tirette, d'un ascenseur, d'une molette, d'un levier (ou joystick), ou d'une touche sensitive (ou tactile) définie dans une zone tactile ET qui dispose par exemple de sérigraphies associées à des touches et apparaissant grâce à un éclairage adapté (comme dans le cas d'un « touchpad » multi-modes d'un ordinateur portable), par exemple.
A titre d'exemple illustratif, l'un au moins des actionneurs avant AA, ET et/ou des actionneurs latéraux peut être chargé de piloter le déplacement d'un pointeur de souris ou d'un curseur. Les moyens de stockage MS sont chargés de stocker pour au moins une application une table de correspondance entre au moins un mode de fonctionnement et un ensemble d'instructions choisies associées à des icônes de positions relatives définies par un agencement choisi.
On entend ici par « icône » une image (affichée ou sérigraphiée) et/ou une zone de texte et/ou un ensemble d'au moins un caractère alphabétique ou numérique et/ou un symbole syntaxique.
On notera qu'en présence de plusieurs tables de correspondance, ces dernières peuvent éventuellement constituer ensemble une table de correspondance générale.
Ces moyens de stockage MS peuvent se présenter sous n'importe quelle forme et notamment sous la forme d'une mémoire ou d'une base de données. On notera que dans certains modes de fonctionnement (par exemple le mode « contexte »), certaines tables de correspondance peuvent être définies par une application, éventuellement distante (par exemple accessible via un réseau de communication (éventuellement l'Internet)). Dans ce cas, la table de correspondance est transmise à l'équipement qui est couplé au (ou qui comprend le ou encore qui constitue le) dispositif D, et les icônes de cette table de correspondance sont chargées dynamiquement à l'écran sous le contrôle de l'application.
On notera également, comme c'est le cas dans la partie inférieure droite de l'exemple non limitatif de la figure 2, que la face avant FAV peut être éventuellement munie d'inscriptions statiques (par exemple sérigraphiées et éventuellement éclairées par l'arrière et/ou accompagnées d'une Led pour signaler l'activation/inactivation) qui représentent les icônes d'instructions qui sont associées à un sous-ensemble d'actionneurs arrières AC dans au moins un mode de fonctionnement d'au moins une application.
On notera également qu'un actionneur arrière AC peut être actionné selon un unique type d'actionnement. Mais, dans le but d'en réduire le nombre sur la face arrière FAR, il est préférable qu'un actionneur arrière AC puisse être actionné selon au moins deux et si possible trois types d'actionnement qui sont choisis parmi au moins un premier type d'actionnement provoqué par une action sensiblement verticale (a) d'un doigt, un deuxième type d'actionnement provoqué par une extension (e) d'un doigt, et un troisième type d'actionnement provoqué par une rétraction (r) d'un doigt. On notera cependant que l'on peut envisager d'utiliser des actionneurs pouvant être actionnés selon plus de trois types d'actionnement.
On a représenté sur les figures 4 à 6 trois exemples d'actionneurs AC pouvant être actionnés selon trois types d'actionnement différents. Plus précisément, l'exemple de la figure 4 illustre un actionneur AC se présentant sous la forme d'un bâtonnet à trois contacts. Lorsque le doigt DT n'agit pas sur le plot central d'actionnement (voir figure 4A), rien ne se passe. Lorsque le doigt DT exerce une pression sensiblement verticale sur le plot central d'actionnement (voir figure 4B), il actionne le contact du bas, ce qui active l'instruction qui lui est associée (compte tenu de l'application et du mode de fonctionnement sélectionnés). Lorsque le doigt DT fait l'objet d'une extension vers l'avant (voir figure 4C) il entraîne en rotation le plot central d'actionnement ce qui actionne le contact arrière et donc active l'instruction qui lui est associée (compte tenu de l'application et du mode de fonctionnement sélectionnés). Lorsque le doigt DT fait l'objet d'une rétraction vers l'arrière (voir figure 4D) il entraîne en rotation le plot central d'actionnement ce qui actionne le contact avant et donc active l'instruction qui lui est associée (compte tenu de l'application et du mode de fonctionnement sélectionnés).
L'exemple de la figure 5 illustre un actionneur AC à trois boutons poussoirs. Lorsque le doigt DT n'agit pas sur un bouton poussoir (voir figure 5A), rien ne se passe. Lorsque le doigt DT exerce une pression sensiblement verticale sur le bouton poussoir du bas (voir figure 5B), cela active l'instruction qui lui est associée (compte tenu de l'application et du mode de fonctionnement sélectionnés). Lorsque le doigt DT fait l'objet d'une extension vers l'avant (voir figure 5C) il exerce une pression sur le bouton poussoir avant, ce qui active l'instruction qui lui est associée (compte tenu de l'application et du mode de fonctionnement sélectionnés). Lorsque le doigt DT fait l'objet d'une rétraction vers l'arrière (voir figure 5D) il exerce une pression sur le bouton poussoir arrière, ce qui active l'instruction qui lui est associée (compte tenu de l'application et du mode de fonctionnement sélectionnés). L'exemple de la figure 6 illustre un actionneur AC à un bouton poussoir et deux zones tactiles. Lorsque le doigt DT n'agit pas sur un bouton poussoir ou une zone tactile (voir figure 6A), rien ne se passe. Lorsque le doigt DT exerce une pression sensiblement verticale sur le bouton poussoir
du bas (voir figure 6B), cela active l'instruction qui lui est associée (compte tenu de l'application et du mode de fonctionnement sélectionnés). Lorsque le doigt DT fait l'objet d'une extension vers l'avant (voir figure 6C) il établit un contact glissé et orienté avec la zone tactile avant, ce qui active l'instruction qui lui est associée (compte tenu de l'application et du mode de fonctionnement sélectionnés). Lorsque le doigt DT fait l'objet d'une rétraction vers l'arrière (voir figure 6D) il établit un contact glissé et orienté avec la zone tactile arrière, ce qui active l'instruction qui lui est associée (compte tenu de l'application et du mode de fonctionnement sélectionnés). Bien entendu, tout autre type d'actionneur peut être utilisé. Ainsi, certains au moins des actionneurs arrières AC peuvent être subdivisés en au moins deux sous-actionneurs n'ayant chacun qu'un seul type d'actionnement (par exemple des contacteurs ou des boutons-poussoirs). Dans ce cas, les sous-actionneurs d'un même actionneur peuvent éventuellement avoir des formes différentes en fonction de leurs positions par rapport à la face arrière FAR. A titre d'exemple non limitatif, chaque actionneur arrière AC peut être constitué de trois sous-actionneurs de type bouton-poussoir.
Le nombre d'actionneurs arrière AC et leur(s) type(s) sont fonction des applications pour lesquelles ils agissent. Par exemple, la face arrière FAR peut comprendre un premier groupe
GG d'au moins un actionneur arrière AC dédié aux doigts de la main gauche d'un utilisateur. Ces actionneurs arrières AC du premier groupe GG peuvent par exemple être placés sur la face arrière FAR les uns au dessus des autres dans des positions qui sont adaptées aux positions naturelles moyennes des doigts de la main gauche.
En variante ou en complément, la face arrière FAR peut comprendre un second groupe GD d'au moins un actionneur arrière AC dédié aux doigts de la main droite d'un utilisateur. Ces actionneurs arrières AC du second groupe GD peuvent par exemple être placés sur la face arrière FAR les uns au dessus des autres dans des positions qui sont adaptées aux positions naturelles moyennes des doigts de la main droite.
On notera que dans l'exemple non limitatif illustré sur les figures 3 et 7, le dispositif D comprend un premier groupe GG de cinq actionneurs
arrières AC et un second groupe GD de cinq actionneurs arrières AC. Mais, le nombre de groupes peut être égal à un et le nombre d'actionneurs arrières AC de chaque groupe doit être au moins égal à un et de préférence inférieur à huit. Une implémentation avantageuse consiste à utiliser des premier GG et second GD groupes comprenant chacun quatre actionneurs arrières, respectivement pour l'index, le majeur, l'annulaire et l'auriculaire, le pouce étant alors dédié à la préhension du réceptacle RP et à l'actionnement des éventuels actionneurs avants AA et/ou latéraux.
Dans l'exemple non limitatif illustré sur la figure 7, les lettres majuscules L et R désignent respectivement les actionneurs arrières AC des premier GG et second GD groupes, les lettres majuscules A a E désignent les cinq actionneurs arrières AC d'un même groupe GG ou GD, et les lettres minuscules a, e et r désignent respectivement les trois types d'actionnement de chaque actionneur arrière AC (à savoir l'appui (a), l'extension (e) et la rétraction (r)). Par exemple, la référence LDr désigne le quatrième actionneur arrière D du premier groupe GG lorsqu'il est actionné selon le troisième type d'actionnement correspondant à la rétraction (r) du doigt.
Il est important de noter que les actionneurs arrières AC d'un même groupe GG ou GD peuvent être de types identiques ou différents selon les besoins applicatifs. De même, les actionneurs arrières AC de groupes différents peuvent être de types identiques ou différents selon les besoins applicatifs.
On notera également que certains au moins des actionneurs arrières AC peuvent être pourvus de marquages tridimensionnels spécifiques et/ou d'un revêtement particulier (par exemple un revêtement lisse et un revêtement rugueux, ou un revêtement en plastique ou silicone et un revêtement en cuir) qui sont destinés à les différencier les uns des autres et/ou à faciliter le positionnement des doigts de l'utilisateur.
On a représenté sur la figure 8, un premier exemple non limitatif d'une table de correspondance adaptée à un mode de fonctionnement dit « alpha », dédié à la saisie de caractères alphanumériques, pour un dispositif D comprenant des premier GG (L) et second GD (R) groupes de cinq actionneurs arrières AC (A à E) à trois types d'actionnement (a, e et r), du
type de celui illustré sur les figures 3 et 7.
Dans l'exemple de la figure 8, pour chaque type d'actionnement de chaque actionneur arrière AC on a en gras et en première position le caractère principal émis, et en italique et en deuxième position le caractère alternatif possible. Quand il s'agit d'une lettre celle-ci est par exemple émise en minuscule (bien que marquée en majuscule sur la figure 8), sauf si l'instruction caps a été activée ou est active, par exemple. L'instruction ait peut par exemple permettre de modifier l'instruction activée en activant le caractère alternatif associé. L'instruction caps peut par exemple permettre de mettre en majuscule le prochain caractère alphabétique activé. L'instruction alt-lock peut par exemple permettre de verrouiller les caractères alternatifs en caractères principaux et vice-versa.
On a représenté sur la figure 9, un exemple non limitatif d'une table de correspondance adaptée à un cas d'utilisation d'une fonction dédiée de proposition d'instructions « cousines » (ou dérivées) de certaines instructions associées à certains actionneurs arrières de la figure 7 dans le mode de fonctionnement alpha. Cette fonction dédiée est par exemple proposée en cas d'actionnement de la touche dédiée TD de la face avant FAV.
Cette fonction dédiée permet de mettre à la disposition de l'utilisateur, qui vient d'actionner un actionneur arrière AC selon un certain type d'actionnement dans un mode de fonctionnement donné, une instruction dite cousine par rapport à l'instruction qu'il vient d'activer. Une liste d'instructions cousines (ou dérivées) est donc associée à une liste d'instructions du mode de fonctionnement considéré et l'actionnement de l'actionneur avant TD invoque l'instruction qui est la cousine de celle qui vient juste d'être activée dans la table de correspondance concernée. On trouvera typiquement, comme instruction cousine, l'instruction correspondant à une instruction voisine que l'on pourrait obtenir par un autre mouvement du doigt, ou une instruction associée comme la lettre majuscule dans le cas d'une lettre minuscule et vice versa, ou bien une lettre accentuée « é », « è », « ê » ou « ë » dans le cas de l'activation de la lettre « e », ou bien encore une instruction associée au même actionnement dans un autre mode ou sous- mode de fonctionnement.
Par exemple, lorsque l'actionneur avant TD est actionné dans le mode alpha, cela peut activer à chaque pression un retour en arrière automatique par suppression d'un caractère (« backspace ») et l'activation de l'instruction cousine prise par ordre dans la liste, à savoir le caractère alternatif puis les caractères spéciaux pour les lettres concernées (voir figure 9), puis le caractère en majuscule.
On a représenté sur la figure 10, un autre exemple non limitatif de table de correspondance adaptée à un mode de fonctionnement dit
« avancé » dans lequel on utilise quatre actionneurs arrières AC (B à E) à trois types d'actionnement (a, e et r) faisant partie d'un second groupe GD
(R).
Par exemple, dans le mode avancé, les actions sur les actionneurs arrière AC dédiés à la main droite peuvent permettent de préciser un sous- mode qui met en œuvre une table d'instructions spécifiques pour les actionneurs arrières AC dédiés à la main gauche ou bien le lancement d'instructions et commandes spécifiques pour le système d'exploitation.
Dans l'exemple illustré sur la figure 10, les sous-modes « GoTo » et « Tools » correspondent par exemple à des instructions transmises au système d'exploitation qui est alors en mesure de changer l'activité en cours sur l'équipement concerné (ici le dispositif D) en activant par exemple une fenêtre applicative ou un bureau, éventuellement en surimpression, et en ordonnant le passage dans le mode de fonctionnement « contexte » pour poursuivre les choix au sein de cette nouvelle application via des listes de sélection. Par exemple, l'instruction « GoTo » peut proposer à l'utilisateur une liste de sélection pour la main gauche des dernières applications lancées et pour la main droite une liste des derniers documents consultés.
Par exemple, l'instruction « Tools » peut proposer à l'utilisateur une application de saisie rapide d'informations comme on le ferait sur un « post- it », avec néanmoins une structuration des informations en indiquant leur nature via des listes de choix activables par les actionneurs arrières AC.
Par exemple, les instructions « Cust-D » et « Cust-E » peuvent permettent de personnaliser un sous-mode de fonctionnement des
actionneurs arrière AC de la main gauche en définissant des caractères ou séquence de caractères comme instructions associées à ceux-ci, ou bien de personnaliser le lancement d'une application particulière. A titre d'exemple, on utilise des séquences de caractères comme instructions pour des applications qui nécessitent l'écriture au sein d'un texte brut de balises de mise en forme comme dans du code HTML, Latex, Wiki ou Spip. On notera que des diodes électroluminescentes (ou Leds) peuvent être prévues en face avant FAV de manière à indiquer à l'utilisateur un sous-mode actif en mode avancé.
A la table illustrée sur la figure 10 et dédiée à la main droite peuvent être associées plusieurs « sous-tables » dédiées à la main gauche et affichées sur l'écran EC2, par exemple dans le mode avancé. Trois exemples de telles sous-tables correspondant à trois sous-modes appelés « alphabétique », « numérique » (ou Num) et « symbole » (ou Sym) sont illustrés de façon non limitative sur la figure 11. Par exemple, la sous-table qui est associée au sous-mode alphabétique comprend dans chaque case (parmi les douze de l'exemple), associée à un type d'actionnement d'un actionneur arrière AC, un caractère principal dans le coin supérieur gauche (activé par un simple appui, par exemple), un caractère secondaire dans le coin inférieur droit (activé par un double appui sur un court intervalle de temps, par exemple) et un caractère cousin obtenu par l'actionnement d'un actionneur arrière suivi par l'actionnement de l'actionneur dédié TD.
Par exemple, ces trois sous-modes du mode avancé sont sélectionnâmes par le pouce au moyen d'au moins un actionneur avant AA. On notera que le dispositif D peut éventuellement offrir une fonctionnalité de complément prédictif de saisie de mot, via un dictionnaire de mots courants. Cette fonctionnalité peut par exemple être proposée à l'utilisateur dès que le module de contrôle MC identifie un sous-ensemble de plusieurs lettres jointes. La proposition peut par exemple se faire au moyen d'un voyant (ou Led) situé à proximité de l'actionneur avant AA référencé « Loupe ». Par exemple, un appui bref sur l'actionneur avant « Loupe » entraîne le basculement dans un sous-mode « Complément » qui propose à l'utilisateur une liste de mots ou de morceaux de mots (nombre d'éléments de
la liste égal à 4, 8 ou 12, éventuellement au choix de façon configurable) parmi lesquels il peut effectuer une sélection au moyen d'un actionneur arrière AC.
Le mode contexte est par exemple destiné à fournir des instructions qui correspondent à des actions proposées par l'application active
(éventuellement distante). En mode contexte les instructions (ou actions) sont celles qui sont demandées par l'application ou éventuellement le système d'exploitation de l'équipement (ici le dispositif D) si aucune application n'est active. Les actions sont liées à des images présentées dans la fenêtre de l'application ou en surimpression transparente sur l'ensemble de l'écran par une image se substituant au bureau (par exemple). Les cas d'utilisation sont très nombreux, fonction notamment des réalisations définies par les éditeurs d'application.
On notera que tout mode de fonctionnement associé à une application et destiné à associer des instructions (ou actions) spécifiques à des types d'actionnements d'actionneurs, peut être envisagé. Par ailleurs, on notera que le nombre d'actionneurs arrières AC utilisés peut varier d'un mode de fonctionnement à l'autre. C'est notamment le cas dans l'exemple de la figure 10 qui n'utilise que quatre actionneurs arrières AC (B à E) sur les cinq dans le mode alpha.
Les basculements de mode de fonctionnement sont pilotés par logiciel. Ils peuvent être configurés différemment selon les besoins en s'appuyant sur des actionneurs avant AA et/ou arrière AC et/ou sur des informations qui sont issues de l'application ou du système d'exploitation et/ou sur une mémoire d'état des modes activés précédemment.
Les exemples donnés ci-avant de correspondance entre modes de fonctionnement, types d'actionnement et instructions (y compris cousines) ne sont donnés qu'à titre purement illustratif. Ils peuvent être adaptés en fonction des besoins applicatifs, voire même des besoins locaux (notion de personnalisation). Par ailleurs, on comprendra qu'il est possible d'inverser les rôles attribués aux mains et/ou de limiter le nombre d'instructions en fonction du nombre de doigts utilisés par l'utilisateur et/ou recomposer la disposition des modes, sous-modes et actions. Comme dans le cas d'un clavier standard
(à 104 touches) pour lequel il existe de nombreuses déclinaisons suivant les régions géographiques et les langues, il existe ici de très nombreux arrangements possibles.
De préférence, une partie au moins des associations ((sous-)tables
5 de correspondance) peut être modifiée par logiciel de manière à permettre à l'utilisateur de créer sa propre configuration en s'appuyant éventuellement sur des configurations de référence fonction de sa langue et de sa zone géographique.
Le module de contrôle MC du dispositif D selon l'invention a î o principalement deux fonctions.
Une première fonction principale consiste, lorsqu'un mode de fonctionnement d'une application a été sélectionné, à déterminer dans les moyens de stockage MS la table qui lui correspond, puis à associer les instructions qui sont contenues dans cette table déterminée à des types 15 d'actionnement d'actionneurs arrières AC qui sont choisis en fonction des positions relatives des icônes qui sont associées respectivement à ces instructions.
L'affichage de certaines au moins des icônes du mode de fonctionnement sélectionné est fait sur au moins un écran EC1 et/ou EC2 20 selon leur agencement qui est défini dans leur table de correspondance, de manière à permettre de matérialiser (ou d'imager) les positions relatives sur la face arrière FAR des actionneurs arrières AC et des types d'actionnement qui sont associés à ces icônes.
Il n'existe pas nécessairement de relation géométrique entre les
25 icônes et les actionneurs arrières AC qui leur sont associés. En d'autres termes, les formes et dimensions des icônes peuvent être différentes des formes et dimensions des parties des actionneurs arrières AC qui leur sont associés.
On comprendra que lorsque certaines icônes sont définies par
30 l'application active, les instructions correspondant à ces icônes sont gérées par le module de contrôle MC qui se charge alors de les associer à des actionneurs arrières AC choisis en fonction des positions relatives à l'écran
(généralement dans la fenêtre applicative) des icônes correspondantes et en
fonction des positions réelles relatives desdits actionneurs arrières AC. Ce cas se rencontre par exemple dans le mode contexte.
On comprendra également que l'affichage des icônes peut se faire soit sur l'écran « principal » EC 1 du dispositif D et/ou sur au moins un écran « auxiliaire » EC2 dédié à cet effet, si le dispositif D en comprend un sur sa face avant FAV, soit sur l'écran de l'équipement électronique et/ou informatique auquel le dispositif D est couplé. Dans l'exemple non limitatif illustré sur la figure 3, le dispositif D comprend sur sa face avant FAV un tel écran auxiliaire EC2 (il est ici dédié aux actionneurs arrières AC des mains gauche et droite, mais il pourrait être dédié uniquement aux actionneurs arrières de la main droite ou bien uniquement aux actionneurs arrières de la main gauche). On pourrait également prévoir deux écrans auxiliaires pour chacun des groupes d'actionneurs arrières GG et GD.
Le second écran (EC2) peut notamment être tactile et/ou faire partie d'un sous-ensemble électronique amovible fonctionnant d'une part de manière autonome et d'autre part fonctionnant en étant couplé au dispositif D. Le sous-ensemble peut être par exemple un téléphone portable, une télécommande ou un lecteur multimédia. Un tel sous-ensemble électronique amovible peut alors venir se loger dans le dispositif D pour remplir notamment les fonctions d'affichage des icônes.
Il est important de noter que l'agencement des icônes et l'association des instructions aux actionneurs arrière AC qui est définie par le module de contrôle MC sont destinés à fournir à l'utilisateur une association intuitive entre les positions spatiales relatives des icônes, associées aux actionneurs arrières AC, affichées en face avant FAV et les positionnements relatifs des actionneurs arrières AC qui sont situés sur la face arrière FAR. On comprendra que cette représentation des actionneurs n'est ni nécessairement à l'échelle, ni nécessairement superposée (effet de « transparence ») au- dessus des actionneurs arrières AC. L'objectif de cette représentation est de fournir sur la face avant FAV une information utile et suffisante pour l'utilisation des actionneurs arrières AC, sans toutefois occuper une place importante sur la face avant FAV de manière à laisser un maximum de surface à l'affichage applicatif.
On a représenté schématiquement sur la figure 12 un premier exemple d'affichage, par exemple sur tout l'écran principal EC1, d'une part, d'icônes RAD représentant les types d'actionnement de quatre actionneurs arrières AC (B à E) du second groupe GD, et d'autre part, d'icônes RAG représentant les types d'actionnement de quatre actionneurs arrières AC (B à E) du premier groupe GG. On comprend qu'ici les quatre actionneurs arrières AC (B à E) du second groupe GD ne peuvent être actionnés que selon un seul type d'actionnement (action sensiblement verticale du doigt (a)), tandis que les quatre actionneurs arrières AC (B à E) du premier groupe GG peuvent être actionnés selon deux types d'actionnement (action sensiblement verticale du doigt (a) et rétraction du doigt (r)).
On a représenté schématiquement sur la figure 13 un second exemple d'affichage, par exemple à l'intérieur d'une fenêtre applicative FRA de l'écran principal EC1 active au dessus d'une autre fenêtre applicative FAP1 d'une part, d'icônes RAD représentant les types d'actionnement de quatre actionneurs arrières AC (B à E) du second groupe GD, et d'autre part, d'icônes RAG représentant les types d'actionnement de quatre actionneurs arrières AC (B à E) du premier groupe GG. On comprend qu'ici les quatre actionneurs arrières AC (B à E) des premier GG et second GD groupes ne peuvent être actionnés que selon un seul type d'actionnement (action sensiblement verticale du doigt (a)).
Une seconde fonction principale du module de contrôle MC consiste, lorsqu'un actionneur arrière AC choisi a été sélectionné manuellement selon un type d'actionnement, d'ordonner l'exécution de l'instruction qui est associée au type d'actionnement de cet actionneur arrière AC.
Le dispositif D peut éventuellement proposer un actionneur dit « View » destiné à superposer ou placer en surimpression (ou encore mettre en relief) sur l'écran principal EC 1 les icônes qui représentent à un instant donné les actionneurs arrières AC (et leurs types d'actionnement) pouvant être utilisés. Cet actionneur View peut par exemple être placé sur la face avant FAV du réceptacle RP, comme illustré sur la figure 3 (où il est matérialisé par une main).
On a représenté schématiquement sur la figure 14 un exemple non
limitatif d'utilisation de l'actionneur View. De plus, le mode de mise en relief peut être éventuellement personnalisé. Dans l'exemple illustré sur la figure 14, un appui bref permet de passer d'un affichage avec relief (« RELIEF ON » - c'est-à-dire avec un affichage en surimpression) à un affichage sans relief (« RELIEF OFF ») et vice versa. Un appui prolongé, alors que l'affichage est sans relief, peut par exemple provoquer le passage dans un affichage avec relief pendant la durée de l'appui, puis le retour au mode sans relief dès que l'actionneur View est relâché. On notera que la mise en relief peut éventuellement varier en fonction du mode de fonctionnement sélectionné. Par exemple, en mode alpha ou avancé, quand le relief d'affichage est désactivé, aucune icône représentative d'un actionneur arrière AC n'est affichée sur l'écran principal EC1. Des Leds et/ou au moins un écran auxiliaire EC2 peu(ven)t fournir des informations à l'utilisateur.
Par exemple, en mode contexte, quand le relief d'affichage est désactivé, les icônes représentant les actionneurs arrières AC pouvant être utilisés peuvent être affichées dans la fenêtre de l'application avec les signes distinctifs choisis par les éditeurs de l'application.
Par exemple, en mode alpha ou avancé, quand la mise en relief est demandée par l'utilisateur, suivant les options de configuration, on peut trouver deux modes d'affichage des actions en réservant une ou des zones sur l'écran principal EC 1 ou en ayant un affichage en surimpression avec effet de transparence. Pour le mode avancé, une option logicielle peut éventuellement permettre de moduler l'affichage des icônes représentant les actionneurs arrières AC de la région droite afin d'éviter de trop utiliser l'espace visuel applicatif. Les icônes représentant les actionneurs arrières AC de la région droite peuvent alors n'être affichées que lors d'un double clic sur l'actionneur View ou lors d'un appui prolongé (ou clic long), par exemple.
Par exemple, en mode contexte, quand la mise en relief est demandée par l'utilisateur, les icônes représentant les actionneurs arrières AC pouvant être utilisés peuvent être redessinées afin d'être plus nettement visibles (couleur(s) plus vive(s) et/ou taille(s) différente(s)), tandis que le reste de l'affichage (fenêtre applicative et/ou bureau) peut être assombri avec un éventuel effet de transparence.
Deux exemples d'utilisation du dispositif D dans le mode contexte sont décrits ci-dessous en référence aux figures 15 à 18.
Une première utilisation, illustrée sur les figures 15 et 16, concerne une application de tri de photos chargées dans un répertoire. Cette application permet par exemple de naviguer parmi les photos grâce aux flèches de direction d'actionneurs avant AA, tout en effectuant des actions par activation d'instructions au moyen d'actionneurs arrières AC. Par exemple, on peut donner une note à la photo et/ou préciser des caractéristiques de partage et de diffusion et/ou insérer ou non la photo dans un site web et/ou nommer la photo et/ou associer un événement à la photo et/ou affecter une catégorie à la photo. Dans le mode sans relief illustré sur la figure 15, différents attributs peuvent être affichés en petit sous la forme de liste(s) de choix de part et d'autre de la photo. Dans le mode avec relief illustré sur la figure 16, la photo peut être mise en second plan tandis que les attributs peuvent être placés au premier plan (en surimpression) (et éventuellement en transparence) et agrandis pour faciliter le travail de l'utilisateur.
Cet exemple montre à la fois des listes de choix avec des éléments exclusifs mis en valeur par affichage soutenu (cas de la section « Notation ») ou par bouton radio (cas de la section « Diffusion »). Cet exemple montre également des éléments pouvant basculer entre plusieurs états (cas de l'icône « Web OfT / Web On »). Cet exemple montre également des listes de sélection à choix multiples avec des cases à cocher (cas de la section « Catégorie »). Des actions permettent aussi d'accéder à d'autres entrées comme par exemple les icônes « Nom » et « Event » qui peuvent par exemple provoquer la substitution de la section « Catégorie » par une autre liste de choix pour fixer respectivement un nom et un événement à rattacher à la photo. L'action représentée par l'icône « Note » peut par exemple ouvrir une zone de saisie avec un passage en mode alpha pour annoter la photo. Une fois cette annotation réalisée, on peut par exemple rebasculer en mode contexte.
Dans le cas d'un affichage avec relief (« Relief ON »), des icônes complémentaires peuvent être éventuellement mises en valeur pour signaler certaines actions. Par exemple, les flèches de navigation dans la section
Catégorie ou les actions « Note » ou « Event » peuvent être rajoutées.
Une seconde utilisation, illustrée sur les figures 17 et 18, concerne une application de saisie et/ou de consultation rapide d'information(s) en mode contexte. La fenêtre « Tools » illustrée sur la figure 17 permet, grâce à des menus contextuels, d'étiqueter rapidement des bribes d'information pour en faciliter la saisie et le contrôle de cohérence. La région « Notes » permet d'accéder à des écrans qui présentent un formulaire de saisie et la région « Info » offre des liens personnalisés vers des pages Internet d'informations sur différents sujets (accès privilégiés à des favoris). La fenêtre « Bon Plan » illustrée sur la figure 18 matérialise un formulaire de saisie. Par exemple, des actionneurs arrières AC dédiés à la main droite permettent de positionner le curseur dans les zones de saisie. Cette action de positionnement peut par exemple provoquer automatiquement le basculement du mode contexte vers le mode alpha pour un champ à entrée libre ou vers le mode avancé / Num pour un champ date. En mode curseur avec texte, l'appui sur la touche contexte peut par exemple faire repasser en mode contexte, mais cette fois-ci non pas au niveau de l'application globale mais au niveau de la zone de saisie, et proposer par exemple des possibilités logiques de saisie par exemple au sein d'une liste de contact pour le champ « Tuyau de ». Lors de la saisie d'information qui nécessite le remplissage de plusieurs champs, le double emploi des actionneurs arrières AC pour réaliser à la fois des opérations de pointage et des opérations de saisie de caractères ou symboles facilite le travail et l'efficacité de l'utilisateur. Celui-ci bénéficie d'un moyen ergonomique et confortable pour la saisie des caractères alphanumériques sans pour autant avoir à déplacer ses mains du clavier vers un stylet ou une souris pour réaliser les opérations de pointage.
De très nombreux autres exemples d'application peuvent être envisagés, et notamment des applications de téléphonie, de messagerie électronique, de connexion à l'Internet ou de commerce électronique. Au sein de la fenêtre applicative d'un navigateur web, des choix (lien hypertexte, icône de sélection dans un chariot électronique, et analogues) peuvent être affichés et « cliques » (ou sélectionnés) directement via les actionneurs arrières AC (sans utiliser un stylet ou un pointeur de souris) en fonction de la position
relative à l'affichage de ces choix proposés.
On notera que le réceptacle RP peut comprendre une première ouverture agencée de manière à faciliter son support par l'une des mains de l'utilisateur. Dans une variante, il peut comprendre des première et seconde ouvertures agencées de manière à faciliter son support respectivement par les mains droite et gauche de l'utilisateur. Chaque ouverture peut par exemple être une encoche de forme adaptée au passage de la partie de la main qui est située à l'intersection entre le pouce et l'index.
Par ailleurs, le dispositif D peut éventuellement comprendre des moyens de détection chargés de détecter la présence de l'une au moins des mains d'un utilisateur dans une zone lui permettant de supporter le réceptacle
RP et d'accéder à certains au moins des actionneurs arrières AC, et de n'autoriser le module de contrôle MC à prendre en compte une instruction activée qu'en cas de détection de présence. En outre, le dispositif D peut par exemple présenter un centre de gravité qui est situé dans une partie inférieure par rapport à une ligne virtuelle horizontale définissant le milieu de son réceptacle RP.
Le module de contrôle MC, ainsi qu'éventuellement les moyens de stockage MS, peuvent être réalisés sous la forme de modules logiciels (ou informatiques (ou « software »)), de circuits électroniques (ou « hardware »), ou d'une combinaison de circuits et de logiciels.
L'invention ne se limite pas aux modes de réalisation de dispositif de contrôle d'exécution d'instructions et d'équipement électronique et/ou informatique décrits ci-avant, seulement à titre d'exemple, mais elle englobe toutes les variantes que pourra envisager l'homme de l'art dans le cadre des revendications ci-après.