FR2878343A1 - Dispositif d'entree de donnees - Google Patents

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Abstract

La présente invention se rapporte au domaine des dispositifs combinatoires d'entrée de données (DCE). Elle associe deux à cinq zones sensibles principales contenant elles-mêmes, de une à six zones sensibles exclusives et des moyens de pilotage d'un pointeur électronique. À ce dispositif est associé un procédé paramétrable de désignation et de validation successives, glissées, simultanées ou mixtes, des combinaisons associées aux cases d'une table activable et substituable, contenant tout objet informatique possible selon l'état de l'art. Le paramétrage du procédé permet de s'en servir avec des actuateurs allant de un à cinq doigts, ou membres, ou maniés par eux. Le procédé peut présenter de façon symbolique comment désigner un objet contenu dans une case de la table active, les zones sensibles activées, ce qui est en cours d'être désigné et en accepter l'ajustement ou l'annulation. Les tables sont personnalisables dans tous leurs aspects y compris les modalités de désignation, présentation, ajustement et validation puis exécution des objets contenus dans les cases et sont des fichiers échangeables. La flexibilité du dispositif, du procédé et des tables, permet de créer un DCE optimisé pour un objet ou un DCE très adaptable au cours du temps à son utilisateur et aux objets qu'il utilise. Un DCE peut être doté de moyens autonomes, inclure des moyens d'authentification et d'identification, être intégré dans un objet électronique ou constituer un système avec un objet informatique ou électronique distinct et d'autres DCE.

Description

DISPOSITIF D'ENTRÉE DE DONNÉES
La présente invention se rapporte au domaine des dispositifs et procédés combinatoires d'entrée de données (DCE) dans un système électronique, informatique ou autre, aussi appelés dispositifs de saisie combinatoire.
La présente invention concerne plus particulièrement un dispositif permettant la désignation et l'activation combinatoires d'objets informatiques, de type caractères alphanumériques, commandes, images, icônes ou encore programmes d'exécution d'instructions, par l'action sur deux à cinq zones principales de détection possédant chacune plusieurs zones sensibles distinctes et exclusives l'une de l'autre.
De nombreux claviers combinatoires existent déjà, notamment celui décrit dans le brevet français FR 85 / 11 532 (Guyot-Sionnest), ou encore le clavier Braille mono- main, les claviers de Sténotypie, le clavier Microwriter, connu également sous les noms Cykey (nom commercial) et DAP, le clavier Twiddler (nom commercial), le clavier FROG (nom commercial), le clavier GKOS (nom commercial), le clavier demi qwerty > sous ses différentes formes dont celui dit Half Keyboard (nom commercial), de Mathias Corporation.
("Halfkeyboard", www.halfkeyboard.com) et celui implémenté sur le Blackberry 7100 (nom commercial). Beaucoup de claviers combinatoires électroniques sont actionnables d'une seule main, d'autres comme les claviers Braille standard et ceux de sténotypie le sont à 2 mains. Dans les solutions les plus fréquentes, l'action des doigts de la main se fait de manière combinatoire pure par une action exclusivement simultanée de plusieurs doigts, sans tenir compte d'un ordre d'action des doigts sur les touches ce qui va à l'encontre des habitudes des utilisateurs de téléphones et d'objets mobiles, qui agissent principalement sur leurs claviers avec le seul pouce libre de la main unique qui tient le téléphone avec la paume et les autres doigts.
D'une manière générale, les claviers combinatoires, bien que connus depuis longtemps, et ayant dsnné lieu à de multiples conceptions et réalisations, dont certaines par de grandes entreprises produisant en masse des objets de haute technologie, ne sont pas proposés au grand public. Les ingénieurs créateurs d'un procédé multitouches et de la société Fingerworks, ont écrit explicitement qu'ils ne croyaient pas à la possibilité de faire apprendre des procédés combinatoires au grand public, en référence à la publication HAND TRACKING, FINGER IDENTIFICATION, AND CHORDIC MANIPULATION ON A MULTI-TOUCH SURFACE de Wayne Westerman.
Les claviers combinatoires traditionnels restent jusqu'à présent des systèmes lourds sous forme d'un dispositif qu'il faut connecter à un ordinateur par exemple (le CyKey a une connexion infrarouge). La convergence des moyens informatiques et de communications sur des objets électroniques de type téléphone nécessite l'adaptation des dispositifs de saisie combinatoire pour en faire des modules embarqués et intégrés harmonieusement à l'objet.
Les claviers combinatoires disponibles ne sont pas adaptés aux facultés et possibilités différentes des différents doigts de la main et/ou de l'utilisateur, notamment en ce qui concerne l'utilisation ambidextre, l'adaptation aux handicapés et à la morphologie de la main de l'utilisateur...
Ces systèmes combinatoires ne sont guère tolérants à l'imprécision de l'utilisation qu'elle soit de type sémantique ou de type mécanique (position des doigts imprécise) et peu de systèmes de prédiction et d'adaptation ne semblent être proposés, sur des objets grands publics comme l'est le dispositif T9 (nom commercial) ou celui du RIM 7100 (nom commercial) pour lever l'ambiguïté et prédire les mots saisis puis faciliter leur choix avec un pavé numérique de téléphone, ou professionnels comme sur le Velotype (nom commercial).
Par sa complexité et sa lourdeur, la première étape de découverte et d'apprentissage des claviers combinatoires a toujours rebuté l'utilisateur qui abandonne le plus souvent.
Aucun guidage initiatique voire adapté en fonction de la dextérité et des hésitations de l'utilisateur n'est proposé. Les promoteurs ne font appel qu'à la volonté du candidat utilisateur supposée suffisante pour passer les quelques dizaines d'heures nécessaires pour dépasser la vitesse d'écriture manuscrite, sous prétexte que cela ne représente que quelques centièmes du temps nécessaire pour utiliser des dix doigts sans regarder le clavier standard qwerty .
De plus, les claviers combinatoires du marché sont assez souvent figés et dédiés, c'est-à-dire que les combinaisons réalisables ainsi que les signes et commandes sont la plupart du temps définis une fois pour toute, en émulation d'un clavier précis d'un objet précis, sans pouvoir évoluer ni s'adapter par construction aux différents contextes rencontrés et objets électroniques utilisés au cours du temps et de l'évolution des techniques.
Enfin, ces systèmes n'ont que très peu évolué avec les systèmes informatiques et ne permettent pas le contrôle ou l'émulation des nombreuses fonctionnalités disponibles sur de tels systèmes, par exemple la fonctionnalité de pointage (souris) pour les Interfaces Hommes Machines graphiques de l'état de l'art dominant.
Certaines solutions, bien que trop partielles, ont été apportées. Le concept de clavier combinatoire donne lieu à une production importante de brevets, mais beaucoup ne sont en fait que des descriptions de dispositions de touches en correspondance avec les signes alphanumériques et quelques autres. Néanmoins, on peut noter les idées suivantes pour résoudre les problèmes de saisie commande des objets de petites tailles où un clavier qwerty complet; à touches de tailles permettant une frappe à plus de deux doigts n'est pas possible, et où les pavés numériques ne sont pas pratiques pour saisir des textes et des commandes.
Le brevet américain US 5 917 476 (Czernierki) du 29 juin 1999 apporte l'idée que l'on peut dévoiler au fur et à mesure sur un écran ce qui est désigné, par un doigt glissant sur une tablette tactile où rien n'est inscrit, sans avoir besoin de situer ce qui est dévoilé dans un clavier virtuel complet, ce qui économise de la surface d'écran, la validation se faisant à l'appui ou au relevé. Ce dispositif suppose que la personne sache où commencer à chercher sur la tablette et que les séries de signes ou d'objets ont un regroupement logique.
Dans un esprit comparable, le brevet américain US 5 635 958 (Matshushita) du 3 juin 1997 a l'idée d'un clavier où le signe possible est déjà présenté quand on approche le doigt de la zone sensible ou touche en question, ce qui permet des claviers virtuels où rien n'est gravé sur les touches, et sans avoir à corriger une production qui ne convient pas. Comme précédemment, la variété des choix nécessaires n'est pas facile à couvrir rapidement, soit que la tablette soit aussi grande qu'un clavier, soit que l'on soit obligé de parcourir des arborescences importantes s'il y a peu de touches.
Le brevet américain US 6 670 894 (Mehring Carsten) a créé un objet mobile de petite taille, mais qui occupe la main et demande une finesse et habilité de mouvements des doigts du fait que les différentes touches sont très proches entre elles.
De même, la demande de brevet PCT WO 03/079 141 (Senseboard) a créé un objet que l'on est obligé de mettre et remettre sur ses doigts comme des mitaines, ce qui est très intrusif et à peine moins pratique ou encombrant que les claviers déployables ou lumineux. Ce dispositif de détection combinatoire des positions de doigts nécessite un plan d'appui et ne peut être utilisé en situation de mouvements.
Les 3 brevets cités ci-après ont comme caractéristique commune d'essayer d'utiliser le pavé numérique comme base _.0 d'un clavier permettant de faire autant qu'un clavier complet d'ordinateur.
Le brevet américain US 4 891 777 (Lapeyre) du 8 janvier 1990 réactualise les concepts de Bequaert en faisant appuyer plusieurs touches d'un pavé numérique à la fois par un même doigt. Mais on sait bien que cela rev=ient à réaliser des petites touches qui sont peu faciles à actionner sans erreurs et qui nécessitent une grande habileté et une grande attention. Comme cela a été montré depuis sur les micro qwerty (Blackberry, Treo noms commerciaux), il vaut mieux faire des bonnes petites touches réelles que d'en recréer avec un appui simultané sur de grandes.
Le brevet américain US 6 107 997 (Ure) du 22 août 2000 réalise le pavé numérique sur un écran tactile multitouches, mais n'ose pas aller au-delà de 2 doigts par combinaison sur 4 lignes et 3 rangées, ce qui ne peut se pratiquer sans regarder que par des personnes habiles et qui de toute façon consomme une forte attention, sans être particulièrement rapide, en comparaison des claviers virtuels à stylets, solution dominante actuellement pour les PDA.
Le dernier document provient de la société www.exideas.com et décrit un procédé de BiTap sur les 12 touches d'un pavé numérique, réel ou virtuel, caractérisé par le fait que 9 touches sont affectées aux lettres les plus fréquentes dans la langue visée et que les autres signes sont marqués entre les touches du BiTap plus près de la première touche à activer que de la seconde. Ce système est astucieux et permet, semble-t-il, d'atteindre d'assez bonnes vitesses, mais en consommant une assez forte attention, d'une part pour lire les signes, mais aussi en obligeant à couvrir les 4 lignes et 3 colonnes d'un pavé numérique, ce que seule une minorité sait faire sans regarder.
Ainsi, il semble que les créateurs de systèmes combinatoires ne voient pas comment optimiser vraiment un système pour le grand public sur l'ensemble des aspects critiques que sont.
- la puissance (assez de signes accessibles en une combinaison), -la simplicité (on arrive à retrouver facilement 15 tous les signes et commandes dont on a besoin;, - la vitesse (les doigts tapotent à leur vitesse intrinsèque, de 5 à 6 coups par seconde jusqu'à 12 coups par seconde pour les virtuoses en passant par 6 à 8 coups pour la majeure partie de la population, sans être freinés par la dureté ou l'espacement des touches...), - la fiabilité (tolérance à l'imprécision irréductible des positions des doigts), - la flexibilité du maniement pour les différents contextes propres à l'utilisateur sur ses différents objets, 25 selon le nombre de mains et doigts disponibles, - le minimum d'attention pour s'en servir et en garder le maximum pour les activités qui ont justifié que l'on quitte son bureau personnel, - l'intégration cohérente avec les dispositifs de 30 pointage toujours nécessaires pour ne pas avoir à faire la navette entre les deux, et enfin, - une architecture assez universelle pour être pérenne et justifier dans le temps l'effort de s'écarter des systèmes dominants. Cet optimum non trouvé jusqu'à présent explique selon nous que les claviers combinatoires n'ont pas encore débouché pour le grand public et restent confinés aux milieux universitaires de l'ordinateur porté (wearable computer).
La présente invention entend remédier aux inconvénients de l'art antérieur des dispositifs d'entrée de données, notamment des claviers combinatoires, en proposant un dispositif universel d'entrée de données pour tout dispositif informatique ou électronique basé sur l'action combinée au sens large sur un nombre réduit de zones sensibles capables de fournir des informations avec lesquelles des programmes informatiques seront en mesure de déterminer les positions et mouvements des doigts d'une main, ou de tout actuateur manié par l'utilisateur, les combinaisons ou successions de zones sensibles activées étant interprétées par un autre programme informatique paramétrable selon les préférences et contextes dans lesquels se trouve l'utilisateur et interprétant des tables personnalisées pour l'utilisateur dans lesquelles sont rangés des objets informatiques, avec leurs éléments d'exécution, au moins une représentation symbolique et au moins une étiquette de commentaires, selon l'exemple connu des icônes et menus déroulants des Interfaces Hommes Machine graphiques.
L'invention propose aussi des moyens de personnalisation des différents mécanismes d'action combinatoire allant de la désignation successive ou simultanée des zones sensibles caractérisant, par leur combinaison, une case des tables contenant les objets à activer, à la validation de cette combinaison entraînant l'activation de l'objet contenu dans la case désignée, en passant par des possibilités d'exploration progressive et d'ajustements avant validation.
Pour faciliter l'exploration des contenus des tables et faciliter la capacité de l'utilisateur à désigner et activer un nombre important d'objets, de façon rapide et sans avoir à les mémoriser au préalable, l'invention propose des moyens paramétrables de présentation symbolique des tables contenant les objets. Ces moyens indiquent à l'utilisateur de façon immédiate les positions des doigts ou actuateurs permettant la désignation de l'adresse dans la table active de l'objet visé (quelles zones sensibles activer), quelles sont, à un moment donné, les zones sensibles que le système considère comme activées et quels objets sont désignables avec les zones déjà actives et d'autres ajoutables à la combinaison en cours de construction. Ce système est une sorte de transposition du fonctionnement des IHM graphiques, à la différence importante que l'on ne déplace pas le pointeur électronique sur l'écran et au-dessus des objets informatiques qui y sont représentés par des icônes ou des items de menus fixes ou déroulants, mais seulement les doigts actuateurs entre les différentes zones sensibles.
Pour parachever cette intégration IHM sous la main de l'utilisateur d'un dispositif informatique ou électronique, l'invention intègre dans ou à côté des zones sensibles des moyens de suivis des déplacements d'un ou plusieurs actuateurs pour les lier à des pointeurs électroniques selon l'état de l'art.
Pour permettre à l'utilisateur de se servir des dispositifs de saisie et des modes de production les plus adaptés à chaque contexte de mobilité tout en réutilisant le même référentiel de désignation des objets, l'invention introduit un mode canonique commun de représentation symbolique, lié à la morphologie universelle de la main humaine, des combinaisons en correspondance avec les adresses de désignation dans les tables des objets à activer, qui peut être partagé par plusieurs types de combinatoires et plusieurs modes de production de ces combinatoires, et dont il est possible d'avancer que cette représentation symbolique des adresses constitue en quelque sorte une écriture, qui peut aussi avoir une forme cursive ou par points, électronique, virtuelle ou matérielle sur des supports papier ou autre. Cette représentation symbolique __0 canonique s'écarte des systèmes d'écritures antérieurs qui ont comme base la stylisation de l'objet désigné, en ce qu'elle prend comme point de départ les possibilités de positionnements simples de chaque doigt d'une main humaine.
De même, afin de faciliter l'usage de l'IHM personnalisé (procédé et tables) sur la plus grande part possible des dispositifs informatiques et électroniques dont se sert une personne au cours du temps, l'invention prévoit que les éléments d'exécution des objets informatiques sont adaptés selon le dispositif à commander tout en conservant leurs noms, icônes et positionnements choisis par l'utilisateur pour les ranger dans les tables. Pour permettre l'usage de ces tables polyvalentes mais personnelles, l'invention prévoit, selon l'état de l'art, que les fichiers de paramétrages et de personnalisation ainsi que les tables sont des fichiers transférables et transcodables pour fonctionner dans divers dispositifs instanciant le DCE, ayant des tailles et des caractéristiques adaptées à différentes activités et ccntextes, à une période donnée et au cours du temps.
Le procédé selon la présente invention répond particulièrement bien aux besoins cumulés d'une personne en matière de saisie discrète, confortable et rapide en tout lieu et tout moment et d'intégration dans des dispositifs de petite taille qui prolifèrent comme les téléphones mobiles, les assistants personnels et les dispositifs d'écoute et d'enregistrement multimédia, mais peut aussi, pour ceux qui y sont devenus experts, donner lieu à des variantes adaptées à un usage sur table et à 2 mains qui sont supérieures en performance aux solutions Qwerty qui détiennent actuellement les records de vitesse et sont aussi présents sur tous les objets informatiques, pour être utilisés avec un nombre de doigts allant de un à dix.
Il est entendu que les aspects techniques évoqués précédemment et largement décrits dans la suite pourront faire l'objet d'une protection spécifique, chacun de ces aspects étant protégé de façon indépendante. Notons l'importance: - des mécanismes permettant de fournir au dispositif les fonctionnalités universelle et personnelle permettant de commander de façon très flexible tout objet électronique télécommandable de l'extérieur, - des mécanismes et moyens techniques pour l'exploration et le guidage interactif permettant d'indiquer, illustrer et commenter, sur écran ou de façon audio ou tactile, quelles positions des doigts correspondent à un objet ou un groupe d'objets, et ceci de façon paramétrable selon les choix et les performances de l'utilisateur: d'un guidage permanent à un guidage optionnel apparaissant quand certaines hésitations sont perceptibles par le système, - des mécanismes et moyens techniques pour l'apprentissage et le coaching de la progression des savoir-faire des utilisateurs, du moment de la découverte de la commande universelle à la phase où l'utilisateur l'utilise de façon réflexe et à vitesse maximale pour les capacités kinétiques de sa main et les tables d'objets en mémoire, en passant par l'actualisation de ces tables selon l'évolution des besoins de l'utilisateur, de la structuration des objets activables les plus variés sous forme de bandes et de tables représentables de façon symbolique et commune aux différents modes d'usage du DCE.
de la création d'une écriture manuscrite facile à interpréter par des moyens électroniques, en différé ou en temps réel, qui complète le DCE et en élargit, les avantages pour un utilisateur, de l'intégration volontairement redondante sous une forme inégalée de la fonction clavier, souris et commandes sous une seule main qui reste quasiment immobile et n'a pas besoin de se repositionner ni de délai pour passer d'un mode à un autre d'Interfaçage entre l'Homme et la Machine.
de la capacité à remplacer les IHM de type pointage/sélection telle que la souris et les environnements à menus et barres déroulantes dans les opérations de désignation d'objets, exploration de contenus et activation, de la possibilité d'implémenter une partie significative de ce procédé sur des dispositifs existants par simple installation de logiciels.
de la possibilité de donner à un objet personnel une fonction d'authentification et d'identification performante sans être contraignante pour toute relation de l'utilisateur avec des dispositifs et systèmes tiers.
À cet effet, l'invention concerne dans son acception la plus générale un dispositif combinatoire d'entrée de données (DCE) comportant des moyens sensibles activables par l'intermédiaire d'au moins un actuateur, permettant, selon la combinaison des moyens sensibles activés, à un programme informatique ad hoc, de désigner et d'activer, un objet contenu dans une case d'une table active en mémoire, lesdits moyens sensibles étant constitués par 2 à 5 zones principales Zi de détection constituées chacune de Fi (Fi = 1, 2, 3... ) zones sensibles logiques distinctes, les Fi pouvant être différents entre eux et lesdites zones sensibles logiques d'une même zone principale étant exclusives entre-elles.
Selon un mode de réalisation, ledit dispositif comprend, en outre, des moyens de détection de déplacement pilotant au moins un pointeur électronique, lesdits moyens de détection étant, au choix, constitués par toute ou partie des zones sensibles de détection ou juxtaoosés auxdites zones principales Zi.
Dans un mode de réalisation particulier, lesdits moyens sensibles comprennent des capteurs fournissant une représentation et la position du ou des actuateurs dont sont extraits les éléments significatifs qui déterminent l'activation et la désactivation desdites zones logiques.
Particulièrement, ledit dispositif comprend, en outre, des moyens de substitution de ladite table active par une autre table préalablement stockée dans des moyens de mémoire accessibles par le DCE.
Selon une mise en oeuvre, lesdits objets désignés et activés sont choisis parmi l'ensemble le plus large des objets informatiques et électroniques connus par l'état de l'art, par exemple, un caractère alphanumérique, une image, une icône, un item de menu déroulant, une commande et un programme informatique internes audit dispositif, une commande et un programme informatique externes audit dispositif et résidant sur tout équipement informatique ou électronique auquel est relié le dispositif.
Dans un mode de réalisation complémentaire, ladite table active de rangement et de présentation desdits objets comprend 36 colonnes ou cases où chaque cclonne ou case correspond à l'une des 36 combinaisons particulières obtenues en désignant et activant successivement deux zones sensibles logiques d'un DCE particulier comprenant trois zones principales constituées elles-mêmes chacune de deux zones sensibles.
_0 L'invention concerne également un procédé combinatoire d'entrée de données sur un dispositif combinatoire d'entrée de données (DCE). Ledit procédé comprend une étape de désignation d'un objet de ladite table active et une étape postérieure de validation et d'activation de l'objet désigné.
Possiblement, ladite étape de sélection consiste en l'une parmi une activation successive selon un ordre significatif, une activation simultanée sans ordre significatif et une activation mixte mixant les activations successive et simultanée des zones sensibles caractéristiques de la combinaison désignant la case visée dans la table active.
Selon une mise en oeuvre, ladite étape de validation ccnsiste en l'une parmi un retrait successif selon un ordre significatif, un retrait simultané et un retrait mixte mixant les validations en mode successif et simultané des zones sensibles caractéristiques de la combinaison désignant 30 la case visée dans la table active.
Selon un mode de réalisation, lesdites étapes de désignation puis de validation consistent en l'activation d'une zone sensible dite de départ par un actuateur, suivie d'un déplacement de l'actuateur vers une autre zone sensible, sans qu'à aucun moment il n'y ait plus aucune zone sensible d'activée, suivie d'une validation par retrait de l'actuateur de la zone sensible d'arrivée du déplacement, la combinaison désignant la case visée dans la table active étant l'une parmi celle combinant les zones sensibles par où est passé l'actuateur et celle combinant uniquement les zones sensibles de départ et d'arrivée.
Dans un mode de réalisation particulier, ledit procédé comprend, en outre et préalablement à une étape d'activation et de désactivation des zones sensibles, une étape d'établissement desdites zones principales Zi et/ou desdites Fi zones sensibles distinctes par la mise en correspondance des zones sensibles avec les actuateurs choisis par l'utilisateur qui les balayent effectivement, ladite étape d'établissement pouvant être une étape d'établissement premier des différentes zones préalablement à l'utilisation dudit dispositif ou une étape de rétablissement ou d'ajustement desdites zones suite à l'analyse comportementale de l'utilisateur réalisée par une partie du programme informatique ad hoc du DCE.
Particulièrement, ledit procédé comprend, en outre, une étape de présentation symbolique d'informations indicatives de la façon de désigner les zones sensibles correspondant à la combinaison associée à chaque case de la table active.
Selon un mise en uvre particulière, ledit procédé comprend, entre ladite étape de désignation et ladite étape de validation, une étape d'exploration et d'ajustements des combinaisons désignables.
Dans un autre mode de réalisation, ledit procédé 35 associe lors de ladite étape d'exploration, une étape de présentation symbolique visuelle, sonore ou tactile et de mise en exergue visuelle, sonore ou tactile, des zones activées ou désactivées au fur et à mesure que l'utilisateur interagit avec et des objets associés aux combinaisons partageant les zones sensibles déjà désignées, jusqu'au stade où il n'y a plus qu'une combinaison associée à une case de la table active et à l'objet que celleci contient.
Éventuellement, ledit procédé comprend, en outre, une étape de prédiction des chaînes d'objets désignés ou validés, ladite étape permettant la création d'une table comprenant au moins une suggestion, et une étape de présentation visuelle, sonore ou tactile de la table des suggestions dont les objets sont désignables et validables par le DCE.
Dans un mode de réalisation, ledit procédé comprend, en outre, une étape de détection selon l'analyse comportementale et sémantique et de présentation de corrections lorsque la désignation et la validation d'un objet correspondent à des erreurs fréquentes liées à une transition difficile entre deux combinaisons.
La présente invention se rapporte également à un système combinatoire d'entrée de données comprenant un dispositif combinatoire d'entrée de données DCE et au moins un équipement informatique ou électronique auquel est relié ledit dispositif DCE par liaison filaire ou non, ledit dispositif DCE permettant de désigner et d'activer des objets pilotant ledit équipement, avec une répartition ajustable entre les deux équipements des tables contenant lesdits objets de pilotage et les programmes logiciels de fonctionnement du procédé.
Dans un mode de réalisation, ledit système comprend au moins un autre dispositif DCE permettant de piloter concurremment selon différentes règles ajustables l'équipement électronique ou informatique auxquels lesdits dispositifs DCE sont reliés.
Dans un mode de réalisation ledit système intègre des moyens d'authentification du DCE et d'identification de son utilisateur vis-àvis des dispositifs avec lesquels il interagit, directement ou indirectement via des réseaux.
On comprendra mieux l'invention à l'aide de la description, faite ciaprès à titre purement explicatif, d'un mode de réalisation de l'invention, en référence aux figures annexées où : les figures 1, 2, 3, 9 et 10 représentent des modes de réalisation de la présente invention; la figure 4 illustre un exemple de feedback tactile lors de l'utilisation de la présente invention; - les figures 5, 6, 7 et 8 illustrent des exemples de bandes ou tables d'objets (généralement des caractères alphanumériques) mise en oeuvre dans la présente invention; la figure 11 est un ordinogramme de l'activation d'un objet selon la présente invention; la figure 12 illustre un système selon la présente invention dans lequel interagissent trois utilisateurs; les figures 13, 14 et 15 sont des présentations des moyens de guidage visuels de la désignation et 30 l'activation des objets selon la présente invention; la figure 16 est un exemple de représentation canonique d'une table de 5 bandes contenant des objets; - la figure 17 illustre un exemple de mise en exergue despossibles combinaisons lors de l'interaction d'un utilisateur pour la représentation cationique de la figure 16; la figure 18 illustre plusieurs fermes cursives et par points de l'écriture créée de fait par la présente 5 invention; la figure 19 illustre comment le guidage visuel permet de démultiplier l'utilité des logiciels de correction et prédiction sémantiques; les figures 20, 21 et 22 illustrent différentes 10 implémentations d'un DCE sur des téléphones mobiles.
RÉALISATION 1 La figure 1 représente un mode de réalisation de la présente invention selon lequel le dispositif combinatoire d'entrée de données, ci-après nommé DCE, présente trois zones principales (11, 12, 13) de détection adjacentes associées aux trois doigts agiles (index, majeur, annulaire) de la main. Ces zones sont disposées pour correspondre de façon morphologique aux doigts de la main et comportent chacune deux zones sensibles adjacentes (zone supérieure ou avant et zone inférieure ou arrière ), dont une seule à la fois est logiquement activée par le doigt agile correspondant, par exemple par un traitement logiciel, ou par construction matérielle. Ce mode de réalisation permet de tirer profit maximum des possibilités kinétiques de la main et du cerveau qui les commande et les contrôle car les mouvements demandés aux seuls doigts sont simples et ont une plage de tolérance large. De plus, les sensations tactiles des bouts de doigts et kinestésiques associées aux positions sont simples et bien distinctes pour une main et un cerveau humains. Il est entendu que ce mode de réalisation n'est pas limitatif et qu'une réalisation dans laquelle le nombre de zones sensibles logiques est variable d'une zone principale à l'autre est aussi envisageable dans le cadre de la présente invention.
Chacune de ces zones est assimilable à une zone logique à laquelle est associé un état. Dans le présent mode de réalisation, trois états sont possibles: zone supérieure ou avant activée, zone inférieure ou arrière activée et aucune zone activée (état équivalent à doigt relevé ). De façon générale, N zones logiques de détection permettent d'utiliser N+l états différents, même si d'autres modes de réalisation sont envisageables notamment pour éviter les ambiguïtés entre différentes zones logiques et créer une redondance d'information entre la zone qui est désactivée et celle qui s'active au cours de cette transition.
Par exemple, si la détection d'activation d'une zone se fait par détection acoustique d'impact, il est nécessaire de pouvoir détecter la désactivation de la zone, c'est-à-dire l'entrée dans l'état non activé d'aucune des N zones sensibles. En sens inverse, une solution pourrait ne pas prendre en compte le N+lème état et ne se servir que des N états associés à N zones sensibles.
Selon un autre exemple, la réalisation 1 serait faite avec 3 zones telles que l'utilisateur n'aurait pas à relever ses doigts, donc avec le même nombre trois d'états utiles, ce qui lui permettrait, par glissé ou appuyé vertical plus ou moins profond (comme dans une touche de trompette) , de continuer à tenir le DCE ou l'objet, par exemple téléphone ou guidon ou manette, tout en désignant et validant les zones sensibles des combinaisons voulues.
L'action de tous ou partie des trois doigts agiles sur les zones sensibles du dispositif produit une combinaison de zones logiques activées à laquelle est associé un objet, par exemple un caractère alphanumérique.
Dans le cas de la réalisation de la figure 1, chaque doigt peut prendre trois états ce qui correspond à 27 combinaisons, et permet comme décrit dans le brevet FR 85 / 11 532 de Guyot-Sionnest, d'adresser un alphabet de 26 signes. La figure 5 illustre, par une table, un exemple d'association entre les 26 combinaisons utiles possibles selon le dispositif de la figure 1 et des caractères alphanumériques. Dans l'exemple de la figure 5, cette table fait correspondre à chacune des lettres de l'alphabet une représentation sous forme de damier de la combinaison à réaliser sur le dispositif pour produire cette lettre (les cases en noir sont celles qui ont été désignées par les doigts de l'utilisateur). Par exemple, si les trois doigts agiles activent chacun la zone sensible supérieure ou avant de leur zone de détection, alors le dispositif présentera un Y qui sera activé lorsque les doigts quitteront ensemble les 3 zones sensibles supérieures. C'est une caractéristique généralisée de l'état de l'art des systèmes combinatoires de ne valider une combinaison qu'après le relevé du dernier doigt impliqué, au contraire des claviers conventionnels qui déclenchent à l'appuyé. Un logiciel ad hoc permet d'interpréter la combinaison fournie pour activer l'objet correspondant. Le logiciel peut par exemple récupérer l'identifiant des zones activées et, à l'aide d'une table active de correspondance telle qu'illustrée par la figure 2, produire le caractère déterminé par la combinaison de ces identifiants.
Mais le même dispositif selon la réalisation de la figure 1 peut aussi adresser facilement 36 adresses logiques différentes si l'utilisateur choisit le mode successif (qui comprend le mode Glissé défini ci-après) pour désigner deux zones sensibles parmi les six. La figure 6 donne une représentation de ces 36 combinaisons , qui sont des arrangements au sens mathématique. Dans cette représentation, on doit indiquer quelle est la première (carré blanc) zone sensible à activer et désactiver et la seconde (carré noir), dont le relevé validera la combinaison. Une variante avantageuse pour la vitesse du mode successif consiste à dispenser l'utilisateur, avant d'activer la deuxième zone, de relever le premier doigt quand la deuxième zone à activer correspond à un autre doigt, puis de les relever ensemble ce qui représente une validation simultanée analogue à celle du mode combinaison, réalisant ainsi un premier exemple de mode mixte. Une variante de ce mode mixte consiste à abandonner les six arrangements liés à l'appui d'une zone puis l'autre, toutes deux affectées au même doigt, qui ne peuvent être activées simultanément, ce qui permet de désigner et valider six LO combinaisons particulières avec un seul aller et retour d'un doigt sur une des six zones sensibles, comme dans le mode simultané (reste alors 30 combinaisons mixtes, mais faites plus rapidement).
Une autre variante intéressante pour tirer parti des six zones sensibles consiste à autoriser en mode successif à deux zones parmi six, l'appui successif d'une troisième zcne, réalisant ainsi de fait une multiplication par trois des combinaisons adressables de 36 (ou 30) à 118 (ou 90), ccmme si la troisième zone activée correspondait à une commande de substitution de la table active de 36 (30) en cours pour une seconde de 36 (30) lorsque le troisième appui se fait en position avant ou supérieure et une troisième de 36 (30) lorsque le troisième appui se fait en position arrière ou inférieure.
Un des intérêts du mode successif est qu'il peut se réaliser avec un seul actuateur, ce qui est souvent pratique, notamment pour les DCE selon l'invention qui seront implémentés sur des objets mobiles manipulés préférentiellement d'une seule main (téléphones, lecteurs multimédia...), ou lorsque l'autre main est occupée ou qu'il n'y a pas de support pour tenir le DCE ou que celui-ci est réalisé dans une technologie qui ne permet pas l'appui simultané (écrans tactiles courants, zones virtuelles), comme décrit ci-après au paragraphe technologies .
2878343 21 Bien que cela ne soit pas une obligation pour les utilisateurs, l'invention s'est attachée à permettre que les tables personnelles de l'utilisateur puissent être logiquement les mêmes, pour les différents modes de désignation et de validation.
Sur six zones sensibles, le mode successif donne accès à 36 combinaisons (arrangements) et le mode simultané à 26 combinaisons (70) . Sur la figure 7, on distingue que les 36 arrangements comprennent 12 arrangements (71) faits avec le même doigt et 24 avec deux doigts différents (72) et que les 26 combinaisons comprennent 6 faites avec un doigt (73), 12 faites avec deux doigts (74) et 8 faites avec trois doigts (75 et 76). Pour un utilisateur qui veut pouvoir, selon les contextes, agir avec un, deux ou trois actuateurs et garder les mêmes tables d'objets, il paraîtra logique d'abandonner les 6 arrangements infaisables en mode combinaison (77), de rajouter un troisième doigt (représenté par un carré noir sur la figure) à 8 arrangements (75 et 76) pour pouvoir se passer d'une frappe successive en respectant un ordre et de garder ou non les quatre arrangements qui nécessiteront toujours un ordre précis d'action. Avec un mode mixte de désignation et de validation, l'utilisateur pourra conserver 30 combinaisons dans tous les cas d'utilisation de un à trois actuateurs et donc y placer durablement et de façon mémorisable des objets à activer. Il aura aussi souvent avantage à placer dans les cases associées aux combinaisons qui ne sont pas accessibles dans le mode le plus rapide qui est le mode mixte, donc nécessitant trois actuateurs distincts, des objets qui compensent la plus grande lenteur du mode successif ou de l'absence de zones principales activées par le pouce ou le petit doigt (voir la réalisation 2 ci-après).
NATURE DES OBJETS
La présente invention ne se limite pas à des objets de type caractères alphanumériques puisqu'elle permet, par exemple, d'attribuer à une combinaison particulière des doigts une fonction du dispositif à piloter, comme par exemple l'ouverture d'une application sur un ordinateur ou l'extinction du poste TV.
De façon générale, un objet désigné et validé peut être, de façon non restrictive: un ou plusieurs caractères alphanumériques, une image, une icône informatique, un item d'un menu déroulant, une commande interne au fonctionnement propre du DCE, ou pilotant un équipement externe, un programme interne au dispositif ou externe résidant sur un équipement informatique ou électronique tiers..
L'intérêt de pouvoir désigner tout type d'objet réside dans la possibilité de commander avec les doigts de la main quasiment immobile, tout ce qui peut être commandable sur un équipement sans utiliser un dispositif dédié (clavier et commandes clavier, souris pour tout ce qui est informatique, télécommande pour les équipements électroniques...).
Pour que cela soit opérationnel, il est clairement nécessaire de séparer dans l'objet, selon l'état de l'art informatique, sa représentation symbolique (lettre ou mot ou icône), son contenu exécutable, ses moyens de transmission et d'exécution dans un certain contexte et une éventuelle étiquette explicative, analogue à ce qui peut être affiché quand on passe sur un item de menu déroulant ou une icône des IHM graphiques.
La table contenant les objets avec leurs différentes composantes sont naturellement, selon l'état de l'art, des fichiers échangeables et adaptables, notamment au niveau des éléments d'exécution, aux différents contextes et dispositifs que l'utilisateur voudra utiliser et commander avec les mêmes éléments visibles de ses tables personnelles.
Tout ceci, selon l'état de l'art, s'appuiera sur des éditeurs de tables capables et de capter ou saisir les objets à placer dans les tables et d'en adapter les éléments.
CONSTRUCTION DES TABLES/BANDES Les bandes peuvent contenir des objets de nature hétérogènes dont des exemples sont fournis précédemment.
Dans certains contextes, notamment dans le domaine informatique, il sera avantageux de disposer d'un dispositif ou logiciel permettant d'enregistrer tous les objets informatiques (icônes, commandes, applications, ...) disponibles et de les organiser sous forme de bandes afin qu'ils puissent être présentés, désignés et activés par le dispositif de la présente invention, bien plus rapide qu'un pointeur électronique.
La représentation de ces objets peut être l'objet lui- même (c'est notamment le cas pour les caractères alphanumériques) ou par exemple une icône représentative de l'objet (un exemple est les icônes des barres d'outils de Word permettant d'exécuter une commande spécifique).
TECHNOLOGIES
Diverses technologies existent pour mettre en uvre les différentes zones de détection. Notons entre autres les technologies associées aux capteurs capacitifs, du type TouchPad (nom commercial), qui permettent sur une unique surface de créer, pour cette réalisation 1, Les trois zones principales indépendantes ( multitouches ) et les deux zones sensibles logiques dans chacune de ces zones. La gestion des frontières inter-zones peut être réalisée par un logiciel qui interprétera les coordonnées délivrées par ce capteur pour activer les zones logiques correspondant aux différents appuis des différents doigts. Certains capteurs fournissent un ensemble de coordonnées correspondant à la zone étendue d'influence et d'appui du doigt. Dans ce cas- là, un logiciel permet d'associer un point significatif à l'ensemble des coordonnées fournies par lje capteur (et constituant donc les coordonnées du doigt), par exemple le barycentre ou le point supérieur (inférieur) si la majorité des coordonnées sont dans une des zones supérieures ou avant (inférieures ou arrière). Le choix du point significatif doit être fait afin de maximiser la discrimination des actions de l'actuateur sur les différentes zones logiques de détection. Un avantage des solutions capacitives réside dans la faible épaisseur des capteurs permettant leur intégration dans des systèmes tels que les téléphones por-gables (figures 20, 21 et 22). Des technologies résistives permettent de réaliser des zones sensibles équivalentes, les différences portant principalement sur la force nécessaire pour activer la zone sensible, non nulle en technologie résistive, ce qui ralentira la désignation et la validation d'objets, nulle avec le capacitif, ce qui pourra donner lieu à des activations involontaires.
De nombreuses technologies de détection sont envisageables dans le cadre de cette invention: soit que la détection se fasse sur et par la surface où se positionnent et bougent les doigts, comme les touchpads capacitifs ou résistifs, des touches classiques, ou à membranes, ou au bruit d'impact, soit que la détection se fasse par des capteurs non intégrés à la surface d'arrêt et de rebond des doigts, qui peut d'ailleurs ne pas être nécessaire, comme des détections lumineuses ou radios (technologies RFID), différents capteurs directs et indirects de l'angle des phalanges intégrés par exemple dans des gants électroniques... (brevet US 5 194 862 déposé en 1993 par Philips, ou technologie par fibres optiques longeant chaque doigt). Ces dernières peuvent être notamment être mises en oeuvre en faisant porter dans un bracelet au poignet de la main concernée le coeur du dispositif de détection des positions de doigts. La figure 2 illustre un mode de réalisation sous la forme d'un bracelet (21) porté au poignet. Ce bracelet est doté de moyens de détection (22) par ondes (lumineuses, infrarouge, ...) des caractéristiques des doigts de l'utilisateur. Les valeurs des distances Ddoigt et des angles aaolgt permettent, selon des paramètres prédéfinis par l'utilisateur, d'identifier les zones du clavier virtuel qui sont activées.
Ces dernières solutions permettent de détecter les positions des doigts s'arrêtant et rebondissant sur n'importe quelle surface, ou se passant totalement de surface de rebond, quoique probablement avec des vitesses inférieures, et sont particulièrement intéressantes, car la main peut écrire seule, avec tous les doigts disponibles, sans que l'autre main ou un support tiers ne soit nécessaire et en étant dans une situation de confort et de performances bien plus grandes qu'en tenant l'objet électronique dans la main et en disposant du seul pouce pour agir sur le DCE intégré.
Parmi les détections lumineuses pouvant être performantes et économiques, on peut utiliser des capteurs CCD (charge-coupled device) à couplage de charge, de type caméra CCD, qui vont permettre de délimiter des volumes de l'espace correspondants aux différentes zones évoquées précédemment, et de créer des images analysables de la présence et des positions des différents doigts.
L'utilisateur place alors un doigt, ou une main, dans le volume correspondant à la zone logique qu'il veut activer pour désigner une combinaison et activer un objet voulu.
La présente invention s'applique également quand les zones sensibles sont créées sur un écran tactile selon l'état de l'art. Dans le cas général, ces écrans tactiles ne sont pas actuellement fabriqués pour accepter un appui multiple, ( multitouches ) bien que cela soit tout à fait possible, comme pour la réalisation avec des technologies touchpad décrite ci-dessus. Dans ce cas, on ne peut utiliser, en mode successif ou glissé, qu'un actuateur, soit doigt ou pouce, sur des surfaces analogues à celles d'un clavier virtuel (par exemple un clavier représenté sur un écran tactile ou activable par la souris d'un ordinateur, soit stylet, sur des surfaces de la taille d'un gros curseur (figure 3). La figure 3 illustre un exemple de mise en oeuvre de l'invention. Dans un logiciel de traitement de texte, un curseur intelligent propose une grille (31) représentant le clavier virtuel et dans laquelle les différentes zones à activer sont désignées par le stylet (32) pour produire l'objet désiré (ici la case milieu droit a été désignée, puis le stylet va désigner la case droit haut afin de produire la lettre O conformément à la table de la figure 5).
La présente invention s'applique également lorsque la zone de détection est virtuelle, par exemple lorsque les zones logiques sont simulées par un ordinateur pour interagir avec un pointeur électronique, type souris, qui est alors l'actuateur unique manié, en mode successif ou glissé, par la main de l'utilisateur, qui peut être à distance de l'écran sans aucun autre dispositif que l'équipement courant d'un ordinateur et un logiciel à installer pour émuler le clavier du système.
C'est une caractéristique significative de l'invention que de pouvoir être mise en oeuvre de multiples façons selon les matériels disponibles par une simple installation des logiciels ad hoc et des tables personnelles de l'utilisateur.
DÉFINITION DES ACTUATEURS L'utilisation des doigts en temps qu'actuateurs principaux s'impose comme solution la plus évidente. Cependant tout type d'actuateur peut être utilisé et même mélangés entre eux pour désigner les différentes zones logiques: stylet, stylo, extrémités de membres, parties mobiles du corps, dont les dispositifs de suivis des yeux et des paupières, (pour les handicapés), tête, doigts, de un à trois dans le cadre de la réalisation 1, pointeur électronique de toute nature, etc. Dans la suite, les différents termes désignant un actuateur sont utilisés sans que, pour autant, cela restreigne la description de la présente invention.
Il faut simplement se souvenir que selon le nombre d'actuateurs disponibles le mode de désignation peut être successif, glissé et mixte, donc plus ou moins rapide et nécessitant plus ou moins d'attention, mais toujours permettre de désigner une case donnée dans une table de référence.
FEEDBACK VISUELS, AUDIOS, TACTILES ET KINESTHÉSIQUES Alors qu'avec les claviers classiques la grande majorité des utilisateurs, notamment sur leurs réalisations pour les objets mobiles, regardent où agir avec leurs doigts qu'ils guident des yeux, ou qu'avec la souris, le feedback est visuel à l'écran, les claviers combinatoires bien conçus, simplifient les mouvements réalisés par les doigts et peuvent tirer parti, pour la majeure partie des utilisateurs, de feedback tactiles de bouts des doigts et kinesthésiques de mouvements des phalanges entre elles.
Cette capacité tactile et kinesthésique est particulièrement optimisée avec la réalisation 1. Les deux seules positions (figure 4, (a) et (b)) du bout des doigts avec la surface de rebond donnent lieu à des sensations distinctes du bout des doigts qui permettent. au cerveau de l'utilisateur de savoir, avant de relever les doigts, s'ils sont bien positionnés là où ils doivent l'être pour désigner une combinaison donnée. En effet, le bout des doigts est extrêmement sensible et permet d'effectuer la d-_fférenciation entre deux positions du doigt même très rapprochées, telles qu'illustrées par la figure 4. Cette information est renforcée par des réalisations différenciées, éventuellement avec générateurs de vibrations, des surfaces des différentes zones sensibles affectées à un même doigt, et par la sensation kinesthésique des angles des phalanges. Ce bon feedback tactile possible avec la réalisation 1 permettra aux utilisateurs d'atteindre plus vite le mode réflexe où le cerveau conscient n'est plus sollicité pour contrôler les mouvements des doigts, ce qui libère l'attention de l'utilisateur vis à vis de la saisie et permet d'atteindre plus vite, après moins de temps d'utilisation, la vitesse maximale permise par la capacité de vitesse intrinsèque de battement des doigts de la main de l'utilisateur (de quinze coups (cycles) par seconde maximum pour un virtuose pianiste ou flûtiste à trois à cinq pour une personne peu agile de ses doigts).
Ces capacités tactiles et kinesthésiques de la main et du cerveau humains, n'empêchent pas le réalisateur d'un DCE selon l'invention de prévoir une présentation en écho de la position des doigts, par exemple sous la forme d'une plage tactile de zones actives en correspondance avec les zones sensibles du DCE, ou d'un écho audio ou visuel, selon les modalités de guidage avant validation des combinaisons évoquées ci-après.
DIMENSIONS POSSIBLES POUR LA REALISATION 1 A 6 ZONES 25 SENSIBLES Les dimensions d'un DCE selon la réalisation 1 varient selon les actuateurs utilisés.
Lorsque le DCE est réalisé pour être activé par trois doigts, le DCE doit avoir a minima la largeur du doigt central et la moitié des deux doigts gauche et droit, augmentée de deux espaces de mouvements, soit, selon les personnes, une largeur totale minimale pouvant descendre à 30 mm.
En hauteur, une des caractéristiques remarquables de 35 l'invention est que, du fait que les zones sensibles d'une zone principale affectée à un doigt ne peuvent être logiquement activées ensemble, il suffit que la zone principale détecte que l'actuateur est plutôt en avant ou plutôt en arrière pour distinguer les deux cas. A contrario si, comme c'est courant sur les claviers combinatoires connus (par exemple le CyKey ou les claviers Braille mono-main ou le GKOS), pour augmenter le nombre de combinaisons, les créateurs prévoient qu'un doigt appuie simultanément sur deux touches. Cela équivaut à créer en fait une troisième touche entre les deux et oblige à plus de précaution pour éviter les mauvais appuis par rapport à ce qui est visé et ralentit ainsi l'action et augmente les surfaces nécessaires. En hauteur, un DCE selon l'invention peut ainsi descendre à quelques millimètres. La contrepartie d'une hauteur faible est que l'on ne peut aller aussi vite qu'avec des hauteurs plus largement dimensionnées, de peur d'être en dehors de la zone détectable.
Ces dimensions minimales ne sont pas une obligation puisque souvent l'utilisateur préférera disposer d'une surface confortable pouvant aussi servir de pad de suivi des déplacements associé à un pointeur. 60mm par. 20mm semblent des dimensions pouvant convenir à beaucoup d'utilisateurs.
Quand le DCE est utilisé en mode successif par deux actuateurs doigts (comme deux pouces) ou un seul les dimensions peuvent se réduire sans que l'utilisateur n'ait à regarder ses doigts.
En mode successif activé par un stylet les dimensions peuvent descendre à quelques mm2, mais l'attention de l'utilisateur est mobilisée.
En résumé, le DCE selon la réalisation 1 peut être un outil très compact tout en étant puissant (36 voire 118 combinaisons possibles en un seul cycle d'action des doigts). La diminution de taille se traduit alors par une certaine diminution des vitesses possibles mais sans descendre en dessous de la vitesse d'écriture avec les autres moyens connus sur les objets mobiles.
RÉALISATION 2 Comme illustré par la figure 9, un autre mode de réalisation consiste à définir cinq zones principales: trois identiques au mode de réalisation 1 défini précédemment (91) pour les trois doigts agiles, une zone principale (92) associée au pouce et une zone principale (93) associée à l'auriculaire.
La zone principale du pouce comprend cinq zones sensibles logiques (94) permettant six états et celle du petit doigt en comprend deux (95) pour trois états.
Ce mode de réalisation accroît considérablement le nombre de combinaisons possibles en un seul cycle d'action des doigts.
DIMENSIONS POSSIBLES POUR LA RÉALISATION 2 À 5 ZONES PRINCIPALES Par rapport à la réalisation 1 qui avait pour objectif principal la taille la plus petite, l'objectif principal d'une réalisation de type 2 est de permettre l'utilisation efficace et confortable des 5 doigts.
La taille minimale est alors celle d'une carte de crédit, le pouce et le petit doigt étant obligés de rentrer un peu sous la main. La taille confortable est ensuite celle d'un agenda, par exemple 70 mm x 110 mm. Des objets pour un usage sur une table atteindraient le format A5. Les tailles effectives des mains et leurs formes, très différentes et variées, laissent à penser qu'il existera une grande variété de DCE.
Les technologies sont a priori les mêmes que pour la réalisation 1, avec une plus grande importance de la fonction pointeur , unique ou multiple.
Dans ce cas, la réalisation aurait tendance à faire en sorte que les cinq zones principales soient contiguës et réalisent ensemble une sorte de tablette graphique, comme illustrée par la figure 10. Dans cette illustration, les traits continus indiquent les limites des cinq zones principales indépendantes (100 à 104) et les traits en pointillé, les séparations entre zones sensibles exclusives (10xa, 10xb, ..., où x = 0 à 4) l'une des autres au sein d'une même zone principale.
ROTATION OU SUBSTITUTION DES TABLES
Toujours en référence à la figure 9, les zones principales associées au pouce (92) et à l'auriculaire (93) permettent, selon un angle conceptuel de rangement des combinaisons brutes disponibles et selon leur combinaison, de modifier la table active de 36, 30 ou 26 cases dont les objets sont désignables par une combinaison des trois doigts agiles. On parlera alors de bande, la bande étant l'ensemble, de 26, 30 ou 36, (portable à 50 ou 118) objets désignables par une combinaison des doigts agiles sur une réalisation de type 1 exposée ci-dessus, pour des positions pouce et auriculaire données. Le terme de table regroupe alors l'ensemble des bandes possibles selon les combinaisons pouce + auriculaire . Dans le cas de la réalisation 2, il y a six bandes différentes désignables selon les six états possibles du pouce sur sa zone principale, ce qui, avec l'action du petit doigt entre ses trois états permet de désigner 18 bandes différentes par le simple positionnement du pouce ou du petit doigt fait à l'intérieur d'un cycle de base de désignation validation d'une combinaison. Dans une réalisation et un paramétrage particuliers, des modalités de validation des combinaisons, il n'est pas nécessaire de désactiver les zones pouces ou petit doigt pour valider une combinaison faisant appel aux trois doigts agiles. Ce qui permet de limiter les cas où les quatre ou cinq doigts doivent bouger dans un seul cycle, ce qui est toujours plus difficile, pour tout le monde, mais surtout pour ledébutant, que de mouvementer un, deux ou trois doigts. Comme on le verra ci-après pour le guidage, il existe dans la conception selon l'invention, une temporisation d'oubli qu'une zone sensible particulière a été activée, puis désactivée avant que la validation soit constatée. De ce fait le mouvement du pouce ou du petit doigt, alors qu'au moins un des trois doigts agiles active une zone sensible, se traduit par le simple changement de la bande associée, et donc de la case et du contenu qui seront validés et activés par la désactivation des seules zones des trois doigts agiles.
Bien que le rôle des zones affectées au pouce et au petit doigt soit préférentiellement vu pour des raisons de repérage mental par l'utilisateur et pour permettre le fonctionnement du guidage arborescent comme celui de rotation de table, il est naturellement affecté à la combinaison particulière ne faisant appel qu'à un seul doigt agissant seul sur une des zones pouce ou petit doigt une case utile pour y ranger des objets fréquemment utilisés. Ce qui définit un second rôle pour ces zones sensibles du pouce ou du petit doigt. Pour favoriser la production de ces objets, comme le caractère espace, il peut être paramétré de l'ajouter à l'objet activé par la validation des doigts agiles, lorsque la zone pouce ou petit doigt est désactivée en même temps. Par exemple si l'objet activé est la dernière lettre d'un mot, l'espace est ajouté automatiquement par le seul relevé du pouce simultanément à la validation de cette dernière lettre d'un mot, le pouce ayant été préalablement posé sur la zone appelant une bande des lettres minuscules ou majuscules et associé à une case où se trouve l'espace.
Ce mode d'action de rotation/substitution d'une bande à une autre est complété par le fait que, selon l'invention, on prévoit que des commandes de substitution de bande ou de table peuvent être placées comme des objets dans des cases d'une bande, appelant des petits programmes informatiques internes au dispositif DCE. Ces objets internes au DCE de commande de rotation de bandes ou de tables sont particulièrement utiles quand on se trouve dans une situation de type réalisation 1 avec seulement 36 cases disponibles ou accessibles du fait d'un nombre réduit d'actuateurs disponibles. Ces rotations de tables ou de bandes peuvent, selon l'état de l'art, être soit temporaires pcur une combinaison à suivre, soit verrouillées jusqu'à ce qu'un ordre différent de rotation de table mette fin au rôle actif tenue par la table appelée. Ces petits programmes peuvent être des objets très flexibles permettant par exemple de verrouiller la table ou bande appelée en laissant le (ou les) doigt (s) qui a (ont) appelé la bande et de la déverrouiller en revenant à la bande précédente quand on relève le (ou les)dit(s) doigt(s), ce qui recrée en quelque sorte l'usage combinatoire classique de type majuscules.
Dans un autre mode de réalisation, la rotation entre deux bandes ou tables est réalisée de manière automatique par la détection d'un nouveau contexte applicatif. Par exemple, si le DCE est utilisé pour la saisie d'un texte dans une application de traitement de texte, le basculement dans une application tableur de type Excel (nom commercial) va rendre utile le changement de bande afin de disposer en désignation rapide des fonctions et commandes spécifiques à ce contexte.
PARAMÉTRAGE DES ZONES - AMBIDEXTRIE Les technologies actuelles de capteurs nécessitant un logiciel en aval pour interpréter les signaux émis par les zones sensibles sont très avantageuses en ce qu'elles permettent une configuration aisée des zones de détection selon l'utilisateur et selon son utilisation.
Par exemple, il peut être envisagé de définir les différentes zones de détection en fonction de la morphologie de la main de l'utilisateur. Pour ce faire, ce dernier balaye la surface de détection du capteur avec ses doigts et le logiciel détermine les différentes zones principales et zones sensibles de détection en utilisant les zones étendues balayées par les doigts.
De même, un utilisateur a de bonnes raisons de choisir la main avec laquelle, selon les contextes, il va utiliser un DCE. En effet selon les impératifs, il utilisera ou non sa main la plus habile avec le DCE ou s'en servira pour d'autres activités relativement plus exigeantes, car lorsque l'on sait utiliser un DCE d'une main, compte tenu du rôle joué par le cerveau et la mémoire, on sait automatiquement l'utiliser de l'autre main, à l'entraînement près. Le logiciel peut alors reparamétrer de façon symétrique les différentes zones (surtout intervertir celles du pouce et de l'auriculaire).
Une troisième possibilité consiste en un reparamétrage automatique des différentes zones si le positionnement des doigts de l'utilisateur tend à dériver au cours de l'utilisation ou si ce dernier substitue une main par l'autre.
DÉSIGNATION La figure 11 illustre la production d'un objet selon la présente invention.
En se référant au mode de réalisation de la figure 1, et selon la bande de la figure 5, l'utilisateur désigne (désignation guidée ou non) (112) une combinaison de zones logiques à l'aide de un à trois de ses trois doigts agiles, par exemple si chacun des trois doigts est en position avant sur sa zone principale, la combinaison désigne la case contenant la lettre Y . L'utilisateur effectue alors une opération de validation (114) qui active l'objet (115).
Dans un mode de réalisation plus complet pour lequel le DCE est équipé, par exemple, d'un écran de présentation, Le processus de création relève de l'enchaînement suivant: 110: l'utilisateur détermine quel objet il souhaite produire; 111: la présentation visuelle des informations lui permet de voir comment désigner cet objet; 112: il désigne donc cet objet avec ou sans assistance guidée, à l'aide des actuateurs (doigts) ; 113: l'utilisation vérifie qu'il s'agit bien de l'objet désiré, et parfois des informations complémentaires (117, par exemple une petite bulle informative affichant la fonctionnalité de l'objet lorsque celui-ci est désigné à l'instar des bulles d'informations qui s'activent sur les ordinateurs lorsque le curseur de la souris est positionné sur un bouton de Word nom commercial) sont présentées pouvant ainsi conforter l'utilisateur; 114: l'utilisateur valide son choix, par exemple en relevant ses doigts; les différents moyens de validation 20 sont décrits plus en détail ci-après; 115: l'objet désigné et validé est ainsi activé ; 116: un retour (feedback, par exemple lettre qui s'écrit sur l'écran de visualisation) permet à l'utilisateur de contrôler le résultat.
SUCCESSIF - SIMULTANÉ - MIXTE Afin de permettre un usage souple et adaptatif du DCE, la présente invention a prévu que l'on puisse désigner puis valider une même combinaison associée à une case donnée de table ou bande pour en activer l'objet contenu, selon différents modes et avec un nombre d'actuateurs nécessaires allant de un à cinq.
Le mode de désignation et de validation le plus rapide mais nécessitant le plus d'actuateurs est celui qui peut s'appeler le mode Simultané dans lequel l'ordre de désignation des zones sensibles n'est pas pris en compte et la validation se fait en constatant que les zones principales gérées par les trois doigts agiles sont physiquement désactivées et en ne prenant en compte que les zones qui étaient encore activées au temps de validation moins une certaine temporisation paramétrable. Ce dispositif de temporisation arrière est nécessaire pour tenir compte que les relevés des doigts ne sont pas absolument simultanés et éviter que toute zone qui a été activée puis désactivée depuis la précédente validation soit prise en compte, comme cela se voit sur la plupart des claviers combinatoires (comme le CyKey). Cette temporisation joue comme une temporisation d'oubli des zones activées puis désactivées, par exemple au cours d'une exploration ou d'un tâtonnement.
Elle ne peut être réduite à zéro, car dans ce cas, des zones voulues par l'utilisateur seraient vues comme ne faisant pas partie de la combinaison validée, une valeur typique pour une habileté moyenne à relever simultanément les doigts est de 50 millisecondes. Elle ne peut pas être trop grande également car l'oubli serait lent, ce qui freinerait l'exploration. La non prise en compte de l'ordre d'activation des zones facilite l'action. des doigts, notamment les transitions entre combinaisons, mais ne permet que 26 combinaisons utiles sur 6 zones et nécessite trois doigts pour 8 d'entre elles.
Le mode successif pur ou Bitap est un processus d'activation et de désactivation successifs sur deux zones parmi les 6 de la réalisation 1. La désignation désigne une première zone qui est gardée en mémoire du programme puis 30 une seconde et la validation se fait au moment où la deuxième zone est désactivée, si la première l'a été avant, sinon le processus d'oubli s'enclenche et permet d'activer une autre deuxième zone. .. L'ordre d'activation intervient et la combinaison est en fait un arrangement au sens 35 mathématique.
De cette manière et en utilisant les trois doigts agiles d'une main, 36 combinaisons arrangements sont disponibles selon la figure 6 en référence au dispositif de la figure 1, ce qui permet aisément de produire les 26 lettres de l'alphabet classique. Le Bitap peut se pratiquer avec un seul actuateur ou deux, ce qui le rend pratique pour tous les cas où l'utilisateur ne peut libérer trois doigts.
Une variante du Bitap est le Glissé dans laquelle un actuateur unique descend sur une zone puis glisse vers une autre zone, en passant éventuellement par une troisième, puis est relevé. Ce mode glissé peut se pratiquer avec un stylet sur écran tactile, un pointeur sur zones virtuelles, ou un doigt comme le pouce, sur une zone capable de suivre son mouvement, comme un touchpad (nom commercial), standard selon l'état de l'art, ou un écran tactile. La combinaison constituée peut être l'association des première et dernière zones ou l'association de toutes les zones décrites par le glissé.
Dans une autre variante, le mode de désignation dit Successif ou Successitap prévoit que la première zone activée n'a pas besoin d'être désactivée et peut l'être en même temps que la seconde. Ce mode perd les 6 arrangements particuliers où les 2 zones différentes correspondaient au même doigt, puisque seulement une zone sensible d'une zone principale peut être activée logiquement à un moment donné. Ce mode permet aussi de valider en une seule activation désactivation, comme en mode simultané, les 6 combinaisons particulières ne faisant intervenir qu'une zone sensible. Le mode Successitap peut se pratiquer dès que l'on dispose de deux actuateurs, par exemple les deux pouces, (position dite de la Gameboy - nom commercial), mais est aussi avantageusement pratiquée avec trois doigts.
Le mode Tritap consiste à ajouter un troisième doigt et à ne considérer que le fait qu'il active une zone sensible avant ou arrière pour lui __aire jouer en quelque sorte le rôle d'un actuateur auriculaire de rotation de bande (permettant d'accéder à 3 x 36 ou 3 x 30 combinaisons selon que l'utilisateur a choisi le Bitap ou le Successitap).
Enfin le mode Mixte consiste à mixer le mode Successitap et le mode Simultané pour, à la fois, avoir accès à 30 combinaisons et profiter pour 26 d'entre elles de la vitesse du Simultané ou du confort de deux doigts seulement mais en respectant l'ordre d'activation pour les 8 combinaisons qui autrement nécessitent trois doigts et les 4 arrangements qui n'ont pas de correspondant dans la bande des 26 combinaisons. Ce mode est illustré par la figure 7.
Même si d'un point de vue mathématique l'on devrait utiliser le terme arrangement , nous utilisons de façon générique le terme combinaison . Le terme combinaison s'interprétera donc dans son sens traditionnel pour la désignation dite Simultanée (l'ordre d'activation n'est pas pris en compte) et comme arrangement pour la désignation successive d'objet.
Dans un mode de réalisation Avancé illustré par la figure 8 pour utilisateurs adroits, le mode de désignation cumule les combinaisons Simultanées (81, 83 et 84) et Successives (82) . La définition d'un seuil de temporisation permet de délimiter la désignation Simultanée (sans ordre et donc courte) de la désignation Successive (selon un ordre, donc un peu plus lente), portant par la même le nombre de combinaisons possibles à 6 arrangements/combinaisons mono-doigt + 24 arrangements successitap bi-doigts + 20 combinaisons bi et tri-doigts, soit 50 combinaisons. Le choix entre le Tritap et ce mode Avancé relèvera de l'utilisateur, selon ses préférences et habiletés.
Dans un mode très Avancé des désignations et validations par Glissé sont ajoutées pour tirer parti du fait que certains de ces mouvements sont naturels, bien que lents, et associables par mimétisme à des commandes typiques comme fermer ou avancer . Techniquement cela consiste à ajouter à l'éditeur de tables déjà évoqué, une capacité d'enregistrement de ces Glissé et de leur mise en correspondance avec une case des tables où sera logé l'objet souhaité pour cette action enregistrée.
Dans la réalisation 2, avec 5 zones principales, il est normalement prévu que l'utilisateur mette en jeu ses cinq doigts. Il peut arriver que cela ne lui soit pas possible ou voulu. Auquel cas, il pourra paramétrer son processus de désignation, par exemple via un programme informatique interne rangé comme un objet dans une case, pour que des zones sensibles pouce et des zones sensibles auriculaire, ou même quelconques, puissent être verrouillées, c'est-à-dire bloquées, sans que l'on ait besoin de laisser un doigt dans la zone sensible correspondante, tout en maintenant la capacité de validation des combinaisons auxquelles elles participent.
SYSTÈME Dans un mode de réalisation illustré par la figure 12, le dispositif DCE (120) est relié, par une Liaison filaire (122) (câble USB, câble réseau) ou non-filaire (123) (Infrarouge, Bluetooth, Wifi, RF...), à l'équipement (121) où entrer des données.
Dans une réalisation le DCE comporte des moyens logiciels permettant de mettre en uvre le procédé décrit dans la présente invention et de communiquer avec l'équipement auquel il est relié. De façon similaire, l'équipement comprend des moyens logiciels et peut communiquer avec le DCE et interpréter les données envoyées pour exécuter une action par exemple.
L'utilisateur qui désire effectuer une action sur l'équipement en question, produit au moyen du DCE la combinaison correspondant à l'action souhaitée. Le DCE transmet à l'équipement, certaines données qui sont interprétées par l'équipement pour produire l'action. Selon les possibilités d'installer des programmes et de mettre en mémoire des tables mettant en uvre l'invention, ou d'accéder aux moyens de présentations de l'équipement, une part plus ou moins grande, éventuellement nulle du procédé selon l'invention sera réalisée dans l'équipement, et le DCE réalisera ce qui ne peut être fait par cet équipement.
Dans un mode de réalisation particulier, plusieurs DCE peuvent piloter concurremment un même équipement. Un tel cas de figure permet notamment des applications de type jeu ou conférence ou séance de travail en commun. Ce système présente certains avantages: pour une seule personne mais aussi pour plusieurs personnes travaillant ou jouant ensemble en ne partageant qu'un écran local ou dupliqué et des applications, chacun étant en mesure d'intervenir de sa place tout en regardant aisément ce qui se passe sur l'écran commun. Par rapport à ce qui est faisable avec les claviers classiques, l'utilisation de DCE selon l'invention apporte des avantages significatifs, notamment le fait qu'une seule main est sollicitée pour, à la fois les saisies, les commandes et le dispositif de pointage. Un autre avantage concerne le fait que les positions physiques possibles pour les participants sont plus confortables et plus variées (moins besoin de tables, positions debout et en se déplaçant possibles, etc.) et que les utilisateurs n'ayant pas besoin de regarder même furtivement le clavier, peuvent se concentrer sur ce qui se montre à l'écran commun ou dans l'écoute globale attentive de celui qui s'exprime.
Un cas particulier concerne le cas où deux DCE, éventuellement d'architectures différentes, sont connectés et maniés par chacune des deux mains du même utilisateur (utilisateur 2 de la figure 12), mettant ainsi en jeu jusqu'à 10 actuateurs. Cette configuration qui ne concernera que des utilisateurs déjà experts des deux mains permet, notamment mais pas nécessairement, de rendre totalement indépendantes les frappes de deux signes successifs, alors que, sur les claviers classiques à deux mains, l'indépendance est inférieure à 80%. Cumulés avec des logiciels de correction et prédiction sémantique, éventuellement en utilisant des frappes de syllabes phonétiques (plusieurs dizaines seulement en français contre un peu plus de mille en orthographiquement correct) ce système pourrait être plus productif que ce qui existe actuellement de plus rapide: Qwerty-Azerty, Sténotypie directe et VeloType (nom commercial).
Le DCE peut également être un dispositif indépendant disposant de ses propres moyens de calcul (logiciel d'interprétation pour le capteur, logiciel de gestion des tables, ...) et éventuellement de moyens de présentation de l'objet produit par l'utilisateur: écran de visualisation propre, par exemple fixé sur le dos de la main qui agit sur le DCE, écran de visualisation externe, moyens de présentation sonore (synthétiseur vocal, haut-parleur, écouteurs, oreillettes...), moyens de présentation tactile...
A l'opposé, le DCE peut s'inscrire dans une architecture client-serveur. Dans une mise en oeuvre particulière, le DCE comprend les moyens sensibles de détection (capteurs), des moyens de présentation (un écran, un haut-parleur), des moyens de communication avec un réseau (par exemple, Wifi, GSM ou UMTS), des moyens logiciels permettant l'interfaçage hommemachine IHM et la transmission des données sur le réseau. Dans ce mode de réalisation, le DCE n'est qu'une interface Homme-Machine et les services applicatifs du procédé sont déportés sur un serveur connecté au réseau. Ce DCE peut être soit personnel ou banalisé, ou spécifique à un lieu et contexte donné, selon l'état de l'art des terminaux. Ainsi, les données de personnalisation (structure des bandes, dimensionnement des zones sensibles...) sont stockées sur le serveur et seules les coordonnées des actuateurs déterminées au travers du/des capteur(s) sont transmises au serveur. L'utilisation en temps réel, c'est-à-dire une utilisation fluide comparée à la production d'un utilisateur normal, peut être réalisable sur des réseaux de communication performants (GPRS, WiFi, UMTS...) . En variante, les paramètres de l'utilisateur et des programmes adaptés sont installés temporairement dans le terminal DCE, selon l'état de l'art des terminaux et des serveurs.
DCE + ÉCRAN Dans un mode de réalisation particulier mais d'un usage courant, le DCE est relié au moins à un écran de visualisation éventuellement par l'intermédiaire d'un ordinateur. L'écran de visualisation permet d'enrichir le DCE de modules utiles pour l'apprentissage et l'utilisation de ce dispositif combinatoire d'entrée de données.
Des variantes encore plus favorables à un usage en situations de mobilité, associeraient au DCE une synthèse vocale et une présentation audio via un écouteur, beaucoup moins intrusifs qu'un écran vis-à-vis des tiers. Le moins intrusif étant la présentation tactile sur une surface de peau assez grande, par exemple sous le poignet dans un bracelet éventuellement associé au c ur du dispositif de détection.
SOURIS
De retour à la figure 10, l'utilisation de certaines technologies pour les zones de détection permet d'obtenir une surface ou un volume continu sur ou dans lequel le déplacement continu d'un actuateur peut être déterminé.
Dans un mode de réalisation, le dispositif comprend alors des moyens permettant d'interpréter le glissé d'un actuateur sur les zones de détection comme le glissé d'un pointeur électronique de type souris informatique. Les moyens sont de type logiciel permettant d'interpréter les coordonnées transmises par le module capteur pour les convertir en déplacement d'un pointeur dans un système informatique. Ceci permet notamment de passer rapidement sans bouger significativement la main d'un mode de saisie de données à celui de pointeur électronique et vice versa.
De façon spécifique, applicable dans le cas où les zones principales sont indépendantes ( multitouches selon le jargon), à chaque zone principale correspond une partie de l'écran sur lequel est disponible le dispositif pointeur ou un dispositif pointeur spécifique à chaque partie de l'écran définie de la sorte. Cette solution permet notamment de passer très rapidement d'une partie de l'écran à l'autre sans avoir à faire glisser sa souris d'un bout de l'écran à l'autre, ou de gérer et aller et venir entre plusieurs curseurs indépendants qui permettent de gérer plusieurs taches éloignées dans un ou plusieurs documents ou fenêtres. Dans le cas d'une présentation audio du contenu de l'écran, cette correspondance absolue associée à des zones principales physiquement perceptibles par les cinq parties de la main, rend possible une analyse rapide du contenu d'un écran et de ce qui a bougé où, sans avoir à regarder un écran, par exemple par présentation audio ou tactile, selon des processus connus des non-voyants utilisant un ordinateur.
De façon particulière, toutes les zones principales forment une seule super zone dans un mode d'utilisation de la souris.
Dans un mode de réalisation particulier, la fonction souris est mise en uvre sur des moyens, de type joystick, ou touchpad, juxtaposés aux zones sensibles de détection du dispositif.
PRÉSENTATION SYMBOLIQUE Dans la présente invention, il est également question de la présentation des informations sur l'écran de visualisation (ou tout autre moyen de présentation) alors même que le dispositif est en cours d'utilisation.
Des moyens, par exemple logiciels, permettent d'afficher symboliquement à l'écran la bande active et les moyens (c'est-à-dire les zones sensibles devant former les combinaisons) pour activer chacun des éléments de la bande.
En référence aux figures 13 et 14, pour une disposition telle que celle de la figure 1, et pour une bande dont l'ordre de rangement des 26 combinaisons est selon la figure 13, la présentation compacte consiste en une carte de 36 cases ou moins réparties en 6 grandes zones symbolisées elles-mêmes comme des damiers de 6 cases (dont certaines peuvent être non remplies et donc non représentées).
Dans cette représentation symbolique, la combinaison donnant accès à une case et à son contenu iconique doit se comprendre comme comprenant, comme première zone sensible à activer en Bitap ou Successitap, la zone sensible qui est dans la même position relative que la grande zone qui contient la case visée et son contenu, et comme seconde zone sensible celle qui est en correspondance positionnelle avec la case elle-même vis- à-vis des cinq autres.
Par exemple pour désigner un B on activera d'abord la zone sensible avant gauche puis la zone sensible avant centre , et pour désigner un T on activera d'abord la zone sensible avant droit puis la zone sensible arrière centre .
Cette représentation reste similaire même quand pour indiquer que certaines combinaisons se font avec 3 doigts, on rajoute quelques signes ou symboles. De même les combinaisons contenues dans une grande case peuvent être représentées collectivement par une icône, et n'apparaître individuellement que lorsque l'on a appuyé une zone.
Dans la version dynamique de cette présentation, l'activation d'une première zone sensible déclenchera un affichage ne présentant plus que les 6 cases qui étaient dans la grande zone de la carte, puis après activation de la seconde zone sensible, l'indication des zones sensibles activées et la seule icône correspondant au contenu de la case ainsi désignée. Grâce à l'oubli temporisé, la désactivation d'une zone fait revenir la visualisation en arrière.
Cette présentation de la bande elle même est complétée d'une présentation qui met à jou les objets présentés lors d'une rotation de bande par exemple par l'action sur une zone logique de modification (pouce et/ou auriculaire), ou tout autre cause.
Dans un autre mode de réalisation illustré par la figure 16, sous la forme d'uoe matrice à 26 (ou 36) colonnes et N lignes (N = 2 à 18 de façon réaliste correspondant au nombre de combinaisons possibles dans les zones de modification, permettant de basculer entre les bandes) où chaque colonne correspond à la combinaison des doigts de la case associée à un des 26 (36) dominos à 6 cases de la bande de référence, le dynamisme de la présentation peut être limitée à la mise en exergue progressive des zones de la table qui partagent les zones sensibles déjà activées (figure 1_7).
Pour guider l'utilisateur entre plusieurs tables ou de nombreuses bandes, les composantes peuvent être représentées, selon l'état de l'art des IHM graphiques et arborescentes, par des icônes illustrant des groupes de combinaisons (d'autres bandes par exemple) plutôt que l'ensemble des icônes de chaque combinaison.
D'autres représentations sont également possibles, notamment celle illustrée par la figure 18 dont les formes cursives peuvent être considérées comme étant un alphabet de production: à chaque signe correspond une combinaison.
Cette écriture manuscrite qui est initialement une variante de la représentation des positions des doigts sur les zones sensibles, s'avère être d'une grande simplicité à produire sous forme manuscrite, soit de façon cursive liée, soit glissée ou pointée dans une grille préexistante, et est aussi formée d'éléments simples faciles à distinguer pour un dispositif simple de reconnaissance d'écriture. Par exemple, "10 un crayon optique de quelques diodes ou équivalent, détecterait facilement les successions de bâtons supérieurs et inférieurs par rapport au début et à la fin du tracé central. De même, par rapport à une grille, physiquement représentée ou non, les vecteurs et les points sont très faciles à dessiner, puis, en temps réel ou a posteriori, détecter, identifier et relier a.ux modèles définissant les 36 combinaisons de base. Les accents supérieurs et inférieurs sont simples à identifier aussi et permettent de définir un jeu de signes de base, hors commandes de changement de tables de références, allant jusqu'à 216 possibilités.
De même un système de tablette graphique ou d'écran tactile et des logiciels de reconnaissance peuvent facilement faire ces traitements, alors qu'ils sont à la peine pour reconnaître au-delà de 95% des signes d'une écriture manuscrite courante ou même simplifiée.
L'avantage de cette écriture, plus rapide à dessiner et ayant un taux de reconnaissance significativement plus élevé que les écritures proches des graphies classiques, est d'étendre le domaine d'utilité de l'apprentissage du système combinatoire aux situations où il est avantageux de manier un stylet ou un crayon, avec ou sans électronique en temps réel, ou pour annoter de façon reconnaissable des documents imprimés avant scanning. La simplification de la reconnaissance permettant de la réaliser avec moins de ressources, plus en temps réel, au point d'écriture, sans zonespéciale...
EXPLORATION - APPRENTISSAGE
La combinaison des présentations dynamique et statique décrites précédemment permet à l'utilisateur novice ou hésitant (non expert) d'explorer le contenu des diverses bandes et d'ajuster ses doigts de façon à réaliser correctement la combinaison désirée alors même qu'il n'a pas validé sa combinaison.
Cette exploration et ces ajustements sont nécessaires à l'utilisation non experte des claviers combinatoires qui induit inévitablement des hésitations et des corrections de la combinaison désignée. Ils sont notamment réalisables en considérant comme logiquement actives les zones qui n'ont pas été physiquement libérées et celles qui ont été libérées depuis une durée inférieure à une seconde durée seuil paramétrable, qui caractérise l'oubli qu'une zone sensible a été activée, toutes les zones sensibles étant logiquement désactivées après la validation. Cette solution permet aussi de bien distinguer les zones sensibles faisant partie d'une combinaison car validées ensemble et celles qui n'en font pas partie.
Pour un débutant, le logiciel de présentation met en exergue visuelle les zones logiques activées et désactivées au fur et à mesure que l'utilisateur débutant interagit avec le DCE. Cette mise en exergue est fondamentale pour que les débutants sachent ce qu'ils ont déjà fait pour aller vers la case et l'objet contenu désiré. Cette mise en exergue se fait selon la représentation choisie. Par exemple, la mise en exergue se fera soit sous forme d'écrans successifs (enchaînement des figures 13, 14 et 15) soit en mettant en valeur le groupe de cases partageant la zone activée puis la case désignée avant validation et éventuel recul ou abandon, la bande affichée étant changée selon l'état ou l'activation d'une zone logique de modification figure 16.
Dans un mode de réalisation paramétrable, la présentation peut ne devenir active qu'à l'expiration d'une temporisation à partir de la désignation d'une première zone logique, l'écoulement de cette temporisation étant interprété comme une hésitation de la part de l'utilisateur. La présentation est alors proposée comme une aide, selon les modalités paramétrées par l'utilisateur.
Comme mentionnée plus haut, la présentation visuelle est une solution mais non unique. Notamment, toujours dans le cadre de la présente invention, en cas d'absence d'écran, ce qui correspond à un usage avantageux des DCE en situations sociales ou de mouvement ou d'autres activités d'observation, la présentation pourra se faire sous forme vocale ou tactile. Dans ce dernier cas, les zones sensibles sont chacune associées à un picot qui agit sur la peau quand la zone sensible est activée, soit statiquement une fois, soit en vibrant. Cette présentation tactile est par ailleurs intéressante pour pouvoir présenter des informations de tout type quand ni un écran ni un écouteur ne sont possibles, techniquement ou socialement. Cette présentation tactile pourrait être, dans un mode de réalisation particulier, associée à un bracelet-montre ou au bracelet contenant le c ur d'un DCE dématérialisé (figure 2).
HÉSITATION - ANNULATION Pour un utilisateur qui a désigné une zone logique par erreur, le DCE peut oublier la zone logique désignée lorsque l'utilisateur a relevé son doigt de la zone depuis une durée supérieure au seuil défini précédemment. Cette possibilité permet à l'utilisateur un apprentissage accessible et offre également une tolérance importante à l'erreur.
Parallèlement, lorsque l'utilisateur change d'avis avant la validation d'un objet qu'il commence à désigner, une fonction d'annulation est possible. Celle-ci peut être mise en oeuvre par un mécanisme principal, mais non limitatif: la bande active ou la bande sans pouce ni petit doigt de la table active, présente au moins une combinaison associée à un objet vide ou Nul].. En désignant et validant cet objet, l'utilisateur qui peut utiliser les mécanismes de correction, hésitation et oubli décrits précédemment, ne produit aucun objet et n'effectue donc pas la modification comme il l'a envisagé précédemment. Cette particularité de l'invention évite à l'utilisateur d'avoir à corriger le résultat d'une activation intempestive, souvent facile avec les logiciels modernes mais pas toujours, et la plupart du temps coûteux en temps et rythme de travail.
PRÉDICTION - CORRECTION La présente invention concerne également des moyens de prédiction et de correction qui sont mis en uvre sur le DCE. Deux aspects peuvent être considérés: l'aspect sémantique et l'aspect détection des doigts.
L'art antérieur connaît déjà quelques moyens de prédiction et de correction sémantique basés sur la correction par dictionnaires, notamment mis en uvre dans les téléphones portables. Par des moyens logiciels, le DCE propose des suggestions sémantiques à l'utilisateur en fonction, par exemple, des objets immédiatement saisis, d'une analyse syntaxique et sémantique du début de phrase saisie, du contexte (logiciel) dans lequel est utilisé le DCE. La bande active est modifiée pour inclure un ou plusieurs objets (mot, portion de phrase, commande...) issus de l'étape de prédiction sémantique. Alternativement, une bande optionnelle est modifiée ou créée avec un ou plusieurs de ces nouveaux objets et présentée à l'utilisateur à un endroit favorable de l'écran. C'est notamment le cas sur la figure 19 qui présente trop propositions désignables suite à la saisie du début de mot Per . Cette bande modifiée ou créée est présentée visuellement ou par tout autre moyen à l'utilisateur, si celui-ci le désire. Ainsi ce dernier peut effectivement produire plus rapidement l'objet désiré si celui-ci fait partie des suggestions, alors que souvent avec les systèmes classiques, sélectionner une suggestion est plus lent que de finir de taper les lettres du mot visé, sans compter que s'il regarde ses touches l'utilisateur ne voit pas la suggestion très tôt.
Lorsque l'écran est assez grand et les choix pas trop nombreux, les objets suggérés sont présentés dans les cases d'un grand domino ou de dominos emboîtés de telle façon que la sélection de l'objet préféré se fasse par une action des doigts analogue à celle de la production des objets élémentaires restant à ajouter pour atteindre un mot ou une phrase sémantiquement corrects et adaptés à la pensée voulue par l'utilisateur. Cette présentation revêt son intérêt par le fait que l'utilisateur d'un DCE selon l'invention ne regarde jamais ni ses mains ni le DCE, est entraîné à interpréter mimétiquement les représentations symboliques et les produit rapidement.
Lors de la saisie rapide de données par l'utilisateur, celui-ci peut réaliser une saisie erronée d'autant plus que la transition entre certaines paires de désignations d'objets n'est pas évidente pour des doigts non entraînés. Ainsi le dispositif comprend également des moyens, éventuellement logiciels, de prédiction pour réduire les erreurs de frappe.
Dans le cas où l'utilisateur a du mal à enchaîner la production d'un premier objet suivi d'un second objet parce que ses doigts se positionnent mal et désignent par erreur un troisième objet, des moyens logiciels mettent en mémoire cette donnée (enchaînement objetl-objet2 délicat pour cet utilisateur) et fournissent des moyens pour palier et anticiper (donc prédire et corriger) les erreurs: lorsque le premier objet est produit, les zones logiques associées au deuxième objet peuvent être agrandies au détriment de celles du troisième objet, afin de faciliter la production de ce deuxième objet.
PARAMÉTRAGE ET ADAPTATION AUTOMATIQUE Selon un mode de réalisation, le dispositif comprend des modules logiciels pour la gestion des étapes et mécanismes précédemment décrits. Cela permet notamment d'offrir une interface de paramétrage à l'utilisateur en fonction de ses aspirations: choix des durées seuil de temporisation (oubli de la frappe...) , choix des modes de désignation et validation préférés (Bitap, Glissé, Successitap, Simultané, Mixte, Avancé ...) , paramétrage des zones sensibles logiques en fonction de la morphologie de la main de l'utilisateur, 20 choix des actuateurs, paramétrage des tables/bandes (nature des objets, positionnements des objets selon préférences).
EXEMPLE DE RÉALISATION: DCE INTÉGRÉ DANS UN TÉLÉPHONE 25 PORTABLE Une application particulière du DCE concerne les téléphones mobiles qui deviennent de plus en plus des terminaux et ont donc besoin d'un Interface Homme Machine allant plus loin que les douze touches historiques, le gestionnaire de déplacements de curseur et les touches entrée et échappement .
Selon le choix du constructeur ou ensuite de l'utilisateur, cinq modes de réalisation principaux sont 35 possibles avec un DCE selon l'invention: installation limitée à du logiciel implémentant le processus selon l'invention et basé sur 6 + 4 + 2 touches reprises sur un clavier numérique standard selon la figure 20. Seuls les modes Bitap et Successitap à deux pouces sont pratiquement possibles du fait de la dureté d'appui des touches standard, mais permettent déjà des saisies et des commandes sans regarder du tout les touches, beaucoup plus rapides et sophistiquées qu'avec les claviers et processus classiques. Dans l'exemple de la figure 20, les touches usuelles du téléphone mobile sont utilisées et l'appui des touches 1 et 2 produit la lettre B .
installation d'une réalisation de type 1 à partir de technologies touchpad en remplacement du seul gestionnaire de curseur selon la figure 21. Le bandeau DCE a la largeur du téléphone et un centimètre de hauteur. Il peut s'utiliser en Bitap, Glissé, Successitap, Tritap, Simultap, Mixte et Avancé, selon que l'utilisateur dispose d'une seule main ou de deux mains pour tenir et actionner son appareil. Le DCE permet de réaliser et d'accélérer toutes les actions de l'IHM d'un téléphone. Dans l'exemple de la figure 21, le bandeau (210) est utilisé en mode glissé. À cet effet, le glissé (211) entre les deux cases gauche avant et milieu avant produit la lettre B .
installation d'une réalisation de type 2 à partir de technologies touchpad du commerce, selon la figure 22. Le multi-touchpad recouvre toute ou partie de la surface non écran du téléphone. Les touches classiques sont représentées sur la surface et peuvent être actives par simple basculement logiciel. En mode DCE selon l'invention, par simple adjonction de logiciel, il permet les utilisations de la réalisation 1 plus un usage à quatre ou cinq doigts, main droite ou main gauche et l'usage d'une souris. Le constructeur peut notamment augmenter significativement les déjà fréquentes, selon l'état de l'art, fonctionnalités de télécommande universelle sans fil de son téléphone, actuellement limitées et lentes à cause des contraintes des claviers classiques d'objets mobiles. Avec un DCE selon l'invention, le téléphone peut alors vraiment agir de façon très puissante et rapide sur tous les objets électroniques portés par la personne et ceux qu'il rencontre.
installation d'une réalisation de type 1 ou 2 directement dans l'écran tactile, soit monotouch ne permettant que des appuis Bitap ou Glissé avec les doigts ou un stylet, soit multitouches et aermettant aussi les usages Successitap, Tritap, Simultap, Mixte, et Avancé, enfin, l'utilisateur peut se procurer directement auprès du constructeur ou d'un fournisseur séparé de DCE, un DCE selon l'invention, distinct du téléphone et agissant à distance sur celui-ci ou réintégré avec celui-ci via un étui et des connectiques ad hoc selon l'état de l'art.
EXEMPLE DE RÉALISATION DE DCE AVEC AUTHENTIFICATION ET IDENTIFICATION Le DCE est un objet électronique qui communique avec des moyens extérieurs. Lorsque ceux-ci ne sont pas passifs et peuvent dialoguer avec le DCE et contrôler ce que celui-ci transmet, il est avantageux d'inclure dans le système électronique du DCE des moyens d'authentification du DCE et d'Identification de l'utilisateur dialoguant avec ces moyens extérieurs selon des processus que ne peut, selon l'état de l'art, remettre en cause l'utilisateur.
Par exemple le DCE peut intégrer une puce électronique de sécurité par laquelle le DCE peut passer lorsqu'il reçoit des requêtes particulières après avoir ou avant d'avoir intercalé des informations saisies par l'utilisateur.
Par ailleurs, comme cela est connu par l'état de l'art, la manière de bouger les doigts peut caractériser de façon assez forte une personne donnée. Dans une telle implémentation, au-delà du dialogue sous-jacent de la puce électronique authentifiant l'objet DCE qui est connecté, le système peut ajouter, de façon automatisée, sans solliciter l'utilisateur, des vérifications régulières sur l'identité de l'utilisateur en cours. Cette solution nouvelle se juxtaposerait, pour des enjeux de sécurité définis par les responsables ad hoc, aux demandes classiques de saisie d'informations que l'utilisateur est réputé seul connaître et protéger de divulgation, ou de pose d'un doigt sur un lecteur biométrique. En intégrant les moyens d'authentification et d'identification d'une personne dans un DCE personnel que transporte et utilise cette personne pour ses propres raisons, on rend les objets, nommés Token par l'état de l'art, beaucoup plus confortables à utiliser. Par cela le DCE selon l'invention rend bien plus facile d'augmenter de façon sensible la sécurité sur les réseaux et les mobiles, c'est-à--dire de dépasser la seule combinaison login + mot de passe dont les faiblesses bien connues n'empêchent pas, à cause des contraintes lourdes des Token, (ils obligent à porter un objet spécifique à usage interruptif) qu'elles restent dominantes.
En appliquant les réalisations ci-dessus aux réseaux de téléphonie (fixe, DECT, GSM, CDMA, UMTS...) et informatiques (GPRS, WiFi, UMTS) mobiles, il apparaît que la puce qui est actuellement logée de façon assez peu mobile dans un terminal donné, peut logiquement en être sortie et créer des conditions bien plus flexibles d'utilisation de toutes sortes de terminaux, personnels ou mis à dispositions par des tiers et d'accès à des lieux protégés, via un DCE personnel, doté de moyens d'authentification et d'identification, que la personne utilise par ailleurs de façon assez naturelle et fréquente pour l'avoir toujours avec elle.
5S

Claims (18)

REVENDICATIONS
1. Dispositif combinatoire d'entrée de données (DCE) comportant des moyens sensibles activables par l'intermédiaire d'au moins un actuateur, permettant, selon la combinaison des moyens sensibles activés, à un programme informatique ad hoc, de désigner et d'activer, un objet contenu dans une case d'une table active en mémoire, caractérisé en ce que les moyens sensibles sont constitués par 2 à 5 zones principales Zi de détection constituées chacune de Fi (Fi = 1, 2, 3... ) zones sensibles logiques distinctes, les Fi pouvant être différents entre eux et lesdites zones sensibles logiques d'une même zone principale étant exclusives entre-elles.
2. Dispositif DCE selon la revendication précédente, caractérisé en ce qu'il comprend, en outre, des moyens de détection de déplacement pilotant au moins un pointeur électronique, lesdits moyens de détection étant, au choix, constitués par toute ou partie des zones sensibles de détection ou juxtaposés auxdites zones principales Zi.
3. Dispositif DCE selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que lesdits moyens sensibles comprennent des capteurs fournissant une représentation et la position du ou des actuateurs dont sont extraits les éléments significatifs qui déterminent l'activation et la désactivation desdites zones logiques.
4. Dispositif DCE selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend, en outre, des moyens de substitution de ladite table active par une autre table préalablement stockée dans des moyens de mémoire accessibles par le DCE.
5. Dispositif DCE selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que lesdits objets désignés et activés sont des objets commandables informatiques et électroniques.
6. Dispositif DCE selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que ladite table active de rangement et de présentation desdits objets comprend 36 colonnes ou cases où chaque colonne ou case correspond à l'une des 36 combinaisons particulières obtenues en désignant et activant successivement deux zones sensibles logiques d'un DCE particulier comprenant trois zones principales constituées elles-mêmes chacune de deux zones sensibles.
7. Procédé combinatoire d'entrée de données sur un dispositif combinatoire d'entrée de données (DCE) selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que ledit procédé comprend une étape de désignation d'un objet de ladite table active et une étape postérieure de validation et d'activation de l'objet désigné.
8. Procédé selon la revendication 7, caractérisé en ce que ladite étape de sélection consiste en l'une parmi une activation successive selon un ordre significatif, une activation simultanée sans ordre significatif et une activation mixte mixant les activations successive et simultanée des zones sensibles caractéristiques de la combinaison désignant la case visée dans la table active.
9. Procédé selon la revendication 7 ou 8, caractérisé en ce que ladite étape de validation consiste en l'une parmi un retrait successif selon un ordre significatif, un retrait simultané et un retrait mixte mixant les validations en mode successif et simultané des zones sensibles caractéristiques 5; de la combinaison désignant la case visée dans la table active.
10. Procédé selon la revendication 7, caractérisé en ce que lesdites étapes de désignation puis de validation consistent en l'activation d'une zone sensible dite de départ par un actuateur, suivie d'un déplacement de l'actuateur vers une autre zone sensible, sans qu'à aucun moment il n'y ait plus aucune zone sensible d'activée, suivie d'une validation par retrait de l'actuateur de la zone sensible d'arrivée du déplacement, la combinaison désignant la case visée dans la table active étant l'une parmi celle combinant les zones sensibles par où est passé l'actuateur et celle combinant uniquement les zones sensibles de départ et d'arrivée.
11. Procédé selon l'une des revendications 7 à 10, caractérisé en ce qu'il comprend, en outre et préalablement à une étape d'activation et de désactivation des zones sensibles, une étape d'établissement desdites zones principales Zi et/ou desdites Fi zones sensibles distinctes par la mise en correspondance des zones sensibles avec les actuateurs choisis par l'utilisateur qui les balayent effectivement, ladite étape d'établissement pouvant être une étape d'établissement premier des différentes zones préalablement à l'utilisation dudit dispositif ou une étape de rétablissement ou d'ajustement desdites zones suite à l'analyse comportementale de l'utilisateur réalisée par une partie du programme informatique ad hoc du DCE.
12. Procédé selon l'une des revendications 7 à 11, caractérisé en ce qu'il comprend, en outre, une étape de présentation symbolique d'informations indicatives de la façon de désigner les zones sensibles correspondant à la combinaison associée à chaque case de la table active. 5(
13.Procédé selon les revendications 7 à 12, caractérisé en ce qu'il comprend, entre ladite étape de désignation et ladite étape de validation, une étape d'exploration et d'ajustements des combinaisons désignables.
14. Procédé selon la revendication 13, caractérisé en ce qu'il associe lors de ladite étape d'exploration, une étape de présentation symbolique visuelle, sonore ou tactile et de mise en exergue visuelle, sonore ou tactile, des zones activées ou désactivées au fur et à mesure que l'utilisateur interagit avec et des objets associés aux combinaisons partageant les zones sensibles déjà désignées, jusqu'au stade où il n'y a plus qu'une combinaison associée à une case de la table active et à l'objet que celle-ci contient.
15.Procédé selon les revendications 7 à 14, caractérisé en ce qu'il comprend, en outre, une étape de prédiction des chaînes d'objets désignés ou validés, ladite étape permettant la création d'une table comprenant au moins une suggestion, et une étape de présentation visuelle, sonore ou tactile de la table des suggestions dont les objets sont désignables et validables par le DCE.
16.Procédé selon les revendications 7 à 14,
caractérisé en ce qu'il comprend, en outre, une étape de détection selon l'analyse comportementale et sémantique et de présentation de corrections lorsque la désignation et la validation d'un objet correspondent à des erreurs fréquentes liées à une transition difficile entre deux combinaisons.
1 7 Système combinatoire d'entrée de données comprenant un dispositif combinatoire d'entrée de données DCE selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, et au moins un équipement informatique ou électronique auquel est relié ledit dispositif DCE par liaison filaire ou non, ledit dispositif DCE permettant de désigner et d'activer des objets pilotant ledit équipement, avec une répartition ajustable entre les deux équipements des tables contenant lesdits objets de pilotage et:Les programmes logiciels de fonctionnement du procédé.
18.Système selon la revendication précédente, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un autre dispositif DCE permettant de piloter concurremment selon différentes règles ajustables l'équipement électronique ou informatique auxquels lesdits dispositifs DCE sont reliés.
19.Dispositif DCE selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens d'authentification du DCE et d'identification de son utilisateur.
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