DISPOSITIF A MARCHES PLIABLE, DE TYPE ESCALIER OU ECHELLE
La présente invention concerne le domaine des dispositifs à marche, c'est- à-dire des escaliers et des échelles, dits pliables du fait qu'ils comportent plusieurs portions longitudinales qui, en position de rangement, sont superposées les unes sur les autres alors qu'en position normale lesdites portions longitudinales sont alignées. Elle concerne plus particulièrement un dispositif de ce type présentant un encombrement réduit en position de rangement. Elle concerne notamment un escalier escamotable pliable, dont le faible encombrement permet son intégration dans un plafond. Un escalier escamotable est généralement mis en oeuvre pour permettre l'accès à des combles aménagés, l'escalier n'ayant pas été prévu dans la construction d'origine. Une ouverture est pratiquée dans le plafond, laquelle est fermée par une trappe d'accès, généralement pivotante par rapport à un côté de l'ouverture. Au-dessus de cette trappe et dans l'encadrement de l'ouverture est installé un escalier pliable en position de rangement II suffit à l'utilisateur d'ouvrir la trappe et de procéder au déploiement de l'escalier pour pouvoir monter dans les combles. Il existe plusieurs types d'escaliers escamotables. Le type le plus courant a la structure conventionnelle d'une échelle, avec deux montants longitudinaux entre lesquels sont fixées des marches qui ont une largeur plus importante que les simples barreaux d'une échelle. Des articulations intermédiaires délimitent plusieurs parties repliables l'une sur l'autre. Le nombre de parties et donc le nombre d'articulations dépend de la hauteur sous plafond de la pièce se trouvant sous la trappe et également de la dimension de celle-ci. Le plus généralement, un tel escalier escamotable comporte trois parties reliées les unes aux autres par deux jeux de deux articulations. Lors du déploiement de l'escalier, l'extrémité supérieure de celui-ci doit rester solidaire du bâti fixe fixé dans l'ouverture pratiquée dans le plafond tandis que l'extrémité inférieure repose sur le sol de la pièce dans laquelle l'escalier a été déployé. Dans une variante de réalisation, la partie extrême supérieure de l'escalier est fixée sur la face supérieure de la trappe pivotante, c' est-à-dire celle
qui est tournée vers les combles. Il est cependant nécessaire que cette fixation ménage un écartement suffisant entre la face supérieure de la trappe et cette partie extrême supérieure de l'escalier de manière à ce que l'utilisateur, lorsqu'il emprunte l'escalier, ne soit pas gêné par la présence de cette trappe, pouvant facilement se saisir des montants latéraux avec les mains et ne risquant pas de buter sur la trappe avec les pieds. Dans une autre variante de réalisation , l'extrémité supérieure de l'escalier est fixée à pivotement sur le bâti fixe constituant l'encadrement de l'ouverture, l'escalier escamotable étant alors indépendant de la trappe. Quelle que soit la variante de réalisation , l'escalier escamotable , à l'état replié , lorsqu'il est positionné au-dessus de la trappe refermée occupe un espace important , ce qui nécessite généralement la mise en place d'un caisson et qui , en conséquence, oblige à sacrifier de la surface dans les combles aménagés. Bien sûr il serait possible de limiter la dimension des marches, à l'instar des barreaux d'une échelle, mais ce serait au détriment du confort de l'usager, Il importe donc que les marches du dispositif aient une dimension normale pour un escalier, faisant au moins de l'ordre de 80 mm de largeur. Le but de la présente invention est de proposer un dispositif à marches, qui, dans les conditions précitées, présente un encombrement réduit. Ce but est parfaitement atteint par le dispositif de la présente invention qui, de manière connue, comprend au moins deux parties, comportant chacune deux montants longitudinaux et plusieurs marches fixées entre lesdits montants et qui sont repliables l'une sur l'autre grâce à des moyens d'articulation. De manière caractéristique, selon l'invention, la largeur (L) d'une marche, celle-ci étant supposée d'épaisseur nulle, est d'une part supérieure à e/sin et d'autre part, au plus, sensiblement égale à n.e/sin α, e étant la largeur d'un montant longitudinal, α étant l'angle d'inclinaison entre la direction longitudinale dudit montant longitudinal et le plan de ladite marche et n étant le nombre de parties. Dans la partie extrême supérieure, en position déployée, les marches dépassent en partie d'un même premier côté (Ci) des montants, et dans la partie extrême inférieure, les marches dépassent en partie d'un même second
côté (C2) ou du même premier côté (Ci) des montants, les marches des parties superposées, en position repliée, s'intercalant les unes entre les autres. Lorsque le dispositif est à l'état replié, les marches de la partie extrême supérieure s'étendent entre les montants longitudinaux de la ou des autres parties, mais sans dépasser ou en dépassant quelque peu des montants longitudinaux de la partie extrême inférieure. Elles peuvent éventuellement dépasser quelque peu des montants longitudinaux sur lesquels elles sont fixées, notamment dans le cas de l'escalier escamotable fixé sur une trappe pivotante , comme cela sera indiqué ci-après. On désigne par partie extrême supérieure, la partie du dispositif qui est en haut de celui-ci lors de sa mise en œuvre en position déployée et inversement on désigne par partie extrême inférieure celle qui est en contact avec le sol, dans cette position. On désigne par partie intermédiaire, la ou les parties qui sont situées entre la partie extrême inférieure et la partie extrême supérieure. Selon la disposition particulière de la présente invention, l'encombrement total du dispositif est sensiblement équivalent à ce que l'on pourrait obtenir d'une échelle conventionnelle à barreaux dans laquelle la largeur d'un barreau est au plus égale à celle d'un montant, alors que, dans le cas présent, les marches ont une largeur telle qu'elles dépassent des montants. Pour un nombre n de parties , l'encombrement total du dispositif est sensiblement de l'ordre de n fois la largeur d'un montant , étant entendu que lesdites marches sont inclinées par rapport à la direction longitudinale du montant pour tenir compte de l'inclinaison normale du dispositif en position d'utilisation. L'angle α d'inclinaison du montant longitudinal avec le plan de la marche est généralement de 70°, ce qui correspond à un angle β d'inclinaison du montant longitudinal avec la verticale de 20°, α et β étant complémentaires. S'agissant d'un montant longitudinal ayant une largeur e, prise perpendiculairement à l'axe longitudinal de sa face externe, chaque marche a une largeur L répondant au plus, sensiblement à la formule : L = n.e/sin α Sachant que dans cette formule, la marche est supposée d'épaisseur nulle, il convient en pratique de prendre en considération l'épaisseur et la
configuration de la marche. Par exemple, la largeur L de la marche est de 80 mm pour un montant longitudinal de largeur e 25 mm dans un dispositif à trois parties, pour une valeur de α de l'ordre de 70°, sachant que α peut varier , selon les constructions, entre 60° et 75°. Dans, un mode précis de réalisation, le dispositif comportant trois parties, les marches de la partie intermédiaire dépassent de part et d'autre des montants longitudinaux, de préférence dans la même proportion. Il est à noter que , pour des raisons de résistance mécanique, même si le nombre de parties n est supérieur à 3, notamment est égal à 4, il est préférable de limiter la largeur L de chaque marche à la valeur 3e/sin α. Les différentes parties du dispositif peuvent avoir des longueurs de montants longitudinaux qui sont identiques ou différentes. Dans ce dernier cas, il est possible d'avoir des parties qui seront décalées l'une par rapport à l'autre , dans la position des montants superposés, d'un côté comme de l'autre. Le positionnement de la première marche et de la dernière marche, et l'intervalle entre deux marches successives ne sont pas totalement impératifs, les normes en vigueur prévoyant une fourchette de valeurs. De la sorte , il est possible de choisir les valeurs de ces différents paramètres , et la longueur et le décalage des montants longitudinaux de chaque partie pour obtenir , pour un nombre n de parties, la superposition des montants avec les marches intercalées conformément à l'invention. Dans le cas où n est supérieur à 2, les marches de la partie extrême supérieure débordent généralement du premier côté (Ci) correspondant à la direction tournée vers l'utilisateur, tandis que les marches de la ou des parties intermédiaires soit débordent du second côté (C2) soit de part et d'autre des montants longitudinaux , soit éventuellement du premier côté (Ci). C'est un autre objet de la présente invention que de proposer une installation comprenant un escalier escamotable , conforme aux caractéristiques précitées , dont la partie extrême supérieure est fixée sur la face supérieure d'une trappe pivotante par des moyens de liaison, articulés à pivotement entre deux positions , une première position - escalier déployé - dans laquelle la trappe et les montants longitudinaux ont entre eux un premier écartement et
une seconde position - escalier replié - dans laquelle la trappe et les montants longitudinaux ont entre eux un second écartement , inférieur au premier écartement. Ainsi lors du repliement de l'escalier escamotable, il est possible de réduire l'encombrement total non seulement de l'escalier proprement dit mais également de l'escalier et de la trappe, grâce au passage des moyens de liaison de la première à la seconde position. De préférence l'installation comporte deux moyens de liaison articulés par montant longitudinal. Chaque moyen de liaison comporte deux plots reliés par au moins une biellette, de préférence deux biellettes, le premier plot étant fixé sur la trappe et le second sous le montant longitudinal. Le premier axe de pivotement de la biellette est relié soit au côté extérieur du second plot soit au côté extérieur du montant longitudinal. Le second axe de pivotement est relié au côté extérieur du premier plot. La biellette est perpendiculaire à la trappe et au montant longitudinal dans la première position, escalier déployé. De plus l'installation comprend des moyens de blocage de la biellette, au moins dans la première position. Dans un mode préféré de réalisation, le premier plot a sa face supérieure oblique et les moyens de blocage consistent dans le second plot fixé sous le montant longitudinal et qui a une face supérieure oblique, parallèle à celle du premier plot,en sorte que , dans la première position, les faces supérieures des deux plots sont en prise l'une contre l'autre. Ainsi, dans cette configuration particulière, les deux plots lorsqu'ils sont en appui l'un contre l'autre constituent une entretoise transversale entre la trappe et le montant longitudinal correspondant. En position de repliement, du fait du pivotement de la biellette, les deux plots se désolidarisent. Dans le cas où les deux plots sont de même dimension, en position repliée, le montant longitudinal repose sur le premier plot tandis que le second plot s'applique sur la face supérieure de la trappe. Dans ce cas, les marches fixées sur la partie extrême supérieure, comme éventuellement celles des autres parties, en position dispositif replié, peuvent déborder vers la trappe d'une distance au plus égale à d/ sin α ou d'une distance
inférieure, cette dernière dimension est à considérer en tenant compte que la marche est d'épaisseur nulle, ce qui permet d'avoir une largeur de marche L quelque peu supérieure à la valeur donnée ci-dessus, par la formule L = n.e/sin α, du fait de l'écartement d entre la trappe et les montants longitudinaux. II faut bien sûr que ce débordement des marches vers la trappe soit compatible avec la superposition des montants longitudinaux et ne provoque pas de chocs rédhibitoires, notamment sur le cadre en cornière. C'est un autre objet de la présente invention que de proposer une installation comprenant un escalier escamotable, conforme aux caractéristiques précitées, dont la partie extrême supérieure est montée à pivotement sur un cadre délimitant une ouverture formée dans un plafond. L'axe de pivotement peut être au-dessous ou au niveau de la dernière marche ou situé entre la dernière et l'avant-dernière marche. Dans le présent texte, on considère comme étant la première marche de l'escalier, celle qui se trouve la plus proche du sol sur lequel repose l'escalier. Dans ce dernier mode de réalisation, de préférence, on met en œuvre au moins un ressort de rappel. Ce ressort peut par exemple relier le cadre et l'extrémité haute d'au moins un montant longitudinal de ladite partie extrême supérieure pour faciliter la remise en place de l'escalier, en position repliée, après usage, et pour faciliter la descente de l'escalier avant déploiement de celui-ci. La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va être faite de plusieurs exemples de réalisation d'un dispositif à marches , du type échelle ou escalier escamotable , à encombrement réduit illustré par le dessin annexé dans lequel : Les figures 1 et 16 sont des représentations très schématiques d'un premier exemple de type échelle repliable en trois parties, vue en perspective et à l'état déplié contre un mur (figure 1) en vue de côté et à l'état replié sur le sol (figure 16). La figure 2 est une vue de côté d'un second exemple de type escalier escamotable fixé sur une trappe pivotante.
Les figures 3 et 4 sont des vues de face des moyens de fixation pivotants entre la trappe et l'escalier escamotable du second exemple, respectivement en position d'utilisation (figure 3), en position repliée (figure 4). La figure 5 est une vue de droite des moyens de fixation de la figure 3. La figure 6 est une vue de face d'un troisième exemple de type escalier escamotable fixé à pivotement sur un cadre entourant l'ouverture pratiquée dans un plafond, à l'état replié, la dernière marche étant au-dessus de l'axe de pivotement et la trappe étant indépendante de l'escalier. La figure 7 est une vue de droite partielle de l'escalier de la figure 6, à l'état déployé, au niveau d'un premier type d'articulation entre la partie extrême supérieure et la partie intermédiaire. La figure 8 est une vue de droite partielle de l'escalier de la figure 9 à l'état déployé au niveau d'un second type d'articulation entre deux parties. La figure 9 est une vue de face d'un quatrième exemple de type escalier escamotable fixé à pivotement sur un cadre entourant l'ouverture pratiquée dans le plafond, à l'état replié, la dernière marche étant en-dessous de l'axe de pivotement et la trappe étant indépendante de l'escalier. Les figures 10, 11 et 17 sont des vues partielles en coupe et de côté et de face de l'escalier de la figure 9 au niveau des moyens de fixation à pivotement sur le cadre entourant l'ouverture. Les figures 12, 13 et 14 sont des vues, respectivement de dessus (figure 12), en coupe selon l'axe XIII-XIII de la figure 12 et en coupe selon l'axe XIV- XIV de la figure 12, d'un exemple de marche. La figure 15 est une vue en plan du cadre et , partiellement , de l'escalier escamotable selon le quatrième exemple de la figure 9. Dans le premier exemple de réalisation qui est illustré à la figure 1 , le dispositif consiste en une échelle 1 qui présente la particularité de posséder non pas des barreaux traditionnels mais des marches , à l'instar d'un escalier , de manière à apporter un maximum de confort à l'utilisateur. Cette échelle repliable 1 comporte trois parties 2, 3, 4 entre lesquelles sont interposés des moyens d'articulation 5, aptes à permettre le repliement de l'échelle 1 sur elle-même.
Chaque partie 2, 3, 4 est composée de deux montants longitudinaux 6 et, dans l'exemple illustré, uniquement de trois marches. Sur la figure 1 est illustrée l'échelle 1 dans sa disposition déployée, la partie extrême inférieure 2 reposant sur une paroi horizontale 8 tandis que la partie extrême supérieure 4 s'appuie sur une paroi verticale 9, par exemple un mur. Dans cette position, les montants longitudinaux 6 des trois parties 2, 3, 4 sont dans l'alignement les uns des autres grâce au blocage en position des moyens d'articulation 5. Il est à noter que les figures 1 et 16 ne sont pas des plans de fabrication, les proportions de certains éléments, notamment la largeur L des marches, ayant été volontairement exagérées pour faciliter la compréhension de l'invention. Les neuf marches 7, référencées Ml à M9 sur les figures 1 et 16, ont une certaine inclinaison, d'angle α, par rapport à la direction longitudinale des montants 6. Cet angle α est généralement de l'ordre de 70°, étant complémentaire de l'angle β généralement adopté pour la pose d'une échelle contre une paroi verticale 9 pour assurer un bon équilibre de l'utilisateur. La valeur de l'angle α peut néanmoins varier selon les dispositifs et éventuellement les normes en vigueur. De manière générale , la distance entre deux marches consécutives est sensiblement la même, pour respecter une certaine foulée de l'utilisateur. Dans le cas d'un escalier escamotable, le plancher des combles est considéré comme étant une marche pour la détermination de cette foulée. Selon la particularité de l'invention, l'échelle 1 dans sa position repliée , telle qu'illustrée sur la figure 16 , occupe un encombrement réduit , qui en l'occurrence est l'encombrement minimal, qui correspond strictement à la superposition des montants latéraux 6 des trois parties 2 , 3 , 4 repliées sur elles-mêmes. Ainsi dans ce premier exemple, l'encombrement E de l'échelle 1 est égal à 3 fois la largeur e d'un montant longitudinal 6 et à L. sin α, L étant la largeur de la marche. Pour faciliter la compréhension, on a représenté en traits pleins sur la figure 16 les portions des marches qui sont fixées sur les montants longitudinaux et en pointillés les portions qui dépassent desdits montants.
Plus généralement, dans le cas d'une échelle, E = n.e, n étant le nombre de parties dont est composée l'échelle pliable. Dans sa version la plus simple, l'échelle pourrait donc comprendre uniquement deux parties. Cet encombrement réduit est obtenu du fait de la disposition particulière qui est donnée aux marches dans chaque partie de l'échelle. Plus précisément, dans ce premier exemple, comme cela apparaît clairement à l'examen de la figure 1, les marches des deux parties extrêmes 2 , 4 sont fixées sur les montants longitudinaux correspondants 6 en porte-à-faux , selon une direction du porte-à-faux qui est opposée entre les deux dites parties extrêmes , tandis que dans la partie intermédiaire 3 les marches débordent de part et d'autre des montants longitudinaux 6. Dans l'exemple illustré, les trois marches Ml, M2, M3 de la partie extrême inférieure 2 sont fixées en porte-à-faux sur les montants longitudinaux 6, débordant desdits montants ; du second côté C2, dans la direction tournée vers la paroi verticale 9 d'appui de l'échelle 1. Les trois dernières marches M7, M8, M9 de la partie extrême supérieure 4 débordent des montants , du premier côté Ci, dans la direction tournée vers l'utilisateur. Quant aux trois marches intermédiaires M4, M5, M6, elles débordent de manière équilibrée de part et d'autre des montants longitudinaux 6. Le passage de la position déployée à la position repliée de fermeture telle qu'illustrée sur la figure 16 se fait par pivotement des moyens d'articulation 5, conformément au sens des flèches respectivement FI entre la partie extrême inférieure 2 et la partie intermédiaire 3 et F2 entre la partie intermédiaire 3 et la partie extrême supérieure 4. Dans cet exemple, l'encombrement total E = n.e de l'échelle repliée l'
(figure 16) est égal à trois fois la largeur e d'un montant longitudinal 6 et correspond également à la dimension L sin α. Compte-tenu de l'inclinaison d'angle α de chaque marche, d'épaisseur supposée nulle, la dimension L en largeur d'une marche 7 est alors égale sensiblement à 3.e / sin.α. Cette formule qui est basée sur une marche d'épaisseur nulle est à adapter en fonction de l'épaisseur de la marche et sa configuration.
Ce premier exemple illustre le cas où l'on recherche l'encombrement le plus réduit possible pour l'échelle ou l'escalier replié sur lui-même en tant que tel, sans tenir compte de son environnement immédiat, et pour une largeur L de marche maximale. Cet exemple d'une échelle ou d'un escalier à trois parties, est immédiatement transposable au cas d'une échelle ou d'un escalier à deux parties ; dans ce cas, la partie intermédiaire 3 de la figure 1 n'existe plus , seules subsistent la partie extrême supérieure dont les marches débordent d'un premier côté, vers l'utilisateur, et la partie extrême inférieure dont les marches débordent d'un second côté, vers la paroi d'appui (dans la direction opposée à l'utilisateur). Lorsque le nombre n de parties est supérieur à 3, il convient d'adopter une disposition adéquate des marches dans chaque partie. Les marches de la partie extrême supérieure débordent par principe toujours selon le premier côté, qui correspond à la direction tournée vers l'utilisateur, en position dispositif déployé. Si le nombre n est un multiple de trois , notamment égal à six , la disposition des marches dans les trois parties supérieures peut être celle du premier exemple de la figure 1, et celle dans les trois parties inférieures peut être inversée par rapport à celles des trois parties supérieures. On a ainsi , en position repliée, la simple superposition de deux dispositifs à trois parties conformes à celui de l'exemple. En pratique , même si le nombre n est supérieur à trois, il est préférable que la longueur L des marches soit sensiblement égale à 3e/sin α, principalement pour des raisons de résistance mécanique. De plus, lorsque le nombre n est supérieur à 3, notamment égal à 4,5 ou
6, il est souhaitable que les parties intermédiaires aient une résistance mécanique améliorée, par exemple soient réalisées en tubes de section rectangulaire d'épaisseur 3mm, alors que les tubes des deux parties extrêmes ont une épaisseur de 2 mm. Ceci est souhaitable que lesdites parties soient en acier ou en aluminium. Par ailleurs, la longueur des montants longitudinaux peut varier d'une partie à l'autre.
Dans le premier exemple illustré à la figure 16, la partie extrême inférieure 2 est légèrement plus longue que les deux autres parties 3,4 qui sont de même longueur. Cet écart de longueur entre les différentes parties de l'échelle ou de l'escalier peut être mis à profit, notamment lorsque le nombre n de parties est supérieur à 3, pour adapter le placement des marches , en vue de la superposition des montants et d'obtenir que les marches s'intercalent bien les unes entre les autres lors du repliement de l'échelle ou de l'escalier. En position repliée, cet écart de longueur se traduit par un décalage des différents montants superposés les uns par rapport aux autres , d'un seul côté , comme dans le cas de la figure 16, ou des deux côtés. Dans le second exemple qui concerne un escalier escamotable , l'encombrement réduit qui est recherché tient compte du fait que cet escalier escamotable est fixé sur une trappe pivotante , comme illustré à la figure 2. Plus précisément , l'escalier 10 a sa partie extrême supérieure 11 qui est fixée sur la face supérieure 12a d'une trappe 12 d'épaisseur T, laquelle est destinée à obturer l'ouverture 13 formée dans un plafond 14, ladite ouverture 13 étant délimitée par un cadre 15 fixé dans ledit plafond 14. Il peut s'agir d'une trappe en bois éventuellement calorifugée, ou traitée pour avoir une bonne résistance thermique, mais il peut également s'agir d'une trappe en aluminium dont l'épaisseur sera moindre que celle d'une trappe en bois. Le cadre 15 est notamment en cornière - égale ou inégale - d'acier, de préférence renforcé par des goussets 68 soudés, pour être fixé soit sur une dalle de béton soit sur les solives en bois du plafond. La fixation de l'escalier 10 sur la trappe 12 est réalisée grâce à des moyens de fixation 16 qui forment des entretoises entre la trappe 12 et la partie extrême supérieure 11 de l'échelle 10 en sorte de ménager entre ces deux éléments un espace 17 qui soit suffisant pour permettre à l'utilisateur d'emprunter l'escalier 10 sans être gêné par la présence de la trappe 12 , tant au niveau du passage des mains de l'utilisateur qui se saisissent des montants latéraux 18 de l'échelle 10 que des pieds se posant sur les marches 19. Cet espace 17 a une dimension D qui est généralement de l'ordre de 50 à 100 mm, sachant que la norme DIN 4570 impose que la distance X entre l'axe médian
transversal 19a sur la face supérieure 19b de la marche 19 jusqu'à la trappe 12 doit être d'au moins de 130 mm (figure 3). La trappe 12 est montée pivotante par rapport au cadre 15 grâce à au moins un axe de pivotement 20 qui, dans l'exemple illustré, est monté transversalement entre les cornières formant le cadre 15, à proximité du bord 13a de l'ouverture 13. Comme illustré sur la figure 2, la face supérieure 15b des cornières formant le cadre 15 est appliquée sur la face extérieure 14a du plafond 14. De préférence, le positionnement de l'axe de pivotement 20 ou des portions d'axe de pivotement (comme dans l'exemple de la figure 15) sur le cadre 15 est déterminé en sorte que, en position de trappe refermée, la face inférieure 12b de la trappe 12 affleure le plan de la face inférieure 15a du cadre 15. Les paliers de l'axe de pivotement 20 ou des portions de l'axe de pivotement sont montés sur des goussets 84. De même peuvent être prévus des moyens de fixation 67 en deux parties 67a, 67b, comme décrit plus précisément dans l'exemple des figures 9, 10, 11, 17. Des fers plats 83 (figure 6) soudés sur le cadre 32 facilitent la fixation dudit cadre sur une dalle en béton. Sur la figure 2, la trappe 12 est représentée en position ouverte. Pour sa fermeture , il suffit de la faire pivoter dans le sens de la flèche F3 autour de l'axe 20 jusqu'à ce qu'elle atteigne une position sensiblement horizontale pour l'enclenchement de moyens de fermeture et verrouillage non représentés. Dans cette position de fermeture, la trappe 12 est légèrement encastrée à l'intérieur du cadre 15 et l'encombrement total de l'ensemble constitué par la trappe 12 et l'échelle escamotable 10 correspond pour une première part à l'épaisseur (T) de la trappe 12 , pour une seconde part à l'espace 17 (D) et pour une troisième part à l'encombrement (E) de l'escalier 10. De manière optimale, on cherche à ce que la présence de l'escalier escamotable 10 ne diminue pas la surface au sol utilisable dans la pièce supérieure, généralement de combles aménagés, lorsque la trappe 12 est refermée. De ce fait, l'encombrement de l'ensemble précité - trappe et escalier - que l'on cherche à réduire au maximum doit sensiblement être inférieur à l'épaisseur totale du plafond 14, en tenant compte éventuellement de l'épaisseur
d'une seconde trappe ou d'autres moyens d'obturation de l'ouverture 13, au niveau de la pièce supérieure, trappe ou moyens d'obturation qui seraient alors dans l'alignement du plancher de ladite pièce Pour obtenir si nécessaire une réduction de l'encombrement de l'ensemble formé par la trappe 12 , l'espace 17 et l'escalier 10 , selon un mode préféré de réalisation illustré aux figures 3, 4 et 5, les moyens de fixation 16 sont articulés à pivotement. Plus précisément, ces moyens de fixation 16 comportent deux plots 21, 22 et au moins une biellette, mais de préférence deux biellettes 23. Le premier plot 21 est fixé sur la face supérieure 12a de la trappe 12 tandis que le second plot 22 est fixé sous un montant longitudinal 18 de la partie extrême supérieure 11 de l'échelle 10. On comprend bien sûr qu'il y a quatre moyens de fixation 16 de ce type, formant une paire avant et une paire arrière, chaque paire étant fixée au même niveau des deux parties extrêmes supérieures des montants longitudinaux. Les biellettes 23 sont fixées au plot 21 et au montant longitudinal 18, sur les côtés extérieurs de ceux-ci, et intérieurs selon les cas, et ce selon des axes de pivotement 25, 26. Cette structure particulière du moyen de liaison 16 permet , lorsque l'échelle 10 est en position repliée sur la trappe 12, de réduire l'espace 17 en amenant les biellettes 23 à pivoter selon la flèche F4, comme illustré à la figure 3. Ce pivotement angulaire permet de déplacer l'échelle 10 vers la trappe 12, jusqu'à une position extrême selon laquelle ou bien le premier plot 21 vient en contact contre le montant longitudinal 18 ou bien le second plot 22 vient en contact contre la face supérieure 12a de la trappe 12. Il peut aussi s'agir d'un contact simultané lorsque les deux plots 21, 22 ont strictement la même hauteur. Si l'on cherche à éviter le contact des plots 21, 22 avec les montants 18 et la trappe 12, il est possible de disposer , notamment sur un premier plot 21, une butée d'arrêt 21d, apte à bloquer au moins la biellette 23 dans la seconde position (figure 4). La biellette pourrait aussi être reliée non pas directement au montant longitudinal 18 mais au second plot 22. Il est nécessaire d'empêcher la biellette 23 de pivoter en sens inverse de la flèche F4, en particulier lorsque l'échelle 10 est mise en position déployée.
Pour ce faire, dans le mode de réalisation tel qu'illustré, les faces supérieures
21a et 22a des deux plots 21, 22 ont une inclinaison oblique de telle sorte que, lorsque l'échelle 10 passe de la position de rangement à la position d'utilisation, les deux faces supérieures 21a, 22a des deux plots 21, 22 restent constamment parallèles et viennent en prise l'une contre l'autre, les deux plots 21, 22 étant alors strictement alignés, comme illustrés à la figure 3. Un fonctionnement optimal d'un tel moyen de fixation 16 est obtenu avec une inclinaison oblique d'angle γ faisant de l'ordre de 17°. De plus, les bords opposés 21b, 21c et 22b, 22c des faces supérieures 21a et 22a des plots 21, 22 sont légèrement biseautés 21b, 22b et arrondis 21c, 22c pour éviter un coincement lors du pivotement et une usure prématurée. Il importe bien sûr de tenir compte de ce déplacement de l'escalier 10 entre sa position d'utilisation et sa position de rangement pour déterminer son positionnement précis sur la trappe 12 par rapport aux dimensions du cadre 15, notamment la longueur. Le choix du matériau pour la constitution des plots doit permettre leur contact sans risque de dégradation , notamment électrolytique. S'agissant d'une trappe en aluminium , le plot fixé sur la trappe sera également en aluminium et l'autre plot ou au moins la face oblique de l'autre plot sera par exemple en acier inoxydable si les montants longitudinaux sont en acier. Dans ce cas le plot en aluminium aura une épaisseur de tôle supérieure à celle du plot en acier. Par ailleurs, autant que de besoin, on met aussi en œuvre des bagues en bronze, acier ou aluminium, au niveau des axes de pivotement. Le passage de la trappe 12 de la position ouverte telle qu'illustrée à la figure 2 à la position refermée par pivotement autour de l'axe 20 selon la flèche
F3 est réalisé par des moyens habituels, soit simplement à l'aide d'une perche soit par un système mettant en œuvre des poulies, un câble de traction et éventuellement des ressorts. En ce qui concerne les marches proprement dites, il peut s'agir de marches de forme quelconque, par exemple rectangulaire, ou s'inscrivant dans un trapèze, par exemple des marches en bois ayant une épaisseur de 18mm, une longueur de 390 mm. Dans ce cas elles sont vissées ou boulonnées sur des
cornières en aluminium ou en acier, qui elles-mêmes sont soudées ou boulonnées sur les montants longitudinaux, de préférence de section rectangulaire ou carrée, qui sont eux-mêmes en aluminium ou en acier. La section carrée est préférée pour des montants en aluminium. La section rectangulaire est préférée pour des montants en acier. De préférence, la largeur e des montants est maintenue constante quelle que soit la section rectangulaire ou carrée. Il peut être nécessaire, dans le cas d'un montant en aluminium, d'augmenter l'épaisseur du tube formant le montant, comparativement à un montant en acier. Il peut également s'agir, comme illustré aux figures 12 à 14, de marches anti-dérapantes 50 en aluminium ou en acier embouti ayant une épaisseur de l'ordre de 1,5 mm pour de l'acier et 4,5 mm pour de l'aluminium soudées directement ou de préférence à l'aide d'un fer plat ou d'un plat en aluminium intermédiaire 51 sur les montants longitudinaux. La marche 50 a une section transversale en forme de C (figure 13), avec des creux 53 oblongs alignés (figure 12). La largeur L de la marche telle que constatée réellement au pied à coulisse et tenant compte de l'épaisseur de la marche est fonction de la largeur e des montants longitudinaux. Elle peut être notamment de 80 à 124 mm (figure 12). Dans un troisième exemple de réalisation, illustré à la figure 6, l'escalier escamotable 30 a sa partie extrême supérieure 31 qui est fixée , selon un axe de pivotement 33, sur le cadre 32 délimitant l'ouverture 34 formée dans le plafond 35. Une trappe 36 pivotante, indépendante de l'escalier 30, permet de refermer ladite ouverture 34 après la mise en place de l'escalier 30 dans sa position repliée de rangement. La trappe 36 peut avoir une épaisseur t plus faible que celle T de la trappe 12 du second exemple, ne devant pas supporter la charge de l'escalier. De plus dans ce mode de réalisation, il n'y a pas nécessité d'avoir un espace ménagé entre la trappe et la partie extrême supérieure 31 de l'escalier 30 dans la mesure où ladite trappe 36 est rabattue verticalement après son ouverture et n'est donc pas susceptible de gêner l'utilisateur lorsqu'il emprunte l'escalier 30. Ce mode de réalisation permet donc de minimiser l'encombrement total de
l'ensemble constitué par la trappe 36, l'escalier 30 et éventuellement une trappe supérieure ou des moyens de fermeture supérieure au niveau du plancher des combles aménagés ou toutes autres pièces. La trappe 36, d'épaisseur t, et l'escalier 30 lorsqu'il est posé directement sur la trappe constitue un ensemble de dimension hors tout égale à (3e + t). En fonction de l'encombrement disponible dans le plafond, il est possible de prévoir que les marches dépassent, l'escalier étant en position repliée et logé dans l'ouverture 34, au-delà des montants longitudinaux superposés , à l'opposé de la trappe 36 (vers le plancher des combles ou de la pièce supérieure). Il serait même possible d'envisager des marches de plus grande largeur L qui seraient coupées à la demande, en fonction de cet encombrement disponible dans le plafond. Bien sûr la largeur des marches L est déterminée en sorte de ne pas gêner la fermeture de la trappe supérieure, ni le repliement de l'escalier. Quel que soit l'exemple de réalisation, il est souhaitable, mais non totalement obligatoire, d'avoir une largeur de marche identique pour toutes les marches. Pour amortir la descente de l'escalier 30 lors de sa mise en position d'utilisation, et également pour faciliter sa remontée, il est prévu au moins un ressort de rappel. Dans l'exemple illustré sur la figure 6, il s'agit d'un ressort 37 qui relie l'extrémité supérieure 38 de la partie extrême supérieure 31 de l'escalier 30 au bord adjacent 32a du cadre 32. Il peut s'agir de deux ressorts de torsion au niveau des portions d'axe de pivotement 33. Il peut également s'agir de deux ressorts de traction entre les solives et un point situé sur les montants de la partie extrême supérieure, notamment sur les faces externes de ceux-ci, par exemple sensiblement en leur milieu. Il peut s'agir d'une combinaison de ces différentes possibilités. Il est à noter que , dans ce mode de réalisation, illustré à la figure 6, la dernière marche 39 de l'échelle 30 se trouve entre l'extrémité supérieure 38 et l'axe de pivotement 33. Ce mode de réalisation n'est pas exhaustif. Dans le quatrième exemple de la figure 9, la dernière marche N12 se trouve en dessous de l'axe de pivotement
61. Il serait également possible de disposer la dernière marche au niveau de l'axe de pivotement. Sur la figure 7, on a représenté une pièce 40 de verrouillage , notamment pour l'escalier 30 permettant aux montants longitudinaux de rester alignés en position déployée. Cette pièce a une forme de U dont au moins les montants latéraux 41, 42 sont des tubes creux de section circulaire ou rectangulaire. Sur les faces externes des montants longitudinaux de l'échelle 30 sont prévus - notamment fixés par soudage - des ergots 43, 44 adaptés pour pouvoir pénétrer dans l'évidement intérieur de l'un ou l'autre tube 41, 42 et disposés de part et d'autre des moyens d'articulation 45. Par exemple , chaque ergot comporte un trou borgne taraudé et une tige filetée, traversant le montant longitudinal , pénètre dans le trou taraudé de l'ergot ; la tige filetée est soudée sur la face intérieure du montant et l'ergot est soudé sur la face extérieure du montant. L'ecartement h entre les ergots 43, 44 lorsque l'échelle est déployée, est égal à l'ecartement entre les axes des deux montants latéraux 41, 42 de la pièce de verrouillage 40 de telle sorte que la pièce 40 de verrouillage puisse se fixer par emboîtement sur les deux ergots 43, 44. Dans l'exemple illustré à la figure 7, des trous traversants sont prévus dans au moins un ergot 44 et un montant latéral 42, pour le passage d'une goupille 46 permettant d'empêcher la pièce 40 de se désolidariser de l'échelle 30 sans action positive de l'utilisateur, Dans un autre mode de réalisation illustré à la figure 8, le blocage en position est réalisé par un système à cliquet 54 et à ressort 55 ; de plus, dans ce cas, les montants latéraux 41, 42 comportent intérieurement des ressorts 56, facilitant le positionnement de la pièce de verrouillage 57 sur les ergots 43, 44, ainsi que son déverrouillage. La mise en œuvre d'une telle pièce de verrouillage n'est généralement pas nécessaire entre la partie extrême inférieure et la partie intermédiaire du fait du placement différent de la paumelle d'articulation qui fait office de butée. Dans cet exemple, une entretoise 58 relie les deux montants longitudinaux au niveau de l'ergot 44, de préférence fixée par soudage. La même pièce ou une autre pièce de dimension différente peut être mise en œuvre, selon le même principe, pour le verrouillage de l'échelle l' (figure 16) ou de l'escalier (figures 2, 6, 9) en position repliée. Il faut alors que l'ecartement
h entre les axes longitudinaux des deux montants latéraux de ladite pièce de verrouillage soit égal ou bien à la largeur e d'un montant longitudinal de l'échelle, ou bien à e (n - 1) selon que la pièce de verrouillage est en prise respectivement sur deux montants longitudinaux immédiatement adjacents ou sur les deux montants longitudinaux extrêmes. Dans le quatrième exemple illustré à la figure 9, l'escalier escamotable 60 a sa dernière marche N12 qui est située en-dessous de l'axe de pivotement 61, monté sur le cadre 62. Les marches NI à N12 sont référencées sur ladite figure et représentées avec, en hachuré, la partie de la marche fixée sur la partie correspondante des montants longitudinaux. Il peut être prévu, à titre de renfort, au moins une et de préférence quatre entretoises 90 à 93 montées transversalement sur les deux montants longitudinaux , en acier ou en aluminium selon les cas, en traversant ceux-ci. L'une 91 est à proximité de l'axe de pivotement 61 et évite aux portions 64 d'axe de pivotement de sortir de leurs paliers 65. Deux autres entretoises 90, 92 renforcent la région des moyens d'articulation 5 et éventuellement des ergots. Sur la figure 9, l'entretoise 92 est vissée au niveau de l'articulation 5. La quatrième entretoise 93 située à proximité de la première marche NI permet d'obtenir de meilleurs résultats lors des essais de flambement. A titre d'exemple, pour des montants en acier, les entretoises peuvent être des tubes de section circulaire 15/21 en acier (15mm de diamètre intérieur et 21 mm de diamètre extérieur). Les figures 10, 11, 15 et 17 illustrent le montage à pivotement de l'escalier 60 sur le cadre 62. Le cadre 62 est formé d'une cornière 63 égale ou inégale en L, qui pourrait aussi être notamment un profilé en T ou en U, renforcée par goussets 68 soudés, qui entoure toute l'ouverture 66. Une portion d'axe de pivotement 64 est montée dans un palier 65 fixé par soudage sur la face intérieure 63a de la cornière 63. On peut ajoindre au palier 65 une bague complémentaire en bronze. Le cadre 62 proprement dit est fixé dans l'épaisseur de l'ouverture, entre la face inférieure 14a du plafond 14 et le plancher 95, grâce à des moyens de fixation 67 qui, dans l'exemple illustré, comportent une première partie 67a destinée à être fixée à demeure sur les montants latéraux , notamment des
solives en bois, définissant l'ouverture 66 et une seconde partie 67b qui est fixée au cadre 62. La première 67a et la seconde 67b parties sont réglables en position l'une par rapport à l'autre. Par exemple la seconde partie 67b comporte une tige fixe filetée soudée sur un gousset 70 (lui-même soudé sur le cadre 62) en le chevauchant et placé dans l'axe du palier 65. La première partie 67 a est déplaçable en hauteur et peut être une bague taraudée sur laquelle est soudé un plat. La tige filetée support 67b peut aussi être soudée directement sur le palier
65. Ainsi, il est possible de positionner parfaitement le cadre 62, sans l'escalier, au niveau de l'ouverture 66, lors de son installation. De plus, les forces exercées sur le cadre 62 par l'utilisation de l'escalier sont beaucoup mieux réparties dans cette configuration particulière. Des goussets 71 soudés en biais de part et d'autre sur le palier 65 et soudés également sur la face interne 63a de la cornière 63 renforcent la solidité du palier 65, La cornière 63 formant le cadre 62 peut avantageusement, notamment si elle est en aluminium, être renforcée par un plat soudé sur le bord supérieur de la cornière, et qui est donc parallèle à la base horizontale 62a de la cornière et à l'opposé de celle-ci, vers l'intérieur du cadre. Dans un exemple non limitatif de l'invention, le cadre a pour dimensions extérieures 1.250 x 690 mm hors tout, et pour dimensions intérieures 1.190 x 630 mm, sa hauteur étant de 30 mm et l'épaisseur de la cornière étant de 3 mm. L'utilisation d'une telle cornière renforcée sur tout ou partie de la périphérie du cadre , les dimensions de la cornière et du plat de renforcement sont déterminées, notamment en fonction des matériaux choisis, pour obtenir la résistance mécanique souhaitée. Pour amortir la descente et faciliter la remontée de l'escalier , il est de préférence prévu la mise en œuvre d'un ou plusieurs ressorts de rappel. Dans l'exemple de la figure 15, il peut s'agir de deux ressorts de torsion montés sur deux portions 64a, 64b d'axes de pivotement qui relient le cadre 62 à chacun des deux montants longitudinaux 69 de la partie extrême supérieure 94 de l'escalier 60.
Il est aussi possible de mettre en œuvre deux ressorts de traction disposés entre les solives et les deux montants 69 de la partie extrême supérieure 94, de préférence en leur milieu. • De préférence chacune des deux portions 64a , 64b d'axe de pivotement comporte des moyens de verrouillage/déverrouillage permettant de les solidariser/désolidariser du cadre 62. Ainsi, dans cette variante de réalisation, il est possible de n'installer l'escalier 60 qu'après avoir monté le cadre 62 et aussi de démonter l'escalier 60 - c'est-à-dire de l'extraire du cadre 62 - en cas de besoin. Dans l'exemple de la figure 17, chaque portion 64a d'axe de pivotement comporte deux pièces coulissantes 80,81 , bloquées en position par une goupille 82 : une pièce intérieure 80 et une pièce extérieure 81, faisant office de fourreau dans laquelle la pièce intérieure 80 peut coulisser, ladite pièce extérieure 81 étant soudée au montant longitudinal 69, en le traversant. Pour démonter l'escalier, il suffit d'enlever la goupille 82 et d'extraire la pièce intérieure 80 selon la flèche G (figure 17). Il est alors possible d'utiliser l'escalier démonté comme une échelle. Dans tous les modes de réalisation d'escalier escamotable et que les montants soient en aluminium, en acier ou en un autre matériau, on cherche à ce que l'escalier puisse se loger dans l'encombrement le plus réduit, qui est - en pratique - délimité sur une hauteur H entre une trappe inférieure , au niveau du plafond de la pièce inférieure, et une trappe supérieure , au niveau du plancher des combles ou de la pièce supérieure. La largeur des marches doit tenir compte de cette hauteur H et aussi du mode de fixation de l'escalier, soit sur la trappe inférieure avec un écartement (d selon l'exemple de la figure 2) soit sur le cadre, de préférence sans écartement entre l'escalier et la trappe (selon l'exemple des figures 6 et 9. En fonction de cette hauteur H et du mode de fixation , il est donc possible que les marches puissent dépasser sensiblement des parties extrêmes inférieures des montants longitudinaux dans la direction de la trappe supérieure, en position escalier replié. Mais il est également possible que des marches puissent dépasser sensiblement des parties extrêmes supérieures des montants longitudinaux dans
la direction de la trappe inférieure, escalier replié. Dans le cas où la trappe est indépendante de l'escalier, la position de l'axe de pivotement est déterminée en sorte que les bords avant des marches, débordant vers la trappe, reposent sur celle-ci en position escalier replié et trappe fermée. L'encombrement de l'escalier ne doit bien sûr pas gêner la fermeture des deux trappes . De plus la largeur des marches ne doit pas gêner le repliement des différentes parties de l'escalier. La présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits à titre d'exemples non exhaustifs. En particulier il revient à l'homme du métier de choisir les matériaux et les configurations des différentes pièces mises en œuvre, notamment montants longitudinaux (notamment bois, acier, aluminium), marches (notamment bois, acier, aluminium), cadre (notamment cornière, profilé en U, en T), pour obtenir les caractéristiques mécaniques souhaitables. De plus des bagues de renforcement , en acier ou en bronze, soudées ou emmanchées, peuvent être avantageusement mises en œuvre par exemple au niveau des axes de pivotement des moyens d'articulation, et des trous formés dans les montants longitudinaux. Comme cela apparaît sur la figure 10, les montants longitudinaux sont avantageusement des tubes à section rectangulaire, l'épaisseur du tube dans la partie intermédiaire étant supérieure à celle des tubes dans les parties extrêmes, dans le cas de l'acier, éventuellement dans celui de l'aluminium.