SAC A DOUBLE LIEN COULISSANT ÉLASTIQUE ET NON- ÉLASTIQUE ET PROCÉDÉ DE FABRICATION D'UN TEL SAC
La présente invention concerne un sac, notamment en matière plastique, en particulier un sac de stockage des ordures ménagères, du type dit "à lien coulissant", comportant une ouverture bordée d'une gaine dans laquelle est disposé un lien coulissant préhensible de l'extérieur et un procédé de fabrication d'un tel sac. De façon générale, dans les pays industrialisés, les déchets et ordures, en particulier les ordures ménagères, sont stockés dans des sacs en matière plastique. Ces sacs en matière plastique comportent, de façon générale, deux faces en matière plastique reliées l'une à l'autre sur leur périphérie en ménageant une zone d'ouverture. Ces sacs ont le plus souvent une forme rectangulaire, bien que d'autres formes soient possibles : par exemple, le fond du sac peut avoir une forme arrondie. Dans la suite de la description, pour plus de facilité, on se référera à des sacs de forme rectangulaire, mais il est bien entendu que les sacs selon la présente invention ne sont pas limités à cette forme. Les sacs peuvent être préparés à partir de deux feuilles rectangulaires de matière plastique, en soudant trois côtés du rectangle et en laissant le quatrième côté ouvert. Ils peuvent également être préparés à partir d'une seule feuille de matière plastique que l'on replie, soit pour former le fond de sac, soit pour former un côté latéral du sac, deux des autres côtés étant thermo-soudés. De façon connue, dans les sacs, les faces peuvent être reliées entre elles par un soufflet au niveau du fond et/ou au niveau d'un côté latéral, de préférence des deux côtés latéraux. Il est également connu de fabriquer des sacs dits à lien coulissant dans lesquels l'ouverture du sac, quel qu'il soit, est bordée d'une gaine dans laquelle un lien est susceptible de coulisser. Le lien peut être constitué d'un seul brin, les deux extrémités du lien étant fixées entre elles. Il peut également être constitué de deux brins, chaque brin étant fixé par chacune de ses extrémités à la gaine. Le lien est de préférence un ruban en matière plastique susceptible d'être thermo-soudé. La gaine est généralement préparée en repliant la feuille de matière plastique parallèlement à l'ouverture et en la thermo-soudant
parallèlement au bord du film. La gaine peut être continue ou formée de deux parties séparées. C'est en particulier le cas lorsque les sacs sont formés par thermo-soudage des côtés latéraux et que la gaine est formée par repli de la feuille de matière plastique avant thermo- soudage des côtés latéraux. De tels sacs à lien coulissant en matière plastique, sensiblement non élastique, sont décrits dans les brevets EP-953 511 et EP-1 232 954 appartenant à la demander esse. On a également proposé dans l'état de la technique, par exemple dans le brevet US-5, 133,607, dans le modèle d'utilité allemand DE-201 10 350-U1 et dans la demande internationale WO 03/035500, un sac du type à lien coulissant, dans lequel le lien coulissant est en matériau élastique ou extensible. Ce lien élastique en boucle fermée est caractérisé par le fait que la longueur de sa périphérie est inférieure à celle de l'ouverture du sac, de façon que l'utilisateur doit allonger élastiquement le lien coulissant pour venir le fixer autour de la périphérie d'un réceptacle, par exemple d'une poubelle. Ainsi, ce lien coulissant permet de retenir élastiquement le sac sur la poubelle, dans une large gamme de tailles de poubelles, tout en limitant le risque que le sac glisse à l'intérieur de la poubelle, par exemple sous l'effet du poids des déchets à l'intérieur d u sac. Toutefois, les sacs à lien coulissant élastique précités présentent un double inconvénient, du fait de la présence d' embrevements latéraux, relativement profonds, qui sont ménagés sur le bord longitudinal d'ouverture du sac. La présence de ces embrevements relativement larges présente d'une part l'inconvénient de ne pas permettre la fermeture complète du sac, lorsque les liens coulissants sont noués, après remplissage du sac. En effet, lors du transport ou du stockage des sacs remplis de déchets, des déchets pourraient s'échapper par ces embrevements. D'autre part, la présence de ces embrevements relativement larges diminue la longueur de gaine en contact avec le lien, et donc fragilise le sac lorsque celui-ci est transporté plein en utilisant le lien coulissant élastique comme poignée. Pour pallier cet inconvénient, le modèle d'utilité allemand
DE-202 07 942-U1 prévoit des embrevements disposés au voisinage et
à distance des bordures latérales du sac, de façon que les liens coulissants élastiques restent liés à leurs extrémités latérales aux bordures latérales du sac, les soudures des liens élastiques délimitant la longueur au repos des liens élastiques étant accessibles au niveau desdits embrevements. Dans de tels sacs, les extrémités des liens coulissants ne sont plus libres, mais reliées aux bordures latérales du sac. Toutefois, tous ces sacs à lien coulissant élastique ont pour inconvénient commun le fait que le lien élastique peut ne pas présenter une résistance suffisante à la traction pour supporter un poids important de déchets dans le sac, lors du transport. En outre, même si la résistance au déchirement est suffisante, si le poids des déchets dans le sac est important, le lien coulissant, qui est généralement utilisé comme poignée par l'utilisateur lors du transport du sac, risque de subir une élongation élastique, ce qui peut faire traîner le sac sur le sol, ou bien le faire descendre suffisamment pour qu'il bute contre des obstacles, ce qui constitue une gêne importante pour l'utilisateur. Tous ces sacs à liens élastiques ont également pour inconvénient commun le fait de ne pas pouvoir être fermés complètement par leur lien élastique et donc de laisser des ouvertures par lesquelles des déchets peuvent s'échapper. L'invention a donc pour but de proposer un sac du type à lien coulissant élastique permettant de fixer élastiquement la périphérie du sac sur un réceptacle, qui permette d'éviter les risques de chute des déchets hors du sac, après fermeture de celui-ci à l'aide des liens coulissants. L'invention a également pour but de limiter le risque de rupture ou de déchirure du lien coulissant ou les risques de déformation du lien coulissant lors du transport du sac rempli notamment de déchets. A cet effet, l'invention a pour objet un sac constitué de deux faces reliées entre elles sur toute leur périphérie, à l'exception d'un bord longitudinal, le sac présentant une ouverture débouchant sur ledit bord longitudinal, les deux faces du sac étant soudées l'une à l'autre le long des deux bordures latérales opposées, chaque face comportant une gaine bordant ladite ouverture et dans laquelle est disposé un lien coulissant en matière élastique, chaque lien élastique étant préhensible de l'extérieur par au moins un embrèvement latéral ménagé à travers lesdites gaines,
au voisinage d'une bordure latérale du sac, les extrémités des liens élastiques étant reliées l'une à l'autre au niveau de chaque embrèvement latéral par une zone de soudure dite intermédiaire de façon que les liens élastiques forment une boucle fermée dont la longueur de la périphérie est inférieure à celle du bord longitudinal du sac, caractérisé par le fait que chaque gaine comporte un second lien coulissant en matière sensiblement non-élastique, dont les extrémités sont liées aux bordures latérales du sac. Bien entendu, lesdits liens non-élastiques sont préhensibles par un embrèvement ménagé à travers les gaines. Ainsi, le lien coulissant élastique sert essentiellement à maintenir élastiquement le sac sur un réceptacle, alors que le lien non-élastique sert essentiellement à la fermeture du sac et à son portage ; il est alors possible de réduire la largeur du lien élastique, qui ne doit plus supporter les fortes charges lors du transport. Dans un premier mode de réalisation, sur chaque face du sac, le lien élastique et le lien non-élastique sont sensiblement décalés dans le sens de la hauteur du sac et logés dans une même gaine. Dans une première variante, le lien élastique et le lien non- élastique logés dans une gaine sont reliés de façon provisoire et détachable par une zone de chevauchement partiel de façon à permettre le détachement du lien élastique lors de l'usage du sac, par exemple au plus tard lors de la mise en tension du lien élastique, chaque embrèvement latéral s'étendant jusqu'à la bordure latérale voisine de façon à laisser apparente ladite zone de chevauchement. Ainsi, la zone de chevauchement n'est pas liée à la gaine, au niveau de la bordure latérale. Dans une première forme de réalisation, la liaison entre les deux liens au niveau de la zone de chevauchement est du type à collage à faible pouvoir adhésif, par exemple détachable lors de la mise en tension du lien élastique. A titre d'exemple, il peut s'agir d'une colle utilisée pour les rubans adhésifs repositionnables. Dans une deuxième forme de réalisation, la liaison entre les deux liens au niveau de la zone de chevauchement est du type à collage à fort pouvoir adhésif, détachable par apport d'une source d'énergie calorifique, avant usage du sac. Selon une troisième forme de réalisation, les liens élastiques comportent, au voisinage immédiat de la zone de chevauchement, une
ligne de prédécoupe déchirable. Cette ligne de prédécoupe constitue une ligne d'affaiblissement apte à se déchirer lors d'une simple mise en tension du lien élastique. Dans toutes les formes de réalisation envisagées, la zone de chevauchement a un caractère provisoire et n'est pas destinée à constituer une zone de liaison permanente entre le lien élastique et les parois du sac, le lien élastique n'étant pas solidaire des parois du sac, au niveau d'un embrèvement, lors de son usage. Dans un autre mode de réalisation, sur chaque face du sac, la gaine est constituée par un repli de la face correspondante le long du bord longitudinal du sac, chaque repli étant soudé selon une première soudure longitudinale sur la face correspondante pour constituer un premier fourreau dans lequel est logé le lien élastique, ledit repli se prolongeant au-delà de ladite première soudure longitudinale par une jupe qui est soudée selon une seconde soudure longitudinale sur la même face du sac, pour constituer un second fourreau dans lequel est logé le lien non-élastique, les liens élastique et non-élastique étant séparés par la première soudure longitudinale précitée. Avantageusement, chaque embrèvement latéral s'étend à partir d'une bordure latérale du sac à travers le premier fourreau uniquement. Selon encore une autre caractéristique, le sac comporte un embrèvement dans sa partie médiane au niveau de chaque second fourreau, pour permettre la préhension des liens non-élastiques. Selon un troisième mode de réalisation, sur chaque face du sac, le lien élastique et le lien non-élastique sont superposés le long du bord longitudinal du sac, de façon que les liens élastiques forment une boucle fermée circonscrite par les liens non-élastiques, chaque embrèvement latéral étant espacé de la bordure latérale voisine du sac par un tronçon de gaine dans lequel est disposé uniquement le lien non- élastique, les extrémités des liens élastiques au niveau de l'embrèvement latéral n'étant pas liées à la bordure latérale voisine du sac. Selon une autre caractéristique de l'invention, le sac comporte un embrèvement dans la partie médiane de chaque gaine, pour faciliter la préhension des liens non-élastiques.
Selon une caractéristique de l'invention, la soudure longitudinale est continue, ou non continue. La présente invention vise également un procédé de fabrication en continu d'une chaîne de sacs, ledit procédé comprenant les étapes consistant : a) à découper des portions de film au voisinage des deux bords longitudinaux d'une feuille repliée, à des intervalles réguliers correspondant au moins à la largeur d'un sac, par exemple une ou deux largeurs de sac, lesdites portions découpées étant sensiblement appariées pour former des embrevements latéraux des sacs b) à disposer à l'intérieur de ladite feuille repliée deux brins constitués chacun d'un ruban de matière non-élastique et d'un ruban de matière élastique préencollé par une zone de chevauchement partiel provisoire sur le ruban non- élastique, le long dudit bord longitudinal, les deux brins étant disposés au droit desdites portions découpées sur chaque face de la feuille c) l'étape b) étant réalisée après ou avant d'avoir replié vers l'intérieur chaque bord longitudinal de la feuille pour former un repli dans lequel est disposé chaque brin, de façon que la zone de chevauchement partiel provisoire reste accessible de l'extérieur par l'embrèvement latéral résultant du pliage du repli d) à thermo-souder les replis parallèlement à la direction longitudinale pour former une gaine dans laquelle est logé chaque brin e) à effectuer, à intervalles réguliers, correspondant à la largeur d'un sac, une pluralité de paires de thermo- soudures transversales adjacentes correspondant aux bordures latérales des sacs, chaque embrèvement latéral étant associé à une paire de thermo-soudures de façon à thermo-souder avec les bordures latérales des sacs les liens non-élastiques de chaque brin f) à effectuer une thermo-soudure transversale limitée sur la hauteur des liens élastiques uniquement, à travers
chaque embrèvement latéral et à distance des paires de thermo-soudures transversales précitées, pour former un lien élastique à boucle fermée dont la longueur de la périphérie est inférieure à celle de l'ouverture du sac g) à prédécouper, à intervalles réguliers, la feuille entre les thermo-soudures transversales de chaque paire, pour former une chaîne de sacs prédécoupés. Ce procédé de fabrication présente l'avantage de permettre la fabrication en continu d'une chaîne de sacs à double lien coulissant, dont l'un est élastique, en utilisant un seul brin reliant un ruban élastique et un ruban non-élastique. En effet, il est plus délicat de fabriquer en continu une chaîne de sacs avec un lien coulissant élastique, car la mise sous tension de ce lien élastique risque de provoquer des défauts dans les thermo-soudures. Ici, le fait que le ruban élastique soit provisoirement porté par le ruban non-élastique lors de la fabrication du sac, permet de mettre sous tension le brin complet, en exerçant un effort de traction essentiellement sur le ruban non-élastique du brin composite. Ce n'est qu'après les opérations de thermo-soudage terminées que la zone de chevauchement provisoire pourra être supprimée, par exemple par un apport de chaleur s'il s'agit d'une colle détachable sous la chaleur, ou bien à l'usage par l'utilisateur, en exerçant une simple mise sous tension du lien élastique, s'il s'agit d'une colle faiblement adhésive, ou bien en déchirant la liaison entre le lien élastique et le lien non-élastique si une ligne de prédécoupe est prévue à cet effet. Ainsi, selon une autre caractéristique, le procédé consiste à disposer à l'étape b) précitée un brin dont le ruban élastique est muni d'une ligne de prédécoupe longitudinale au voisinage immédiat de la zone de chevauchement partiel. L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, détails, caractéristiques et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description suivante de plusieurs modes de réalisation particuliers de l'invention, donnés uniquement à titre illustratif et non limitatif, en référence aux dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est une vue en élévation d'un premier mode de réalisation d'un sac selon l'invention, à double lien coulissant élastique et non-élastique ;
- la figure 2 est vue en coupe suivant la ligne II-II de la figure 1, en position ouverte du sac ; - la figure 3 est une vue analogue à la figure 1, mais représentant un deuxième mode de réalisation du sac selon l'invention ; - la figure 4 est une vue en coupe suivant la ligne IV-IV de la figure 3, en position ouverte du sac ; - la figure 5 est une vue analogue à la figure 4, mais suivant une variante de réalisation ; - la figure 6 est une vue en perspective et en élévation d'un troisième mode de réalisation du sac selon l'invention, en position partiellement ouverte ; - la figure 7 est une vue schématique partielle et de dessus selon la flèche VII de la figure 6 ; et - la figure 8 est une vue partiellement arrachée et en perspective d'une étape du procédé de fabrication d'une chaîne de sacs selon le deuxième mode de réalisation de l'invention. Dans le premier mode de réalisation illustré sur les figures 1 et 2, on voit que le sac 1 selon l'invention est constitué de deux faces sensiblement parallèles la, lb rectangulaires, les faces la, lb étant constituées par une même feuille de matière plastique qui est pliée pour former le fond le du sac, ce fond le étant arrondi lorsque le sac est en position de portage, comme cela est représenté sur la figure 2. Dans la position de stockage, les faces la et lb sont ramenées l'une contre l'autre et se raccordent au niveau du fond 1 c par un pli plat, comme représenté sur la figure 1. Sur leurs bordures latérales 2 et 3, les faces la et lb sont reliées entre elles par des soudures correspondantes 2a et 3a. Ces soudures 2a et 3a s'étendent sensiblement sur toute la hauteur du sac 1 et forment une ligne verticale, mais ces soudures pourraient ne pas être linéaires mais s'étendre sur toute la zone marginale latérale du sac. Du côté opposé au fond le, la périphérie du sac comporte une zone d'ouverture ld définie le long du bord longitudinal de chaque face la et lb, le bord longitudinal de chaque face la et lb se prolongeant, au niveau de la zone d'ouverture ld, par un repli interne 4, dont une extrémité est soudée sur la face correspondante du sac par une
soudure longitudinale 4a. Ce repli 4 se prolonge au-delà de la soudure longitudinale 4a par une jupe 4b, qui peut être libre ou bien elle-même soudée à la face correspondante du sac. Dans le mode de réalisation représenté sur les figures 1 et 2, on voit que le repli interne 4 est soudé à la paroi interne de chaque face du sac par deux lignes de soudure, la ligne de soudure inférieure longitudinale 4a et une ligne de soudure intermédiaire longitudinale 7. Entre le bord longitudinal de l'ouverture du sac et la première ligne de soudure 7, le repli 4 forme un premier fourreau 8 dans lequel est disposé un lien coulissant élastique 16. Entre les deux lignes de soudure 4a et 7, le repli forme un deuxième fourreau 5 dans lequel est disposé un lien coulissant en matériau plastique non-élastique 6. Les deux fourreaux 5 et 8 forment ensemble la gaine 4. Etant donné que le lien en matériau plastique, non-élastique, 6 est relié aux bordures latérales 2 et 3 par les lignes de soudure transversales 2a et 3a, la ligne de soudure intermédiaire 7 n'est pas indispensable et pourrait être supprimée, sans modifier le fonctionnement du sac 1. Les soudures longitudinales 4a et 7 sont de préférence continues sur toute la largeur du sac. Elles peuvent aussi être non continues, en trait interrompu ou en pointillés. Sur les figures 1 et 2, on a représenté un embrèvement 12, sensiblement dans la partie médiane de chaque fourreau 5 de la gaine 4, l'embrevement 12 traversant les faces la et lb du sac, de chaque côté de celui-ci. Comme visible sur la figure 2, cet embrèvement médian 12 ne traverse pas la paroi interne du repli 4 mais on pourrait prévoir, en variante, un tel embrèvement 12 complètement traversant. Cet embrèvement est représenté ici de forme sensiblement circulaire, mais il pourrait avoir une forme quelconque, par exemple ovale ou carrée, ou semi-circulaire, et il n'est pas nécessaire que le lien coulissant 6 soit apparent sur toute sa hauteur à travers l'embrevement 12. Cet embrèvement 12 peut être à cheval sur les deux fourreaux 5 et 8, de manière sensiblement analogue à l'embrevement 1 12 qui sera décrit plus loin en référence au mode de réalisation des figures 3 et 4. Cet embrèvement 12 peut même recouvrir complètement le fourreau 5. Un tel embrèvement médian 12 n'est pas non plus indispensable, et il suffirait que les embrevements latéraux 17 (décrits
plus loin) se prolongent partiellement à travers les fourreaux 5 pour donner accès de l'extérieur au lien coulissant 6. La fonction principale du lien élastique 16 est de permettre d'ajuster de manière élastique la périphérie du sac sur le bord d'un réceptacle, alors que le lien non-élastique 6 sera utilisé principalement pour porter le sac une fois rempli de déchets et/ou pour nouer les liens 6 en vue de la fermeture du sac. Compte tenu de la disposition des deux liens 6 et 16, on comprend qu'à la fermeture le sac sera complètement fermé, évitant ou limitant le risque de chute des déchets hors du sac lors de son transport ou de son stockage. Lors du transport du sac plein, c'est l'autre lien en matière plastique 6 qui est utilisé pour éviter la déformation du lien élastique. Sur la figure 2, on a indiqué par le chiffre de référence I l'intérieur du sac, en position ouverte. Le sac 1 comporte deux embrevements latéraux 17 dont l'extension longitudinale permet de réaliser une thermo-soudure intermédiaire 19 entre les deux brins du lien coulissant 16, à distance de leurs soudures d'extrémité 18 qui sont dans le prolongement vertical des soudures latérales 2a et 3a du sac. Ainsi, l'écartement L2 entre les deux soudures 19 sur le lien coulissant 16 est sensiblement inférieur à la longueur Ll entre les soudures des deux bordures latérales 2 et 3 du sac, ce qui permet de réaliser un lien élastique coulissant en boucle fermée ayant une périphérie de longueur inférieure à celle de l'ouverture du sac. Comme visible sur la figure 1, les extrémités libres du lien coulissant 16 sont toujours soudées en 18 dans le prolongement des lignes de soudure 2a et 3a, mais ces soudures 18 sont sans effet, car ce sont les soudures 19 qui définissent la boucle fermée du lien coulissant 16. D'ailleurs, les extrémités du lien coulissant 16 au-delà des soudures transversales 19 pourraient être coupées, comme représenté par exemple dans le modèle d'utilité allemand DE-201 10 350-U 1. Bien entendu, le sac 1 pourrait avoir un seul embrèvement latéral pour la préhension du lien élastique 16, sans sortir du cadre de la présente invention. Chaque embrèvement latéral peut avoir une forme quelconque, notamment en quart de cercle, en quart d'ellipse ou rectangulaire.
Avantageusement, les deux liens 6 et 16 sont de couleur différente de la couleur de la feuille constitutive des faces la et lb et les deux liens peuvent eux-mêmes se distinguer par des couleurs différentes. A titre d'exemple, le lien 16 est en matériau élastique, par exemple en acétate de vinyle éthylène (EVA) ou bien en caoutchouc thermo-plastique, ou en polyoléfine élastomère, ou bien encore un mélange de caoutchouc élastomère et de polyéthylène basse densité, comme indiqué par exemple dans le brevet US-5, 133,607. L'autre lien 6 non-élastique est, par exemple, en matériau plastique, par exemple en polyéthylène haute densité. Dans les modes de réalisation illustrés sur les figures 3 et suivantes, les mêmes chiffres de référence désigneront des éléments identiques ou analogues. Dans le deuxième mode de réalisation illustré sur les figures 3 et 4, le repli 4 forme une gaine à un seul logement ou fourreau 5, dans lequel sont disposés les deux liens non-élastique 6 et élastique 16 qui sont reliés entre eux par une zone de chevauchement marginal 120, les deux liens 6 et 16 étant décalés dans le sens de la hauteur du sac 101, le lien élastique 16 étant de préférence prévu au voisinage immédiat du bord longitudinal de l'ouverture ld du sac. Le lien élastique 16 présente une hauteur sensiblement réduite par rapport à celle du lien non-élastique 6, car le lien élastique 16 ne sert généralement pas au portage du sac une fois qu'il est rempli. Le sac 101 de la figure 3 se distingue essentiellement du sac 1 de la figure 1 par le fait que chaque embrèvement latéral 17 s'étend dans la région des bordures latérales 2 et 3 jusqu'à la zone de soudure desdites bordures latérales avec le lien non élastique 6, de façon à laisser apparaître la zone de chevauchement 120. Ainsi, chaque ligne de soudure transversale 2a et 3a sur les bordures latérales du sac ne peut venir souder simultanément la bande élastique 16 avec lesdites bordures latérales. Sur les figures 3 et 4, on a représenté un embrèvement médian supplémentaire 112, centré sensiblement sur la zone de chevauchement partiel 120 et donnant ainsi accès à la fois au lien non- élastique 6 et au lien élastique 16. Toutefois, un tel embrèvement médian
1 12 n'est pas nécessaire, car l'utilisateur peut déjà accéder au lien non- élastique 6 par les embrevements latéraux 17. Dans une variante, la zone de chevauchement partiel ou marginal provisoire est obtenue par une couche de colle à faible pouvoir adhésif entre les deux brins 6 et 16, qui autorise un décollement et un détachement du brin 16 et donc son libre coulissement dans la gaine 4, lorsque l'utilisateur saisit le lien 16 pour le mettre sous tension autour de la périphérie d'une poubelle, par exemple. Dans une autre variante, on pourrait prévoir que la couche de colle au niveau de la zone de chevauchement partiel 120 ait un fort pouvoir adhésif, mais que cette couche de colle puisse être dégradée ou sublimée, par apport calorifique, notamment par apport de chaleur, à la fin du processus de fabrication d'une chaîne de sacs, de sorte que le lien élastique 16 soit déjà détaché du lien non-élastique 6, avant utilisation par l'utilisateur. Dans une troisième variante illustrée sur la figure 5, la bande élastique 16 peut comporter une ligne de prédécoupe ou une ligne d'affaiblissement 121, au voisinage immédiat de la zone de chevauchement 120, afin de permettre la séparation de la bande élastique 16 et son libre coulissement dans la gaine 4, lors d'une mise en tension du lien élastique 16 par l'utilisateur. On va maintenant se référer plus particulièrement à la figure 8 qui représente une étape d'un procédé de fabrication en continu d'une chaîne de sacs dont peut être issu le sac 101 précité. Comme cela est décrit plus en détail dans le brevet EP
1 232 954, pour commencer, on fait défiler sur une machine, non représentée, un fourreau continu de film en matière plastique, par exemple en polyéthylène, que l'on vient découper longitudinalement en son centre pour obtenir deux demi fourreaux séparés. Puis, sur chaque demi fourreau, des portions circulaires ou elliptiques sont découpées à des intervalles réguliers correspondant à une fois la largeur d'un sac (ou bien à deux fois la largeur d'un sac si un seul embrèvement latéral est prévu par sac), afin de former des embrevements semi-circulaires ou semi-elliptiques après repliage du bord longitudinal de la feuille du demi fourreau vers l'intérieur, comme représenté sur la figure 8.
Bien entendu, la forme de la découpe peut être quelconque, par exemple carrée, rectangulaire ou autre. Ensuite, un brin est introduit à l'intérieur de chaque repli, avant de le fermer par une thermo-soudure longitudinale pour constituer la gaine 4. Ce brin est ici constitué d'un ruban de matière élastique 16 pré-encollé sur une zone de chevauchement marginal sur un autre ruban de matière plastique 6, sur toute sa longueur, le ruban de matière élastique étant éventuellement prédécoupé, comme indiqué en référence à la figure 5 plus haut. Bien entendu, on pourrait tout à fait inverser les opérations, en disposant d'abord ce brin au droit de chaque découpe circulaire ou elliptique et en repliant ensuite le bord longitudinal de la feuille pour former le repli. La suite du procédé est la même dans les deux cas ; le bord interne du repli est thermo-soudé (suivant une ligne 4a) sur chaque face de la feuille pour constituer les gaines 4, dans la direction de défilement F indiquée sur la figure 8. Puis, à intervalles réguliers correspondant à la largeur d'un sac, des paires de thermo-soudures 2a et 3a sont effectuées au niveau de chaque découpe semi-circulaire ou semi-elliptique, afin de les partager en deux embrevements latéraux 17 en quart de cercle ou en quart d'ellipse correspondant chacun à un sac adjacent de la chaîne. Chaque paire de thermo-soudures 2a ou 3a est telle que l'on puisse ensuite séparer les sacs individuels 101 par découpage transversal ou par pré- découpe entre les thermo-soudures de chaque paire. La machine effectue également des thermo-soudures transversales limitées à la portion correspondant au ruban élastique 16 du brin pour constituer les thermo-soudures 19 précitées limitant la longueur de la périphérie au repos du lien élastique. Un tel procédé présente l'avantage de pouvoir effectuer les thermo-soudures sur la chaîne de sacs, sans risque de dégrader ces thermo-soudures du fait d'une mise en tension non contrôlée du lien élastique, ce dernier étant supporté par le ruban non-élastique qui subit l'essentiel de la mise en tension lors de son défilement dans la machine.
Bien entendu, l'ordre des étapes de réalisation des thermosoudures 4a, 2a et 3 a, et 19 peut être modifié, sans sortir du cadre de l'invention. On va maintenant décrire un troisième mode de réalisation en référence aux figures 6 et 7 sur lesquelles est représenté un sac 201 qui se distingue notamment des sacs précédents par le fait qu'un seul embrèvement latéral 217 est prévu, bien que les autres sacs 1 et 101 puissent également avoir un seul embrèvement latéral, et que le sac 201 puisse aussi en avoir deux. Ce sac 201 se distingue en outre par le fait que les deux liens élastique 16 et non-élastique 6 sont superposés le long du bord longitudinal ld de l'ouverture du sac, et ne sont pas décalés dans la direction transversale, de sorte que le lien élastique 16 forme une boucle fermée circonscrite par le lien non-élastique 6, comme mieux visible sur la figure 7. L'extrémité libre du lien coulissant élastique 16 au niveau de l'embrevement 217 dans chaque gaine 4 n'est pas relié à la bordure latérale 2 du sac. Les liens coulissants 16 sont soudés, à une extrémité, au sac 201 au niveau de la bordure latérale 3, simultanément au thermo-soudage de la ligne de soudure 3a. A son autre extrémité, chaque lien coulissant 16 est accessible de l'extérieur, grâce à l'embrevement latéral 217 pratiqué dans les parois de chaque gaine 4, le long du bord libre de la zone d'ouverture ld du sac. A titre d'exemple, chaque embrèvement 217 est obtenu en coupant, selon une forme en demi-cercle, les deux parois de chaque repli 4. Bien entendu, les embrevements 217 peuvent avoir une forme quelconque, par exemple rectangulaire ou autre. L'embrevement latéral 217 est ménagé à travers les gaines 4, au voisinage de la bordure latérale 2 du sac, mais à distance de celle-ci, de façon à ménager un tronçon de gaine 220 entre la bordure latérale 2 et l'embrevement latéral 217. Comme visible sur la figure 6, les deux liens 6 et 16 sont soudés à une extrémité avec la bordure latérale 3 du sac le long de la soudure transversale 3 a. Les extrémités opposées des deux brins du lien élastique 16 sont soudées ensemble le long d'une soudure transversale 19 dite intermédiaire au niveau des embrevements latéraux 217. La distance entre la soudure transversale 19 et la soudure 3 a sur la bordure latérale
opposée est sensiblement inférieure à la longueur Ll entre les soudures 2a et 3 a des deux bordures latérales 2 et 3 du sac, de façon que le lien coulissant 16 définisse une boucle fermée dont la périphérie soit de longueur inférieure à celle du bord longitudinal du sac. Les deux brins du lien non-élastique 6 se prolongent au-delà des embrevements latéraux 217 et sont partiellement logés dans le tronçon de gaine 220 sur chaque face du sac, pour venir se fixer à la bordure latérale 2. Avantageusement, il est prévu un autre embrèvement médian 212, par exemple semi-circulaire, permettant d'accéder notamment au lien coulissant non-élastique 6, pour faciliter la préhension des deux brins, en vue du transport et/ou du nouage des liens. Comme le lien 6 est fixé à la gaine sur les deux bordures latérales du sac, il est plus facile de tirer sur le lien 6 à partir de l'embrevement 212, pour provoquer la fermeture du sac 1, en provoquant le plissage de la gaine au niveau de l'ouverture ld du sac. On constatera que l'embrevement 212 ne s'étend que sur une partie de la hauteur du lien coulissant 6, contrairement à l'embrevement 217 qui s'étend sensiblement sur toute la hauteur du lien coulissant 16. Bien que l'invention ait été décrite en liaison avec plusieurs modes de réalisation particuliers, il est bien évident qu'elle n'y est nullement limitée et qu'elle comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci entrent dans le cadre de l'invention.