DISPOSITIF ORTHODONTIQUE ET SES PROCEDES DE FABRICATION
La présente invention concerne un dispositif pour positionner et maintenir les dents d'un individu dans une position déterminée. Elle concerne également des procédés de fabrication d'un tel dispositif. Ce type de dispositif, encore appelé "positionneur" ou appareil de contention, est fabriqué à partir de modèles dentaires idéaux et a pour fonction d'aider au maintien des résultats obtenus après l'intervention d'un orthodontiste sur les dents du patient, ceci afin de rectifier les défauts d'alignement ou d'orientation que présentent les dents. Un tel dispositif est réalisé dans un matériau souple, ce qui autorise des déplacements dentaires mineurs pour ajuster l'occlusion de manière précise, tout en assurant la contention.
Le traitement orthodontique s'inscrit dans le développement de la face du patient, la période de contention devant tenir compte des modifications de l'environnement musculaire. Le port discontinu du dispositif permet au jeu musculaire de placer les dentures dans une zone où les pressions centrifuges et centripètes s'annulent.
La fabrication de tels dispositifs par moulage sur les dents du patient a été vite abandonnée car elle nécessitait de nombreuses manipulations qui étaient source d'autant d'imprécisions. C'est pourquoi des laboratoires ont alors proposé des positionneurs préfabriqués, de forme standardisée, seule la taille pouvant être choisie par le praticien en mesurant le périmètre antérieur, d'une canine à l'autre, de l'arcade maxillaire du patient.
Dans la pratique, les cabinets d'orthodontie disposent de quelques dispositifs de tailles différentes qu'il est nécessaire d'adapter à la morphologie du patient.
Ces dispositifs comportent deux gouttières en forme générale de "U", à savoir une gouttière inférieure, dite mandibulaire et une gouttière supérieure, dite maxillaire, qui présentent chacune des alvéoles dentaires de réception des dents de l'individu.
Ces alvéoles reçoivent les dents et ne font que caler celles-ci, c'est-à- dire les maintenir dans la position qu'elles occupent lorsque le patient met en place le dispositif dans sa bouche.
Toutefois, il était souhaitable de pouvoir disposer d'un dispositif qui permette également de parfaire le travail réalisé par les orthodontistes, c'est-à-dire contribuer à améliorer encore la disposition des dents, notamment par exemple en visant à améliorer leur inclinaison par rapport aux mâchoires, de manière à se rapprocher d'une inclinaison physiologique naturelle de référence.
C'est ainsi qu'on a proposé des dispositifs dont les alvéoles sont disposées selon une orientation proche de l'orientation idéale des dents. Ces dispositifs appliquent, par l'intermédiaire d'une partie de la paroi interne des alvéoles, une pression sur la dent dirigée dans une direction, qui correspond à la direction de déplacement que l'on souhaite donner à la dent.
L'état de la technique en la matière peut notamment être illustré par les documents cités ci-après.
US-A-5 013 239 (KESLING) se rapporte à un "positionneur" pour dents qui est formé d'une matière élastomère, avec des alvéoles dont la forme correspond à celle des dents à recevoir. A l'intérieur de ces alvéoles sont montés des éléments anti-rotation, réalisés dans un matériau différent et plus dur que celui du positionneur. Ils ont une forme en "U". Il est dit, en référence à la figure 2, que la surface de contact des éléments est faite pour épouser celle de la dent.
En référence à la figure 7, on explique que les éléments peuvent être munis de protubérances aptes à s'engager entre les dents.
DE-A-40 20 467 se rapporte à un appareil orthodontique en silicone, avec des canaux supérieurs et inférieurs dans lesquels sont prévus des alvéoles pour les dents. Cet appareil se caractérise essentiellement par le fait qu'il comporte des zones de duretés différentes qui contribue à orienter les dents dans la direction souhaitée.
FR-A-2 786 089 (DELTERME) se rapporte à un appareil orthodontique dont la rampe linguale possède une section transversale courbée.
Dans le mode de réalisation des figures 6 à 8c, le "positionneur" est pourvu d'attaches ergonomiques afin d'en améliorer la rétention, notamment pendant la nuit. Une attache est positionnée à chaque extrémité des parties postérieures de la gouttière supérieure. Chaque attache comprend une lèvre vestibulaire et une lèvre palatine, ainsi que deux bossages internes. L'un ou l'autre des bossages internes prend appui sur la dent correspondante, selon que le porteur ouvre ou ferme la bouche. US-A-2 479 780 (ORRIN) concerne un procédé de moulage d'un appareil orthodontique, qui consiste à le mouler tout en prévoyant l'orientation à
obtenir de certaines dents, de sorte que lorsque l'appareil est porté, la matière de l'appareil s'appuie sur les dents pour leur donner une orientation correcte.
EP-A-0 548 473 (BERGENSEN) se rapporte à un "positionneur" pour les dents dans lequel est prévu un arc orthodontique ou un ensemble de fils dont au moins un est façonné pour exercer une pression sur une dent. Il est dit que cet appareil est destiné à "encercler doucement" (snugly embrace) les dents.
WO-A-00 41643 (ALIGN TECHNOLOGY) concerne des dispositifs et procédés pour déplacer les dents des individus. Sont notamment proposés des systèmes en matériau élastique qui forcent les dents à prendre une orientation correcte. En référence à la figure 10c, on explique que les parois des alvéoles qui reçoivent les dents peuvent avoir des parties en contre-dépouille dont le but est d'extraire partiellement la dent.
La présente invention a pour but d'améliorer les dispositifs existants en proposant un nouveau dispositif permettant d'orienter les dents avec un effet de rétention accru dans la position voulue.
Elle a également pour but de proposer un dispositif dont le port soit agréable sans qu'il gêne le patient, notamment pour respirer.
L'invention vise aussi à fournir un procédé simple et économique de fabrication d'un tel dispositif. De manière connue en soi, ce dispositif orthodontique pour positionner et maintenir les dents d'un individu dans une position déterminée, est formé de deux gouttières en forme générale de "U", à savoir une gouttière inférieure dite mandibulaire, et une gouttière supérieure dite maxillaire, qui présentent chacune des alvéoles dentaires de réception des dents de l'individu. Selon l'invention, ce dispositif est réalisé en un matériau élastiquement deformable et la forme et les dimensions des alvéoles sont telles que les dents sont soumises au moins sur une partie de leur surface, à un effet de pincement par les parois desdites alvéoles.
De cette manière, les alvéoles ont non seulement pour fonction de caler les dents qu'elles reçoivent mais également, par l'effet de pincement et de rétention qu'elles procurent, de conserver, voire d'améliorer leur implantation, notamment leur inclinaison et leur alignement.
Par le terme "pincement", on entend le fait que les parois desdites alvéoles appliquent sur la dent une pression constante selon des directions différentes.
Selon d'autres caractéristiques avantageuses de ce dispositif :
- les parties vestibulaires des parois d'au moins une partie des alvéoles ont une forme bombée en direction de l'intérieur desdites alvéoles ;
- au moins certaines alvéoles communiquent deux à deux par un passage qui correspond à la zone de contact entre deux dents, dite "zone interdentaire", et la paroi des alvéoles, de part et d'autre dudit passage, comporte une protubérance, de préférence sphérique, adaptée pour venir se placer dans la zone inter-dentaire, sous le point de contact des dents de l'individu ;
- il est constitué d'un polymère présentant des propriétés élastiques ;
- ledit polymère est à base de silicone ;
- le matériau qui le constitue présente, au niveau des parois linguales des alvéoles, une plus grande rigidité que dans le reste des parois.
- il est constitué de deux gouttières séparables l'une de l'autre, celles- ci étant éventuellement également réglables l'une par rapport à l'autre dans le sens antéro-postérieur et inversement.
Comme dit plus haut, la présente invention concerne également des procédés de fabrication d'un tel dispositif. Un procédé consiste à mettre en oeuvre les étapes suivantes : - sur une denture de référence, mesurer la ligne de plus grand contour de chaque dent ;
- réaliser le moulage dudit dispositif en utilisant un matériau élastiquement deformable, de telle manière que les alvéoles destinées à recevoir chaque dent présentent chacune une ligne de plus grand contour de longueur inférieure à la ligne de plus grand contour de la dent correspondante sur la denture de référence.
Un autre procédé consiste à mettre en œuvre les étapes suivantes :
- sur une denture de référence, mesurer la ligne de plus grand contour de chaque dent ; - réaliser le moulage dudit dispositif en utilisant un matériau élastiquement deformable, de telle manière que les alvéoles destinées à recevoir chaque dent présentent une ligne de plus grand contour de longueur égale à celle de la ligne de plus grand contour de la dent correspondante sur la denture de référence et que le périmètre de leur ouverture soit inférieur au périmètre de la dent correspondante, dans la région gingivale.
De manière particulièrement avantageuse, on réalise le moulage de telle manière qu'au moins la majorité des dimensions des alvéoles soit légèrement inférieure à celle des dents correspondantes sur la denture de référence.
Ladite denture de référence est par exemple un moulage de la denture du patient ou un moulage d'une denture idéale.
D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre de certains modes de réalisation préférentiels.
Cette description sera faite en référence aux dessins annexés dans lesquels :
- la figure 1 est une vue de dessus simplifiée d'un dispositif orthodontique conforme à la présente invention ; - la figure 2 est une vue arrière du dispositif de la figure 1, ce dispositif étant partiellement coupé par un plan vertical identifié II-II à la figure 1 ;
- la figure 3 est un schéma représentant une prémolaire ;
- la figure 4 est un schéma montrant une coupe simplifiée d'une alvéole dans laquelle la prémolaire de la figure 3 est destinée à être reçue ; - la figure 5 est un schéma destiné à illustrer la façon dont est mis en place le dispositif, afin que l'alvéole de la figure 4 enveloppe la prémolaire de la figure 3 ;
- la figure 6 est un schéma de ladite prémolaire recouverte de ladite alvéole ; - la figure 7 est une vue de dessus de deux incisives ;
- la figure 8 est une vue partielle du dispositif, selon un plan de coupe peφendiculaire au plan sagittal, dans la région où celui-ci accueille les incisives de la figure 7 ;
- la figure 9 est une vue équivalente à la figure 8, le dispositif étant représenté en place sur les incisives ;
- la figure 10 est un schéma montrant une prémolaire recouverte d'une alvéole et destiné à montrer la région dans laquelle cette dernière présente des protubérances ;
- la figure 11 est un schéma montrant plusieurs prémolaires voisines et destiné à illustrer le positionnement desdites protubérances par rapport à ces molaires ;
- la figure 12 est une vue de face simplifiée d'un dispositif selon l'invention ;
- la figure 13 est une vue de dessus simplifiée d'un dispositif selon l'invention, montrant le positionnement particulier d'évents ;
- la figure 14 est une vue en coupe du dispositif, selon un plan vertical parallèle au plan sagittal de la partie avant, dans la région où il enserre les incisives ;
- la figure 15 est une vue équivalente à la figure 13, destinée à illustrer le positionnement de moyens destinés à recevoir des équipements complémentaires .
Le dispositif représenté notamment aux figures 1 et 2 présente une structure généralement connue en soi.
Ce dispositif pour positionner et maintenir les dents de l'individu dans une position déterminée et formée de deux gouttières distinctes, à savoir une gouttière inférieure 3 dite mandibulaire et une gouttière supérieure 2 dite maxillaire.
Chaque gouttière présente la forme générale d'un "U", adaptée pour venir se positionner au niveau des arcades dentaires de l'individu.
Ce dispositif est constitué d'un matériau élastiquement deformable. Il s'agit de préférence d'un matériau polymère présentant des qualités élastiques, par exemple à base de silicone, de préférence transparent. Il s'agit en tout état de cause d'un matériau suffisamment solide pour être porter sans risque de rupture mais également deformable élastiquement pour épouser la forme des dents et des gencives sans les blesser. De manière également connue en soi, chaque gouttière présente au niveau de son épaisseur une série d'alvéoles dentaires dans lesquelles les dents du patient sont amenées à venir se placer. Il s'agit d'alvéoles dentaires individuelles ou individualisées, ce qui signifie que ces alvéoles présentent un contour adapté pour se conformer au mieux à celui des dents de l'individu. A la figure 1, ces alvéoles sont référencées 4 et 5.
Les alvéoles 4 sont celles qui sont destinées à recevoir les prémolaires, molaires et canines de l'individu, tandis que celles qui portent la référence 5 reçoivent les incisives.
Afin de faciliter la représentation de la vue de la figure 2, les alvéoles des gouttières supérieures et inférieures ont été représentées sous la forme de canaux continus 4' qui ne constituent ici qu'une vue de l'esprit.
Comme le montre particulièrement la figure 2, la paroi interne de la gouttière mandibulaire 3 se prolonge vers le bas, c'est-à-dire à l'opposé de la gouttière maxillaire, pour constituer une rampe linguale 30, connue en soi, et destinée à envelopper la langue par sa face ventrale.
Ainsi que le montre encore cette figure, le dispositif 1 comporte, à hauteur de la gouttière maxillaire 2, une rainure linguale 10 qui communique avec l'extérieur et dans laquelle peut être placé un arc orthodontique (référence 11 à la figure 1) en acier (ou un autre métal/alliage) et de section circulaire, dont la fonction est de permettre de modifier la forme de l'arcade constituée par les deux gouttières.
De cette manière, on peut adapter la forme du dispositif à la moφhologie du patient. De préférence, cet arc ne peut être extiφé de la rainure qu'avec des pinces orthodontiques, ce qui constitue une sécurité pour le patient. A la figure 3 a été représenté une prémolaire M et la partie correspondante de gencive G.
On a référencé L la ligne de plus grand contour que présente cette molaire, et qui se situe sensiblement à mi-hauteur de la dent.
En supposant que cette prémolaire ait un contour circulaire, on mesure alors dans la région gingivale, c'est-à-dire à la base de la dent, un diamètre de la dent égal à d, ce qui correspond à un périmètre donné d'ouverture de l'alvéole.
Conformément à l'invention, le dispositif est réalisé, comme dit plus haut, dans un matériau élastiquement deformable et la forme et les dimensions des alvéoles sont telles que les dents sont soumises, au moins sur une partie de leur surface à un effet de pincement par les parois des alvéoles.
A la figure 4 est représentée, sous la forme d'une coupe simplifiée, une alvéole 4 destinée à venir coiffer la prémolaire M de la figure 3. Pour faciliter la lecture de cette figure, seules deux portions de parois 41 en regard l'une de l'autre ont été représentées. Le fond de l'alvéole 4 porte la référence 40.
Conformément à l'invention, la ligne de plus grand contour de l'alvéole 4 est choisi de telle manière à présenter une longueur égale à celle de la ligne de plus grand contour L de la dent M. Toutefois, le périmètre de l'ouverture de l'alvéole est inférieur au périmètre de la dent dans sa zone gingivale. La distance d' qui sépare les faces internes 410 des parois 41 est inférieure à la distance d évoquée plus haut.
De cette manière, on se trouve avec une alvéole qui, en position de repos, c'est-à-dire la position qu'elle affecte lorsque le dispositif n'est pas porté par le patient, présente un espace interne E d'un volume inférieur au volume de la dent M.
C'est la situation de la figure 5.
Lorsque l'on engage le dispositif sur les dents du patient, les parois en regard des alvéoles 4 s'écartent l'une de l'autre dans le sens des flèches g, ce qui est rendu possible par l'élasticité intrinsèque de la matière. On peut alors venir coiffer les dents par un mouvement d'abaissement de la gouttière dans le sens de la flèche f de manière à venir progressivement dans la situation de la figure 6.
Dans cette position, la matière de l'alvéole tend à revenir à sa position de repos, de sorte qu'elle applique au moins sur la périphérie de la dent une pression illustrée par les petites flèches h. La dent se trouve ainsi pincée par les gouttières, ce qui aide à en rectifier le positionnement et contribuer à en augmenter la rétention. Cette pression est appliquée sur la dent de façon constante, dans des directions différentes.
Bien entendu, c'est de préférence l'ensemble des dimensions de l'alvéole, en dessous de la ligne de plus grand contour qui est inférieur aux dimensions des zones correspondantes de la dent. Dans un autre mode de réalisation non représenté, la totalité des dimensions de l'alvéole est inférieure aux dimensions correspondantes de la dent.
Les alvéoles 5, notamment visibles à la figure 8, sont destinées à recevoir les incisives du patient.
Les parties vestibulaires 50 de ces alvéoles présentent une forme bombée tournée vers l'intérieur de l'alvéole et sont référencées 51 sur la figure. Lorsque le dispositif est porté par le patient (figure 9) ce surcroît de matière implique une pression j sur la face correspondante des incisives, ce qui aide à rectifier leur verticalité ou maintenir leur orientation. Cette compression peut se traduire par apparition de petites protubérances 52 sur la face extérieure du dispositif.
De telles protubérances peuvent également garnir les alvéoles destinées à recevoir d'autres dents que les incisives.
A la figure 10 est représentée une alvéole de la gouttière maxillaire qui présente un passage 6 qui la fait communiquer avec l'alvéole immédiatement voisine. Ce passage correspond sur le patient à la zone de sa denture dans laquelle les deux dents correspondantes sont en contact. On parle alors de zone interdentaire.
Cette zone est référencée Z sur la figure. En dessous de celle-ci, la paroi de l'alvéole, de part et d'autre dudit passage 6 comporte une protubérance 42, de préférence sphérique, adaptée pour venir se placer dans la zone inter-dentaire des dents de l'individu, sous leur point de contact. Ce positionnement est illustré
également à la figure 11. La fonction des protubérances est de "pincer" la zone en contre-dépouille de l'espace inter-dentaire, ceci afin d'obtenir un effet de rétention amélioré.
Pour faciliter le port du dispositif et en particulier améliorer la respiration du patient, le dispositif comporte dans sa région antérieure des évents 7 visibles notamment aux figures 12 et 13.
Il s'agit de petits conduits cylindriques traversant de part en part le dispositif.
Ils sont ici au nombre de cinq et présentent par exemple un diamètre de l'ordre de 2,5 mm.
Certains d'entre eux sont susceptibles d'être occultés.
Dans les régions référencées 8 à la figure 14, le dispositif peut comporter des renforts de matière constitués par un matériau plus rigide que celui qui constitue le reste du dispositif. Ce matériau est de préférence limité à ces zones 8 qui correspondent aux faces linguales des alvéoles. La fonction de ce matériau plus rigide est d'assurer une meilleure contention des dents, notamment en vue de contrer leur tendance éventuelle à pivoter sur elles-mêmes.
En se reportant à la figure 15, on constate que le dispositif présente une série de petits tubes cylindriques 90, 91 et 92, intégrés à la masse, et destinés à recevoir des équipements auxiliaires connus en soi, à savoir une barre palatine, un écran labial ou un dispositif de force extra-oral.
Un autre aspect de l'invention concerne le procédé de fabrication du dispositif qui vient d'être décrit.
Ce procédé comprend essentiellement une première étape qui consiste, sur une denture de référence à mesurer la ligne de plus grand contour de chaque dent.
Cette denture de référence peut être constituée par un moulage de la denture du patient qui portera le dispositif.
Il peut aussi s'agir du moulage d'une denture idéale. La seconde étape du procédé consiste à réaliser le moulage d'une manière connue en soi en utilisant un matériau élastiquement deformable, de telle manière que les alvéoles destinées à recevoir chaque dent présentent chacune une ligne de plus grand contour de longueur inférieure à la ligne de plus grand contour de la dent correspondante sur la denture de référence. De préférence, ce moulage est réalisé de telle manière qu'au moins la majorité des dimensions des alvéoles soient légèrement inférieure à celle des dents
correspondantes sur la denture de référence. Ceci contribue à permettre un pincement des dents sensiblement dans toutes les directions.
Cependant, dans une forme de réalisation particulièrement préférée, on va réaliser le moulage de manière à ce que la ligne de plus grand contour de chaque alvéole soit égale à celle de la ligne de plus grand contour des dents correspondantes.
Ce moulage sera également réalisé de sorte que le périmètre de l'ouverture des alvéoles soit inférieur au périmètre des dents correspondantes dans la région gingivale.