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Dispositif orthodontique pour positionner et maintenir les dents d'un individu dans des positions predeterminees

Abstract

La présente invention se rapporte à un dispositif orthodontique pour positionner et maintenir les dents d'un individu dans une position prédéterminée, qui est formé de deux gouttières distinctes en forme générale de 'U', à savoir une gouttière inférieure (1), dite mandibulaire, et une gouttière supérieure (2), dite maxillaire, qui présentent chacune des alvéoles dentaires individuelles (12, 24) dont la forme est adaptée à celle des dents de l'individu, les faces supérieure (11), respectivement inférieure (21) des gouttières mandibulaire (1) et maxillaire (2) comportant des éléments (3; 23) en saillie de forme complémentaire, aptes à venir s'engager les uns dans les autres pour assurer la liaison desdites gouttières (1, 2). Il se caractérise par le fait que le nombre desdits éléments en saillie (3) d'une gouttière (1, 2) est un nombre pair au moins égal à quatre, que ces éléments sont répartis en deux lignes parallèles séparées par un canal principal (C1), parallèle au plan sagittal (XX') et au moins un canal secondaire (C2, C3, C4), perpendiculaire au canal principal (C1), et que les éléments complémentaires ont la forme d'une croix (23) apte à venir s'engager dans le canal principal (C1) et un canal secondaire (C2, C3, C4).

Classifications

A61C7/08 Mouthpiece-type retainers or positioners, e.g. for both the lower and upper arch

Landscapes

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WO2002062252A1

WIPO (PCT)

Other languages
English
Inventor
Eric Dutertre
Jean-Pierre Marin

Worldwide applications
2001 FR 2002 WO

Application PCT/FR2002/000472 events

Description

DISPOSITIF ORTHODONTIQUE POUR POSITIONNER ET MAINTENIR LES DENTS D'UN INDIVIDU DANS DES POSITIONS PREDETERMINEES
La présente invention est relative à un dispositif orthodontique pour positionner et maintenir les dents d'un individu dans des positions prédéterminées.
Ce type de dispositif, encore appelé "positionneur" ou appareil de contention, est fabriqué à partir de modèles dentaires idéaux et a pour fonction d'aider au maintien des résultats obtenus après intervention d'un orthodontiste sur les dents d'un patient, visant à rectifier des défauts d'alignement qu'elles présentent.
Il est réalisé dans un matériau souple, ce qui autorise des déplacements dentaires mineurs pour ajuster l'occlusion de manière précise, tout en assurant la contention. Le traitement orthodontique s'inscrit dans le développement de la face du patient, la période de contention devant tenir compte des modifications de l'environnement musculaire. Le port discontinu du dispositif permet au jeu musculaire de placer les dentures dans une zone où les pressions centrifuge et centripète s'annulent. La fabrication de tels dispositifs par moulage sur les dents du patient a été vite abandonnée car elle nécessitait de nombreuses manipulations qui étaient source d'autant d'imprécisions.
C'est pourquoi des laboratoires ont alors proposé des positionneurs préfabriqués, de forme standardisée, seule la taille pouvant être choisie par le praticien en mesurant le périmètre antérieur, d'une canine à l'autre, de l'arcade maxillaire du patient.
Dans la pratique, les cabinets d'orthodontie disposent de quelques dispositifs de tailles différentes qu'il est nécessaire d'adapter à la morphologie du patient. Le port d'un tel dispositif est bien entendu contraignant et le fait de ne pas pouvoir disposer d'un dispositif réellement personnalisé est un handicap. De plus, les dispositifs connus jusqu'ici occasionnent des problèmes pour la respiration buccale du patient. Les deux gouttières du dispositif, dans lesquelles sont reçues les dents du patient, comportent en effet seulement de petits évents, qui n'assurent pas une ventilation suffisante.
On décrit dans le document FR-A-2 737 403, un dispositif intrabuccal destiné notamment au traitement du ronflement. Il est précisé que ce dispositif peut être également utilisé pour un traitement othopédique et orthondontique.
Ce dispositif comporte deux coques en forme de gouttière destinées à recevoir l'arcade supérieure et l'arcade inférieure du patient. Ces deux coques sont retenues l'une à l'autre par un système d'anneaux prévus sur la première coque, coopérant avec une paire de bras libres disposés sur la seconde coque. Les bras sont destinés à venir s'engager et à coulisser dans les anneaux de manière à maintenir un décalage de la mandibule vers l'avant du maxillaire, tout en autorisant des mouvements de latéralité. Bien qu'une application orthodontique soit prévue pour ce dispositif, il ne convient pas dans le cadre d'un traitement d'orthodontie car les mouvements de latéralité autorisés par ce dispositif sont justement contraires au but recherché.
On décrit dans US-A-4 073 061 un dispositif orthodontique adapté pour être placé sur les dents d'un individu, de manière à les maintenir en place. Ce dispositif est formé de deux gouttières.
Aux figures 12 et 13 est décrit un mode de réalisation du dispositif dans lequel les deux gouttières peuvent être rendue solidaires. Dans ce but, l'une des gouttières comporte des projections ou ergots destinés à être reçus dans des réceptacles de l'autre gouttière, de manière à constituer une liaison résiliante et ferme, tout en étant amovible.
De cette manière, il est possible de choisir de la manière la plus personnalisée possible les gouttières inférieure et supérieure à mettre en place.
Toutefois, avec un tel dispositif, on ne peut régler les gouttières dans le sens antéro- postérieur et inversement, ce qui est justement souhaiter lorsque le patient présente un défaut d'alignement des dents inférieures et supérieures.
Par "réglage des gouttières dans le sens antéro-postérieur et inversement", on entend que la gouttière mandibulaire peut être placée dans des positions différentes vers l'avant ou vers l'arrière par rapport à l'autre gouttière, tout en restant dans le même plan sagittal. Le dispositif décrit dans US-A-5 499 633 a trait non pas à un dispositif orthodontique, mais à un dispositif pour éliminer le ronflement, qui est constitué de deux gouttières dépourvues d'alvéoles de réception des dents.
Dans les modes de réalisation des figures 4 à 7, il est prévu des moyens mécaniques permettant d'assurer une liaison amovible entre les deux gouttières, à ergots et cavités complémentaires. Bien que la description évoque le fait qu'il soit possible de régler les deux gouttières dans le sens antéro-postérieur et inversement, un tel réglage ne peut pas être mis en œuvre. En effet, les ergots et cavités complémentaires sont répartis selon une ligne courbe, laquelle rend ce réglage irréalisable.
La présente invention vise donc à fournir un dispositif d'orthodontie, qui puisse être fabriqué à l'avance, mais qui puisse s'adapter de manière la plus étroite possible à la morphologie de l'individu qui en a besoin, et dont les deux gouttières puissent faire l'objet d'un réglage dans le sens antéro-postérieur et inversement.
Ce dispositif est formé, comme celui décrit dans le US-A-4 073 061, de deux gouttières distinctes en forme générale de « U », à savoir une gouttière inférieure dite « mandibulaire » et une gouttière supérieure dite « maxillaire », qui présentent chacune des alvéoles dentaires individuelles dont la forme est adaptée à celle des dents de l'individu, les faces supérieure, respectivement inférieure des gouttières mandibulaire et maxillaire comportant des éléments en saillie de forme complémentaire, aptes à venir s'engager les uns dans les autres pour assurer la liaison desdites gouttières.
Selon l'invention, le nombre desdits éléments en saillie d'une gouttière est un nombre pair au moins égal à quatre, que ces éléments sont répartis en deux lignes parallèles séparées par un canal principal, parallèle au plan sagittal XX' et au moins un canal secondaire, peφendiculaire au canal principal, et que les éléments complémentaires ont la forme d'une croix apte à venir s'engager dans le canal principal et un canal secondaire.
De cette manière, on peut choisir de la manière la plus personnalisée possible les gouttières inférieure et supérieure à mettre en place, et les fixer l'une à l'autre de telle sorte qu'il n'existe aucun risque de mouvement mutuel latéral, tout en permettant, si besoin est, de les régler l'une par rapport à l'autre, dans le sens antéro-postérieur et inversement.
Ce réglage peut se faire facilement et "à l'aveugle", la bonne mise en place des éléments en forme de croix dans les canaux correspondants se traduisant par une "sensation" aux niveaux des mains de l'opérateur. Il n'a donc pas besoin de visualiser ces éléments pour s'assurer de leur bon ajustement.
Par ailleurs, selon d'autres caractéristiques avantageuses non limitatives de ce dispositif :
- lesdits éléments en saillie sont du type à tenon et mortaise, de préférence à queue d'aronde ;
- ces éléments sont à engagement par déformation élastique ; - lesdits éléments en saillie sont d'une seule et même pièce avec lesdites gouttières ;
- le dispositif est réalisé en silicone ;
- lesdits éléments en saillie s'étendent dans au moins une zone déterminée et localisée desdites gouttières, qui présente une surface réduite par rapport à celles des faces supérieure et inférieure desdites gouttières ;
- cette zone se situe sensiblement dans leur axe sagittal, l'une ou l'autre desdites gouttières comportant au moins une cale apte à compenser l'espace entre leurs faces en regard ; - lesdits éléments en saillie s'étendent dans deux zones localisées desdites gouttières, ces zones étant réparties symétriquement de part et d'autre de l'axe sagittal ;
- lesdits éléments sont au moins au nombre de six, de sorte que les gouttières peuvent être ajustées l'une par rapport à l'autre dans le sens antéro- postérieur et inversement ;
- les éléments d'au moins une gouttière sont portés par une cale de surélévation ;
- ladite cale comporte des moyens de liaison d'équipements complémentaires . D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre de certains modes de réalisation préférés.
Cette description sera faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue de dessus du dispositif selon l'invention ;
- la figure 2 est une vue de côté du dispositif selon l'invention tel que représenté à la figure 1, et d'un équipement supplémentaire qu'il est destiné à recevoir ;
- la figure 3 est une vue du dessus de la gouttière mandibulaire du dispositif de la figure 1, sur laquelle on a repéré des zones d'implantation de moyens de liaison destinés à coopérer avec des moyens complémentaires sur l'autre gouttière ;
- la figure 4 est une vue en perspective de ces moyens de liaison en forme de saillies ; - la figure 5 est une vue de côté de la gouttière supérieure
(maxillaire) ; - la figure 6 est une vue en perspective, en position inversée par rapport à la figure 6, des moyens de liaison que comporte cette gouttière ;
- la figure 7 est une vue de détail et en coupe partielle des moyens de liaison complémentaires coopérant les uns avec les autres ; - la figure 8 est une vue similaire à la figure 2, mais montrant un positionnement différent des deux gouttières ;
- la figure 9 est une vue sensiblement similaire à la figure 3, mais avec une zone d'implantation unique des éléments de coopération ;
- la figure 10 est une vue de côté du dispositif faisant usage de la gouttière de la figure 9 ;
- la figure 11 est une vue de dessus d'une gouttière supérieure du dispositif faisant usage d'un arc orthodontique ;
- la figure 12 est une vue arrière du dispositif selon l'invention ;
- la figure 13 est une vue partielle et interne du dispositif selon l'invention
- la figure 14 est également une vue partielle du dispositif, côté externe.
Un dispositif conforme à l'invention est notamment visible aux figures 1 et 2 annexées. Ce dispositif pour positionner et maintenir les dents d'un individu dans une position déterminée est formé de deux gouttières distinctes, à savoir une gouttière inférieure 1 dite « mandibulaire » et une gouttière supérieure 2 dite « maxillaire ».
La gouttière supérieure 2 est visible à la figure 1, vue de dessus. De manière parfaitement connue en soi, cette gouttière présente une forme générale en « U » adaptée pour se positionner au niveau de l'arcade dentaire d'un individu.
Cette gouttière est constituée d'un matériau élastomère tel qu'un matériau à base de silicone, de préférence transparent. Il s'agit en tout état de cause d'un matériau suffisamment solide pour être porté sans risque de rupture, mais également déformable élastiquement pour épouser la forme des dents et des gencives sans les blesser.
De manière également connue en soi, la gouttière présente au niveau de son épaisseur, une série d'alvéoles dentaires individuelles 24, dans lesquels les dents du patient seront amenées à venir se placer. Par l'expression « alvéoles individuelles », on entend le fait que ces alvéoles présentent un contour prévu pour s'adapter au mieux à celui des dents de l'individu. Ces alvéoles communiquent entre elles, ce qui correspond au niveau des dents, à la zone où celles-ci se touchent.
La gouttière inférieure du dispositif de la figure 1 est représentée, vue de dessus, à la figure 3. Elle a une forme analogue à celle de la gouttière supérieure. Les parois linguales de la partie inférieure de cette gouttière s'étendent vers le bas dans la région postérieure, de manière à constituer ce que l'on appelle une rampe linguale 13, destinée à envelopper la langue par sa face ventrale. Un tel équipement est bien entendu connu en soi. On a représenté par un axe XX' le plan sagittal de cette gouttière, à savoir son plan médian s'étendant d'avant en arrière.
De part et d'autre de ce plan sagittal s'étendent deux zones zi et z2 identiques qui présentent une surface réduite par rapport à la surface totale de sa face plane supérieure 11. Le rapport des surfaces est par exemple de l'ordre de 1 à 10.
De préférence, les zones Zi et z2 se trouvent sensiblement à mi- distance entre les extrémités de la gouttière et le plan sagittal.
Dans ces zones, la face 11 comporte des éléments en saillie qui sont destinés à venir s'engager dans des éléments en saillie de forme complémentaire prévus dans la gouttière maxillaire du dispositif.
Un exemple de réalisation de ces éléments est visible à la figure 4.
Selon un mode de réalisation préférentiel, le nombre de ces éléments est un nombre pair au moins égal à quatre. Dans le mode de réalisation et décrit ici, ils sont au nombre de huit. Ces éléments consistent en de petits plots 3 qui s'étendent en direction verticale au-dessus du plan de la face 11. Ils ont leurs faces latérales inclinées, de sorte qu'à leur sommet, ils présentent une surface plus importante qu'à leur base.
Ces éléments sont répartis en deux lignes parallèles séparées par un canal principal Ci, lequel s'étend parallèlement au plan sagittal XX' de la gouttière.
Les éléments 3 sont par ailleurs séparés deux à deux par des canaux secondaires, ici référencés C2, C3 et C , lesquels sont parallèles entre eux et peφendiculaires au canal principal.
Bien entendu, dans une forme de réalisation supplémentaire non représentée, le nombre de plots 3, et par conséquent le nombre de canaux secondaires, pourrait être prévu plus important. Telle qu'elle apparaît à la figure 2, associée à la gouttière 1, la gouttière 2 comporte au niveau des parois vestibulaires un petit tube 14 destiné à recevoir un dispositif extra-oral connu en soi.
Sa face inférieure 21 présente, dans des zones correspondantes aux zones zi et z2 de la gouttière mandibulaire, une petite cale 22, par exemple de deux millimètres d'épaisseur, et de contour carré ou rectangulaire.
De cette cale fait saillie vers le bas, c'est-à-dire à l'opposé de ses alvéoles 24, un élément en relief destiné à coopérer avec les éléments 3 de la gouttière 1 décrite ci-dessus. Il s'agit d'un élément 23 en forme de croix grecque, dont les deux branches ont été référencées 230 et 231.
La branche 230 s'étend dans un plan parallèle au plan sagittal de la gouttière, tandis que la branche 231 s'étend dans un plan peφendiculaire.
La face libre 232 de cet élément 23 est plane et parallèle à la face 21 de la gouttière. Ses faces latérales 233 sont inclinées, de sorte que la face libre 232 occupe une surface plus importante que la base de l'élément.
Les dimensions respectives des branches 230 et 231 sont telles que, par déformation élastique, il est possible d'engager l'élément 23 dans le canal Ci et l'un des canaux C2 à C de la gouttière 1, selon un mouvement peφendiculaire aux plans des faces 21 et 31. Plus précisément, c'est la branche 230 qui est destinée à venir s'engager dans le canal Ci tandis que la branche 231 s'engage dans l'un des canaux C2 à C .
L'engagement des éléments 3 et 23 les uns dans les autres assure la liaison des gouttières entre elles, dans de bonnes conditions, sans mouvement possible de latéralité. Ces éléments en saillie, tels qu'ils viennent d'être décrits, sont du type à tenon et mortaise et à queue d'aronde. De plus, leur engagement mutuel par déformation élastique assure une mise en place aisée d'une gouttière sur l'autre.
Dans une forme de réalisation non représentée, les plots 3 pourraient être prévus sur la gouttière maxillaire et l'élément 23 sur la gouttière mandibulaire. Bien entendu, toute autre forme d'éléments en saillie complémentaires est également possible.
A la figure 7 est représenté un exemple d'engagement des gouttières, tel que celui qui est représenté à la figure 2.
En d'autres termes, cela signifie que les gouttières 1 et 2 se supeφosent exactement et que la branche 231 est engagée dans le canal intermédiaire C3. Toutefois, dans un mode de positionnement différent de l'élément 23 par rapport aux canaux C2 à C , il est possible de décaler l'une des gouttières par rapport à l'autre. On obtient alors un positionnement tel que celui représenté à la figure 8, de sorte que la gouttière maxillaire est décalée en avant de la gouttière mandibulaire d'une valeur d.
L'épaisseur de la cale 22, additionnée à celle des éléments 3 et 23, fait que les faces en regard des deux gouttières sont écartées l'une de l'autre d'une valeur e. Cela constitue un espace libre entre lesdites gouttières qui constitue un large évent 6 facilitant la respiration buccale du patient qui porte un tel dispositif. Comme déjà dit, l'assemblage des éléments 23 et 3 se fait donc selon le principe tenon/mortaise, ce qui garantit la bonne liaison des deux gouttières. Toutefois, le caractère élastique du matériau qui constitue les gouttières rend l'assemblage démontable. Le cas échéant, l'assemblage peut être rendu définitif en utilisant un adhésif acceptable sur le plan alimentaire et médical. On notera que dans l'épaisseur de la cale 22 sont prévues des ouvertures 220 et 221 dont on expliquera plus loin la fonction.
Le cas échéant, la cale 22 peut être supprimée, l'élément 23 faisant directement saillie à partir de la face 21 de la gouttière 2. Dans ce cas, la hauteur des éléments 3 et 23 pourra être modifiée en conséquence, de manière à constituer des évents d'épaisseur suffisante pour permettre au patient de respirer correctement.
Dans la forme de réalisation de la figure 9, la gouttière mandibulaire comporte une seule zone z3 qui est placée selon l'axe sagittal de cette gouttière. Elle coopère avec une zone correspondante de la gouttière maxillaire, de sorte que celles-ci sont reliées uniquement par des éléments complémentaires dans une seule zone.
Pour empêcher tout risque de pivotement des deux gouttières l'une par rapport à l'autre lorsqu'elles sont assemblées, la gouttière mandibulaire 1 comporte des petites cales 4 faisant saillies vers le haut et sur lesquelles repose la gouttière maxillaire. A la figure 11 est représentée une variante de la gouttière maxillaire dans laquelle est prévue une rainure linguale 5 qui communique avec l'extérieur et dans laquelle peut être placé un arc orthodontique en acier de section circulaire dont la fonction est de permettre la possibilité de modifier la forme de l'arcade constituée par la gouttière. De cette manière, on peut adapter ladite gouttière à la moφhologie du patient. De préférence, l'arc ne peut être extiφé de son logement qu'avec des pinces orthodontiques, ce qui constitue une sécurité pour le patient. A la figure 12 est représenté un dispositif conforme à l'invention, dont les deux gouttières sont destinées à recevoir un tel arc.
Comme précisé plus haut, les cales 22 qui équipent le dispositif comportent des ouvertures 220 et 221. L'ouverture 220 disposée parallèlement au plan sagittal est destiné à recevoir un écran labial 8 connu en soi, tandis que les ouvertures 221 reçoivent une barre palatine 7, également connue en soi. Ces deux équipements sont représentés partiellement aux figures 13 et 14.

Claims
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REVENDICATIONS
1. Dispositif orthodontique pour positionner et maintenir les dents d'un individu dans une position prédéterminée, qui est formé de deux gouttières distinctes en forme générale de "U", à savoir une gouttière inférieure (1), dite mandibulaire, et une gouttière supérieure (2), dite maxillaire, qui présentent chacune des alvéoles dentaires individuelles (12, 24) dont la forme est adaptée à celle des dents de l'individu, les faces supérieure (11), respectivement inférieure (21) des gouttières mandibulaire (1) et maxillaire (2) comportant des éléments (3 ; 23) en saillie de forme complémentaire, aptes à venir s'engager les uns dans les autres pour assurer la liaison desdites gouttières (1, 2), caractérisé par le fait que le nombre desdits éléments en saillie (3) d'une gouttière (1, 2) est un nombre pair au moins égal à quatre, que ces éléments sont répartis en deux lignes parallèles séparées par un canal principal (Ci), parallèle au plan sagittal (XX') et au moins un canal secondaire (C2, C3, C ), peφendiculaire au canal principal (Ci), et que les éléments complémentaires ont la forme d'une croix (23) apte à venir s'engager dans le canal principal (Ci) et un canal secondaire (C2, C3, C4).
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé par le fait que lesdits éléments en saillie (3 ; 23) sont du type à tenon et mortaise, de préférence à queue d'aronde.
3. Dispositif selon la revendication 2 dans lequel les éléments (3 ; 23) sont du type à queue d'aronde, caractérisé par le fait que ces éléments sont à engagement par déformation élastique.
4. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé par le fait que lesdits éléments en saillie (3 ; 23) sont d'une seule et même pièce avec lesdites gouttières (1, 2).
5. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé par le fait qu'il est réalisé en silicone.
6. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé par le fait que lesdits éléments en saillie (3 ; 23) s'étendent dans au moins une zone (zi, z2, z3) déterminée et localisée desdites gouttières (1, 2), qui présente une surface réduite par rapport celles des faces supérieure et inférieure (11, 21) desdites gouttières.
7. Dispositif selon la revendication 6, dans lequel lesdits éléments en saillie s'étendent dans une zone localisée (z3) desdites gouttières (1, 2), caractérisé par le fait que cette zone se situe sensiblement dans leur axe sagittal (XX'), l'une ou l'autre desdites gouttières comportant au moins une cale (4) apte à compenser l'espace entre leurs faces (11, 21) en regard.
8. Dispositif selon la revendication 6, dans lequel lesdits éléments en saillie s'étendent dans deux zones localisées (zi, z2) desdites gouttières, caractérisé par le fait que ces zones sont réparties symétriquement de part et d'autre de l'axe sagittal (XX').
9. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé par le fait que lesdits éléments (3) sont au moins au nombre de six, de sorte que les gouttières (1, 2) peuvent être ajustées l'une par rapport à l'autre dans le sens antéro- postérieur et inversement.
10. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé par le fait que les éléments (23) d'au moins une gouttière (2) sont portés par une cale de surélévation (22).
11. Dispositif selon la revendication 10, caractérisé par le fait que ladite cale (2) comporte de moyens de liaison (220, 221) d'équipements complémentaires (7, 8).