FR2786089A1 - Appareils orthodontiques - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne des appareils orthodontiques. Les appareils orthodontiques se caractérisent en ce qu'ils comportent une rampe linguale (15) continue inclinée possédant une section transversale courbée permettant de guider la langue en direction du palais pour l'amener en contact contre le palais en lui procurant un point d'appui.

Description

Appareils orthodontiques
La présente invention concerne des appareils orthodontiques.

II est connu des appareils utilisés pour le traitement d'orthodontie fonctionnelle. Ces appareils peuvent tre de type arc facial à force extra-orale avec gouttière ou plateau, prépositionneurs, ou plaque de contention. Ils permettent d'obtenir une position idéale des dents, et d'améliorer l'occlusion, le fonctionnement des muscles ou de l'articulation et l'esthétique de la figure. II est connu par le brevet EP 0315777 des prépositionneurs permettant de corriger le défaut selon lequel l'occlusion ne se produit que pour les dents postérieures trop longues, les dents antérieures n'étant pas en contact. Ce problème est généralement accompagné par une pression exercée par la langue sur les dents antérieures. Pour éviter cette action de la langue, le prépositionneur est pourvu d'un profil de guidage pour encourager la langue à adopter une position verticale plus haute. Le profil comprend des protubérances destinées à décourager une position incorrecte de la langue. Le profil de guidage n'enveloppe pas la langue et n'oblige pas la langue à monter contre le palais.

La langue n'est pas dans une position de repos, seule l'extrémité de la langue repose sur une zone de retrait positionnée au-dessus des protubérances. Ce type de prépositionneur muni d'un profil de guidage pour la langue est utilisé dans le cas où la langue est la cause d'un positionnement incorrect des dents appelé communément"open bite".

Le brevet US 3 871 370 propose un appareil exclusivement destiné à maintenir la langue contre le palais afin de corriger une déglutition atypique où la langue exerce une pression sur les dents antérieures, engendrant un positionnement incorrect des dents tel que cité précédemment (open bite).

L'appareil comprend une structure dont la forme correspond à I'arcade supérieure et qui peut s'engager sur I'arcade supérieure jusqu'au prémolaires.

Un plateau horizontal est disposé entre les deux parties latérales de la structure. Lorsque l'appareil est fixé sur les dents supérieures, le plateau est parallèle au plan d'occlusion ou plan moyen de contact entre les dents supérieures et les dents inférieures. L'extrémité de la langue, positionnée entre la surface supérieure du plateau et le palais, est maintenue étendue et pressée contre le palais. Cet appareil limite uniquement le mouvement de la langue pendant la déglutition sans agir directement sur les dents.

Du fait de leur volume et leur encombrement dans la bouche, les patients qui utilisent des appareils orthodontiques agissant sur les dents ou la mâchoire, ont tendance à ramener la langue vers le bas. Ces appareils devant tre portés régulièrement, généralement le soir et la nuit, provoquent ainsi un réflexe musculaire incorrect de la langue. Ce mauvais positionnement de la langue peut tre à l'origine de déglutitions atypiques et/ou avoir des conséquences sur la prononciation du patient. II peut également engendrer des problèmes d'endoalvéotie relatif à un rétrécissement du palais.

La présente invention a donc pour objet de pallier les inconvénients de fart antérieur en proposant des appareils orthodontiques qui n'engendrent pas un mauvais positionnement de la langue.

Ce but est atteint par le fait que l'appareil orthodontique selon l'invention comporte une rampe linguale continue inclinée possédant une section transversale courbée permettant de guider la langue en direction du palais pour l'amener en contact contre le palais en lui procurant un point d'appui.

Selon une autre particularité, I'appareil constitue un arc facial à force extra-orale avec au moins une gouttière supérieure en forme de U évasé possédant une surface supérieure et une surface inférieure, comportant une partie antérieure et deux parties postérieures, un rebord labial et un rebord lingual, la rampe étant disposée dans le prolongement du rebord lingual dans le sens opposé à la surface supérieure de la gouttière.

Selon une autre particularité, la surface inférieure de la partie antérieure de la gouttière comprend un rebord inférieur pour corriger le positionnement de la tèvre inférieure du patient.

Selon une autre particularité, I'appareil constitue un prépositionneur comprenant une plaque en forme de U, munie d'un rebord lingual et un rebord labial formant une gouttière supérieure et une gouttière inférieure, la rampe linguale étant positionnée dans le prolongement de la partie centrale du rebord lingual dans le sens opposé à la surface supérieure de la plaque.

Selon une autre particularité, les parties postérieures du prépositionneur comportent une attache ergonomique constituée de lèvres dont la surface interne comporte un bossage inférieur permettant d'écarter les lèvres de la gencive du patient lors de l'occlusion et un bossage supérieur permettant de maintenir le prépositionneur contre la mâchoire supérieure lors de la désocclusion des mâchoires.

Selon une autre particularité, le prépositionneur comporte au moins un canal de respiration dont une ouverture est positionnée sur la partie antérieure du rebord labial et dont I'autre ouverture est positionnée sur la partie centrale du rebord lingual et/ou sur le rebord lingual de chaque partie postérieure.

Selon une autre particularité, I'appareil constitue une plaque de contention munie de crochets d'ancrage à la denture, la surface linguale de la rampe étant orientée vers la surface linguale de la plaque de contention.

Selon une autre particularité, I'appareil constitue un arc facial avec plaque métallique constituée d'une portion d'anneau, ladite rampe étant assemblée sur le pourtour interne de la portion d'anneau.

Selon une autre particularité, la rampe est constituée d'un matériau plastique thermoformable souple.

Selon une autre particularité, la rampe est assemblée de manière fixe à
I'appareil orthodontique.

Selon une autre particularité, la rampe possède des moyens de fixation permettant la fixation selon les besoins à l'appareil orthodontique.

D'autres particularités et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description ci-après faite en référence aux dessins annexés dans lesquels :
-la figure 1 représente une vue de dessus d'un appareil de type arc facial à force extra-orale avec gouttière selon l'invention ;
-la figure 2 représente une vue de derrière de I'appareil de la figure 1 ;
-la figure 3 représente une vue en coupe de I'appareil selon le plan AA' de la figure 1 ;
-la figure 4 représente une vue de dessus d'un appareil de type arc facial à force extra-orale avec plateau ;
-la figure 5 représente une vue en coupe de I'appareil selon le plan BB' de la figure 4 ;
-les figures 6 et 7 représentent une vue de dessus et une vue de derrière d'un appareil de type prépositionneur selon l'invention ;
-la figure 8a, respectivement 8b et 8c, représente une vue en coupe d'une partie postérieure d'un prépositionneur avant l'engagement dans la bouche, respectivement en occlusion et en désocclusion ;
-la figure 9 représente une vue de dessus d'un appareil de type plaque de contention ;
-la figure 10 représente une vue en perspective d'une rampe linguale amovible pouvant tre assemblée à la plaque de contention représentée à la figure 9 ;
-la figure 11 représente une vue en coupe d'une plaque de contention selon le plan médian CC'de la figure 9 sur laquelle est assemblée une rampe linguale ;
Les figures 1,2 et 3 représentent un premier mode de réalisation d'un appareil orthondontique selon l'invention. L'appareil illustré constitue un arc facial à force extra-orale avec gouttière. Ce type d'appareil permet de contrôler la direction des dents ou de la mâchoire supérieure pendant leur croissance.

L'appareil est constitué d'une gouttière (2) ou augette simple ayant la forme d'un U évasé correspondant à la forme de t'arcade dentaire supérieure ou maxillaire du patient. La base du U est appelée ci-après la partie antérieure (3) qe la gouttière et les branches sont appelées les parties postérieures (4,5) de la gouttière (2). La gouttière (2) possède une surface inférieure (6), une surface supérieure (7) et comprend un rebord lingual (8) et un rebord labial (9). Lorsque l'appareil (1) est fonctionnellement positionné dans la bouche, les rebords (8,9) s'étendent vers la gencive. Un arc métallique interne (10) est scellé dans la partie antérieure (3) de la gouttière (2). La partie centrale (11) de I'arc interne comprend un arc externe (12). Les extrémités recourbées (13,14) de cet arc externe (12) sont destinées à tre associés, de façon connue, à un dispositif de traction appelé"ancrage de force extra-orale", qui permettent d'appliquer une force extra-orale sur la mâchoire supérieure. Cette gouttière (2) de réception des dents supérieures peut tre constituée d'une seule pièce moulée, réalisée en matériau plastique thermoformable souple de type élastomère ou silicone.

Selon l'invention, I'appareil (1) comporte une rampe linguale (15) concave. La partie centrale (16) du rebord lingual (8) se prolonge par une rampe (15) dans la direction opposée à la surface supérieure (7) de la gouttière (2). La rampe est formée dans la continuité du rebord lingual (8) de la gouttière.

La rampe (15) possède une forme évasée et constitue une voûte concave sensiblement symétrique à la voûte du palais mais dans la direction opposée.

La surface supérieure concave de la rampe dite"surface linguale" (17) est destinée à tre en contact avec la langue, lorsque I'appareil (1) est inséré dans la bouche. La surface linguale (17) de la rampe est orientée dans le mme sens que la surface supérieure (7) de la gouttière, en étant inclinée par rapport à celle-ci. A titre d'exemple, la rampe est environ à 45 degrés du plan d'occlusion. La rampe s'étend dans la partie inférieure du plan d'occlusion en descendant au niveau ou en dessous du collet des dents de la mâchoire inférieure, I'extrémité de la rampe pouvant tre espacée de 1 à 2 centimètres du plan d'occlusion. La rampe peut s'étendre jusqu'à la moitié de la profondeur de la mâchoire. Lorsque I'appareil est engagé dans la bouche, la rampe passe sous la langue en t'enveloppant. A titre d'exemple, la rampe enveloppe les deux tiers de la partie linguale de la langue. La rampe (15) permet de guider la langue pour amener le patient à la maintenir contre le palais permettant ainsi d'éviter les problèmes de déglutition ultérieurs que le port de ce genre d'appareil sans rampe risque d'occasionner. La rampe assure un point d'appui périphérique antéro-postérieur permettant un positionnement correct de la langue lors de l'utilisation de ce type d'appareil. La rampe sollicite un mouvement correct de la langue afin de modifier sa motricité. De plus, en obligeant la langue à se positionner contre le palais, cet appareil muni d'une rampe peut améliorer ou résoudre les problèmes d'endoalvéotie. Cette gouttière (2) avec rampe (15) peut tre moulée en une seule pièce.

La partie centrale de la face inférieure (6) de la gouttière peut comporter un rebord (18, figure 3) disposé sensiblement dans le prolongement du rebord labial (9). Lorsque I'appareil est engagé dans la bouche, ce rebord (18) se positionne entre les dents inférieures et la lèvre inférieure du patient et permet de corriger la position de la lèvre du patient. Ce type de rebord (18) est appelé communément"lip bumper". Une rampe linguale peut aussi tre adaptée à un appareil similaire de celui décrit précédemment et possédant une gouttière inférieure destinée à recevoir I'arcade dentaire inférieure ou mandibulaire.

Les figures 4 et 5 représentent un deuxième mode de réalisation d'un appareil orthodontique selon l'invention. L'appareil (20) illustré constitue un appareil de type arc facial à force extra-orale avec plaque permettant de contrôler la supraclusion de la mâchoire inférieure dans la mâchoire supérieure et le plan occlusal. L'arc facial utilisé est similaire à celui décrit précédemment.

II comprend un arc interne (21) dont les extrémités (22, 23) peuvent se prolonger et comporter des moyens de fixation à la denture. Un arc externe (25) est soudé à la partie centrale (24) de I'arc inteme (21) et peut tre associé à un dispositif de traction. Une plaque métallique (26) est fixée sur I'arc interne (21). La plaque métallique (26) est constituée d'une portion d'anneau, dont le rayon de courbure du pourtour extérieur (31) est sensiblement égal à celui de
I'arc interne (21). Cette plaque (26) peut tre positionnée en dessous de I'arc interne (21) parallèlement à celui ci. La plaque (26) comporte une patte (27, figure 5) de fixation permettant de solidariser ladite plaque à l'arc interne par une soudure (28) entre la patte et la partie centrale (24) de I'arc interne (21) et de I'arc externe (25). Selon l'invention, I'appareil (20) est pourvu d'une rampe linguale similaire à celle décrite précédemment. Une rampe linguale (29), possédant une surface linguale (30) et une surface extérieure (31), est disposée sur la plaque métallique (26), contre le pourtour interne (32) de l'anneau constituant la plaque métallique (26). La rampe linguale (29) est inclinée par rapport aux surfaces principales (33,34) de la plaque métallique (26) et possède une section transversale courbée. La surface extérieure (31) de la rampe (29) comprend une rainure transversale (35) permettant de positionner la rampe sur le pourtour interne (32) de la plaque métallique (26).

La rampe peut tre constituée d'un plastique thermoformable. Après refroidissement, le matériau utilisé adhère à la plaque métallique.

Les figures 6 et 7 représentent un troisième mode de réalisation d'un appareil orthodontique communément appelé"prépositionneur". Les prépositionneurs peuvent, par exemple, tre utilisés pour maintenir le positionnement des dents lorsqu'un traitement est terminé ou en vue de la mise en place d'un appareil fixe. Le prépositionneur (40) peut tre décrit comme comportant une plaque (41) sensiblement en forme de U évasé possédant une face supérieure (42), une face inférieure (43), une partie antérieure (53) et deux parties postérieures (51, 52). La plaque comporte un rebord labial (44) et un rebord lingual (45). La face supérieure (42) de la plaque comprise entre les rebords (44,45) forme une gouttière supérieure et la face inférieure (43) compris entre les rebords (44,45) constitue une gouttière inférieure. La forme de la gouttière supérieure correspond à I'arcade supérieure ou maxillaire et la forme de la gouttière inférieure à I'arcade inférieure ou mandibulaire. Des logements (46) en creux ou empreintes de réception sont ménagés dans la gouttière supérieure, respectivement inférieure, correspondant d'une manière générale à la position des dents supérieures, respectivement inférieures, du patient. Selon l'invention, le prépositionneur est muni d'une rampe linguale (47).

La partie centrale (48) du rebord lingual (45) se prolonge par une rampe (47) dans la direction opposée à la surface supérieure (42) de la gouttière supérieure. Les caractéristiques de cette rampe linguale (47) sont similaires à la rampe (15) décrite précédemment et disposée sur un arc facial à force extraorale avec gouttière.

Le prépositionneur (40) peut comporter un ou plusieurs canaux (49), traversant de part en part le prépositionneur en débouchant d'une part sur la partie centrale (50) du rebord labial (44) par une ouverture labiale et d'autre part, sur la partie centrale (48) du rebord lingual (45) ou la partie supérieure de la rampe linguale par une ouverture linguale (54). Ce canal (49) est prévu pour permettre au patient de respirer par la bouche lorsque le prépositionneur est engagé dans la bouche. La langue étant positionnée sur la rampe linguale, celle-ci peut obstruer l'ouverture linguale (54) du conduit et ainsi gner la respiration. Cette ouverture peut également irriter l'extrémité langue. Selon un mode de réalisation et afin d'éviter ces problèmes, le conduit débouche d'une part sur la partie centrale (50) du rebord labial (44) et d'autre part, sur le rebord lingual de chaque partie postérieure (51,52) par deux ouvertures latérales.

Selon l'invention, le prépositionneur peut tre pourvu d'attaches ergonomiques afin d'améliorer la rétention du prépositionneur. Le prépositionneur étant généralement utilisé pendant la nuit, il peut arriver que le patient ouvre inconsciemment la mâchoire, puis la referme. Une attache ergonomique est positionnée à chaque extrémité des parties postérieures (51, 52) de la gouttière supérieure. Le rebord lingual (45) et le rebord labial (44) peuvent tre conformés pour constituer les attaches ergonomiques. Selon un autre mode de réalisation, les attaches ergonomiques peuvent tre formées dans le prolongement du rebord lingual (45) et labial (44). En référence à la figure 8a, chaque attache ergonomique (55) comprend une lèvre vestibulaire (56) et une tèvre palatine (57) s'étendant vers la gencive. La lèvre palatine (57), respectivement vestibulaire (56), est formée sur le rebord lingual, respectivement sur le rebord labial. La surface intérieure (58) de chaque tèvre (56,57) possède deux bossages, un bossage supérieur (59) formé à proximité de l'extrémité libre de la lèvre et un bossage inférieur (60) positionné entre le bossage supérieur et la surface supérieure (42) de la plaque (41). Pour chaque attache, les distances entre les deux bossages supérieurs (59) et les deux bossages inférieurs (60) sont inférieures à la largeur de la dent de la mâchoire supérieure, une molaire venant, par exemple, se positionner entre les deux lèvres (56,57) lorsque le prépositionneur est engagé dans la bouche. Suivant la figure 8b, au moment du serrage en occlusion, la dent supérieure (61) se positionne entre les deux lièvres (56,57) et la dent inférieure (65) en vis-à-vis de la dent supérieure se positionne contre la surface inférieure (43) de la plaque (41). Ce mouvement d'occlusion de la mâchoire inférieure et supérieure est représenté par les flèches (64). Les bossages inférieurs (60) de chaque attache, en contact avec la dent supérieure (61), permettent d'écarter les lèvres (56,57) vers l'extérieur, tel que représenté par les flèches (62), de telle sorte que lesdites lèvres (56,57) ne soient pas en contact avec la gencive (63). En référence à la figure 8c, lorsque le patient ouvre la mâchoire (désocclusion), chaque dent supérieure (61) positionnée au niveau des attaches est pincée entre les bossages supérieurs (58) des attaches. Le mouvement de désocclusion de la mâchoire inférieure et supérieure est représenté par les flèches portant les références (66,67) et le mouvement des lièvres (56,57) par les flèches portant les références (68,69). Les parties postérieures (51,52) du prépositionneur sont ainsi maintenues par les bossages supérieurs (58) des attaches lors de la désocclusion de la mâchoire supérieure et de la mâchoire inférieure. Les attaches ergonomiques (55) assurent un positionnement correct du prépositionneur lorsque le patient referme les mâchoires.

Les figures 9 et 11 représente un quatrième mode de réalisation d'un appareil orthodontique (70) de type plaque de contention. Ce type d'appareil est utilisé pour niveler les incisives supérieures et corriger la supraclusion.

L'appareil comprend une plaque support (71) amovible, en résine ayant sensiblement la forme du palais du patient et possédant une surface palatine (77) et une surface linguale (78). De façon connue, la plaque support (71) possède des crochets (72) d'ancrage dentaire. Selon l'invention, la plaque support (71) est pourvue d'une rampe linguale (73). Selon un mode de réalisation, la rampe est amovible. Suivant la figure 10, la rampe (73) est constituée d'un matériau moulé thermoformé et possède des picots de fixation pouvant tre disposés dans des ouvertures de la plaque support (71). La rampe possède, par exemple, une armature métallique constituée de fils métalliques (74,75) élastiques et dont les extrémités dépassent de la rampe (73) et constituent des picots (76a, 76b, 79) de fixation. A titre d'exemple, la rampe possède un premier fil métallique (74) disposé transversalement. Les extrémités de ce premier fil (74) dépassent de la rampe (73) et sont recourbées pour former deux picots latéraux (76a, 76b) de fixation. Un deuxième fil métallique (75) est disposé longitudinalement. Une de ses extrémités dépasse de la partie antérieure centrale de la rampe (73) et est recourbée pour former un picot central (79) de fixation. La plaque support (71) possède deux ouvertures latérales (80a, 80b) et une ouverture centrale (81) pouvant accueillir les picots (76a, 76b, 79) de fixation. La rampe (73) en matériau thermoformé avec inclusions de fil peut ainsi se monter et se démonter sur la plaque support telle que représentée à la figure 11. Pour effectuer le montage de la rampe (73) sur la plaque support (71), le picot central (79) est inséré dans l'ouverture centrale (81) de la plaque, une pression est ensuite exercée sur la rampe pour rapprocher les côtés latéraux de la rampe afin de faire pénétrer les picots latéraux (76a, 76b) dans les ouvertures latérales (80a, 80b) de la plaque support. Selon une variante, la plaque support et la rampe peuvent tre moulées en une seule pièce, la rampe étant dans ce cas une rampe fixe. La rampe (73) permet un positionnement correct de la langue contre la surface linguale (78) de la plaque support. De manière similaire, une rampe mobile munie de picots de fixation, tels que décrits précédemment, peut tre adaptée et tre clipsée sur un prépositionneur muni d'ouvertures ou sur un arc facial à force extra-orale avec gouttière munie d'ouvertures.

Selon l'invention, des appareils orthodontiques standards, de type connu, ont été transformés afin d'adapter une rampe linguale, pour former des appareils orthodontiques standards avec rampe linguale. Ces appareils permettent un positionnement correct de la langue. La rampe linguale présente une large surface qui enveloppe la langue. La langue, ainsi enveloppée, est confortablement maintenue contre le palais. L'appareil est ainsi mieux porté par le patient et faction propre de I'appareil orthodontique sur le positionnement des dents est ainsi optimisée. li est clair que d'autres modifications à la portée de I'homme du métier entrent dans le cadre de l'invention.

Claims (11)

REVENDICATIONS

1. Appareil orthodontique caractérisé en ce qu'il comporte une rampe linguale (15,29,47,73) continue inclinée possédant une section transversale courbée permettant de guider la langue en direction du palais pour l'amener en contact contre le palais en lui procurant un point d'appui.

2. Appareil orthodontique selon la revendication 1, caractérisé en ce que I'appareil constitue un arc facial à force extra-orale avec au moins une gouttière (2) supérieure en forme de U évasé possédant une surface supérieure (7) et une surface inférieure (6), comportant une partie antérieure (3) et deux parties postérieures (4,5), un rebord labial (9) et un rebord lingual (8), la rampe (15) étant disposée dans le prolongement du rebord lingual (8) dans le sens opposé à la surface supérieure (7) de la gouttière (2).

3. Appareil orthodontique selon la revendication 2, caractérisé en ce que la surface inférieure (6) de la partie antérieure (3) de la gouttière comprend un rebord inférieur (18) pour corriger le positionnement de la tèvre inférieure du patient.

4. Appareil orthodontique selon la revendication 1, caractérisé en ce que I'appareil constitue un prépositionneur (40) comprenant une plaque (41) en forme de U, munie d'un rebord lingual (45) et un rebord labial (44) formant une gouttière supérieure et une gouttière inférieure, la rampe linguale (47) étant positionnée dans le prolongement de la partie centrale (48) du rebord lingual (45) dans le sens opposé à la surface supérieure (42) de la plaque (41).

5. Appareil orthodontique selon la revendication 4, caractérisé en ce que les parties postérieures (51,52) du prépositionneur comportent une attache ergonomique (55) constituée de lèvres (56,57) dont la surface interne (58) comporte un bossage inférieur (60) permettant d'écarter les lièvres de la gencive (63) du patient lors de l'occlusion et un bossage supérieur (59) permettant de maintenir le prépositionneur contre la mâchoire supérieure lors de la désocclusion des mâchoires.

6. Appareil orthodontique selon la revendication 4 ou 5, caractérisé en ce que le prépositionneur (40) comporte au moins un canal (49) de respiration dont une ouverture est positionnée sur la partie antérieure (50) du rebord labial (44) et dont l'autre ouverture (54) est positionnée sur la partie centrale (48) du rebord lingual (44) et/ou sur le rebord lingual de chaque partie postérieure (51, 52).

7. Appareil orthodontique selon la revendication 1, caractérisé en ce que I'appareil constitue une plaque de contention (70) munie de crochets (72) d'ancrage à la denture, la surface linguale de la rampe (73) étant orientée vers la surface linguale (78) de la plaque de contention (71).

8. Appareil orthodontique selon la revendication 2, caractérisé en ce que I'appareil (20) constitue un arc facial avec plaque métallique (26) constituée d'une portion d'anneau, ladite rampe étant assemblée sur le pourtour interne (32) de la portion d'anneau.

9. Appareil orthodontique selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la rampe est constituée d'un matériau plastique thermoformable souple.

10. Appareil orthodontique selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la rampe est assemblée de manière fixe à I'appareil orthodontique.

11. Appareil orthodontique selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que la rampe (73) possède des moyens de fixation (76a, 76b, 79) permettant la fixation selon les besoins à I'appareil orthodontique.