Equipement de fixation de planche des neiges
La présente invention concerne un équipement de sport de glisse sur neige du type constitué par une planche unique présentant une spatule relevée, sur laquelle peuvent être montées deux fixations pour la solidarisation des chaussures avec ladite planche.
On connaît dans 1'art antérieur deux types d'engins de glisse pour la neige, mettant en oeuvre une planche unique. Il s'agit des monoskis, tels que décrits par exemple dans le brevet français N° 2604631 ou le brevet américain US-3947049, dans lesquels les deux fixations sont parallèles et sont disposées sur une même ligne transversale, ou les surfs, par exemple divulgué par le brevet français n° FR-2600548 comportant une fixation avant orientée longitudinalement et une position arrière orientée transversalement, l'utilisateur tant placé en position semi-latérale. On a également proposé dans l'art antérieur des dispositifs de glisse hybrides. Par exemple, le brevet allemand DE-2557275 divulgue un monoski constitué par une planche sur lequel les fixations sont en position longitudinale décalées l'une derrière l'autre. Pour pallier au manque de maniabilité du dispositif décrit, celui-ci présente un profil convexe, et le skieur utilise une cordelette de guidage fixée à l'avant du monoski, lui permettant de donner une impulsion pour 1'entrée en courbe. Un autre document, le brevet allemand DE-
3903401 décrit un dispositif de glisse
L'objet de la présente invention est de proposer un nouvel équipement de glisse propre à procurer des sensations différentes de celles produites avec les équipements de l'art antérieur, et susceptible d'être utilisé tant sur la neige poudreuse que sur des
pistes damées. Par ailleurs, par rapport au surf, l'invention vise à permettre à l'utilisateur une meilleure vision de la pente, en particulier pendant la phase de fin du virage, où le surfeur en appui sur les orteils se trouve dos à la pente.
L'équipement selon la présente invention est plus particulièrement caractérisé en ce qu'une première fixation est positionnée sur la planche de façon non mobile en rotation ni en translation dans une position dans laquelle son axe longitudinal forme avec l'axe longitudinal médian de la planche un angle compris entre 0 degrés et 20.degrés, et de préférence entre 4 et 16 degrés, en ce que la seconde fixation est positionnée sur la planche de façon non mobile en rotation ni en translation dans une position dans laquelle son axe longitudinal forme avec l'axe longitudinal médian de la planche un angle compris entre 0 degrés et 20 degrés, et de préférence entre 4 et 16 degrés, et en ce que lesdites fixations sont disposées en décalage longitudinal, de façon à ce que la distance, mesurée sur l'axe longitudinal, entre la ligne perpendiculaire à l'axe médian longitudinal de la planche passant par l'extrémité avant de la chaussure la plus reculée et la ligne perpendiculaire à l'axe médian longitudinal de la planche passant par l'extrémité arrière de la seconde chaussure soit au plus égale à 100 millimètres.
Le buste de l'utilisateur est positionné naturellement vers la spatule et ses pieds sensiblement l'un derrière l'autre. De préférence, les axes médians des deux fixations sont parallèles, les fixations étant positionnées symétriquement par rapport à un axe oblique formant un angle compris entre 4° et 16° avec l'axe longitudinal de la planche. Selon un mode de réalisation préféré, la largeur de la planche au niveau de son centre est
sensiblement égale à 1,5 fois la largeur d'une chaussure. Avantageusement la largeur de la planche au niveau de son centre est comprise entre 110 millimètres et 150 millimètres, de préférence de l'ordre de 140 millimètres.
Le dispositif de glisse selon ce mode de réalisation présente un confort d'utilisation amélioré et une plus grande maniabilité.
Selon une première variante, le milieu de chacune des fixations est positionnées sur l'axe longitudinal médian de la planche, les fixations étant parallèles et positionnées l'une derrière l'autre de façon à ce que la pointe de la fixation avant arrive au niveau de l'un des bords latéraux de la planche, et le talon de la fixation arrière arrive au niveau du bord latéral opposé de la planche, les axes médians des deux fixations étant parallèles et formant avec l'axe longitudinal médian un angle d'environ 7°.
Selon une deuxième variante, la pointe de la fixation avant et le talon de la fixation arrière est positionnée sur l'axe longitudinal médian de la planche, la pointe de la fixation arrière et le talon de la fixation avant étant positionnés sur les bords latéraux opposés de la planche. Les pointes et les talons des deux pieds du skieur forment un polygone de sustentation en forme de losange par rapport à l'axe longitudinal médian de la planche, ce qui garantit un équilibrage satisfaisant de l'engin de glisse.
De préférence, la planche comporte une spatule arrondie, une partie centrale munie d'une carre latérale délimitée, de part et d'autre, par des arcs de cercle, et un talon présente de part et d'autre un segment latéral droit.
La planche présente de ce fait une "taille de guêpe" ou creusé central. Par "creusé", on entend la
distance mesurée selon un axe perpendiculaire à 1'axe longitudinal médian du ski, entre:
- la corde reliant la partie avant la plus large à la partie arrière la plus large, et
- un point situé sur la partie la plus étroite de la planche .
Selon un mode de réalisation avantageux, la carre comprise entre ledit bord en arc de cercle et le début de la spatule est droite . Ce segment droit procure une attaque progressive lors de la prise de carre, et évite les réactions trop nerveuses de la planche susceptible de déséquilibrer l ' utilisateur dont le triangle de sustentation est réduit du fait de la configuration de l ' équipement selon l ' invention . Avantageusement, la longueur de la partie droite comprise entre le début de la spatule et la partie courbe est comprise entre 2 et 25 centimètres .
Selon un mode de réalisation préféré, la fixation avant est positionnée de façon à ce que le milieu de l ' avant de la chaussure soient situé sur l ' axe longitudinal médian de la planche, la fixation arrière est positionnée de açon à ce que le milieu de 1 ' arrière de la chaussure soient situé sur l ' axe longitudinal médian de la planche .
Selon une autre variante, la planche présente également une partie droite comprise entre l ' extrémité arrière de la partie courbe et le début du talon . De préférence, le centre de courbure de chacun des arcs de cercle se situe sur la droite perpendiculaire à l ' axe longitudinal de la planche, coupant celle-ci en un point situé respectivement en avant de la fixation avant et en arrière de la fixation arrière.
Dans ce cas, la planche présente une légère asymétrie, les creusés étant décalés longitudinalement.
De préférence, le creusé central de la planche est compris entre 1 et 3 centimètres. Selon une variante, l'équipement selon l'invention comporte une platine de liaison comportant deux fixations pour des chaussures, la planche comportant deux fixations de sécurité longitudinales pour la solidarisation de la platine de liaison avec la planche.
Selon une variante préférée, la platine de liaison présente une forme de losange, et présente des extrémités avant et arrière propre à coopérer avec des fixations de sécurité de type connues, ladite platine comportant:
- une cale arrière d'une épaisseur comprise entre 5 et 30 millimètres, ladite cale arrière étant fixée sur la platine de liaison de manière réglable angulairement , - une cale avant d'une épaisseur comprise entre 5 et 30 millimètres, ladite cale arrière étant fixée sur la platine de liaison de manière réglable angulairement,
- deux cales centrales d'une épaisseur comprise entre 0 et 20 millimètres, lesdites cales centrales étant fixées sur la platine de liaison de manière réglable latéralement.
Les moyens de fixation des chaussures sont solidaires des cales. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit, faisant référence aux dessins correspondant à des exemples de réalisation non limitatifs où :
- la figure 1 représente une vue de dessus d'un exemple de réalisation d'un équipement selon l'invention ;
- La figure 2 représente une vue éclatée des moyens de fixation des chaussures ;
- La figure 3 représente une vue en coupe des fixations selon une variante ; - La figure 4 représente une vue de dessus de l'engin muni d'une telle fixation ;
- La figure 5 représente une vue en coupe des fixations selon une deuxième variante ;
- La figure 6 représente une vue de dessus de l'engin muni d'une telle fixation selon la deuxième variante;
- la figure 7 représente une vue de dessus d'une variante de réalisation.
L'équipement selon l'invention dont un exemple de réalisation est décrit en figure 1 comporte une planche (1) présente à sa partie avant une spatule
(2) et à sa partie arrière un talon (3) . La longueur totale de la planche varie en fonction de la taille et du poids du skieur. A titre d'exemple, la longueur est de 178 centimètres.
La largeur de la planche (1) , mesurée au milieu de la planche, est comprise entre 105 et 150 millimètres, dans le présent exemple de 140 millimètres, La partie centrale (4) présente un axe longitudinal médian (5) .
Latéralement, la planche (1) est délimitée par des.carres (20, 21) constituées par des arcs courbes sur la plus grande partie de la longueur de la planche. Le creusé de la planche, dans sa partie médiane, est compris entre 10 et 30 millimètres, de préférence de l'ordre de 25 millimètres. La largeur maximale est de l'ordre de 230 millimètres au niveau du début de la spatule (2) et de l'ordre de 220 millimètres au niveau du début de talon (3) . Le centre du cercle ou le centre des deux foyers déterminant un arc elliptique est placé sur la
perpendiculaire (22, 23) l'axe longitudinal médian (5) de la planche (1) passant entre l'avant de la fixation avant et l'arrière de la fixation arrière, dans le cas où la planche est symétrique. Dans le cas où la planche est asymétrique, les centres de l'arc de cercle gauche et droit, ou le milieu des deux foyers définissant les arcs elliptiques gauche et droit sont décalés longitudinalement, et sont par exemple situés respectivement légèrement en arrière et légèrement en avant de l'axe perpendiculaire passant par le milieu des centres des deux fixations (la fixation gauche étant la plus avancée dans l'exemple décrit).
Entre le début (25, 26) de la spatule (2) et le début des courbes (20, 21) la planche (1) présente un segment de carres sensiblement rectiligne (27, 28) facilitant la prise de carre et améliorant la stabilité en début de virage. Les deux segments rectilignes (27) et (28) sont de longueur identique, et l'angle β par rapport à l'axe médian longitudinal (5) de la planche (1) est déterminé par la tangente du segment courbe qu'il prolonge.
De la même façon, il est possible de prévoir des segments droits (30, 31) entre la partie arrière des secteurs courbes (20, 21) et le début (32, 33) du talon (3) . La longueur de ces segments droits (30, 31) est sensiblement égale à la longueur des segments droits avants (27, 28) soit de l'ordre de 10 centimètres, et de préférence compris entre 2 centimètres et 25 centimètres. La zone médiane de la partie centrale de la planche (1) permet la solidarisation d'une platine de liaison (100) pour la fixation des chaussures de ski ou de surf. Cette platine de liaison comporte deux fixation
(6, 7) décrite plus en détail en référence aux figures 2 et 3 dans ce qui suit. L'axe longitudinal (8) de la fixation (6) forme avec l'axe longitudinal (5) de la
planche (1) .un angle réglable entre 1 degrés et 16 degrés.
L'axe longitudinal (9) de la fixation arrière (7) forme avec l'axe longitudinal (5) de la planche (1) un angle réglable entre 1 degrés et 16 degrés. Les axes longitudinaux (8, 9), des deux fixations respectivement (6, 7) sont de préférence parallèles.
La perpendiculaire (10) à l'axe longitudinal (5) de la planche (1), passant par l'extrémité arrière de la fixation (6) la plus avancée est en arrière, ou au plus confondue, avec la perpendiculaire (11) à l'axe longitudinal (5) de la planche (1) , passant par l'extrémité arrière de la fixation (7) la plus reculée. La distance entre les deux perpendiculaire (10) et (11) est comprise entre 0 et 100 millimètres et est de préférence de l'ordre de 50 millimètres.
La planche (1) comporte deux fixations de sécurité (101, 102) de type connu, disposées sur l'axe longitudinal médian (5) de la planche. Ces fixations sont fixées par vissage, dans une orientation longitudinale. Elles sont écartées d'une distance correspondant sensiblement à la longueur de la platine de liaison (100) , qui correspond environ à la longueur de deux chaussures de ski, soit de l'ordre de 500 millimètres.
La platine de liaison (100) est constituée par une plaque présentant globalement une forme de losange. La longueur, mesurée sur l'axe longitudinal médian, et de 500 millimètres, et la largeur mesurée sur l'axe transversal médian, est légèrement inférieure à la largeur de la planche (1) . L'extrémité arrière (103) de la platine (100) est découpée pour présenter une zone arrondie s'étendant sur environ 30 degrés de part et d'autre de l'axe longitudinal médian, avec un rayon de courbure de l'ordre de 30 millimètres, de façon à
présenter le profil habituel du talon d'une chaussure de ski.
L'extrémité avant (104) de la platine (100) est découpée pour présenter une zone arrondie s'étendant sur environ 25 degrés de part et d'autre de l'axe longitudinal médian, avec un rayon de courbure de l'ordre de 25 millimètres, de façon à présenter le profil habituel de la pointe d'une chaussure de ski.
La partie centrale (105) de la platine de liaison (100) est de forme rectangulaire, d'une longueur d'environ 120 millimètres.
La partie arrière (106) de la platine de liaison (100) présente deux lumières (108, 109) en forme d'arcs de cercle coaxiaux, symétriques par rapport à l'axe longitudinal médian.
De même, la partie avant (110) de la platine de liaison (100) présente deux lumières (111, 112) en forme d'arcs de cercle coaxiaux, symétriques par rapport à l'axe longitudinal médian. La partie centrale (105) présente de part et d'autre de l'axe médian deux lumières respectivement (113, 114) et (115, 116) symétriques deux à deux par rapport à l'axe longitudinal médian.
Les lumières (113, 115) sont constituées par des arcs de cercle dont le centre de courbure correspond au centre (117) des lumières arrières (108, 109), et dont l'ouverture angulaire couvre un secteur compris entre 1 degré et 16 degrés par rapport à l'axe longitudinal médian de la platine de liaison (100) . Symétriquement par rapport à l'axe transversal médian, les lumières (114, 116) sont constitués par des arcs de cercle dont le centre de courbure correspond au centre (118) des lumières avant
(111, 112), et dont l'ouverture angulaire couvre un secteur compris entre 1 degré et 16 degrés par rapport à
l'axe longitudinal médian de la platine de liaison (100) .
Les sections des lumières (108, 109, 111 à 116) présentent une première partie inférieure dont la largeur correspond à la section de la tête d'un boulon de fixation, et une partie supérieure dont la largeur correspond à la section du corps dudit boulon de fixation.
La platine de liaison supporte une paire de fixations respectivement (120, 121) et (122, 123) de chaussures de surf de type connu. Les fixations (120 à 123) sont solidarisées sur la platine de liaison (100) par l'intermédiaire de vis traversant les lumières (108, 109, 111 à 116) . Des cales (130 à 133) sont intercalées entre la surface supérieure de la platine de liaison
(100) et les fixations respectivement (120 à 123) . Les cales avant (130) et arrière (133) intercalées entre la platine et respectivement la fixation de talon (120) de la chaussure la plus reculée (135) et la fixation de la pointe (123) de la chaussure la plus avancée (136) sont plus épaisses que les cales médianes (131, 132) .
L'épaisseur des cales d'extrémités (130, 133) est d'environ 20 millimètres, et l'épaisseur des cales médianes (131, 132) est d'environ 10 millimètres. Les cales médianes (131, 132) sont positionnées sur deux lumières médianes opposées, soit (113, 116) ou (115, 114) .
La forme semi-circulaire des lumières arrières (108, 109) et des lumières avant (111, 112) et la forme allongée des lumières médianes (113 à 116) permet d'ajuster le positionnement angulaire des fixations (120 à 123) entre un angle de 1° et un angle de 16° par rapport à l'axe longitudinal de la platine de liaison (100) .
Les formes des cales (130 à 133) sont déterminées pour coopérer avec le profil des chaussures de surf (135, 136) .
La platine de liaison (100) présente à sa partie arrière (106) un stop-ski (140) dont la forme et le fonctionnement sont connus dans l'art antérieur.
La platine de fixation (100) est solidarisée avec la planche (1) par l'intermédiaire de fixations de sécurité (101, 102) garantissant une séparation de la platine de liaison (100) par rapport à la planche si le couple subit par le skieur dépasse une valeur prédéterminée réglable.
Les figures 3 et 4 représentent une variante de réalisation des fixations pour un engin de glisse selon l'invention, respectivement en vue de coupe et en vue de dessus.
Les fixations comportent une butée de sécurité arrière (101) et une butée de sécurité avant
(102) de type connu. Ces butées (101, 102) sont décalées latéralement par rapport à l'axe longitudinal médian (5) et forment avec celui-ci un angle « d'environ 7 degrés.
Les deux fixations (101, 102) sont écartées d'une distance correspondant sensiblement à la longueur de deux chaussures de ski. Elles sont fixées sur la planche par des vis de façon connue. La butée de retenu arrière (101) est munie d'un stop-ski (140) .
Les fixations comportent en outre un ensemble de retenue médian (260) constitué par deux butées (261, 262) mobiles longitudinalement par rapport à un rail de guidage (263) . La butée de retenue avant (261) coopère avec le talon de la chaussure la plus avancée, et est décalée latéralement, dans l'exemple illustré, vers la gauche de la planche.
La butée de retenue arrière (262) coopère avec la pointe de la chaussure la plus reculée, et est décalée latéralement, dans l'exemple illustré, vers la
droite de la planche. Le rail de guidage (263) est disposé sur l'axe longitudinal médian (5) de la planche. Il assure le guidage des éléments de retenue (261, 262) selon une direction sensiblement parallèle à l'axe médian (5) .
Un ressort (264) agissant sur deux coulisseaux (266, 267) solidaire respectivement des butées de retenue (261) , (262) repoussent celle-ci contre les extrémités des chaussures. Le ressort est taré de façon à permettre le dechaussage lorsque les contraintes s'exerçant sur les jambes du skieur dépasse une valeur prédéterminée.
Les figures 5 et 6 représentent une deuxième variante de réalisation des fixations pour un engin de glisse selon l'invention, respectivement en vue de coupe et en vue de dessus.
Les fixations comportent comme dans la variante précédemment décrite une butée de sécurité arrière (101) et une butée de sécurité avant (102) de type connu. Ces butées (101, 102) sont décalées latéralement par rapport à l'axe longitudinal médian (5) et forment avec celui-ci un angle •= d'environ 7 degrés.
Les deux fixations (101, 102) sont écartées d'une distance correspondant- sensiblement à la longueur de deux chaussures de ski. Elles sont fixées sur la planche par des vis de façon connue. La butée de retenu arrière
(101) est munie d'un stop-ski (140) .
L'ensemble de fixations comporte en outre deux butées médianes (271, 272) supportées par une platine (273) fixée sur la planche (1) par des vis (274,
275) .
Les butées médianes (271 , 272 ) sont articulées par rapport à la platine fixe (273 ) par l 'intermédiaire de deux pivots respectivement (276, 277) sensiblement perpendiculaires à la surface de la planche
(1) . Les butées (271, 272) sont couplées mécaniquement
par des secteurs dentés respectivement (278, 279) . Le pivotement de l'une des butées médianes entraîne le pivotement de 1'autre butée selon une course angulaire de même amplitude. Un ressort de rappel (280) assure le retour des butées médianes en position de repos dans laquelle elles forment avec l'axe longitudinal médian (5) un angle identique à l'angle que forme l'axe longitudinal des butées de sécurité (101, 102) avec l'axe longitudinal (5), soit environ 7°. La figure 7 représente une vue de face d'un engin de glisse selon un deuxième mode de réalisation de l'invention.
La longueur totale de la planche varie en fonction de la taille et du poids du skieur. A titre d'exemple, la longueur est de 178 centimètres.
La largeur de la planche (201) , mesurée au milieu de la planche, est comprise entre 110 et 150 millimètres, dans le présent exemple de 100 millimètres. La partie centrale (204) présente un axe longitudinal médian (205) . La zone médiane de la partie centrale de la planche (201) permet la solidarisation de deux fixations (206, 7) pour la fixation des chaussures de ski ou de surf.
L'axe longitudinal (208) de la fixation (206) et l'axe longitudinal (209) de la fixation arrière (207) forment avec l'axe longitudinal (205) de la planche (201) un angle d'environ + 7 degrés.
La perpendiculaire (210) à l'axe longitudinal (205) de la planche (201), passant par l'extrémité arrière de la fixation (206) la plus avancée est en avant, ou au plus confondue, avec la perpendiculaire (211) à l'axe longitudinal (205) de la planche (201), passant par l'extrémité arrière de la fixation (207) la plus reculée. La distance entre l'extrémité arrière de la fixation avant (206) et l'extrémité avant de la fixation arrière (207) est
comprise entre 0 et 300 millimètres et est de préférence de l'ordre de 50 millimètres.
Les centres (212, 213) des fixations respectivement (206, 207) sont décalés latéralement par rapport à l'axe longitudinal médian (205) de la planche (201) .
Latéralement, la planche (201) est délimitée par des carres (220, 221) constituées par des arcs courbes sur la plus grande partie de la longueur de la planche. Le creusé de la planche, dans sa partie médiane, est compris entre 14 et 30 millimètres, de préférence de l'ordre de 25 millimètres. La largeur maximale est de l'ordre de 230 millimètres au niveau du début de la spatule (202) et de l'ordre de 220 millimètres au niveau du début de talon (203) .
Le centre du cercle ou le centre des deux foyers déterminant un arc elliptique est placé sur la perpendiculaire (222, 223) l'axe longitudinal médian
(205) de la planche (201) passant sensiblement par le milieu des centres des fixations (206 et 207) , dans le cas où la planche est symétrique. Dans le cas où la planche est asymétrique, les centres de l'arc de cercle gauche et droit, ou le milieu des deux foyers définissant les arcs elliptiques gauche et droit sont situés respectivement légèrement en arrière et légèrement en avant de l'axe perpendiculaire passant par le milieu des centres des deux fixations (la fixation gauche étant la plus avancée) .
Entre le début (225, 226) de la spatule (202) et le début des courbes (220, 221) la planche (201) présente un segment de carres sensiblement rectiligne (227, 228) facilitant la prise de carre et améliorant la stabilité en début de virage. Les deux segments rectilignes (227) et (228) sont de longueur identique, et l'angle β par rapport à l'axe médian
longitudinal (205) dé la planche (201) est déterminé par la tangente du segment courbe qu'ils prolongent.
De la même façon, il est possible de prévoir des segments droits (230, 231) entre la partie arrière des secteurs courbes (220, 221) et le début (232, 233) du talon (203) . La longueur de ces segments droits (230, 231) est sensiblement égale à la longueur des segments droits avants (227, 228) soit de l'ordre de 10 centimètres, et de préférence compris entre 2 centimètres et 25 centimètres.
L'invention est décrite dans ce qui précède à titre d'exemple non limitatif. Il est bien entendu que l'Homme de Métier sera à même de réaliser de nombreuses variantes sans pour autant sortir du cadre de l'invention. En particulier, les dimensions sont indiquées pour un engin de glisse pour adulte. Il est entendu que pour un engin de glisse pour enfant, les dimensions devront être réduites proportionnellement.