LU80791A1

LU80791A1 - Lame de scie

Info

Publication number: LU80791A1
Application number: LU80791A
Authority: LU
Original assignee: Visilit A
Priority date: 1978-01-17
Filing date: 1979-01-15
Publication date: 1980-08-08
Also published as: FR2414380A1; BE873507A; FR2414380B1

Description

. 1 1 i ; " ] i | i > : i la présente inveiation a pour objet une lame de scie rotative, v' | I ; i j comportant une denture destinée à la coupe de profilés métalliques, i ; j , iiiotamment blooms, billettes, ronds, poutrelles en acier à la sortie ; i i jde trains de laminoirs.

: ! 5 ! Ces scies circulaires sont montées sur des machines de sciage i i!équipant notamment les trains de laminoirs dans l'industrie métallur-: j j • jIgique, et elles débitent des ronds, des carrés, des fers plats, des « · ! · j;laminés marchands etc..., la doupe étant exécutée à chaud entre |'600 et 1200 degrés C, ou à froid, entre 0 et 600°C. j ' ! . ^ ^ ! •j 0 ; ! ' les scies connues utilisées jusqu'à présent dans l'industrie j ;!métallurgique, présentent des dentures de profil très variable : !

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s:certaines dentures ont des dents dont les côtés ont la même inclinai- ·: : t

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jIson de part et d'autre du diamètre passant par la pointe de la dent, i ! jltandis que dans d'autres dentures, les.-côtés de chaque dent ont une 15 j jinclinaison différente sur le diamètre: de la scie qui passe par la ; Vpointe de la dent. Dans d'autres dentures connues, les dents ont -;des profils plus complexes, asymétriques par rapport à la pointe des i; dents.

i ! les lames de scies circulaires sont réalisées dans des aciers t - 20 ispéciaux, et généralement animées d’une vitesse de l'ordre de 50 à ! - . ; , . - ] 120 mètres par seconde environ. Ces lames présentent divers inconvé- i ; vients et défauts, notamment les suivants.

\ { i i Au cours de leur travail, les dents s'émoussent, se fatiguent et engendrent des efforts et des vibrations qui se localisent aux 25 fonds de leurs dentures, et provoquent l'apparition de fêlures. Ces | -fêlures dites de "fatigue”, se dirigent et s'orientent dans le sens | jde la coupe.

_i j les limailles formées en cours de coupe parviennent souvent j à recouvrir les creux séparant les dents, et à les boucher, les 30 parties de la lame recouverte de limailles chauffent par frottement et occasionnent d'autres fêlures, la matière arrachée par la lame fond et se colle aux dents, entraînant ainsi un encollage extrêmement gênant de celles-ci.

l'invention a pour but de remédier à ces inconvénients, en 35 réalisant une lame de scie dans laquelle notamment les copeaux ou limailles formés pendant la coupe sont réduits et puissent se

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/ » i r..... " - * ~ . ,γτ—”7~* "*™~* ; j“dégager complètement des encoches agencées entre les dents, ce qui * i: évite l’encollage des copeaux sur la denture. A cet effet,<confor- ; i ! ; i -mément à l’invention, chaque dent de la denture comprend deux poin- jites séparées par un creux, et deux dents consécutives sont séparées • ! * '5j|par un évidement de profondeur supérieure à celle du creux entre ! ί deux pointes d’une même dent.

: la subdivision de chaque dent en deux pointes réduit pratique - ;:ment de moitié la taille des copeaux produits, ce qui leur permet de ; 'se dégager complètement de l’encoche ou évidement plus profond ména-j . i 1 10 gé entre deux dents consécutives, et évite l’encollage des copeaux sur . ! :la d enture.

' T Suivant une forme de réalisation de la lame de scie visée ' : . par l’invention, la hauteur au-dessus du creux adjacent de la pointe j |de chaque dent qui arrive la première au contact du profilé à décou-j

. i | - I

’15;Per, compte tenu du sens de rotation de la scie, est légèrement infé- | Irieure à la hauteur au-dessus dudit creux de la seconde pointe de ; cette dent, cette denture étant particulièrement adaptée au""sciage de

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ronds en acier/ et le creux entre les deux pointes de chaque dent j pétant incurvé. ’ ' j20i Chaque dent est ainsi asymétrique, la pointe avant ayant une j ' hauterir légèrement inférieure à celle de la pointe arrière de la ' , mime dent. - [ j Une telle denture est appropriée au sciage des métaux ferreux, j et sa tenue de coupe, ou durée de coupe est considérablement plus 2E longue que celle des lames de scies connues. .Ceci permet de diminuer dans une très large mesure la fréquence des changements de lame pour "I jaffûtage, et par conséquent augmente très sensiblement la productïvi-* ’ jté du train de laminoirs.

i D'autres particularités et avantages de l'invention apparaî- 30itront au cours de la description qui va suivre.

• Aux dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs, on a représenté plusieurs modes de réalisation de la lame de scie selon l’invention.

- La figure 1 est une vue en élévation avec arrachements d'ur 3E premier mode de réalisation de la lame de scie selon l’invention, destinée à la coupe de métaux ferreux.

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t l311 • ! ! — la figure 2 est une vue en élévation analogue à la figure .» j ; 1 , montrant une seconde forme de réalisation de la lame de scie.

; i ! , I I . ' i; - la figure 3 illustre une troisième, forme de réalisation de * ! j 5 j ! la lame de scie, destinée au sciage de profilés en métaux non ferreux.

I i | ; - la figure 4 est une vue en élévation analogue aux figures ;!précédentes, montrant une quatrième forme de réalisation de la lame i | i j de scie selon l'invention, destinée en particulier à la coupe de ‘ ! ronds en acier. _ j ; 10: ‘ - la figure 5 est une vue en perspective partielle d'une soie ,! : circulaire pouvant être équipée d'une lame conforme à l'invention, ;et installée dans un train de laminoirs M la lame de scie rotative visée par l'invention, comporte

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i | une denture destinée à la coupe de profilés métalliques, notamment I ; 15;!blooms, "billettes, ronds, poutrelles à la sortie de trainsde lami- t | ^ i jnoirs dans l'industrie métallurgique.

. Dans la forme de réalisation représentée à la figure 1, chaqye dent 1 de la denture de la lame comprend conformément à l'invention^ : »

| ; deux pointes 2 séparées par un creux 3,et deux dents consécutives 1 J

! i · i 20 sont séparées par un évidement 4 dont la profondeur H est supérieure !.. ’ . ' j à celle h du creux 3 entre deux pointes 2 d'une même dent 1. les * ! creux 3 sont incurvés et les hauteurs h des dents 2 au-dessus du fond du creux adjacent 3 qui les séparent sont .égales.

. i i Ce type de profil pour la denture de la lame de la scie est 25 J particulièrement adapté au sciage à chaud de poutrelles en acier j Idans l'industrie sidérurgique.

1 , : la forme d'exécution représentée à la figure 2 diffère de i ! ! • ; celle de la figure 1 par le fait que la hauteur h1 au-dessus du I i i I l ! : creux adjacent 3 de la pointe de chaque dent 2a qui arrive la pre- I ί ! 30 mière au contact du profilé à découper, compte tenu du sens de i rotation R de la scie, est légèrement inférieure à la hauteur h2 au-dessus dudit creux 3 de la seconde pointe 2b de cette dent. Cette . denture dans laquelle chaque dent 5 est ainsi asymétrique, alors que les dents 1 de la figure 1 sont symétriques, est particulière-35 ment appropriée au sciage à chaud de gros ronds en acier.

la différence h2 - h1 peut peut varier î de quelques dixièmes de millimètre à plusieurs millimètres. '

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j * . I ; la forme d*exécution représentée à la figure 3 est plus parti,- ' ! ’culièrement destinée à la coupe de métaux non ferreux tels que , ( > I 1*aluminium. Dans ce mode de réalisation, les flancs extérieurs 6 i ! · i , ^ I 'des deux pointes 7 d’une même dent 8,attenant aux deux evidements 9 ! ? 5 J ^agencés de chaque côté de ladite dent 8, sont rectilignes et orientés ( ! jdans des directions pratiquement radiales, l'angle A formé entre les i · i • j ideux flancs rectilignes intérieurs 11 des pointes 7 étant complémen— ' ’tairement inférieur à 90°.

j | · les flancs intérieurs 11 sont raccordés par un fond incurvé i j - 10;:12 dont le rayon de courbure peut varier, les flancs extérieurs 6 : ï : : |de deux dents voisines 8 sont également raccordés par une zone concave ‘18 dont le rayon de courbure K peut varier. XI en est de même * : ; j |Pour les distances entre deux pointes 7 d'une même dent, et entre i ;deux pointes 7 séparées par un évidement 9, ainsi que pour la hauteur i ! i 15;îdes pointes 7 au-dessus du fond incurvé adjacent 12.

I · j Dans le mode d'exécution de la lame de scie représentée à la : .figure 4, les pointes 15 d'une même dent ont une hautetir au-dessus . du fond du creux incurvé 14 qui les sépare, inférieure à la hauteur ; ih des dents 1 de la réalisation représentée à la figure 1 . De même, 20 la profondeur ou hauteur H1 des évidements 15 entre deux pointes 15 j appartenant à deux dents différentes, est inférieure à la hauteur H . ' j du mode de réalisation de la figure 1.

! ! | Cette denture plus aplatie convient à la coupe de métaux | ferreux en général.

i 25 Dans les trois modes de réalisation des figures 1, 2 et 4» i | prévus pour le sciage de métaux ferreux, les flancs extérieurs, tels j | j jque 16 (figure i) des deux pointes 2 d'une dent, attenant aux évi- jdements 4 agencés de chaque côté de ladite dent 1, sont inclinés i sur les rayons (non représentés) de la scie passant par les sommets i 30 des pointes 2, de façon à former des évidements 4 à parois rectilignes ’ convergentes, tandis que les flancs intérieurs'17 entre deux pointes 2 d'une même dent sont incurvés.

Par contre, dans la forme d'exécution de la figure 3 prévue pour les métaux non ferreux, les incurvements des creux entre deux 55 pointes d'une même dent,et entre deux pointes appartenant à deux

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15 1 ! [‘[dents consécutives, sont limités auxfonds des creux séparant ces 1 I · ! 1 ·. 'jjdents, à savoir au fond 12 entre deux pointes 7 d'une même dent, et | i . ; lau fond 18 d'un évidement 9 séparant deux pointes 7 appartenant à ; Ideux dents voisines.

! ! 5 j ! Ces lames de scie peuvent être montées sur une machine telle : [que celle représentée schématiquement à la figure 5· l ! i .

I \\ Sur celle-ci, on voit un profilé 19, par exemple en acier i J ; ; r;à la sortie d’un laminoir, se déplaçant sur des rouleaux transversaux I ;’21-en regard d’une lame 22 d’une scie circulaire 23- Le profilé ou ί £ 10.barre 19, entraîné sur le chemin de roulement constitué par les i rouleaux 21, est maintenu latéralement par des presse-barres 24 ! pendant son découpage en tronçors par la lame 22.

. . 1 ·. On donnera ci-après, à titre indicatif, un exemple numérique I I <1 i '.non limitatif.

15 : Exemple numérique i • i . I i ! I La denture de la figure 1, destinée particulièrement au i ! , isciage de poutrelles d’acier', peut être réalisée de la manière , i '

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: suivante : j j . - p'as p : 28. mm 120 - angle entre les flancs extérieurs 16 d’une dent : 60°.

j ’ - distance.entre les sommets des deux pointes 2 d’une même ’ j dent 1 : 9 mm · - hauteur H des évidements 4 : 12 mm • I - rayon de courbure du fond d’un évidement 4:10 mm ! 25 - angle B entre deux flancs extérieurs 16 délimitant un évidement 4 : 60 degrés.

' i l i Le diamètre de la lame pourvue de cette denture est de 1830 mm, I i 1 [son épaisseur de 11 mm, cette lame comportant 200 dents soit 400 : ; f ‘pointes 2.

30 II a été possible d’exécuter des opérations de sciage de ronds * et de poutrelles d’acier pendant huit heures consécutives avant changement de la lame pour affûtage, alors que celui-ci devait être effectué après seulement, deux heures de s ervice pour une lame pourvue d’une denture connue· 35 La résistance mécanique de la lame selon l’invention est donc considérablement accrue, puisque la tenue de coupe de cette i * r . CÔ * lame est quatre fois supérieure 'à celle des lames antérieures. Pour . ‘. la durée de service de huit heures consécutives, on constate pendant les quatre premières heures une puissance consommée correspondant à environ 0,6 à 0,7 de la puissance nécessaire à une scie connue, 5 . la puissance consommée pendant les quatre heures suivantes étantd' en viron 0,8 à 0,9 de la puissance nécessaire à une lame antérieure.

Pendant ce temps, une lame classique n'effectue que 30 à *40 coupes dans les gros ronds, tandis que la lame selon l'invention peut exécuter 120 coupes avant affûtage, la tenue de coupe de 10 la lame selon l'invention est donc augmentée dans une proportion considérable.

: t le second essai exécuté pour le débit des poutrelles pendant ,.* 24 heures, a permis d'effectuer 1200 coupes alors que les lames ! connues ne peuvent tenir que huit heures/maximum, pendant lesquelles 15 environ 300 coupes sont exécutées.

Par ailleurs, avec cette lame utilisée pour le sciage de poutrelles, on constate que pendant les douze premières heures de travail, 50 ^ seulement de la puissance nécessaire à l'exécution de ce travail de coupe avec une lame classique a été consommé ; pendant

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20 les douze heures suivantes, avant démontage, la puissance électrique consommée a été environ les 3/4 de celle consommée par ’une scie * !'classique.

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; ' ‘ D'une manière générale, les avantages techniques des diverses ; formes de réalisation possibles de la lame de scie prévue par 1 ' in-i i 25‘Ivention sont les suxvants : i: Le dédoublement de chaque dent en deux pointes séparées par . un creux assure une meilleure pénétration des dents dans la matière ! .à chaud.Comme on l'a déjà mentionné plus haut, le volume des copeau:: est réduit sensiblement de moitié grâce à l'attaque de la matière 30 par deux pointes au lieu d'une seule pour chaque dent, ce qui évite • · » i, | l'encollage des copeaux sur la denture, latéralement et dans le i ! · fond des encoches. Ceci explique dans une large mesure le fait que , la tenue de coupe soit 4 à 5 fois supérieure à celle des lames < * connues.

'35· le fait de pouvoir utiliser la même lame pendant une durée i : i ! beaucoup plus longue entre deux affûtages, évite l'obligation ! ' 1 ' ! ! - _________________________

Id1arrêter le train de laminoirs à chaque changement de scie, et

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jaugmente notablement sa productivité.

• ; Par ailleurs, la coupe réalisée est nette et sans bavure du i i ; jproduit coupé et de la lame.

! ï i5 j Du fait que la pénétration dans la matière est plus aisée, il ! : il1énergie électrique nécessaire est inférieure, comme mentionné i ! : i . ici-dessus.' i , la denture ne se fissure pas entre deux dents, contrairement ‘ à ce que l’on observe sur les lames de scies habituelles.

i i 10; l'invention n'est pas limitée aux diverses formes de réalisa- “ : ition décrites' et peut comporter des variantes d'exécution. Ainsi, 'tl.es dimensions relatives des pointes, des creux qui les séparent et I.des encoches ou évidements entre les dents peuvent varier dans une ! -large mesure en fonction du type d'application prévu pour la den- 15 iture.

I ·' : : Comme on le voit d'après la description qui précède, le profil i ; - ; de celle-ci varie largement selon qu'elle est destinée à la coupe de . métaux ferreux ou non ferreux.

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Claims

3. Lame de scie selon la revendication 1, destinée en particulier ! j au sciage de poutrelles en acier, caractérisée en ce que les hauteurs des deux pointes de chaque dent au-dessus du fond du \ 20 creux qui les sépare sont égales, le creux précité étant incurvé.
4. Lame de scie selon la revendication 1, destinée à la coupe de j il f ^ i j j métaux non ferreux tels que l'aluminium, caractérisée en ce que j ! i i . j I I ; les flancs extérieurs des deux pointes d'une même dent, atte- j ; ! ; nants aux deux évidements agencés de chaque côté de ladite dent,' * ! t j i 25. sont rectilignes et orientés dans des directions pratiquement j . | i radiales, l’angle formé entre les deux flancs rectilignes inté- j rieurs des pointes de la dent étant complémentairement inférieur i- à 90 degrés.
5. Lame de scie selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisée 150 en ce que les flancs extérieurs des deux pointes d'une dent, attenants aux évidements agencés de chaque côté de ladite dent, j sont inclinés sur les rayons de la scie passant par les sommets des pointes de façon à former des évidements à parois rectilignes convergentes, tandis que les flancs intérieurs entre deux 35 pointes de ladite dent sont incurvés.