FR3133880A1 - Volet roulant comportant un tablier à lames articulées muni d'une butée de fin de course - Google Patents

Abstract

L’invention concerne un volet (10) roulant comportant un tablier (12) formé d’un ensemble de lames (14) articulées entre elles dont les extrémités transversales opposées sont logées dans deux coulisses (20) de guidage agencées de part et d’autre d’une baie (22), ledit tablier (12) comportant une lame finale (18) comportant au moins une butée (30, 130) qui est configurée pour occuper au moins une première position, dite de butée, et une deuxième position, dite escamotée, caractérisé en ce que ladite butée (30, 130) est apte à coulisser entre la première position de butée et la deuxième position escamotée et en ce que la butée (30, 130), agencée en dehors desdites coulisses (20) de guidage, s’étend longitudinalement en saillie à partir de l’une des faces (17, 19) de la lame finale (18). Figure pour l'abrégé : Figure 1

Description

VOLET ROULANT COMPORTANT UN TABLIER A LAMES ARTICULEES MUNI D'UNE BUTEE DE FIN DE COURSE Domaine technique de l'invention

L’invention concerne un volet roulant comportant un tablier à lames articulées muni d’une butée de fin de course.

L’invention concerne plus particulièrement un volet roulant comportant un tablier formé d’un ensemble de lames articulées entre elles dont les extrémités transversales opposées sont logées dans deux coulisses de guidage agencées de part et d’autre d’une baie, ledit tablier étant apte à être entraîné sélectivement dans un sens d’enroulement ou de déroulement entre au moins une position d’ouverture et une position de fermeture de ladite baie,

dans lequel le tablier comporte une lame finale comportant au moins une butée qui est configurée pour occuper au moins

- une première position, dite de butée, dans laquelle ladite butée est destinée à venir en contact avec un butoir pour limiter en fin de course d’ouverture l'enroulement dudit tablier, et

- une deuxième position, dite escamotée, dans laquelle ladite butée n’est plus susceptible de venir en contact avec ledit butoir afin de permettre un franchissement du butoir par la lame finale.

Arrière-plan technique

On connaît de l’état de la technique différentes conceptions de butées pour volet roulant. Un volet roulant comporte au moins une butée, généralement deux butées, ladite au moins une butée solidaire de la lame finale d’un tablier à lames articulées du volet étant destinée à intervenir en fin de course d’ouverture pour stopper l'enroulement dudit tablier, par exemple dans un coffre agencé au-dessus de la baie.

Un tel volet roulant comporte usuellement deux butées qui sont agencées transversalement à l’opposé l’une de l’autre sur la lame finale, notamment pour équilibrer les efforts lorsque chacune des butées coopère avec un butoir associé pour limiter la fin de course d’ouverture du volet. Toutefois, les butées sont identiques de sorte que la description d’une butée vaut à l’identique pour l’autre et cela d’une manière générale.

Selon une première conception, la butée est fixée sur la lame finale du tablier par l’intermédiaire de moyens de fixation, tels que des vis ou tout autre moyen équivalent, dans une position de butée dans laquelle ladite butée est apte à venir en contact avec un butoir pour limiter l'enroulement du tablier en fin de course d’ouverture.

En position de butée, la butée est fixe et s’étend en saillie du côté extérieur du volet, c’est-à-dire orthogonalement par rapport à une face extérieure de ladite lame finale ou encore orthogonalement par rapport au plan vertical d’orientation transversale défini par le tablier en position de fermeture de la baie.

La butée est donc particulièrement visible depuis l’extérieur du volet ce qui est très préjudiciable à l’esthétique du volet. De plus, les moyens de fixation de la butée s’ils traversent la lame finale sont également parfois visible en partie du côté intérieur, par exemple une plaque de support, ce qui est là encore préjudiciable à l’esthétique du volet.

Par ailleurs, le fait pour une butée d’être située du côté extérieur du volet l’expose directement aux conditions climatiques (les variations de température, le rayonnement solaire, etc.) lesquelles sont autant de facteurs provoquant un vieillissement prématuré des matériaux, en particulier des matériaux plastiques, ce qui peut aller jusqu’à conduire à une casse d’une butée ainsi fragilisée et nécessiter alors l’intervention d’un réparateur en vue de son remplacement.

A contrario et pour autant que la baie ne soit pas située en hauteur (par exemple à un étage du bâtiment), une telle butée externe est alors relativement accessible pour un réparateur lorsqu’une intervention sur le volet, par exemple pour un changement de tablier ou une autre pièce, nécessite d’enrouler totalement le tablier dans le coffre et donc un franchissement du butoir par la lame finale.

Pour réaliser une telle intervention, le réparateur doit donc préalablement avoir procédé au démontage de la butée externe fixée à la lame finale, par exemple par dévissage, ce qui d’une part augmente la durée d’intervention et, d’autre part, expose toujours au risque d’abîmer voire de perdre certaines pièces lors des opérations successives de démontage et de remontage.

Dans cette première conception, le butoir avec lequel vient coopérer la butée en fin de course est le plus souvent formé directement par la maçonnerie ou le coffre du volet roulant de sorte que les contacts répétés conduisent souvent à l’apparition de marques inesthétiques sur la surface inférieure du butoir.

On connaît de nombreux exemples de réalisation de butée externe pour volet roulant selon une telle première conception, notamment mais non exclusivement de butée de forme tronconique, à titre non limitatif et purement illustratif, on pourra par exemple se reporter aux documents FR2836511, EP1929115 ou EP1624150.

Selon une deuxième conception, la butée de volet roulant est fixée en bout de lame, à l’extrémité transversale de la lame finale, de sorte que la butée se trouve alors agencée à l’intérieur de la coulisse de guidage du tablier.

Par comparaison avec une butée externe selon la première conception, si la deuxième conception permet certes de remédier au préjudice esthétique en dissimulant visuellement la butée à l’intérieur de la coulisse, voire à la protéger aussi des conditions climatiques, cela n’est pas sans présenter d’autres inconvénients.

Pour permettre l’introduction (ou la sortie) du tablier dans la coulisse en engageant en outre l’extrémité de la lame finale portant la butée, une butée selon la deuxième conception doit en effet pouvoir occuper fonctionnellement deux positions, respectivement une première position, dite de butée, et une deuxième position, dite escamotée.

La première position de butée correspond à une position dans laquelle ladite butée est apte à coopérer avec un butoir pour limiter l'enroulement dudit tablier en fin de course d’ouverture.

La deuxième position escamotée correspond à une position dans laquelle ladite butée est mise hors service afin de ne plus pouvoir, inversement, coopérer avec ledit butoir et ce faisant de permettre alors un franchissement du butoir par la lame finale.

On connaît différents exemples de réalisation de butée selon une telle deuxième conception, notamment mais non exclusivement de butée présentant une forme en « T » ou encore une butée présentant une forme de « V » ou « Y » avec au moins une partie mobile entre lesdites première et deuxième position.

Dans le premier exemple tel que décrit dans le document EP-0092122 et illustré notamment sur les figures 3a et 3b de ce document, la butée est montée mobile en rotation et présente une forme générale en « T », ladite butée étant montée de manière que la barre supérieure du « T » s’étend soit horizontalement dans la première position de butée pour coopérer avec le butoir, soit verticalement dans la deuxième position escamotée pour ne pas interférer avec le butoir.

Dans le deuxième exemple, la butée comporte en outre deux branches formant un « V » qui sont détachables de la lame tel que décrit par exemple dans le document FR3074211 ou encore, comme décrit dans le document FR3041988, deux branches en « Y » qui sont déformables élastiquement pour pouvoir occuper les deux positions fonctionnelles correspondant auxdites première position de butée et deuxième position escamotée.

Dans l’un comme l’autre de ces exemples, il faut cependant pouvoir commander le changement de position d’une telle butée mobile alors que celle-ci est généralement totalement inaccessible puisque logée à l’intérieur de la coulisse de guidage.

Pour ce faire, il est en outre connu d’utiliser des mécanismes de commande déportée qui s’avèrent généralement aussi complexes que coûteux, sans compter la question de leur fiabilité puisqu’en cas de panne du mécanisme, par exemple la casse d’un organe comme un ressort, il est souvent difficile, voire impossible, d’intervenir sur le mécanisme logé à l’intérieur de la lame finale.

Dans le premier ou le deuxième exemple de butée selon la deuxième conception, la butée constitue une pièce mobile entre deux positions de butée et escamotée tandis que le butoir est une pièce fixe. En variante, la pièce mobile est constituée par le butoir et non pas par la butée, le butoir étant monté mobile en rotation à 90° tel que décrit par exemple dans le document FR2520430.

L’un des buts de la présente invention est notamment de remédier aux inconvénients de l’état de la technique et de proposer une butée pour volet roulant permettant avantageusement d’allier fiabilité, simplicité et faible coût tout en étant également particulièrement esthétique.

Dans ce but l’invention propose un volet roulant du type décrit précédemment, caractérisé en ce que la butée est apte à coulisser entre la première position de butée et la deuxième position escamotée et en ce que la butée, agencée en dehors desdites coulisses de guidage, s’étend longitudinalement en saillie à partir de l’une des faces de la lame finale.

Avantageusement, la butée selon l’invention est discrète et donc particulièrement esthétique pour un volet roulant.

De préférence, ladite butée est agencée du côté intérieur du tablier du volet roulant. La butée selon l’invention est alors invisible depuis l’extérieur, évitant le préjudice esthétique des butées selon la première conception de l’état de la technique faisant saillie sur la face extérieure, et de surcroît la butée se trouve protégée des conditions climatiques.

Par comparaison avec les butées selon la première conception de l’état de la technique, la butée selon l’invention offre une meilleure accessibilité en toute circonstance, tant lors de l’installation qu’en cas d’intervention ultérieure, et cela même en cas d’installation sur une baie située à un étage.

Par comparaison avec les butées selon la deuxième conception de l’état de la technique, la butée selon l’invention offre également une meilleure accessibilité dès lors que la butée est située en dehors de la coulisse.

Avantageusement, la butée selon l’invention est susceptible de changer facilement et rapidement de position, en coulissant de la première position de butée vers la deuxième position escamotée et réciproquement.

Par comparaison avec la première conception de l’état de la technique, la butée montée mobile en coulissement ne nécessite aucun démontage et ne requiert pas donc pas l’utilisation d’un outil particulier correspondant à des moyens de fixation, par exemple vissage ou autres moyens équivalents.

Avantageusement, la butée selon l’invention est montée de manière imperdable sur la lame finale, ladite butée ne nécessitant aucun démontage pour pouvoir permettre à la lame finale de franchir le butoir et ce faisant autoriser un enroulement total du tablier dans le coffre du volet roulant.

Avantageusement, la butée selon l’invention n’en n’est pas moins amovible et susceptible d’être changée aisément si nécessaire, par exemple en cas de casse.

Par comparaison avec la deuxième conception de l’état de la technique, le changement de position de la butée par coulissement est obtenu de manière particulièrement simple et rapide au bénéfice d’une facilité d’intervention.

Avantageusement, la butée selon l’invention ne sacrifie pas pour autant l’esthétique à l’accessibilité, la simplicité et la rapidité de manipulation.

En effet et tel qu’indiqué précédemment, la butée selon l’invention est particulièrement « discrète », bien qu’agencée hors de la coulisse, la butée est située à proximité de la coulisse généralement moins de 5 cm, préférentiellement moins de 3 cm, de sorte que ladite butée est susceptible d’être cachée par le dormant de la menuiserie ou par un tableau de maçonnerie.

Avantageusement, la butée selon l’invention présente de faibles dimensions, par exemple un corps dont la plus grande dimension est comprise entre 1 et 3 cm, comparativement à celles des butées selon la première conception notamment.

La butée selon l’invention ne comporte qu’une seule pièce, monobloc, aucun mécanisme de commande ni assemblage de pièces n’est donc nécessaire contrairement aux butées selon la deuxième conception au bénéfice d’une grande simplicité ainsi que d’une fiabilité.

De préférence, la butée selon l’invention est réalisée en un matériau thermoplastique, avantageusement obtenue par injection moulage pour un très faible coût de fabrication.

Dans la butée selon l’invention, le bras flexible assure un rappel élastique des moyens de blocage vers la première position active, que ces moyens soient par accrochage selon le premier mode de réalisation ou par verrouillage selon le deuxième mode de réalisation, grâce à quoi le blocage en position intervient automatiquement lorsque la butée est entraînée en coulissement de la deuxième position escamotée vers la première position de butée, par exemple après une intervention sur le volet.

Avantageusement, le bras élastique assure également une immobilisation par friction de la butée dès lors que, la butée ayant quitté la première position de butée, l’on cesse d’appliquer un effort de libération.

En effet, que cela soit le crochet selon le premier mode de réalisation ou le pion selon le deuxième mode de réalisation, les moyens de blocage de la butée logés à l’intérieur de la cavité viennent alors, sous l’action du rappel élastique exercé par le bras, coopérer avec une partie de la gorge.

Selon une autre caractéristique de l’invention, la butée comporte un corps faisant saillie par rapport à la lame finale auquel est reliée une embase qui est insérée dans une gorge transversale de la lame finale de manière que la butée coulisse dans ladite gorge à la manière d’un curseur.

Selon une autre caractéristique de l’invention, le volet roulant comporte des moyens de guidage qui sont aptes à guider transversalement la butée en coulissement dans ladite gorge, de préférence lesdits moyens de guidage comportent deux rainures opposées réalisées dans la butée et dans lesquelles sont reçus deux rebords transversaux de la gorge.

Selon une autre caractéristique de l’invention, la butée comporte un bras s’étendant transversalement comportant des moyens de blocage aptes à coopérer avec la lame finale pour maintenir la butée au moins dans la première position de butée.

Selon une autre caractéristique de l’invention, le bras de la butée est configuré pour former une languette flexible élastiquement longitudinalement assurant, en l’absence d’application d’un effort de libération, un rappel élastique des moyens de blocage.

Selon une autre caractéristique de l’invention, les moyens de blocage sont montés mobiles entre :

- une position active, dite de blocage, dans laquelle les moyens de blocage empêchent un coulissement de la butée au moins de la première position de butée vers la deuxième position escamotée ; et

- une position inactive, dite de libération, dans laquelle les moyens de blocage autorisent un coulissement de la butée de la première position de butée vers la deuxième position escamotée.

Selon une autre caractéristique de l’invention, le déblocage de la butée pour la faire coulisser de la première position de butée à la deuxième position escamotée est obtenu en appliquant manuellement, avec ou sans outil, un effort de libération afin de provoquer le passage desdits moyens de blocage de la position active à la position inactive.

Selon une autre caractéristique de l’invention, les moyens de blocage de la butée comportent au moins un crochet, agencé à l’extrémité libre du bras, qui est apte à être engagé en position active pour venir en prise avec un bord vertical à l’extrémité de la lame finale et qui est apte à être désengagé en position inactive pour venir en coïncidence avec une cavité de la gorge grâce à quoi la butée est alors libre de pouvoir coulisser dans la gorge vers la deuxième position escamotée.

Selon une autre caractéristique de l’invention, le bras comporte au moins un ergot qui est disposé entre ses deux extrémités et orienté pour faire saillie en direction opposée à une paroi verticale formant un fond de la gorge.

Selon une autre caractéristique de l’invention, l’ergot est configuré pour coopérer avec la gorge afin d’assurer une immobilisation par friction de la butée lorsque le bras est rappelé élastiquement vers sa position active de manière à freiner tout déplacement transversal de la butée en direction de la coulisse, ledit crochet n’assurant qu’un blocage unidirectionnel de la butée.

Selon une autre caractéristique de l’invention, l’ergot est apte à former un arrêt destiné à coopérer avec un outil, tel qu’un tournevis, utilisé pour appliquer un effort de libération.

Selon une autre caractéristique de l’invention, la butée comporte un corps comportant une face oblique configurée pour former une surface d’appui notamment apte à guider ledit outil, en particulier en direction de l’ergot, de manière à faciliter la manœuvre de libération consistant à provoquer le désengagement du crochet, le passage de la position active à la position inactive.

Selon une autre caractéristique de l’invention, les moyens de blocage de la butée comportent au moins un pion, agencé à l’extrémité libre du bras, qui est apte à être engagé en position active pour coopérer avec au moins un cran, ménagé dans l’un des rebords supérieur ou inférieur de la gorge transversale de la lame finale et qui est apte à être désengagé dudit au moins un cran en position inactive pour venir se loger dans une cavité délimitée par la gorge grâce à quoi la butée est alors libre de pouvoir coulisser dans la gorge.

Selon une autre caractéristique de l’invention, la lame finale comporte deux crans ménagés chacun dans l’un des rebords supérieur et inférieur de la gorge et alignés verticalement de manière à former ensemble une ouverture recevant ledit pion de blocage.

Selon une autre caractéristique de l’invention, la coopération de formes entre le pion porté par le bras de la butée et ledit au moins un cran ménagé dans la lame finale, voire préférentiellement les deux crans associés, assure un blocage bidirectionnel de telle sorte que la butée est verrouillée en position active.

Selon une autre caractéristique de l’invention, la butée est amovible, ladite butée étant apte à pouvoir être séparée de la lame finale en étant extraite longitudinalement par ladite ouverture délimitée par les crans, sans démontage du tablier dont les extrémités des lames articulées et de la lame finale demeurent dans les deux coulisses de guidage.

Brève description des figures

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaitront au cours de la lecture de la description détaillée qui va suivre pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés dans lesquels :

La est une vue de face qui représente partiellement l’une des extrémités d’un volet roulant comportant une butée selon un premier mode de réalisation qui est agencée du côté intérieur de la lame finale d’un tablier dudit volet et qui illustre ladite butée occupant une première position de butée ;

La est une vue en perspective qui représente le volet roulant selon la comportant la butée selon le premier mode de réalisation occupant la première position de butée et qui illustre plus particulièrement le contact d’une face de la butée avec un butoir pour limiter en fin de course d’ouverture l’enroulement du tablier ;

La est une vue en perspective qui, analogue à la , représente la butée du volet roulant occupant la deuxième position escamotée dans laquelle coulisse ladite butée depuis la première position de butée et qui illustre ladite butée ainsi décalée transversalement par rapport au butoir ;

La est une vue en perspective qui, analogue à , représente la butée du volet roulant occupant la deuxième position escamotée selon la et qui illustre le franchissement par la lame finale du butoir avec lequel n’interfère plus la butée ;

La est un ensemble de vues qui représentent la butée selon le premier mode de réalisation sans le volet et qui illustrent en (a) et (b) ladite butée selon une vue en perspective avec deux orientations opposées respectivement au-dessus et en-dessous, en (c) en vue de côté, en coupe selon le plan V-V en (d) et en vue de dessus en (e) ;

La est une vue en coupe, selon un plan de coupe vertical d’orientation longitudinale suivant le trièdre de la , qui représente la butée faisant saillie du côté intérieur et montée coulissante dans la gorge de la lame finale à la manière d’un curseur et qui illustre les moyens de guidage en coulissement de la butée par coopération de formes ;

La est une vue en perspective qui représente la lame finale portant la butée occupant la première position de butée et qui illustre les moyens de blocage en position active avec le crochet solidaire du bras de la butée coopérant avec le bord de la lame pour un blocage unidirectionnel par accrochage de ladite butée ainsi que l’ergot coopérant avec une partie de la gorge pour immobiliser la butée par friction ;

La est une vue en perspective qui représente la lame finale portant la butée occupant la première position de butée et qui illustre les moyens de blocage par accrochage en position inactive lorsqu’un effort de libération selon la flèche I est appliqué sur le bras de la butée pour désengager le crochet ;

La est une vue en perspective qui représente la lame finale portant ladite butée et qui, après le passage des moyens de blocage par accrochage de la position active à la position inactive et le coulissement de la butée dans la gorge depuis la première position de butée, illustre la butée occupant la deuxième position escamotée ;

La est une vue de face qui représente, côté intérieur, la lame finale du volet roulant portant la butée en première position de butée et qui illustre plus particulièrement l’application de l’effort de libération des moyens de blocage par accrochage à l’aide d’un outil constitué ici par un tournevis ;

La est une vue en coupe transversale qui représente une des coulisses dans laquelle est engagée l’extrémité de la lame finale du volet roulant portant ladite butée occupant la première position de butée et qui illustre l’application de l’effort de libération des moyens de blocage par accrochage à l’aide d’un tournevis formant ledit outil pour provoquer le passage de la position active à la position inactive, la tige du tournevis étant guidée vers le bras par une face oblique d’appui que comporte le corps de la butée ;

La est une vue en coupe transversale qui, analogue à la , représente une coulisse et la lame finale portant la butée occupant la première position de butée et qui illustre le désengagement du crochet résultant de l’application de l’effort de libération sur le bras ;

La est une vue en coupe transversale qui, analogue à la , représente une coulisse et la lame finale portant la butée et qui illustre ladite butée occupant la deuxième position escamotée après coulissement dans la gorge ;

La est un ensemble de vues qui représentent la butée selon un deuxième mode de réalisation et qui illustrent en (a) et (b) ladite butée selon une vue en perspective avec deux orientations opposées, en (c) une vue de côté, en (d) une vue en bout du côté opposé au bras et en (e) une vue de dessus ;

La est une vue en perspective qui représente la butée selon le deuxième mode occupant la première position de butée et qui illustre plus particulièrement la coopération de formes entre le pion porté par le bras de la butée et les crans formant de moyens de blocage par verrouillage en position active afin d’assurer transversalement un blocage bidirectionnel ;

La est une vue en perspective qui, analogue à la , représente la butée dans la première position de butée et qui illustre plus particulièrement les moyens de blocage par verrouillage en position inactive lorsqu’un effort de libération est appliqué longitudinalement sur le pion suivant la flèche I ;

La est une vue en perspective qui, analogue à la , représente la butée selon le deuxième mode occupant la deuxième position escamotée après coulissement selon la flèche II et qui illustre le pion à l’intérieur de la cavité de la gorge ;

La est une vue en coupe transversale qui représente la butée selon le deuxième mode occupant la première position de butée et qui illustre lesdits moyens de blocage par verrouillage en position active ;

La est une vue en coupe transversale qui représente la butée dans la première position de butée et qui illustre les moyens de blocage par verrouillage en position inactive en raison de l’application d’un effort de libération sur le pion suivant la flèche I ;

La est une vue en coupe transversale qui représente la butée occupant la deuxième position escamotée après coulissement selon la flèche II et qui illustre le pion à l’extrémité du bras respectivement logés à l’intérieur de la cavité de la gorge ;

La est une vue en coupe transversale qui représente la butée selon le deuxième mode et qui illustre l’extraction de la butée par l’ouverture délimitée par les crans grâce à quoi ladite butée est amovible sans démontage de la lame finale hors de la coulisse.

Description détaillée de l'invention

Dans la suite de la description, des éléments présentant des fonctions analogues ou des structures identiques seront désignés par une même référence.

Dans la suite de la description, on adoptera à titre non limitatif les directions longitudinale, verticale et transversale en référence au trièdre (L, V, T) représenté sur les figures.

On utilisera également les termes « avant » et « arrière » en référence à la direction longitudinale, ainsi que « supérieur » et « inférieur » ou « haut » et « bas » en référence à la direction verticale et enfin « gauche » et « droite » en référence à la direction transversale.

Par ailleurs, les termes « extérieur » et « intérieur » sont utilisés conventionnellement dans la présente description en référence au volet roulant destiné à fermer la baie, suivant la direction longitudinale le côté intérieur du volet correspond à l’intérieur d’un bâtiment comportant ladite baie tandis que le côté extérieur du volet correspond à l’extérieur de celui-ci.

On a représenté sur la un exemple de réalisation d’un volet 10 roulant, ledit volet 10 roulant étant partiellement représenté en vue de face, du côté intérieur. Seule l'extrémité transversale gauche du volet 10 roulant est ici représentée.

Un tel volet 10 roulant est destiné à fermer une baie, par exemple une fenêtre ou une porte-fenêtre dans un bâtiment.

Le volet 10 roulant comporte un tablier 12 formé d’un ensemble de lames 14 articulées entre elles par l’intermédiaire de moyens 16 d’articulation, lesdites lames 14 comportant en particulier une dernière lame, dite lame finale 18, qui est située à l’extrémité libre du tablier 12.

Par convention, la lame finale 18 comporte une face 17 intérieure et une face 19 extérieure, respectivement orientées vers l’intérieur et vers l’extérieur d’un bâtiment dont le volet 10 roulant est destiné à fermer une baie.

La lame finale 18 comporte, au moins dans ladite face 17 intérieure, une gorge 15 qui s’étend transversalement et de manière rectiligne, ici sur toute la largeur de la lame finale 18.

De préférence, la lame finale 18 comporte des moyens d’étanchéité 13, typiquement un joint, montés solidaires de l’extrémité inférieure de ladite lame finale 18.

Avantageusement, la lame finale 18 est réalisée en métal, préférentiellement en aluminium, afin de garantir dans le temps une stabilité dimensionnelle, en particulier de la gorge 15, par rapport notamment au risque de fluage d’une lame finale 18 qui serait réalisée en matériau thermoplastique.

En variante non représentée, la lame finale 18 est réalisée en matériau thermoplastique.

L’autre extrémité du tablier 12, opposée à son extrémité libre, est reliée à des moyens d’entraînement (non représentés) en rotation du volet 10.

Les lames 14 et la lame finale 18 du tablier 12 présentent des extrémités transversales opposées qui sont respectivement logées dans deux coulisses 20 de guidage s’étendant verticalement et qui sont agencées transversalement de part et d’autre d’une baie 22, autrement dit d’une ouverture.

Le tablier 12 du volet 10 roulant est apte à être entraîné sélectivement dans un sens d’enroulement ou de déroulement entre au moins une position d’ouverture et une position de fermeture de ladite baie 22.

Dans l’exemple de réalisation, le volet 10 roulant comporte un coffre 24 délimitant intérieurement un logement dans lequel sont montés lesdits moyens d’entraînement et qui est destiné à recevoir le tablier 12 lorsque le volet 10 est enroulé depuis la position de fermeture vers une position d’ouverture au moins partielle de la baie 22.

Le volet 10 roulant comporte un butoir 26 comportant une surface 28 inférieure de butée qui, s’étendant par exemple horizontalement, est destinée à coopérer avec une butée 30. Le butoir 26 est fixe par rapport à la baie dans laquelle le volet 10 roulant est monté.

De préférence et tel qu’illustré plus particulièrement par les figures 2 à 4, le butoir 26 est formé par une tulipe agencée verticalement à l’extrémité supérieure de la coulisse 20 de guidage. Cette tulipe comporte une face de guidage qui permet de guider le passage du tablier 12 entre les coulisses 20 et le coffre 24.

En variante, le butoir 26 est formé par une partie du coffre 24 dans lequel est enroulé ledit volet 10 roulant ou par une autre pièce solidaire du coffre.

Le volet 10 roulant comporte au moins une butée 30 qui est solidaire de la lame finale 18 du tablier 12.

De préférence, le volet 10 roulant comporte au moins deux butées 30 qui sont agencées transversalement à l’opposé l’une de l’autre sur ladite lame finale 18 du tablier 12.

Toutefois, les butées 30 sont avantageusement les mêmes de sorte que la description d’une butée donnée ci-après vaut à l’identique pour l’autre lorsque le volet 10 roulant comporte deux butées 30.

Dans la présente invention et à l’instar de la deuxième conception selon l’état de la technique, la butée 30 est montée mobile entre deux positions fonctionnelles et non pas fixement sur la lame finale 18 comme dans la première conception selon l’état de la technique.

La butée 30 est configurée pour occuper au moins une première position, dite de butée, et une deuxième position, dite escamotée.

Tel qu’illustrée par la , la première position dite de butée est une position dans laquelle ladite butée 30 est destinée à venir en contact avec le butoir 26 pour limiter en fin de course d’ouverture l'enroulement dudit tablier 12.

Tel qu’illustré par les figures 3 et 4, la deuxième position dite escamotée est une position dans laquelle ladite butée 30 n’est plus susceptible de venir en contact avec ledit butoir 26 afin de permettre un franchissement du butoir 26 par la lame finale 18, c’est-à-dire un enroulement total dans le coffre 24 dudit tablier 12 du volet 10 roulant.

Selon l’invention, ladite au moins une butée 30 est apte à coulisser entre la première position de butée et la deuxième position escamotée. La butée 30 est agencée en dehors desdites coulisses 20 de guidage et s’étend longitudinalement en saillie à partir de l’une des faces 17, 19 de la lame finale 18.

De préférence, la butée 30 est agencée du côté intérieur du volet 10, sur la face 17 intérieure de la lame finale 18 du tablier 12.

En variante non représentée de l'invention, la butée 30 est agencée du côté extérieur de la lame finale du tablier.

Cependant, le fait de positionner la butée 30 du côté intérieur présente de nombreux avantages.

Avantageusement, la butée 30 est ainsi totalement invisible depuis l’extérieur du volet 10 roulant, au bénéfice d’une amélioration de l’esthétique générale du volet.

Avantageusement, la butée 30 agencée du côté intérieur se trouve également protégée des conditions climatiques, notamment du rayonnement solaire, qui sont susceptibles de provoquer un vieillissement prématuré des matériaux plastiques.

En effet, la butée 30 est de préférence réalisée en matériau thermoplastique, en particulier en polyamide chargé, en variante en polypropylène chargé, voire en polycarbonate.

Avantageusement, la butée 30 en matériau thermoplastique selon l’invention est susceptible d’être fabriquée par moulage par injection, conjuguant ainsi simplicité, fiabilité et faible coût de fabrication.

Par comparaison notamment avec les butées selon la deuxième conception de l’état de la technique, généralement réalisées en métal et mettant en œuvre un mécanisme avec plusieurs pièces, la butée 30 selon l’invention est en une seule pièce, monobloc, ne nécessitant donc aucun assemblage préalable par rapport à un mécanisme.

Par comparaison avec les butées fixes selon la première conception de l’état de la technique mettant en œuvre des moyens de fixation supplémentaires, par exemple par vissage, la butée 30 selon l’invention n’en nécessite aucun pour être montée sur la lame finale 18 puisqu'elle incorpore déjà des moyens de fixation.

Avantageusement, la butée 30 présente une symétrie de conception telle que ladite butée 30 est susceptible d’être indifféremment montée transversalement à gauche ou à droite dans la gorge 15 d’une lame finale 18 du volet 10.

Tel qu’illustré sur les figures 1 et 2, la butée 30 est agencée sur la face 17 intérieure de la lame finale 18 du tablier 12, au voisinage de la coulisse 20 de guidage grâce à quoi ladite butée 30 est visuellement particulièrement discrète, voire invisible même depuis le côté intérieur de la baie 22.

En effet, la butée 30 est par exemple susceptible d’être cachée par un dormant d’une menuiserie montée dans la baie 22 occupant une position fermée ou encore cachée par un tableau de maçonnerie.

Avantageusement, la butée 30 occupant la première position de butée est située à 5 cm de la coulisse 20, préférentiellement à moins de 3 cm.

Tel qu’illustré sur les figures 1 et 2 représentant la butée 30 occupant ladite première position de butée, la butée 30 comporte une surface 32 supérieure de butée qui, en fin de course d’ouverture par enroulement du tablier 12, est destinée à venir en contact avec la surface 28 inférieure du butoir 26.

La butée 30 comporte un corps 34 portant ladite face 32 supérieure de butée, ledit corps 34 de la butée 30 faisant saillie par rapport à la lame finale 18, c’est-à-dire par rapport à la face 17 intérieure.

Selon l’invention, la butée 30 est montée coulissante dans la gorge 15 transversale de la lame finale 18 du tablier 12, avantageusement à la manière d’un curseur.

La butée 30 est apte à être sélectivement entraînée en coulissement transversal de la première position de butée illustrée sur la jusqu’à la deuxième position escamotée illustrée à la dans laquelle le corps 34 de la butée 30 ne se trouve plus en coïncidence avec le butoir 26, autorisant alors le franchissement du butoir 26 par la lame finale 18 tel qu’illustré par la et partant un enroulement complet du tablier 12 du volet 10 roulant. Le coulissement de la butée 30 entre ses deux positions est réalisé manuellement par un opérateur qui va pousser la butée dans un sens ou dans l'autre.

On décrira ci-après un premier mode de réalisation d’une butée 30 pour un volet 10 roulant selon l’invention tel qu’illustré en détails par les différentes vues (a) à (e) de la .

Tel que décrit précédemment en référence aux figures 1 à 4, la butée 30 comporte la face 32 supérieure de butée portée par le corps 34 de la butée 30 et faisant saillie par rapport à la lame finale 18. De préférence, la face 32 supérieure de butée est plane, s’étendant horizontalement selon le trièdre (L, V, T).

Le corps 34 comporte ici un évidement supérieur de sorte que la face 32 supérieure, destinée à venir en contact avec la surface 28 inférieure du butoir 26, est formée par le pourtour de l’évidement. Le corps 34 de la butée 30 comporte également un évidemment inférieur dans une face opposée à ladite face 32.

En variante, le corps 34 est dépourvu d’évidement de sorte qu'au moins la face 32 supérieure est une face pleine.

La butée 30 comporte une embase 36 qui, reliée audit corps 34 faisant saillie, est montée dans la gorge 15 transversale de la lame finale 18 de telle sorte que ladite butée 30 coulisse dans ladite gorge 15 à la manière d’un curseur.

La butée 30 comporte deux rainures 38 opposées qui sont réalisées à la jonction entre l’embase 36 et le corps 34 de la butée.

La butée 30 comporte encore un bras 40 s’étendant à partir du corps 34 et comportant à son extrémité libre des moyens 70 de blocage (qui seront décrits ultérieurement) aptes à coopérer avec la lame finale 18 pour maintenir la butée 30 au moins dans la première position de butée.

Avantageusement, la longueur du bras 40 pourra varier pour obtenir une gamme de butées 30 à même de s’adapter à un modèle de volet 10 roulant déterminé, notamment en fonction des coulisses 20 de guidage.

Dans ce premier mode de réalisation, les moyens 70 de blocage de la butée 30 comportent au moins un crochet 42, agencé à l’extrémité libre du bras 40 et comportant une face 44 destinée à permettre un blocage par accrochage.

Avantageusement et tel qu’illustré sur la , le crochet 42 est configuré pour présenter une forme facilitant en outre le coulissement de la butée 30 dans la gorge 15, par exemple ici au moins une face en biseau.

Avantageusement, le bras 40 de la butée 30 est flexible élastiquement.

De préférence, le bras 40 de la butée comporte au moins un ergot 46 qui est disposé entre ses deux extrémités, c’est à dire l’extrémité libre portant le crochet 42 et l’autre extrémité reliée au corps 34 de la butée 30.

De préférence, le corps 34 de la butée 30 comporte une face 48 oblique configurée pour former une surface d’appui notamment apte à guider un outil, tel qu’un tournevis, comme cela sera expliqué plus en détail ultérieurement en référence aux figures 10 et suivantes.

Tel qu’illustré sur la , la face 48 oblique est ici entièrement plane. En variante (non représentée), la face 48 oblique comporte deux rebords opposés, respectivement supérieur et inférieur lorsque la butée 30 est montée sur la lame finale 18, faisant saillie afin de guider un tel outil.

Comme expliqué précédemment, la butée 30 est réalisée en une seule pièce, c'est-à-dire que le corps 34, l'embase 36 et le bras 40 sont réalisés en une seule pièce, par exemple par moulage.

La illustre plus particulièrement, par une vue en coupe, la coopération de formes entre l’embase 36 de la butée 30 et la gorge 15 transversale de la lame finale 18 dans laquelle ladite embase 36 est montée coulissante à la manière d’un curseur.

La lame finale 18 comporte à son extrémité supérieure un élément recourbé formant une partie de moyens d’articulation conventionnels de la lame finale 18 avec la lame 14 adjacente du tablier 12 et à son extrémité inférieure un logement destiné à recevoir les moyens d’étanchéité 13 (non représentés sur la ).

Tel qu’illustré sur la , la gorge 15 transversale ménagée dans la lame finale 18 présente, en section par un plan longitudinal d’orientation verticale, un profil en « C » délimitant une cavité 50 ouverte du côté intérieur, débouchant dans la face 17 intérieure de la lame finale 18. La gorge 15 débouche transversalement aux deux extrémités transversales de la lame finale 18 de manière à permettre l'introduction de l'embase 36 de la butée dans la gorge 15 par l'une desdites extrémités débouchantes.

Le profil en « C » de la gorge 15 délimitant la cavité 50 est constitué par une paroi verticale 51 qui, formant un fond, est reliée verticalement d’une part à une paroi longitudinale supérieure 52 et, d’autre part, à une paroi longitudinale inférieure 54.

La paroi verticale 51 de la gorge 15 comporte deux bourrelets 53, 55 faisant saillie dans la cavité 50, respectivement un bourrelet supérieur 53 et un bourrelet inférieur 55, qui s’étendent transversalement et de manière rectiligne.

Tel qu’illustré sur la , l’embase 36 de la butée 30 est en contact avec lesdits bourrelets supérieur 53 et inférieur 55.

Les parois longitudinales supérieure 52 et inférieure 54 opposées comportent, à leur extrémité libre, respectivement un rebord supérieur 56 et rebord inférieur 58 qui s’étendent transversalement et dont l’écartement selon la direction verticale délimite un passage débouchant longitudinalement dans ladite cavité 50. Les rebords 56, 58 permettent ainsi de former un étranglement au niveau du passage entre la cavité 50 et l'extérieur.

Avantageusement, le volet 10 roulant comporte des moyens 60 de guidage qui sont aptes à guider transversalement la butée 30 en coulissement dans ladite gorge 15.

De préférence lesdits moyens 60 de guidage comportent les deux rainures 38 opposées réalisées à la jonction entre l’embase 36 et le corps 34 de la butée 30 et dans lesquelles sont reçus de manière complémentaire les deux rebords transversaux 56 et 58 de la gorge 15, respectivement supérieur et inférieur, grâce à quoi ladite butée 30 est montée coulissante dans la gorge 15 à la manière d’un curseur.

Avantageusement, la butée 30 est montée de manière imperdable sur la lame finale 18, ladite butée 30 demeurant solidaire de la lame finale 18 quelle que soit la position occupée parmi lesdites première position de butée et deuxième position escamotée respectivement illustrées par les figures 2 et 3 par contact entre l'embase 36 et les rebords 56 et 58.

Avantageusement, la butée 30 comporte des moyens 70 de blocage aptes à coopérer avec la lame finale 18 pour maintenir la butée 30 au moins dans la première position de butée.

Avantageusement, les moyens 70 de blocage de la butée 30 sont montés mobiles entre :

- une position active (dite de blocage), représentée à la , dans laquelle les moyens 70 de blocage coopèrent avec la lame finale 18 pour empêcher un coulissement de la butée 30 au moins de la première position de butée vers la deuxième position escamotée ; et

- une position inactive (dite de libération), représentée à la , dans laquelle les moyens 70 de blocage ne coopèrent plus avec la lame finale 18 pour autoriser un coulissement de la butée 30 de la première position de butée vers la deuxième position escamotée.

De préférence, le bras 40 de la butée 30 est configuré pour former une languette flexible élastiquement longitudinalement assurant un rappel élastique des moyens 70 de blocage en position active de blocage (en l’absence d’application d’un effort de libération).

Avantageusement, le déblocage de la butée 30 pour la faire coulisser de la première position de butée ( ) à la deuxième position escamotée ( ) est obtenu en appliquant manuellement, avec ou sans outil, un effort de libération afin de provoquer le passage desdits moyens 70 de blocage de la position active à la position inactive.

Dans le premier mode de réalisation, les moyens 70 de blocage sont formés par le crochet 42 situé à l’extrémité libre du bras 40 de la butée 30 représenté sur la de sorte que le blocage de la butée est réalisé par accrochage.

Tel qu’illustré par la , le crochet 42 formant lesdits moyens 70 de blocage de la butée 30 est apte à être engagé, ici automatiquement grâce au rappel élastique du bras 40, en position active pour venir en prise par l’intermédiaire de sa face 44 avec un bord 62 vertical à l’extrémité de la lame finale 18. Plus particulièrement, il s'agit du bord 62 d'extrémité transversale d'au moins l'un des rebords 56 et 58.

Tel qu’illustré par la , le crochet 42 est apte à être désengagé en position inactive pour venir en coïncidence avec la cavité 50 de la gorge 15 et non plus ledit bord 62 vertical de la lame finale 18 grâce à quoi la butée 30 est alors libre de pouvoir coulisser dans la gorge 15, en direction opposée à la coulisse 20, vers ladite deuxième position escamotée.

On a représenté schématiquement sur la par une flèche « I » l’effort de libération qui doit tout d’abord être appliqué globalement selon la direction longitudinale sur le bras 40 comportant le crochet 42 pour provoquer le passage de la position active à la position inactive, à l’encontre dudit rappel élastique.

Ensuite, les moyens 70 de blocage formés par le crochet 42 occupant la position inactive, la butée 30 est alors libre de pouvoir être entraînée en coulissement transversal dans la gorge 15, suivant la flèche « II » représentée sur la pour passer de la première position de butée à la deuxième position escamotée. En position escamotée, la butée 30 est ici écartée de la coulisse 20, de manière que le crochet 42 pénètre à l'intérieur de la gorge 15.

De préférence, l’effort de libération appliqué sur le bras 40 est maintenu pendant l’entraînement en coulissement de la butée 30 vers la deuxième position escamotée afin de limiter les frottements entre le crochet 42 et une partie de la cavité 50 à l’intérieur de la gorge 15, tout particulièrement lesdits rebords supérieur 56 et inférieur 58.

Comme on peut plus particulièrement le voir sur les figures 11 à 13, le crochet 42 est avantageusement configuré pour, en position active ou en position inactive, ne pas interférer avec l’intérieur de la coulisse 20 dans laquelle est logée l’extrémité de la lame finale 18. Ainsi, il n’y a aucune interférence lorsque le volet 10 est utilisé et que la lame finale 18 se déplace verticalement avec les autres lames 14 du tablier 12 dans ladite coulisse 20.

Lorsque la butée 30 est montée dans la gorge 15 de la lame finale 18, l’ergot 46 porté par le bras 40 de la butée 30 est alors orienté pour faire saillie en direction opposée de la paroi verticale 51 formant le fond de la gorge 15, c’est-à-dire en direction du passage délimité verticalement par les rebords supérieur 56 et inférieur 58 et débouchant longitudinalement dans la cavité 50.

Avantageusement, l’ergot 46 est configuré pour coopérer avec une partie de la gorge 15 afin d’assurer une immobilisation par friction de la butée 30 de manière à éviter tout déplacement transversal de la butée 30 en direction de la coulisse 20, c’est à dire dans une direction opposée à celle du coulissement de la butée 30 depuis la première position de butée vers la deuxième position escamotée, ledit crochet 42 n’assurant en effet qu’un blocage unidirectionnel de la butée 30. Lorsque le bras 40 est rappelé élastiquement vers sa position active, l'ergot 46 est ici appuyé contre les rebords 56, 58 depuis l'intérieur de la gorge 15 pour freiner le coulissement de la butée 30 par friction. Au contraire, en position inactive du bras 40, l'ergot 46 n'est plus en contact avec les rebords 56, 58 pour permettre le coulissement de la butée 30 sans freinage.

Avantageusement, l’ergot 46 est apte à former un arrêt destiné à coopérer avec un outil 100, tel qu’un tournevis représenté sur la , qui est utilisé pour appliquer l’effort de libération illustré schématiquement par la flèche « I » sur la .

Tel que décrit précédemment à la , la face oblique 48 du corps 34 de la butée 30 est configurée pour former une surface d’appui notamment apte à guider ledit outil 100, en particulier en direction de l’ergot 46, de manière à faciliter la manœuvre de libération consistant à provoquer le désengagement du crochet 42, c’est-à-dire le passage de la position active à la position inactive.

Les figures 11 à 13 illustrent plus particulièrement la séquence précédemment représentée schématiquement par des flèches sur les figures 7 à 9 ici mise en œuvre avec un outil 100, préférentiellement formé par un tournevis représenté sur la .

Avantageusement, on n’utilise donc aucun outil spécifique et d’autres objets qu’un tournevis pourrait bien entendu être utilisé pour appliquer ledit effort de libération sur le bras 40, en variante on pourrait par exemple utiliser un crayon comme outil 100.

Selon la séquence des figures 11 à 13, on procède tout d’abord à la manœuvre de libération de la butée 30, réalisée préférentiellement ici avec un outil 100 susceptible d'être inséré dans la gorge 15 entre les deux rebords 56 et 58, pour provoquer le passage des moyens 70 de blocage de la position active vers la position inactive, suivie de celle du coulissement transversal de la butée 30 dans la gorge 15, de la première position de butée vers la deuxième position escamotée.

Ainsi, le déblocage de la butée 30 pour pouvoir la faire coulisser de la première position de butée à la deuxième position escamotée est obtenu en appliquant manuellement avec l’outil 100, ici un tournevis, un effort de libération, longitudinalement de l’avant vers l’arrière, sur le bras 40 flexible afin de provoquer le passage de la position active à la position inactive desdits moyens 70 de blocage par accrochage dans ce premier mode de réalisation de la butée 30.

Avantageusement, l’outil 100 formé ici par le tournevis permet non seulement d’appliquer ledit effort de libération sur le bras 40 mais également d’entraîner la butée 30 en coulissement vers la deuxième position escamotée en prenant notamment appui sur la face 48, le maintien de l’effort de libération au moins en début de course de coulissement permet d’éviter que le crochet 42 ne s’engage à nouveau en position active du fait du rappel élastique exercé par le bras 40.

Avantageusement, la butée 30 est amovible de manière à pouvoir notamment être remplacée si nécessaire, par exemple en cas de casse.

Dans ce premier mode de réalisation, la butée 30 est apte à pouvoir être séparée de la lame finale 18 en la faisant coulisser vers le bord 62 afin d'extraire le bras 40 et l'embase 36 hors de la gorge 15, l’extrémité de la lame finale 18 ayant été préalablement sortie de la coulisse 20 après avoir fait coulisser la butée 30 dans la deuxième position escamotée pour permettre son extraction.

Avantageusement, le volet 10 roulant est apte à fonctionner dans un premier mode, dit d’utilisation du volet 10 roulant, dans lequel la butée 30 occupe la première position de butée et dans un deuxième mode, dit d’intervention sur ledit volet 10 roulant, dans lequel la butée 30 occupe la deuxième position escamotée.

La butée 30 occupant la deuxième position escamotée est ensuite susceptible d’être remise dans la première position de butée, par exemple après une intervention sur le volet 10, de manière particulièrement simple et rapide.

En effet, on réalise alors la séquence illustrée notamment par les figures 11 à 13 en sens inverse et cela afin de faire coulisser la butée 30 dans la gorge 15 de la deuxième position escamotée vers la première position de butée.

De préférence, un outil 100 est également utilisé pour appliquer un effort sur le bras 40 à l’encontre du rappel élastique afin d’éviter les frottements entre le crochet 42 et les rebords 56 et 58 situés longitudinalement en vis-à-vis lors du coulissement de la butée 30.

Avantageusement, l’extrémité de l’outil 100 vient en butée contre l’ergot 46 afin d’appliquer transversalement une poussée en direction de la coulisse 20, simultanément audit effort longitudinal sur le bras 40, de manière à faire coulisser la butée 30 dans la gorge 15.

En variante, on exerce directement sur le corps 34 de la butée 30, sans outil, une poussée transversale orientée vers la coulisse 20 pour provoquer le coulissement de la butée 30 jusqu’à la première position de butée.

Avantageusement, la première position de butée est atteinte lorsque le crochet 42 s’engage automatiquement en position active pour coopérer avec le bord 62 en raison du rappel élastique exercé par le bras 40.

On décrira ci-après un deuxième mode de réalisation d’une butée 130 pour un volet 10 roulant selon l’invention.

Le volet 10 roulant est structurellement identique à celui décrit précédemment en référence à la et suivante de sorte que le volet 10 ne sera pas à nouveau décrit, ni représenté en détail sur les figures 14 et suivantes.

Ainsi, le volet 10 roulant comporte un tablier 12 comportant en outre une lame finale 18 dans une face 17 intérieure de laquelle est ménagée une gorge 15 présentant un profil en « C » analogue à celui décrit en référence à la , délimitant une cavité 50 ouverte sur ladite face 17 intérieure.

La butée 130 selon le deuxième mode de réalisation sera plus particulièrement décrite par comparaison avec le premier mode de réalisation. Ainsi, les chiffres de référence augmentés de « cent » correspondent à des éléments identiques ou similaires, par exemple la butée précédemment désignée par la référence 30 est ici référencée 130.

Comme sur la dans le premier mode de réalisation, on a représenté sur la différentes vues (a) à (e) de ladite butée 130 pour en illustrer les caractéristiques.

La butée 130 comporte un corps 134 et une embase 136 qui sont ici identiques en structure et en fonctionnement à ce qui a été décrit pour la butée 30 du premier mode de réalisation.

La butée 130 comporte ainsi un corps 134 portant une face 132 supérieure destinée à coopérer avec la face 28 inférieure du butoir 26 du volet 10.

La butée 130 comporte une embase 136 comportant deux rainures 138 opposées qui sont destinées à coopérer avec les rebords supérieur 56 et inférieur 58 pour former des moyens de guidage de la butée 130 lors de son coulissement dans la gorge 15 transversale de la lame finale 18.

Avantageusement, l’embase 136 de la butée 130 présente un pourtour présentant une forme géométrique déterminée, ici une forme oblongue, en variante circulaire ou une autre forme.

La butée 130 comporte un bras 140 flexible s’étendant transversalement en saillie à partir du corps 134, le bras 140 étant destiné à s’étendre dans la direction opposée à la coulisse 20 par comparaison avec le bras 40 de la butée 30.

Par comparaison avec le bras 40 de la butée 30 selon le premier mode de réalisation, le bras 140 est ici plus court.

Dans ce deuxième mode de réalisation, les moyens 70 de blocage de la butée 130 sont réalisés par verrouillage, comme dans le premier mode de réalisation le blocage de la butée 130 est obtenu par une coopération de formes entre une partie de la butée 130 et une partie de la lame finale 18.

Tel qu’illustré sur les vues de la , la butée 130 comporte au moins un pion 72, agencé à l’extrémité libre du bras 140, ledit pion 72 comportant une face 74 d’appui destinée à être orientée vers l’intérieur de la lame finale 18 afin de pouvoir l’actionner manuellement entre une position active et une position inactive.

Comme expliqué précédemment, la butée 130 est réalisée en une seule pièce, c'est-à-dire que le corps 134, l'embase 136, le bras 140 et le pion 72 sont réalisés en une seule pièce, par exemple par moulage.

Comme précédemment, lesdits moyens 70 de blocage par verrouillage sont montés mobiles entre une position active (dite de blocage) dans laquelle les moyens 70 de blocage coopèrent avec la lame finale 18 pour empêcher un coulissement de la butée 130 au moins de la première position de butée vers la deuxième position escamotée et une position inactive (dite de libération) dans laquelle les moyens 70 de blocage ne coopèrent plus avec la lame finale 18 pour autoriser un coulissement de la butée 130 de la première position de butée vers la deuxième position escamotée.

Le pion 72 de la butée 130 est apte à être engagé en position active pour coopérer avec au moins un cran 76, 78, ménagé dans l’un des rebords supérieur 56 et inférieur 58 de la gorge 15 transversale de la lame finale 18.

Le pion 72 de la butée 130 est apte à être désengagé dudit au moins un cran 76, 78 en position inactive pour venir se loger dans la cavité 50 délimitée par la gorge 15 grâce à quoi la butée 130 est alors libre de pouvoir coulisser transversalement dans la gorge 15 à la manière d’un curseur.

Ainsi, les moyens 70 de blocage par verrouillage sont constitués par ledit au moins un pion 72 de la butée 130 et par ledit au moins un cran 76, 78 de la lame finale 18 du tablier 12 du volet 10 roulant.

De préférence, la lame finale 18 comporte ici deux crans supérieur 76 et inférieur 78 respectivement ménagés dans les rebords supérieur 56 et inférieur 58 de la gorge 15.

Tel qu’illustré par la , les deux crans 76 et 78 sont alignés verticalement de manière à former ensemble une ouverture 75 recevant ledit pion 72 présentant une forme complémentaire de celle de ladite ouverture 75.

Dans l’exemple illustré sur les figures 14 et suivantes, le pion 72 de la butée 130 présente une forme oblongue, orientée transversalement suivant la gorge 15.

En variante, le pion 72 de la butée 130 présente une forme circulaire ou une autre forme géométrique, le ou les crans 76, 78 étant avantageusement conformés pour présenter une forme complémentaire afin d’être visuellement esthétique tout en assurant le blocage dans la première position de la butée 130.

Avantageusement, la coopération de formes entre le pion 72 porté par le bras 140 de la butée 130 et ledit au moins un cran 76, 78 ménagé dans la lame finale 18, voire préférentiellement les deux crans 76 et 78 associés, assure un blocage bidirectionnel de telle sorte que la butée 130 est verrouillée en position active.

Par comparaison les moyens 70 de blocage par accrochage n’assuraient qu’un blocage unidirectionnel de la butée 130 et étaient avantageusement complétés par une friction entre l’ergot 46 de la butée 30 et la gorge 15 de la lame finale 18.

On décrira ci-après la séquence de manipulations de la butée 130 opérées successivement pour obtenir un passage de la première position de butée à la deuxième position escamotée et qui sont illustrées par les figures 15 à 17 en perspective ainsi que sur les figures 18 à 20 selon une autre vue.

Avantageusement et par comparaison au premier mode de réalisation, on peut n’utiliser aucun outil avec une butée 130 selon ce deuxième mode de réalisation dès lors que le pion 72 est accessible au doigt d'un opérateur, le bras 140 le portant s’étendant transversalement du côté opposé à la coulisse 20 (par comparaison au crochet 42 s’étendant en position active à l’intérieur de la coulisse 20).

Selon la séquence des figures 15 à 17 ainsi que suivant les figures 18 à 20, on procède tout d’abord à la manœuvre de libération de la butée 130, préférentiellement sans outil.

La manœuvre est réalisée manuellement à l’aide d’un doigt tel que l’index en exerçant sur le pion 72 un effort de libération - ici une pression - d’orientation longitudinale, d’avant vers l’arrière selon la flèche I qui est représentée sur les figures 16 et 19, pour provoquer le passage des moyens 70 de blocage par verrouillage de la position active vers la position inactive.

Le pion 72 étant désengagé des crans 76 et 78, il n’y a alors plus de blocage par verrouillage de la butée 130, laquelle est alors libre d’être entraînée transversalement en coulissement dans la gorge 15, c’est à dire suivant la flèche II, afin d’opérer le changement de position, depuis la première position de butée respectivement illustrée sur les figures 15 et 18 vers la deuxième position escamotée illustrée sur les figures 17 et 20.

L’effort de libération sur le pion 72 est maintenu au moins lors du début de la course de coulissement de la butée 130 de la première position de butée vers la deuxième position escamotée afin d’éviter le retour en position active sous l’effet du rappel élastique exercé par le bras 140.

Tel qu’illustré sur les figures 16 et 19, l’application de l’effort de libération sur le pion 72 porté par le bras 140 flexible provoque le déplacement de celui-ci à l’intérieur de la cavité 50 de la gorge 15 dans laquelle le pion 72 demeure dès lors que débute le coulissement de la butée 130 et sans qu’il soit nécessaire de continuer à appliquer un effort de libération.

En effet, nonobstant le rappel élastique par le bras 140 du pion 72 vers la position active, le pion 72 n’est alors plus en coïncidence avec les crans 76 et 78.

Ainsi, on applique transversalement sur le corps 134 de la butée 130 une poussée selon une direction opposée à la coulisse 20 et cela jusqu’à atteindre ladite deuxième position escamotée de la butée 130.

Avantageusement, la butée 130 est maintenue dans ladite deuxième position escamotée par friction grâce à la coopération entre le pion 72 et les rebords 56 et 58 de la gorge 15 sous l’effet du rappel élastique exercé par le bras 140.

Après une intervention sur le volet 10 notamment, la butée 130 est susceptible d’être remise dans la première position de butée occupée initialement en procédant à la manœuvre en sens inverse, soit pour la faire coulisser en appliquant transversalement une poussée sur le corps 134 de la butée 130 en direction de la coulisse 20 jusqu’à ce que, la première position de butée étant atteinte, le pion 72 se verrouille automatiquement dans les crans 76 et 78 en position active en raison du rappel élastique exercé par le bras 140.

Comme précédemment, la butée 130 est préférentiellement amovible de manière à pouvoir notamment être remplacée si nécessaire, par exemple en cas de casse.

Comme pour le premier mode de réalisation, il est possible d'extraire le bras 140 et l'embase 136 par l'extrémité transversale débouchante de la gorge 15. Cela nécessite cependant l'extraire la lame finale 18 de sa coulisse 20.

Avantageusement, tel qu’illustré par la , la butée 130 est apte à pouvoir être séparée de la lame finale 18 en étant extraite longitudinalement directement par ladite ouverture 75 délimitée par les crans 76 et 78 et ceci grâce au fait que l’embase 136 de la butée 130 présente un pourtour ayant des dimensions et une forme déterminée complémentaire de celle de ladite ouverture 75, par exemple ici une forme oblongue. Il est ainsi possible d'extraire ou d'insérer la butée 130 par ladite ouverture 75 sans avoir à extraire la lame finale 18 de sa coulisse 20.

Pour ce faire, on fait coulisser la butée 130 pour amener l’embase 136 en coïncidence avec l’ouverture 75. Sans intervention supplémentaire, la butée 130 demeure dans la gorge 15 sous l'effet de l'effort de rappel élastique du bras 140 qui prend appui contre les rebords 56, 58 par l'intermédiaire du pion 72, comme illustré à la . Pour pouvoir l'extraire de la gorge 15, il est donc nécessaire d'exercer longitudinalement un effort de traction sur le corps 134 de la butée 130 pour extraire l’embase 136 hors de la gorge 15, hors de la cavité 50. Sous l’action de cet effort de traction sur le corps 134, le bras 140 demeuré à l’intérieur de la cavité 50 va lui se plier grâce à sa flexibilité élastique.

Une fois que l’embase 136 est extraite hors de la gorge 15, on exerce un autre effort de traction, préférentiellement en combinaison avec une rotation, pour faire coulisser le pion 72 en coïncidence avec l'ouverture 75, puis pour sortir le bras 140 comportant le pion 72 par l’ouverture 75 jusqu’à désolidariser totalement la butée 130 de la lame finale 18.

Avantageusement, la butée 130 selon ce deuxième mode de réalisation est par conséquent susceptible d’être montée dans ou démontée hors de la lame finale 18 sans qu’il soit nécessaire d’enrouler totalement le tablier 12 dont les extrémités des lames 14 articulées comme de la lame finale 18 demeurent donc dans les deux coulisses 20 de guidage du volet 10.

Claims (17)

1. Volet (10) roulant comportant un tablier (12) formé d’un ensemble de lames (14) articulées entre elles dont les extrémités transversales opposées sont logées dans deux coulisses (20) de guidage agencées de part et d’autre d’une baie (22), ledit tablier (12) étant apte à être entraîné sélectivement dans un sens d’enroulement ou de déroulement entre au moins une position d’ouverture et une position de fermeture de ladite baie (22),
   dans lequel le tablier (12) comporte une lame finale (18) comportant au moins une butée (30, 130) qui est configurée pour occuper au moins :
   - une première position, dite de butée, dans laquelle ladite butée (30, 130) est destinée à venir en contact avec un butoir (26) pour limiter en fin de course d’ouverture l'enroulement dudit tablier (12), et
   - une deuxième position, dite escamotée, dans laquelle ladite butée (30, 130) n’est plus susceptible de venir en contact avec ledit butoir (26) afin de permettre un franchissement du butoir (26) par la lame finale (18),
   caractérisé en ce quela butée (30, 130) est apte à coulisser entre la première position de butée et la deuxième position escamotée et en ce que la butée (30, 130), agencée en dehors desdites coulisses (20) de guidage, s’étend longitudinalement en saillie à partir de l’une des faces (17, 19) de la lame finale (18).
2. Volet selon la revendication 1, caractérisé en ce que la butée (30, 130) est agencée sur la face intérieure (17) de la lame finale (18) du tablier (12).
3. Volet selon l’une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que la butée (30, 130) comporte un corps (34, 134) faisant saillie par rapport à la lame finale (18) auquel est relié une embase (36, 136) qui est insérée dans une gorge (15) transversale de la lame finale (18) de manière que la butée (30, 130) coulisse dans ladite gorge (15) à la manière d’un curseur.
4. Volet selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le volet (10) roulant comporte des moyens (60) de guidage qui sont aptes à guider transversalement la butée (30, 130) en coulissement dans ladite gorge (15), de préférence lesdits moyens (60) de guidage comportent deux rainures (38, 138) opposées réalisées dans la butée (30, 130) et dans lesquelles sont reçus deux rebords (56, 58) transversaux de la gorge (15).
5. Volet selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la butée (30, 130) comporte un bras (40, 140) s’étendant transversalement comportant des moyens (70) de blocage aptes à coopérer avec la lame finale (18) pour maintenir la butée (30, 130) au moins dans la première position de butée.
6. Volet selon la revendication 5, caractérisé en ce que le bras (40, 140) de la butée (30, 130) est configuré pour former une languette flexible élastiquement longitudinalement assurant, en l’absence d’application d’un effort de libération, un rappel élastique des moyens (70) de blocage.
7. Volet selon l’une des revendications 5 ou 6, caractérisé en ce que les moyens (70) de blocage sont montés mobiles entre :
   - une position active, dite de blocage, dans laquelle les moyens (70) de blocage empêchent un coulissement de la butée (30, 130) au moins de la première position de butée vers la deuxième position escamotée ; et
   - une position inactive, dite de libération, dans laquelle les moyens (70) de blocage autorisent un coulissement de la butée (30, 130) de la première position de butée vers la deuxième position escamotée.
8. Volet selon la revendication 7, caractérisé en ce que le déblocage de la butée (30, 130) pour la faire coulisser de la première position de butée à la deuxième position escamotée est obtenu en appliquant manuellement, avec ou sans outil, un effort de libération afin de provoquer le passage desdits moyens (70) de blocage de la position active à la position inactive.
9. Volet selon l’une des revendications 7 ou 8, caractérisé en ce que les moyens (70) de blocage de la butée (30) comportent au moins un crochet (42), agencé à l’extrémité libre du bras (40), qui est apte à être engagé en position active pour venir en prise avec un bord (62) vertical à l’extrémité de la lame finale (18) et qui est apte à être désengagé en position inactive pour venir en coïncidence avec une cavité (50) de la gorge (15) grâce à quoi la butée (30) est alors libre de pouvoir coulisser dans la gorge (15) vers la deuxième position escamotée.
10. Volet selon la revendication 9, caractérisé en ce que le bras (40) comporte au moins un ergot (44) qui est disposé entre ses deux extrémités et orienté pour faire saillie en direction opposée à une paroi (51) verticale formant un fond de la gorge (15).
11. Volet selon la revendication 10, caractérisé en ce que l’ergot (44) est configuré pour coopérer avec la gorge (15) afin d’assurer une immobilisation par friction de la butée (30) lorsque le bras (40) est rappelé élastiquement vers sa position active de manière à freiner tout déplacement transversal de la butée (30) en direction de la coulisse (20), ledit crochet (42) n’assurant qu’un blocage unidirectionnel de la butée (30, 130).
12. Volet selon l’une des revendications 10 ou 11, caractérisé en ce que l’ergot (44) est apte à former un arrêt destiné à coopérer avec un outil (100), tel qu’un tournevis, utilisé pour appliquer un effort de libération.
13. Volet selon la revendication 12, caractérisé en ce que la butée (30) comporte un corps (34) comportant une face (48) oblique configurée pour former une surface d’appui notamment apte à guider ledit outil (100), en particulier en direction de l’ergot (44), de manière à faciliter la manœuvre de libération consistant à provoquer le désengagement du crochet (42), le passage de la position active à la position inactive.
14. Volet selon l’une des revendications 7 ou 8, caractérisé en ce que les moyens (70) de blocage de la butée (130) comportent au moins un pion (72), agencé à l’extrémité libre du bras (140), qui est apte à être engagé en position active pour coopérer avec au moins un cran (76, 78), ménagé dans l’un des rebords supérieur (56) ou inférieur (58) de la gorge (15) transversale de la lame finale (18) et qui est apte à être désengagé dudit au moins un cran (76, 78) en position inactive pour venir se loger dans une cavité (50) délimitée par la gorge (15) grâce à quoi la butée (130) est alors libre de pouvoir coulisser dans la gorge (15).
15. Volet selon la revendication 14, caractérisé en ce que la lame finale (18) comporte deux crans (76, 78) ménagés chacun dans l’un des rebords supérieur (56) et inférieur (58) de la gorge (15) et alignés verticalement de manière à former ensemble une ouverture (75) recevant ledit pion (72) de blocage.
16. Volet selon la revendication 14 ou 15, caractérisé en ce que la coopération de formes entre le pion (72) porté par le bras (140) de la butée (130) et ledit au moins un cran (76, 78) ménagé dans la lame finale (18), voire préférentiellement les deux crans (76, 78) associés, assure un blocage bidirectionnel de telle sorte que la butée (130) est verrouillée en position active.
17. Volet selon l’une des revendications 15 à 16, caractérisé en ce que la butée (130) est amovible, ladite butée (130) étant apte à pouvoir être séparée de la lame finale (18) en étant extraite longitudinalement par ladite ouverture (75) délimitée par les crans (76, 78), sans démontage du tablier (12) dont les extrémités des lames (14) articulées et de la lame finale (18) demeurent dans les deux coulisses (20) de guidage.