FR3116293A3

FR3116293A3 - console murale

Info

Publication number: FR3116293A3
Application number: FR2011695A
Authority: FR
Inventors: Myrtil Ouvrard
Original assignee: Fixator
Current assignee: Fixator
Priority date: 2020-11-16
Filing date: 2020-11-16
Publication date: 2022-05-20
Anticipated expiration: 2030-11-16
Also published as: FR3116293B3

Abstract

Console (1) murale, pour le maintien à l’état suspendu le long d’un mur (23) d’un dispositif (22) de travail en élévation, ladite console (1) comprenant au moins un support (2) en T avec une première et une seconde branches (3, 4) horizontales alignées et une branche verticale. Ladite console (1) comprend une poutre (6). Les première et seconde branches (3, 4) horizontales alignées du T du support (2) forment entre elles un fourreau (7) délimitant un passage (8) traversant à l’intérieur duquel la poutre (6) est apte à coulisser jusqu’à une position dans laquelle la poutre (6) fait saillie de chacune des extrémités du fourreau (7), et la première branche horizontale (3) du support (2) en T comprend deux ailes (12) alignées pré-percées dites horizontales disposées de part et d’autre du fourreau (7), lesdites ailes (12) s’étendant orthogonalement à l’axe longitudinal du fourreau (7) et orthogonalement à l’axe longitudinal de la branche (5) verticale du T. Figure pour l’abrégé : Fig. 1

Description

console murale

La présente invention concerne une console murale, notamment pour le maintien à l’état suspendu le long d’un mur d’un dispositif ou matériel de travail en élévation, tel qu’un échafaudage volant, une nacelle suspendue, une sellette, un treuil de levage, ainsi qu’une installation de sécurité comprenant une telle console murale.

Elle concerne en particulier une console murale du type précité comprenant au moins un support en T avec une première et une seconde branches dites horizontales alignées et une branche dite verticale.

Une telle console murale est plus particulièrement utilisée pour une fixation à un acrotère de toiture terrasse. En effet, de nombreuses toitures plates sont bordées par un muret appelé acrotère disposé dans le prolongement du mur de façade. Pour une intervention le long du mur de façade à l’aide d’un dispositif ou matériel de travail en élévation, il est pratique de suspendre ce dispositif ou matériel à l’aide d’une console fixée audit acrotère. La fixation doit toutefois respecter l’étanchéité de l’acrotère dont la face tournée vers la toiture terrasse est revêtue d’un revêtement d’étanchéité. Ce relevé d’étanchéité de la terrasse ne doit pas être endommagé par la fixation de la console.

Un but de l’invention est de proposer une console murale dont la conception permet d’éviter l’endommagement de parties potentiellement sensibles de la construction sans nuire à la facilité de montage et éventuellement de démontage de ladite console.

A cet effet, l’invention a pour objet une console murale, notamment pour le maintien à l’état suspendu le long d’un mur d’un dispositif ou matériel de travail en élévation, tel qu’un échafaudage volant, une nacelle suspendue, une sellette, un treuil de levage, ladite console comprenant au moins un support en T avec une première et une seconde branches dites horizontales alignées et une branche dite verticale, caractérisée en ce que ladite console comprend une poutre, en ce que les première et seconde branches horizontales alignées du T du support forment entre elles un fourreau délimitant un passage traversant à l’intérieur duquel la poutre est apte à coulisser jusqu’à une position dans laquelle la poutre fait saillie de chacune des extrémités du fourreau, et en ce que la première branche horizontale du support en T comprend deux ailes alignées pré-percées dites horizontales disposées de part et d’autre du fourreau, lesdites ailes s’étendant orthogonalement à l’axe longitudinal du fourreau et orthogonalement à l’axe longitudinal de la branche verticale du T. La combinaison d’une poutre et d’un support en T ménageant un fourreau d'axe longitudinal parallèle à l'axe longitudinal des première et seconde branches horizontales du T du support permet un montage aisé de l’ensemble de la console de manière sécurisée pour l’opérateur. La conception du support en T avec notamment la présence d’ailes permet un montage sûr de la console. La possibilité d’un déplacement à coulissement de la poutre à l’intérieur du fourreau permet un positionnement des points d’accrochage du dispositif ou matériel de travail en élévation à distance du mur équipé de la console.

Selon un mode de réalisation de l’invention, le fourreau comprend, à l’état dressé du T, une face du dessus, une face du dessous, et deux faces latérales, et les ailes, disposées de part et d’autre de la face du dessous du fourreau, sont disposées à un niveau inférieur par rapport à la face du dessous ou s’étendent de manière coplanaire avec la face du dessous du fourreau. Ces ailes permettent d’accroître la surface d’appui de la console sur le sommet du mur. Ces ailes peuvent être pré-percées pour permettre une fixation à l’aide de vis ou de chevilles de la console au mur sans avoir à utiliser la face intérieure du mur pour la fixation.

Selon un mode de réalisation de l’invention, la console comprend au moins un organe de limitation en déplacement de la poutre à l’intérieur du fourreau dans le sens d’un déplacement à coulissement de la poutre depuis la première branche horizontale vers la seconde branche horizontale du T. Ainsi, tout risque de chute de la poutre par traversée du fourreau est empêché.

Selon un mode de réalisation de l’invention, l’organe de limitation en déplacement de la poutre à l’intérieur du fourreau dans le sens d’un déplacement à coulissement de la poutre depuis la première branche horizontale vers la seconde branche horizontale est formé au moins par une partie en saillie de la poutre, cette partie en saillie étant apte à prendre appui contre une extrémité du fourreau en position de fin de course d’introduction de la poutre à l’intérieur du fourreau. Il en résulte une simplicité de réalisation de l’organe de limitation en déplacement de la poutre.

Selon un mode de réalisation de l’invention, la seconde branche horizontale du T est une branche contreventée. De préférence, l’élément de contreventement de la seconde branche horizontale du T est une jambe de force s’étendant entre la seconde branche horizontale et la branche verticale du T.

Selon un mode de réalisation de l’invention, la branche verticale du T est munie d’au moins deux semelles d’appui décalées axialement le long de ladite branche verticale du T, lesdites semelles étant positionnées sur la surface de la branche verticale du T tournée vers la première branche horizontale du T. La présence de semelles permet d’augmenter la surface d’appui de la console sur la face du mur contre laquelle la branche verticale du T est apte à prendre appui.

Selon un mode de réalisation de l’invention, la console murale comprend au moins une poignée à anse fermée, la ou au moins l’une des poignées à anse étant, de préférence, ménagée au niveau de la première branche horizontale du T. Cette poignée à anse peut ainsi former également un organe d’ancrage. Cette poignée à anse peut donc être une poignée polyvalente à fonction de saisie et d’ancrage par exemple au moyen d’une élingue.

Selon un mode de réalisation de l’invention, la console murale comprend au moins un organe activable/désactivable d’immobilisation en déplacement à coulissement de la poutre à l’intérieur du fourreau. De préférence, la poutre et le fourreau sont munis de perçages positionnables en correspondance et le ou l’un des organes d’immobilisation en déplacement à coulissement de la poutre à l’intérieur du fourreau, qui peut être une goupille ou équivalent, est apte à s’insérer dans l’alignement de perçages positionnés en concordance.

Selon un mode de réalisation de l’invention, la poutre comprend, côté extrémité de la poutre apte à faire saillie du fourreau au niveau de la seconde branche horizontale du T, au moins un organe d’accrochage. Ce ou ces organes d’accrochage permettent la solidarisation de la console au dispositif ou matériel de travail en élévation à maintenir à l’état suspendu le long du mur. Le positionnement des organes d’accrochage sur la poutre coulissante permet de faire varier de manière aisée la distance entre la zone d’accrochage et le mur sans nuire à la facilité d’accrochage du dispositif ou matériel de travail en élévation auxdits organes d’accrochage.

Selon un mode de réalisation de l’invention, la poutre est munie, à son extrémité apte à faire saillie du fourreau au niveau de la seconde branche horizontale du T, d’un étrier en U, et le ou au moins l’un des organes d’accrochage a la forme d’une barre reliant entre elles les branches en regard du U de l’étrier, cette barre s’étendant perpendiculairement à l’axe longitudinal de la poutre ou de la seconde branche horizontale du T et orthogonalement à l’axe longitudinal de la branche verticale du T à l’état inséré de la poutre dans ledit fourreau. Il en résulte une simplicité d’accrochage d’un crochet ou d’un mousqueton équipant le dispositif ou matériel de travail en élévation à ladite console via le ou l’un des organes d’accrochage.

Selon un mode de réalisation de l’invention, le ou au moins l’un des organes d’accrochage est un bras pivotant autour d’un axe perpendiculaire à l’axe longitudinal de la poutre, ledit bras étant au moins partiellement évidé. A nouveau, cette disposition facilite l’accrochage sans nuire à la qualité de l’accrochage.

L’invention a encore pour objet une installation de sécurité pour le travail en élévation, ladite installation comprenant un dispositif ou matériel de travail en élévation, tel qu’un échafaudage volant, une nacelle suspendue, une sellette, un treuil de levage, et une console murale notamment pour le maintien à l’état suspendu du dispositif ou matériel de travail en élévation le long d’un mur, caractérisée en ce que la console murale est du type précité.

L’invention a encore pour objet un procédé de montage d’une console murale sur le mur d’une construction en vue de la réalisation d’une installation de sécurité telle que décrite ci-dessus, caractérisé en ce que la console murale étant telle que décrite ci-dessus, ledit procédé comprend une étape de positionnement de la première branche horizontale du T en appui sur le sommet du mur et de la branche verticale du T le long d’une face du mur, une étape de fixation généralement par vissage ou chevillage des ailes de la première branche horizontale du T au sommet du mur, une étape d’introduction de la poutre dans le passage traversant du fourreau depuis la première branche horizontale du T vers la seconde branche horizontale du T jusqu’à une position dans laquelle la poutre fait partiellement saillie de la seconde branche horizontale du T, une étape d’accrochage des organes d’accrochage au dispositif ou matériel de travail en élévation , une étape de poursuite du déplacement à coulissement de la poutre dans le fourreau jusqu’à la position de fin de course de la poutre souhaitée dans laquelle la poutre est immobilisée dans le fourreau.

L'invention sera bien comprise à la lecture de la description suivante d'exemples de réalisation, en référence aux dessins annexés dans lesquels :

représente une vue schématique de côté d’une console murale à l’état posé sur un acrotère ;

représente une vue schématique d’une console murale à l’état désassemblé de la poutre et du support en T ;

représente une vue schématique en perspective d’une console murale au cours de la mise en place de la poutre ;

représente une vue schématique de dessus d’une console murale à l’état posé ;

représente une vue schématique de côté d’une console murale à l’état posé sur un acrotère et accroché d’un dispositif de travail en élévation à ladite console ;

représente une vue schématique en perspective d’une console murale à l’état posé ;

représente une vue schématique de côté d’une console murale au cours de la mise en place de la poutre ;

représente une vue schématique de dessus d’une console murale.

Comme mentionné ci-dessus, l'invention a pour objet une console 1 murale pour le maintien à l’état suspendu le long du mur 23 auquel la console 1 est fixée, d'un dispositif 22 ou matériel de travail en élévation, tel qu’un échafaudage volant, une nacelle suspendue, une sellette, un treuil de levage ou similaire en vue de la réalisation d'une installation de sécurité 21 du type de celle représentée à la . Cette console 1 murale comprend au moins un support 2 en en forme générale de T et une poutre 6. Le support 2 est un support généralement en métal se présentant sous forme d'un ensemble mécano-soudé. Ce support 2 en T comprend une première branche dite horizontale 3 et une seconde branche dite horizontale 4 et une branche dite verticale 5. Lesdites branches sont appelées horizontales ou verticale par référence à leur position à l'état dressé du T, c'est-à-dire avec la branche verticale du T s'étendant dans un plan vertical.

Les première et seconde branches horizontales 3 et 4 du T sont alignées, c'est-à-dire disposées dans le prolongement l'une de l'autre. Ces première et seconde branches horizontales 3 et 4 du T sont conformées et dimensionnées pour ménager entre elles un fourreau 7. Ce fourreau 7 est d'axe longitudinal parallèle à l'axe longitudinal des première et seconde branches horizontales du T. Ce fourreau 7, ouvert à chacune de ses extrémités, délimite un passage 8 traversant rectiligne, à l’intérieur duquel la poutre 6 est apte à coulisser jusqu’à une position dans laquelle la poutre 6 fait saillie de chacune des extrémités du fourreau 7. La poutre 6 est donc de longueur supérieure à la longueur du fourreau 7. Cette poutre 6 est introduite dans le fourreau 7 par la première branche horizontale 3 du T et déplacée à coulissement en direction de la seconde branche horizontale 4 du T avant de faire saillie de l'extrémité de la seconde branche horizontale 4 du T. Cette poutre 6 est une poutre creuse en métal. Cette poutre 6 est généralement munie de perçages dont le rôle sera décrit ci-après.

La console 1 murale comprend au moins un organe 13 de limitation en déplacement de la poutre 6 à l’intérieur du fourreau 7 dans le sens d’un déplacement à coulissement de la poutre 6 depuis la première branche horizontale 3 vers la seconde branche horizontale 4 du T. Cet organe 13 de limitation en déplacement de la poutre 6 à l’intérieur du fourreau 7 dans le sens d’un déplacement à coulissement de la poutre 6 depuis la première branche horizontale 3 vers la seconde branche horizontale 4 est formé au moins par une partie en saillie de la poutre 6. Cette partie en saillie est apte à prendre appui contre une extrémité du fourreau 7 en position de fin de course d’introduction de la poutre 6 à l’intérieur du fourreau 7.

Dans l'exemple représenté, cette partie en saillie est formée par un plot équipant l'extrémité de la poutre en saillie de l'extrémité du fourreau 7 disposée au niveau de la première branche horizontale 3 du T à l'état introduit de la poutre dans le fourreau 7.

La première branche horizontale 3 du support 2 en T comprend deux ailes 12 alignées pré-percées dites horizontales disposées de part et d’autre du fourreau 7. Ces ailes 12 s'étendent orthogonalement à l'axe longitudinal du fourreau 7 et orthogonalement à l'axe longitudinal de la branche 5 verticale du T. Le fourreau 7 de section transversale quadrangulaire comprend, à l'état dressé du T, c'est-à-dire avec la branche verticale du T s'étendant verticalement, une face du dessus 9, une face du dessous 10 et deux faces latérales 11. Les ailes 12, disposées de part et d’autre de la face du dessous 10 du fourreau 7, sont disposées à un niveau inférieur par rapport à la face du dessous 10 du fourreau 7 ou s’étendent de manière coplanaire avec la face du dessous 10 du fourreau 7. Ces ailes 12 permettent le positionnement en appui de la première branche horizontale 3 du T sur le sommet, c'est-à-dire le dessus du mur 23 à équiper.

Les perçages des ailes 12 permettent une fixation des ailes 12 au sommet du mur à l'aide de chevilles, de vis ou similaire traversant les perçages des ailes 12 pour venir se ficher dans la face du dessus du mur 23. Ainsi, la face intérieure du mur tournée vers la terrasse qui est destinée à assurer l'étanchéité du mur n'est pas sollicitée. La branche verticale 5 du T s'étend quant à elle dans cette position de fixation le long de l'une des faces, en l'occurrence la face extérieure du mur, comme illustré à la . Cette branche verticale 5 du T est disposée en appui contre le mur. A cet effet, la branche verticale 5 du T est munie d’au moins deux semelles 15 d’appui décalées axialement le long de ladite branche verticale 5 du T. Ces semelles 15 sont positionnées sur la surface de la branche verticale 5 du T tournée vers la première branche horizontale 3 du T. Dans cette position, la seconde branche horizontale 4 du T s'étend en porte-à-faux par rapport au mur. Cette seconde branche horizontale 4 du T peut être contreventée comme illustré aux figures 5 et 6. L'élément de contreventement peut être formé par une jambe de force 14 qui s'étend entre la seconde branche horizontale 4 du T et la branche verticale 5 du T.

La console murale comprend encore au moins un organe 17 activable/désactivable d’immobilisation en déplacement à coulissement de la poutre 6 à l’intérieur du fourreau 7. Cet organe 17 activable/désactivable d’immobilisation en déplacement à coulissement de la poutre 6 à l'intérieur du fourreau 7 peut être formé par une goupille accrochée à la poutre ou au support 2 par une chaîne pour rendre cette goupille imperdable. A l'état positionné de la poutre dans le fourreau, la poutre et le fourreau comportent des perçages traversants positionnables en concordance. La goupille est introduite dans cet alignement de perçages formé par les perçages de la poutre et du fourreau et la poutre 6 est ainsi immobilisée à l'intérieur du fourreau 7.

La poutre 6 comprend également, à l'extrémité de la poutre 6 apte à faire saillie du fourreau au niveau de la seconde branche horizontale 4 du T, au moins un organe 18 ou 19 d’accrochage. Ce ou ces organes d'accrochage permettent la solidarisation du dispositif 23 ou matériel de travail en élévation à la console, généralement à l'aide de câbles équipant le dispositif 23 ou le matériel de travail en élévation, ces câbles étant munis à leur extrémité libre d'au moins un crochet ou mousqueton apte à venir en prise avec le ou l'un des organes d'accrochage de la console 1 murale.

Le ou les organes d'accrochage de la console 1 murale peuvent affecter un grand nombre de formes. Dans les exemples représentés, la console 1 murale est équipée de deux organes d'accrochage mais le nombre d'organes d'accrochage peut être quelconque sans sortir du cadre de l'invention.

La poutre 6 est munie, côté extrémité de la poutre 6 apte à faire saillie du fourreau 7 au niveau de la seconde branche horizontale 4 du T, d’un étrier 20 en U. Le ou au moins l’un des organes 18, 19 d’accrochage a la forme d’une barre 181 reliant entre elles les branches en regard du U de l’étrier 20. Cette barre 181 de l'organe d'accrochage, représenté en 18 aux figures, s’étend perpendiculairement à l’axe longitudinal de la poutre ou de la seconde branche horizontale 4 du T et orthogonalement à l’axe longitudinal de la branche verticale 5 du T à l’état inséré de la poutre dans le fourreau. A l’état inséré de la poutre 6 dans le fourreau 7, les branches et l'âme du U de l'étrier 20 s'étendent dans des plans dits verticaux parallèles à l'axe longitudinal de la branche verticale du T. Le ou l'un des crochets ou mousquetons équipant le dispositif 23 au matériel de travail en élévation peut ainsi venir en prise avec ladite barre 181.

Dans les exemples représentés aux figures 1 à 4, l'un des organes d'accrochage, représenté en 19, est un bras pivotant autour d'un axe perpendiculaire à l'axe longitudinal de la poutre 6, c'est-à-dire autour d'un axe perpendiculaire à l'axe longitudinal de la seconde branche horizontale du T à l'état inséré de la poutre dans le fourreau. Ledit bras est au moins partiellement évidé. Dans l'exemple représenté, le bras est formé de deux plats en regard reliés par deux axes formant l'un, l'axe pivot de liaison du bras au reste de la poutre, en particulier à l'étrier en U équipant l'extrémité de la poutre apte à faire saillie du fourreau au niveau de la seconde branche horizontale 4 du T, l'autre, un axe d'accrochage avec lequel l'un des crochets ou mousqueton du dispositif 23 ou matériel de travail en élévation peut venir en prise.

La barre 181 et l'axe pivotant sont tous les deux portés par l'étrier 20 en U et sont décalés d'une part, axialement par rapport à l'axe longitudinal de la poutre, d'autre part, verticalement suivant une direction parallèle à l'axe longitudinal de la branche verticale du T à l'état inséré de la poutre dans le fourreau. Ainsi, l'axe pivot du bras pivotant est disposé plus près de la branche verticale du T et à un niveau inférieur à la barre 181 à l'état dressé du T et à l'état introduit de la poutre dans le fourreau dans une position dans laquelle la poutre fait saillie du fourreau côté seconde branche horizontale du T. Cette disposition permet d'accrocher deux crochets ou mousquetons du dispositif 23 ou matériel de travail en élévation avec un encombrement réduit.

Pour parfaire l'ensemble, la console 1 murale comprend au moins une poignée 16 à anse fermée. La ou au moins l’une des poignées 16 à anse est, de préférence, ménagée au niveau de la première branche horizontale du T. Cette poignée à anse permet l'accrochage d'une élingue retenant la console avant sa fixation par vissage ou chevillage au mur.

Dans l'exemple représenté aux figures 1 à 4, la console 1 murale comprend six poignées 16 à anse, à savoir deux poignées 16 à anse disposées symétriquement de part et d'autre de la première branche horizontale 3 du T et deux paires de poignées 16 à anse disposées le long de la branche verticale du T avec les poignées d'une paire de poignées s'étendant en regard le long de ladite branche verticale. Ces poignées 16 à anse permettent une manipulation aisée de la console 1 murale pendant sa pose. Il en est de même dans l'exemple représenté aux figures 5 à 8.

En pratique, le procédé de montage d'une console 1 murale sur le mur 23 d'une construction en vue de la réalisation d'une installation de sécurité, telle que représentée à la , s'opère comme suit. On suppose que la poutre 6 et le support 2 en T sont désassemblés comme illustré à la . Le mur 23 à équiper est ici un mur de façade de construction surélevé pour former un acrotère bordant une terrasse d'une toiture terrasse. Le procédé comprend une étape de positionnement de la première branche horizontale du T du support sur la face du dessus ou sommet de l'acrotère dans une position conforme à celle représentée par exemple à la avec les deux ailes 12 de la première branche venant en appui sur ledit sommet. Une élingue illustrée par un simple trait à la peut être accrochée à la poignée à anse équipant la première branche horizontale du T pour retenir la console 1 murale en position jusqu'à sa fixation au mur. Dans cette position, la branche verticale du T du support 2 est en appui sur la face dite extérieure du mur opposé à la face intérieure du mur servant à la délimitation de la terrasse et revêtue d'un revêtement d'étanchéité.

Le procédé comprend une étape de fixation à l'aide de vis ou de chevilles des ailes de la première branche horizontale du T au sommet du mur, les vis étant visibles à la .

Le procédé comprend ensuite une étape d'introduction de la poutre dans le passage traversant délimité par le fourreau depuis la première branche horizontale du T vers la seconde branche horizontale du T jusqu'à une position dans laquelle la poutre fait partiellement saillie de la partie du fourreau disposée au niveau de cette seconde branche horizontale du T.

Cette étape d'introduction de la poutre à l'intérieur du fourreau est illustrée à la . Dans cette position, il peut être procédé à l'accrochage du dispositif 23 au matériel de travail en élévation à la console 1 murale. Cette opération peut s'effectuer à partir de la toiture terrasse pour l'opérateur car l'extrémité de la poutre munie des organes d'accrochage est accessible. Une fois les crochets ou mousquetons du dispositif 23 en matériel de travail en élévation accrochés, le déplacement à coulissement de la poutre dans le fourreau est poursuivi jusqu'à la position de fin de course de la poutre souhaitée dans laquelle la poutre est immobilisée dans le fourreau. L'immobilisation s'opère par simple positionnement de la goupille.

Le montage de la console 1 murale, tel que décrit ci-dessus, est particulièrement simple et permet à l'opérateur de procéder à ce montage en étant toujours en position de sécurité sur la terrasse. Pour autant, les points d'ancrage du dispositif 23 au matériel de travail en élévation à l'issue du montage peuvent être éloignés du mur, comme l'illustre par exemple la .

Claims

Console (1) murale, notamment pour le maintien à l’état suspendu le long d’un mur (23) d’un dispositif (22) ou matériel de travail en élévation, tel qu’un échafaudage volant, une nacelle suspendue, une sellette, un treuil de levage, ladite console (1) comprenant au moins un support (2) en T avec une première et une seconde branches (3, 4) dites horizontales alignées et une branche dite verticale (5), caractérisée en ce que ladite console (1) comprend une poutre (6), en ce que les première et seconde branches (3, 4) horizontales alignées du T du support (2) forment entre elles un fourreau (7) délimitant un passage (8) traversant à l’intérieur duquel la poutre (6) est apte à coulisser jusqu’à une position dans laquelle la poutre (6) fait saillie de chacune des extrémités du fourreau (7), et en ce que la première branche horizontale (3) du support (2) en T comprend deux ailes (12) alignées pré-percées dites horizontales disposées de part et d’autre du fourreau (7), lesdites ailes (12) s’étendant orthogonalement à l’axe longitudinal du fourreau (7) et orthogonalement à l’axe longitudinal de la branche (5) verticale du T, en ce que la branche verticale (5) du T est munie d’au moins deux semelles (15) d’appui décalées axialement le long de ladite branche verticale (5) du T, lesdites semelles (15) étant positionnées sur la surface de la branche verticale (5) du T tournée vers la première branche horizontale (3) du T, en ce que la poutre (6) comprend, côté extrémité de la poutre (6) apte à faire saillie du fourreau (7) au niveau de la seconde branche horizontale (4) du T, au moins un organe (18, 19) d’accrochage, en ce que la poutre (6) est munie, à son extrémité apte à faire saillie du fourreau au niveau de la seconde branche horizontale (4) du T, d’un étrier (20) en U, en ce que le ou au moins l’un (18) des organes (18, 19) d’accrochage a la forme d’une barre (181) reliant entre elles les branches en regard du U de l’étrier (20), cette barre (181) s’étendant perpendiculairement à l’axe longitudinal de la poutre (6) ou de la seconde branche horizontale (4) du T et orthogonalement à l’axe longitudinal de la branche verticale (5) du T à l’état inséré de la poutre (6) dans ledit fourreau (7) et en ce que la console (1) comprend au moins une poignée (16) à anse fermée, la ou au moins l’une des poignées (16) à anse étant, de préférence, ménagée au niveau de la première branche horizontale (3) du T.
Console (1) murale selon la revendication 1, caractérisée en ce que le fourreau (7) comprend, à l’état dressé du T, une face du dessus (9), une face du dessous (10), et deux faces latérales (11), et en ce que les ailes (12), disposées de part et d’autre de la face du dessous (10) du fourreau (7), sont disposées à un niveau inférieur par rapport à la face du dessous (10) ou s’étendent de manière coplanaire avec la face du dessous (10) du fourreau (7).
Console (1) murale selon l’une des revendications 1 ou 2, caractérisée en ce que la console (1) comprend au moins un organe (13) de limitation en déplacement de la poutre (6) à l’intérieur du fourreau (7) dans le sens d’un déplacement à coulissement de la poutre (6) depuis la première branche horizontale (3) vers la seconde branche horizontale (4) du T.
Console (1) murale selon la revendication 3, caractérisée en ce que l’organe (13) de limitation en déplacement de la poutre (6) à l’intérieur du fourreau (7) dans le sens d’un déplacement à coulissement de la poutre (6) depuis la première branche horizontale (3) vers la seconde branche horizontale (4) est formé au moins par une partie en saillie de la poutre (6), cette partie en saillie étant apte à prendre appui contre une extrémité du fourreau (7) en position de fin de course d’introduction de la poutre (6) à l’intérieur du fourreau (7).
Console (1) murale selon l’une des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que la seconde branche horizontale (4) du T est une branche contreventée.
Console (1) murale selon l’une des revendications 1 à 5, caractérisée en ce qu’elle comprend au moins un organe (17) activable/désactivable d’immobilisation en déplacement à coulissement de la poutre (6) à l’intérieur du fourreau (7).
Console (1) murale selon l’une des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que le ou au moins l’un (19) des organes (18, 19) d’accrochage est un bras pivotant autour d’un axe perpendiculaire à l’axe longitudinal de la poutre (6), ledit bras étant au moins partiellement évidé.
Installation (21) de sécurité pour le travail en élévation, ladite installation (21) comprenant un dispositif (22) ou matériel de travail en élévation, tel qu’un échafaudage volant, une nacelle suspendue, une sellette, un treuil de levage et une console (1) murale notamment pour le maintien à l’état suspendu du dispositif (22) ou matériel de travail en élévation le long d’un mur (23), caractérisée en ce que la console (1) murale est conforme à l’une des revendications 1 à 7.