FR3109263A1 - Procédé de préparation d’une émulsion d’argile et produit de traitement des végétaux comprenant une telle émulsion d’argile - Google Patents

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Abstract

L’invention concerne un procédé (10) de préparation d’une émulsion d’argile destinée à une application foliaire comprenant les étapes suivantes : une étape (20) d’obtention d’une argile ; une étape (30) de mélange de ladite argile dans une quantité d’eau osmosée suffisante pour obtenir une argile dispersée par brassage rotatif ; une étape (50) de repos de ladite argile dispersée permettant de récupérer une phase argileuse avec un rapport massique argile/eau compris entre 0,2 et 1, de préférence compris entre 0,5 et 1 ; et une étape (60) d’agitation de ladite phase argileuse de manière à obtenir ladite émulsion d’argile destinée à une application foliaire. Figure pour l’abrégé : figure 1

Description

PROCÉDÉ DE PRÉPARATION D’UNE ÉMULSION D’ARGILE ET PRODUIT DE TRAITEMENT DES VÉGÉTAUX COMPRENANT UNE TELLE ÉMULSION D’ARGILE
Domaine technique de l’invention
L’invention concerne un procédé de préparation d’une émulsion d’argile destinée à une application foliaire, en particulier dans les domaines de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de l’environnement. L’invention concerne en outre un produit de traitement des végétaux comprenant une telle émulsion d’argile obtenue par le procédé selon l’invention.
Arrière-plan technologique
L’utilisation d’argiles à base de kaolin de couleur blanche formulées en poudre est répandue dans le domaine de l’agriculture en tant que « support de cultures » ou homologuée par une Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) comme phytosanitaire utilisé à des doses de 25 à 50 kilogramme/hectares (kg/Ha) à chaque passage de pulvérisation sur des cultures. Ces argiles à base de kaolin calciné sont les références sur le marché. La poudre d’argile kaolinite est diluée dans l’eau dans une cuve d’un pulvérisateur utilisé pour appliquer, par pulvérisation, cette argile diluée sur le feuillage des cultures.
Lorsque les argiles de couleur blanche sont appliquées, elles forment un écran sur le feuillage des végétaux pour renvoyer une partie du rayonnement solaire lors des épisodes caniculaires afin de limiter les échaudages. Par la même occasion, ces argiles perturbent l’orientation des insectes qui sont habitués à vivre dans un environnement de couleur verte du fait du feuillage, ce qui limite les dégâts qu’ils occasionnent (exemple de la Mouche de l’Olive qui est l’un des principaux ravageurs de l’olivier). Ainsi, les argiles appliquées en agriculture ont à la fois un effet insectifuge et un effet anti-échaudage des cultures et principalement des fruits.
Cependant, ces argiles à base de kaolin sont difficilement associables en mélange extemporané avec d’autres substances d’un produit phytosanitaire ou engrais foliaire ou biostimulant pour une pulvérisation foliaire. Ainsi, l’usage de l’argile kaolinite se fait uniquement de manière individuelle ce qui entraine une augmentation de la fréquence du nombre de passages de traitements dans les cultures.
De plus, ces argiles sont facilement lessivables par les pluies qui rompent alors l’écran de protection formé sur les feuilles. L’opérateur est donc obligé de renouveler l’opération et de traiter de nouveau les cultures par une pulvérisation de ces argiles kaolinites après un épisode pluvieux pour recréer un écran protecteur.
Lors de la mise en œuvre de ces argiles à base de kaolin par l’opérateur, il se forme un nuage de poussière lorsque l’argile est mise en solution dans le pulvérisateur. En outre, ce nuage de poussière peut être dangereux pour le système respiratoire de l’opérateur ce qui nécessite l’utilisation d’une protection intégrale (masque, lunettes, gants, combinaison) pour éviter l’inhalation des particules de kaolin. En outre, à la suite de la pulvérisation des argiles sur le feuillage des cultures, les argiles sèchent et deviennent très pulvérulentes et volatiles à la surface des feuilles et des fruits. Par conséquent, lorsqu’un opérateur effectue un travail au contact des cultures traitées, tel qu’une récolte par exemple, il est susceptible de respirer ces particules de poussières de kaolin qui peuvent affecter son système respiratoire. Ceci entraine un risque d’intoxication par l’opérateur causé par une inhalation des particules de kaolin. De plus, ces argiles kaolinites calcinées ont l’inconvénient d’abîmer les pompes à piston des pulvérisateurs et certains opérateurs n’utilisent pas ces argiles par crainte de détériorer les pompes à piston qui sont couteuses à remplacer.
Objectifs de l’invention
L’invention vise à fournir un procédé permettant d’obtenir une émulsion d’argile destinée à une application foliaire.
L’invention vise en particulier à fournir un procédé permettant d’obtenir une émulsion d’argile destinée à être appliquée par pulvérisation sur des cultures de végétaux et présentant des caractéristiques permettant de s’affranchir des inconvénients de l’art antérieur.
L’invention vise en particulier à fournir, un procédé permettant d’obtenir une émulsion d’argile présentant une forte adhérence sur le feuillage et les fruits des cultures.
L’invention vise également à fournir un produit de traitement des végétaux comprenant une émulsion d’argile.
Dans tout le texte, on désigne par « argile » des minéraux argileux du groupe des silicates et en particulier des phyllosilicates notamment des aluminosilicates, c’est-à-dire des composés comprenant de l’aluminium, du silicium et de l’oxygène, et des tectosilicates. Une argile est constituée de feuillets correspondant à un nombre de couches d’oxydes tétraédriques et octaédriques. Les feuillets sont séparés les uns des autres par un espace interfoliaire. Le terme « argile » couvre aussi, plus généralement, un mélange d’argiles comprenant les kaolins, les smectites (montmorillonites, attapulgite ou bentonite), les illites, les vermiculites, les chlorites, et les minéraux argileux interstratifiés.
L’eau osmosée désigne une eau pure dépourvue de toutes impuretés. Par le moyen d’un système de filtration et plus particulièrement d’une ultrafiltration, les impuretés telles que les résidus médicamenteux, les pesticides, etc. sont éliminés pour éviter toute réaction non souhaitée entre les impuretés et ladite argile.
Dans tout le texte, l’expression « application foliaire » désigne de manière générale une application sur les feuilles ou les fruits d’un végétal. Cette application se fait de préférence par pulvérisation mais peut également se faire en enduisant directement les feuilles ou les fruits. De préférence, l’application foliaire est réalisée en particulier dans les domaines de l’agroalimentaire, de l’agriculture et de l’environnement et notamment par pulvérisation sur des cultures du domaine de la viticulture, arboriculture, céréalier, du maraichage et autres cultures basses. L’émulsion d’argile est destinée à être appliquée seule directement sur les feuilles d’un végétal ou indirectement lorsqu’elle est contenue dans un produit de traitement des végétaux par exemple.
L’invention concerne un procédé de préparation d’une émulsion d’argile destinée à une application foliaire.
Un procédé de préparation selon l’invention comprend les étapes suivantes :
une étape d’obtention d’une argile ;
une étape de mélange de ladite argile dans une quantité d’eau osmosée suffisante pour obtenir une argile dispersée par brassage rotatif ;
une étape de repos de ladite argile dispersée permettant de récupérer une fraction argileuse avec un rapport massique argile/eau compris entre 0,2 et 1, de préférence compris entre 0,5 et 1 ; et
une étape d’agitation de ladite phase argileuse de manière à obtenir ladite émulsion d’argile destinée à une application foliaire.
Ainsi, l’invention propose d’obtenir une émulsion d’argile préparée par la mise en œuvre d’une succession d’étapes dont un brassage rotatif et une agitation. On entend par l’expression « émulsion d’argile » un mélange comprenant au moins une argile, qui peut être de préférence une pluralité d’argiles, et une eau osmosée, qui est formé sous l’effet d’un brassage et d’agitation et sans ajout d’émulsifiant chimique.
L'étape d'obtention d’une argile consiste à sélectionner une argile présentant à la fois de bonnes capacités d’absorption dans l’espace interfoliaire et de bonnes capacités d’adsorption sur la surface de ces feuillets, des molécules chargées positivement et/ou d’éléments minéraux et/ou d’oligo-éléments.
Ladite argile est ensuite mélangée avec une eau osmosée afin d’obtenir une dispersion d’argile dans laquelle ladite argile est dispersée. Dans le texte, on considère que l’argile est dispersée lorsqu’au moins 10% du volume massique de l’argile et plus particulièrement les feuillets et les espaces interfoliaires de l’argile sont protonés par l’eau qui est hydrolysée. Pour ce faire, il est nécessaire de mélanger une argile avec une quantité suffisante d’eau osmosée pour que la quantité d’eau soit largement supérieure à celle de l’argile, par exemple un volume d’argile pour au moins deux volumes d’eau osmosée. Ceci permet d’atteindre un état stable du mélange.
L’étape de mélange se fait par brassage rotatif, ce qui favorise l’apparition de turbulences et d’un vortex pour améliorer ainsi l’homogénéisation. Ce brassage rotatif désigne également un malaxage ou un cisaillement de l’argile pouvant être mis en œuvre par exemple au moyen d’un agitateur hélicoïdal (avec des pales rotatives), d’une centrifugeuse (un rotor dans le fond du récipient comprenant l’argile et l’eau) ou tout moyen permettant la rotation du mélange et l’apparition d’un vortex. Ce brassage rotatif peut également être effectué par le moyen d’un circuit fermé comprenant une vanne, au fond d’un récipient, reliée à un conduit et une pompe afin de faire circuler l’argile et l’eau mélangées dans le conduit pour améliorer l’homogénéisation.
L’argile présente dans sa configuration naturelle des feuillets empilés. Aussi, le brassage rotatif permet de déstabiliser la structure de l’argile en désempilant les feuillets. En outre, il favorise l’hydrolyse de l’eau qui entraine la protonation des feuillets d’argiles désempilés et la création d’un nombre important de ponts hydrogène autour des feuillets d’argile.
Par conséquent, le mélange de l’argile dans l’eau entraine l’apparition d’un milieu favorable aux échanges d’ions par substitution notamment des cations (Ca2+, Mg2+, K+, Na+, Fe3+, Fe2+, Al3+) et facilite également la fixation des composants tels que des molécules chargées positivement essentiellement des ions hydrogènes (H+ou H3O+), des minéraux ou des oligo-éléments sur les surfaces et dans les espaces interfoliaires de l’argile. Ces échanges d’ions provoquent une augmentation des sites de fixation des ions et de ce fait une augmentation de la capacité d’échange cationique (CEC).
L’étape de repos consiste à laisser reposer l’argile dispersée afin de permettre la sédimentation pour former deux phases ; une phase argileuse avec un rapport massique argile/eau compris entre 0,2 et 1, de préférence entre 0,5 et 1 et une phase aqueuse comprenant des molécules d’eau osmosée qui ne sont pas liées à ladite argile.
La phase argileuse comprend ladite argile sèche correspondant au poids sec d’argile qui est dispersée dans l’eau pour avoir un rapport massique argile sèche/eau compris entre 0,2 et 1, de préférence entre 0,5 et 1. La phase aqueuse comprend les molécules d’eau non hydrolysées qui remontent la surface du mélange pour former le surnageant. Cette phase aqueuse est extraite du mélange par exemple avec une pompe équipée d’un volucompteur et peut être utilisée lors d’un prochain cycle de préparation d’une émulsion d’argile.
Ladite argile dispersée est mise au repos pendant une durée d’au moins 6 heures, de préférence supérieure à 12 heures et plus préférentiellement pendant une durée comprise entre 12 heures et 24 heures.
L’étape d’agitation consiste à accentuer le phénomène d’ouverture des feuillets et d’augmentation des espaces interfoliaires de l’argile dans la phase argileuse pour obtenir une émulsion d’argile. La dynamisation par agitation de la phase argileuse permet l’apparition d’un réseau macromoléculaire étendu dont les surfaces des feuillets et les espaces interfoliaires sont augmentés pour fixer et/ou stocker davantage de composants tels que des molécules notamment chargées positivement, des minéraux et des oligoéléments. Ce réseau favorise l’adsorption de ces composants naturellement présents dans l’argile ou rajoutés au cours de l’agitation et également des matières actives contenues dans un produit auquel l’émulsion d’argile peut être associée.
Ainsi, le procédé permet de former une émulsion d’argile ayant une action de rétention et de libération des composants pouvant être retenus dans les espaces interfoliaires et libérés lors de leur application sur un feuillage. L’émulsion d’argile fabriquée par le procédé selon l’invention forme un substrat ayant un double rôle de stockage et de libération des éléments minéraux, oligo-éléments ou toutes molécules pouvant y être associées. En effet, les structures octaédriques et tétraédriques des feuillets d’argiles peuvent absorber et adsorber des minéraux, oligoéléments, dérivés organiques y étant associées directement ou indirectement pour les libérer progressivement en fonction de l’environnement hydrique.
Ladite émulsion d’argile obtenue par ce procédé présente l’avantage d’avoir un fort pouvoir d’adhérence sur les feuilles lors de l’application foliaire. En d’autres termes, l’émulsion d’argile forme une base adhésive. L’effet d’adhérence est par conséquent conféré aux produits avec lesquels ladite émulsion d’argile est associée pour éviter le lessivage de l’émulsion d’argile pulvérisée sur les feuillages. De plus, le processus d'échanges ioniques permet de réaliser la fixation d'ions indésirables tels que certains pesticides ou déchets toxiques. Ladite émulsion d’argile fabriquée par ce procédé permet également de limiter les risques de contamination des voies respiratoires d’un opérateur lors de la mise en œuvre de cette émulsion d’argile qui n’est pas pulvérulente.
Selon l’invention, ladite émulsion d’argile présente des propriétés protectrices et des propriétés répulsives en formant une barrière efficace contre les parasites.
Plus particulièrement, ladite émulsion d’argile permet de lutter contre les stress abiotiques notamment la sécheresse, les canicules, les variations climatiques (épisodes de gel ou températures froides inférieures au zéro végétatif des cultures en deçà duquel elles arrêtent leur fonctionnement), ou les carences en minéraux.
En outre, ladite émulsion d’argile obtenue par le procédé selon l’invention favorise la croissance des végétaux. En d’autres termes, elle présente un effet biostimulant pour la culture et notamment pour les feuilles et les fruits des végétaux sur lesquels elle est appliquée en améliorant l’assimilation des composants tels que les minéraux contenus dans ladite émulsion d’argile et ceux qui peuvent être rajoutés. Cette assimilation se fait directement à travers les éléments minéraux et oligoéléments présents dans l’émulsion d’argile et indirectement par la présence du silicium qui active la dynamique nutritionnelle des plantes. La présence des ions échangeables entre les feuillets d'argile est importante car elle permet la nutrition continue des plantes, en particulier pour l'assimilation de Ca2+, Mg2+, K+et Fe2+. Les propriétés mécaniques telles que la plasticité et le point de rupture sont influencées par la nature des ions absorbés, en particulier les ions suivants : Ca2+ou Na+ou Mg2+.
Ainsi, le procédé de préparation selon l’invention permet de préparer une émulsion d’argile qui contribue à obtenir une meilleure qualité et quantité de récolte des végétaux traités par cette émulsion d’argile. Ladite émulsion d’argile possède un pouvoir couvrant des feuillages amélioré par rapport à une argile classique formulée en poudre mouillable.
Avantageusement et selon l’invention, ladite étape d’agitation comprend une pluralité de cycles successifs d’agitation dont la durée prédéterminée de chaque cycle est d’au moins 10 minutes, et ladite vitesse de rotation et ladite fréquence de vibrations subissent une augmentation progressive à chaque cycle jusqu’à atteindre un cycle dont la vitesse de rotation est supérieure à 900 tours/minute et la fréquence des vibrations correspond à la fréquence des ultrasons.
Selon cette variante, l’agitation simultanée par rotation et vibrations permet de dynamiser progressivement et de manière non agressive la phase argileuse afin d’obtenir une émulsion d’argile qui a l’aspect d’une crème.
En effet, les vibrations ont un effet sur l’élongation et la torsion des liaisons silanols et sur l’élongation des liaisons hydrogènes formées par les groupements hydroxyles de l’eau liés à la surface des feuillets d’argile. Ainsi, le couplage de la rotation avec les vibrations permet d’améliorer le phénomène de gonflement de la phase argileuse en accentuant la déstabilisation des forces de Van der Walls ce qui favorise la formation d’un réseau macromoléculaire et l’obtention de l’émulsion d’argile.
Plus particulièrement, ladite étape d’agitation comprend au moins un cycle d’agitation dont la durée est égale ou supérieure à 10 minutes et de préférence égale à 15 minutes. De plus, ladite fréquence de vibrations est supérieure ou égale à 10 KiloHertz (KHz) et de préférence comprise entre 10 et 30 KHz et ladite vitesse de rotation est supérieure à 60 tours/minute, de préférence comprise entre 100 et 1000 tours/minute.
Cette étape d’agitation met par exemple en œuvre un agitateur hélicoïdal, une centrifugeuse ou tout moyen équivalent permettant de mélanger et de cisailler ladite phase argileuse. En outre, les vibrations peuvent être produites au fond d’un récipient contenant la préparation d’émulsion d’argile en cours de conception, ou par un plongeur directement inséré dans le récipient contenant la préparation d’émulsion d’argile en cours de conception, ou par un système de circuit fermé formé par un conduit relié au récipient contenant ladite phase argileuse de sorte à former une boucle à travers laquelle la phase argileuse circule dans le conduit pour être homogénéisé par des vibrations produites par le conduit.
Avantageusement et selon l’invention, ledit procédé comprend en outre une étape d’incorporation d’au moins un additif choisi parmi l’huile de tournesol, les huiles essentielles, les tanins, et leurs mélanges, de préférence pendant ladite étape d’agitation de ladite phase argileuse.
Selon cette variante, l’incorporation d’un additif pouvant être par exemple un agent polymérisant permet de lier les feuillets d’argile pour former un réseau macromoléculaire polymérisé. En outre, les effets conjugués des rotations par brassage rotatif et des vibrations, plus particulièrement des ultrasons, permettent la transformation de la phase argileuse en une émulsion stable et homogène destinée à une application par pulvérisation foliaire.
Plus particulièrement, l’huile de tournesol, les huiles essentielles, les tanins induisent la polymérisation macromoléculaire et accentue l’effet de stabilité permettant de créer une émulsion de type Pickering fabriquée sans émulsifiant. Malgré un faible pourcentage d’un tel additif, l’argile dynamisée par les rotations et les vibrations se transforme en une émulsion visqueuse stable dont la température pouvant s’élever jusqu’à 70°C permet la polymérisation de la phase argileuse. L’espace interfoliaire permet de stocker des polymères organiques tels que l’huile de tournesol, les huiles essentielles, ou les tanins (hydrolysables tels que les tanins de châtaigniers ou de chêne et condensés c’est-à-dire non hydrolysables tels que les tanins de quebracho).
En outre, la présence d’additif permet d’accentuer l’adhérence sur le feuillage de l’émulsion d’argile obtenue par le procédé de l’invention. Ainsi, lorsque l’émulsion d’argile est appliquée sur les feuilles et les fruits des cultures, l’adhérence sur les feuilles est améliorée en présence d’au moins un additif. En outre, l’ajout d’un tel additif permet de limiter l’abrasivité des pompes à pistons des pulvérisateurs.
De préférence, la quantité en poids dudit additif à incorporer est inférieure à 0,56% en poids de la masse de carbone de l’additif par rapport au poids sec de l’argile. Autrement dit, la masse en carbone de l’additif est égale ou inférieure à 0,56% en poids par rapport au poids sec de l’argile.
Avantageusement et selon l’invention, ledit procédé comprend en outre une étape d’ajout d’au moins un conservateur, un oligo-élément, un élément minéral, ou un mélange d’éléments minéraux et/ou d’oligoéléments, lors de ladite étape d’agitation de ladite phase argileuse.
Selon cette variante, cette étape permet d’ajouter dans la phase argileuse des constituants avec des proportions variables pour obtenir une variété d’émulsions d’argile ayant des fonctions différentes. l
En effet, les conservateurs peuvent par exemple être choisis parmi les tocophérols (E306), les extraits riches en vitamine E, le métabisulfite de potassium (E224), le sel de mer, l’huile de paraffine, l’écorce d’osier (Salix cortex), l’hydrogénate de sodium ou leurs mélanges.
La quantité de conservateur ajoutée est de préférence inférieure ou égale à 2% en poids sec de l’argile.
En outre, un oligo-élément ou un élément minéral, ou un mélange d’éléments minéraux (potassium, magnésium, calcium, souffre, sodium,etc.) et/ou d’oligoéléments (bore, cobalt, cuivre, fer, manganèse, molybdène, zinc, etc.) homologables en Agriculture Biologique peuvent être ajoutés dans la phase argileuse lors de l’étape d’agitation.
Les quantités des oligo-éléments et des éléments minéraux sont ajoutés par rapport au pourcentage de la masse volumique de l’émulsion d’argile. En outre, les quantités sont adaptées en fonction des formulations de ladite émulsion d’argile de manière à obtenir un produit répondant aux normes européennes ou françaises de l’Agriculture Biologique.
Avantageusement et selon l’invention, ledit procédé comprend en outre une étape d’ajout de magnésium préalable à ladite étape de repos de ladite argile dispersée.
Selon cette variante, l’ajout de magnésium permet d’augmenter la concentration cationique de l’argile dispersée dans l’eau et par conséquent d’améliorer les échanges d’ions sur les feuillets et dans les espaces interfoliaires.
Par exemple, le sulfate de magnésium qui a une très grande affinité avec la surface des feuillets d’argile sur lesquels il vient se fixer en substitution des autres cations, permet une meilleure biodisponibilité du potassium, du calcium, et du fer, présents dans les espaces interfoliaires et à la surface des feuillets. Ainsi, ces ions deviennent biodisponibles dans la solution d’argile et par conséquent facilement assimilable par le feuillage des végétaux lors d’une application foliaire. De préférence, l’étape d’ajout du magnésium est effectuée avant l’étape de mélange.
Le cumul des phénomènes de protonation et d’ajout de magnésium entraine l’augmentation de la concentration des cations et des oligoéléments chargés positivement ce qui permet de rendre davantage biodisponibles ces éléments pour un végétal lorsque l’émulsion d’argile est appliquée par pulvérisation sur le feuillage.
De préférence, le magnésium est ajouté en quantité comprise entre 0% et 5% en poids par rapport au poids sec de l’argile.
Avantageusement et selon l’invention, ladite durée de ladite étape de mélange est continue pendant au moins 3 jours.
Selon cette variante, le processus est lent et non agressif, de préférence avec une vitesse de rotation inférieure à 100 tours/minute afin d’ouvrir suffisamment les feuillets octaédriques et tétraédriques de ladite argile et de rendre solubles les ions, éléments minéraux et oligoéléments. Par conséquent, il convient que l’argile soit mélangée et homogénéisée pendant une durée comprise, de préférence, entre 3 et 4 jours afin que l’argile soit suffisamment longtemps au contact de l’eau osmosée pour équilibrer les réactions de protonation et de substitution.
Avantageusement et selon l’invention, ladite étape d’obtention de ladite argile comprend une étape de séchage, une étape de broyage puis une étape de tamisage de ladite argile de manière à former des fragments d’argile inférieurs à 100 micromètres.
Selon cette variante, ladite argile est obtenue par au moins une étape de séchage qui consiste à obtenir l’argile avec une charge microbiologique très faible. Le séchage peut être par exemple effectué par un traitement thermique au moyen d’un four. De préférence, le séchage est réalisé par un four chauffé entre 350°C et 450°C. Même après une étape de séchage, ladite argile conserve de l’eau résiduelle en quantité inférieure ou égale à 5 ou 6% du poids total de l’argile. Le séchage permet d’obtenir une argile dépourvue de bactérie de type Salmonella, Escherichia Coli, et des entérocoques. En outre, l’argile sèche comprend une quantité maximale par kilogramme de 3 milligrammes (mg) de cadmium, 2 mg de chrome, 1 mg de mercure, 100 mg de nickel, 120 mg de plomb, 40 mg d’arsenic, 600 mg de cuivre et 1500 mg de zinc.
Les étapes de broyage et de tamisage permettent d’obtenir une argile micronisée formée de particules fines. De préférence, les particules d’argile sont inférieures à 100 microns et plus préférentiellement au moins 80% des particules d’argiles sont inférieures à 50 microns.
Avantageusement et selon l’invention, ladite argile est choisie parmi les kaolins, les smectites, les illites, les vermiculites, les chlorites, les minéraux argileux interstratifiés ou leurs mélanges.
Selon cette variante, ladite argile peut être un minéral du groupe des argiles et comprend également les sépiolites, les micas, en particulier la glauconite, les tectosilicates, en particulier les feldspaths, les feldspathoïdes, les zéolithes, et autres cristaux formés d’une architecture microporeuse d’aluminosilicate ou minéraux du groupe des argiles. De façon non exhaustive l’argile comprend les smectites formées par les montmorillonites, l’attapulgite ou la bentonite.
Ladite argile comprend un ou plusieurs minéraux argileux ou une association de plusieurs argiles de nature similaire ou différente. Par exemple ladite argile comprend de préférence une association d’au moins 10% de minéraux argileux dits 1 :1 TO (par exemple le kaolin), au moins 15% de minéraux argileux dits 2 :1 TOT dioctaédriques (par exemple les smectites), au moins 10% de minéraux argileux dits 2 :1 TOT trioctaédriques (par exemple les illites, le talc) et entre 0 et 5% de tectosilicates (par exemple la zéolithe).
Les argiles choisies présentent une capacité d’échange cationique (CEC) élevée correspondant à une mesure de la quantité maximale de cations qu’une argile peut retenir en raison de la charge négative des feuillets.
En outre, la taille minimale de l’espace interfoliaire au sein de l’argile de la phase argileuse est d’au moins 5 Angströms et de préférence d'au moins 10 Angströms. Par exemple, pour la montmorillonite l’espace interfoliaire est compris entre 14 à 18 Angströms et entre 10 et 14 Angströms pour l’illite.
L’invention concerne également un produit de traitement des végétaux comprenant une émulsion d’argile obtenue par l’un des procédés de préparation décrits ci-dessus.
Selon l’invention, ladite émulsion d’argile incorporée ou formant ledit produit de traitement des végétaux permet de renforcer ou de se substituer à l’action d’un tel produit. Dans le texte un produit de traitement des végétaux désigne un produit appliqué sur les feuilles et/ou les fruits d’un végétal et désigne en particulier un engrais foliaire, un support de culture, une substance pour la croissance des végétaux tel qu’un biostimulant inorganique non microbien en suspension, un additif agronomique, un phytosanitaire de biocontrôle d’origine naturelle ou un adjuvant pour produit phytosanitaire ou un produit phytosanitaire de synthèse.
Un tel produit de traitement de végétaux comprend ladite émulsion d’argile qui forme un piège à matières actives et a un effet positif sur la pollution des sols et de l’air. En d’autres termes, lors de l’application du produit de traitement de végétaux par pulvérisation foliaire, l’émulsion d’argile joue le rôle d’un substrat en absorbant les matières actives contenues dans le produit de traitement des végétaux pour limiter fortement la présence sous forme de résidus dans les fruits, les légumes, les graines et diminuer la présence de ces matières actives dans l’air et les cours d’eaux. Ladite émulsion d’argile utilisée pour former un produit de traitement de végétaux présente un réel avantage pour le stockage et la rétention des matières actives contenues dans ce produit de traitement des végétaux afin d’optimiser son efficacité contre le parasitisme et limiter la pollution.
Avantageusement, le produit de traitement de végétaux comprenant ladite émulsion d’argile a un effet défavorisant sur le parasitisme des végétaux (insectes, champignons, bactéries).
En outre, un tel produit de traitement de végétaux peut participer à atteindre la réduction des pesticides décrit dans le plan gouvernemental Français et Européen dit Plan Ecophyto 2018-2025. En effet, les produits phytosanitaires comprennent dans la majorité des cas des substances actives telles que du sulfate de cuivre. Or, le cuivre est particulièrement toxique envers les micro-organismes du sol. Ceci justifie le règlement mis en place afin de limiter les doses de cuivre dans les cultures à une moyenne 4 kg/Ha/an sur une durée de 7 ans.
Aussi, un produit de traitement de végétaux comprenant une telle émulsion d’argile agit sur une diminution de la quantité de cuivre apportée sur les cultures, sans perdre pour autant d’efficacité comparée à un produit contenant une pleine dose de cuivre. Cela permet ainsi d’obtenir des produits de traitement de végétaux en adéquation avec la réduction des doses des pesticides en agriculture biologique et conventionnelle.
Avantageusement, le produit de traitement des végétaux concerne également un engrais foliaire qui est un engrais liquide ou soluble dans l'eau à pulvériser sur des feuilles, de préférence un engrais inorganique et non microbien en suspension. La compatibilité de l’émulsion d’argile obtenue avec le procédé selon l’invention est excellente avec les ingrédients contenus dans l’engrais.
En outre, en ajoutant des mélanges de minéraux et d’oligoéléments lors de l’élaboration de cette émulsion d’argile, on obtient plusieurs engrais foliaires avec des dosages correspondants aux normes européennes et françaises. Ces engrais foliaires peuvent être inorganiques, non microbiens en suspension avec une libération progressive des nutriments pour la plante.
Ladite émulsion d’argile peut être utilisée en tant que biostimulant non microbien et non organique et agit directement sur l’augmentation de la biomasse produite sur les cultures. Ainsi, l’utilisation de l’émulsion d’argile améliore le rendement, et la qualité et la quantité des récoltes des cultures sont meilleures.
De préférence, la masse en carbone d’un additif est égale ou inférieure à 0,56% en poids par rapport au poids sec de l’argile afin que l’émulsion d’argile fabriquée par ce procédé soit considérée comme un engrais foliaire ou un biostimulant non microbien et non organique.
Par exemple, les produits de traitement des végétaux obtenus à partir de ladite émulsion d’argile peuvent être utilisé dans le cadre :
- de l’Agriculture Biologique conformément au règlement européen CE 834/2007 ; ou
- de l’Agriculture Conventionnelle avec NODU (« Nombre de Doses Unités ») Vert conformément au règlement européen CE nº765/2008 modifié le 25 juin 2019 par le JO CEE L70/37.
L’invention concerne également un procédé de préparation d’une émulsion d’argile destinée à une application foliaire et un produit de traitement des végétaux comprenant une telle émulsion d’argile, caractérisés en combinaison par tout ou partie des caractéristiques mentionnées ci-dessus ou ci-après.
Liste des figures
D'autres buts, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante donnée à titre uniquement non limitatif et qui se réfère aux figures annexées dans lesquelles :
est une vue schématique d’un procédé de préparation d’une émulsion d’argile destinée à une application foliaire selon un mode de réalisation de l’invention.
Description détaillée d’un mode de réalisation de l’invention
Le procédé décrit ci-après permet la préparation d’une émulsion d’argile destinée à être appliquée par pulvérisation sur les feuilles et les fruits des cultures. Bien entendu, il ne s’agit que d’un mode de réalisation de l’invention et l’homme du métier peut sans difficultés particulières envisager des variantes de réalisation du procédé (notamment en termes de durée des étapes, de fréquence, de composants utilisés, etc.) pour la mise en œuvre du procédé sans sortir du périmètre de l’invention. En fonction de la composition de l’émulsion d’argile, différents produits de traitements peuvent être fabriqués selon les besoins.
Le procédé 10 de préparation d’une émulsion d’argile tel que représenté schématiquement par la figure 1 comprend les étapes suivantes :
une étape 20 d’obtention d’argile ;
une étape 30 de mélange de ladite argile dans une eau osmosée ;
une étape 40 d’ajout de magnésium ;
une étape 50 de repos ;
une étape 60 d’agitation par rotations et vibrations ;
une étape 70 d’incorporation d’au moins un additif ; et
une étape 80 de conditionnement de l’émulsion d’argile obtenue.
Selon le mode de réalisation décrit ci-dessus, l’étape 60 d’agitation comprend une pluralité de cycles d’agitation et l’étape 70 permet l’incorporation d’au moins un additif au cours de l’étape 60 d’agitation.
Selon ce mode de réalisation, l’étape 20 d’obtention d’argile consiste à sélectionner un mélange comprenant au moins 10% de montmorillonites, au moins 10% de kaolin et au moins 15% des illites et entre 0 et 5% de tectosilicates. Plus particulièrement, cette étape comprend une étape 21 de séchage de l’argile au four à une température comprise entre 350°C et 450°C pendant au moins 1 heure, de préférence 6 heures. Ainsi, l’argile séchée comprend une eau résiduelle dont le pourcentage est inférieur à 5% ou 6% du poids sec de l’argile.
Ensuite, une étape 22 de broyage de l’argile est effectuée de manière à obtenir des fragments d’argile de l’ordre de quelques centaines de microns puis une étape 23 de tamisage est faite par le moyen d’un tamis. Le tamis utilisé est un tamis de 140 Mesh et de 270 Mesh correspondant respectivement à un tamis dont la dimension des mailles est de 105 microns et 53 microns.
Le mode de réalisation décrit permet de fabriquer environ 1000 kilogrammes (kg) d’émulsion d’argile dont le rapport argile/eau est de 0,8 après l’étape d’agitation, c’est-à-dire que la phase argileuse comprend 44,4% d’argile sèche et 55,6% d’eau osmosée.
L’étape 30 de mélange consiste à disperser 444 kg d’argile sèche dans une quantité suffisante d’eau osmosée, environ 1000 litres (L), avec un brassage rotatif pour permettre l’apparition de turbulences et la création d’un vortex. Cette étape de mélange consiste à effectuer un cycle de brassage rotatif continu pendant une durée de 3 jours. Pour ce faire, un rotor placé au fond du récipient contenant l’argile sèche et l’eau est couplé à des pales rotatives au centre du récipient de sorte avoir un brassage rotatif à une vitesse de 50 tours/minute. De plus, l’argile et l’eau sont également mélangés par le moyen d’un circuit fermé pour une meilleure homogénéisation.
Selon ce mode de réalisation, l’ajout de magnésium se fait au début de l’étape 30 de mélange. L’étape 40 d’ajout de magnésium consiste à ajouter des ions magnésium par l’ajout de sulfate de magnésium comprenant 16% d’oxyde de magnésium (MgO) et 32% d’anhydride sulfurique (SO3). L’avantage du sulfate de magnésium est sa forte solubilité dans l’eau. Selon ce mode de réalisation, le sulfate de magnésium constitue 4% en poids par rapport au poids sec de l’argile, soit 17,76 kg de sulfate de magnésium. A la suite de l’ajout de magnésium, le brassage rotatif est poursuivi pour atteindre une durée de 3 jours.
Après l’étape 30 de mélange, l’argile dispersée est mise au repos au cours de l’étape 50, pendant une durée de 24 heures afin de permettre la sédimentation de l’argile qui est dispersée dans l’eau pour former la phase argileuse et également de permettre à l’eau non liée à l’argile de remonter en surface. La phase aqueuse comprenant l’eau surnageante est ensuite retirée et transférée par le moyen d’une pompe équipée d’un volucompteur dans un autre récipient pour une prochaine préparation. L’étape de repos permet d’obtenir une phase argileuse sédimentée ayant un rapport massique argile/eau de 0,8 avec 44,4% d’argile sèche et 55,6% d’eau. La phase argileuse comprend donc 444 kg d’argile sèche, 556 kg d’eau osmosée et 17,76 kg de sulfate de magnésium.
Cette phase argileuse avec un rapport massique de 0,8 est ensuite agitée par rotation et vibrations lors de l’étape 60 d’agitation. Selon ce mode de réalisation, l’étape 60 comprend une pluralité de cycles d’agitation avec différentes vitesses de rotation et fréquences de vibrations et comprend également une étape 70 d’incorporation d’un additif.
Trois cycles d’agitation (61 à 63) sont réalisés pendant une durée comprise entre 10 et 15 minutes chacun. La rotation est toujours effectuée par un agitateur hélicoïdal (pales rotatives au centre du récipient) couplé à un rotor au fond du récipient et les vibrations en circuit fermée. Les vibrations en circuit fermées sont permises par le moyen d’un conduit permettant de faire circuler la phase argileuse dans le conduit pour à la fois homogénéiser et agiter la phase argileuse avec des vibrations générées dans le conduit. A chaque fin de cycle, la vitesse de rotation et la fréquence de vibrations sont progressivement augmentées. Aussi, la vitesse de rotation lors du premier cycle 61 d’agitation est de 120 tours/minute et la fréquence de vibrations de 10KHz. Ensuite, les cycles 62 et 63 suivants sont respectivement effectués à une vitesse de rotation de 240 et 480 tours/minute et une fréquence de vibrations de 15 et 20 KHz.
Lors d’une étape 70 d’incorporation d’additif, l’huile de tournesol (acide oléique) est incorporée de manière à ce que le poids en carbone de l’huile de tournesol de dépasse pas 0,56% du poids sec d’argile. Selon ce mode de réalisation, la masse de carbone ne peut donc être supérieure à 2,486 kg dans l’argile sèche (444 kg d’argile sèche). Etant donné que l’acide oléique contient 77,09% de carbone, la quantité d’huile incorporée est donc de 3,22 kg.
Enfin, un dernier cycle 64 d’agitation est effectué avec une vitesse de 960 tours/minute et une fréquence des ultrasons de 30KHz pendant une durée comprise entre 10 et 15 minutes afin d’obtenir une émulsion d’argile stable.
L’émulsion d’argile est conditionnée dans des contenants lors de l’étape 80 afin de pouvoir être stockée avant d’être utilisée dans le cadre de la préparation d’un produit de traitement des végétaux.
En outre, lors de l’étape 60 d’agitation, un constituant de type conservateur, oligo-élément, élément minéral, ou un mélange d’éléments minéraux et/ou d’oligoéléments homologables en Agriculture Biologique peut être ajouté pour obtenir les émulsions d’argile décrites ci-après pour former plusieurs produits de traitements des végétaux, et ce de façon non exhaustive.
Le procédé selon ce mode de réalisation peut être adapté en fonction des quantités de magnésium, d’additifs, de conservateurs, de minéraux et d’oligo-éléments ajoutés lors de la préparation de l’émulsion d’argile pour permettre l’obtention de différents produits de traitements des végétaux décrits dans les exemples ci-après. Les proportions indiquées par la suite pour les conservateurs correspondent à un pourcentage par rapport au poids de matière sèche d’argile tandis que les proportions indiquées pour les oligo-éléments et les éléments minéraux correspondent à un pourcentage par rapport à la masse volumique totale de l’émulsion d’argile.
Exemple 1 :Produits de traitements comprenant une émulsion d’argile 1 ou 2
Émulsion 1 Émulsion 2
Conservateurs (tocophérols E306, Chlorure de sodium, Vitamine E, Bisulfite de Potassium E224, huile de paraffine, écorce d'osier salix cortex aucun ≤ 2%
Oxyde de magnésium (MgO) ≥ 2% ≥ 2%
Le produit de traitement peut comprendre l’émulsion 1 sans aucun conservateur et possédant au moins de 2% d’oxyde de magnésium ou peut comprendre l’émulsion 2 avec des conservateurs en quantité inférieure ou égale à 2% et possédant au moins 2% d’oxyde de magnésium afin de former :
  • un engrais inorganique et non microbien en suspension tel qu’un engrais foliaire à base de magnésium répondant aux normes CE « engrais CE » ou aux normes françaises NFU 42001 ou 42002-(1)(2)(3) ou 42-003, permettant la correction des carences des cultures et l’amélioration des flux nutritionnels ;
  • un support de culture répondant aux normes NFU 44-551 permettant, de former une barrière physique ;
  • un biostimulant inorganique non microbien en suspension répondant aux normes CE « engrais CE » ou aux normes française NFU 42-004, permettant de lutter contre le stress abiotique, de permettre la bio-stimulation, d’améliorer la quantité et la qualités des récoltes ainsi que la nutrition de la plante ;
  • un additif agronomique répondant aux normes CE « engrais CE » ou aux normes françaises NFU 44-551/A4 ou 44-204, permettant de former un support pour le stockage et la libération des composants associées à l’émulsion d’argile ;
  • une substance de croissance répondant aux normes CE « engrais CE » ou à la norme française NFU 44-001, permettant d’amélioration de la croissance des plantes ;
  • un adjuvant nécessitant une homologation pour l’obtention d’une Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) délivrée par l’Agence Nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), permettant une amélioration de l’adhérence, du pouvoir couvrant, du stockage et de la libération des substances associées ; ou
  • un phytosanitaire de biocontrôle d’origine naturelle nécessitant une homologation pour l’obtention d’une AMM délivrée par l’ANSES en fonction du type de culture et du type de parasite traité, par exemple le mildiou de la vigne.
Exemple 2 :Produits de traitement comprenant une émulsion d’argile 3 ou 4
Émulsion 3 Émulsion 4
Oxyde de potassium (K2O) 1,5% 3% 0 0 0 0
Oxyde de magnésium (MgO) 0,75% 0 2% 0 0 0
Oxyde de calcium (CaO) 0,75% 0 0 6% 0 0
Trioxyde de souffre (SO3) 0,75% 0 0 0 5% 0
Oxyde de sodium (Na2O) 0,5% 0 0 0 0 1%
Le produit de traitement peut comprendre l’émulsion d’argile 3 avec plusieurs éléments minéraux ou l’émulsion d’argile 4 avec un seul macroélément afin de former :
  • un engrais foliaire complet avec plusieurs éléments minéraux mentionné sur l’étiquette (pour l’émulsion d’argile 3) ou un engrais foliaire avec un seul élément mentionné sur l’étiquette (pour l’émulsion d’argile 4), répondant aux normes CE de type « engrais CE » ou aux normes françaises NFU 42-001, 42-002(1)(2)(3) ou 42-003 permettant la correction des carences des cultures et l’amélioration des flux nutritionnels ; ou
  • un biostimulant inorganique non microbien en suspension répondant aux normes CE « engrais CE » ou aux normes française NFU 42-004, permettant de lutter contre le stress abiotique, de permettre la bio-stimulation, d’améliorer la quantité et la qualités des récoltes ainsi que la nutrition de la plante.
Exemple 3 :Produits de traitement comprenant une émulsion d’argile 5 ou 6
Émulsion 5
(Oligo- éléments non complexés et non chélatés en % )
Émulsion 6
(Oligo-éléments complexés ou chélatés en % )
Bore 0,2 -
Cobalt 0,02 0,02
Cuivre 0,5 0,01
Fer 2 0,03
Manganèse 0,5 0,01
Molybdène 0,02 -
Zinc 0,5 0,1
Le produit de traitement peut comprendre l’émulsion d’argile 5 avec un mélange d’oligo-éléments non chélatés et non complexés afin de former un engrais foliaire à base d’un mélange d’oligo-éléments non chélatés et non complexés répondant aux normes CE de type « engrais CE » ou aux normes françaises NFU 42-001, 42-002-(1)(2)(3) ou 42-003 permettant la correction des carences des cultures et l’amélioration des flux nutritionnels.
Le produit de traitement peut comprendre l’émulsion d’argile 6 avec un mélange d’oligo-élément complexés ou chélatés afin de former un engrais foliaire à base d’un mélange d’oligo-éléments complexés ou chélatés répondant aux normes CE de type « engrais CE » ou aux normes françaises NFU 42-001, 42-002-(1)(2)(3) ou 42-003 permettant la correction des carences des cultures et l’amélioration des flux nutritionnels.
Selon un mode de réalisation, l’émulsion d’argile peut être appliquée à l’aide d’une spatule pour former une couche d’environ 0,5 cm d’épaisseur directement sur une plaie d’un végétal afin de favoriser la cicatrisation.
Les différents produits de traitements décrits dans les exemples ci-dessus sont appliqués par pulvérisation sur le feuillage des végétaux et sont dilués dans l’eau de manière à avoir une dilution de préférence comprise entre 2,5 kg/100L et 5 kg/100L.
Aussi, selon un mode de réalisation, le procédé de mise en œuvre d’un produit de traitement de type engrais inorganique et non microbien en suspension dans une cuve de pulvérisation d’une contenance de 500 litres (L) comprend les étapes suivantes :
  • remplir 250L d’eau dans une cuve de pulvérisation d’une quantité de 500L ;
  • actionner un brassage au sein de la cuve du pulvérisateur ;
  • verser 12,5 kg d’un produit de traitement comprenant l’émulsion d’argile 1 selon l’exemple 1 dans un tamis d’intégration de produits dans la cuve du pulvérisateur ;
  • continuer à remplir la cuve du pulvérisateur au 2/3 de sa contenance avec de l’eau ;
  • ajouter éventuellement un produit phytosanitaire homologué en Agriculture Biologique ou Conventionnelle dans le cas d’une association extemporanée tout en conservant le brassage actif ;
  • finir le remplissage de la cuve de pulvérisation pour atteindre les 500L sans débordement et verrouiller le couvercle de l'ouverture de remplissage ; et
  • laisser ensuite le brassage en action jusqu'à l'application par pulvérisation sur les cultures à traiter par l’engrais inorganique et non microbien en suspension.
Ce produit de traitement des végétaux peut être pulvérisé sur une culture à une dose de 5 kilogramme/hectare (kg/Ha) dans le domaine céréalier, oléagineux, protéagineux, cultures maraichères, et d’autres cultures basses. La pulvérisation peut être réalisée au moins 3 fois durant le cycle végétatif soit deux applications avant la floraison et une application après floraison, seul ou en association avec des produits phytosanitaires homologués en Agriculture Biologique ou Conventionnelle.
Ce produit de traitement des végétaux peut être pulvérisé à une dose de 5 kg/Ha en viticulture au stade du débourrement et jusqu’à 15 jours avant les vendanges, seul ou en association avec des produits phytosanitaires homologués en Agriculture Biologique ou Conventionnelle.
Dans le domaine de l’arboriculture, espaces verts, il peut être pulvérisé à une dose de 10 kg/Ha tous les 15 jours au stade du débourrement jusqu’à 15 jours avant la récolte seul ou en association avec des produits phytosanitaires homologués en Agriculture Biologique ou Conventionnelle.
Il n’est donc plus nécessaire d’appliquer une grande quantité de poudre d’argile pour obtenir un effet équivalent avec le produit de traitement des végétaux comprenant ladite émulsion d’argile.
L’émulsion d’argile fabriquée à base d’un mélange de montmorillonite, d’illite et de kaolin permet d’augmenter significativement le pouvoir couvrant du produit de traitement du feuillage et des fruits par rapport à des argiles existantes. Le pouvoir couvrant désigne la surface de feuillage traitée par un produit de traitement des végétaux comprenant l’émulsion d’argile. Aussi, le pouvoir couvrant des montmorillonites passe de 400 à 600 m²/gramme, celui des kaolins de 30 à 70 m²/gramme et celui des illites de 80 à 160 m²/gramme pour les illites.

Claims (9)

  1. Procédé (10) de préparation d’une émulsion d’argile destinée à une application foliaire comprenant les étapes suivantes :
    - une étape (20) d’obtention d’une argile ;
    - une étape (30) de mélange de ladite argile dans une quantité d’eau osmosée suffisante pour obtenir une argile dispersée par brassage rotatif ;
    - une étape (50) de repos de ladite argile dispersée permettant de récupérer une phase argileuse avec un rapport massique argile/eau compris entre 0,2 et 1, de préférence compris entre 0,5 et 1; et
    - une étape (60) d’agitation de ladite phase argileuse de manière à obtenir ladite émulsion d’argile destinée à une application foliaire.
  2. Procédé de préparation d’une émulsion d’argile selon la revendication 1 caractérisé en ce que ladite étape (60) d’agitation comprend une pluralité de cycles successifs d’agitation avec une durée supérieure ou égale à 10 minutes par cycle, et ladite vitesse de rotation et ladite fréquence de vibrations subissent une augmentation progressive à chaque cycle jusqu’à atteindre un cycle dont la vitesse de rotation est supérieure à 900 tours/minute et la fréquence des vibrations correspond à la fréquence des ultrasons.
  3. Procédé de préparation d’une émulsion d’argile selon l’une des revendications 1 ou 2 caractérisé en ce qu’il comprend en outre une étape (70) d’incorporation d’au moins un additif choisi parmi l’huile de tournesol, les huiles essentielles, les tanins, et leurs mélanges, de préférence pendant ladite étape (60) d’agitation de ladite phase argileuse.
  4. Procédé de préparation d’une émulsion d’argile selon l’une des revendications 1 à 3 caractérisé en ce qu’il comprend en outre une étape d’ajout d’au moins un conservateur, un oligo-élément, un élément minéral, ou un mélange d’éléments minéraux et/ou d’oligoéléments, lors de ladite étape (60) d’agitation de ladite phase argileuse.
  5. Procédé de préparation d’une émulsion d’argile selon l’une des revendications 1 à 4 caractérisé en ce qu’il comprend en outre une étape (40) d’ajout de magnésium préalable à ladite étape (50) de repos de ladite argile dispersée.
  6. Procédé de préparation d’une émulsion d’argile selon l’une des revendications 1 à 5 caractérisé en ce ladite étape (30) de mélange est continue pendant au moins 3 jours.
  7. Procédé de préparation d’une émulsion d’argile selon l’une des revendications 1 à 6 caractérisé en ce que ladite étape (20) d’obtention d’une argile comprend une étape (21) de séchage, une étape (22) de broyage puis une étape de tamisage (23) de ladite argile de manière à former des fragments d’argile inférieurs à 100 micromètres.
  8. Procédé de préparation d’une émulsion d’argile selon l’une des revendications 1 à 7 caractérisé en ce qu’une argile est choisie parmi les kaolins, les smectites, les illites, les vermiculites, les chlorites, les minéraux argileux interstratifiés ou leurs mélanges.
  9. Produit de traitement des végétaux caractérisé en ce qu’il comprend une émulsion d’argile obtenue par le procédé de préparation selon l’une des revendications 1 à 8.
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