FR3040124A1 - Composition comprenant une fraction germe-cotyledon pure de fenugrc et application phytosanitaire - Google Patents

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Lucien Delpech
Jean Claude Baccou
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De Sangosse SAS
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Abstract

L'invention a pour objet un procédé de préparation d'une composition pour le traitement de plantes cultivées, comprenant les étapes consistant à : a)- broyer des graines de fenugrec (Trigonella foenum graecum) pour obtenir une mouture de granulométrie prédéterminée inférieure à 100 µm comprenant i) des fragments de tégument et ii) des fragments de cotylédon et germe, b)- soumettre ladite mouture à une turbo-séparation pour séparer lesdits fragments en fonction de leur densité, c)- récupérer une fraction de ladite mouture de densité 1,31 +/-0,15, dite fraction légère, d)- introduire ladite fraction légère dans une quantité de solution aqueuse convenant à une application à un végétal, pour obtenir une composition liquide destinée au traitement d'une plante cultivée. L'invention vise aussi une composition liquide obtenue par ce procédé, et un produit granulé destiné à la préparation de cette composition. La composition est utile à titres préventif et curatif pour le traitement de plantes agricoles et horticoles, en vue de la lutte contre les agents pathogènes et les parasites des plantes.

Description

COMPOSITION COMPRENANT UNE FRACTION GERME-COTYLEDON PURE DE FENUGREC ET APPLICATION PHYTOSANITAIRE
La présente invention appartient au domaine des productions végétales, en particulier de la lutte contre les agents pathogènes par stimulation des défenses naturelles des plantes à l’aide d’un éliciteur.
La présente invention concerne un procédé de préparation d'une composition pour le traitement préventif ou curatif de plantes cultivées, en vue de la lutte contre des agents pathogènes et toutes sortes de parasites des plantes (champignons, bactéries, virus, insectes, etc.). L’invention concerne en second lieu un produit granulé destiné à la préparation de cette composition ainsi qu’une composition liquide obtenue par ce procédé, laquelle comprend une fraction active issue de graines de fenugrec ou Trigonella foenum graecum. Est également objet de l'invention l’utilisation de cette composition pour le traitement de plantes agricoles et horticoles, à titres préventif et curatif.
Les plantes subissent en permanence des attaques de la part de nombreux agents pathogènes, comme des virus, des bactéries, des champignons, ou des insectes ravageurs. Un des moyens de lutte contre ces pathogènes repose sur la stimulation des défenses naturelles des plantes par l’application d’un agent éliciteur qui est capable au contact des plantes, de déclencher leurs mécanismes de protection avec production de substances défensives. De telles substances, appelées éliciteurs ou molécules élicitrices, sont des stimulateurs des défenses naturelles de la plante. Leur utilisation est de ce fait considérée comme pouvant constituer une solution vertueuse pour protéger les plantes efficacement, proprement et durablement contre les stress qu’elles subissent, qu’il s’agisse d’ailleurs de stress biotiques (agents pathogènes) ou abiotiques (froid, stress hydrique, ...).
Le brevet US5977060 cite de nombreuses références concernant les éliciteurs pour des systèmes défensifs des plantes contre les insectes, auxquelles on peut se reporter. Il , décrit plus particulièrement un procédé de lutte contre les insectes infestant les plantes qui consiste à appliquer à une plante développée ou à une graine, une bactérie apte à secréter un polypeptide ou une protéine jouant le rôle d’éliciteur en causant une réponse hypersensible. La bactérie qui peut être choisie dans le groupe constitué par Erwinia, Pseudomonas, Xanthomonas, Phyrophtora ou leurs mélanges, a été préalablement transformée (par exemple de manière recombinante) par des gènes codant pour ce polypeptide ou cette protéine induisant la réponse hypersensible de la plante ou de la graine. Ce document décrit donc un procédé de lutte ciblée contre certains insectes par infection microbienne de la plante. On relève qu’il a recours à des manipulations génétiques qui sont très mal perçues par le public.
On sait également que les extraits végétaux contiennent une grande variété de composés actifs et utiles. Ils sont de ce fait utilisés largement et de longue date dans le domaine agricole, à titre de répulsifs des insectes et des acariens. Ils sont également utilisés dans d’autres domaines, tels que les domaines pharmaceutique et cosmétique, dans l'industrie des arômes alimentaires, des colorants.
Les extraits actuellement utilisés sont soit des huiles essentielles obtenues et conservées en milieu hydrophobe, soit des solutions hydrophiles, aqueuses ou alcooliques. En ce qui concerne le domaine agricole, on privilégie l’emploi des solutions aqueuses, les huiles et les solutions alcooliques étant rarement utilisées en agriculture pour des raisons évidentes de compatibilité avec l'usage prévu. Les actifs contenus dans les plantes sont donc extraits en phase aqueuse par une des multiples méthodes connues, par exemple par macération dans un solvant adéquat ou par décoction, souvent accompagnée d'une fermentation qui permet de dégrader les structures cellulaires et de récupérer davantage de composés solubles. Ces méthodes rencontrent un certain succès. Toutefois, elles reposent sur l'action directe de l’actif sur le pathogène à éliminer et non sur une action en tant qu’éliciteurs vis-à-vis du système de défense de la plante.
Plus récemment, il a été mis en évidence que certains extraits végétaux peuvent agir non seulement comme répulsifs, mais comme des «vaccins végétaux», en rendant les plantes plus résistantes aux agressions.
En particulier, il a été découvert que des extraits issus du fenugrec avaient la propriété de stimuler fortement différentes activités enzymatiques impliquées dans les mécanismes de défense des végétaux contre les agents pathogènes et toutes sortes de parasites des plantes (champignon, bactéries, virus, insectes, etc.).
Le fenugrec ou Trigonella foenum graecum, est encore appelé Trigonelle ou Sénégrain. C’est une légumineuse de la famille des papilionacées dont les graines sont utilisées dans l'industrie agroalimentaire comme épice et dans l'industrie pharmaceutique. Il est originaire d'Europe Occidentale, du Sud et de l'Asie Occidentale, et est cultivé dans différents pays au climat tempéré, par exemple en France, au Canada, dans les pays d’Afrique du Nord, en Inde, ... Une huile essentielle de fenugrec peut contenir plus de quarante composés différents, dont la 3-hydroxy-4,5-diméthyl-oxolane-2-one semble être le composant aromatique le plus important. Parmi les composants non volatils qu'il contient, on a identifié des glycosides de furostanol ainsi que des stérols et des saponines stéroïdiques ayant un intérêt potentiel pour l'industrie pharmaceutique.
Des méthodes d’extraction des actifs de fenugrec ont été décrites de longue date. Dans le brevet US5997877 de la société Emerald Seed Products Ltd. est proposé un procédé d'extraction de fractions utiles de graines de fenugrec. Les graines de fenugrec contiennent un noyau central jaune, qui est le cotylédon et le germe entouré de l'endosperme blanc et semi-transparent et du tégument. Cet endosperme contient des gommes de galactomannane et est entouré d'une écorce brun foncé. Le procédé de récupération des gommes ou oléorésines consiste à laisser macérer les graines de fenugrec dans l’eau pour les réhydrater dans une plage de 14% à 20% d’humidité ; à broyer les graines de fenugrec ; à mélanger les graines broyées avec un solvant pendant une période de contact à une certaine température de manière que les composants solubles des graines soient absorbés par le solvant ; à séparer l'extrait du solvant. Ce procédé a pour inconvénient d'utiliser un solvant qui est un alcool polaire. Un autre procédé est décrit dans ce brevet qui consiste à récupérer les fibres solubles. A cet effet, on broie les graines, on les tamise et on récupère la partie lourde constituée du tégument et du mucilage (enveloppe). Cette partie lourde est ensuite traitée par de l'eau chaude, ce qui permet de récupérer les fibres solubles. Les gommes se trouvant dans la partie légère sont ensuite récupérées à, l'aide d'un solvant. Les différentes fractions obtenues peuvent être utilisées pour fournir des ingrédients alimentaires à haute teneur en protéines ou en fibre solubles, différentes saponines et d’autres substances qui ont un intérêt commercial.
La technique évoquée ci-dessus présente l'inconvénient que les actifs sont obtenus par une extraction au moyen d'un solvant alcoolique qui n'est pas neutre sur le produit final et qui peut avoir des effets toxiques sur la plante. On note en outre que les substances extraites sont celles qui présentent une bonne solubilité dans un alcool polaire. C'est aussi le cas dans les techniques fournies notamment par les documents DE197266 et EP493670.
Un procédé spécifiquement conçu pour la préparation d’un éliciteur à partir de graines de fenugrec a été décrit dans le brevet FR2825897. Ce procédé consiste, après broyage des graines à séparer par tamisage la fraction cotylédon et germe. Cette dernière est mélangée avec de l'eau, ce qui aboutit à l'extraction des composants éliciteurs contenus dans celle-ci. Après élimination des particules solides par filtration, on obtient un extrait qui pourra être appliqué sur les plantes à traiter. Ce document vise aussi un procédé de lutte contre des agents pathogènes de plantes agronomiquement utiles par l'application auxdites plantes de l’extrait de graines de Trigonella foenum graecum, en tant qu’éliciteur.
Après des essais supplémentaires en laboratoire, il est apparu que l’extraction des actifs éliciteurs pouvait être réalisée par introduction dans de l’eau de la fraction contenant les cotylédons et le germe, peu avant l’application sur les plantes, comme cela a été décrit dans le brevet FR2855939. De la sorte, la fraction active de fenugrec peut être conservée sous forme de poudre, sans encourir de risque de dégradation des principes actifs, comme c’est le cas en phase aqueuse, ce qui représente un avantage indéniable du point de vue des contraintes liées à la commercialisation. Un autre avantage est que l’on préserve ainsi les saponines et les dextrines contenues dans la fraction germe et cotylédon. Les saponines ont un effet mouillant sur les feuilles des plantes, ce qui accroît l'efficacité de l'éliciteur, et les dextrines ont un effet collant qui favorise l’adhésion de la solution et de ses composés actifs sur la plante lors du traitement. Les plantes supportent la répétition des traitements par l'éliciteur et les mécanismes de défense de la plante sont stimulés à chaque traitement.
Selon l’avancée technologique décrite dans ce document, l'extrait de graines de Trigonella foenum graecum est obtenu par un procédé consistant à broyer les graines, puis à séparer la fraction cotylédon et germe de la fraction tégumentaire contenant les mucilages. Dans les essais présentés, la séparation a été faite par tamisage du broyât. Comme les cotylédons et les germes sont plus friables que le tégument et se fragmentent davantage, les particules de cotylédon et de germe sont plus petites et passent rapidement à travers le tamis. La fraction recueillie est alors à nouveau broyée de manière à obtenir une poudre très fine (généralement les particules ont une dimension allant de 100 pm à 500 pm). Cette poudre peut être conservée plusieurs mois et mise en oeuvre par mélange avec de l’eau au moment voulu sur le site de traitement des plantes, juste avant application. Une filtration n’est pas nécessaire. Les essais réalisés sur plantes maraîchères et ornementales ont confirmé l’intérêt de l’emploi du fenugrec à titre d’éliciteur sur différents plantes. Des effets significatifs ont été obtenus notamment lors de traitements préventifs et curatifs notamment sur : melon / oïdium ; melon / bactériose; melon / thrips; vigne / oïdium.
Dans ce contexte, il est apparu particulièrement intéressant que les agriculteurs et les horticulteurs puissent mettre en oeuvre la poudre de graines de fenugrec dans leurs exploitations de manière systématique, de façon à maximiser l’effet préventif de l’éliciteur, ainsi que son effet curatif le cas échéant, sans alourdir les tâches ni pénaliser les exploitants par des coûts élevés. Notamment, les demandeurs ont souhaité proposer un produit apte à être apporté directement au pied des plantes avec l’eau d’arrosage ou les solutions nutritives, selon les modes de culture employés. Une autre voie envisageable était une application par pulvérisation foliaire. Dans ces différents modes d’application, la poudre de fenugrec doit être mise en suspension dans un liquide vecteur qui est apporté aux plantes depuis un réservoir via des conduits munis d’une buse de sortie, en goutte-à-goutte ou en pulvérisation.
Or, il s’est avéré qu’un certain nombre d’obstacles restaient à surmonter pour une mise en œuvre à grande échelle, de manière simple et commode, d’un éliciteur à base de fenugrec à l’aide d’un liquide vecteur. En premier lieu, pour pouvoir s’exonérer d’une étape de filtration du liquide, il est indispensable que la poudre introduite dans l’eau (ou dans la solution nutritive) ait une granulométrie maximale définie, un critère essentiel étant que les particules soient de taille inférieure au diamètre des conduits et des buses de sortie des systèmes de goutte-à-goutte ou d’aspersion. Certaines buses ayant un diamètre de quelques dizaines de microns, la qualité du broyage tant du point de vue de la finesse que de l’homogénéité de la taille des particules, devient un défi technologique en lui-même.
En second lieu, il est apparu que la poudre préparée selon la méthode divulguée par le brevet FR2855939 et présentée ci-dessus, avait tendance à gonfler après son introduction dans le milieu liquide, ce qui provoquait très rapidement le colmatage des conduits. Il s’agit là d’un inconvénient majeur pour un emploi routinier en exploitation agricole ou horticole. Une utilisation à grande échelle était difficilement envisageable dans ces conditions. En outre, même si l’on arrive à pulvériser le produit, il se forme une couche de gel qui gêne la pénétration des actifs dans la plante et provoque une baisse d’efficacité de l’éliciteur. Il a été conclu de ces observations que si la poudre utilisée contenait majoritairement des fragments de germe et de cotylédon lui conférant l’effet éliciteur, elle renfermait également une part de fragments de tégument, dont la teneur en mucilage pouvait être responsable de la formation d’un gel colmatant les conduits. En effet, ces molécules sont des polysaccharides complexes qui forment des mélanges colloïdaux gonflant avec l’eau. Elles sont produites dans les cellules épidermiques du tégument des graines des légumineuses, et forment une couche bien visible au microscope binoculaire. Cette couche, qui est solidaire de la partie ligneuse de l’enveloppe tégumentaire, est constitutive du tégument. Il a ainsi été fait l’hypothèse que la poudre de fenugrec utilisée contenait des mucilages en quantité non négligeable.
Un objectif de la présente invention est ainsi de fournir un produit éliciteur à base de graines de fenugrec, qui soit facile à mettre en oeuvre par les exploitants agricoles et horticoles, en particulier qui leur permette d’utiliser les installations usuellement destinées à l’irrigation ou à l’apport de solution nutritive déjà en place. Pour ce faire, on souhaite disposer d’un procédé de préparation d’un produit débarrassé de ses composants tégumentaires et mucilagineux et ne formant pas de gel (ou de biofilm). Un autre objectif de l’invention est de disposer d’un produit facile à manipuler et qui puissent être stocké et utilisé ultérieurement, avec un délai de conservation sans perte d’activité. Il est en particulier recherché que le produit reste actif durant au moins 2 ans comme le demande la règlementation. Un autre objectif de l'invention est de mettre au point une méthode de préparation qui donne un produit de qualité constante et homogène. C’est pour répondre à ces objectifs que les demandeurs ont mis au point un procédé pour la préparation d’un produit en poudre ou granulé, destiné à la préparation d’une composition liquide pour le traitement préventif ou curatif de plantes cultivées, ce produit étant obtenu à partir d’un broyât de graines de fenugrec réalisé dans des conditions particulières faisant également l’objet de la présente invention.
Selon ce procédé, on obtient une poudre contenant la fraction germe-cotylédon de graines de fenugrec avec un haut degré de pureté, en une seule étape de broyage suivie d’une étape de séparation de la fraction d’intérêt dans un turbo-séparateur. La poudre de cotylédon et germe peut être ensuite agglomérée sous forme de granulé qui sera aisément stocké, puis le moment venu introduite dans un liquide aqueux, généralement dans de l’eau, avec ajout possible d’un mouillant, pour former une composition de traitement des plantes.
Plus précisément, l’invention vise un procédé de préparation d'une composition pour le traitement préventif ou curatif de plantes cultivées, ce procédé comprenant les étapes consistant à : a) - broyer des graines de fenugrec (Trigonella foenum graecum) pour obtenir une mouture de granulométrie prédéterminée inférieure à 100 pm comprenant i) des fragments de tégument et ii) des fragments de cotylédon et germe, b) - soumettre ladite mouture à une turbo-séparation pour séparer lesdits fragments en fonction de leur densité, c) - récupérer une fraction de ladite mouture de densité 1,31 +/-0,15, dite fraction légère, d) - introduire ladite fraction légère dans une quantité de solution aqueuse convenant à une application à un végétal, pour obtenir une composition liquide destinée au traitement d’une plante cultivée.
Les graines de fenugrec sont d’abord broyées finement par une technique permettant l’obtention d’une mouture fine. La taille des fragments est mesurée en microns, raison pour laquelle cette opération est souvent appelée micronisation. Les conditions de la micronisation (durée, vitesse de rotation, ...) sont fixées préalablement par l’opérateur, de sorte que la granulométrie de la poudre obtenue aura une valeur choisie (en pratique une plage de valeurs), inférieure à 100 pm. Les fragments composant la mouture sont issus des différents éléments structurels essentiels de la graine : tégument avec sa couche mucilagineuse, cotylédons, germe.
Selon une caractéristique préférée de l’invention, à l’étape a), on broie les graines de fenugrec pour obtenir une mouture de granulométrie inférieure à 50 pm. Cette disposition est particulièrement avantageuse au regard du diamètre des buses communément utilisées pour l’apport des solutions nutritives, de l’eau d’irrigation ou de pulvérisation des cultures.
Dans une seconde étape du procédé, on sépare les fragments en fonction de leur densité grâce à une technique de turbo-séparation, qui permet de séparer des fractions en fonction de la densité et de la taille des particules. Elle consiste à soumettre la mouture à une force centrifuge qui va trier les fragments selon un gradient de densité et, de manière concomitante, à appliquer un courant d’air, ce qui permet de récupérer séparément différentes fractions correspondant chacune à une plage de valeurs de densité et/ou taille des fragments. Le courant d’air peut être insufflé selon plusieurs directions (communément un flux tangentiel et un flux central). De manière particulièrement originale, est mise ici à profit la différence de densité existant entre les fragments issus des éléments structurels de la graine, les fragments cotylédon-germe ayant une densité de 1,31 contre 1,48 pour les fragments de tégument.
Ainsi, à l’issue de cette opération, on récupère la fraction de densité 1,31 +/-0,15, dite fraction légère, qui comprend presque exclusivement des fragments de germes et de cotylédons. Des tests de pureté ont montré qu’il reste moins de 10% de particules de tégument dans la mouture finale, laquelle comprend donc au moins 90% de fragments de cotylédons et germes. Les composés mucilagineux du tégument sont donc pour l’essentiel éliminés.
On note que la séparation est réalisée sous l’effet de la force centrifuge, méthode physique qui ne dénature pas les actifs et est compatible avec un usage agricole (et ultérieurement alimentaire). Cette technique de turbo-séparation n’a jamais été employée pour séparer la fraction germe-cotylédon de la fraction tégumentaire des graines, tout particulièrement des graines de légumineuses telles que le fenugrec. En effet, les équipements de turbo-séparation existant à ce jour sont spécifiquement utilisés dans la fabrication des farines. Le procédé met en oeuvre des courants d’air en combinaison avec une centrifugation pour effectuer la séparation des particules de farine en différents lots en fonction de leur taille et de leur densité. Le fractionnement des farines par air a pour objectif de concentrer en protéines (normalement apportées par le gluten) une farine produite, de manière à ce qu’elle ait une teneur minimale de 8% en protéines (normes internationales pour la farine exportée). Ainsi, si une farine a une faible teneur en gluten, un ajout de farine concentrée en protéines est effectué plutôt qu’un ajout du gluten pur en poudre, ce qui augmenterait considérablement le coût de production.
De manière inattendue, la combinaison d’un broyage micronique et d’une turbo-séparation des graines de fenugrec a permis de récupérer en fin de processus une fraction cotylédon et germe quasiment pure. Il semble que ce résultat trouve son explication dans la finesse des fragments des graines de fenugrec, qui de ce fait sont intégralement issues soit du tégument, soit des cotylédons et du germe. Peu de fragments ont une composition mixte. La séparation des fractions est alors nette : la fraction d’intérêt ne comporte plus de morceaux de téguments, ce qui réduit d’autant la quantité de mucilage. Ce procédé présente de plus l’avantage de recourir uniquement à des méthodes physiques, sans ajout de produits chimiques.
Différents modes de réalisation de l’étape de turbo-séparation peuvent être utilisés, dont les conditions pourront être aisément déterminées par un opérateur averti. De manière avantageuse, à l’étape b) du procédé selon l’invention, on sépare les fragments de ladite mouture par turbo-séparation sous flux d’air tangentiel et flux d’air central à une température comprise entre 20°C et 40°C. Ces températures sont compatibles avec la préservation des qualités du produit : il est important de ne pas dépasser 40°C pour éviter une perte d’activité.
On obtient une quantité de poudre correspondant à la fraction légère (fraction cotylédon et germe) avec un rendement allant de 30% à 50%. Les variations de rendement sont essentiellement dues à la qualité des graines utilisées : si les plantes ont été bien cultivées, la fraction cotylédon et germe représente jusqu’à 50%, mais si la culture a été mal conduite la fraction cotylédon et germe peut n’être que de 30%.
Le produit, qui est constitué de la fraction dite légère des graines de fenugrec, peut être ensuite stocké, de préférence dans des sacs hermétiques à l’abri de la lumière afin de préserver ses qualités, ou être introduit dans une solution aqueuse pour emploi immédiat.
Comme on vient de le voir, une composition pour le traitement préventif ou curatif de plantes cultivées peut être préparée à partir d’une fraction de la mouture de graines de fenugrec. Il est avantageux que cette poudre particulièrement fine soit formulée en granulé (ou produit granulé) pour une manipulation aisée. C’est pourquoi, selon un mode de réalisation avantageux de la présente invention, le procédé de préparation d'une composition pour le traitement de plantes cultivées comprend en outre une étape c’) de granulation de la fraction légère de fenugrec obtenue à l'étape c).
Dans le cadre de l’invention, l'étape de granulation c’) peut être réalisée par toute méthode à la disposition de l’homme du métier. Elle peut avantageusement être réalisée en lit fluidisé, dans une enceinte à pression atmosphérique avec injection d’air à une température inférieure à 50°C. On fait en sorte que la température du granulé reste inférieure à 40°C, afin de ne pas dégrader les composés actifs de l’éliciteur.
Selon un mode de réalisation préféré du procédé objet de la présente invention, durant cette étape de granulation c’) de la fraction légère de fenugrec, on pulvérise dans l’enceinte une solution aqueuse comprenant au moins un agent liant compatible avec une application à un végétal.
Selon un autre mode de réalisation préféré du procédé objet de la présente invention, durant l’étape de granulation c’) de la fraction légère de fenugrec, on pulvérise dans l’enceinte une solution aqueuse comprenant au moins un agent mouillant compatible avec une application à un végétal.
De manière encore préférée, on peut pulvériser dans l’enceinte une solution comprenant à la fois au moins un agent liant et au moins un agent mouillant, compatibles avec une application à un végétal. Au choix de l’homme du métier qui saura choisir les composés adéquats, on peut pulvériser deux solutions distinctes, ou bien une seule solution comprenant les deux agents (liant et mouillant).
Une caractéristique avantageuse du procédé objet de l’invention est que le débit d’air du lit fluidisé et le débit de la solution aqueuse peuvent être ajustés de manière à obtenir des granulés dont la taille est comprise dans l’intervalle allant de 0,3 mm à 1 mm. Il a été constaté que dans ce cas, la manipulation est aisée et on obtient un bon comportement lors de la mise en solution.
De manière particulièrement intéressante, selon l’invention, la fraction légère de fenugrec est conditionnée à l’issue de l'étape c) ou c’) (mouture ou granulé), et l’étape d) de mise en solution de ladite fraction est réalisée extemporanément, c’est-à-dire juste avant son emploi, généralement à proximité du site de culture dudit végétal. C’est un des avantages notables de la technique proposée dans la présente demande, car les exploitants pourront préparer une composition de traitement à partir du produit moulu ou granulé et l’ajouter à volonté dans leurs eaux et leurs solutions nutritives, avec le dosage adéquat. Ils pourront stocker le produit à l’état sec sans craindre sa dégradation et appliquer le traitement éliciteur au moment voulu. Cet aspect de l’invention peut être valablement réalisé pour le procédé de granulation décrit précédemment ou pour tout autre procédé de granulation connu de l’homme de l’art.
Comme indiqué ci-dessus, une fraction de la mouture de graines de fenugrec peut être utilisée pour préparer une composition pour le traitement préventif ou curatif de plantes cultivées. Cette mouture, elle-même objet de la présente invention, est caractérisée en ce qu’elle comprend au moins 90% en masse de fragments de graines de fenugrec d’une granulométrie prédéterminée inférieure à 100 pm appartenant à une fraction de densité 1,31 +/-0,15, dite fraction légère.
De manière préférée, ladite mouture comprend des fragments de ladite fraction légère de fenugrec qui ont une granulométrie inférieure à 50 pm. De la sorte, on peut utiliser la composition avec les équipements standards dont les buses ont communément un diamètre de 50 pm, sans qu’il soit nécessaire de la filtrer pour la débarrasser des fragments solides trop volumineux avant application du traitement afin d’éviter un colmatage.
Comme également indiqué précédemment, une composition pour le traitement préventif ou curatif de plantes cultivées peut être préparée à partir d’une fraction de la mouture de graines de fenugrec, se présentant avantageusement sous la forme d’un granulé, avec éventuellement adjonction d’additifs. L’invention vise ainsi un granulé destiné à la préparation d’une composition pour le traitement préventif ou curatif de plantes cultivées, qui comprend au moins 90% en masse de fragments de graines de fenugrec appartenant à ladite fraction légère. Le granulé est destiné à être introduit dans une phase liquide aqueuse avant application à un végétal.
Dans le granulé selon l’invention, pour les raisons déjà évoquées, les fragments de ladite fraction légère de fenugrec ont avantageusement une granulométrie inférieure à 50 pm.
Le granulé selon l’invention est de préférence composé de granules qui ont une taille comprise dans un intervalle allant de 0,3 mm à 1 mm. Dans ce cas, la manipulation est aisée et on obtient une bonne immersion et un bon délitement en solution.
Egalement de manière préférée, le granulé selon l’invention comprend en outre : - au moins un agent liant compatible avec une application à un végétal, et - au moins un agent mouillant compatible avec une application à un végétal.
Dans un mode de réalisation du granulé selon l’invention, ledit au moins un agent liant est choisi parmi : la gomme arabique, la gomme de guar, ou d’autres composés de la même famille ; et ledit au moins un agent mouillant choisi par exemple parmi : la lécithine, les maltodextrines. On peut bien entendu utiliser plusieurs agents en mélange, selon des proportions qu’un homme de l’art saura définir sans difficulté. Ces modalités sont recommandées pour améliorer la formation des granules, tout en favorisant la dispersion lors de la mise en solution (alors que le produit en poudre a tendance à s’agglomérer). On choisit de préférence des composés d’origine végétale.
Une composition liquide pour le traitement préventif ou curatif de plantes cultivées, est également objet de la présente invention. Elle peut être obtenue par le procédé décrit plus haut. Elle est caractérisée par le fait qu’elle comprend une quantité utile de fragments de graines de fenugrec d’une granulométrie prédéterminée inférieure à 100 pm, lesdits fragments appartenant à une fraction de densité 1,31 +/-0,15, ladite fraction comprenant au moins 90% de fragments de cotylédon et germe, dans une solution aqueuse convenant à une application à un végétal. Par exemple, on peut introduire 1,5 % de produit granulé dans l’eau.
Selon un mode de réalisation particulièrement intéressant de la composition liquide objet de l’invention, la solution aqueuse est choisie parmi : - une solution nutritive destinée à une plante en culture, - une eau apte à l’irrigation d’une plante en culture ou à la pulvérisation foliaire. Il s’agit généralement d’une eau naturelle dans le sens qu’elle est prélevée directement dans la nature (puits, réservoir d’eau, ...) ou qu’elle provient du réseau d’eau potable.
De manière préférée, selon l’invention, la composition liquide comprend de 1% à 10% en masse de la fraction légère de graines de fenugrec telle que spécifiée précédemment, rapportée au volume de ladite composition. De préférence, elle comprend entre 1% et 5%, de ladite fraction de graines de fenugrec. Différents essais ont permis de définir que ces concentrations conviennent le mieux pour la mise en oeuvre du produit, avec une action efficace des éliciteurs. Dans cet intervalle, on ajustera au mieux les quantités, sachant que l’effet des actifs éliciteurs est davantage en rapport avec la dose apportée qu’avec sa concentration dans le liquide support.
La composition qui vient d’être décrite est un éliciteur comprenant des extraits de graines de Trigonella foenum graecum. Elle a été spécialement conçue pour la lutte contre des agents pathogènes de plantes agronomiquement utiles, par application auxdites plantes. Elle peut être avantageusement utilisée pour le traitement préventif ou curatif de plantes agricoles ou horticoles, à titre d’éliciteur, de fertilisant, de fongicide, ou encore d’insectifuge et de nématifuge. L’emploi d’un extrait de fenugrec a déjà été homologué par le Ministère de l’Agriculture pour le traitement de l’oïdium de la vigne et de toutes les cucurbitacées par pulvérisation foliaire, comme le sont généralement les produits phytosanitaires. Avec la composition objet de l’invention, il a pu être envisagé de mettre en oeuvre le produit via un apport au sol. En effet, l’éliciteur à base de fenugrec étant un stimulateur des défenses des plantes, il était possible qu’il exerce son action via un apport à la plante par l’eau qu’elle absorbe. La plante ainsi stimulée va produire des composés efficaces dans la lutte contre les parasites. Cette méthode a été testée avec succès dans le cadre de la présente invention.
Ainsi, à côté de la voie foliaire déjà connue pour l’application de certains produits par aspersion, il est possible d’utiliser la voie racinaire qui correspond à un apport au sol, au niveau de chaque plante, et constitue une avancée culturale très intéressante. En effet, cet apport peut très avantageusement être réalisé par les dispositifs existants, c’est-à-dire essentiellement par apport dans l’eau d’arrosage ou par la solution nutritive. L’utilisation de la composition selon l’invention par voie racinaire semble une méthode d’avenir, car amener le produit avec l’eau d’irrigation présente deux avantages essentiels. D’une part, on ne mouille pas les feuilles ce qui élimine les risques de brûlures des feuilles et de propagation des maladies cryptogamiques. D’autre part, le coût de traitement est sensiblement réduit puisqu’une aspersion à l’aide d’un engin tracté (pour le raisin, il s’agit d’un tracteur avec chauffeur) n’est plus nécessaire. Ainsi, l’utilisation d'une composition liquide selon l'invention peut se faire par apport à des plantes par voie foliaire ou par voie racinaire. L’utilisation de la composition selon l'invention est particulièrement recommandée pour le traitement préventif ou curatif de plantes contre l’oïdium, et d’autres maladies cryptogamiques (se manifestant par des taches qui sont des champignons sur les feuilles). Un essai réalisé sur vigne a permis de constater que le traitement par une composition selon l’invention a conduit à la réduction du nombre de larves de tordeuses de 68 % en comparaison avec un traitement chimique conventionnel.
Sont tout particulièrement concernées par un tel traitement préventif ou curatif des plantes cultivées telles que : les cucurbitacées (melon, ...), la vigne, le bananier, le caféier. Les résultats obtenus contre l'oïdium du melon, comparables à ceux obtenus avec le produit de référence lors des tests officiels, ont conduit le Ministère de l'Agriculture à délivrer l'autorisation de mise dans le commerce.
La présente invention sera mieux comprise, et des détails en relevant apparaîtront, grâce à la description qui va être faite de variantes de réalisation, données à titre d’exemples illustratifs n’ayant pas vocation à limiter la portée de l’invention. EXEMPLE 1 : Préparation d’une composition (à base poudre)
Le procédé de préparation d’une composition pour le traitement préventif ou curatif de plantes cultivées a été mis en œuvre de la manière suivante, à partir d’un lot de 200 kg de graines de fenugrec. 1) Micronisation
Elle est réalisée dans un microniseur tel que celui commercialisé par la société Hosokawa Alpine sous la référence 315 UPZ. Le microniseur est réglé à 7100 tours/minute. Le broyage est poursuivi jusqu’à obtention d’une poudre dont les particules ont une granulométrie choisie, inférieure à 50 μιτι. 2) Turbo-séparation
Elle est réalisée dans un turbo-séparateur tel que celui commercialisé par la société Hosokawa Alpine sous la référence 200 ATP, avec un réglage à 3200 tours/minute, sous flux d’air tangentiel de 550 m3/h et un flux d’air central de 550 m3/h.
On récupère la fraction de densité 1,31 (+/1,5 %) qui correspond à la fraction légère de la graine (fraction cotylédon et germe). On obtient une quantité de poudre de 95 kg, soit un rendement de 47,5 %. TEST de séparation
La fraction légère ainsi obtenue a été testée au regard de sa pureté en fragments de cotylédons et germe. Le test de pureté mis au point consiste à séparer les fragments par un solvant de densité intermédiaire entre la densité de la fraction cotylédon-germe qui est de 1,31, et celle de la fraction tégument qui est de 1,48. Pour ce faire, un mélange de solvants a été élaboré qui comprend 77 ml de CCI2F-CCIF2 (densité 1,564) et 23 ml d’hexane (densité 0,659) de manière à obtenir un solvant de densité moyenne de 1,35. Le broyât de graines est versé dans ce solvant. La fraction cotylédon-germe surnage alors que la fraction tégument riche en mucilage décante au fond du récipient. Chaque fraction est aisément récupérée séparément et pesée.
Dans les essais réalisés sur différents lots, on a obtenu une pureté de fragments cotylédon-germe dans la fraction légère d’au moins 90%.
La poudre a par ailleurs été caractérisée par analyse de trois traceurs : teneur en protéines, trigonelline et 4-hydroxyisoleucine. Ces traceurs, même si leur teneur peut varier en fonction des conditions de culture des plantes de fenugrec, sont caractéristiques du fenugrec. Ce test permet de garantir qu’on a bien affaire au fenugrec et sert à éviter les contrefaçons lors des contrôles des douanes.
La poudre obtenue a été introduite dans un volume d’eau. On souhaite apporter 1,5 kg par ha, quelle que soit plante. On calcule donc la dilution en fonction de la quantité d’eau qui sera utilisée (par exemple 7,5 kg pour 200 à 500 litres). Les observations pratiquées ne révèlent aucun gonflement, ni formation de gel. Les essais de pulvérisation sont également positifs, dans la mesure où on n’observe pas de bouchage des jets au cours de la pulvérisation de la totalité de la composition. EXEMPLE 2 : Préparation d’une composition (à base granulé)
La poudre obtenue à l’exemple précédent est formulée en granulé. On peut utiliser un équipement de granulation en lit fluidisé, en batch comme décrit ci-après, ou en continu pour une productivité plus élevée.
On introduit la poudre de fenugrec dans une cuve dont le fond est perforé et à travers laquelle passe un courant d’air chaud. Ce courant d’air chaud fluidisé la poudre de fenugrec. L’air est évacué par un filtre en sortie haute, le filtre retenant la poudre et les granules en formation dans la cuve.
Une buse placée en position intermédiaire dans la cuve, pulvérise très finement une solution composée d’eau, de lécithine (ou autre agent mouillant) et de gomme arabique (ou autre agent liant) sur la poudre en cours de fluidisation, de sorte qu’elle s’agglomère en granulat. Cette technique présente l’avantage de réaliser simultanément la granulation et le séchage du produit. On obtient des granulés ramifiés et plus ou moins poreux.
Conditions opératoires - Poudre de fenugrec : 3 kg - Solution pulvérisée : lécithine 150 g, gomme arabique 120 g, dans 1 litre d’eau. - Débit d’air : 250 m3/h
- Température en entrée : 50°C
- Température du fenugrec : 34°C - Pression d’atomisation : 1,5 bar - Débit de la solution : 70 ml/mn
En fin de processus, le fenugrec se présente sous la forme de micro-granulés de composition massique définie.
Exemple de formulation obtenue - poudre de fenugrec (fraction légère) : 92% - maltodextrine : 6% - gomme arabique : 2%
Ce granulé est introduit dans de l’eau ou dans une solution à raison de 2% en masse pour préparer une composition selon l’invention. On constate que les granules coulent et se délitent rapidement, sans s’agglomérer, comme en atteste la couleur jaune prise par le liquide. Les granules sont de tailles variables. On tamise et on teste différentes fractions pour leur vitesse de dispersion. De manière intéressante, on observe que la fraction allant de 3 pm à 1 mm se disperse mieux à température ambiante. EXEMPLE 3 : Utilisation pour le traitement du melon contre l'oïdium
La composition obtenue peut être utilisée pour le traitement phytosanitaire des végétaux. L’action d’un extrait de fenugrec (composition obtenue ci-avant) apporté par voie racinaire dans l’eau d’irrigation, a été évaluée sur le melon. On quantifie l’efficacité des stimulateurs de défense des plantes par la mesure des activités enzymatiques (chitinases, peroxydases, lipoxygénases et polyphénoloxydases), caractéristiques de ce processus de défense des plantes. Les enzymes détruisent les parasites, avec un délai de quelques jours nécessaire à leur production sous l’effet de l’éliciteur
Des plants de melon sont cultivés dans une salle de culture en conditions artificielles de manière à avoir toujours les mêmes conditions : température de 25°C, humidité 70% et photopériode de 16 heures. Deux lots de dix plantes sont traités à partir de l’âge de 15 jours, l’un par pulvérisation foliaire, l’autre avec apport au pied des plantes dans l’eau d’arrosage. La concentration de la composition est de 1,5 % en masse, les traitements sont réalisés tous les 15 jours et la même quantité d’eau est apportée par pulvérisation ou par arrosage selon le lot.
Les activités enzymatiques mesurant l’efficacité de la composition en tant qu’éliciteur, ont été déterminées. Elles présentent une augmentation de l'ordre de trois fois dans les lots traités par la composition. On observe une augmentation similaire pour les deux lots, ce qui indique que l’effet éliciteur offre la même protection des plantes contre les parasites, ici contre l’oïdium, que l’apport soit foliaire ou racinaire. EXEMPLE 4 : Utilisation pour le traitement de la vigne contre l’oïdium
Des tests ont été réalisés sur raisin (variété mourvèdre)
Trois rangées de dix plants de mourvèdre ont été cultivées dans les conditions suivantes : - une rangée (A) sans traitement phytosanitaire, avec irrigation. - une rangée (B) avec irrigation et traitement conventionnel chimique à savoir un fongicide systémique anti-mildiou, le mancobèze (1 kg pour 100 litres d’eau) et un antioïdium (soufre mouillable, 2,5 kg pour 100 litres d’eau). Ces deux produits sont dissous ensemble dans la cuve et appliqués en même temps.
Les deux traitements sont pulvérisés sur les feuilles toutes les deux semaines, conformément aux pratiques usuelles pour la vigne. - une rangée (C) avec un traitement conventionnel chimique anti-mildiou (mancobèze à 1 kg pour 100 litres d’eau) pulvérisé sur les feuilles selon le même protocole que ci-dessus, et un traitement anti-oïdium à base de la composition obtenue à l’exemple 1, à la teneur de 0,4 g dans 200 ml d’eau, soit 2%. La composition est apportée avec l’eau d’irrigation à la concentration de 2 % en masse, avec 200 ml par pied de vigne (ce volume est donné à titre d’exemple, il peut être modifié par l’homme de l’art en fonction de différents paramètres qu’il maîtrise, l’important étant de respecter la dose apportée). Le traitement est renouvelé tous les 14 jours.
Les résultats obtenus en fin de période de végétation de la vigne sont présentés dans le tableau 1. TABLEAU 1
Les traitements appliqués aux lots (B) et (C) ont permis d’obtenir des plants de vigne vigoureux, exempts de toute maladie. Leur développement n’a pas été freiné par les maladies. Le lot (C) a en outre profité de l’effet préventif des actifs éliciteurs. Ceci permet de dire que le traitement avec la composition selon l’invention est plus efficace que le traitement au soufre mouillable qui est le traitement conventionnel contre l’oïdium. EXEMPLE 5 : Utilisation insectifuge contre la tordeuse de la vigne
La tordeuse de la vigne est la chenille de la pyrale (Sparganothis pilleriana). Elle est généralement traitée par application d’un insecticide de synthèse.
Sur une parcelle de vigne Syrah, 4 traitements ont été mis en place et évalués quant à leur efficacité dans la lutte contre la 3éme génération de tordeuse. Tous les traitements ont été combinés avec une couverture fongicide conventionnelle. La composition selon l’invention est celle décrite à l’exemple 2. - modalité 1: Témoin (couverture fongicide conventionnelle seule) ; - modalité 2 : traitement conventionnel = protection fongique + protection contre la 3éme génération de tordeuse au moyen d’un insecticide de synthèse ; - modalité 3 : couverture fongicide + composition selon l’invention (3 applications à la
dose de 1,5 kg/ha sans protection insecticide) ; - modalité 4 : couverture fongicide + composition selon l’invention (3 applications à la dose de 1,5 kg/ha espacées de 15 jours) combiné à une protection insecticide contre la 3eme génération de tordeuse.
Le nombre moyen de larves de tordeuse par grappe est le suivant pour chaque modalité : - modalité 1 : 1,58 témoin - modalité 2 : 0,92 soit 58% par rapport au témoin - modalité 3 : 0,33 soit 20% par rapport au témoin - modalité 4 : 0,25 soit 16% par rapport au témoin
On constate que l’apport d’un insecticide de synthèse diminue d’environ 42% la présence de larves par rapport à des plantes non traitées (modalité 2 comparée à 1). L’apport de la composition selon l’invention réduit beaucoup plus drastiquement le nombre de larves par grappe : avec le traitement selon l’invention, il ne reste qu’environ 1/5 de larves. L’ajout supplémentaire d’un insecticide conventionnel n’apporte que peu d’amélioration avec 1/6 de larves par grappe après double traitement.
Ceci montre bien l’action insectifuge particulièrement efficace de la composition selon l’invention contre la tordeuse de la vigne.

Claims (22)

  1. REVENDICATIONS 1Procédé de préparation d'une composition pour le traitement préventif ou curatif de plantes cultivées, caractérisé en ce qu’il comprend les étapes consistant à : a) - broyer des graines de fenugrec (Trigonella foenum graecum) pour obtenir une mouture de granulométrie prédéterminée inférieure à 100 pm comprenant i) des fragments de tégument et ii) des fragments de cotylédon et germe, b) - soumettre ladite mouture à une turbo-séparation pour séparer lesdits fragments en fonction de leur densité, c) - récupérer une fraction de ladite mouture de densité 1,31 +/-0,15, dite fraction légère, d) - introduire ladite fraction légère dans une quantité de solution aqueuse convenant à une application à un végétal, pour obtenir une composition liquide destinée au traitement d’une plante cultivée.
  2. 2, - Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que, à l’étape a), on broie les graines de fenugrec pour obtenir une mouture de granulométrie inférieure à 50 pm.
  3. 3. - Procédé selon l’une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que, à l’étape b), on sépare les fragments de ladite mouture par turbo-séparation sous flux d’air tangentiel et flux d’air central, à une température comprise entre 20°C et 40°C.
  4. 4 - Procédé selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comprend en outre une étape c’) de granulation de la fraction légère de fenugrec obtenue à l'étape c).
  5. 5, - Procédé selon la revendication précédente, caractérisé en ce que l'étape de granulation c’) est réalisée en lit fluidisé, dans une enceinte à pression atmosphérique avec injection d’air à une température inférieure à 50°C, de sorte que la température du granulé reste inférieure à 40°C.
  6. 6. - Procédé selon la revendication précédente, caractérisé en ce que durant l’étape de granulation c’) de la fraction légère de fenugrec, on pulvérise dans l’enceinte une solution aqueuse comprenant au moins un agent liant compatible avec une application à un végétal.
  7. 7, - Procédé selon l’une des revendications 5 ou 6, caractérisé en ce que durant l’étape de granulation c’) de la fraction légère de fenugrec, on pulvérise dans l’enceinte une solution aqueuse comprenant au moins un agent mouillant compatible avec une application à un végétal.
  8. 8, - Procédé selon l'une des revendications 5 à 7, caractérisé en ce que le débit d’air du lit fluidisé et le débit de la solution aqueuse sont ajustés de manière à obtenir des granulés dont la taille est comprise dans l’intervalle allant de 0,3 mm à 1 mm.
  9. 9, - Procédé selon l’une des revendications 4 à 8, caractérisé en ce que la fraction légère de fenugrec est conditionnée à l’issue de l'étape c) ou c’) et que l’étape d) de mise en solution de ladite fraction est réalisée extemporanément.
  10. 10, - Mouture destinée à la préparation d’une composition pour le traitement préventif ou curatif de plantes cultivées, caractérisée en ce qu’elle comprend au moins 90% en masse de fragments de graines de fenugrec d’une granulométrie prédéterminée inférieure à 100 pm appartenant à une fraction de densité 1,31 +/-0,15, dite fraction légère.
  11. 11, - Mouture selon la revendication précédente, caractérisée en ce que les fragments de ladite fraction légère de fenugrec ont une granulométrie inférieure à 50 pm.
  12. 12, - Granulé destiné à la préparation d’une composition pour le traitement préventif ou curatif de plantes cultivées, caractérisé en ce qu’il comprend au moins 90% en masse de fragments de graines de fenugrec appartenant à ladite fraction légère.
  13. 13, - Granulé selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les granules le composant ont une taille comprise dans un intervalle allant de 0,3 mm à 1 mm.
  14. 14, - Granulé selon l’une des revendications 12 ou 13, caractérisé en ce qu’il comprend en outre : - au moins un agent liant compatible avec une application à un végétal, et - au moins un agent mouillant compatible avec une application à un végétal.
  15. 15, - Granulé selon la revendication précédente, caractérisé en ce que ledit au moins un agent liant est choisi parmi : la gomme arabique, gomme de guar, et ledit au moins un agent mouillant choisi parmi : la lécithine, maltodextrine.
  16. 16 - Composition liquide pour le traitement préventif ou curatif de plantes cultivées, obtenue par un procédé selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisée en ce qu’elle comprend une quantité utile de fragments de graines de fenugrec d’une granulométrie prédéterminée inférieure à 100 pm appartenant à une fraction de densité 1,31 +/-0,15, ladite fraction comprenant au moins 90% de fragments de cotylédon et germe, dans une solution aqueuse convenant à une application à un végétal.
  17. 17, - Composition liquide selon la revendication précédente, caractérisée en ce que la solution aqueuse est choisie parmi : - une solution nutritive destinée à une plante en culture, - une eau apte à l’irrigation d’une plante en culture ou à la pulvérisation foliaire.
  18. 18, - Composition liquide selon l’une des revendications 16 ou 17, caractérisée en ce qu’elle comprend de 1% à 10% en masse de ladite fraction légère de graines de fenugrec rapportée au volume de ladite composition.
  19. 19, - Utilisation d'une composition liquide selon l'une des revendications 16 à 18, pour le traitement préventif ou curatif de plantes agricoles ou horticoles, à titre d’éliciteur, de fertilisant, de fongicide, d’insectifuge ou de nématifuge.
  20. 20, - Utilisation d'une composition liquide selon l'une des revendications 16 à 18, par apport à des plantes par voie racinaire ou par voie foliaire.
  21. 21, - Utilisation d'une composition selon l'une des revendications 16 à 18 pour le traitement préventif ou curatif de plantes cultivées contre l’oïdium.
  22. 22, - Utilisation d'une composition liquide selon l'une des revendications 16 à 18 pour le traitement préventif ou curatif de plantes cultivées, dans laquelle la plante traitée est choisie parmi les cucurbitacées, la vigne, le bananier, le caféier.
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