FR3097541A1 - Pince de levage pour armature béton ou similaire - Google Patents
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Abstract
La présente invention concerne une pince de levage (1) pour armatures béton telles que des fers à béton se présentant sous la forme de barres d’acier, de couronnes ou de treillis soudés ou similaires comprenant au moins un corps (2) et au moins une came dentée (3) articulée audit corps (2) pour bloquer l’armature béton contre le corps de pince ; ladite pince de levage est remarquable en ce que le corps (2) est constitué d’une mâchoire (4) comprenant deux étriers (4a,4b) en forme générale de U dont les extrémités, dites inférieures, libres des branches sont recourbées vers le plan sagittal pour former une zone d’appui de l’armature béton et articulées autour d’un axe (5), un crochet ou un anneau de levage (24) étant apte à être introduit à travers la partie supérieure de la mâchoire (4) et en ce que ladite came (3) s’étend entre les deux étriers (4a,4b) et est articulée à une plaque (9) solidaire des branches d’un étrier (4a), ladite came (3) étant articulée autour d’un axe de rotation (10) solidaire de ladite plaque (9), comprenant des moyens de rappel (13), et étant apte à coopérer avec le crochet ou l’anneau de levage (24) de telle sorte que la tension vers le haut et/ou le bas du crochet de levage (24) sur la came (3) procure un effort de serrage de ladite came (3) sur l’armature béton. Figure 1
Description
La présente invention concerne une pince, et plus particulièrement une pince de levage pour soulever des objets longs tels que des barres de renforcement et des barres dites armatures béton.
Etat de la technique
Dans le domaine de la construction, il est bien connu d’utiliser des armatures ou fers à béton se présentant sous la forme de barres d’acier, de couronnes ou de treillis soudés notamment, pour le renforcement du béton (béton armé) ou de la maçonnerie (pierre armée), lesdites barres possédant une surface nervurée pour améliorer son adhérence avec le béton. Afin de lever et manipuler ces fers à béton, il est usuel d’utiliser une pince de levage solidaire d’une grue, d’une pelleteuse ou similaire.
De telles pinces de levage sont notamment décrites dans les documents KR101311401, JP5947681, JP4473049 et JP2004043182.
Le document KR101311401 décrit un dispositif de levage pour des fers à béton qui comprend un corps principal constitué de deux parties hémicylindriques aptes à être assemblées autour d'une barre d'acier à lever pour former un corps principal cylindrique, les deux parties hémicylindriques étant assemblées au moyen de goupilles introduites dans des douilles solidaires des bords longitudinaux de chaque partie hémicylindrique. Ledit corps cylindrique comporte également deux lumières radiales, diamétralement opposées, s'étendant dans la partie centrale de chaque partie hémicylindrique, et dans lesquelles sont articulées des cames dentées, lesdites cames pivotant respectivement autour d'un axe solidaire de chaque partie hémicylindrique du corps principal, les extrémités libres de chaque came comportant un anneau recevant un maillon d'une chaîne d'actionnement qui est guidée dans la partie supérieure du corps principal à travers un anneau. Par ailleurs, chaque came dentée est reliée au corps principal par un ressort de rappel de telle sorte que, lorsque les chaînes d'actionnement ne sont pas sous tension, les cames dentées s'écartent de la barre d'acier, la tension des chaînes entraînant une rotation des cames dentées jusqu'à ce que ces dernières soient prise avec ladite barre d'acier.
Ce type de pince de levage présente l'inconvénient de comporter plusieurs pièces indépendantes, plus particulièrement deux parties hémicylindriques, qui doivent être assemblées au moyen de goupilles. Or, outre le manque d'ergonomie de cette pince de levage, ces goupilles peuvent aisément être égarées rendant la pince totalement inopérante.
Le document JP5947681 décrit une pince de levage pour fers à béton pour la soulever avec une grue ou similaire. Ladite pince comprend un corps principal ayant une paire de plaques latérales en regard l'une de l'autre. Le corps principal comporte également un élément de maintien semi-cylindrique s'ouvrant suivant la direction axiale, et un bord définissant l'ouverture dudit élément de maintien, l’élément de maintien et la plaque latérale étant solidarisés par soudage. La pince comprend deux bras pour fermer l'ouverture de l'élément de maintien au niveau du bord opposé de son articulation. Une plaque supérieure et une plaque inférieure sont disposées entre les deux plaques latérale ainsi qu’une came dentée qui s’étend en direction de l'élément de maintien à travers une fente pratiquée entre la plaque supérieure et la plaque inférieure. Un mécanisme de serrage est prévu entre les deux plaques latérales au niveau d'une partie d'extrémité inférieure d’une tige de levage ayant une partie annulaire pour venir en prise avec un crochet ou similaire d'une grue. La pince comporte également une tige de liaison articulée à une broche solidaire de l’extrémité inférieure d’une bielle articulée à un arbre de support solidaire du corps principal, ainsi qu’un mécanisme de verrouillage entre les plaques latérales. Ce mécanisme de verrouillage comprend un élément de came de verrouillage fixé à un arbre rotatif supporté de manière rotative par le corps principal et à une plaque latérale par rotation de l'arbre rotatif, et un ressort pour amener l'élément de came de verrouillage en contact avec une butée 21 prévue sur le côté arrière.
Ce type de pince de levage présente l’inconvénient de comporter un très grand nombre de pièces ce qui la rend onéreuse à fabriquer et requiert une maintenance plus complexe.
De manière similaire, le document JP4473049 décrit une pince de levage comprenant un levier de verrouillage fixé à une extrémité extérieure d'un premier axe de pivot, qui pénètre dans une plaque latérale d'un corps de pince comprenant un élément de maintien sensiblement hémicylindrique s'ouvrant suivant la direction axiale, et une came de butée est fixée à une extrémité d'un second axe de pivot, coaxial au premier axe de pivot et pénétrant dans une seconde plaque latérale. Une came de verrouillage est fixée à chaque extrémité intérieure des premier et second axes de pivot. Le fonctionnement du levier de verrouillage fait tourner la came de verrouillage contre la tension d’un ressort pour mettre la pince dans un état verrouillé. Dans l'état verrouillé, la came d'arrêt du levier de verrouillage est en prise avec une butée d'arrêt du levier de verrouillage, et la came de verrouillage est verrouillée. Un premier moyen d'actionnement libère l'engagement de la butée du levier de verrouillage de la came du levier de verrouillage, et un second moyen d'actionnement fait tourner la came de verrouillage pour le déverrouiller.
De la même manière que précédemment, ce type de pince de levage présente l’inconvénient de comporter un très grand nombre de pièces, la rendant onéreuse à fabriquer et requérant une maintenance plus complexe.
Le document JP2004043182 décrit une pince de levage pour fer à béton se présentant sous la forme d’une barre en acier. Ladite pince comprend un élément de maintien pour maintenir le fer à béton, un élément de pression pour appuyer le fer à béton contre l’élément de maintien, ledit élément de pression consistant en une came dentée apte à pivoter de manière à pincer le fer à béton contre l'élément de maintien, et un élément de levage auquel un moyen d’accouplement est solidarisé et est relié de manière basculante à l'élément de pression. L'élément de levage prend appui sur une partie dite d'insertion de l'élément de maintien de manière à pouvoir se déplacer vers le haut et vers le bas, et l'élément de pression est arrangé de manière à appuyer sur le fer à béton ou à relâcher sa pression en fonction du mouvement de l'élément de levage. Ainsi, lorsque l'élément de levage est soulevé, par une grue ou similaire, et se déplace vers le haut, l'élément de pression relié à l'élément de levage bascule en conséquence et exerce une pression sur le fer à béton pour maintenir le fer à béton contre l’élément de maintien.
Bien que de conception plus simple, ce type de pince présente l’inconvénient de relâcher le fer à béton en cas de tension de l’élément de levage vers le bas lors de la manipulation.
Divulgation de l’invention
L'un des buts de l'invention est donc de remédier à ces inconvénients en proposant une pince de levage pour armatures béton de conception simple et peu onéreuse, permettant une mise en place et un retrait rapide et aisé et bloquant l’armature béton y compris lorsqu’une tension est exercée vers le bas.
A cet effet, et conformément à l’invention, il est proposé une pince de levage pour armatures béton telles que des fers à béton se présentant sous la forme de barres d’acier, de couronnes ou de treillis soudés ou similaires comprenant au moins un corps et au moins une came dentée articulée audit corps pour bloquer l’armature béton contre le corps de pince ; ladite pince est remarquable en ce que le corps est constitué d’une mâchoire comprenant deux étriers en forme générale de U dont les extrémités, dites inférieures, libres des branches sont recourbées vers le plan sagittal pour former une zone d’appui de l’armature béton et articulées autour d’un axe, un crochet ou un anneau de levage étant apte à être introduit à travers la partie supérieure de la mâchoire et en ce que ladite came s’étend entre les deux étriers et est articulée à une plaque solidaire des branches d’un étrier, ladite came étant articulée autour d’un axe de rotation solidaire de ladite plaque, comprenant des moyens de rappel, et étant apte à coopérer avec le crochet ou l’anneau de levage de telle sorte que la tension vers le haut et/ou le bas du crochet de levage sur la came procure un effort de serrage de ladite came sur l’armature béton.
On comprend bien que, contrairement aux pinces de levage de l’art antérieur, la mise en place et le retrait de la pince de levage suivant l’invention sont rapide et aisés. En effet, la mise en place de la pince s’effectue simplement en ouvrant les étriers de la mâchoire, en positionnant l’armature béton entre les cames et les extrémités libres inférieures des étriers puis en refermant la mâchoire. Ensuite, un anneau ou un crochet de levage est positionné à travers la partie supérieure de la mâchoire de telle sorte que la tension vers le haut de l’anneau sur la came procure un effort de serrage de la came sur l’armature béton. De plus, la pince de levage comporte un nombre limité de pièce rendant sa fabrication et sa maintenance particulièrement simples et peu onéreuses.
De préférence, lesdits moyens de rappel consistent en un ressort de torsion comprenant un enroulement de diamètre intérieur sensiblement égal au diamètre de l’axe de rotation de la came, ledit enroulement étant monté sur ledit axe, et un premier bras qui prolonge une première extrémité de l’enroulement en prenant appui sur une butée solidaire de la came et un second bras qui prolonge la seconde extrémité opposée dudit enroulement en prenant appui sur une seconde butée solidaire de la plaque.
Par ailleurs, la butée solidaire de la came consiste en un tenon cylindrique s’étendant perpendiculairement au plan de la came.
De plus, ladite pince de levage comprend des moyens de fermeture de la mâchoire consistant en des moyens de solidarisation et des moyens de solidarisation complémentaires solidaires du premier et du second étrier respectivement.
Lesdits moyens de fermeture consistent en un aimant permanent solidaire de l’extrémité libre supérieure d’un premier étrier coopérant avec un élément ferromagnétique solidaire de l’extrémité libre supérieure du second étrier, ledit élément ferromagnétique s’étendant au droit de l’aimant permanent lorsque la mâchoire est en position fermée.
De préférence, au moins le second étrier est obtenu dans un matériau ferromagnétique.
Selon une variante d’exécution, lesdits moyens de fermeture consistent en des trous sensiblement hémyclindriques positionnés aux extrémités libres inférieures des branches du premier étrier et aptes à recevoir des ergots sensiblement hémicylindriques positionnés aux extrémités libres inférieures des branches du second étrier, l’axe d’articulation desdits étriers comprenant des rondelles ressort.
Selon un mode de réalisation préféré, la pince de levage comporte deux cames articulées à la plaque du premier étrier et s’étendant symétriquement de part et d’autre du plan frontal de la mâchoire. Ainsi, lorsqu’une tension de l’anneau ou du crochet de levage est dirigée vers le haut, la tension vers le haut de l’anneau sur une première came procure un effort de serrage de ladite première came sur l’armature béton et, lorsqu’une tension de l’anneau ou du crochet de levage est dirigée vers le bas, la tension vers le bas de l’anneau sur la seconde came procure un effort de serrage de ladite seconde came sur l’armature béton, la première came n’exerçant plus d’effort de serrage autre que la précharge de serrage procurée par les moyens de rappel.
Dans ce mode de réalisation, ladite seconde butée sur laquelle s’appuie le second bras du ressort de torsion d’une première came consiste en l’axe de rotation de la seconde came.
Selon une variante d’exécution, lesdits moyens de rappel consistent en un ressort de torsion comprenant deux enroulements de diamètre intérieur sensiblement égal au diamètre des axes de rotation des deux cames, lesdits enroulements étant montés sur lesdits axe, et un premier bras qui prolonge une première extrémité de chaque enroulement en prenant appui sur une butée solidaire de la came et un second bras reliant les deux enroulements.
Par ailleurs, chaque came présente une forme générale triangulaire comprenant à un premier sommet un trou traversant recevant l’axe de rotation, une première branche s’étendant en direction des extrémités libres inférieures des étriers de la mâchoire et comprenant des dents, et une seconde branche présentant une paroi concave dont la concavité est orientée vers le plan sagittal de la mâchoire.
Ladite paroi concave de la seconde branche de la came décrit sensiblement un demi-cercle.
De plus, la seconde branche de chaque came comporte un méplat à mi-hauteur et à mi-longueur de telle sorte que les secondes branches des cames s’emboitent lorsque lesdites cames sont en position active en prise avec l’armature béton à lever.
Accessoirement, la plaque solidaire des branches d’un étrier s’étend sensiblement depuis sa partie médiane jusqu’à l’extrémité supérieure dudit étrier et comprend une lumière pour le passage d’un anneau ou un crochet de levage.
D’autres avantages et caractéristiques ressortiront mieux de la description qui va suivre de plusieurs variantes d’exécution, données à titre d’exemples non limitatifs, de la pince de levage pour fers à béton conforme à l’invention, en référence aux dessins annexés sur lesquels :
Mode de réalisation de l’invention
Dans la suite de la description du suivant l'invention, les mêmes références numériques désignent les mêmes éléments. Les différentes vues ne sont pas nécessairement tracées à l'échelle.
En référence aux figures 1 à 3, la pince de levage 1 pour armatures béton suivant l’invention comprend un corps 2 et deux cames dentées 3 articulées audit corps 2 pour bloquer l’armature béton, non représentée sur les figures 1 à 3, contre le corps 2 de la pince. Ledit corps 2 est constitué d’une mâchoire 4 comprenant deux étriers 4a,4b en forme générale de U dont les extrémités, dites inférieures, libres des branches de chaque étrier 4a,4b sont recourbées vers le plan sagittal de la mâchoire 4 pour former une zone d’appui de l’armature béton, comme il sera détaillé plus loin, et articulées autour d’un axe 5. Les branches de chaque étrier 4a,4b s’étendent sensiblement parallèlement. Par ailleurs, l’écartement des branches du premier étrier 4a est légèrement inférieur à l’écartement des branches du second étrier 4b de telle sorte que les branches du premier étrier 4a s’étendent entre les branches du second étrier. De plus, l’axe 5 autour duquel sont articulées les extrémités libres inférieures des branches des étriers 4a,4b consiste en un axe muni d’un filetage à chacune de ses extrémités, les filetages recevant respectivement un écrou 6.
On observera que, pour le montage de la pince de levage suivant l’invention, ainsi que pour sa maintenance, il est très facile de démonter les deux étrier 4a,4b de la mâchoire 4 constituant le corps 2 de la pince de levage puisqu’il suffit de monter ou démonter les écrous 6 de l’axe 5.
Par ailleurs, dans cet exemple particulier de réalisation, chaque étrier 4a,4b est réalisé à partir de plusieurs pièces soudées entre elles ; toutefois, il va de soi que chaque étrier pourrait être obtenu d’une seule pièce sans pour autant sortir du cadre de l’invention.
Afin de maintenir la mâchoire 4 dans une position fermée, les extrémités dites supérieures, opposées à l’axe 5, sont munies de moyens de solidarisation et de moyens de solidarisation complémentaires respectivement. Dans cet exemple particulier de réalisation, en référence à la figure 5, lesdits moyens de solidarisation consistent en un aimant permanent 7 solidaire de l’extrémité libre supérieure d’un premier étrier 4a, sur sa face interne faisant droit à l’extrémité supérieure du second étrier 4b ; coopérant avec un élément ferromagnétique 8 solidaire de l’extrémité libre supérieure du second étrier 4b, sur sa face interne faisant droit à l’extrémité supérieure du premier étrier 4a , ledit élément ferromagnétique 8 s’étendant au droit de l’aimant permanent 7 lorsque la mâchoire 4 est en position fermée.
Il est bien évident que, de préférence, au moins le second étrier 4b est obtenu dans un matériau ferromagnétique de sorte que seul l’aimant permanent 7 est alors nécessaire pour assurer la fermeture de la mâchoire 4.
Par ailleurs, il va de soi que les moyens de solidarisation et les moyens de solidarisation complémentaires pourront consister dans tous moyens équivalents bien connus de l’homme du métier dans pour autant sortir du cadre de l’invention.
Dans cet exemple particulier de réalisation, en référence aux figures 1 à 3, la pince de levage comporte deux cames 3 s’étendant entre les deux étriers 4a,4b symétriquement de part et d’autre du plan frontal de la mâchoire 4. Chaque came 3 est articulée à une plaque 9 solidaire des branches d’un étrier 4a, chaque came 3 étant articulée autour d’un axe de rotation 10 solidaire de ladite plaque 9. Ledit axe de rotation 10 consiste en un axe muni d’un filetage à chacune de ses extrémités, les filetages recevant respectivement un écrou 11 et respectivement 12. Par ailleurs, chaque came 3 comprend des moyens de rappel procurant une précharge de serrage de la came 3 sur l’armature béton comme on le verra plus loin.
Lesdits moyens de rappel consistent en un ressort de torsion 13 comprenant un enroulement central 14 de diamètre intérieur sensiblement égal au diamètre de l’axe de rotation 10 de la came 3, ledit enroulement 14 étant monté sur ledit axe 10, libre en rotation autour dudit axe, et un premier bras 15 qui prolonge une première extrémité de l’enroulement 14 en prenant appui sur une butée 16 solidaire de la came 3 et un second bras 17 qui prolonge la seconde extrémité opposée dudit enroulement 14 en prenant appui sur une seconde butée solidaire de la plaque 9. Dans cet exemple particulier de réalisation, la butée 16 solidaire de la came 3 consiste en un tenon cylindrique s’étendant perpendiculairement au plan de la came 3 et ladite seconde butée sur laquelle s’appuie le second bras 17 du ressort de torsion 13 d’une première came 3 consiste en l’axe de rotation 10 de la seconde came 3.
Il est bien évident que le tenon formant la butée 16 pourra être substituée par tout autre type de butée équivalent ou par tout moyen de fixation du premier bras 15 du ressort de torsion 13 bien connu de l’homme du métier sans pour autant sortir du cadre de l’invention.
Par ailleurs, en référence aux figures 3 et 4, chaque came 3 présente une forme générale triangulaire comprenant à un premier sommet un trou 18 traversant recevant l’axe de rotation 10, une première branche 3a dite inférieure s’étendant en direction des extrémités libres inférieures des étriers 4a,4b de la mâchoire 4 et comprenant des dents 19, et une seconde branche 3b dite supérieure présentant une paroi concave 20 dont la concavité est orientée vers le plan sagittal de la mâchoire 4. Ladite paroi concave 20 de la seconde branche 3b de la came3 décrit sensiblement un demi-cercle. De plus, la seconde branche 3b de chaque came 3 comporte un méplat 21 à mi-hauteur et à mi-longueur de ladite branche 3b de telle sorte que les secondes branches 3b des deux cames 3 s’emboitent lorsque lesdites cames 3 sont en position active en prise avec l’armature béton à lever.
Accessoirement, la plaque 9 solidaire des branches d’un étrier 4a s’étend sensiblement depuis la partie médiane dudit étrier 4a jusqu’à l’extrémité supérieure dudit étrier 4a et comprend une lumière 22 pour le passage de l’anneau ou du crochet de levage. De plus, la pince de levage comprend un cache 23 coiffant les écrous 11 des axes 10 des cames 3.
On expliquera maintenant le fonctionnement de la pince de levage en se référant aux figures 1 à 3 et 5.
Dans un premier temps, la mâchoire 4 est ouverte en écartant les étriers 4a,4b qui pivotent alors autour de l’axe de rotation 5. Ensuite, la barre d’acier B de l’armature béton est positionnée au creux de l’extrémité inférieure du premier étrier 4a sous les cames 3 dont les dents prennent appui sur la barre d’acier B grâce au ressort de torsion 13. Puis la mâchoire 4 est refermée en faisant pivoter le second étrier 4b autour de l’axe 5 jusqu’à ce que l’aimant permanent 7 coopère avec l’élément ferromagnétique 8. L’opérateur introduit alors le crochet ou l’anneau de levage 24 à travers la partie supérieure de la mâchoire de telle sorte que la tension vers le haut de l’anneau sur la came procure un effort de serrage de la came sur l’armature béton. Par ailleurs, lorsqu’une tension de l’anneau ou du crochet de levage est dirigée vers le haut, ledit anneau de levage 24 fait pivoter une première came 3 de telle sorte que la force de serrage sur l’armature béton augmente et, lorsqu’une tension de l’anneau ou du crochet de levage est dirigée vers le bas, ledit anneau de levage 24 ne coopère plus avec la première came 3 mais avec la seconde came 3 pour la faire pivoter et augmenter la force de serrage de la seconde came 3 sur l’armature béton B, l’autre came 3 n’exerçant sur l’armature béton qu’une force de serrage induite par le ressort de torsion qui procure une précharge de serrage. Ainsi, un changement radical de l’orientation de la tension de la chaîne, à laquelle l’anneau ou le crochet de levage 24 est accrochée, n’entraîne pas le décrochement de la pince. De plus, on notera que la pince de levage comporte un nombre limité de pièce rendant sa fabrication et sa maintenance particulièrement simples et peu onéreuses.
Selon une variante d’exécution de la pince de levage suivant l’invention, en référence à la figure 6, cette dernière comprend de la même manière que précédemment un corps 2 constitué d’une mâchoire 4 comprenant deux étriers 4a,4b en forme générale de U dont les extrémités, dites inférieures, libres des branches de chaque étrier 4a,4b sont recourbées vers le plan sagittal de la mâchoire 4 pour former une zone d’appui de l’armature béton et articulées autour d’un axe 5. Les branches de chaque étrier 4a,4b s’étendent sensiblement parallèlement. Par ailleurs, l’écartement des branches du premier étrier 4a est légèrement inférieur à l’écartement des branches du second étrier 4b de telle sorte que les branches du premier étrier 4a s’étendent entre les branches du second étrier. De plus, l’axe 5 autour duquel sont articulées les extrémités libres inférieures des branches des étriers 4a,4b consiste en un axe muni d’un filetage à chacune de ses extrémités, les filetages recevant respectivement un écrou 6.
Afin de maintenir la mâchoire 4 dans une position fermée, les extrémités dites supérieures, opposées à l’axe 5, sont munies de moyens de solidarisation et de moyens de solidarisation complémentaires respectivement, lesdits moyens de solidarisation consistant, de préférence, en un aimant permanent 7 solidaire de l’extrémité libre supérieure d’un premier étrier 4a, sur sa face interne faisant droit à l’extrémité supérieure du second étrier 4b ; coopérant avec un élément ferromagnétique 8 solidaire de l’extrémité libre supérieure du second étrier 4b, sur sa face interne faisant droit à l’extrémité supérieure du premier étrier 4a , ledit élément ferromagnétique 8 s’étendant au droit de l’aimant permanent 7 lorsque la mâchoire 4 est en position fermée.
La pince de levage se distingue de celle précédemment décrite par le fait qu’elle ne comporte qu’une seule came 3 s’étendant entre les deux étriers 4a,4b d’un seul côté du plan frontal de la mâchoire 4. Ladite came 3 est articulée à une plaque 9 solidaire des branches d’un étrier 4a, autour d’un axe de rotation 10 solidaire de ladite plaque 9. Ledit axe de rotation 10 consiste en un axe muni d’un filetage à chacune de ses extrémités, les filetages recevant respectivement un écrou 11 et respectivement 12. Par ailleurs, ladite came 3 comprend des moyens de rappel procurant une précharge de serrage de la came 3 sur l’armature béton. Ces moyens de rappel consistent en un ressort de torsion 13 comprenant un enroulement central 14 de diamètre intérieur sensiblement égal au diamètre de l’axe de rotation 10 de la came 3, ledit enroulement 14 étant monté sur ledit axe 10, libre en rotation autour dudit axe 10, et un premier bras 15 qui prolonge une première extrémité de l’enroulement 14 en prenant appui sur une butée 16 formée un tenon cylindrique s’étendant perpendiculairement au plan de la came 3 et un second bras 17 qui prolonge la seconde extrémité opposée dudit enroulement 14 en prenant appui sur une seconde butée solidaire de la plaque 9. Ladite seconde butée consiste en un axe solidaire de la plaque 9.
Par ailleurs, en référence aux figures 4 et 6, la came 3 présente une forme générale triangulaire comprenant à un premier sommet un trou traversant 18 recevant l’axe de rotation 10, une première branche 3a dite inférieure s’étendant en direction des extrémités libres inférieures des étriers 4a,4b de la mâchoire 4 et comprenant des dents 19, et une seconde branche 3b dite supérieure présentant une paroi concave 20 dont la concavité est orientée vers le plan sagittal de la mâchoire 4. Ladite paroi concave 20 de la seconde branche 3b de la came3 décrit sensiblement un demi-cercle. De plus, dans cet exemple de réalisation, la seconde branche 3b de la came 3 ne comporte pas nécessairement de méplat 21.
Selon une seconde variante d’exécution de la pince de levage suivant l’invention, en référence à la figure 7, cette dernière comprend de la même manière que précédemment un corps 2 constitué d’une mâchoire 4 comprenant deux étriers 4a,4b en forme générale de U dont les extrémités, dites inférieures, libres des branches de chaque étrier 4a,4b sont recourbées vers le plan sagittal de la mâchoire 4 pour former une zone d’appui de l’armature béton et articulées autour d’un axe 5. Les branches de chaque étrier 4a,4b s’étendent sensiblement parallèlement. Par ailleurs, l’écartement des branches du premier étrier 4a est légèrement inférieur à l’écartement des branches du second étrier 4b de telle sorte que les branches du premier étrier 4a s’étendent entre les branches du second étrier. De plus, l’axe 5 autour duquel sont articulées les extrémités libres inférieures des branches des étriers 4a,4b consiste en un axe muni d’un filetage à chacune de ses extrémités, les filetages recevant respectivement un écrou 6.
La pince de levage se distingue de celle précédemment décrite par le fait que les moyens de fermeture permettant de maintenir la mâchoire 4 dans une position fermée consistent en deux trous 25 sensiblement hémyclindriques pratiqués aux extrémités libres inférieures des branches du premier étrier 4a, sur la face extérieure desdites branches du premier étrier 4a, i.e. les parois des branches de l’étrier 4a s’étendant au droit des parois intérieures des branches du second étrier 4b, et aptes à recevoir des ergots 26 sensiblement hémicylindriques positionnés aux extrémités libres inférieures des branches du second étrier 4b, lesdits ergots 26 faisant saillie des parois intérieures des branches du second étrier 4b. L’axe 5 d’articulation desdits étriers 4a,4b comprend des rondelles ressort 27 positionnées entre les parois extérieures des branches du second étrier 4b et les écrous 6 afin de permettre une déformation élastique des branches du second étrier 4b lors de la rotation du second étrier 4b par rapport au premier étrier depuis la position ouverte jusqau’à la position fermée et inversement.
On observera que la pince de levage suivant l’invention pourra ne pas comprendre de moyens de fermeture sans pour autant sortir du cadre de l’invention. En effet, le crochet de levage 24 introduit à travers la partie supérieure de la mâchoire 4 procure un maintien suffisant des deux étriers 4a et 4b.
Par ailleurs,, la pince de levage comporte deux cames 3 s’étendant entre les deux étriers 4a,4b symétriquement de part et d’autre du plan frontal de la mâchoire 4. Chaque came 3 est articulée à une plaque 9 solidaire des branches d’un étrier 4a, chaque came 3 étant articulée autour d’un axe de rotation 10 solidaire de ladite plaque 9. Ledit axe de rotation 10 consiste en un axe muni d’un filetage à chacune de ses extrémités, les filetages recevant respectivement un écrou 11 et respectivement 12. Par ailleurs, chaque came 3 comprend des moyens de rappel procurant une précharge de serrage de la came 3 sur l’armature béton.
Lesdits moyens de rappel consistent en un ressort de torsion 13 comprenant deux enroulement 14 de diamètre intérieur sensiblement égal au diamètre des axes de rotation 10 des deux cames 3, lesdits enroulements 14 étant montés sur lesdits axe 10, et un premier bras 15 qui prolonge une première extrémité de chaque enroulement 14 en prenant appui sur une butée 16 solidaire de la came 3 et un second bras 17 reliant les deux enroulements 14.
Par ailleurs, en référence aux figures 4, 6 et 7, la came 3 présente de la même manière que précédemment une forme générale triangulaire comprenant à un premier sommet un trou traversant 18 recevant l’axe de rotation 10, une première branche 3a dite inférieure s’étendant en direction des extrémités libres inférieures des étriers 4a,4b de la mâchoire 4 et comprenant des dents 19, et une seconde branche 3b dite supérieure présentant une paroi concave 20 dont la concavité est orientée vers le plan sagittal de la mâchoire 4. Ladite paroi concave 20 de la seconde branche 3b de la came3 décrit sensiblement un demi-cercle. De plus, dans cet exemple de réalisation, la seconde branche 3b de la came 3 ne comporte pas nécessairement de méplat 21.
Enfin, il est bien évident que les exemples que l'on vient de donner ne sont que des illustrations particulières en aucun cas limitatives quant aux domaines d'application de l'invention.
Claims (14)
- Pince de levage (1) pour armatures béton telles que des fers à béton se présentant sous la forme de barres d’acier, de couronnes ou de treillis soudés ou similaires comprenant au moins un corps (2) et au moins une came dentée (3) articulée audit corps (2) pour bloquer l’armature béton contre le corps de pince, caractérisée en ce que le corps (2) est constitué d’une mâchoire (4) comprenant deux étriers (4a,4b) en forme générale de U dont les extrémités, dites inférieures, libres des branches sont recourbées vers le plan sagittal pour former une zone d’appui de l’armature béton et articulées autour d’un axe (5), un crochet ou un anneau de levage (24) étant apte à être introduit à travers la partie supérieure de la mâchoire (4) et en ce que ladite came (3) s’étend entre les deux étriers (4a,4b) et est articulée à une plaque (9) solidaire des branches d’un étrier (4a), ladite came (3) étant articulée autour d’un axe de rotation (10) solidaire de ladite plaque (9), comprenant des moyens de rappel (13), et étant apte à coopérer avec le crochet ou l’anneau de levage (24) de telle sorte que la tension vers le haut et/ou le bas du crochet de levage (24) sur la came (3) procure un effort de serrage de ladite came (3) sur l’armature béton.
- Pince de levage suivant la revendication 1 caractérisée en ce que lesdits moyens de rappel (13) consistent en un ressort de torsion (13) comprenant au moins un enroulement (14) de diamètre intérieur sensiblement égal au diamètre de l’axe de rotation (10) de la came (3), ledit enroulement (14) étant monté sur ledit axe (10), et un premier bras (15) qui prolonge une première extrémité de l’enroulement (14) en prenant appui sur une butée (16) solidaire de la came (3) et un second bras(17) qui prolonge la seconde extrémité opposée dudit enroulement (14) en prenant appui sur une seconde butée solidaire de la plaque (9).
- Pince de levage suivant la revendication 2 caractérisée en ce que la butée (16) solidaire de la came (3) consiste en un tenon cylindrique s’étendant perpendiculairement au plan de la came (3).
- Pince de levage suivant l’une quelconque des revendications 1 à 3 caractérisée en ce qu’elle comprend des moyens de fermeture de la mâchoire (4) consistant en des moyens de solidarisation (7) et de moyens de solidarisation complémentaires (8) respectivement.
- Pince de levage suivant la revendication 4 caractérisée en ce que les moyens de fermeture consistent en un aimant permanent (7) solidaire de l’extrémité libre supérieure d’un premier étrier (4a) coopérant avec un élément ferromagnétique (8) solidaire de l’extrémité libre supérieure du second étrier (4b), ledit élément ferromagnétique (8) s’étendant au droit de l’aimant permanent (7) lorsque la mâchoire (4) est en position fermée.
- Pince de levage suivant la revendication 5 caractérisée en ce que le second étrier (4b) est obtenu dans un matériau ferromagnétique.
- Pince de levage suivant la revendication 4 caractérisée en ce que lesdits moyens de fermeture consistent en des trous (25) sensiblement hémyclindriques positionnés aux extrémités libres inférieures des branches du premier étrier (4a) et aptes à recevoir des ergots (26) sensiblement hémicylindriques positionnés aux extrémités libres inférieures des branches du second étrier (4b), l’axe (5) d’articulation desdits étriers (4a,4b) comprenant des rondelles ressort (27).
- Pince de levage suivant l’une quelconque des revendications 1 à 7 caractérisée en ce qu’elle comporte deux cames (3) articulées à la plaque (9) du premier étrier (4a) et s’étendant symétriquement de part et d’autre du plan frontal de la mâchoire (4).
- Pince de levage suivant les revendications 2 et 8 caractérisée en ce que la seconde butée sur laquelle s’appuie le second bras (17) du ressort de torsion (13) d’une première came (3) consiste en l’axe de rotation (10) de la seconde came (3).
- Pince de levage suivant les revendications 2 et 8 caractérisée en ce que lesdits moyens de rappel (13) consistent en un ressort de torsion (13) comprenant deux enroulements (14) de diamètre intérieur sensiblement égal au diamètre des axes de rotation (10) des deux cames (3), lesdits enroulements (14) étant montés sur lesdits axe (10), et un premier bras (15) qui prolonge une première extrémité de chaque enroulement (14) en prenant appui sur une butée (16) solidaire de la came (3) et un second bras (17) reliant les deux enroulements (14).
- Pince de levage suivant l’une quelconque des revendications 1 à 10 caractérisée en ce que chaque came (3) présente une forme générale triangulaire comprenant à un premier sommet un trou traversant (18) recevant l’axe de rotation (10), une première branche (3a) s’étendant en direction des extrémités libres inférieures des étriers (4a,4b) de la mâchoire (4) et comprenant des dents (19), et une seconde branche (3b) présentant une paroi concave (20) dont la concavité est orientée vers le plan sagittal de la mâchoire (3).
- Pince de levage suivant la revendication 11 caractérisée en ce que la paroi concave (20) de la seconde branche (3b) de la came (3) décrit sensiblement un demi-cercle.
- Pince de levage suivant l’une quelconque des revendications 10 à 12 caractérisée en ce que la seconde branche (3b) de chaque came (3) comporte un méplat (21) à mi-hauteur et à mi-longueur de telle sorte que les secondes branches (3b) des cames (3) s’emboitent lorsque lesdites cames (3) sont en position active en prise avec l’armature béton à lever.
- Pince de levage suivant l’une quelconque des revendications 1 à 10 caractérisée en ce que la plaque (9) solidaire des branches d’un étrier (4a) s’étend sensiblement depuis sa partie médiane jusqu’à l’extrémité supérieure dudit étrier (4a) et comprend une lumière (22) pour le passage du crochet de levage (24).
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