FR3088520A1 - Procédé de préparation d’appats pour rongeurs - Google Patents

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Abstract

PROCÉDÉ DE PRÉPARATION D’APPATS POUR RONGEURS La présente invention concerne un procédé de préparation d’une composition d’appâtement, destinée à être consommée par un animal, procédé selon lequel on forme une matrice monobloc constituée d’une pâte en mélangeant une quantité de constituants solides renfermant de la farine d’origine végétale avec une quantité de constituants liquides comprenant de l’eau et de la matière grasse de sorte que ladite pâte ainsi obtenue puisse convenir pour une mise en forme par injection-moulage en vue de l’obtention de ladite matrice, caractérisé en ce que caractérisé en ce que l’on injecte ladite pâte pour former une matrice monobloc de forme géométriquement variable constituée par une pluralité d’unités de blocs également de forme géométriquement variable, reliées entre elles par l’intermédiaire d’un moyen de liaison, issu de la même matière que celle des unités de bloc, ayant une épaisseur ou une largeur inférieure à l’épaisseur ou la largeur d’une unité de bloc prise du côté sur lequel ledit moyen est lié, ledit moyen étant destiné à être arraché mécaniquement par la bouche de l’animal permettant ainsi l’individualisation des unités de bloc.

Description

Description
Titre de l’invention : PROCÉDÉ DE PRÉPARATION D’APPATS POUR RONGEURS [0001] La présente invention se situe dans le domaine des compositions consommables par des animaux. Particulièrement, l’invention concerne un procédé de fabrication d’appâts destinés à être consommés par des animaux tels que les rongeurs, qui infestent des zones d’habitation et des locaux de stockage.
[0002] Dans la lutte contre les nuisibles comme les rongeurs par exemple, les différents moyens divulgués par la technique antérieure sont déjà assez denses.
[0003] Sur le plan pratique par exemple, outre la question relevant de l’efficacité de ces moyens vis-à-vis de ces animaux nuisibles, d’autres critères sont à prendre en compte, notamment celui de la facilité d’utilisation, des coûts de fabrication et/ou de revient..
[0004] Sur le plan règlementaire, on doit également tenir compte notamment du devenir des supports vidés de la matière active sur la préservation de l’environnement, du risque encouru en termes de sécurité sanitaire des sujets non ciblés tels que l’homme et les autres animaux.
[0005] Parmi les supports solides connus, on peut citer des graines de céréales natives ou décortiquées. Ces graines sont enrobées d’une pellicule dans laquelle est incorporé un poison rodenticide ; néanmoins, il est fréquemment observé que les rats ont tendance à retirer d’abord la pellicule avant de consommer les graines débarrassées du poison. Il en résulte que ces graines sont de moins en moins efficaces dans la lutte contre les rongeurs. Par ailleurs, la manipulation de ces graines pelliculées, au cours de leur production ou de leur transport, génère de la poussière toxique à cause de la présence du poison, ce qui est néfaste pour l’utilisateur.
[0006] Il est également souligné l’importance de l’appétence d’un appât vis-à-vis d’un rongeur. En effet, il arrive souvent que les rongeurs éparpillent les graines de céréales rodenticides ou les emportent pour les stocker ailleurs, ce qui pose un problème de sécurité et de risque de contamination du fait de la dispersion de ces graines qui pourraient se mélanger avec les denrées alimentaires entreposées dans des locaux de stockage. Par conséquent, l’un des inconvénients des graines et assimilés est qu’ils sont facilement éparpillables par les rongeurs.
[0007] Afin d’obvier partiellement à cet inconvénient, l’art antérieur propose l’utilisation d’appât de dimensions telles que le rongeur ne peut les disperser. De manière connue, ces appâts sont mis en forme par extrusion, souvent sous forme de bloc, d’agglomérat ou de pâte, à partir d’une farine végétale en mélange notamment avec des matières grasses d’origine animale ou végétale et autres adjuvants (voir notamment
WO2014/131821, US2016/0050910, US2013/0231380, US2006/222676). Grâce à ce mélange, les appâts ont des dimensions telles que les rongeurs sont contraints d’en grignoter par petits bouts afin de décrocher les morceaux qui leur sont nécessaires pour se nourrir. Mais, les appâts sous forme de pâtes et autres blocs ne donnent toujours pas entière satisfaction, d’une part en termes d’appétence, d’attirance et de praticité et d’autre part en raison du fait que l’extrusion rend la structure de l’appât très compacte. Par ailleurs, les appâts précités sont souvent à disposer à même le sol, préférentiellement dans les couloirs de passage des rongeurs. Afin d’augmenter l’appétence et la palatabilité de ces appâts en blocs ou en pâte, l’art antérieur propose l’adjonction de composants solides durs tels que notamment des fruits secs, des granulés de plastique (voir notamment EP1279334, EP2153719) pour que le rongeur puisse limer son incisive.
[0008] Bien qu’il existe un grand nombre d’appâts dans le commerce, il est très fréquent d’observer une faible consommation soit du fait de leur composition et donc de leur goût, soit du fait de leur propriété mécanique (ex : la dureté), soit les deux.
[0009] Au regard de l’art antérieur, il existe donc un besoin de fournir un procédé adapté permettant de fabriquer une composition d’appâtement, particulièrement pour les rongeurs, réunissant les caractéristiques gustatives hautement appétissantes et une forme géométrique appropriée facilitant la prise d’une bouchée en une seule manœuvre, tout en s’affranchissant des inconvénients susmentionnés.
[0010] Bien que la mise en forme par extrusion-moulage soit un des moyens pratiques connus permettant de donner forme à des appâts, elle n’est toutefois pas appropriée dans le cadre de la présente invention du fait de la consistance des intrants et de la particularité de la forme géométrique que l’on souhaite attribuer à la composition.
[0011] La présente invention se propose de fournir un procédé de fabrication d’une composition d’appâtement hautement appétissante pour le plus grand nombre d’espèces de rongeurs tant par sa composition que sa forme géométrique qui peut être notamment parallélépipédique, ovoïdale, pyramidale ou encore biscornue. La composition est rendue moins éparpillable par les rongeurs grâce à sa structure particulière.
[0012] Par conséquent, la présente invention a pour objet un procédé de préparation d’une composition d’appâtement destinée à être consommée par un animal, procédé selon lequel on prépare une pâte en mélangeant une quantité de constituants solides renfermant une farine d’origine végétale avec une quantité de constituants liquides comprenant de l’eau et de la matière grasse de sorte que ladite pâte ainsi obtenue puisse convenir pour une mise en forme par injection-moulage en vue de l’obtention d’une matrice, caractérisé en ce que l’on injecte ladite pâte pour former une matrice monobloc de forme géométriquement variable constituée par une pluralité d’unités de blocs également de forme géométriquement variable, reliées entre elles par l’intermédiaire d’un moyen de liaison, issu de la même matière que celle des unités de bloc, ayant une épaisseur ou une largeur inférieure à l’épaisseur ou la largeur d’une unité de bloc prise du côté sur lequel ledit moyen est lié, ledit moyen étant destiné à être arraché mécaniquement par la bouche de l’animal permettant ainsi l’individualisation des unités de bloc.
[0013] La mise en forme par injection-moulage est particulièrement avantageuse en ce sens qu’elle permet, grâce au choix du moule, de donner une forme géométrique complexe et fonctionnelle à la matrice. Cette possibilité de mise en forme apporte de nouvelles formes d’apparence à l’appât, ce qui améliore, outre le goût, l’attirance vis-à-vis du rongeur ainsi qu’une facilité de mise en place. En effet, selon l’animal visé, on adapte les dimensions des unités de bloc de manière à ce qu’elle puisse être arrachée puis consommée en une seule prise. Avantageusement, les unités de bloc peuvent avoir une section notamment en forme de parallélogramme, de cercle, de triangle, d’ovale, etc.
[0014] Selon une première variante de mise en œuvre du procédé, le moyen de liaison peut être une cannelure de prédécoupe ayant une épaisseur entre 1/4 et 1/2 par rapport à l’épaisseur d’une unité de bloc prise du côté sur lequel ledit moyen est lié ; ladite cannelure entourant chacune des unités de bloc, sauf celles situées à la périphérie de la matrice. La cannelure de prédécoupe peut être localisée, soit sur l’une des faces uniquement de la matrice, soit de part et d’autre des deux faces à la manière d’un étranglement.
[0015] Selon une seconde variante de mise en œuvre du procédé, le moyen de liaison peut être un jonc filaire ayant une largeur allant de 1/3 à 2/3 par rapport à la largeur d’une unité de bloc prise du côté sur lequel ledit moyen est lié.
[0016] Selon une mise en œuvre du procédé, l’on enrobe la matrice par trempage dans une huile glycérolysée, l’enrobage se faisant à la température ambiante. L’huile glycérolysée désigne une huile naturelle, d’origine végétale ou animale, ayant subi un traitement d’alcoolyse par le glycérol, ou bien une estérification directe de ses acides gras sur le glycérol. Préférentiellement, l’huile glycérolysée, comportant un taux résiduel de glycérol au plus égal à 1%, est riche en monoglycérides, en diglycérides et en triglycérides et présente une forte proportion (au moins 50%) d’acides gras insaturés. Un exemple d’huile glycérolysée est connue sous la dénomination « LABRAL AC PG » commercialisée par la société GATTELOSSÉ.
[0017] Selon une mise en œuvre du procédé, la matrice ainsi formée a une dureté comprise entre 60 à 85 Shore A.
[0018] Selon une mise en œuvre du procédé, l’on rajoute, en tant que constituant solide, une quantité de poudre d’œuf complet de volaille dont la quantité est de 5 à 15% en poids de la matrice. Avantageusement, la poudre d’œuf entier apporte à l’appât les protéines nécessaires qui lui confèrent une bonne appétence vis-à-vis des rongeurs.
[0019] Selon une mise en œuvre du procédé, l’on rajoute, parmi les constituants liquides, un composé glycolé dont la quantité est de 5 à 12% en poids de la matrice. Avantageusement, on peut choisir comme composé glycolé la glycérine, le propylène glycol, l’éthylène glycol.
[0020] Selon une mise en œuvre du procédé, afin de rendre fonctionnelle la matrice, celle-ci peut comporter un moyen approprié permettant son accrochage à un support fixe. Comme moyen d’accrochage, on peut par exemple prévoir un crochet, un insert, un perçage, une boucle ou tout autre moyen et/ou structure équivalent approprié. Lorsque le moyen d’accrochage est fait d’un matériau différent de celui de la matrice, il peut être, soit surmoulé dans la matrice lors de l’injection, soit greffé postérieurement sur la matrice après sa mise en forme.
[0021] Selon une mise en œuvre du procédé, l’unité de bloc peut avoir une surface moyenne d’environ 9 à 144 mm2, préférentiellement entre 16 et 100 mm2 pour une épaisseur allant de 3 à 6 mm, donnant ainsi un volume qui correspond sensiblement à la capacité de la bouche d’un animal cible. Par exemple, lorsqu’une unité de bloc est de forme carré, celui-ci peut avoir de 3 à 10 mm de côtés.
[0022] Selon une mise en œuvre du procédé, par rapport au poids total de la matrice, on constitue la pâte, outre la poudre d’œuf, selon les proportions massiques suivantes :
- 50 à 70% de farine d’origine végétale,
- 5 et 12% d’eau,
- 5 et 15% de poudre d’œuf entier de volaille, préférentiellement entre 8 et 12%,
- 5 et 12% de composé glycolé,
- 3 à 8% d’huile végétale,
- 0,01 à 2% d’arômes de viande
- 0,01 et 1% de sel de chlorures de sodium.
[0023] Avantageusement, la viande peut être choisie parmi la viande de poulet, de dinde, de bœuf et de poisson.
[0024] Selon une mise en œuvre du procédé, l’on peut rajouter dans la pâte à injecter, une quantité utile de matière active. La quantité utile est celle qui permet de procurer un effet physiologique suffisant chez l’animal consommateur, selon la nature de la matière active. Avantageusement la quantité appropriée de la matière active varie de 5 ppm à 5% en poids de la matrice.
[0025] Lorsqu’une matière active est présente, la quantité de chacun des autres constituants est réajustée proportionnellement à leur taux dans la matrice. De manière connue, la matière active peut être choisie parmi un poison rodenticide, une huile essentielle et ses constituants (alcool, aldéhyde, cétone, ester, etc.), une vitamine, etc.
[0026] Il sera entendu que d’autres constituants, connus en soi, peuvent être incorporés dans la formulation de la matrice, notamment un amérisant, un conservateur ou un colorant. [0027] Afin de faciliter la fabrication à l’échelle industrielle de la matrice selon l’invention, on peut soumettre la pâte ci-dessus définie, à une première mise en forme au moyen d’une extrudeuse pour former des granulés qui seront, ensuite, introduits dans la trémie d’une presse à injecter.
[0028] Néanmoins, il est parfaitement envisageable d’introduire directement ladite pâte dans la trémie d’une presse à injecter, même si ce mode d’alimentation est moins commode étant donné que la pâte a un taux d’humidité qui l’empêche de s’écouler d’elle-même dans la trémie.
[0029] La présente invention concerne également une composition d’appâtement pour animal constituée d’une matrice monobloc de forme géométriquement variable, susceptible d’être obtenue par injection-moulage grâce à la mise en œuvre du procédé de préparation précité.
[0030] La présente invention a encore pour objet un procédé pour la lutte contre les rongeurs nuisibles susceptibles d’infester des endroits à protéger, au moyen de la composition d’appâtement en matrice monobloc de forme géométriquement variable précitée qui est destinée à être consommée par lesdits rongeurs, caractérisé en ce que l’on dispose, par suspension ou par accrochage à un point fixe, ladite matrice à l’intérieur desdits endroits de sorte que le volume d’une unité de bloc, compris entre 27 et 900 mm3 environ, correspond sensiblement à une bouchée d’un rongeur, chaque unité de bloc ayant une forme géométriquement variable, étant susceptible d’être arrachée individuellement. En effet, grâce notamment au crochet, on peut accrocher la matrice à un point fixe, par exemple dans les armoires et autre lieu de rangement ou de stockage clos mais susceptible d’être accessibles par les rongeurs.
[0031] Pour mieux faire comprendre l’invention, on a fourni les figures ci-après :
[0032] [fig-1] représente une vue schématique d’une première variante d’un appât selon un plan de coupe sagittale.
[0033] [fig.2] représente une vue schématique d’une seconde variante d’un appât selon un plan de coupe sagittale.
[0034] [fig.3] représente une vue schématique d’une troisième variante d’un appât selon un plan de coupe sagittale.
[0035] Sur la figure 1, on a représenté une matrice monobloc 1 constituant un appât lequel comporte un moyen de liaison 13 qui est une cannelure 14 de prédécoupe, située de part et d’autre de la matrice, ce qui permet l’individualisation des unités de bloc 12 de section hexagonale. Sur cette figure, le moyen de liaison 13 est sensiblement situé au centre des unités de bloc 12. L’épaisseur « e » du moyen de liaison 13 représente l/7ème de l’épaisseur « E » de l’unité de bloc 12 prise du côté 15 sur lequel le moyen 13 est lié.
[0036] En revanche, sur la figure 2, le moyen de liaison 23 qui constitue une cannelure 22 est située uniquement sur l’une des faces de la matrice monobloc 2. Les unités de bloc 21 ont une section rectangulaire. Le moyen de liaison 23 lie deux unités de bloc 21 via leurs côtés 24 ; les épaisseurs du moyen de liaison 23 et celle de l’unité de bloc 21 ne sont pas représentées.
[0037] Sur la figure 3, on a représenté une matrice monobloc 3 constituée de quatre rangées d’unités de bloc 31 reliées entre elles par un jonc filaire 32, qui constitue le moyen de liaison, positionné sensiblement au centre des unités de bloc 31 de section ovale. Le jonc filaire 32 lie deux unités de bloc 31 via leurs côtés 33 ; les largeurs du jonc filaire 32 et celle de l’unité de bloc 31 ne sont pas représentées.
[0038] Les avantages et autres caractéristiques de l’invention apparaîtront à la lecture des exemples donnés à titre purement illustratif ci-après.
[0039] Exemple 1 : fabrication d’un appât pour rongeurs [0040] Dans un mélangeur de 5 litres, équipé d’un agitateur, on introduit la farine de blé, la poudre d’œuf commercialisée par la société PULVIVER SPRL, la poudre d’arôme de poulet connue sous la dénomination OPTILEED® fournie par le laboratoire PHODE et le sel de chlorures de sodium. On laisse agiter pour homogénéiser le mélange de solides.
[0041] Parallèlement, on homogénéise le mélange liquide constitué d’eau, d’huile de tournesol et de glycérine. Ensuite, on rajoute dans le mélange de solides précités le mélange de liquides ci-dessus jusqu’à obtention d’une pâte.
[0042] [Tableaux 1]
Constituants Quantité (g)
Farine de blé 68,2
Glycérine 9,5
Poudre d’œuf complet 8
Arôme de poulet 0,5
Eau 10
Huile de tournesol 3,5
sel chlorure de sodium 0,3
[0043] A l’aide d’une extrudeuse Teach-Line® type E 20 T SCR 15, on extrude, à la température ambiante, la pâte obtenue en forme de jonc filaire de 3 mm de diamètre que l’on découpe pour obtenir des granulés de 3 à 4 mm de longueur.
[0044] On introduit les granulés précités dans la trémie d’une presse à injecter sur laquelle est monté un moule dont l’empreinte parallélépipédique de 53 mm de longueur sur 43 mm de largeur pour une épaisseur de 4 mm. La plaquette ainsi injectée est subdivisée en 63 unités de blocs carrés, séparées entre elles par une cannelure dont l’écartement est de 1 mm. La profondeur de la cannelure est de 1,5 mm, ce qui permet à la plaquette d’avoir une structure unitaire. La plaquette obtenue sera, ci-après, dénommée « plaquette non-enrobée ».
[0045] Parallèlement, on met en forme une autre plaquette, ci-après nommée « plaquette pleine » ayant les mêmes dimensions et la même composition que la « plaquette nonenrobée » précitée, à la différence que la plaquette pleine est dépourvue de cannelure de prédécoupe.
[0046] Exemple 2 : fabrication d’un appât enrobé de composé glycérolysé [0047] Les « plaquettes non-enrobées » obtenues à l’exemple 1 ont été trempées brièvement dans une huile glycérolysée connue sous la dénomination LABRAFAC PG® qui est constituée de propylène glycol et d’esters d’acides caprylique et caprique. Elles ont ensuite été égouttées au moyen d’une passoire afin d’éliminer l’excédent d’huile. Après un bref séchage à l’air libre, on obtient ainsi des plaquettes non collantes et enrobées. L’enrobage confère, dans une moindre mesure, à la plaquette, une protection contre le dessèchement au cours du stockage. La plaquette obtenue sera, ci-après, dénommée « plaquette enrobée ».
[0048] Essais comparatifs d’appétence :
[0049] Des essais ont été menés pour comparer la consommation par des souris grises (Mus musculus) d’appât protéiné, connu sous la dénomination « Versele Laga Complete Rat & Mouse », disponible dans le commerce à celle des plaquettes préparées selon le procédé de l’invention. L’appât protéiné du commerce choisi se présente sous la forme de croquettes, globalement cubiques, de largeur moyenne comprise entre 5 et 8 mm pour une épaisseur d’environ 3 à 5 mm, soit un volume moyen compris entre 75 et 320 mm3. Les essais ont pour objectif de déterminer à la fois l’appétence relative conférée par la formulation de la plaquette ainsi que l’attirance provoquée par la forme vis-à-vis d’une souris cible.
[0050] On se sert des plaquettes pleines, non-enrobées et enrobées afin d’évaluer leur capacité respective à attirer les souris.
[0051] Pour ce faire, les souris ont été mises en cage individuelle pendant 24 heures et sont nourries avec l’appât protéiné du commerce précité et eau ad libitum. Chaque test dure 24 heures minimum. On observe un temps de pause d’au minimum 24 heures entre deux tests consécutifs. L’ordre de passage des sept appâts est aléatoire et équilibré entre les individus.
[0052] Deux à quatre des appâts protéinés précités ont été proposés simultanément à des souris et leur consommation a été mesurée après 24h. Cinq réplicas minimum ont été réalisés avec des appâts renouvelés quotidiennement et en faisant varier leur position, dans la cage d’essai, entre chaque réplica.
[0053] On dépose une quantité journalière de 15 g d’appât protéiné pour la consommation pour chaque souris. Parallèlement, on fournit la même quantité de plaquette dans sa forme pleine, non-enrobée et enrobée selon l’invention.
[0054] Résultats :
[0055] [Tableaux!]
N° essai Appât testé Pourcentage de consommation moyenne
1 appât protéiné du commerce 32,66
2 plaquette pleine 39,39
3 plaquette non-enrobée 63,95
4 plaquette enrobée 85,98
[0056] On observe que la quantité d’appât protéiné consommée ne dépasse pas 4,9+0,7g par jour, soit 32,66%. Ensuite, on fournit une plaquette pleine c’est à dire non-enrobée et dépourvue de lignes de prédécoupe que l’on soumet à la consommation aux souris. Dans ce cas, on note que la quantité moyenne consommée est légèrement inférieure à 40%.
[0057] En revanche, les plaquettes non-enrobées, pourvues de lignes de prédécoupe selon l’invention ont été consommées selon une moyenne de 63,95%, ce qui démontre bien que tant la formulation de la matrice des plaquettes que leur forme confèrent une attirance significativement supérieure à celle des appâts protéinés du commerce visà-vis des souris cibles.
[0058] Parallèlement, on a testé, dans les mêmes conditions que précédemment, les plaquettes enrobées en comparaison avec les appâts protéinés du commerce. On observe que la consommation moyenne des plaquettes enrobées est en moyenne de 85,98%, ce qui démontre clairement que les plaquettes selon l’invention attirent significativement les souris grises en comparaison avec les appâts protéinés du commerce.
[0059] In fine, les plaquettes obtenues grâce à la mise en œuvre du procédé selon l’invention présente une bien meilleure appétence vis-à-vis des rongeurs en comparaison avec les appâts protéinés standards disponibles dans le commerce.
[0060] L’attirance est la résultante de la formulation et de la forme morcelable des plaquettes, notamment en leurs unités individuelles, facilement sécables, mais reliées physiquement entre elles.
[0061] Il sera entendu que cette conception innovante qui consiste à donner une forme particulière à un appât peut également convenir à la fabrication d’autres compositions, notamment de friandises, destinées à être consommées par d’autres types d’animaux à condition de respecter la relation entre le volume d’une unité de bloc et la quantité ap proximative d’une bouchée. En effet, selon l’animal visé, on adapte la taille des unités de bloc de manière à ce qu’elles puissent être arrachées et consommées en une seule prise.

Claims (1)

  1. Revendications [Revendication 1] Procédé de préparation d’une composition d’appâtement destinée à être consommée par un animal, procédé selon lequel on prépare une pâte en mélangeant une quantité de constituants solides renfermant une farine d’origine végétale avec une quantité de constituants liquides comprenant de l’eau et de la matière grasse de sorte que ladite pâte ainsi obtenue puisse convenir pour une mise en forme par injection-moulage en vue de l’obtention d’une matrice, caractérisé en ce que l’on injecte ladite pâte pour former une matrice monobloc (1,2,3) de forme géométriquement variable constituée par une pluralité d’unités de blocs (12.21.31) également de forme géométriquement variable, reliées entre elles par l’intermédiaire d’un moyen de liaison (13,23,32), issu de la même matière que celle des unités de bloc (12,21,31), ayant une épaisseur ou une largeur inférieure à l’épaisseur ou la largeur d’une unité de bloc (12,21,31) prise du côté (15,24,33) sur lequel ledit moyen (13.23.32) est lié, ledit moyen (13,23,32) étant destiné à être arraché mécaniquement par la bouche de l’animal permettant ainsi l’individualisation des unités de bloc (12,21,31). [Revendication 2] Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que le moyen de liaison (13,23) est une cannelure de prédécoupe (14,22) ayant une épaisseur entre 1/4 et 1/2 par rapport à l’épaisseur d’une unité de bloc (12,21) prise du côté (15,24) sur lequel ledit moyen (13,23) est lié ; ladite cannelure (14,22) entourant chacune des unités de bloc (12,21), sauf celles situées à la périphérie de la matrice (1,2). [Revendication 3] Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce que la cannelure de prédécoupe (14,22) est localisée, soit sur l’une des faces uniquement de la matrice (1,2), soit de part et d’autre des deux faces à la manière d’un étranglement. [Revendication 4] Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que le moyen de liaison est un jonc filaire (32) ayant une largeur allant de 1/3 à 2/3 par rapport à la largeur d’une unité de bloc (31) prise du côté (33) sur lequel ledit moyen est lié. [Revendication 5] Procédé selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la matrice (1,2,3) ainsi formée a une dureté comprise entre 60 à 85 Shore A. [Revendication 6] Procédé selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’on rajoute, en tant que constituant solide, une quantité de poudre
    d’œuf complet de volaille dont la quantité est de 5 à 15% en poids de la matrice. [Revendication 7] Procédé selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’on enrobe la matrice (1,2,3) par trempage dans une huile glycérolysée, l’enrobage se faisant à la température ambiante. [Revendication 8] Procédé selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la matrice (1,2,3) comporte un moyen approprié permettant son accrochage à un support fixe. [Revendication 9] Procédé selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’unité de bloc (12,21,31) a une surface moyenne de 9 à 144 mm2, préférentiellement entre 16 et 100 mm2. [Revendication 10] Procédé selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que, par rapport au poids total de la matrice (1,2,3), on constitue la pâte selon les proportions massiques suivantes : - 50 à 70% de farine d’origine végétale, - 5 et 12% d’eau, - 5 et 15% de poudre d’œuf entier de volaille, - 5 et 12% de composé glycolé, - 3 à 8% d’huile végétale, - 0,01 à 2% d’arômes de viande, - 0,01 et 1% de sel de chlorures de sodium. [Revendication 11] Procédé selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’on rajoute dans la pâte à injecter, une quantité de matière active comprise entre 5 ppm et 5% en poids de la matrice. [Revendication 12] Composition d’appâtement pour animal constituée d’une matrice monobloc (1,2,3) de forme géométriquement variable, susceptible d’être obtenue par injection-moulage selon l’une des revendications 1 à 11. [Revendication 13] Procédé pour la lutte contre les rongeurs nuisibles susceptibles d’infester des endroits à protéger, au moyen de la composition d’appâtement en matrice monobloc (1,2,3) de forme géométriquement variable selon la revendication 12 qui est destinée à être consommée par lesdits rongeurs, caractérisé en ce que l’on dispose, par suspension ou par accrochage à un point fixe, ladite matrice (1,2,3) à l’intérieur desdits endroits de sorte que le volume d’une unité de bloc, compris entre 27 et 900 mm3 environ, correspond sensiblement à une bouchée d’un rongeur, chaque unité de bloc (12,21,31) ayant une forme géométriquement
    variable, étant susceptible d’être arrachée individuellement.
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