FR3080400A1 - Commande d’ouverture interieure de porte electrique comprenant en outre des moyens mecaniques - Google Patents

Abstract

L'invention concerne une commande (1) d'ouverture d'ouvrant de véhicule automobile comprenant des moyens électriques et mécaniques permettant de déverrouiller une serrure afin de permettre l'ouverture dudit ouvrant, la commande (1) comprenant un interrupteur électrique à bascule se présentant sous forme d'un bouton (3) monté pivotant autour d'un premier axe de rotation (5) et porté par une embase (7), la commande (1) d'ouverture étant remarquable en ce que ladite embase (7) de l'interrupteur est configurée pour être montée pivotante autour d'un deuxième axe (23) de rotation et est destinée à coopérer avec un élément (25) d'actionnement mécanique de la serrure de sorte à ce que le pivotement de ladite embase (7) autour du deuxième axe (23) de rotation actionne mécaniquement le déverrouillage de ladite serrure.

Description

COMMANDE D’OUVERTURE INTERIEURE DE PORTE ELECTRIQUE COMPRENANT EN OUTRE DES MOYENS MECANIQUES

L’invention se situe dans le domaine des véhicules, tels que des véhicules automobiles, dont les ouvrants sont équipés de serrures électriques. L’invention concerne également les commandes d’ouvrant intégrant une fonction de commande électrique desdites serrures et des moyens d’actionnement mécaniques.

Les ouvrants des véhicules, par exemple des véhicules de type automobile, sont équipés de serrures qui sont actionnées par une commande d’ouverture intérieure et/ou extérieure de l’ouvrant auquel elles sont associées. Elles comportent généralement une gâche coopérant avec un pêne bloqué en position fermée par un cliquet coopérant avec une came. Pour permettre l’ouverture de l’ouvrant, le cliquet est libéré par un mécanisme actionné suite à la manœuvre de la commande d’ouverture par un utilisateur du véhicule.

Dans les serrures mécaniques, ce mécanisme est le plus souvent un câble. La manœuvre de ce câble oblige l’utilisateur à déployer une certaine force. C’est pourquoi, afin de l’assister, des serrures électriques ont été développées.

Les serrures électriques (« e-latch » en anglais) utilisent un mécanisme de type électromagnétique pour libérer le cliquet de la serrure. L’effort demandé à l’utilisateur est très faible et la commande d’ouverture d’ouvrant se présente, par exemple, sous forme d’un bouton (« push » en anglais) que l’utilisateur va, selon les cas, soulever ou pousser. Ces boutons forment une interface utilisateur de commande. Lorsqu’elle est actionnée, la commande d’ouvrant va commander la libération de la serrure électrique via le réseau électrique du véhicule, multiplexé ou non. Les commandes d’ouverture d’ouvrant sont donc connectées électriquement à une source d’énergie électrique du véhicule, telle que la batterie.

L’un des problèmes connus dans les véhicules comprenant des serrures électriques concerne l’ouverture et la fermeture des ouvrants en cas de défaillance de l’alimentation électrique principale, ou en cas d’interruption ou de détérioration de la connexion électrique entre la batterie et la commande d’ouverture d’ouvrant, ce qui peut arriver en cas d’accident.

Une solution à ce problème consiste à associer dans une même commande d’ouvrant, par exemple dans une commande intérieure d’ouvrant, une commande électrique et une commande mécanique.

Un exemple d’une telle association est donné par le document WO2016/151116 qui propose une commande d’ouverture d’ouvrant dont la poignée se place en continuité de surface avec la paroi de l’ouvrant, sans nécessiter pour autant de définir une zone d’accès permanente à la poignée. La poignée est donc escamotable et peut être déployée électriquement ou manuellement. Le déploiement manuel se fait en poussant la poignée vers l’intérieur de manière à lui permettre de se déployer en direction de l’extérieur de l’ouvrant pour pouvoir être saisie par l’utilisateur. Cette solution est intéressante mais se rapporte plutôt à une commande mécanique d’ouverture d’ouvrant, seul le déploiement de la poignée pouvant être de type électrique ou mécanique.

Un autre exemple est donné dans le document EP3246498 qui présente une commande d’ouverture de porte comprenant un bouton poussoir. Le bouton poussoir est monté sur ressort et peut être placé par enfoncement dans une première position de fermeture d’un circuit électrique permettant la libération de la serrure électrique, ou dans une seconde position d’ouverture mécanique de ladite serrure. La seconde position permet de tirer un câble au moyen d’un élément de transmission s’engrenant avec le bouton poussoir. L’un des inconvénients de ce type de commande d’ouverture est le risque d’ouverture intempestive de l’ouvrant par enfoncement involontaire du bouton par l’utilisateur du véhicule.

L’invention a pour objectif de répondre aux inconvénients rencontrés dans l’art antérieur en proposant une commande d’ouverture intérieure d’ouvrant de véhicule comprenant à la fois une fonction d’ouverture électrique dudit ouvrant et un dispositif mécanique qui, en cas de défaillance électrique, est configurée pour éviter ou au moins limiter les risques d’ouverture intempestive de l’ouvrant.

A cet effet et selon un premier aspect, l’invention a pour objet une commande d’ouverture d’ouvrant de véhicule automobile comprenant des moyens électriques et mécaniques permettant de déverrouiller une serrure afin de permettre l’ouverture dudit ouvrant, la commande comprenant un interrupteur électrique à bascule se présentant sous forme d’un bouton monté pivotant autour d’un premier axe de rotation et porté par une embase, la commande d’ouverture étant remarquable en ce que ladite embase de l’interrupteur est configurée pour être montée pivotante autour d’un deuxième axe de rotation et est destinée à coopérer avec un élément d’actionnement mécanique de la serrure de sorte à ce que le pivotement de ladite embase autour du deuxième axe de rotation actionne mécaniquement le déverrouillage de ladite serrure.

Comme on l’aura compris à la lecture de la définition qui vient d’en être donnée, l’invention consiste en une commande d’ouverture permettant de libérer une serrure par des moyens électriques et, en cas de défaillance de ces moyens électriques, par des moyens mécaniques. L’invention est particulièrement intéressante en ce que les moyens électriques et mécaniques sont mis en œuvre au moyen du même bouton mais selon des modes d’actions différents. En effet, la libération de la serrure de manière électrique se fait par un mouvement relatif du bouton par rapport à l’embase sur laquelle il est monté, tandis que le déverrouillage de la serrure de manière mécanique s’effectue par rotation conjointe de l’embase et du bouton qu’elle porte.

Selon un mode de réalisation préféré, le bouton de l’interrupteur comprenant une première extrémité destinée à être manipulée par l’utilisateur et une deuxième extrémité, la commande d’ouverture est remarquable en ce que l’interrupteur est configuré pour déclencher la libération de la serrure lorsque ladite première extrémité du bouton est soulevée. Cette configuration est intéressante par la sécurité qu’elle procure, puisqu’elle limite les risques de libération intempestive de la serrure par les moyens électriques.

Avantageusement, le premier axe de rotation et le deuxième axe de rotation sont parallèles. De préférence, le premier axe de rotation et le deuxième axe de rotation sont distincts l’un de l’autre. De préférence encore, le premier axe de rotation et le deuxième axe de rotation sont décalés selon la direction longitudinale du bouton.

Ainsi, le pivotement du bouton pour actionner les moyens électriques, ou de l’embase pour actionner les moyens mécaniques d’ouverture se font selon la même direction. De préférence, comme vu plus loin, ils se font selon le même sens de rotation.

De préférence, la commande est configurée pour que, lorsque la libération électrique se fait par pivotement du bouton de l’interrupteur selon une direction et un sens donné, le déverrouillage mécanique par pivotement de l’embase se fasse selon la même direction et le même sens. Ainsi, l’utilisateur du véhicule qui souhaite libérer la serrure par actionnement de ses moyens électriques est en mesure de la déverrouiller aussi de manière mécanique dans le même geste, en le poursuivant. Par exemple, lorsque la libération électrique de la serrure se fait en soulevant une extrémité du bouton, le déverrouillage mécanique est effectué en soulevant davantage ledit bouton.

Selon un mode de réalisation préféré, l’embase est destinée à être montée dans un logement présenté par un élément de garniture de l’ouvrant, ou est montée dans un boîtier ; et l’embase comprend un clip de fixation à la paroi dudit logement ou dudit boîtier dans lequel elle est montée, de telle sorte à empêcher le pivotement de ladite embase lorsque la force appliquée pour générer son pivotement est inférieure à un seuil donné. La nécessité d’appliquer une force dépassant un certain seuil pour actionner les moyens mécaniques d’ouverture limite, voire élimine, les risques d’actionnement intempestif des moyens mécaniques.

Préférentiellement, le bouton de l’interrupteur est configuré pour pouvoir basculer entre une position de repos et une position d’actionnement, et il comprend en outre des moyens de rappel élastiques configurés pour le ramener à sa position de repos. Cette configuration permet, entre autres, de pouvoir masquer la deuxième extrémité du bouton, de sorte à ce que seule la première extrémité puisse être manipulée.

Selon un mode de réalisation préféré, la deuxième extrémité du bouton est configurée pour se placer en appui contre l’embase lorsque ladite première extrémité du bouton est soulevée, ou contre un relief montré par une paroi latérale d’un logement de l’élément de garniture ou d’un boîtier qui reçoit l’embase. Ce placement en appui va permettre au bouton de servir de levier pour générer un basculement de l’embase.

Préférentiellement, le bouton de l’interrupteur comprenant une première extrémité destinée à être manipulée par l’utilisateur et une deuxième extrémité, la commande d’ouverture est remarquable en ce que :

elle comprend en outre un boîtier dans lequel l’embase est montée, et en ce que ledit boîtier est configuré pour masquer la deuxième extrémité du bouton, de telle sorte que seule la première extrémité du bouton soit accessible à l’utilisateur ; ou en ce que l’embase est montée dans un logement d’un élément de garniture de l’ouvrant et en ce que ledit élément de garniture présente un retour masquant la deuxième extrémité du bouton, de telle sorte que seule la première extrémité du bouton soit accessible à l’utilisateur.

Ainsi, lorsque l’interrupteur est configuré pour déclencher la libération de la serrure suite au soulèvement de ladite première extrémité du bouton, le masquage de la deuxième extrémité permet d’éviter une libération intempestive de la serrure par appui sur ladite deuxième extrémité.

Selon un mode de réalisation, l’élément d’actionnement mécanique de la serrure est un câble. De préférence, ledit câble est monté coulissant dans une gaine de guidage.

Avantageusement, ladite commande d’ouverture est une commande d’ouverture intérieure. De préférence, la commande d’ouverture est destinée à être montée dans un logement d’un élément de garniture d’ouvrant.

Selon un deuxième aspect, l’invention concerne un véhicule comprenant au moins une serrure destinée à autoriser la manœuvre d’un ouvrant et pouvant être actionnée à la fois mécaniquement et électriquement, remarquable en ce que l’ouverture et/ou la fermeture de ladite serrure est réalisée à l’aide d’une commande d’ouverture selon le premier aspect de l’invention. De préférence, la commande d’ouverture est une commande d’ouverture intérieure.

L’invention sera bien comprise et d’autres aspects et avantages apparaîtront clairement à la lecture de la description qui suit donnée à titre d’exemple en référence aux planches de dessins annexées sur lesquelles :

la figure 1 présente une commande d’ouverture d’ouvrant selon l’invention telle que vue de dessus ;

la figure 2 présente la commande d’ouverture de la figure 1, au repos, selon le plan de coupe A-A ;

la figure 3 présente la commande d’ouverture selon l’invention telle qu’actionnée en vue de la libération électrique de la serrure ;

la figure 4 présente la commande d’ouverture selon l’invention telle qu’actionnée en vue du déverrouillage mécanique de la serrure.

Dans la description qui suit, le terme « comprendre » est synonyme de « inclure » et n’est pas limitatif en ce qu’il autorise la présence d’autres éléments dans le véhicule ou la commande d’ouverture d’ouvrant à laquelle il se rapporte. Il est entendu que le terme « comprendre » inclut les termes « consister en ». Sur les différentes figures, les mêmes références désignent des éléments identiques ou similaires.

La figure 1 présente une commande 1 d’ouverture d’ouvrant selon l’invention, telle que vue de dessus. La commande 1 d’ouverture d’ouvrant comprend à la fois des moyens électriques et des moyens mécaniques permettant de déverrouiller une serrure (non représentée) afin de permettre l’ouverture dudit ouvrant, par exemple une porte latérale de véhicule automobile. La commande 1 d’ouverture est une commande d’ouverture intérieure.

En se référant maintenant à la figure 2, on peut voir que la commande 1 d’ouverture comprend un interrupteur électrique à bascule se présentant sous forme d’un bouton 3 monté pivotant autour d’un premier axe 5 de rotation et porté par une embase 7. Dans l’exemple de réalisation représenté, le bouton 3 et son embase 7 sont reçus dans un logement 9 d’un élément 11 de garniture intérieure d’ouvrant. Néanmoins, dans une variante de l’invention, la commande 1 d’ouverture d’ouvrant comprend un boîtier (non représenté) qui reçoit le bouton et son embase. C’est alors le boîtier qui est monté dans un logement d’un élément de garniture intérieure d’ouvrant.

Le bouton 3 (ou touche) comprend deux extrémités : une première extrémité 13 destinée à être manipulée par l’utilisateur et une deuxième extrémité 15. Avantageusement, ledit bouton 3 est en partie masqué par un retour 17 de l’élément 11 de garniture, de telle sorte que seule la première extrémité 13 puisse être manipulée. La première extrémité 13 est idéalement manipulée au niveau de sa face latérale 19 qui comprend une forme ergonomique pouvant accueillir le doigt d’un utilisateur. Cette face latérale 19 est rendue accessible par la présence d’une cavité 21 (ou bénitier) formée dans l’élément 11 de garniture et débouchant sur ladite face latérale 19. Des interrupteurs de ce type sont connus de l’homme du métier et utilisés, par exemple, pour l’actionnement des lève-vitres électriques.

Selon un mode de réalisation préféré, l’interrupteur est configuré pour déclencher la libération de la serrure lorsque ladite première extrémité 13 du bouton 3 est soulevée. Cette configuration est intéressante par la sécurité qu’elle procure, puisqu’elle limite les risques de libération intempestive de la serrure par les moyens électriques suite à un appui non-voulu sur ledit bouton 3. La sécurité est renforcée par le fait que la seconde extrémité 15 est masquée et donc inaccessible pour l’utilisateur. Néanmoins, l’homme du métier adaptera sans peine l’invention a un actionnement des moyens électriques permettant de libérer la serrure par enfoncement de la première extrémité du bouton. Avantageusement, le connecteur électrique (non représenté) de la commande est disposé dans l’embase 7.

De préférence, et en particulier lorsque la deuxième extrémité 15 est masquée, le bouton 3 de l’interrupteur est configuré pour pouvoir basculer entre une position de repos et une position d’actionnement, et comprend en outre des moyens de rappel élastiques (non représentés) configurés pour le ramener à sa position de repos.

Selon une mise en œuvre préférée de l’invention, illustrée en figure 3, la deuxième extrémité 15 du bouton 3 est configurée pour se placer en appui contre l’embase 7 lorsque ladite première extrémité 13 du bouton 3 est soulevée. Ce placement contre l’embase 7 peut être utilisé pour assurer la connexion électrique nécessaire à la libération de la serrure. Selon un mode de réalisation préféré de l’invention, cette mise en appui va permettre à l’utilisateur de poursuivre le mouvement vers le haut du soulèvement du bouton 3 qui va alors entraîner l’embase 7 en rotation. En effet, selon l’invention, la commande 1 d’ouverture est remarquable en ce que ladite embase 7 de l’interrupteur est configurée pour être montée pivotante autour d’un deuxième axe 23 de rotation. Avantageusement, le premier axe de rotation 5 et le deuxième axe 23 de rotation sont parallèles. De préférence, le premier axe de rotation 5 et le deuxième axe 23 de rotation sont distincts l’un de l’autre. De préférence encore, le premier axe de rotation 5 et le deuxième axe 23 de rotation sont décalés l’un par rapport à l’autre selon la direction longitudinale du bouton 3. Dans l’exemple de réalisation illustré, le premier axe de rotation 5 a une position centrale par rapport à l’embase 7, tandis que le deuxième axe 23 de rotation est agencé sur l’embase 7 en-dessous de la deuxième extrémité 15 du bouton 3, afin de pouvoir bénéficier d’un bras de levier optimisé. De manière alternative ou complémentaire, la deuxième extrémité vient se placer en appui sur un relief présenté par une des parois latérales du boîtier recevant l’embase, ou sur un relief présenté par une des parois latérales du logement de l’élément de garniture recevant l’embase.

En effet, l’embase 7 selon l’invention va servir de levier d’actionnement des moyens mécaniques de déverrouillage de la serrure de l’ouvrant. A cette fin, l’embase 7 est destinée à coopérer avec un élément 25 d’actionnement mécanique de la serrure de sorte à ce que le pivotement de ladite embase 7 autour du deuxième axe de rotation 23 actionne mécaniquement le déverrouillage de ladite serrure, comme illustré en figure 4. Cet élément 25 d’actionnement mécanique est avantageusement un câble 25 monté coulissant dans une gaine 33 de guidage et reliant ladite serrure à ladite embase 7. Le pivotement de l’embase 7 par soulèvement d’une de ses extrémités entraîne le déplacement de l’extrémité 27 du câble 25 et par là, le déverrouillage de la serrure, ce qui permet d’ouvrir l’ouvrant du véhicule. Le relâchement de la première extrémité 13 du bouton 3, permet à l’ensemble formé par l’embase 7 et le bouton 3 de reprendre sa position de repos, éventuellement sous l’action de moyens élastiques de rappel (non représentés). Sur l’exemple de réalisation illustré, le câble 25 est relié à l’embase 7 du même côté que la première extrémité 13 du bouton 3.

Ainsi, en cas de défaillance des moyens électriques de libération de la serrure, l’utilisateur du véhicule peut déverrouiller mécaniquement la serrure de l’ouvrant et sortir du véhicule. Dans l’exemple de réalisation illustré, le déverrouillage de la serrure se fait par pivotement du bouton 3 et de l’embase 7 selon la même direction, et de préférence, selon le même sens de rotation, que pour la libération de la serrure par les moyens électriques, de telle sorte à ce que le mouvement de l’utilisateur se poursuive. L’homme du métier pourra cependant envisager d’autres modes d’actionnement des moyens mécaniques par pivotement de l’embase. Par exemple, les moyens électriques pourraient être actionnés par soulèvement de la première extrémité 13 du bouton 3, tandis que l’actionnementdes moyens mécaniques seraient obtenus par un pivotement dans le sens contraire de la dite première extrémité de sorte à l’enfoncer entraînant avec elle le pivotement de l’embase.

Selon un mode de réalisation préféré, l’embase 7 est montée dans un logement 9 d’un élément 11 de garniture de l’ouvrant, ou dans un boîtier (non représenté) et comprend un clip de fixation 29 à la paroi du logement 9 ou du boîtier dans lequel elle est montée, ladite paroi du logement 9 comprenant alors des moyens 31 complémentaires pouvant coopérer avec ledit clip de fixation. Ledit clip de fixation 29 permet d’empêcher, par emboîtage élastique, le pivotement de ladite embase 7 lorsque la force appliquée pour générer son pivotement est inférieure à un seuil donné. La nécessité d’appliquer une force dépassant un certain seuil pour actionner les moyens mécaniques d’ouverture permet de ne pas les actionner de manière intempestive. L’embase 7 est alors maintenue en position dans le logement 9 ou dans le boîtier dans les conditions normales d’utilisation du bouton 3, c’est-à-dire dans les conditions d’actionnement des moyens électriques uniquement.

Claims (10)

1. Commande (1) d’ouverture d’ouvrant de véhicule automobile comprenant des moyens électriques et mécaniques permettant de déverrouiller une serrure afin de permettre l’ouverture dudit ouvrant, la commande (1) comprenant un interrupteur électrique à bascule se présentant sous forme d’un bouton (3) monté pivotant autour d’un premier axe de rotation (5) et porté par une embase (7), la commande (1) d’ouverture étant caractérisée en ce que ladite embase (7) de l’interrupteur est configurée pour être montée pivotante autour d’un deuxième axe (23) de rotation et est destinée à coopérer avec un élément (25) d’actionnement mécanique de la serrure de sorte à ce que le pivotement de ladite embase (7) autour du deuxième axe (23) de rotation actionne mécaniquement le déverrouillage de ladite serrure.

2. Commande (1) d’ouverture selon la revendication 1, le bouton (3) de l’interrupteur comprenant une première extrémité (13) destinée à être manipulée par l’utilisateur et une deuxième extrémité (15), la commande (1) d’ouverture est caractérisée en ce que l’interrupteur est configuré pour déclencher la libération de la serrure lorsque ladite première extrémité du bouton (3) est soulevée.

3. Commande (1) d’ouverture selon l’une des revendications 1 à 2, caractérisée en ce que le premier axe (5) de rotation et le deuxième axe (23) de rotation sont parallèles, de préférence le premier axe (5) de rotation et le deuxième axe (23) de rotation sont distincts l’un de l’autre, de préférence encore le premier axe (5) de rotation et le deuxième axe (23) de rotation sont décalés selon la direction longitudinale du bouton (3).

4. Commande (1) d’ouverture selon l’une des revendications 1 à 3, caractérisée en ce qu’elle est configurée pour que, lorsque la libération électrique se fait par pivotement du bouton (3) de l’interrupteur selon une direction et un sens donné, le déverrouillage mécanique par pivotement de l’embase (7) se fait selon la même direction et le même sens.

5. Commande (1) d’ouverture selon l’une des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que l’embase (7) est destinée à être montée dans un logement (9) présenté par un élément (11) de garniture de l’ouvrant, ou est montée dans un boîtier ; et en ce que l’embase (7) comprend un clip de fixation (29) à la paroi dudit logement (9) ou dudit boîtier dans lequel elle est montée, de telle sorte à empêcher le pivotement de ladite embase (7) lorsque la force appliquée pour générer son pivotement est inférieure à un seuil donné.

6. Commande (1) d’ouverture selon l’une des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que le bouton (3) de l’interrupteur est configuré pour pouvoir basculer entre une position de repos et une position d’actionnement, et en ce qu’il comprend en outre des moyens de rappel élastiques configurés pour le ramener à sa position de repos.

7. Commande (1) d’ouverture selon l’une des revendications 2 à 5, caractérisée en ce que la deuxième extrémité du bouton (3) est configurée pour se placer en appui contre l’embase (7) lorsque ladite première extrémité du bouton (3) est soulevée, ou contre un relief montré par une paroi latérale d’un logement (9) de l’élément (11) de garniture ou d’un boîtier qui reçoit l’embase (7).

8. Commande (1) d’ouverture selon l’une des revendications 1 à 7, le bouton (3) de l’interrupteur comprenant une première extrémité (13) destinée à être manipulée par l’utilisateur et une deuxième extrémité (15), la commande (1) d’ouverture est caractérisée en ce que :

elle comprend en outre un boîtier dans lequel l’embase (7) est montée, et en ce que ledit boîtier est configuré pour masquer la deuxième extrémité (15) du bouton (3), de telle sorte que seule la première extrémité (13) du bouton (3) soit accessible à l’utilisateur ; ou en ce que l’embase (7) est montée dans un logement (9) d’un élément (11) de garniture de l’ouvrant et en ce que ledit élément (11) de garniture présente un retour (17) masquant la deuxième extrémité (15) du bouton (3), de telle sorte que seule la première extrémité (13) du bouton (3) soit accessible à l’utilisateur.

9. Commande (1) d’ouverture selon l’une des revendications 1 à 8, caractérisée en ce que :

l’élément (25) d’actionnement mécanique de la serrure est un câble (5), de préférence ledit câble (25) est monté coulissant dans une gaine (33) de guidage, et/ou en ce que ladite commande (1) d’ouverture est une commande (1) d’ouverture intérieure, de préférence la commande (1) d’ouverture est destinée à être montée dans un logement (9) d’un élément (11) de garniture d’ouvrant.

10. Véhicule comprenant au moins une serrure destinée à autoriser la manœuvre d’un ouvrant et pouvant être actionnée à la fois mécaniquement et électriquement, le véhicule étant caractérisé en ce que l’ouverture et/ou la fermeture de ladite serrure est réalisée à l’aide d’une commande (1) d’ouverture selon l’une des revendications 1 à 9, de préférence la commande (1) d’ouverture est une commande (1) d’ouverture intérieure.