FR3068269A1 - Systeme de traitement de la chevelure - Google Patents

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Abstract

Système de traitement de la chevelure (1) comportant : - une canalisation (28) de circulation d'un liquide, - un dispositif d'alimentation (24) en eau de la canalisation (28), - au moins une source de produit (21), le produit (P1) comportant un ou plusieurs tensioactifs, - un dispositif d'injection (29) du produit dans la canalisation (28) pour former une solution de traitement comprenant un ou plusieurs tensioactif(s) dans une teneur allant de 0,35% à 1,5% en poids en tensioactif(s) par rapport au poids total de la solution de traitement, - un dispositif dispensateur (11) pour envoyer la solution de traitement sur la chevelure (B) avec un débit compris entre 0,5 et 5 L/min, mieux entre 0,8 et 3 L/min.

Description

SYSTEME DE TRAITEMENT DE LA CHEVELURE
La présente invention concerne le domaine du lavage, notamment des cheveux, et plus particulièrement mais non exclusivement celui des shampoings réalisés en salon.
Introduction
Les systèmes de lavage des cheveux utilisent généralement une quantité d’eau qui est bien supérieure à celle qui est nécessaire pour obtenir un lavage satisfaisant.
Il existe donc un besoin pour avoir un système permettant d’utiliser une quantité d’eau adéquate dans un souci de respect de l’environnement notamment.
Des systèmes délivrant peu d’eau existent. Certaines réduisent le débit d’eau, jusqu’à avoir un débit entre 8 L/min et 4 L/min, par l’emploi d’une réduction de diamètre de l’orifice de sortie. Pour limiter la sensation que l’utilisateur pourrait avoir d’une quantité insuffisante d’eau, ces solutions mettent en œuvre une arrivée d’air dans le flux d’eau.
Il est possible de réduire encore plus le débit d’eau, atteignant alors des débits jusqu’à 2L/min ou moins. Avec de tels débits, il est possible de mouiller les cheveux, mais il devient très difficile de rincer les cheveux après application du shampooing car les gouttes d’eau ne pénètrent pas la chevelure. Elles tendent à glisser sur la surface de la chevelure, et ne rincent pas l’intérieur de la chevelure.
Il est aussi possible de réduire le débit d’eau et d’accélérer les gouttes d’eau. Pour cela, on utilise un système réduisant le débit mais augmentant la pression. Les gouttes peuvent alors heurter le cuir chevelu, donnant une impression désagréable.
Cette impression peut être diminuée par l’emploi d’une buse spéciale qui va diminuer la taille des gouttes. On obtient alors un jet de faible débit (2L/min ou moins) avec des gouttes qui pénètrent la surface de la chevelure. Cependant la vitesse des gouttes fait mousser le shampooing présent sur les cheveux. Ainsi, alors qu’on aimerait rincer la mousse, le rinçage augmente l’abondance de la mousse, ce qui allonge considérablement le temps nécessaire à cette opération.
Ainsi, avec ou sans pressurisation, le rinçage reste très long à réaliser. Une chevelure de cheveux de 30 cm de longueur, d’abondance normale, naturels, nécessite environ 3 min de rinçage au lieu de 30 s.
Le bilan en économie d’eau est certes encore positif mais la différence est relativement faible. Le système n’est pas acceptable à cause de la perte de temps notable qu’il impose à l’utilisateur.
Il existe donc un besoin pour perfectionner encore les systèmes permettant notamment de se laver les cheveux en faisant des économies d’eau, afin de les rendre plus rapides sans perdre en efficacité.
Résumé
L’invention répond à ce besoin à l’aide d’un système de traitement de la chevelure comportant :
- une canalisation de circulation d’un liquide,
- un dispositif d’alimentation en eau de la canalisation,
- au moins une source de produit comprenant un ou plusieurs tensioactifs,
- un dispositif d’injection du produit dans la canalisation pour former une solution de traitement comprenant un ou plusieurs tensioactifs dans une teneur allant de 0,35% à 1,5% en poids en tensioactif(s) par rapport au poids total de la solution de traitement, et préférentiellement de 0,6% à 1,2% en poids par rapport au poids total de la solution de traitement,
- un dispositif dispensateur pour envoyer la solution de traitement sur la chevelure avec un débit compris entre 0,5 et 5 L/min, mieux entre 0,8 et 3 L/min.
De telles caractéristiques de débit et de quantité de tensioactif(s) permettent de laver et rincer les cheveux d’une manière adéquate et rapide.
La quantité de tensioactif(s) relativement faible permet de limiter la formation de mousses sur les cheveux lors du rinçage de ces derniers et permet d’avoir un rinçage à faible débit efficace et rapide.
Un tel dispositif permet de faire des économies à la fois d’eau, de produit et de temps, l’application étant réalisée typiquement pendant un temps compris entre 1 et 20 secondes, notamment entre 3 et 15 secondes.
Le ou les tensioactifs sont, de préférence, choisis parmi les tensioactifs anioniques, les tensioactifs amphotères, les tensioactifs non ioniques, et leurs mélanges.
L’invention a encore pour objet un système de lavage, comportant :
- une canalisation de circulation d’un liquide,
- un dispositif d’alimentation en eau de la canalisation,
- au moins une source de produit, le produit comportant un ou plusieurs tensioactifs,
- un dispositif d’injection du produit dans la canalisation pour former une solution de traitement comprenant un ou plusieurs tensioactif(s) dans une teneur allant de 0,35% à 1,5% en poids par rapport au poids total de la solution de traitement,
- un dispositif dispensateur pour envoyer la solution de traitement avec un débit compris entre 0,5 et 5 L/min, mieux entre 0,8 et 3 L/min.
Tensioactifs anioniques
On entend par tensioactif anionique, un tensioactif ne comportant, à titre de groupements ioniques ou ionisables, que des groupements anioniques.
Dans la présente description, on qualifie une entité comme étant anionique lorsqu'elle possède au moins une charge négative permanente ou lorsqu'elle peut être ionisée en une entité chargée négativement, dans les conditions d'utilisation de la composition de l'invention, par exemple milieu ou pH, et ne comprenant pas de charge cationique.
Les tensioactifs anioniques peuvent être des tensioactifs sulfates, sulfonates et/ou carboxyliques (ou carboxylates). On peut bien évidemment employer un mélange de ces tensioactifs.
Il est entendu dans la présente description que :
- les tensioactifs anioniques carboxylates comprennent au moins une fonction carboxylique ou carboxylate (-COOH ou -COO ), et peuvent éventuellement comprendre en outre une ou plusieurs fonctions sulfate et/ou sulfonate;
- les tensioactifs anioniques sulfonates comprennent au moins une fonction sulfonate (-SO3H ou -SO3-), et peuvent éventuellement comprendre en outre une ou plusieurs fonctions sulfate, mais ne comprennent pas de fonction carboxylate; et
- les tensioactifs anioniques sulfates comprennent au moins une fonction sulfate mais ne comprennent pas de fonction carboxylate ou sulfonate.
Tensioactifs anioniques carboxylates
Les tensioactifs anioniques carboxyliques susceptibles d'être utilisés comportent donc au moins une fonction carboxylique ou carboxylate (-COOH ou -COO).
Ils peuvent être choisis parmi les composés suivants : les acylglycinates, les acyllactylates, les acylsarcosinates, les acylglutamates ; les acides alkyl-D-galactosideuroniques, les acides alkyléthercarboxyliques, les acides alkyl(aryl en C6-30) éthercarboxyliques, les acides alkylamidoéthercarboxyliques ; ainsi que les sels de ces composés;
les groupes alkyle et/ou acyle de ces composés comportant de 6 à 30 atomes de carbone, notamment de 12 à 28, encore mieux de 14 à 24, voire de 16 à 22, atomes de carbone ; le groupe aryle désignant de préférence un groupe phényle ou benzyle ;
ces composés pouvant être polyoxyalkylénés, notamment polyoxyéthylénés et comportant alors de préférence de 1 à 50 motifs oxyde d'éthylène, mieux de 2 à 10 motifs oxyde d'éthylène.
On peut également utiliser les monoesters d'alkyle en C6-C24 et d'acides polyglycoside-polycarboxyliques tels que les polyglycoside-citrates d’alkyle en C6-C24, les polyglycoside-tartrates d’alkyle en C6-C24 et les polyglycoside-sulfosuccinates d’alkyle en C6-C24, et leurs sels.
Parmi les tensioactifs carboxyliques ci-dessus, on peut tout particulièrement citer les acides alkyl(amido)éther carboxyliques polyoxyalkylénés et leurs sels, en particulier ceux comportant de 2 à 50 groupements oxyde d'alkylène, en particulier d'éthylène, tels que les composés proposés par la société KAO sous les dénominations ΑΚΥΡΟ,
Les acides alkyl(amido)éther carboxyliques polyoxyalkylénés susceptibles d’être utilisés sont de préférence choisis parmi ceux de formule (1) :
R,—(OC2H4)—OCH2COOA (1) dans laquelle :
- RI représente un radical alkyle ou alcényle linéaire ou ramifié en C6-C24, un radical alkyl(C8-C9)phényle, un radical R2CONH-CH2-CH2- avec R2 désignant un radical alkyle ou alcényle linéaire ou ramifié en C9-C21;
de préférence RI est un radical alkyle en C8-C20, de préférence en C8-C18, et aryle désigne de préférence phényle,
- n est un nombre entier ou décimal (valeur moyenne) variant de 2 à 24, de préférence de 2 à 10,
- A désigne H, ammonium, Na, K, Li, Mg ou un reste monoéthanolamine ou triéthanolamine.
On peut également utiliser des mélanges de composés de formule (1), en particulier des mélanges de composés ayant des groupements RI différents.
Les acides alkyl(amido)éther carboxyliques polyoxyalkylénés particulièrement préférés sont ceux de formule (1) dans laquelle :
- RI désigne un radical alkyl en C12-C14, cocoyle, oléyle, nonylphényle ou octylphényle,
- A désigne un atome d’hydrogène ou de sodium, et
- n varie de 2 à 20, de préférence 2 à 10.
Plus préférentiellement encore, on utilise des composés de formule (1) dans laquelle R désigne un radical alkyl en Cl2, A désigne un atome d’hydrogène ou de sodium et n varie de 2 à 10.
Préférentiellement, les tensioactifs anioniques carboxyliques sont choisis parmi, seuls ou en mélange :
- les acylglutamates notamment en C6-C24, voire en C12-C20, tels que les stéaroylglutamates, et en particulier le stéaroylglutamate de disodium ;
- les acylsarcosinates notamment en C6-C24, voire en C12-C20, tels que les palmitoylsarcosinates, et en particulier le palmitoylsarcosinate de sodium ;
- les acyllactylates notamment en C12-C28, voire en C14-C24, tels que les béhénoyllactylates, et en particulier le behenoyllactylate de sodium ;
- les acylglycinates en C6-C24, notamment en C12-C20;
- les alkyl(C6-C24)éthercarboxylates, et notamment les alkyl(C12-C20) éthercarboxylates ;
- les acides alkyl(Cô-C24) (amido) éther carboxyliques polyoxyalkylénés, en particulier ceux comportant de 2 à 50 groupements oxyde d'éthylène;
en particulier sous forme de sels de métaux alcalins ou alcalino-terreux, d'ammonium, ou d'aminoalcool.
Tensioactifs anioniques sulfonates
Les tensioactifs anioniques sulfonates susceptibles d'être utilisés comportent au moins une fonction sulfonate (-SO3H ou -SCh-).
Ils peuvent être choisis parmi les composés suivants : les alkylsulfonates, les alkylamidesulfonates, les alkylarylsulfonates, les alpha-oléfine-sulfonates, les paraffmesulfonates, les alkyl sulfosuccinates, les alkyléthersulfosuccinates, les alkylamidesulfosuccinates, les alkylsulfoacétates, les N-acyltaurates, les acyliséthionates ; les alkylsulfolaurates ; ainsi que les sels de ces composés;
les groupes alkyle de ces composés comportant de 6 à 30 atomes de carbone, notamment de 12 à 28, encore mieux de 14 à 24, voire de 16 à 22, atomes de carbone ; le groupe aryle désignant de préférence un groupe phényle ou benzyle ;
ces composés pouvant être polyoxyalkylénés, notamment polyoxyéthylénés et comportant alors de préférence de 1 à 50 motifs oxyde d'éthylène, mieux de 2 à 10 motifs oxyde d'éthylène.
Préférentiellement, les tensioactifs anioniques sulfonates sont choisis parmi, seuls ou en mélange :
- les alkylsulfosuccinates en C6-C24, notamment en C12-C20, notamment les laurylsulfosuccinates.
- les alkyléthersulfosuccinates en C6-C24, notamment en C12-C20;
- les (C6-C24)acyliséthionates, de préférence les (C12-C18) acyliséthionates, en particulier sous forme de sels de métaux alcalins ou alcalino-terreux, d'ammonium, ou d'aminoalcool.
Tensioactifs anioniques sulfates
Les tensioactifs anioniques sulfates susceptibles d'être utilisés comportent au moins une fonction sulfate (-OSO3H ou -OSO3·).
Ils peuvent être choisis parmi les composés suivants : les alkylsulfates, les alkyléthersulfates, les alkylamidoéthersulfates, les alkyl arylpolyéthersulfates, les monoglycéride-sulfates; ainsi que les sels de ces composés;
les groupes alkyle de ces composés comportant de 6 à 30 atomes de carbone, notamment de 12 à 28, encore mieux de 14 à 24, voire de 16 à 22, atomes de carbone ; le groupe aryle désignant de préférence un groupe phényle ou benzyle ;
ces composés pouvant être polyoxyalkylénés, notamment polyoxyéthylénés et comportant alors de préférence de 1 à 50 motifs oxyde d'éthylène, mieux de 2 à 10 motifs oxyde d'éthylène.
Préférentiellement, les tensioactifs anioniques sulfates sont choisis parmi, seuls ou en mélange :
- les alkylsulfates notamment en C6-C24, voire en C12-C20,
- les alkyléthersulfates, notamment en C6-C24, voire en C12-C20, comprenant de préférence de 2 à 20 motifs oxyde d'éthylène ;
en particulier sous forme de sels de métaux alcalins ou alcalino-terreux, d'ammonium, ou d'aminoalcool.
Sels
Lorsque le tensioactif anionique est sous forme de sel, ledit sel peut être choisi parmi les sels de métaux alcalins tels que le sel de sodium ou de potassium, les sels d’ammonium, les sels d’amines et en particulier d’aminoalcools, et les sels de métaux alcalino-terreux tel que le sel de magnésium.
Comme exemple de sels d’aminoalcools, on peut citer les sels de mono-, di- et triéthanolamine, les sels de mono-, di- ou tri-isopropanolamine, les sels de 2-amino 2méthyl 1-propanol, 2-amino 2-méthyl 1,3-propanediol et tris(hydroxyméthyl)amino méthane.
On utilise de préférence les sels de métaux alcalins ou alcalinoterreux, et en particulier les sels de sodium ou de magnésium.
Préférentiellement, les tensioactifs anioniques sont choisis parmi, seul ou en mélange,
- les alkylsulfates en C6-C24, notamment en C12-C20,
- les alkyléthersulfates en C6-C24, notamment en C12-C20; comprenant de préférence de 2 à 20 motifs oxyde d'éthylène;
- les alkylsulfosuccinates en C6-C24, notamment en C12-C20, notamment les laurylsulfosuccinates.
- les alkyléthersulfosuccinates en C6-C24, notamment en C12-C20;
- les (C6-C24)acyliséthionates, de préférence les (C12-C18)acyliséthionates,
- les acylsarcosinates en C6-C24, notamment en C12-C20; notamment les palmitoylsarcosinates;
- les alkyl(C6-C24)éthercarboxylates, de préférence les alkyl(C12C20)éthercarboxylates;
- les acides alkyl(Cô-C24) (amido) éther carboxyliques polyoxyalkylénés et leurs sels, en particulier ceux comportant de 2 à 50 groupements oxyde d'alkylène, en particulier d'éthylène;
- les acylglutamates en C6-C24, notamment en C12-C20;
- les acylglycinates en C6-C24, notamment en C12-C20;
en particulier sous forme de sels de métaux alcalins ou alcalino-terreux, d'ammonium, ou d'aminoalcool.
Tensioactifs amphotères
Les tensioactifs amphotères susceptibles d'être utilisés dans l'invention peuvent être des dérivés d'amines aliphatiques secondaire ou tertiaire, éventuellement quaternisées, dans lesquels le groupe aliphatique est une chaîne linéaire ou ra-mifiée comportant 8 à 22 atomes de carbone, lesdits dérivés d’amines contenant au moins un groupe anionique tel que, par exemple, un groupe carboxylate, sul-fonate, sulfate, phosphate ou phosphonate.
On peut citer en particulier les bétaïnes et les sulfobétaïnes (ou sultaïnes) ainsi que leurs mélanges, et en particulier, seuls ou en mélange :
- la bétaine,
- les alkyl(C8-C20)bétaïnes, et notamment la cocobétaine ;
- les alkyl(C8-C20)amidoalkyl(Cl-C6)bétaïnes, et en particulier les alkyl(C8C20)amidopropylbétaïnes telles que la cocoamidopropylbétaïne,
- les alkyl(C8-C20)sulfobétaïnes.
Parmi les dérivés d’amines aliphatiques secondaires ou tertiaires éventuellement quaternisées susceptibles d'être employés, on peut également citer les produits de structures respectives (Al) et (A2) suivantes :
(Al) Ra-CON(Z)CH2-(CH2)m-N+(Rb)(Rc)(CH2COO-) dans laquelle :
Ra représente un groupe alkyle ou alkényle en C10-C30 dérivé d'un acide RaCOOH de préférence présent dans l'huile de coprah hydrolysée, un groupe heptyle, nonyle ou undécyle,
Rb représente un groupe beta-hydroxyéthyle,
Rc représente un groupe carboxyméthyle ;
m est égal à 0,1 ou 2,
Z représente un atome d’hydrogène ou un groupe hydroxyéthyl ou carboxyméthyl;
( A2) Ra’ -CON(Z)CH2-(CH2)m ’ -N(B)(B') dans laquelle :
B représente -CH2CH2OX', avec X' représentant -CH2-COOH, CH2-COOZ’, CH2CH2-COOH, -CH2CH2-COOZ’, ou un atome d'hydrogène,
B' représente -(CH2)z-Y', avec z = 1 ou 2, et Y' représentant -COOH, -COOZ’, -CH2-CHOH-SO3H ou CH2-CHOH-SO3Z’, m’ est égal à 0,1 ou 2,
Z représente un atome d’hydrogène ou un groupe hydroxyéthyl ou carboxyméthyl,
Z’ représente un ion issu d’un métal alcalin ou alcalinoterreux, tel que le sodium, le potassium ou le magnésium; un ion ammonium; ou un ion issu d’une amine organique et notamment d’un aminoalcool, tel que la mono-, di- et triéthanola-mine, la mono-, di- ou tri-isopropanol-amine, le 2-amino 2-méthyl 1-propanol, le 2-amino 2-méthyl 1,3-propanediol et le tris(hydroxyméthyl)amino méthane.
Ra’ représente un groupe alkyle ou alkényle en C10-C30 d'un acide Ra’COOH de préférence présent dans l'huile de coprah ou dans l'huile de lin hydrolysée, un groupe alkyle, notamment en C17 et sa forme iso, un groupe en C17 insaturé.
Les composés répondant à la formule (A2) sont particulièrement préférés.
Parmi les composés de formule (A2) pour lesquels X’ représente un atome d’hydrogène, on peut citer les composés connus sous les dénominations (CTFA) cocoamphoacétate de sodium, lauroamphoacétate de sodium, caproamphoacé-tate de sodium et capryloamphoacétate de sodium.
D’autres composés de formule (A2) sont connus sous les dénominations (CTFA) cocoamphodiacétate de disodium, lauroamphodiacétate de disodium, caproamphodiacétate de disodium, capryloamphodiacétate de disodium, cocoamphodi-propionate de disodium, lauroamphodipropionate de disodium, caproamphodi-propionate de disodium, capryloamphodipropionate de disodium, acide lauroam-phodipropionique et acide cocoamphodipropionique.
Comme exemples de composés de formule (A2), on peut citer le cocoamphodia-cétate commercialisé par la société RHODIA sous la dénomination commerciale MIRANOL® C2M concentré, le cocoamphoacétate de sodium commercialisé sous la dénomination commerciale MIRANOL ULTRA C 32 et le produit commercialisé par la société CHIMEX sous la dénomination commerciale CHIMEXANE HA.
On peut aussi utiliser des composés de formule (A3) :
(A3) Ra’ ’ -NH-CH( Y’ ’ )-(CH2)n-C(O)-NH-(CH2)n’ N(Rd)(Re) dans laquelle :
- Ra” représente un groupe alkyle ou alcényle en C10-C30 d'un acide
Ra”-C(O)OH, de préférence présent dans l'huile de coprah ou dans l'huile de lin hydrolysée;
- Y” représente le groupe -C(O)OH, -C(O)OZ”, -CH2-CH(OH)-SO3H ou le groupe CH2-CH(OH)-SO3-Z” avec Z” représentant un cation issu d’un métal alcalin ou alcalinoterreux, tel que le sodium, un ion ammonium ou un ion issu d’une amine organique;
- Rd et Re, indépendamment l’un de l’autre, représentent un radical alkyle ou hy-droxyalkyle en C1-C4; et
- n et n’, indépendamment l’un de l’autre, désignent un nombre entier allant de 1 à3.
Parmi les composés de formule (A3), on peut notamment citer le composé classé dans le dictionnaire CTFA sous la dénomination sodium diethylaminopropyl cocoaspartamide, et notamment celui commercialisé par la société CHIMEX sous l’appellation CHIMEXANE HB.
De préférence, les tensioactifs amphotères sont choisis parmi la bétaïne, les alkyl(C8-C20)bétaïnes, les alkyl(C8-C20)amidoalkyl(Cl-C6)bétaïnes, les alkyl(C8-C20) amphoacétates et les alkyl(C8-C20) amphodiacétates, et leurs mélanges, et en particulier parmi la cocobétaine et la cocoamidopropylbétaine.
Tensioactifs non ioniques
Les tensioactifs non ionique susceptibles d'être utilisés dans l'invention peuvent être choisis parmi les alcools, les alpha-diols et les alkyl(Cl-20)phénols, ces composés étant polyéthoxylés et/ou polypro^poxylés et/ou polyglycérolés, le nombre de groupements oxyde d'éthylène et/ou oxyde de propylène pouvant aller de 1 à 100, et le nombre de groupements glycérol pouvant aller de 2 à 30; ou bien ces composés comprenant au moins une chaîne grasse comportant de 8 à 30 atomes de carbone, notamment de 16 à 30 atomes de carbone.
On peut également citer les condensais d'oxyde d'éthylène et d'oxyde de propylène sur des alcools gras; les amides gras polyéthoxylés ayant de préférence de 2 à 30 motifs d'oxyde d'éthylène, les amides gras polyglycérolés comportant en moyenne de 1 à 5 groupements glycérol et en particulier de 1,5 à 4; les esters d'acides gras du sorbitane éthoxylés ayant de préférence de 2 à 40 motifs d'oxyde d'éthylène, les esters d'acides gras du saccharose, les esters d’acides gras polyoxyalkylénés, de préférence polyoxyéthylénés ayant de 2 à 150 moles d’oxyde d’éthylène dont les huiles végétales oxyéthylénées, les dérivés de N-(alkyl en C6-24)glucamine, les oxydes d'amines tels que les oxydes d'(alkyl en C10-14)amines ou les oxydes de N-(acyl en C10-14)-aminopropylmor“,pholine.
On peut encore citer les tensioactifs non ioniques de type alkyl(poly)glycoside, notamment représentés par la formule générale suivante : R10-(R20)t-(G)v dans laquelle:
- RI représente un radical alkyle ou alcényle linéaire ou ramifié comportant 6 à 24 atomes de carbone, notamment 8 à 18 atomes de carbone, ou un radical alkylphényle dont le radical alkyle linéaire ou ramifié comporte 6 à 24 atomes de carbone, notamment 8 à 18 atomes de carbone;
- R2 représente un radical alkylène comportant 2 à 4 atomes de carbone,
- G représente un motif sucre comportant 5 à 6 atomes de carbone,
-1 désigne une valeur allant de 0 à 10, de préférence de 0 à 4,
- v désigne une valeur allant de 1 à 15, de préférence de 1 à 4.
De préférence, les tensioactifs alkyl(poly)glycoside sont des composés de formule décrite ci-dessus dans laquelle :
- RI désigne un radical alkyle saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié comportant de 8 à 18 atomes de carbone,
- R2 représente un radical alkylène comportant 2 à 4 atomes de carbone,
-1 désigne une valeur allant de 0 à 3, de préférence égale à 0,
- G désigne le glucose, le fructose ou le galactose, de préférence le glucose;
- le degré de polymérisation, c'est-à-dire la valeur de v, pouvant aller de 1 à 15, de préférence de 1 à 4; le degré moyen de polymérisation étant plus particulièrement compris entre 1 et 2.
Les liaisons glucosidiques entre les motifs sucre sont généralement de type 1-6 ou 1-4, de préférence de type 1-4. De préférence, le tensioactif alkyl(poly)glycoside est un tensioactif alkyl(poly)glucoside. On préfère tout particulièrement les alkyl C8/C16(poly)glucosides 1,4, et notamment les décylglucosides et les caprylyl/capryl glucosides.
Parmi les produits commerciaux, on peut citer les produits vendus par la société COGNIS sous les dénominations PLANTAREN® (600 CS/U, 1200 et 2000) ou
PLANTACARE® (818, 1200 et 2000); les produits vendus par la société SEPPIC sous les dénominations ORAMIX CG 110 et ORAMIX® NS 10; les produits vendus par la société BASF sous la dénomination LUTENSOL GD 70 ou encore les produits vendus par la société CHEM Y sous la dénomination AGIO LK.
De préférence, on utilise les alkyl C8/C16-(poly)glycoside 1,4, notamment en solution aqueuse à 53%, tels que ceux commercialisés par COGNIS sous la référence PLANT AC ARE® 818 UP.
Préférentiellement, les tensioactifs non ioniques sont choisis parmi les (alkyl C6-24)(poly)glycosides, et plus particulièrement les (alkyl C8-18)(poly)glycosides, les esters d'acides gras en C8-C30 du sorbitane éthoxylés, les alcools gras en C8-C30 polyéthoxylés, les esters d’acides gras en C8-C30 polyoxyéthylénés, ces composés ayant de préférence 2 à 150 moles d’oxyde d’éthylène, et leurs mélanges.
De préférence, le ou les tensioactifs sont choisis parmi les tensioactifs anioniques. De préférence, la solution de traitement comprend un ou plusieurs tensioactifs anioniques dans une teneur allant de 0,25% à 1% en poids en tensioactif(s) par rapport au poids total de la solution de traitement, mieux de 0,4% à 1% en poids par rapport au poids total de la solution de traitement, de préférence strictement inférieur à 1% par rapport au poids total de la solution de traitement. De préférence, le dispositif d’injection du produit injecte entre 2,5g/min et 20 g/min d’un ou plusieurs tensioactifs anioniques dans la canalisation.
De préférence, la dureté de l’eau est inférieure ou égale à 45°f.
Le produit peut être un tensioactif sensiblement pur ou dilué dans un solvant, par exemple dans de l’eau, et comportant ou non un ou plusieurs composés complémentaires tels qu’épaississant(s), parfum(s), et/ou composé(s) traitant(s).
De préférence, le système comporte un surpresseur pour augmenter la pression de l’eau en entrée du dispositif dispensateur, au-delà de la pression de l’eau en entrée du système.
Le dispositif dispensateur peut délivrer la solution de traitement à une pression comprise entre 5 et 40 bars, mieux entre 10 et 25 bars. Une telle pression facilite la pénétration des gouttes de la solution de traitement dans la chevelure, ce qui améliore le traitement des cheveux.
Le dispositif dispensateur peut comporter au moins deux buses agencées pour faire entrer en collision deux jets sortant du dispositif dispensateur. Les deux buses génèrent des jets, de préférence convergents, entrant en collision, afin de réduire leur vitesse et de transférer cette énergie cinétique en réduction de la taille des gouttes; cela permet d’avoir un jet résultant mouillant tout en ayant une faible consommation d’eau et ne produisant pas d’impression désagréable sur le cuir chevelu.
Il est aussi particulièrement avantageux d’avoir une faible consommation d’eau pour les salons non connectés à des alimentations en eau courante, ou connectés à des alimentations en eau courante irrégulières.
La canalisation peut être définie par un tuyau ou par tout organe pourvu d’un canal interne dans lequel l’eau peut circuler. Ce terme ne doit donc pas être compris avec un sens limitatif.
Le dispositif d’injection peut comporter une vanne pouvant prendre une position ouverte ou fermée de sorte à injecter ou non le produit dans la canalisation. Il est alors possible, une fois l’application de produit effectuée, d’amener la vanne en position fermée pour permettre d’envoyer sur les cheveux une eau de rinçage dépourvue de tensioactifs, afin de rincer les cheveux avec un débit compris entre 0,5 et 5L/min. Le rinçage prend moins de 1 minute, mieux moins de 40 secondes.
Le système est avantageusement agencé afin de contrôler non seulement la quantité de chaque produit qui est envoyé sur la chevelure, mais également la quantité d’eau qui est distribuée et/ou le débit de liquide délivré; la connaissance de la quantité d’eau distribuée peut être utile notamment quand l’eau et le ou les produits sont distribués sur la chevelure alors que l’évacuation du bac est fermée, car cela permet de déterminer plus facilement la concentration en chaque produit de la solution présente dans le bac.
Le système peut comporter un organe de contrôle de la quantité d’eau dispensée et/ou, de préférence un organe de contrôle de la quantité de produit injectée dans l’eau, ainsi le cas échéant qu’un organe de contrôle du débit de liquide délivré par le dispositif dispensateur.
La chevelure est, de préférence, traitée dans un bac, le système étant configuré pour contrôler l’évacuation de ce bac, afin notamment de l’ouvrir ou de la fermer en fonction du besoin de traitement ou de rinçage.
Le système peut être configuré pour contrôler automatiquement l’ouverture ou la fermeture de l’évacuation du bac en fonction de la nature du traitement ; par exemple, lors du rinçage, le système commande l’ouverture de l’évacuation ; par contre, lors de la distribution d’un produit de traitement prédéfini, le système commande la fermeture de cette évacuation.
Le système peut comporter une interface utilisateur permettant à celui-ci :
- de sélectionner un réglage, le système étant configuré pour agir sur un dispositif de réglage permettant de faire varier la teneur en produit en fonction du réglage sélectionné, et/ou
- d’entrer au moins une information relative à un résultat de traitement obtenu avec le réglage sélectionné.
Par « résultat de traitement » il faut comprendre un résultat lié au moins en partie à l’utilisation d’une solution de traitement. Il peut s’agir du degré de nettoyage, du pouvoir moussant, de la vitesse de moussage, d’un pouvoir démêlant, lissant, conditionneur, soignant, ...
L’interface utilisateur est de préférence réalisée de façon à permettre à l’utilisateur de modifier différents paramètres de traitement, tel que la quantité du ou des produits injectés ou le débit de liquide, et/ou différents paramètres de rinçage, afin de réaliser plusieurs tests, et ainsi déterminer les meilleures conditions de traitement et/ou de rinçage.
Ceci donne la possibilité à la shampooineuse de chercher les meilleures conditions de traitement pour son client et permet à l’utilisateur d’effectuer des essais de réglages, et une fois satisfait par le résultat, d’enregistrer les conditions d’utilisation de ces produits, notamment les quantités et/ou concentrations.
Le système peut être configuré pour permettre une mémorisation d’un réglage mise en œuvre par l’intermédiaire de l’interface utilisateur. Le système comporte notamment un moyen pour mémoriser au moins un réglage en l’associant à une personne et/ou à un code d’identification d’une personne. Le réglage peut être mémorisé sur demande de l’utilisateur ou automatiquement lors de l’entrée dans le système d’un résultat de traitement.
Le moyen pour mémoriser au moins un réglage peut être une mémoire électronique ou informatique, par exemple une mémoire de type disque SSD ou disque dur ou collective, appelée communément « Cloud ». L’information peut être mémorisée dans le système lui-même, dans une carte électronique situé près du bac de lavage, ou sur un serveur distant, présent au salon ou à l’extérieur de celui-ci. Lorsque l’on utilise le système pour générer de façon automatique ou semi-automatique un réglage à partir de données mémorisées, il est avantageux de donner au système accès à l’agenda du salon de façon à connaître l’identité de la personne traitée à partir de cet agenda, ce qui évite d’avoir à l’entrer dans le système ; en fonctionnement semi-automatique, le système peut être agencé pour afficher sur l’interface utilisateur l’identité de la personne telle que déterminée par l’accès à l’agenda, afin de permettre à la shampooineuse de confirmer cette information avant le début du traitement ; il peut également être préférable que le système rappelle le traitement qu’il s’apprête à effectuer de façon automatique, afin de permettre à la shampooineuse d’entrer une confirmation.
Le système peut être agencé pour effectuer automatiquement un préréglage de la concentration en produits en fonction d’au moins une information entrée dans le système par l’utilisateur. Par exemple, le système est configuré pour ajuster la quantité du ou des produits injectée dans l’eau en fonction d’un débit sélectionné par l’utilisateur afin d’obtenir une concentration recherchée.
Les informations enregistrées peuvent être alors utilisables pour reproduire le traitement lors d’un retour au salon de la personne concernée.
Elles peuvent également permettre d’affiner le traitement pour s’approcher d’un résultat optimal, en notant au fur-et-à-mesure l’évolution des résultats en fonction des traitements. Ainsi, le système peut être agencé pour proposer un nouveau réglage en fonction d’une part de données enregistrées, concernant les résultats précédemment observés et les conditions de traitement correspondantes, et d’autre part un désidérata exprimé par le client et/ou l’utilisateur et renseigné dans le système.
Le système peut être agencé pour permettre à l’utilisateur de le renseigner sur la chevelure à traiter, par exemple longueur, consistance, couleur, antécédents de coloration, de défrisage ou permanente, habitudes de coiffage, utilisation régulière de systèmes chauffants, état du cheveu, ... et tenir compte de ces indications dans les propositions de réglages effectuées. Le système peut encore utiliser les informations entrées pour modifier un réglage mémorisé pour un client donné, afin de tenir compte de l’évolution de sa chevelure depuis le précédent passage au salon ; par exemple, le système est agencé pour modifier les quantités d’eau et/ou de produit(s) envoyées sur les cheveux en fonction de l’évolution de la longueur de ceux-ci depuis le passage précédent au salon. Par exemple, si les cheveux sont plus courts du fait d’une coupe de cheveux effectuée après le dernier lavage, le système peut réduire les quantités d’eau et de produits utilisées. Le système peut être agencé pour permettre à la shampooineuse d’entrer une information concernant la longueur de la chevelure, par exemple la longueur en cm de celle-ci. En variante, le système est agencé pour la mesurer automatiquement, grâce par exemple à un ou plusieurs capteurs équipant le bac.
Le système peut être agencé pour permettre d’entrer des données relatives à un résultat obtenu après séchage et/ou coiffage de la chevelure, et pour automatiquement proposer une modification éventuelle du réglage au prochain traitement de la chevelure en fonction de ces données.
Le système peut être renseigné, de façon automatique ou non, sur des paramètres de rinçage afin de pouvoir les réutiliser par la suite. En particulier, le système peut être agencé pour déterminer la quantité de solution de rinçage utilisée, et mémoriser ce paramètre. La shampooineuse peut alors trouver le rinçage optimal, selon qu’elle cherche à ce que les cheveux soient parfaitement débarrassés du produit, ou portent encore des traces du produit, et ainsi obtenir un effet tel que soin, brillance...
En particulier, pendant le rinçage, elle peut renseigner le système sur la qualité des cheveux, la vitesse de rinçage. Le système peut alors en tenir compte pour modifier les réglages, par exemple de débit de liquide de rinçage, ou suggérer de tester de nouveaux réglages, par exemple effectuer le rinçage à un débit différent.
Le système peut être agencé pour permettre d’effectuer des tests sur la chevelure avec un débit de liquide de rinçage différent de celui qui est utilisé par la suite.
Le système selon l’invention permet à la shampooineuse d’optimiser la nature des produits, les quantités appliquées ainsi que la quantité d'eau de rinçage. Il permet d’enregistrer les essais et les réglages optimaux. L’utilisateur peut donc améliorer les performances au-delà de ce qu’auraient permis ses compétences de diagnostic.
L’invention peut permettre à l’utilisateur de réutiliser des réglages, de les améliorer, de les adapter à l’évolution de la chevelure. Cela permet encore des économies de temps et de produit. De plus, l’utilisateur n’ayant pas à refaire les réglages lors des prochaines visites du client, il ne met que très peu de temps pour donner satisfaction à son client par la suite.
L’invention permet aussi de réduire les pertes d’eau, lorsque le système est réalisé de telle sorte que les informations sur le rinçage optimal soient conservées et réemployées.
Dans un exemple de mise en œuvre de l’invention, l’utilisateur échange ces informations, en particulier par la voie de connexions digitales, et renseigne d’autres salons.
L’invention a ainsi encore pour objet un ensemble de systèmes selon l’invention, présents dans différents salons, configurés pour échanger des informations entre eux, notamment sur des réglages et/ou séquences considérées comme optimaux pour des types de chevelures données. Les systèmes peuvent notamment communiquer via une base de données commune, qu’ils renseignent et peuvent interroger à distance.
Le système peut être agencé pour qu’un coiffeur donné puisse questionner une base de données par le biais de l’identification du client, par exemple par son nom, par une adresse mail, par un pseudonyme, par un numéro de client, ..., d’une description de la chevelure, par exemple abondance, taille, ethnie, ...ou d’une description d’un historique, par exemple nombre de colorations, utilisation de colorations de marque Y, ...., afin de recevoir du système, par comparaison, une proposition de réglage et/ou de séquence de traitement.
L’invention peut aussi servir pour qu’un salon ou une shampooineuse se forge une identité professionnelle, reconnaissable aux mélanges et successions qu’ils prodiguent.
Le système selon l’invention peut présenter également l’une au moins des caractéristiques listées ci-dessous, ou toute combinaison de celles-ci :
Procédé
L’invention a encore pour objet un procédé de traitement de la chevelure comportant l’étape de traitement consistant à asperger la chevelure d’une solution de traitement comprenant de l’eau et un ou plusieurs tensioactifs à un débit compris entre 0,5 et 5L/min mieux entre 0,8 et 3 L/min, la solution de traitement comprenant un ou plusieurs tensioactifs dans une teneur allant de 0,35% à 1,5% en poids en tensioactif(s) par rapport au poids total de la solution de traitement, de préférence de 0,6% à 1,2% en poids par rapport au poids total de la solution de traitement.
De préférence, le ou les tensioactifs sont choisis parmi les tensioactifs anioniques. De préférence la solution de traitement comprend un ou plusieurs tensioactifs anioniques dans une teneur allant de 0,25% à 1% en poids par rapport au poids total de la solution de traitement, mieux de 0,4% à 1% en poids par rapport au poids total de la solution de traitement, de préférence strictement inférieur à 1% en poids par rapport au poids total de la solution de traitement. De préférence, le débit de tensioactifs anioniques est compris entre 2,5g/min et 20 g/min.
Le procédé peut être effectué à l’aide du système décrit précédemment.
La solution de traitement peut comprendre un ou plusieurs composés additionnels, notamment des épaississants, des parfums ou des composés traitants, tel que le silicone.
Le ou les composés additionnels et le ou les tensioactifs peuvent être contenus dans un seul produit mélangé à l’eau pour former la solution de traitement.
En variante, le ou les composés additionnels et le ou les tensioactifs sont dans plusieurs produits mélangés ensemble ou séquentiellement à l’eau pour former la solution de traitement.
De préférence, l’étape de traitement dure entre 1 et 30 secondes, mieux entre 3 et 15 secondes.
Le procédé comporte, de préférence, une étape de rinçage de la chevelure avec une solution de rinçage après l’étape de traitement.
L’étape de rinçage dure, de préférence, moins de 1 minute, mieux moins de 40 secondes. L’étape de rinçage se fait, de préférence, sans qu’il y ait production de mousse.
L’étape de rinçage se fait préférentiellement à un débit de solution de rinçage compris entre 0,5 et 5L/min.
De préférence, la solution de rinçage est de l’eau, contenant éventuellement d’autres composés à l’exception des tensioactifs.
Le procédé peut comporter une étape de réglage de la quantité de tensioactif(s) adéquate pour un traitement donné.
Le procédé peut comporter une étape de mémorisation d’un réglage, notamment de la concentration en tensioactifs, du débit d’application, du temps d’application et/ou du temps de rinçage. Le réglage mémorisé peut être affecté à une personne et/ou à un code d’identification d’une personne. La mémorisation peut avoir lieu sur un serveur distant et/ou sur un support mémoire amovible. Ceci permet d’effectuer un traitement ultérieur avec les mêmes réglages.
Le procédé peut comporter une étape de sélection d’un réglage préenregistrés, de préférence dans une base de données, notamment d’un réglage affecté à une personne et/ou à un code d’identification d’une personne.
Le procédé peut comporter une étape de contrôle de la quantité de tensioactifs envoyée sur les cheveux et/ou une étape de contrôle de la quantité d’eau envoyée sur les cheveux et/ou une étape de contrôle du débit de l’étape de traitement et/ou de l’étape de rinçage.
De préférence, le procédé comporte une ou plusieurs étapes de contrôle de l’ouverture ou la fermeture de l’évacuation du bac de traitement en fonction de la nature de l’opération en cours, notamment de traitement ou de rinçage.
D’autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d’exemples de réalisation non limitatifs de celle-ci, et à l’examen du dessin annexé, sur lequel :
- la figure 1 représente de façon schématique et partielle un exemple de système de traitement selon l’invention, et
- la figure 2 illustre différentes étapes d’un exemple de procédé selon l’invention.
Système
On a représenté à la figure 1 un système 1 selon l'invention, à raccorder à une arrivée d'eau froide C et de préférence également, comme illustré, à une arrivée d'eau chaude H.
Ce système 1 est destiné à être utilisé dans un salon de coiffure pour traiter la chevelure B d’un client dont la tête est positionnée au-dessus d'un bac de lavage 10 servant à collecter l'eau et le ou les produits utilisés pour traiter la chevelure. Ce bac est de façon connue en soi relié à un système d'évacuation des eaux usées. Le système 1 comporte un certain nombre de raccords et de canalisations qui permettent d'acheminer l'eau à un dispositif dispensateur 11 tel qu'une douchette reliée à un flexible 12.
Conformément à l'invention, le système 1 comporte une ou plusieurs sources de produits de traitement de la chevelure, par exemple un produit PI dans l'exemple considéré, contenus dans un réservoir 21.
Un dispositif de prélèvement permet de prélever de façon dosée le produit PI en vue de sa distribution par le dispositif dispensateur 11. Le dosage du produit PI s'effectue sous le contrôle d'un dispositif de réglage 30 comportant dans l'exemple considéré une unité électronique dotée de moyens informatiques lui permettant de communiquer avec une interface utilisateur 40, représentée schématiquement à la figure 1, ainsi qu'avec une ou plusieurs bases de données BD1 contenant des données clients, notamment des données de réglages de traitement associée à un client et/ou à un code d’identification d’un client.
Dans l'exemple illustré, le système 1 comporte un moyen de contrôle de la température tel qu'un mitigeur 24, piloté par le dispositif de réglage 30, pour mélanger l'eau chaude avec l’eau froide dans une canalisation 28 afin de distribuer de l'eau avec le dispositif dispensateur 11 à la température souhaitée.
Le système 1 peut également comporter un débitmètre 25, renseignant le dispositif de réglage 30 sur le débit de liquide délivré au dispositif dispensateur 11, et par intégration sur la quantité de liquide distribuée.
Le système 1 peut également le cas échéant comporter un ou plusieurs autres capteurs non illustrés, renseignant le dispositif de réglage 30 sur la quantité et/ou le débit du produit et/ou de l’eau délivrés au dispositif dispensateur 11.
Dans l'exemple illustré, le produit PI est prélevé à l'aide de pompes doseuses 26, par exemple de type péristaltique ou à piston motorisé, pilotées par le dispositif de réglage 30. Des clapets anti-retour 27 peuvent être présents en aval des pompes 26, ces clapets 27 s'ouvrant sous la pression de distribution des pompes 26.
Le liquide est délivré sur les cheveux avec un faible débit, en augmentant la pression fournie au dispositif dispensateur 11, grâce à un surpresseur 50. La pression du liquide en sortie du dispositif est comprise entre 0,8 et 3 L/min.
Le dispositif dispensateur 11 comporte des buses qui dirigent des jets convergents les uns vers les autres, pour les amener à se briser, pour renforcer l’effet mouillant sur les cheveux sans qu’il y ait d’impression désagréable.
Le produit PI utilisé par le système 1 est par exemple un produit de traitement de la chevelure utilisé lors du shampooinage de celle-ci, et plus généralement lors du passage au bac d’un client du salon.
Le produit PI comprend un ou plusieurs tensioactifs, notamment choisis parmi les tensioactifs anioniques sulfatés ou non, notamment carboxyliques, des tensioactifs amphotères, tel que le tensioactif bétaine, et/ou des tensioactifs non ionique. Le produit PI peut également comporter des composés additionnels tels que des épaississants, des produits gras, tels que des huiles et/ou des cires, de l’eau.
Le produit PI est de préférence contenu dans un récipient qu'il est facile de connecter au système 1. Par exemple, le système 1 comporte des raccords rapides qui permettent un remplacement facile d'un récipient vide.
Le produit PI peut être contenu dans une poche souple qui se déforme au fur et à mesure de son vidage, de façon à permettre un vidage du récipient sans reprise d’air, pour une meilleure conservation de celui-ci.
La quantité initiale du produit de traitement dans le récipient correspondant est par exemple comprise entre 10 ml et 1 Litre.
Dans l'exemple considéré, le produit PI est injecté dans la canalisation 28 contenant l'eau par un dispositif d’injection 29 pour former une solution de traitement qui est ensuite envoyée au dispositif dispensateur 11. Le dispositif de réglage 30 peut contrôler la durée de fonctionnement de la pompe 26 ainsi que son débit pour contrôler la quantité de produit PI envoyée sur la chevelure B et le débit avec lequel le produit PI est injecté.
La quantité de produit PI injectée dans l’eau est telle que la teneur en tensioactifs dans la solution de traitement est comprise entre 0,35% et 1,5% en poids par rapport au poids total de la solution de traitement, et préférentiellement entre 0,6% et 1,2% en poids par rapport au poids total de la solution de traitement. De préférence, le ou les tensioactifs sont choisis parmi les tensioactifs anioniques. De préférence, la solution de traitement comprend un ou plusieurs tensioactifs anioniques dans une teneur allant de 0,25% à 1% en poids par rapport au poids total de la solution de traitement, mieux de 0,4% à 1%, mieux de 0,4% àl%, de préférence strictement inférieur à 1% par rapport à la masse totale de la solution de traitement. De préférence, le dispositif d’injection du produit injecte entre 2,5g/min et 20 g/min de tensioactifs anioniques dans la canalisation.
Le système 1 peut permettre, grâce à l’interface utilisateur 40, de faire varier la quantité de produit PI envoyée sur la chevelure, ainsi le cas échéant que la concentration de ce produit dans l'eau qui est distribuée par le dispositif dispensateur 11. Il est ainsi possible de ne pas envoyer de produit PI dans l’eau, en particulier lors de l’étape de rinçage.
En particulier, le système peut comporter une vanne 31 pouvant prendre une position ouverte dans laquelle le produit PI est injecté dans l’eau et une position fermée dans laquelle le produit PI ne peut pas être injecté dans l’eau. La vanne 31 passe notamment en position fermée lors de l’étape de rinçage des cheveux.
En variante, il est possible d’avoir plusieurs produits contenus dans plusieurs récipients. Les produits peuvent être différents par leur composition ou par leur concentration en un ou plusieurs composés. Le dispositif de réglage 30 permet de contrôler la quantité de chacun des produits qui est envoyée dans l’eau.
Dans une autre variante de réalisation, le système 1 est agencé pour réaliser un pré-mélange du produit avec de l'eau afin de modifier sa concentration en le diluant, puis le résultat de ce mélange est envoyé au dispositif dispensateur 11 par un tuyau spécifique. Cela permet d'éviter de diluer le produit dans une quantité trop importante d'eau et/ou améliore la dilution du produit dans l’eau, comme par exemple, pour les produits à base d’huile.
En variante encore, le système 1 est agencé pour réaliser un pré-mélange de plusieurs produits entre eux dans des ratios prédéterminés pour réaliser un mélange à injecter dans l’eau pour réaliser une solution de traitement.
Le système 1 peut être agencé pour indiquer via l’interface utilisateur 40 à la shampooineuse la quantité d’un produit déjà distribuée sur la chevelure et/ou la quantité d’un produit restant dans le récipient correspondant.
Le système 1 peut également être agencé pour indiquer, de préférence en temps réel, la quantité d’un produit restant à distribuer et/ou à distribuer lors du traitement.
Le système peut être agencé pour indiquer la quantité d’eau distribuée, et/ou le débit d’eau, ainsi que sa température, le cas échéant.
Toutes ces informations sont par exemple affichées sur un écran 41 de l'interface utilisateur 40.
L'interface utilisateur 40 peut être réalisée de diverses façons. De préférence, l'interface utilisateur 40 se situe à proximité du bac 10, de façon à permettre à la shampooineuse de modifier les paramètres du traitement et notamment de sélectionner la quantité et/ou la teneur en produit dans l'eau envoyée sur la chevelure. Les réglages s'effectuent par exemple à l'aide de touches 42 permettant d'incrémenter ou de décrémenter des paramètres des quantités ou concentrations.
Le cas échéant, l'interface utilisateur 40 dispose également d'un bouton de réglage de la température de l'eau, le mitigeur 24 étant par exemple motorisé. Le système 1 comporte en variante une sonde de température et des électrovannes qui permettent de régler le débit d’eau chaude et d'eau froide de façon à respecter une température de consigne.
L'interface utilisateur 40 peut également comporter un ou plusieurs boutons 44 permettant de sélectionner des actions et/ou paramètres dans le menu affiché sur l'écran 41. Dans des variantes, l'écran 41 est tactile.
L'interface utilisateur 40 peut encore être à reconnaissance vocale et/ou constituée par un terminal du type tablette ou smartphone, communiquant avec le dispositif de réglage 30.
L’interface utilisateur 40 peut recevoir des informations transmises à distance depuis par exemple un ordinateur du salon, une tablette ou un téléphone portable.
Dans une variante, une partie au moins de l'interface utilisateur 40 est présente sur le dispositif dispensateur 11.
De préférence, l’interface utilisateur 40 est protégée vis-à-vis des projections d'eau et permet d'effectuer des réglages et/ou des entrées d'informations avec des doigts mouillés.
L’interface utilisateur 40 est configurée dans l’exemple décrit pour permettre à la shampooineuse de rentrer une ou plusieurs informations relatives au traitement effectué. Par exemple, la shampooineuse peut noter différents paramètres liés à l’utilisation d’un produit sur une échelle de valeurs prédéterminée ; par exemple, l’interface utilisateur 40 est configurée pour permettre à la shampooineuse d’entrer une information relative à la vitesse de moussage, l’abondance de mousse, la vitesse de rinçage, la facilité de démêlage et/ou l’efficacité de nettoyage. Cette information est par exemple un score, par exemple un chiffre ou une lettre, ou un signe, par exemple du type émoticône.
L’interface utilisateur 40 peut être configurée pour permettre à l’utilisateur de sélectionner une formule préenregistrée et pré-caractérisée, notamment dans la base de données BD1. Dans ce cas, le système 1 effectue le réglage qui correspond à la formulation sélectionnée.
Le dispositif de réglage 30 peut comporter un circuit à microprocesseur ou à microcontrôleur et une interface de puissance permettant de commander des électrovannes et/ou pompes et/ou autres moteurs afin de réaliser les dosages correspondants aux configurations de traitement sélectionnées.
Le dispositif de réglage 30 peut recevoir, grâce par exemple à une interface analogique et numérique, des signaux provenant de capteurs divers, par exemple de température, de pression et/ou de débit, ainsi le cas échéant que des signaux renseignant sur le niveau de remplissage du récipient contenant le produit à utiliser pour traiter la chevelure.
L’ensemble du dispositif de réglage 30 peut se situer à proximité du bac de lavage 10, par exemple dans un boîtier étanche aux projections d’eau ; en variante, le dispositif de réglage 30 comporte au moins un circuit électronique proche du bac 10 et au moins un circuit électronique déporté, communiquant par une liaison filaire ou non avec le ou les circuits électroniques présents près du bac 10.
Le système 1 peut comporter un ou plusieurs capteurs permettant de mesurer au moins une caractéristique de la chevelure avant de la nettoyer, par exemple un peigne à passer dans les cheveux, pourvu d'un microphone ou de tout autre capteur sensible à l’état des cheveux, permettant de délivrer un signal représentatif de l’état des cheveux avant de les traiter. Dans ce cas, le dispositif de réglage 30 peut être agencé pour préconiser un réglage en fonction de l'évaluation qui a été faite, en s’aidant pour cela de données de référence. Le ou les capteurs peuvent encore être utilisés pour évaluer un résultat de traitement de la chevelure à l’aide du système 1.
Dans une variante, le système 1 est agencé pour afficher sur l'écran 41 de l'interface utilisateur 40 un questionnaire, que remplit la shampooineuse et, en fonction du résultat de ce questionnaire, effectuer une suggestion de réglage ou de modification de celui-ci.
De préférence, l'interface utilisateur 40 et/ou le dispositif de réglage 30 peuvent télécharger des données relatives au client dont les cheveux vont être traités de la base de données BD1, afin de rappeler à la shampooineuse le ou les réglages des traitements passés, le ou les résultats constatés, ainsi que le ou les réglages préconisés pour le traitement à réaliser.
De préférence, le système 1 comporte un moyen pour mémoriser au moins un réglage.
Le réglage peut être mémorisé sur demande de la shampooineuse, par exemple en appuyant sur un bouton à cet effet de l’interface utilisateur 40. En variante, le réglage est mémorisé automatiquement dès lors qu’un résultat de traitement est renseigné. Le réglage peut être mémorisé sur un support mémoire amovible introduit dans le dispositif de réglage 30, et/ou dans une base de données distante avec lequel le système 1 communique, notamment la base de données BD1.
Le système 1 peut être configuré pour contrôler l’évacuation du bac 10, en agissant par exemple sur une électrovanne 55, afin notamment de l’ouvrir ou de le fermer en fonction du besoin de traitement ou de rinçage. Par exemple, lorsque le dispositif dispensateur 11 délivre un produit, l’évacuation est fermée de manière à permettre à l’utilisateur de traiter les cheveux avec la quantité d’eau et de produit distribuée, le produit étant dans une quantité connue de même que l’eau ; une fois le traitement des cheveux effectués, l’évacuation est ouverte, pour procéder au rinçage par exemple.
Procédé
On va maintenant décrire un exemple de procédé de traitement de la chevelure permettant d’obtenir un lavage des cheveux efficace en un temps réduit tout en ayant une faible consommation d’eau.
Tout d'abord, à l'étape 100, la shampooineuse effectue, grâce à l’interface utilisateur 40 du système 1, un réglage de la quantité de produit et/ou de la concentration en produit et/ou du débit de liquide, et peut indiquer également le choix du produit qu’elle souhaite utiliser dans le cas de plusieurs produits et/ou leurs concentrations respectives.
L'entrée d'informations de réglage peut se faire comme mentionné plus haut suite à un questionnaire d'évaluation et/ou à une mesure effectuée sur la chevelure du client dont les cheveux vont être traités.
Il est encore possible que l'étape de sélection des réglages soit automatique et résulte du téléchargement de données propres au client dont les cheveux vont être traités, données qui se trouvent par exemple sur un support mémoire, tel qu'une clé USB, apporté par ce client. Les données peuvent encore être présentes sur un fichier enregistré sur son téléphone portable ou sont téléchargées depuis une base de données interne au salon de coiffure ou externe à celui-ci, notamment la base de données BD1.
Le téléchargement de données relatives aux traitements antérieurs subis par le client peut permettre à la shampooineuse ou au système 1 de proposer une suggestion de réglage lorsque les résultats de traitement constatés lors des traitements antérieurs ne sont pas entièrement satisfaisants.
Au contraire, s’il résulte des traitements antérieurs que les bons réglages ont été trouvés, par exemple quant aux produits utilisés, à la quantité envoyée sur la chevelure ainsi le cas échéant qu’à la chronologie d'utilisation de différents produits, alors le système 1 peut simplement signaler à la shampooineuse que les paramètres de réglage que le système 1 propose d’utiliser sont ceux qui ont été considérés comme étant satisfaisants lors des traitements antérieurs, de sorte que la shampooineuse n'a qu'à valider la proposition effectuée par le système. Pour trouver les bons réglages et/ou la bonne séquence de traitement, l’utilisateur a pu procéder par essais successifs en étant assisté par le système 1 grâce à des programmes de test préexistants, tel que décrit plus haut.
Le réglage d'une concentration et/ou d'une quantité peut s'effectuer de diverses façons et par exemple la shampooineuse peut simplement indiquer un niveau désiré de force du produit.
Par exemple, la shampooineuse peut choisir sur l’interface utilisateur 40 entre plusieurs degrés tels que « moins concentré », « concentration normale », « plus concentré » et le système 1 réalise le dosage correspondant.
Le débit de liquide en sortie est compris entre 0,5 et 5 L/min, mieux entre 0,8 et 3 L/min.
La quantité de produit sélectionnée est telle que la teneur en tensioactifs de la solution de traitement varie de 0,35% à 1,5% en poids par rapport au poids total de la solution de traitement, et préférentiellement de 0,6% à 1,2% en poids par rapport au poids total de la solution de traitement.
De préférence, le ou les tensioactifs est(sont) choisi(s) parmi les tensioactifs anioniques. De préférence, la solution de traitement comprend un ou plusieurs tensioactifs anioniques dans une teneur allant de 0,25% à 1% par rapport au poids total de la solution de traitement, mieux de 0,4% à 1% en poids par rapport au poids total de la solution de traitement, de préférence strictement inférieur à 1% en poids par rapport au poids total de la solution de traitement. De préférence, le dispositif d’injection du produit injecte entre 2,5g/min et 20 g/min de tensioactifs anioniques dans la canalisation.
Ensuite, à l'étape 101, le système 1 envoie sur la chevelure la solution de traitement contenant le ou les produits sélectionnés dans les concentrations et/ou avec dans les quantités sélectionnées et/ou avec le débit sélectionné.
L’étape 101 peut durer entre 1 et 20 secondes.
Dans une étape 102, le liquide appliqué sur les cheveux est rincé en coupant l’injection de produit contenant des tensioactifs dans l’eau. Le débit de liquide peut rester inchangé ou être changé par rapport à l’application précédente.
L’étape 102 dure moins de 1 min, mieux moins de 40 secondes.
Le système 1 est configuré, dans l’exemple considéré, pour enregistrer ou proposer de mémoriser à l'étape 103 un certain nombre de données générées à l'occasion du traitement du client.
Ces données peuvent être associées à un identifiant du client, de façon à pouvoir être récupérées ultérieurement, par exemple à l'occasion d'un nouveau traitement de la chevelure de celui-ci.
Exemple A
Dans cet exemple, l’un des réservoirs du système 1 est rempli du produit PI suivant :
- Produit PI : Shampooing dont la composition comprend les ingrédients indiqués dans le tableau ci-dessous. Les quantités sont indiquées en % en poids de matière première en l’état, par rapport au poids total de la composition:
Ingrédients Proportion
DISODIUM COCOAMPHODIACETATE à 31,5% en solutions aqueuse (MIRANOL C2M commercialisé par la société Rhodia/Solvay) 15.87% (5% en matière active)
LAURYL ETHER SULFATE DE SODIUM à 70% en solution aqueuse (Texapon N70 commercialisé par la société BASF) 14.28 % (10% en matière active)
EAU qs 100
Au moment de laver les cheveux, la shampooineuse règle le système selon l’invention pour envoyer :
• Essai n°l : 4% de produit PI dans l’eau avec un flux de 1 L/min. La proportion massique dans l’eau de tensioactif est donc de 0,6% et celle de tensioactif anionique est de 0,4%. Le débit en tensioactif dans la canalisation est de 6 g/mn et le celui en tensioactifs anioniques est de 4g/mn.
• Essai n°2 : 2,5% de produit PI dans l’eau avec un flux de 1 L/min. La proportion massique dans l’eau de tensioactif est donc de 0,375% et celle de tensioactif anionique est de 0,25%. Le débit en tensioactif dans la canalisation est de 3,75 g/mn et celui en tensioactif anionique est de 2,5 g/mn.
• Essai n°3 : 1% de produit PI dans l’eau avec un flux de 1 L/min. La proportion massique dans l’eau de tensioactif est donc de 0,15% et celle de tensioactif anionique est de 0,1%. Le débit en tensioactif dans la canalisation est de 1,5 g/mn et celui en tensioactif anionique est de 1 g/mn.
• Essai n°4 : 1% de produit PI dans l’eau avec un flux de 1 L/min. La proportion massique dans l’eau de tensioactif est donc de 0,15% et celle de tensioactif anionique est de 0,1%. Le débit en tensioactif dans la canalisation est de 1,5 g/mn et celui en tensioactif anionique est de 1 g/mn.
Les essais n°l et 2 sont selon l’invention et les essais n°3 et 4 sont hors de l’invention.
Ces essais sont envoyés sur une chevelure sèche de cheveux naturels de 30 cm environ de long pendant 12 secondes.
Avec les essais n°l, n°2 et n°4, une mousse abondante est obtenue. Avec l’essai n°3, une mousse abondante est obtenue mais elle se résorbe lorsque le cuir chevelu est massé.
Les cheveux sont alors rincés avec de l’eau claire avec un débit d’eau de 1 L/min. La shampooineuse arrête le rinçage lorsque la chevelure est bien rincée.
Avec les essais n°l et n°2, le rinçage se fait en 35 et 25 secondes respectivement. Avec l’essai n°3, le rinçage se fait en 1 minutes. Avec l’essai n°4, le rinçage se fait en 1 minutes et 30 secondes.
On en conclut donc que, avec un faible débit de liquide, les essais n°l et n°2 qui sont selon l’invention permettent une bonne application de produit et un rinçage rapide. L’essai n°3, qui présente une proportion en tensioactifs en deçà de celle de l’invention, ne permet pas une bonne application du produit dans la mesure où la disparition de la mousse au massage empêche d’identifier où le produit a été appliqué, ce qui rend l’application du produit uniformément sur la chevelure difficile et ne permet pas un rinçage rapide de la chevelure. L’essai n°4, qui présente une proportion massique en tensioactifs au-delà de celle de l’invention, ne permet pas un rinçage rapide de la chevelure.
Exemple B
Des essais n°5 et n°6 sont réalisés en appliquant, à la main, la même quantité de produit PI que dans les essais n°l et 2 respectivement. Les cheveux sont alors frictionnés.
Les cheveux sont ensuite rincés à l’eau claire avec un débit d’eau de 1 L/min. La shampooineuse arrête le rinçage lorsque la chevelure est bien rincée.
Avec l’essai n°5, le rinçage se fait en 3 minutes et 5 secondes. Avec l’essai n°6, le rinçage se fait en 2 minutes et 45 secondes.
Les rinçages des essais n°5 et 6 sont bien plus long que ceux des essais n°l et
2.
Exemple C
Un essai n°7 est réalisé en appliquant, à la main, la même quantité de produit PI que dans l’essai n° 2 puis en rinçant avec un débit d’eau claire de 12 L/min. La shampooineuse arrête le rinçage lorsque la chevelure est bien rincée.
Avec l’essai n°7, le rinçage se fait en 21 secondes.
L’essai n°2 se fait donc presque aussi rapidement que lors d’une application classique selon l’essai n°7 mais avec une économie d’eau substantielle, l’essai n°2 nécessitant 0,4 L d’eau pour le rinçage alors que l’essai n°7 nécessitant 4L d’eau claire pour le rinçage.
Exemple D
Un essai n°8 est réalisé en appliquant un produit selon l’essai n°2 mais en rinçant à l’eau claire avec une débit d’eau de 12 L/min.
Avec l’essai n°8, le rinçage se fait en 14 secondes.
L’essai n°8 permet donc une économie notable d’eau par rapport à l’essai n°7, l’essai n°8 nécessitant 2,8 L d’eau pour le rinçage alors que l’essai n°7 nécessitant 4L d’eau claire pour le rinçage.
Exemples A, B, C, D, réalisés sur cheveux propres
Essai (cheveux propres) Application du tensioactif Rinçage Temps de rinçage (s) Quantité d’eau utilisée pour le rinçage (L) Propreté (évaluée après séchage)
2 Dans le flux faible débit (lL/mn) Flux faible débit (lL/mn) 25 0,4 oui
6 A la main Flux faible débit (lL/mn) 165 2,75 oui
7 A la main Flux classique (12 L/mn) 21 4 oui
8 Dans le flux faible débit (lL/mn) Flux classique (12 L/mn) 14 2,8 oui
Exemple E
L’essai n°2 est réalisé à nouveaux sur des cheveux préalablement salis avec 0,8 g d’acide oléique appliqué sur la chevelure. On réalise aussi, sur des cheveux préalablement et également salis avec 0,8 g d’acide oléique appliqué sur la chevelure, des essais 9 et 10 en appliquant la même quantité de produit que dans l’essai 2 avec un débit de 12 L/min. Dans l’essai n°9, le rinçage est réalisé avec un débit de 1 L/min et, dans l’essai 10 n°10, le rinçage est réalisé avec un débit de 12 L/min. La shampooineuse arrête le rinçage lorsque la chevelure est bien rincée.
Avec l’essai n°9, le rinçage se fait en 18 secondes et avec l’essai n°10, le rinçage se fait en 12 secondes. Cependant, les cheveux semblent gras, ce qui est signe d’un rinçage insuffisant. Ce qui n’est pas le cas avec l’essai n°2.
Essai (cheveux salis) Application du tensioactif Rinçage Temps de rinçage (s) Quantité d’eau utilisée pour le rinçage (L) Propreté (évaluée après séchage)
2 Dans le flux faible débit (lL/mn) Flux faible débit (lL/mn) 25 0,4 oui
9 Dans un flux d’eau classique (12L/mn) Flux faible débit (lL/mn) 18 0,3 non
10 Dans un flux d’eau classique (12L/mn) Flux classique (12 L/mn) 12 0,2 non
Exemple F
Les essais n°l et 2 sont réalisés en changeant la formule utilisée. Les formules suivantes sont utilisées :
- Produit P2 : Formule contenant une proportion massique d’environ 15% d’un tensioactif amphotère dans de l’eau, le produit P2 étant un mélange de :
Cocamidopropyl betaine (BASF) composé de 38% en masse de cocoyl amidopropyl betaine en solution aqueuse : 39,5% en masse soit environ 15% en masse de matière active et
Eau : qs 100%
- Produit P3 : Formule contenant environ 15% d’un tensioactif non ionique dans de l’eau, le produit P3 étant un mélange de :
Plantacare 118 Up (BASF) composé de 53% en masse d’alkyl (C8/C16) polyglucoside (1.4) en solution aqueuse : 29% en masse soit environ 15% en masse de matière active et
Eau : qs 100%
- Produit P4 : Formule contenant des tensioactifs soufrés non sulfatés, le produit P4 étant un mélange composé de :
Stepan Mild LSB composé d’un mélange de lauryl sulfoacétate de sodium et lauryl ether sulfosuccinate di-sodique en rapport massique 50/50 dans l’eau à 25% en masse : 40,5% en masse
Sodium cocoyl isethionate : 9% en masse
Eau : qs 100%
Les résultats sont donnés dans le tableau ci-dessous.
Produit Mousse Temps de rinçage (s) Quantité d’eau utilisée pour le rinçage (L)
PI Abondante 25 0,4
P2 Abondante 34 0,55
P3 Abondante 29 0,5
P4 Abondante 39 0,65
Selon les formules utilisées, la mousse obtenue est plus ou moins abondante, mais les rinçages sont tous économiques en eau et en temps réduit, notamment inférieur à la minute.

Claims (18)

1. Système de traitement de la chevelure (1) comportant :
- une canalisation (28) de circulation d’un liquide,
- un dispositif d’alimentation (24) en eau de la canalisation (28),
- au moins une source de produit (21), le produit (PI) comportant un ou plusieurs tensioactifs,
- un dispositif d’injection (29) du produit dans la canalisation (28) pour former une solution de traitement comprenant un ou plusieurs tensioactif(s) dans une teneur allant de 0,35% à 1,5% en poids en tensioactif(s) par rapport au poids total de la solution de traitement,
- un dispositif dispensateur (11) pour envoyer la solution de traitement sur la chevelure (B) avec un débit compris entre 0,5 et 5 L/min, mieux entre 0,8 et 3 L/min.
2. Système de traitement de la chevelure selon la revendication 1, le ou les tensioactif(s) étant présent(s) dans la solution de traitement dans une quantité allant de 0,6% à 1,2% en poids par rapport au poids total de la solution de traitement.
3. Système de traitement de la chevelure selon la revendication 1 ou 2, la dureté de l’eau étant inférieure ou égale à 45°f.
4. Système selon l'une quelconque des revendications précédentes, le ou les tensioactifs étant choisis parmi les tensioactifs anioniques, les tensioactifs amphotères, les tensioactifs non ioniques et leurs mélanges, de préférence parmi les tensioactifs anioniques.
5. Système selon Tune quelconque des revendications précédentes, la solution de traitement comprenant un ou plusieurs tensioactif(s) anionique(s) dans une teneur allant de 0,25% à 1% en poids par rapport au poids total de la solution de traitement, mieux de 0,4% à 1% en poids, de préférence strictement inférieure à 1% par rapport au poids total de la solution de traitement.
6. Système selon Tune quelconque des revendications précédentes, le dispositif d’injection (29) du produit injectant entre 2,5g/min et 20 g/min de tensioactifs anioniques dans la canalisation.
7. Système selon Tune quelconque des revendications précédentes, comportant un surpresseur (50) pour augmenter la pression de l’eau en entrée du dispositif dispensateur (11), au-delà de la pression de l’eau en entrée du système, la solution de traitement étant de préférence délivrée à une pression comprise entre 5 et 40 bars, mieux entre 10 et 25 bars.
8. Système selon Tune quelconque des revendications précédentes, le dispositif dispensateur (11) comportant des buses agencées pour faire entrer en collision deux jeux sortant du dispositif dispensateur.
9. Système selon l'une quelconque des revendications précédentes, comportant un organe de contrôle (30) de la quantité d’eau dispensée, et/ou de la quantité de produit injectée dans l’eau et/ou du débit de liquide délivré par le dispositif dispensateur.
10. Système selon l'une quelconque des revendications précédentes, comportant une interface utilisateur (40) pour sélectionner un réglage, le système étant configuré pour agir sur un dispositif de réglage (30) permettant de faire varier la teneur en produit en fonction du réglage sélectionné, et/ou entrer au moins une information relative à un résultat de traitement obtenu avec le réglage sélectionné.
11. Système selon l'une quelconque des revendications précédentes, comportant un moyen (BD1) pour mémoriser au moins un réglage en l’associant à une personne et/ou à un code d’identification d’une personne.
12. Système de lavage (1) comportant :
- une canalisation (28) de circulation d’un liquide,
- un dispositif d’alimentation (24) en eau de la canalisation (28),
- au moins une source de produit (21), le produit (PI) comportant un ou plusieurs tensioactifs,
- un dispositif d’injection (29) du produit dans la canalisation (28) pour former une solution de traitement comprenant un ou plusieurs tensioactif(s) dans une teneur allant de 0,35% à 1,5% en poids par rapport au poids total de la solution de traitement,
- un dispositif dispensateur (11) pour envoyer la solution de traitement avec un débit compris entre 0,5 et 5 L/min, mieux entre 0,8 et 3 L/min.
13. Procédé de lavage, notamment de la chevelure, comportant l’étape de traitement consistant à asperger la chevelure (B) d’une solution de traitement comprenant de l’eau et un ou plusieurs tensioactifs à un débit compris entre 0,5 et 5L/min mieux entre
0,8 et 3 L/min, la solution de traitement comprenant un ou plusieurs tensioactifs dans une teneur allant de 0,35% à 1,5% en poids en tensioactif(s) par rapport au poids total de la solution de traitement.
14. Procédé selon la revendication précédente, le procédé étant effectué à l’aide 5 du système (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 11.
15. Procédé selon la revendication 13 ou 14, l’étape de traitement durant entre 1 et 30 secondes, mieux entre 3 et 15 secondes.
16. Procédé selon l’une quelconque des revendications 13 à 15, comportant une étape de rinçage de la chevelure avec une solution de rinçage après l’étape de traitement.
10
17. Procédé selon la revendication 16, la solution de rinçage étant de l’eau, contenant éventuellement d’autres composés à l’exception des tensioactifs.
18. Procédé selon la revendication 16 ou 17, l’étape de rinçage durant moins de 1 minute, mieux moins de 40 secondes.
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