FR3063328A1 - Dispositif de liaison d’au moins deux profiles superposes en position inversee - Google Patents

Dispositif de liaison d’au moins deux profiles superposes en position inversee Download PDF

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Abstract

L'invention concerne un dispositif destiné à assurer la liaison de deux profilés, comportant : - une âme définissant une surface : - au moins deux éléments de soutien, situés en opposition l'un par rapport à l'autre, sur le bord de l'âme ; et - au moins deux éléments de suspension, situés en opposition l'un par rapport à l'autre, sur le bord de l'âme ; chaque élément de soutien et chaque élément de suspension étant apte à former un moyen d'accueil d'un profilé, par engagement du profilé, et une surface d'appui et de maintien dudit profilé, la surface d'appui étant parallèle à l'âme, chaque élément de soutien et chaque élément de suspension s'étendant dans un plan perpendiculaire à l'âme, - les éléments de soutien étant situés d'un côté de ladite surface de l'âme ; et - les éléments de suspension étant situés de l'autre côté de ladite surface de l'âme.

Description

063 328
1751513 ® RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
INSTITUT NATIONAL DE LA PROPRIÉTÉ INDUSTRIELLE
COURBEVOIE © N° de publication :
(à n’utiliser que pour les commandes de reproduction) (© N° d’enregistrement national ©IntCI8: F16 S 3/06 (2017.01)
DEMANDE DE BREVET D'INVENTION
A1
©) Date de dépôt : 24.02.17. ©) Priorité : ©) Demandeur(s) : ETS LEROUX S.A. Société anonyme — FR.
@ Inventeur(s) : LEROUX PHILIPPE.
©) Date de mise à la disposition du public de la demande : 31.08.18 Bulletin 18/35.
©) Liste des documents cités dans le rapport de recherche préliminaire : Se reporter à la fin du présent fascicule
(© Références à d’autres documents nationaux apparentés : ©) Titulaire(s) : ETS LEROUX S.A. Société anonyme.
©) Demande(s) d’extension : ©) Mandataire(s) : IPSIDE.
)64) DISPOSITIF DE LIAISON D'AU MOINS DEUX PROFILES SUPERPOSES EN POSITION INVERSEE.
FR 3 063 328 - A1 )6/) L'invention concerne un dispositif destiné à assurer la liaison de deux profilés, comportant:
- une âme définissant une surface:
- au moins deux éléments de soutien, situés en opposition l'un par rapport à l'autre, sur le bord de l'âme; et
- au moins deux éléments de suspension, situés en opposition l'un par rapport à l'autre, sur le bord de l'âme; chaque élément de soutien et chaque élément de suspension étant apte à former un moyen d'accueil d'un profilé, par engagement du profilé, et une surface d'appui et de maintien dudit profilé, la surface d'appui étant parallèle à l'âme, chaque élément de soutien et chaque élément de suspension s'étendant dans un plan perpendiculaire à l'âme,
- les éléments de soutien étant situés d'un côté de ladite surface de l'âme; et
- les éléments de suspension étant situés de l'autre côté de ladite surface de l'âme.
Figure FR3063328A1_D0001
Figure FR3063328A1_D0002
i
La présente invention concerne un dispositif permettant d’assurer la liaison ou d’assembler, au moins deux profilés destinés à être superposés en position inversée, dans deux plans parallèles.
Le dispositif de l'invention est plus particulièrement destiné au domaine de la construction, et précisément des faux-plafonds, pour réaliser des structures porteuses, comprenant des séries de profilés, métalliques, généralement en acier galvanisé ou en aluminium extrudé. Chaque profilé comporte une semelle plane ou sensiblement plane associées dont chaque bord longitudinal est prolongé par une paroi longiligne, le profilé présentant ainsi une section droite de forme variée; en C, en Oméga, en I, en L, etc.
L’invention s’applique à de tels profilés superposés en position inversée, dans deux plans parallèles, la semelle des profilés supérieurs étant tournée vers le haut tandis que la semelle des profilés inférieurs étant tournée vers le bas. Les semelles respectives ne sont donc pas disposées l’une contre l’autre mais de manière opposée ou inversée.
Les termes « inférieur >> et « supérieur >> s’entendent en position d’utilisation du dispositif.
D’une manière générale, un faux plafond est créé par mise en place de plaques de plâtre sur une structure porteuse composée de profilés et entretoises, ladite structure porteuse étant reliée à la dalle de plafond grâce à un système de suspentes ou directement fixée aux murs.
Dans cette configuration, l’espace entre la dalle de plafond et la structure porteuse, appelé plénum, varie en fonction, soit de la taille des suspentes, soit de la hauteur à laquelle est fixée la structure porteuse aux murs.
Dans le but de minimiser la hauteur du plénum, il est nécessaire soit de diminuer au maximum la hauteur des suspentes, soit de fixer la structure porteuse au plus près de la dalle de plafond.
Afin de diminuer encore la hauteur du plénum et de proposer une solution alternative à la création d’un faux plafond, l’invention propose un dispositif de liaison de deux profilés superposés, permettant auxdits profilés d’être en position inversée de sorte que la semelle du profilé supérieur soit reliée à la dalle de plafond et que les plaques de plâtre constitutives du faux plafond soient fixées sur la semelle du profilé inférieur, la hauteur du plénum étant sensiblement égale à la hauteur des deux profilés superposés.
A cette fin, selon l’invention, le dispositif destiné à assurer la liaison d’un premier profilé, dit inférieur, et d’un second profilé, dit supérieur, est caractérisé en ce qu’il comporte :
- une âme définissant un plan ;
- au moins deux éléments de soutien, situés à la périphérie de l’âme, en opposition l’un par rapport à l’autre ; et
- au moins deux éléments de suspension, situés à la périphérie de l’âme, en opposition l’un par rapport à l’autre ;
chaque élément de soutien et chaque élément de suspension étant apte à former un moyen d’accueil d’un profilé, par engagement du profilé, et une surface d’appui et de maintien dudit profilé, la surface d’appui étant parallèle à l’âme, chaque élément de soutien et chaque élément de suspension s’étendant dans un plan perpendiculaire à l’âme, les éléments de soutien étant situés d’un côté du plan de l’âme et les éléments de suspension étant situés de l’autre côté du plan de l’âme.
On entend par « en opposition l’un par rapport à l’autre >> le fait que les éléments de soutien et les éléments de suspensions sont situés face à face, de manière symétrique par rapport au centre de l'âme.
Le dispositif de l’invention permet ainsi de solidariser entre eux deux profilés sensiblement similaires, du type entretoise, disposés de manière inversée et superposés, et ce sans moyen additionnel, outil ou autre.
Ainsi, il est possible de réaliser un faux plafond dont la hauteur de plénum est minimisée en étant sensiblement égale à la hauteur de deux profilés, inférieur et supérieur, superposés.
Avantageusement, les éléments de soutien sont situés dans des plans parallèles l’un à l’autre.
De la même manière, les éléments de suspension sont situés dans des plans parallèles l’un à l’autre.
Les surfaces d’appui, dites inférieures, de chaque élément de soutien, sont agencées dans un même plan parallèle à l’âme de sorte à être coplanaires, pour accueillir le profilé inférieur.
De la même façon, les surfaces d’appui, dites supérieures, de chaque élément de suspension, sont agencées dans un même plan parallèle à l’âme de sorte à être coplanaires, pour accueillir le profilé supérieur.
Plus précisément, chaque surface d’appui inférieure est apte à porter pardessous, sur une surface correspondante du profilé inférieur ; le profilé inférieur portant par gravité sur chaque surface d’appui inférieure.
A l’inverse, chaque profilé supérieur est apte à porter par-dessous, sur chaque surface d’appui supérieure, au niveau d’une surface correspondante dudit profilé supérieur ; le dispositif de l’invention reposant par gravité sur cette surface du profilé supérieur.
Le dispositif de l’invention comporte avantageusement quatre éléments de soutien, dont deux sont situés dans un même plan et les deux autres sont situés dans un plan opposé, et quatre éléments de suspension, dont deux sont situés dans un même plan et les deux autres sont situés dans un plan opposé.
Les quatre éléments de soutien sont situés en opposition deux par deux, sur la périphérie de l’âme, et les quatre éléments de suspension sont situés en opposition deux par deux, sur la périphérie de l’âme.
L’âme est de préférence de forme polygonale, telle qu’un carré ou un rectangle.
En variante, l’âme est en forme de croix.
Deux éléments de soutien sont avantageusement situés sur un côté ou une branche de l’âme et les deux autres sont situés sur le côté ou la branche opposé.
De la même manière, deux éléments de suspension sont avantageusement situés sur un côté ou une branche de l’âme et les deux autres sont situés sur le côté ou la branche opposé.
Dans un mode de configuration de l’invention, chaque élément de soutien présente la forme d’un crochet ou doigt, dit inférieur, dont la concavité est tournée d’une part vers l’âme et d’autre part vers l’extrémité du côté correspondant à l’âme, tandis que chaque élément de suspension présente la forme d’un crochet ou doigt, dit supérieur, dont la concavité est tournée d’une part vers l’âme et d’autre part vers l’extrémité du côté correspondant à l’âme.
Selon ce mode de configuration, chaque crochet ou doigt est en forme de L.
îo En variante, chaque élément de soutien et chaque élément de suspension est intégré à une patte, respectivement inférieure et supérieure, orthogonale audit plan de l’âme, chaque élément de soutien et chaque élément de suspension étant une découpe, fente ou encoche, dans une direction transversale à la direction d’extension de la patte.
La découpe forme un moyen de logement pour un bord d’un profilé, le fond de la découpe constituant une butée pour ledit bord du profilé, et l’un des chants de la découpe (le chant inférieur pour les éléments de soutien, et le chant supérieur pour les éléments de suspension) constituant la surface d’appui et de maintien du bord du profilé.
Selon une caractéristique, chaque patte inférieure comporte deux éléments de soutien alignés et de part et d’autre du plan de l’âme, tandis que chaque patte supérieure comporte deux éléments de suspension alignés et de part et d’autre du plan de l’âme.
Les plans dans lesquels sont situés les éléments de soutien sont perpendiculaires aux plans dans lesquels sont situés les éléments de suspension.
Les surfaces d’appui sont parallèles au plan de l’âme.
Les pattes du dispositif sont destinées à s’engager pour chacune dans l’intérieur d’un profilé.
Chaque élément de soutien coopère avec le bord d’un profilé pour soutenir ce dernier, tandis que chaque élément de suspension coopère avec le bord d’un profilé pour suspendre ce dernier.
Selon une caractéristique, les côtés ou branches de l’âme sur lesquels sont situés les éléments de soutien sont identiques aux côtés ou branches de l’âme sur lesquels sont situés les éléments de suspension.
Selon cette configuration, les profilés inférieurs et supérieurs sont superposés parallèlement, de manière inversée (ou symétriquement).
En variante, les côtés ou branches de l’âme sur lesquels sont situés les éléments de soutien sont différents des côtés ou branches de l’âme sur lesquels sont situés les éléments de suspension.
Selon cette configuration, les profilés inférieurs et supérieurs sont superposés de manière croisée et de manière inversée.
Dans ce mode de réalisation, l’âme comporte de préférence des ailes qui, une fois pliées sensiblement à angle droit, forment chacune une patte comportant les éléments de soutien ou les éléments de suspension.
Le dispositif est en métal.
L’invention porte également sur un ensemble incluant :
- Au moins deux profilés ;
- un dispositif de liaison tel que décrit précédemment ;
ledit dispositif étant destiné à assurer la liaison d’un premier profilé, dit inférieur, disposé au-dessous du plan de l’âme, et d’un second profilé, dit supérieur, disposé au-dessus du plan de l’âme.
Ledit dispositif comporte ainsi avantageusement :
o une âme sensiblement carrée ou rectangulaire, définissant un plan :
ίο o au moins deux éléments de soutien, situés sur des côtés opposés de l’âme et au-dessous du plan de l’âme, et o au moins deux éléments de suspension, situés sur des côtés opposés de l’âme et au-dessus du plan de l’âme.
La présente invention est maintenant décrite à l’aide d’exemples uniquement illustratifs et nullement limitatifs de la portée de l’invention, à partir des figures suivantes :
La figure 1 montre le dispositif de l'invention en perspective de dessus.
La figure 2 montre partiellement en perspective un profilé sur lequel est destiné à être monté le dispositif de l'invention.
La figure 3 montre le profilé de la figure 2 et un second profilé, représenté en transparence, positionné perpendiculairement au-dessus, de manière inversée, lesdits profilés étant reliés par le dispositif de la figure 1.
La figure 4 montre en coupe, selon un plan vertical transversal, le profilé de la figure 2, sur lequel est monté le dispositif de la figure 1.
La figure 5 est une vue d'une structure porteuse avec des dalles de fauxplafond, incluant le dispositif de liaison de la figure 1.
Les figures 6, 7 et 8 sont des vues en perspective de dessus de variantes de réalisation du dispositif de la figure 1.
La figure 9 montre deux profilés superposés perpendiculairement de manière inversée, liés à un troisième dans un plan perpendiculaire, à l’aide du dispositif de la figure 1.
io
La figure 10 est une vue similaire à la figure 9 montrant plus en détail la liaison entre le dispositif et le profilé vertical.
Les termes « horizontal », « supérieur », « inférieur », « bas » se référent à la position de l’élément qu’ils qualifient dans une position normale d’utilisation. II en est de même des termes « longitudinal » et « transversal », et des termes « latéral », « distal » et « proximal ».
En référence à la figure 1, on a représenté en perspective un exemple de réalisation du dispositif C de l'invention qui comporte :
- une âme 1 constituée d'une plaque plane en forme de croix en vue de dessus, comprenant quatre branches 1 A, 1 B, 1 C, 1D ;
- quatre pattes 2, 3, 4, 5 disposées de manière orthogonale à la plaque plane 1, les pattes 2 et 4, dites inférieures, étant dirigées vers le bas et parallèles l’une à l’autre, tandis que les pattes 3 et 5, dites supérieures, sont dirigées vers le haut et parallèles l'une à l'autre.
Chaque patte, respectivement 2, 3, 4, 5, est reliée au bord distal de chaque branche, respectivement 1A, 1B, 1C, 1D de la plaque 1, par des bords arrondis, respectivement 2A, 3A, 4A et 5A. Les bords arrondis 2A et 4A sont parallèles l’un à l’autre, de même que les bords arrondis 3A et 5A sont parallèles l’un à l’autre, et de plus selon deux directions respectives perpendiculaires.
Dans l'exemple montré, les pattes 2, 3, 4 et 5 présentent une largeur L, mesurée le long du bord distal de chaque branche 1A, 1 B, 1C, 1D de la plaque 1, sensiblement égale à ce dernier.
îo De préférence, chaque patte 2, 3, 4, 5 est de largeur L identique.
La plaque d'âme 1 et les pattes 2 à 5 sont réalisées de préférence à partir d'une plaque métallique, telle que par exemple de l’acier galvanisé, présentant des découpes, réalisées de manière connue, pour constituer, après avoir rabattu les pattes à 90° (en formant les bords arrondis 2A, 3A, 4A et 5A), le dispositif C de la figure 1.
Chaque patte comporte, sur leur bord distal, une découpe centrale (seules les découpes 2B, 3B et 5B étant visibles sur la figure 1), les découpes des pattes inférieures 2 et 4 étant situées dans la partie inférieure desdites pattes, tandis que celles des pattes supérieures 3 et 5 sont situées dans la partie supérieure desdites pattes, délimitant ainsi deux bords longitudinaux colinéaires (2C et 2D pour la patte 2).
Chaque patte comporte en outre, sur chaque bord latéral perpendiculaire à l’âme 1, une encoche ou entaille de direction longitudinale, référencées :
- 6 et 7 pour la patte 2,
- 8 et 9 pour la patte 3,
- 10 et 11 pour la patte 4,
- 12 et 13 pour la patte 5.
ίο
Les encoches 6, 7 et 10, 11, respectivement des pattes inférieures 2 et 4, sont dites inférieures, tandis que les encoches 8, 9 et 12, 13, respectivement des pattes supérieures 3 et 5, sont dites supérieures.
Pour une patte donnée, on entend par « longitudinale >> une direction le long du bord distal de la branche correspondante de la plaque plane, ou également la direction longitudinale du bord arrondi reliant ladite patte à la plaque plane.
îo De même, pour une patte donnée, on entend par transversale une direction orthogonale à la direction longitudinale définie ci-dessus.
À noter que, compte tenu de la vue en perspective de la figure 1, l’encoche inférieure 11 est peu ou à peine visible.
Les encoches inférieures 6, 7 et 10, 11 sont destinées à recevoir et coopérer avec un premier profilé 14, dit inférieur, tandis que les encoches supérieures 8, 9 et 12, 13 sont destinées à recevoir et coopérer avec un second profilé 14’, dit supérieur (figure 3).
Les encoches inférieures 6, 7 et 10, 11 constituent des éléments dits de soutien, aptes à soutenir le profilé inférieur 14, tandis que les encoches supérieures 8, 9 et 12, 13 constituent des éléments dits de suspension, aptes à suspendre le profilé supérieur 14’ (figure 3).
Les deux encoches de chaque patte sont agencées de manière opposée par rapport à l’axe de symétrie vertical (selon la direction transversale) d’une patte. Les deux encoches d’une même patte présentent leur ouverture dirigée de manière opposée et tournées vers l’extérieur du dispositif.
π
Chaque encoche 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13 forme un moyen d’accueil d’un profilé, par engagement du profilé, et une surface d’appui , respectivement 6’, 7’, 8’, 9’, 0’, 11 ’, 12’, 13’, dudit profilé.
L’ensemble des encoches inférieures 6, 7 et 10, 11 est agencé dans un même plan parallèle à l’âme 1 et en dessous de celle-ci, de sorte que les surfaces d’appui 6’, 7’ et 10’, 11’ de toutes les encoches inférieures soient coplanaires pour accueillir le profilé inférieur 14 dans un même plan.
io L’ensemble des encoches supérieures 8, 9 et 12, 13 est agencé dans un même plan parallèle à l’âme 1 et en dessus de celle-ci, de sorte que les surfaces d’appui 8’, 9’ et 12’, 13’ de toutes les encoches supérieures soient coplanaires pour accueillir le profilé supérieur 14’ dans un même plan.
Le dispositif C de liaison de la figure 1 est destiné à relier entre eux des profilés dont un exemple est montré de manière schématique et partielle sur la figure 2, en vue de face en perspective.
Le profilé 14 est constitué de préférence d’acier galvanisé (épaisseur 6/10 mm) et présente une longueur de préférence de 1,20 m.
Le profilé 14 comporte :
- une semelle 15 ;
- deux flancs latéraux parallèles 16 et 17, perpendiculaires à la semelle
15, et disposés le long des bords longitudinaux de cette dernière ;
- deux retours 18 et 19 à angle droit, le long du bord distal de chaque flanc latéral 16, 17 ; les deux retours sont situés dans un même plan parallèle à la semelle 15, dirigés l’un vers l’autre et ménagent un espace ouvert destiné à accueillir le dispositif C ; ils présentent une largeur, mesurée dans un plan transversal du profilé, très inférieure à la largeur de la semelle 15.
À titre d'exemple :
- largeur de la semelle 15 : de 45 à 47mm ;
- hauteur de chaque flanc latéral 16,17 : de 17 à 18 mm ;
- largeur des retours 18 et 19 : 6 mm.
On décrit ci-après, en référence à la figure 3, l'assemblage, le montage ou îo la liaison d’un premier profilé 14, dit inférieur, et d’un second profilé 14’, dit supérieur, tels que celui de la figure 2, grâce au dispositif C de la figure 1.
Ce dernier permet de relier et assembler de manière fiable deux profilés, disposés en croix, l’un au-dessus de l’autre, de manière que leur semelles respectives soient opposées l’une de l’autre.
Pour des raisons de clarté du dessin, le profilé supérieur 14’ est représenté en transparence. Ainsi, les pattes supérieures 3 et 5 du dispositif C sont visibles.
Le dispositif C pour lier des profilés entre eux est introduit à l'intérieur du profilé inférieur 14 par une des extrémités ouvertes de ce dernier, de façon que les deux pattes inférieures 2 et 4 parallèles et se faisant face, soient logées dans l'espace intérieur délimité par la semelle 15, les flancs latéraux 16 et 17, et les deux retours 18 et 19.
Le profilé supérieur 14’ est ensuite disposé perpendiculairement audessus du profilé inférieur 14, de manière inversée (ou opposée), de sorte que les deux pattes supérieures 3 et 5 parallèles et se faisant face, soient logées dans l'espace intérieur délimité par la semelle 15’, les flancs latéraux 16’ et 17’, et les deux retours 18’ et 19’ dudit profilé supérieur 14’.
Plus précisément, les encoches inférieures 6, 7 et 10, 11, respectivement des pattes inférieures 2 et 4, viennent en prise avec les retours 18 et 19 du profilé 14, et les encoches supérieures 8, 9 et 12, 13, respectivement des pattes supérieures 3 et 5, viennent en prise avec les retours 18’ et 19’ du profilé supérieur 14’ (seules les encoches 6, 7, 8, 9, 12, 13 étant visibles sur la figure 3).
io
La figure 4 montre plus précisément que les surfaces d’appui inférieures 6’, 7’ et 10’, 11’ viennent en appui contre la face intérieure (tournée vers la semelle 15) des retours 18 et 19 du profilé 14.
De la même manière, les surfaces d’appui supérieures (non représentées sur la figure 4) viennent en appui contre la face inférieure (tournée vers la semelle 15’) des retours 18’ et 19’ du profilé 14’ (non représenté sur la figure 4).
Les bords inférieurs 2C, 2D et 4C, 4D, respectivement des pattes 2 et 4 portent contre la face intérieure de la semelle 15 (seule la patte 2 étant visible sur la figure 4).
De la même manière, les bords supérieurs 3C, 3D et 5C, 5D, respectivement des pattes 3 et 5 portent contre la face intérieure de la semelle 15’ (ces derniers ne sont pas représentés sur la figure 4).
Pour des raisons de clarté du dessin (figure 4), l’espace entre chaque surface d’appui et ladite face inférieure a été exagéré, alors qu’en réalité celui-ci est réduit, de manière à laisser un jeu très faible (de l’ordre de % à 1/2 mm), pour éviter le frottement de l’encoche sur ladite face inférieure. II en est de même de l’espace entre les bords inférieurs 2C et 2D et la semelle 15, qui en réalité est réduit, voire quasi nul.
Le dispositif C est alors apte à être translaté le long de chaque profilé jusqu’à la position requise, en étant guidé par les pattes inférieures dans l’espace intérieur du profilé 14, et par les pattes supérieures dans l’espace intérieur du profilé 14’.
îo La figure 5 montre que le profilé supérieur 14’, est destiné à être fixés (de manière connue) à la dalle de plafond P, le profilé inférieur 14 formant une structure porteuse pour faux plafond F.
Ces profilés sont reliés par le dispositif C de l’invention.
La figure 6 montre en perspective une variante C2 du dispositif de la figure 1, où la différence porte sur la structure de l’âme 1 et des éléments de soutien 2, 4 et de suspension 3, 5 dudit dispositif.
En l’occurrence, l’âme 1 est constituée d’une plaque plane rectangulaire.
Dans l’exemple montré, les pattes inférieures 2 et 4, associées aux petits côtés de la plaque rectangulaire 1 présentent une largeur L2, mesurée le long dudit côté, sensiblement égale à ce dernier. Les pattes supérieures 3 et 5, associées aux deux grands côtés du rectangle de la plaque plane, présentent une largeur L2 inférieure auxdits côtés.
De préférence, la largeur L2 des quatre pattes est la même, mesurée dans la direction du côté correspondant auquel la patte est associée.
Chaque patte inférieure 2 et 4 inclut à chacune de ses extrémités latérales, deux éléments de soutien, respectivement 60, 70 et 100, 110, constituant chacun une découpe inférieure en forme de L dont la concavité est tournée d'une part vers la plaque 1 et d'autre part vers l'extrémité du côté correspondant de la plaque plane.
Chaque patte supérieure 3 et 5 inclut à chacune de ses extrémités latérales, deux éléments de suspension, respectivement 80, 90 et 120, 130, constituant chacun une découpe supérieure en forme de L inversé, îo dont la concavité est tournée d'une part vers la plaque 1 et d'autre part vers l'extrémité du côté correspondant de la plaque plane.
Pour chaque découpe inférieure, une branche dudit L est formée par le chant (transversal) d’extrémité du bord arrondi de liaison 2A, 4A et l’autre branche dudit L est formée par un bord supérieur distal (longitudinal) de la patte inférieure 2, 4, ledit bord supérieur distal formant une surface d’appui inférieure 60’, 70’ et 100’, 110’ pour un profilé.
Pour chaque découpe supérieur, une branche dudit L inversé est formée par le chant (transversal) d’extrémité du bord arrondi de liaison 3A, 5A et l’autre branche dudit L est formée par un bord inférieur distal (longitudinal) de la patte supérieure 3, 5, ledit bord inférieur distal formant une surface d’appui supérieure 80’, 90’ et 120’, 130’ pour un profilé.
De la même manière que pour l’exemple des figures 1 à 4, les bords inférieurs de chaque patte (les bords 2C et 2D par exemple de la patte 2) portent contre la surface intérieure de la semelle 15 d’un profilé, cette forme de réalisation n’étant pas représentée.
La figure 7 montre en perspective de dessus encore une autre variante C3 du dispositif de la figure 1. L’exemple représenté ne comporte pas de pattes s’étendant verticalement transversalement à l’âme, et la plaque plane 1 est associée à des couples de crochets inférieurs en L (seuls les crochets inférieurs 23, 24 étant visibles sur la figure 7) et des couples de crochets supérieurs 25, 26 et 29, 30, en L inversé, chaque couple étant disposés en regard d’un bord de la plaque plane.
Ces crochets présentent la même structure fonctionnelle que les io découpes 60 à 130 du dispositif de la figure 6.
Cette variante est plus économe en matière mais ne procure pas l’effet de guidage du dispositif par rapport aux profilés, obtenu par les dispositifs des figures 1 à 6 et 8, grâce aux bords inférieurs de chaque patte inférieure et supérieurs de chaque patte supérieure portant contre la semelle du profilé.
On décrit ci-après, en référence à la figure 8, un autre exemple de réalisation du dispositif de liaison, permettant d’assembler trois profilés selon la disposition de la figure 9.
Le dispositif C4 est similaire au dispositif C de la figure 1, et comporte ainsi une plaque plane 1 en forme de croix et quatre pattes perpendiculaires 2 à 5, chaque patte présentant deux encoches (telles les encoches 6 et 7 de la patte 2).
En outre, le dispositif C4 comporte :
- Au niveau du coin formé par deux pattes voisines, des découpes de coin 31, 32, 33, 34 en forme de couple d’entailles, chaque entaille étant en forme de V dont l’axe médian est orienté sensiblement selon l’un des deux bords respectifs de l’âme 1 en forme de croix,
- une pointe 35, 36, 37, 38 faisant saillie par rapport à l’un des bords de chaque branche de l’âme en forme de croix, les pointes étant dans le plan de la plaque plane 1.
Dans une variante non représentée, le dispositif C4 comporte en outre, sur la plaque plane, des nervures en relief réalisant des creux et des bosses, selon un motif géométrique, constituant des éléments de io raidissement de la plaque plane 1 et donc du dispositif dans son ensemble.
La figure 9 montre en perspective trois profilésl 4, 14’ et 14”, assemblés entre eux à l’aide du dispositif C4 de la figure 8, chaque profilé étant conforme à celui de la figure 2.
A un premier profilé 14, dit inférieur, est assemblé un second profilé 14’, dit supérieur, comme montré sur la figure 3, le profilé inférieur 14 étant superposé perpendiculairement au profilé supérieur 14’, et de manière inversée. Les pattes inférieures 2 et 4 du dispositif C4 sont engagées dans le profilé inférieur 14 et la patte supérieure 3 est engagée dans le profilé supérieur 14’.
Un troisième profilé 14”, dit vertical, disposé perpendiculairement à chacun des plans définis par les profilés inférieur 14 et supérieur 14’, est assemblé à ces derniers. Dans le profilé vertical 14”, est engagée la dernière patte supérieure 5 du dispositif de liaison C4.
Le profil vertical permet par exemple de supporter les finitions des côtés d’un chien assis, dans le cas d’une sous pente, ou encore de supporter rhabillage d’une cage d’escalier.
La figure 10 montre plus précisément que les retours 18” et 19” du profilé vertical 14” s'engagent chacun dans une entaille en V, des découpes de coin 31 et 34 qui encerclent la patte supérieure 5, lesdites entailles étant disposées dans le plan de la branche de l’âme 1 en forme de croix correspondant à la patte supérieure 5.
io
Les entailles en V ont une forme adaptée à recevoir les retours 18” et 19” des flancs du profilé vertical 14”.
Plus précisément, chaque entaille en V présente un premier bord parallèle au plan de la patte de la branche de l’âme en forme de croix correspondante, et un second bord de direction inclinée dans le plan de la plaque plane et vers ladite patte orthogonale.
Par ailleurs, le rôle, des pointes 39 à 42 du dispositif de liaison C4 est expliqué ci-après.
La patte 5 est disposée dans le profilé vertical 14”, orthogonal au plan de la plaque plane du dispositif de liaison C4. La pointe 38 prévue sur le bord de la branche de l’âme 1 en forme de croix correspondante, porte contre le flanc latéral 16” du profilé vertical 14”, et repousse ledit flanc par déformation élastique.
Ceci permet ainsi de bloquer un profilé vertical 14”, dont l’écartement entre les flancs latéraux 16 et 17 pour certains profilés est, au repos, inférieur à la largeur de la partie de la plaque plane destinée à pénétrer dans ledit profilé vertical 14”.

Claims (10)

  1. REVENDICATIONS
    1. Dispositif (C) destiné à assurer la liaison d’un premier profilé, dit inférieur (14), et d’un second profilé, dit supérieur (14’), caractérisé en ce qu’il comporte :
    une âme (1) définissant un plan ;
    au moins deux éléments de soutien (6, 7 ; 10, 11), situés à la périphérie de l’âme, en opposition l’un par rapport à l’autre ; et au moins deux éléments de suspension (8, 9 ; 12, 13), situés à la périphérie de l’âme, en opposition l’un par rapport à l’autre ;
    chaque élément de soutien (6, 7; 10, 11) et chaque élément de suspension (8, 9 ;t 12, 13) étant apte à former un moyen d’accueil d’un profilé, par engagement du profilé, et une surface d’appui et de maintien (6’, 7’; 8’, 9’; 10’, 11’; 12’, 13’) dudit profilé, la surface d’appui étant parallèle à l’âme (1), chaque élément de soutien (6, 7 ; 10, 11) et chaque élément de suspension (8, 9 ; 12, 13) s’étendant dans un plan perpendiculaire à l’âme (1), les éléments de soutien (6, 7 ; 10, 11) étant situés d’un côté du plan de l’âme (1) et les éléments de suspension (8, 9 ; 12, 13) étant situés de l’autre côté du plan de l’âme (1).
  2. 2. Dispositif selon la revendication 1 caractérisé en ce que les éléments de soutien (6, 7 ; 10, 11) sont situés dans des plans parallèles l’un à l’autre, et en ce que les éléments de suspension (8, 9 ; 12, 13) sont situés dans des plans parallèles l’un à l’autre.
  3. 3. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que les surfaces d’appui (6’, 7’; 10’, 11’), dites inférieures, de chaque élément de soutien (6, 7; 10, 11), sont agencées dans un même plan parallèle à l’âme (1) de sorte à être coplanaires, pour accueillir le profilé inférieur (14), et en ce que les surfaces d’appui (8’, 9’; 12’, 13’), dites supérieures, de chaque élément de suspension (8, 9 ; 12, 13), sont agencées dans un même plan parallèle à l’âme (1) de sorte à être coplanaires, pour accueillir le profilé supérieur (14’).
  4. 4. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce qu’il comporte quatre éléments de soutien (6, 7, 10, 11), dont deux (6, 7) sont situés dans un même plan et les deux autres (10, 11) sont situés dans un plan opposé, et en ce qu’il comporte quatre éléments de suspension (8, 9, 12, 13) dont deux (8,
    9) sont situés dans un même plan et les deux autres (12, 13) sont situés dans un plan opposé.
  5. 5. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que chaque élément de soutien (6, 7, 10, 11) présente la forme d’un crochet ou doigt, dit inférieur, dont la concavité est tournée d’une part vers l’âme (1) et d’autre part vers l’extrémité du côté correspondant à l’âme, tandis que chaque élément de suspension (8, 9, 12, 13) présente la forme d’un crochet ou doigt, dit supérieur, dont la concavité est tournée d’une part vers l’âme (1) et d’autre part vers l’extrémité du côté correspondant à l’âme.
  6. 6. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que chaque élément de soutien (6, 7 ; 10, 11) et chaque élément de suspension (8, 9 ; 12, 13) est intégré à une patte, respectivement inférieure (2, 4) et supérieure (3, 5), orthogonale audit plan de l’âme (1), chaque élément de soutien (6, 7 ; 10, 11) et chaque élément de suspension (8, 9 ; 12, 13) étant une découpe, fente ou encoche dans une direction transversale à la direction d’extension de la patte.
  7. 7. Dispositif selon la revendication précédente caractérisé en ce que la découpe (6, 7 ; 8, 9 ; 10, 11 ; 12, 13) forme un moyen de logement pour un bord (18, 19) d’un profilé (14, 14’), le fond de la découpe constituant une butée pour ledit bord du profilé, et l’un des chants de
    5 la découpe, le chant inférieur pour les éléments de soutien (6, 7 ; 10, 11), et le chant supérieur pour les éléments de suspension (8, 9 ; 12, 13), constituant la surface d’appui et de maintien du bord du profilé.
  8. 8. Dispositif selon l’une quelconque des revendications 6 à 7 caractérisé îo en ce que chaque patte inférieure (2, 4) comporte deux éléments de soutien (6, 7 ; 10, 11 ) alignés et de part et d’autre du plan de l’âme (1 ), tandis que chaque patte supérieure (3, 5) comporte deux éléments de suspension (8, 9 ; 12, 13) alignés et de part et d’autre du plan de l’âme (1).
  9. 9. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que les plans dans lesquels sont situés les éléments de soutien (6, 7; 10, 11) sont perpendiculaires aux plans dans lesquels sont situés les éléments de suspension (8, 9 ; 12, 13).
  10. 10. Ensemble incluant :
    - Au moins deux profilés (14, 14’) ;
    - un dispositif de liaison (C) selon l’une quelconque des revendications précédentes,
    25 ledit dispositif étant destiné à assurer la liaison d’un premier profilé (14), dit inférieur, disposé au-dessous du plan de l’âme (1), et d’un second profilé (14’), dit supérieur, disposé au-dessus du plan de l’âme (1).
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Citations (3)

* Cited by examiner, † Cited by third party
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DE9310494U1 (de) * 1993-07-15 1993-09-30 Schlotter, Alfred Werner, 60431 Frankfurt Verbindungsknoten für in Kreuzverbund angeordnete C-Profilschienen
DE4315398A1 (de) * 1993-01-12 1994-07-21 Alfred Werner Schlotter Unterkonstruktion für Raumdecken
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