FR3041979A1 - Escalier a cremaillere centrale en deux elements - Google Patents

Abstract

La présente invention se rapporte à un escalier de type à crémaillère centrale porteuse de marches (M). Selon l'invention, l'escalier comprend deux éléments de crémaillères (200a, 200b) disposés en vis-à-vis et en ce que des sabots (300) sont interposés et fixés entre les deux dites crémaillères (200) et en ce que les marches (M) sont respectivement fixées sur lesdits sabots. Les deux crémaillères fixées sur les sabots forment la structure porteuse de l'escalier et qui est relativement légère. Les marches sont fixées sur toute la largeur des sabots qui sont parfaitement tenus entre les deux crémaillères. Les marches demeurent parfaitement stables.

Description

La présente invention concerne un escalier du type à crémaillère et porteuse de marches.

Deux escaliers E connus et de type à crémaillère sont présentés sur les Figs. 1 et 2. Ils sont présentés en version droite, c'est-à-dire à une seule volée et sans quartier tournant.

Sur la Fig. 1, l’escalier E comprend deux crémaillères Cl et C2 disposées parallèlement l’une à l’autre et des marches M qui sont fixées respectivement sur les deux crémaillères. Chaque crémaillère Cl, C2, se compose d’une pièce d’épaisseur constante présentant, dans sa position de pose, une suite de facettes horizontales Fh servant de supports pour les marches M et de facettes verticales Fv formant butées pour le positionnement desdites marches. Chaque marche M est fixée par le dessous, sur deux facettes horizontales Fh coplanaires des deux crémaillères Cl, C2, par l’intermédiaire de tire-fond Tf, traversant verticalement lesdites crémaillères depuis leur bord inférieur, les tire-fond Tf pénétrant les marches sans les traverser. Des bouchons sont utilisés pour masquer les trous de réception des tire-fond.

Les bords latéraux des marches M dépassent quelque peu des deux crémaillères Cl, C2 sur lesquelles elles reposent ou sont dans l’alignement de celles-ci.

Sur la Fig. 2, l’escalier E ne comporte qu’une seule crémaillère C dite crémaillère centrale. Là encore, la crémaillère dispose de facettes horizontales Fh servant de supports pour les marches et de facettes verticales Fv formant butées pour le positionnement desdites marches. Des platines Pn sont fixées sur les facettes horizontales Fh. Elles servent respectivement à fixer par le dessous les marches M. La largeur L de la crémaillère C est suffisamment grande de l’ordre de 20 cm pour procurer une bonne assise aux platines Pn porteuse des marches.

Connaissant cet état de la technique, le demandeur a cherché à concevoir un escalier comprenant une crémaillère centrale qui soit moins massive. A cet effet, est proposé un escalier de type à crémaillère centrale porteuse de marches ; selon l’invention, l’escalier comprend deux éléments de crémaillères disposés en vis-à-vis et des sabots sont interposés et fixés entre les deux dites crémaillères et en ce que les marches sont respectivement fixées sur lesdits sabots.

Les deux crémaillères fixées sur les sabots forment la structure porteuse de l’escalier et qui est relativement légère. Les marches sont fixées sur toute la largeur des sabots qui sont parfaitement tenus entre les deux crémaillères. Les marches demeurent parfaitement stables.

Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, chaque sabot se compose d’une pièce définie par une face supérieure sur laquelle est fixée une marche correspondante, deux faces latérales et contre lesquelles sont fixées les deux faces internes des deux crémaillères.

Les sabots, en réunissant les deux crémaillères, forment la structure porteuse de l’escalier.

Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, que chaque sabot est fixé entre les deux crémaillères par l’intermédiaire de vis traversant les parois des deux dites crémaillères et prenant ancrage dans des inserts logés au travers des deux dites faces latérales du sabot.

Le montage de la structure porteuse de l’escalier est relativement simple à mettre en œuvre.

Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, chaque marche comprend une face inférieure et qui est fixée sur la face supérieure d’un sabot correspondant par l’intermédiaire de vis traversant par le dessous ledit sabot en prenant ancrage dans des inserts logés dans la face inférieure de chaque marche.

Le montage des marches est relativement facile à réaliser.

Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, les inserts ne débouchent pas au travers de la face supérieure de la marche.

La fixation des marches demeure invisible pour un utilisateur.

Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, les deux crémaillères incluent respectivement dans leur partie tournée vers le haut et dans leur position de pose, une géométrie en escalier définie par une succession alternée de facettes coplanaires horizontales ou pratiquement horizontales et de facettes coplanaires verticales ou pratiquement verticales.

Les marches sont disposées sur les facettes horizontales ou pratiquement horizontales en étant intégrées aux deux crémaillères.

Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, la face supérieure de chaque sabot est coplanaire avec lesdites facettes horizontales ou pratiquement horizontales correspondantes.

Les marches reposent également sur les facettes horizontales des crémaillères accroissant la largeur d’assise pour les marches.

Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, chaque facette verticale ou quasi verticale est creusée à sa base d’un encastrement dans lequel la partie arrière d’une marche correspondante et qui présente une géométrie compatible, peut venir s’encastrer. L’encastrement des marches rigidifie leur liaison mécanique avec les crémaillères et prolonge vers l’arrière leur surface d’appui augmentant confort et sécurité d’utilisation.

Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation, ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels: la Fig. 1 représente une vue en perspective d’un escalier comprenant deux crémaillères latérales portant des marches et connu de l'état de la technique, la Fig. 2 représente une vue en perspective d’un escalier comprenant une crémaillère centrale portant des marches et connu de l'état de la technique, la Fig. 3 représente une vue en perspective d’un escalier comprenant deux éléments centraux de crémaillère portant des marches selon l'invention, la Fig. 4 représente une vue latérale en coupe d’un escalier comprenant deux éléments centraux de crémaillère portant des marches selon l’invention et, la Fig. 5 représente une vue de face d’un escalier comprenant deux éléments centraux de crémaillère portant des marches selon l’invention. L’escalier 100 présenté sur les Figs. 3, 4 et 5, est destiné à relier deux niveaux d’une habitation afin de les rendre facilement accessibles l’un vis-à-vis de l’autre, par la marche, soit montante, soit descendante. L’escalier 100 comprend sur la Fig. 3 une portion rectiligne 110 ou une portion courbe c'est-à-dire permettant à l’escalier de tourner, et qui supporte une volée de marches M. L’escalier de l’invention et du type à crémaillère centrale, et la portion 110 comprennent non pas une seule crémaillère monobloc, mais deux éléments de crémaillère 200a et 200b disposés en vis-à-vis.

Chaque crémaillère 200a, 200b, se compose d’une pièce de relativement faible épaisseur 1 qui présente, vue latéralement et dans sa partie tournée vers le haut dans sa position de pose, une géométrie en escalier avec une succession alternée de facettes horizontales Fh et de facettes verticales Fv. Les crémaillères 200 sont dans un mode de fabrication préféré, fabriquées en métal leur procurant finesse et relative légèreté au regard de leur rigidité. Les marches M reposent en principe respectivement sur les facettes horizontales Fh.

Chaque marche M présente en section transversale, sur les Fig. 3 et 4, une géométrie en rectangle. Elle comprend ainsi une face supérieure Ml et une face inférieure M2.

Dans l’invention, et comme cela apparaît sur les Figs. 3, 4 et 5, des sabots 300 réunissent les deux crémaillères 200a et 200b. Elles sont disposées et fixées entre les deux crémaillères 200a et 200b.

Chaque sabot 300 est formé, sur la Fig. 3, d’une pièce qui présente une géométrie parallélépipédique comprenant, notamment, une face supérieure 302, tournée vers le haut dans sa position de pose dans l’escalier 100, deux faces latérales 304 et 306, une face frontale 308. Chaque marche M est appliquée par sa face inférieure M2, sur la face supérieure 302 d’un sabot correspondant. Les faces internes des deux crémaillères 200a et 200b sont appliquées respectivement sur les deux faces latérales 304 et 306 de chaque sabot 300. Chaque sabot 300 est disposé entre les crémaillères 200a et 200b de telle sorte que sa face supérieure 302 est pratiquement coplanaire avec les deux facettes horizontales Fh correspondantes. La face frontale 308 est disposée pratiquement de manière coplanaire aux deux facettes verticales Fv. Le bord inférieur de la face frontale 308 est arrondi pour ne pas affecter le toucher du pied d’un utilisateur.

Chaque sabot 300 est fixé par ses deux faces latérales 304 et 306 contre les faces internes tournées en vis-à-vis des deux crémaillères 200, par l’intermédiaire de moyens de fixation, constitués préférentiellement de vis V traversant lesdites crémaillères et qui prennent ancrage dans des inserts I logés au travers desdites faces latérales du sabot 300. Les marches M peuvent ainsi prendre respectivement appui sur les faces supérieures 302 des sabots 300 pour y être fixées, par Γintermédiaire de moyens de fixation. Des vis V sont, à cet effet, préférentiellement utilisées. Sur la Fig. 4, elles traversent par le dessous chaque sabot 300 et prennent ancrage dans des inserts I logés dans la face inférieure M2 de chaque marche M, comme cela est montré sur la Fig. 4. Les inserts I sont non traversants pour être invisibles depuis la face supérieure Ml desdites marches.

Chaque facette verticale Fv est creusée à sa base d’un encastrement En et dans lequel la partie arrière d’une marche M correspondante et qui présente une géométrie compatible, peut venir s’encastrer pour accroître sa rigidité de liaison avec les crémaillères. Par ailleurs, la surface de la marche est étendue du côté de sa partie arrière tournée vers les crémaillères, ce qui accroît le confort d’utilisation ainsi que la sécurité d’usage.

On comprendra que les facettes horizontales Fh, les faces supérieures des sabots 300 pourraient être légèrement obliques, montantes ou descendantes, sans pour autant sortir du cadre de l’invention, pour peu que la face supérieure des marches demeure elle pratiquement horizontale. La géométrie des sabots pouvant alors présenter en section, par exemple, une géométrie trapézoïdale.

Les facettes verticales Fv peuvent être également orientées différemment que verticalement, notamment pour des raisons esthétiques. L’assemblage de l’escalier 100 se présente de la manière suivante. On fixe les sabots 300 sur une crémaillère 200. On fixe l’autre crémaillère sur les faces latérales libres des sabots 300. Ce montage est préférentiellement réalisé en atelier pour des escaliers peut encombrants. Il peut être réalisé sur le site pour un escalier encombrant. Cet ensemble est installé dans une trémie d’une habitation. La pose des marches M sur les sabots 300 est ensuite réalisée. L’escalier de l’invention présente une finesse appréciable permettant son intégration dans une diversité d’habitations.

Son montage et sa pose sont relativement simples à mettre en œuvre.

Claims (8)

1. REVENDICATIONS 1) Escalier (100) de type à crémaillère centrale porteuse de marches (M), caractérisé en ce qu’il comprend deux éléments de crémaillères (200a, 200b) disposés en vis-à-vis et en ce que des sabots (300) sont interposés et fixés entre les deux dites crémaillères (200) et en ce que les marches (M) sont respectivement fixées sur lesdits sabots.
2. 2) Escalier (100) selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque sabot (300) se compose d’une pièce définie par une face supérieure (302) sur laquelle est fixée une marche (M) correspondante, deux faces latérales (304 et 306) et contre lesquelles sont fixées les deux faces internes des deux crémaillères (200a et 200b).
3. 3) Escalier (100) selon la revendication 2, caractérisé en ce que chaque sabot (300) est fixé entre les deux crémaillères (200) par l’intermédiaire de vis (V) traversant les parois des deux dites crémaillères et prenant ancrage dans des inserts (I) logés au travers des deux dites faces latérales du sabot.
4. 4) Escalier (100) selon la revendication 1, 2 ou 3, caractérisé en ce que chaque marche (M) comprend une face inférieure (M2) et qui est fixée sur la face supérieure (302) d’un sabot (300) correspondant par l’intermédiaire de vis (V) traversant par le dessous ledit sabot (300) en prenant ancrage dans des inserts (I) logés dans la face inférieure de chaque marche (M).
5. 5) Escalier (100) selon la revendication 4, caractérisé en ce que les inserts (I) ne débouchent pas au travers de la face supérieure de la marche (M).
6. 6) Escalier (100) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les deux crémaillères (200) incluent dans leur partie tournée vers le haut et dans leur position de pose, une géométrie en escalier définie par une succession alternée de facettes (Eh) coplanaires horizontales ou pratiquement horizontales et de facettes (Fv) coplanaires verticales ou pratiquement verticales.
7. 7) Escalier (100) selon la revendication 6, caractérisé en ce que la face supérieure (302) de chaque sabot (300) est coplanaire avec lesdites facettes (Fh) horizontales ou pratiquement horizontales correspondantes.
8. 8) Escalier (100) selon la revendication 6 ou 7, caractérisé en ce que chaque facette verticale (Fv) ou quasi verticale est creusée à sa base d’un encastrement (En) dans lequel la partie arrière d’une marche (M) correspondante et qui présente une géométrie compatible, peut venir s’encastrer.