FR3061501A1 - Regard pour chaussee de circulation et procede de reglage de la hauteur d'un tel regard - Google Patents
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Abstract
Un regard (100) pour chaussée de circulation comprenant un corps creux (101) s'étendant selon un axe X et un couvercle d'accès (102) monté à une extrémité supérieure dudit corps creux (101), le corps creux (101) comportant au moins un premier élément inférieur (3) et un deuxième élément supérieur (4) configurés pour coopérer ensemble de manière hélicoïdale afin de modifier l'écartement selon ledit axe X entre lesdits éléments (3, 4).
Description
Titulaire(s) :
Demandeur(s) : ALKERN Société par actions simplifiée — FR.
COSNIER BERNARD.
ALKERN Société par actions simplifiée.
(® Mandataire(s) : ARGYMA.
FR 3 061 501 - A1 (54) REGARD POUR CHAUSSEE DE CIRCULATION ET REGARD.
(57) Un regard (100) pour chaussée de circulation comprenant un corps creux (101) s'étendant selon un axe X et un couvercle d'accès (102) monté à une extrémité supérieure dudit corps creux (101 ), le corps creux (101 ) comportant au moins un premier élément inférieur (3) et un deuxième élément supérieur (4) configurés pour coopérer ensemble de manière hélicoïdale afin de modifier l'écartement selon ledit axe X entre lesdits éléments (3, 4).
PROCEDE DE REGLAGE DE LA HAUTEUR D'UN TEL
REGARD POUR CHAUSSEE DE CIRCULATION ET PROCEDE DE REGLAGE DE LA HAUTEUR D'UN TEL REGARD
DOMAINE TECHNIQUE GENERAL ET ART ANTERIEUR
La présente invention concerne un regard adapté pour être monté dans une chaussée de circulation afin de permettre à un opérateur d’accéder à une canalisation de liquide tel que des eaux usées ou de l’eau de pluie.
En référence à la figure 1, on connaît dans l’art antérieur un regard 1 qui est enterré dans une chaussée de circulation V. De manière connue, la chaussée de circulation V comporte un revêtement supérieur R qui est appliqué sur un sol S. Le regard 1 comporte un corps creux 11 s’étendant verticalement et un couvercle d’accès 12 positionné à l’extrémité supérieure du corps creux 11. L’extrémité inférieure du corps creux 11 est adaptée pour coopérer avec une ouverture d’une canalisation C enterrée sous la chaussée de circulation V. Ainsi, un opérateur peut accéder visuellement ou physiquement à l’ouverture de la canalisation C en ouvrant le couvercle d’accès 12 depuis la chaussée de circulation V.
Lors de son installation, le sol S est creusé de manière à positionné le regard 1 sur l’ouverture de la canalisation C. Ensuite, un revêtement R est appliqué sur le sol S autour du couvercle 12 afin que le revêtement R et le couvercle 12 s’étendent à la même hauteur. Ainsi, un véhicule automobile circulant sur la chaussée V ne rencontre pas de relief s’il circule sur le couvercle 12.
Lorsque le revêtement R de la chaussée V doit être renouvelé, celui-ci est classiquement retiré au moyen d’une machine massive (fraiseuse à froid, raboteuse, etc.). Lorsque la chaussée de circulation V comporte un regard 1, il n’est pas possible d’utiliser une telle machine pour retirer le revêtement R étant donné que cela endommagerait la machine et/ou le regard 1. Aussi, des opérateurs doivent réaliser un retrait spécifique du revêtement R autour du couvercle 12 au moyen d’un marteau piqueur, ce qui est long et pénible. Autrement dit, la présence d’un regard 1 augmente le coût du renouvellement de la chaussée de circulation V.
Un autre inconvénient d’un regard 1 selon l’art antérieur est qu’il est complexe à positionner dans la chaussée de circulation V lorsque cette dernière est inclinée. En référence à la figure 2, lorsque des opérateurs positionnent le regard 1 dans une ouverture traversante formée dans un sol incliné S, les opérateurs essayent de caler le regard 1 en position inclinée avec tout élément G disponible sur le lieu d’installation (cailloux, etc.) afin que le couvercle 12 soit aligné avec le revêtement R de la chaussée V. En pratique, il est difficile pour les opérateurs de régler l’inclinaison, ce qui augmente le temps d’installation et donc le coût. De plus, si le calage n’est pas optimal, le couvercle 12 forme un relief dans la chaussée de circulation V, ce qui présente un inconvénient pour la circulation des véhicules. Il a été présenté des inconvénients relatifs à un regard lors du renouvellement d’un revêtement d’une chaussée mais il va de soi que des inconvénients analogues existent lors d’une première installation d’un regard dans une chaussée.
L’invention a donc pour but de remédier à au moins certains de ces inconvénients en proposant un nouveau type de regard pour chaussée de circulation.
PRESENTATION GENERALE DE L’INVENTION
A cet effet, l’invention concerne un regard pour chaussée de circulation comprenant un corps creux s’étendant selon un axe X et un couvercle d’accès monté à une extrémité supérieure dudit corps creux.
L’invention est remarquable en ce que le corps creux comporte au moins un premier élément inférieur et un deuxième élément supérieur configurés pour coopérer ensemble de manière hélicoïdale afin de modifier l’écartement selon ledit axe X entre lesdits éléments.
Grâce à l’invention, une rotation du premier élément par rapport au deuxième élément permet avantageusement de modifier la hauteur du couvercle d’accès. De telles caractéristiques sont avantageuses étant donné que cela permet d’aligner le couvercle dans la continuité du revêtement de la chaussée de circulation postérieurement à la mise en place du regard dans la chaussée. Le risque présenté par le regard pour la circulation est ainsi diminué. De plus, une liaison hélicoïdale permet une répartition optimale des efforts. Ainsi, le regard demeure solide et robuste lors du passage d’un véhicule. Enfin, grâce à l’invention, le couvercle peut être escamoté vers le bas dans la chaussée lors du renouvellement du revêtement, ce qui permet d’utiliser des machines massives pour le retrait dudit revêtement.
De préférence, le regard comporte au moins une cale mobile montée entre lesdits éléments, de préférence, de manière amovible. Une telle cale permet avantageusement de réduire fortement la hauteur du regard en agissant sur la cale, notamment, en la retirant. Une telle cale est particulièrement utile lorsque la hauteur du couvercle doit être baissée de manière temporaire, par exemple, lors du renouvellement du revêtement.
De préférence, la cale mobile possède une hauteur comprise entre 4 et 20 cm.
De manière préférée, au moins un élément comporte des moyens de réglage fin de l’écartement, de préférence, une vis filetée. De tels moyens de réglage fin permettent avantageusement d’assurer que le couvercle affleure le revêtement. Une vis filetée peut être manipulée simplement par un opérateur et demeure robuste.
De préférence, les moyens de réglage fin sont manipulables depuis l’intérieur du corps creux. De préférence encore, les moyens de réglage fin sont configurés pour coopérer avec la cale mobile. Ainsi, on peut déplacer de manière précise la cale mobile.
Selon un aspect préféré, le premier élément inférieur comportant une pluralité de premières hélices, le deuxième élément supérieur comporte une pluralité de deuxièmes hélices adaptées pour coopérer avec les premières hélices. Une pluralité d’hélices permet d’assurer une stabilité horizontale du deuxième élément sur le premier élément inférieur lors du réglage de la hauteur. De préférence, les hélices s’étendent de manière annulaire. De préférence, le regard comportant une pluralité de cales mobiles montée entre lesdits éléments, au moins une cale mobile est positionnée entre une première hélice et une deuxième hélice.
De manière préférée, le corps creux est en béton de manière à pouvoir supporter la charge des véhicules circulant sur la chaussée.
L’invention concerne également un procédé de réglage de la hauteur d’un regard, tel que présenté précédemment, qui est positionné dans une chaussée de circulation comprenant un revêtement supérieur, le procédé de réglage comprenant une étape de retrait de la cale amovible et une étape de rotation du deuxième élément supérieur par rapport au premier élément inférieur autour de l’axe X de manière à diminuer la hauteur du regard.
Ainsi, la hauteur du regard peut être diminuée de manière rapide et pratique de la hauteur de la cale mobile par simple retrait de la cale mobile. Le regard demeure opérationnel après le retrait du fait de la liaison hélicoïdale.
L’invention concerne également un procédé de retrait d’un revêtement supérieur d’une chaussée de circulation dans lequel est positionné un regard tel que présenté précédemment, le couvercle d’accès étant aligné avec le revêtement supérieur, le procédé comprenant :
une étape de modification de la hauteur du deuxième élément supérieur de manière à descendre le couvercle à une hauteur inférieure à celle du revêtement supérieur, et une étape de retrait du revêtement supérieur.
Grâce à l’invention, le retrait du revêtement est aisé étant donné que le couvercle est escamoté dans la chaussée de circulation. En particulier, des machines massives telles qu’une fraiseuse à froid ou une raboteuse peuvent être utilisées pour retirer le revêtement situé à proximité du regard.
De manière préférée, le couvercle est descendu d’au moins 4 cm.
Il est également présenté un regard pour chaussée de circulation comprenant un corps creux s’étendant selon un axe X et un couvercle d’accès monté à une extrémité supérieure dudit corps creux, le corps creux comportant au moins une liaison rotule afin d’incliner la partie supérieure du corps creux par rapport à sa partie inférieure.
Ainsi, le regard peut être positionné dans le sol puis orienté de manière à ce que le couvercle s’étende dans la continuité de la chaussée de circulation. Un tel regard est particulièrement avantageux lorsque la chaussée de circulation est inclinée. Le risque présenté par le regard pour la circulation est ainsi diminué.
De préférence, le corps creux comporte une couronne annulaire convexe et une couronne annulaire concave qui coopèrent pour former la liaison rotule. Une telle liaison rotule permet d’assurer une répartition des efforts optimale lors du passage d’un véhicule.
Selon un aspect préféré, le corps creux comporte une base comportant la couronne annulaire concave et un premier élément inférieur, monté sur la base, comportant la couronne annulaire convexe. Une telle coopération est très stable et permet à un opérateur d’incliner facilement le premier élément inférieur.
Il est également présenté un procédé de réglage de l’inclinaison d’un regard tel que présenté précédemment, qui est positionné dans une chaussée circulation comprenant un revêtement supérieur, le procédé de réglage comprenant une étape d’inclinaison de la partie supérieure du corps creux par rapport à la partie inférieure du corps creux.
De préférence, la partie inférieure du corps creux est positionnée verticalement. Une cavité verticale est simple à réaliser pour des opérateurs par comparaison à une cavité inclinée. De préférence, le revêtement supérieur est incliné par rapport au plan horizontal et le couvercle s’étend dans la continuité du revêtement supérieur.
PRESENTATION DES FIGURES
L’invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d’exemple, et se référant aux dessins annexés sur lesquels :
la figure 1 est une représentation schématique d’un regard selon l’art antérieur monté dans une chaussée de circulation horizontale ;
la figure 2 est une représentation schématique d’un regard selon l’art antérieur monté dans une chaussée de circulation inclinée ;
Ια figure 3 est une représentation schématique en éclaté d’un regard selon une forme de réalisation de l’invention ;
la figure 4 est une représentation schématique du regard de la figure 3 ;
la figure 5 est une représentation en perspective de la base du regard de la figure 3 ;
la figure 6 est une vue en coupe de la base de la figure 5 ;
la figure 7 est une représentation en perspective de la première partie inférieure du regard de la figure 3 ;
la figure 8 est une vue de dessus de la première partie inférieure de la figure 7 ;
la figure 9 est une vue en coupe de la première partie inférieure de la figure 7 ;
la figure 10 est une vue de dessus en perspective de la première partie inférieure de la figure 7 avec des cales mobiles ;
la figure 11 est une représentation en perspective d’une cale mobile ;
la figure 12 est une vue en coupe d’une vis de réglage ;
la figure 13 est une représentation en perspective de la deuxième partie supérieure du regard de la figure 3 ;
la figure 14 est une vue de dessus de la deuxième partie supérieure de la figure 13;
la figure 15 est une vue en coupe de la deuxième partie supérieure de la figure 13; et les figures 16A-16E représentent des étapes d’un procédé de renouvellement d’un revêtement supérieur de chaussée selon l’invention.
Il faut noter que les figures exposent l’invention de manière détaillée pour mettre en œuvre l’invention, lesdites figures pouvant bien entendu servir à mieux définir l’invention le cas échéant.
DESCRIPTION D’UN OU PLUSIEURS MODES DE REALISATION ET DE MISE EN OEUVRE
En référence à la figure 3, il est représenté un regard 100 pour chaussée de circulation V selon l’invention. Un tel regard 100 possède une résistance mécanique suffisante lors du passage de véhicules légers et lourds sur une chaussée de circulation V.
Dans cet exemple, le regard 100 comporte un corps creux 101 s’étendant selon un axe X et un couvercle d’accès 102 monté à l’extrémité supérieure du corps creux 101. De préférence, le corps creux 101 est en béton. L’extrémité inférieure du corps creux 101 est adaptée pour coopérer avec une ouverture d’une canalisation C enterrée sous la chaussée de circulation V. Ainsi, un opérateur peut accéder visuellement ou physiquement à l’ouverture de la canalisation C en ouvrant le couvercle d’accès 102 depuis la chaussée de circulation V. Le regard 100 selon l’invention est adapté pour permettre, d’une part, d’incliner le couvercle 102 lors d’une installation du regard 100 dans une chaussée de circulation V inclinée et, d’autre part, pour régler la hauteur du corps creux 101 pour que le couvercle 102 s’étende au niveau de la chaussée de circulation V.
Comme illustré à la figure 3, le corps creux 101 comporte une base 2, un premier élément inférieur 3 et un deuxième élément supérieur 4 qui sont superposés verticalement. Comme cela sera présenté par la suite, la base 2 et le premier élément inférieur 3 sont configurés pour coopérer ensemble selon une liaison rotule de manière à permettre une inclinaison de la partie inférieure 101A du corps creux 101 par rapport à sa partie supérieure 101B comme schématisé à la figure 4. Dans cette forme de réalisation, le premier élément inférieur 3 et le deuxième élément supérieur 4 sont configurés pour coopérer ensemble de manière hélicoïdale afin de régler l’écartement selon ledit axe X entre lesdits éléments 3, 4 comme schématisé à la figure 4.
La base 2, le premier élément inférieur 3 et le deuxième élément supérieur 4 vont être dorénavant présentés de manière détaillée en référence aux figures 5 à 15.
En référence aux figures 5 et 6, il est représenté la base 2 du corps creux 101. Dans cet exemple, la base 2 comporte un corps cylindrique 20 dans lequel s’étend une ouverture traversante 21 selon l’axe X. De manière préférée, le corps 20 est en béton afin de posséder une résistance mécanique importante. De préférence encore, l’ouverture traversante 21 possède une section circulaire. Dans cet exemple, l’ouverture traversante 21 est excentrée par rapport au centre du corps 20 de manière à ce que l’utilisateur puisse descendre le long d’une paroi lorsque celle-ci possède des échelons.
La base 2 comporte, au niveau de sa face supérieure, une couronne annulaire 22 qui s’étend extérieurement à l’ouverture traversante 21, de préférence, au bord cette dernière. La couronne annulaire 22 possède une surface concave de manière à remplir une fonction d’enveloppe de rotule. De manière précise, en référence aux figures 5 et 6, la section de la couronne annulaire 22 dans le plan vertical est inclinée vers l’axe X, le rayon radialement intérieur étant plus faible que le rayon radialement extérieur. En référence à la figure 6, l’angle d’inclinaison β de la couronne annulaire 22 par rapport à la face supérieure est compris entre 0° et 5°. Il va de soi que la base 2 pourrait comprendre une surface concave de forme différente.
En référence à la figure 6, la base 2 comporte, au niveau de sa face inférieure, une empreinte 23 adaptée pour coopérer de manière stable avec une ouverture de la canalisation (non représentée).
En référence aux figures 7 à 9, il est représenté le premier élément inférieur 3 du corps creux 101. Dans cet exemple, le premier élément inférieur 3 comporte un corps cylindrique 30 dans lequel s’étend une ouverture traversante 31 selon l’axe X. De manière préférée, le corps 30 est en béton afin de posséder une résistance mécanique importante. De préférence encore, l’ouverture traversante 31 possède une section circulaire. En référence à la figure 10, le corps cylindrique 30 du premier élément inférieur 3 comporte, au niveau de sa face inférieure, des organes de levage 33 de manière à faciliter le déplacement et l’inclinaison du premier élément inférieur 3 sur la base 2.
Comme illustré à la figure 9, le premier élément inférieur 3 comporte, au niveau de sa face inférieure, une couronne annulaire 35 qui s’étend extérieurement à l’ouverture traversante 31, de préférence, au bord cette dernière. La couronne annulaire 35 possède une surface convexe de manière à remplir une fonction de sphère de rotule. De manière précise, la section de la couronne annulaire 35 dans le plan vertical est inclinée vers l’axe X, le rayon radialement intérieur étant plus faible que le rayon radialement extérieur. La couronne annulaire 35 est adaptée pour coopérer par complémentarité de formes avec la couronne annulaire 22 de la base 2.
Il να de soi que le premier élément inférieur 3 pourrait comprendre une surface convexe de forme différente. L’important est que la surface concave de la base 2 et la surface convexe du premier élément inférieur 3 puissent coopérer ensemble afin de former une liaison rotule. Une telle liaison rotule permet avantageusement de positionner de manière stable le premier élément inférieur 3 sur la base 2 selon différentes inclinaisons. Autrement dit, l’assiette du regard 100 peut être réglée de manière précise.
Selon un aspect non représenté, la base 2 pourrait comprendre une surface concave et le premier élément inférieur 3 pourrait comprendre une surface convexe de manière à former une liaison rotule.
Dans cet exemple, en référence aux figures 7 à 9, le premier élément inférieur 3 comporte des premières hélices 32 qui s’étendent verticalement vers le haut, ici, entre le corps 30 et l’ouverture traversante 31. Les premières hélices 32 s’étendent de manière périphérique afin de coopérer avec des deuxièmes hélices du deuxième élément supérieur 4. Dans cette forme de réalisation, en référence à la figure 8, le premier élément inférieur 3 comporte trois premières hélices 32 mais il va de soi que leur nombre pourrait être différent. Chaque première hélice 32 se présente sous la forme d’une pente inclinée dont la différence de hauteur entre le point bas et le point haut est comprise entre 15 cm et 25 cm. Dans cet exemple, chaque première hélice 32 s’étend sur 120°.
En référence à la figure 9, chaque première hélice 32 est terminée à son point haut par un flanc vertical 36. Autrement dit, le flanc vertical 36 s’étend à l’interface entre deux premières hélices 32 consécutives. Dans cet exemple, le flanc vertical 36 est équipé d’une plaque de renfort 37 qui comporte un taraudage 38 dans lequel sont montés des moyens de réglage fin. Néanmoins, il va de soi que le taraudage 38 pourrait être formé directement dans le flanc vertical 36 d’une première hélice 32. La plaque de renfort 37 permet d’éviter une usure prématurée du flanc vertical 36, en particulier, lorsque celui-ci est en béton. Dans cet exemple, la plaque de renfort 37 est coulée directement dans la première hélice 32 en béton. La plaque de renfort 37 est de préférence métallique.
Dans cet exemple, en référence à la figure 10, le premier élément inférieur 3 peut recevoir des cales mobiles 5 afin de modifier l’écartement entre le premier élément inférieur 3 et le deuxième élément supérieur 4. Sur la figure 10, une cale mobile 5 est positionnée sur chaque première hélice 32 et est écartée angulairement du flanc 36 d’une première hélice 32 adjacente par des moyens de réglage fin 6 qui seront présentés par la suite.
Dans cette forme de réalisation, en référence à la figure 12, les moyens de réglage fin 6 se présentent sous la forme d’une vis de réglage filetée 60 montée le taraudage 38 de la plaque de renfort 37 de manière à modifier sa longueur en saillie. Néanmoins, il va de soi que d’autres moyens de réglage fin 6 pourraient convenir, par exemple, un vérin hydraulique, un cric, etc.
En référence à la figure 11, la cale mobile 5 possède un corps 51 ayant une forme adaptée pour prolonger une première hélice 32 après son flanc vertical 36. Dans cet exemple, chaque cale mobile 5 se présente sous la forme d’une portion angulaire de couronne. De préférence, chaque cale mobile 5 possède une hauteur comprise entre 4 et 20 cm. Afin d’éviter une usure prématurée, en référence à la figure 11, chaque cale mobile 5 comporte une plaque de renfort 52 adaptée pour être en butée contre les moyens de réglage fin 6, en particulier, la vis de réglage 60.
Ainsi, en référence à la figure 10, un opérateur peut, à l’aide d’une clé de serrage, faire tourner la vis de réglage 60 dans son taraudage 38 et ainsi modifier sa longueur en saillie du flanc vertical 36. Comme la cale mobile 5 est en butée contre la vis de réglage 60, l’écartement angulaire entre la cale mobile 5 et le flanc vertical 36 peut être réglé. De plus, comme la cale mobile 5 est en appui vertical sur une première hélice 32, la hauteur verticale de la cale mobile 5 est réglée de manière concomitante. Etant donné que chaque cale mobile 5 est dans le prolongement d’une première hélice 32, chaque cale mobile 5 permet de modifier la hauteur d’une première hélice 32 de manière pratique. La hauteur d’appui du deuxième élément supérieure 4 par rapport au premier élément inférieur 3 est réglée de manière pratique pour allonger ou raccourcir la longueur du corps creux 101.
En référence aux figures 13 à 15, il est représenté le deuxième élément supérieur 4 du corps creux 101. Dans cet exemple, le deuxième élément supérieur 4 comporte un corps cylindrique 40 dans lequel s’étend une ouverture traversante 41 selon l’axe X. De manière préférée, le corps 40 est en béton afin de posséder une résistance mécanique importante. De préférence encore, l’ouverture traversante 41 possède une section circulaire. Le deuxième élément supérieur 4 possède un diamètre inférieur à celui du premier élément inférieur 3 de manière à se loger dans celui-ci comme cela sera présenté par la suite.
En référence à la figure 13, le corps 40 du deuxième élément supérieur 4 comporte une face supérieure annulaire. Le deuxième élément supérieur 4 comporte des deuxièmes hélices 42 qui s’étendent dans la partie inférieure du corps 40 verticalement vers le bas, extérieurement à l’ouverture traversante 41. Les deuxièmes hélices 42 s’étendent de manière périphérique afin de coopérer avec les premières hélices 32 du premier élément inférieur 3. Dans cette forme de réalisation, en référence à la figure 14, le deuxième élément supérieur 4 comporte trois deuxièmes hélices 42 mais il va de soi que leur nombre pourrait être différent. Ainsi, les hélices 32, 42 des éléments 3,4 peuvent coopérer ensemble lors d’une rotation autour de l’axe X. Dans cet exemple, chaque deuxième hélice 42 se présente sous la forme d’une pente inclinée dont la différence de hauteur entre le point bas et le point haut est comprise entre 15 cm et 25 cm.
En référence à la figure 13, chaque deuxième hélice 42 est terminée à son point bas par un flanc vertical 46. Dans cet exemple, le flanc vertical 46 est équipé d’une plaque de renfort 47. La plaque de renfort 47 permet d'éviter une usure prématurée du flanc vertical 46, en particulier, lorsque celui-ci est en béton et lorsque les cales mobiles 5 ont été retirées.
Comme illustré aux figures 3 et 4, le couvercle 102 est configuré pour coopérer avec la face supérieure du deuxième élément supérieur 4, par exemple, par emboîtement lorsque ce dernier comporte des dents verticales. De manière préférée, le couvercle 102 comporte un capot articulé.
En position assemblée, la base 2, le premier élément inférieur 3 et le deuxième élément supérieur 4 et le couvercle 102 sont superposés verticalement selon l’axe X. Les cales mobiles 5 s’étendent respectivement entre les premières hélices 32 et les deuxièmes hélices 42. Chaque cale mobile 5 est prise angulairement en sandwich entre les flancs verticaux 36, 46 comme illustré à la figure 4. Le premier élément inférieur 3 coopère avec la base 2 afin que leurs ouvertures traversantes 21, 31 soient alignées tout en formant une liaison rotule permettant l’inclinaison du premier élément inférieur 3 par rapport à la base 2 comme représenté par les flèches incurvées sur la figure 4. Pour régler l’inclinaison du premier élément inférieur 3 par rapport à la base 2, il suffit à un opérateur de déplacer la couronne annulaire 35 du premier élément inférieur 3 par rapport à la couronne annulaire 22 de la base 2. Grâce à la liaison rotule formée par la surface convexe et la surface concave, le premier élément inférieur 3 demeure stable par rapport à la base 2 pour plusieurs inclinaisons. Grâce à l’invention, une inclinaison de la partie inférieure 101A du corps creux 101 par rapport sa partie supérieure 101B comprise entre 0 et 5° peut avantageusement être obtenue.
De plus, les premières hélices 32 du premier élément inférieur 3 coopèrent avec les deuxièmes hélices 42 du deuxième élément supérieur 4 afin de permettre un réglage en hauteur du deuxième élément supérieur 4 par rapport au premier élément inférieur 3 comme représenté par la flèche verticale sur la figure 4.
Il va être dorénavant présenté un exemple de réglage de la hauteur d’un regard 100 tel que présenté précédemment positionné dans une chaussée circulation V comprenant un revêtement supérieur R.
Tout d’abord, une cavité verticale est formée dans la chaussée de circulation V de manière à découvrir la canalisation sur laquelle doit être placé le regard 100. Une ouverture est formée dans la canalisation et la base 2 est placée au droit de cette ouverture. L’empreinte 23 de la base 2 permet une connexion stable et sécurisée. Puis, le premier élément inférieur 3 et le deuxième élément supérieur 4 sont empilés verticalement sur la base 2.
Dans cet exemple, en référence à la figure 4, chaque première hélice 32 est prolongée par une cale mobile 5. Chaque deuxième hélice 42 est alors en appui vertical sur une première hélice 32 et une cale mobile 5. De plus, chaque deuxième hélice 42 est en butée angulaire (parallèlement à la tangente) contre une cale mobile 5. Autrement dit, la position de la cale mobile 5 permet de modifier l’écartement vertical entre le premier élément inférieur 3 et le deuxième élément supérieur 4. Dans cet exemple, pour régler de manière précise la hauteur du couvercle 102 afin qu’il soit aligné avec le revêtement supérieur R de la chaussée de circulation V, un opérateur agit sur les moyens de réglage fin 6 depuis l’intérieur du corps creux 101 et tourne les vis filetées 60 de manière à déplacer les cales mobiles 5 par rapport aux premières hélices 32. Comme chaque deuxième hélice 42 est en butée angulaire contre une cale mobile 5, les deuxièmes hélices 42 se déplacent en rotation. Autrement dit, le deuxième élément supérieur 4 se déplace de manière hélicoïdale et modifie la hauteur du couvercle 102. Grâce à l’invention, une amplitude de réglage vertical comprise entre 1 mm et 40 mm peut avantageusement être obtenue.
En référence aux figures 16A à 16E, il va être présenté un exemple de renouvellement d’un revêtement supérieur R d’une chaussée de circulation V dans laquelle est positionné un regard 100 selon l’invention.
Tout d’abord, en référence à la figure 16A, le couvercle d’accès 102 du regard 100 est aligné avec le revêtement supérieur R qui doit être renouvelé. De manière préférée, lors de sa mise en place, la hauteur et l’inclinaison du regard 100 ont été réglées comme présenté précédemment de manière à ce que le couvercle 102 affleure avec le revêtement R.
Afin de renouveler le revêtement supérieur R de manière pratique, la hauteur du regard 100 est abaissée de manière à ce que le couvercle 102 s’étende à une hauteur inférieure à celle du revêtement supérieur R de la chaussée V comme illustré à la figure 16B. La hauteur du regard 100 peut être abaissée en agissant sur les moyens de réglage fin 6. Néanmoins, il est préférable de retirer les cales mobiles 5 afin de diminuer la hauteur de manière rapide. La hauteur des cales mobiles 5 est adaptée pour être au moins supérieure à la hauteur classique d’un revêtement supérieur R, de préférence, de l’ordre de 4 cm. Les cales mobiles 5 peuvent avantageusement être retirées par l’intérieur du regard 100. En position initiale, comme chaque deuxième hélice 42 est en butée angulaire contre une cale mobile 5, le retrait des cales mobiles 5 entraîne une rotation angulaire autour de l’axe X du deuxième élément supérieur 4 par rapport au premier élément inférieur 3, les deuxièmes hélices 42 étant alors directement en contact avec les vis filetées 60 montées dans les premières hélices 32. De manière avantageuse, les flancs verticaux 56 des deuxièmes hélices 52 sont pourvus de plaques de renfort 57 pour limiter l’usure lors du contact avec les vis de réglage filetées 60.
En référence à la figure 16C, le revêtement supérieur R peut ensuite être retiré de manière pratique au moyen d’une machine massive telle qu’une fraiseuse à froid ou une raboteuse. En effet, contrairement à l’art antérieur, le regard 100 ne forme plus un obstacle devant être traité de manière manuelle par les opérateurs. L’étape de retrait est ainsi plus rapide, moins pénible et moins onéreuse.
Ensuite, comme illustré à la figure 16D, le procédé comporte une étape de modification de la hauteur du regard 100 de manière à ce que le couvercle 102 s’étende à une hauteur sensiblement égale à celle du nouveau revêtement supérieur à déposer (figure 16E). A cet effet, les cales mobiles 5 sont remises en place entre le premier élément inférieur 3 et le deuxième élément supérieur 4. Un nouveau revêtement R’ peut alors être déposé sur le sol S autour du couvercle 102. Si besoin, l’inclinaison et la hauteur du couvercle 102 peuvent être réglées de manière fine afin d’assurer la continuité entre le couvercle 102 et le nouveau revêtement R’.
Il va de soi que les cales mobiles 5 pourraient être remises en place uniquement après le dépôt du nouveau revêtement R’.
Il a été présenté un regard 100 dont l’inclinaison et la hauteur sont réglables. Néanmoins, il va de soi que le regard 100 ne pourrait réaliser qu’une seule des deux fonctions.
i
Claims (10)
- REVENDICATIONS1. Regard (100) pour chaussée de circulation (V) comprenant un corps creux (101) s’étendant selon un axe X et un couvercle d’accès (102) monté à une extrémité supérieure dudit corps creux (101), regard caractérisé par le fait que le corps creux (101) comporte au moins un premier élément inférieur (3) et un deuxième élément supérieur (4) configurés pour coopérer ensemble de manière hélicoïdale afin de modifier l’écartement selon ledit axe X entre lesdits éléments (3, 4).
- 2. Regard (100) selon la revendication 1, comportant au moins une cale mobile (5) montée entre lesdits éléments (3, 4), de préférence, de manière amovible.
- 3. Regard (100) selon l'une des revendications 1 à 2, dans lequel au moins un élément (3, 4) comporte des moyens de réglage fin (6) de l'écartement, de préférence, une vis filetée (60).
- 4. Regard (100) selon les revendications 2 et 3, dans lequel les moyens de réglage fin (6) sont configurés pour coopérer avec la cale mobile (5).
- 5. Regard (100) selon l'une des revendications 1 à 4, dans lequel, le premier élément inférieur (3) comportant une pluralité de premières hélices (32), le deuxième élément supérieur (4) comporte une pluralité de deuxièmes hélices (42) adaptées pour coopérer avec les premières hélices (32).
- 6. Regard (100) selon la revendication 5, dans lequel, le regard (100) comportant une pluralité de cales mobiles (5) montées entre lesdits éléments (3, 4), au moins une cale mobile (5) est positionnée entre une première hélice (32) et une deuxième hélice (42).
- 7. Regard (100) selon l’une des revendications 1 à 6, dans lequel le corps creux (101) est en béton.
- 8. Procédé de réglage de la hauteur d’un regard (100) selon l’une des revendications 2 à 7 qui est positionné dans une chaussée de circulation (V) comprenant un revêtement supérieur (R), le procédé de réglage comprenant une étape de retrait de la cale amovible (5) et une étape de rotation du deuxième élément supérieur (4) par rapport au premier élément inférieur (3) autour de l’axe X de manière à diminuer la hauteur du regard (100).
- 9. Procédé de retrait d'un revêtement supérieur (R) d’une chaussée de circulation (V) dans lequel est positionné un regard (100) selon l’une des revendications 1 à 7, le couvercle d’accès (102) étant aligné avec le revêtement supérieur (R), le procédé comprenant :- une étape de modification de la hauteur du deuxième élément supérieur (4) de manière à descendre le couvercle (102) à une hauteur inférieure à celle du revêtement supérieur (R), et- une étape de retrait du revêtement supérieur (R).
- 10. Procédé de retrait selon la revendication 9 dans lequel le couvercle (102) est descendu d’au moins 4 cm.1 /7V
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|---|---|---|---|---|
| CN110295628A (zh) * | 2019-07-02 | 2019-10-01 | 广东源基建设工程有限公司 | 一种带有检查井的路面施工方法 |
| CN112982492A (zh) * | 2021-02-06 | 2021-06-18 | 恒基建设集团有限公司 | 一种沥青路面预制检查井圈快速安装结构 |
Citations (2)
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|---|---|---|---|---|
| US3215052A (en) * | 1961-01-20 | 1965-11-02 | Lindstad Odvar Ree | Frames and associated cover plates for use in roads or paved surfaces |
| FR2027870A1 (fr) * | 1969-01-07 | 1970-10-02 | Wachenfeld Teschner Frit |
-
2017
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- 2017-03-20 BE BE2017/5169A patent/BE1025746B1/fr active IP Right Grant
Patent Citations (2)
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| US3215052A (en) * | 1961-01-20 | 1965-11-02 | Lindstad Odvar Ree | Frames and associated cover plates for use in roads or paved surfaces |
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| FR3061501B1 (fr) | 2019-06-28 |
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