FR3060300A1

FR3060300A1 - Dispositif de massage

Info

Publication number: FR3060300A1
Application number: FR1662746A
Authority: FR
Inventors: Laure Thiebaut
Original assignee: LOreal SA
Current assignee: LOreal SA
Priority date: 2016-12-19
Filing date: 2016-12-19
Publication date: 2018-06-22
Also published as: EP3554447B1; ES2859901T3; EP3554447A1; WO2018114150A1; CN110087606A; CN110087606B

Abstract

Dispositif de massage (10) destiné à être appliqué sur la peau d'un utilisateur, comportant un corps (12) et au moins deux éléments massants (22) en saillie par rapport au corps (12) et une embase (20) solidaire du corps (12) et supportant lesdits éléments massants (22). Le dispositif de massage comprend une embase (20) solidaire du corps (12) et supportant lesdits éléments massants (22). Le corps (12) est réalisé en matériau synthétique présentant une rigidité inférieure à la rigidité du matériau de l'embase (20) de sorte qu'au moins une portion (16, 18) dudit corps s'étendant d'un côté (20a) de l'embase est apte à fléchir par rapport à ladite embase (20) sous l'effet d'une pression exercée par l'utilisateur ou d'un mouvement relatif entre l'embase et ladite portion de corps.

Description

(54) DISPOSITIF DE MASSAGE.

©) Dispositif de massage (10) destiné à être appliqué sur la peau d'un utilisateur, comportant un corps (12) et au moins deux éléments massants (22) en saillie par rapport au corps (12) et une embase (20) solidaire du corps (12) et supportant lesdits éléments massants (22).

Le dispositif de massage comprend une embase (20) solidaire du corps (12) et supportant lesdits éléments massants (22). Le corps (12) est réalisé en matériau synthétique présentant une rigidité inférieure à la rigidité du matériau de l'embase (20) de sorte qu'au moins une portion (16, 18) dudit corps s'étendant d'un côté (20a) de l'embase est apte à fléchir par rapport à ladite embase (20) sous l'effet d'une pression exercée par l'utilisateur ou d'un mouvement relatif entre l'embase et ladite portion de corps.

ι

Dispositif de massage

La présente invention concerne le domaine du massage des tissus d’une partie à traiter de l’épiderme d’un utilisateur, notamment le visage.

La présente invention concerne également la pénétration dans la peau d’une formule cosmétique ou d’une formule de soin.

Par « produit cosmétique », on entend notamment au sens de la présente invention, un produit tel que défini dans le Règlement (CE) n°1223/2009 du Parlement Européen et du Conseil du 30 novembre 2009 relatif aux produits cosmétiques.

Plus particulièrement, la présente invention se rapporte à un dispositif apte à être utilisé pour masser localement l’épiderme d’un utilisateur.

Le dispositif peut également être utilisé pour favoriser la pénétration d’une formule cosmétique ou de soin dans les couches supérieures de la zone massée.

On connaît du document KR 200466010 - Y1 un dispositif destiné à refroidir une surface de l’épiderme de l’utilisateur. Le dispositif comprend un corps de forme parallélépipédique comprenant une pluralité de billes semi-sphériques destinée à procurer un effet de refroidissement au contact avec la peau de l’utilisateur. Ainsi, en refroidissant la peau de l’utilisateur, il est plus aisé d’y apposer du maquillage sans que celui-ci ne coule.

Avec un tel appareil, l’action de massage n’est pas réellement efficace. En effet, les billes de l’appareil ont essentiellement comme action de transmettre du froid à la peau de l’utilisateur.

Le document CN 105476840 - A décrit un coussin de massage de deux parties du corps, notamment du pied d’un utilisateur, comprenant une première portion de coussin comportant cinq rangées de sept billes de massage et une deuxième portion de coussin comportant deux billes de massage et un revêtement chauffant. Ce document a pour objectif de proposer un dispositif de massage utilisable lors de températures froides et permettant de stimuler des zones réflexes du pied par une alternance de températures de stimulation.

Un autre dispositif de massage est connu du document DE 20 2014 001 424 - U1 qui décrit un système de massage de points de pression du dos d’un utilisateur comprenant un tapis en caoutchouc pourvu de trous destinés à recevoir chacun une balle de massage.

Aucun de ces documents ne propose un outil permettant de réaliser différentes techniques de massage.

En effet, afin d’activer la microcirculation sanguine d’une zone à traiter, par exemple en vue de raffermir localement l’épiderme de cette zone, il existe plusieurs techniques de massages qui sont aujourd’hui réalisées manuellement.

On peut, par exemple, se référer à la technique de massage dite par « lissage » ou « effleurage » qui consiste en des mouvements circulaires réalisés avec la paume de la main du bas du visage vers le haut du visage. On peut également se référer à la technique de massage dite par « pointage », lors de laquelle un appui ponctuel, éventuellement couplé à une rotation, est appliqué sur la zone à traiter par l’extrémité d’un doigt, ou encore à la technique de massage dite par « tapotement » ou « battage », qui consiste à effectuer une succession rapide de battements sur la zone à traiter avec les deux mains en alternance, de manière à produire un effet vibratoire sur le visage.

Il existe donc un besoin pour perfectionner les dispositifs de massage afin de permettre notamment à l’utilisateur de réaliser facilement différents types de massages, notamment de l’ovale du visage d’un utilisateur, mais également d’autres parties du corps telles que, par exemple, un bras ou une jambe.

L’invention a pour objet un dispositif de massage destiné à être appliqué sur la peau d’un utilisateur, comportant un corps et au moins deux éléments massants en saillie par rapport au corps.

Le dispositif de massage comprend une embase solidaire du corps et supportant lesdits éléments massants. Le corps est réalisé en un matériau synthétique présentant une rigidité inférieure à la rigidité du matériau de l’embase, de sorte qu’au moins une portion dudit corps s’étendant d’un côté de l’embase est apte à fléchir par rapport à ladite embase sous l’effet d’une pression exercée par l’utilisateur, ou d’un mouvement relatif entre l’embase et ladite portion de corps.

Ainsi, il est possible d’effectuer un massage de la peau de l’utilisateur par battage en tapotant la portion flexible ou les éléments massants sur la peau, ou encore d’effectuer un massage de la peau de l’utilisateur par lissage ou effleurage. Il est également possible d’appliquer, à l’aide du corps et/ou des éléments massants de l’embase, un produit cosmétique sur la peau de l’utilisateur.

Avantageusement, ladite portion flexible est dépourvue d’élément massants.

L’embase s’étend, par exemple, selon un axe longitudinal et la portion flexible peut être apte à fléchir autour d’un axe de flexion sensiblement parallèle à l’axe longitudinal. L’axe de flexion s’étend de préférence le long du côté longitudinal de l’embase à partir duquel s’étend ladite portion flexible.

Par exemple, les éléments massants sont alignés le long dudit axe longitudinal. En variante, les éléments massants sont agencés en quinconce le long dudit axe longitudinal.

L’embase et les éléments massants peuvent être venus de matière.

Par exemple, le dispositif est obtenu par surmoulage du corps directement sur l’embase. Ainsi, on obtient un dispositif particulièrement économique, utilisable dès la sortie du moule, sans besoin de post-traitement. L’embase peut être partiellement ou entièrement noyée à l’intérieur du corps.

Chaque élément massant présente, par exemple, une forme semi-sphérique de révolution. On conçoit aisément que l’on pourrait prévoir d’autres formes des éléments massants, par exemple semi3060300 cylindrique de révolution ou polygonale présentant des facettes planes ou non planes, par exemple des facettes concaves et/ou convexes.

Selon un mode de réalisation, le corps comprend une première portion flexible s’étendant d’un côté longitudinal de l’embase et une deuxième portion flexible s’étendant de l’autre côté longitudinal opposé de l’embase. Ainsi, il est possible d’effectuer un massage de la peau de l’utilisateur par pointage des éléments massants sur la peau en pliant le corps de manière à réunir les extrémités des deux portions flexibles.

Avantageusement, chacune des portions flexibles est dépourvue d’éléments massants.

Par exemple, chacune des portions flexibles est apte à fléchir par rapport à l’embase autour d’un axe de flexion, par exemple, sensiblement parallèle à l’axe longitudinal. Le premier axe de flexion s’étend de préférence le long du côté longitudinal de l’embase à partir duquel s’étend ladite première portion flexible et le deuxième axe de flexion s’étend de préférence le long de l’autre côté longitudinal opposé de l’embase à partir duquel s’étend ladite deuxième portion flexible. Les deux axes de flexion sont, par exemple, sensiblement parallèles entre eux. En variante, les deux axes de flexion sont sécants.

L’embase est, par exemple, disposé au centre du corps de manière à diviser le corps en deux portions flexibles identiques. On conçoit aisément que l’on pourrait disposer l’embase de manière à diviser le corps en deux portions flexibles de dimensions différentes.

Avantageusement, le corps est réalisé en matériau élastomère thermoplastique (TPE) avec une dureté Shore inférieure à 100, plus particulièrement inférieure à 80, encore plus particulièrement inférieure à 60.

Le corps peut également être réalisé en silicone de faible dureté Shore.

Selon un mode de réalisation, l’embase est réalisé en matériau métallique, tel que, par exemple, de l’acier inoxydable, de l’aluminium ou encore du Zamak afin d’apporter de la fraîcheur sur la zone à masser.

Les éléments massants sont, par exemple, réalisés par emboutissage de l’embase.

Selon un autre mode de réalisation, l’embase est réalisé en matériau synthétique plus rigide que le matériau du corps, tel que, par exemple, en matériau thermoplastique tel que du polypropylène (PP), de l’ABS, du POM ou encore du PBT, en matériau élastomère thermoplastique (TPE), (TPU) ou silicone de dureté Shore plus élevée que la dureté Shore du corps.

Les éléments massants et l’embase peuvent ainsi être réalisés par moulage d’une matière synthétique.

Lorsque le corps et l’embase sont tous deux réalisés en matière plastique, on peut avantageusement prévoir que le corps et l’embase soient obtenus par bi-injection.

Par exemple, les éléments massants sont au nombre de trois, alignés selon l’axe longitudinal et disposés à égale distance les uns des autres.

De préférence, la(les) portion(s) flexible(s) présente(nt) une épaisseur inférieure ou égale à 8 mm, de préférence inférieure ou égale à 5 mm et notamment inférieure ou égale à 2 mm.

De préférence, les éléments massants font saillie par rapport au corps d’une distance comprise entre 2 mm et 8 mm, de préférence entre 3 mm et 5 mm.

Selon un mode de réalisation l’embase, à l’exception des éléments massants, est noyée à l’intérieur du corps.

En variante on peut prévoir qu’une ou des portions de l’embase autre(s) que les éléments massants fait(font) saillie en dehors du corps.

D’autres buts, caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront à la lecture de la description suivante, donnée uniquement à titre d’exemple non limitatif, et faite en référence aux dessins annexés, sur lesquels :

- la figure 1 représente une vue de dessus d’un dispositif de massage selon un premier mode de réalisation de l’invention dans une position de repos;

- la figure 2 est une vue selon la coupe II-II de la figure 1 ;

- la figure 3 représente une vue en perspective d’une embase supportant des éléments massants du dispositif de la figure 1 ;

- la figure 4 représente le dispositif de la figure 1 dans une première position d’utilisation ;

- la figure 5 représente le dispositif de la figure 1 dans une deuxième position d’utilisation ;

- les figures 6 à 9 représentent, en vue de dessus, différents exemples de réalisation d’un dispositif de massage selon l’invention dans une position de repos ;

- la figure 10 représente une vue de côté d’un dispositif de massage selon un autre mode de réalisation de l’invention dans une position de repos ;

- les figures 11 et 12 illustrent encore une variante de réalisation d’un dispositif de massage selon l’invention.

Sur les figures est illustrée la structure générale d’un dispositif de massage, de référence générale 10, destiné à être utilisé pour assurer le massage de l’épiderme d’un utilisateur, et plus particulièrement du visage, afin de lutter contre l’affaissement des tissus de l’épiderme en activant la microcirculation sanguine qui permet de raffermir l’épiderme.

Le dispositif 10 permet le cas échéant de favoriser l’application et la pénétration dans la peau d’une composition cosmétique ou de soin préalablement appliquée.

Comme illustré sur les figures, le dispositif 10 comprend principalement un corps 12 de forme générale parallélépipédique. En position de repos, c’est-à-dire en l’absence de sollicitations exercées par l’utilisateur, visible sur les figures 1 et 2, le corps 12 est de forme sensiblement plane. En variante, on pourrait prévoir que le corps 12 soit, en position de repos, sensiblement incurvé. On pourrait également prévoir que le corps 12 du dispositif soit de forme générale ovale ou circulaire.

De préférence, le corps 12 présente une épaisseur inférieure ou égale à 8 mm, de préférence inférieure ou égale à 5 mm et notamment inférieure ou égale à 2 mm.

Le dispositif 10 comprend en outre une embase 20, s’étendant selon un axe longitudinal X-X’ et présentant la forme générale d’une bande étroite et allongée selon ledit axe. Telle qu’illustrée, l’embase 20 est disposée au centre du corps 12, de manière à diviser le corps 12 en deux portions de corps ou languettes identiques 16, 18. Comme cela sera décrit plus en détails par la suite, ces portions 16, 18 sont flexibles. Une première portion flexible 16 s’étend d’un côté longitudinal 20a de l’embase 20 et une deuxième portion flexible 18 s’étend de l’autre côté longitudinal 20b opposé de l’embase 20. En variante, on pourrait prévoir que l’embase 20 soit disposée à une extrémité du corps 12, c’est-à-dire que le corps 12 ne comprenne qu’une seule portion flexible s’étendant d’un côté de l’embase ou encore que l’embase soit disposée de manière à diviser le corps en deux portions flexibles de dimensions différentes. Par ailleurs, si on prévoit que le corps 12 est, en position de repos, sensiblement incurvé, avantageusement cette courbure présente un axe de courbure correspondant sensiblement à l’axe longitudinal X-X’ de l’embase 20 ou un axe de courbure sensiblement parallèle à l’axe longitudinal X-X’ de l’embase 20.

Chacune des portions flexibles 16, 18 comprend une surface inférieure 16a, 18a et supérieure 16b, 18b sensiblement planes et une extrémité libre 16c, 18c. Tel qu’illustré, chacune des portions flexibles 16, 18 présente, sur sa surface supérieure, un ajout de matière, une surépaisseur 16d, 18d de manière à entourer l’embase 20.

L’embase 20, visible en détails sur la figure 3, supporte des éléments massants 22, formant des organes de massage, en saillie par rapport au corps 12 selon un plan perpendiculaire au corps 12, et notamment par rapport à la surface supérieure 16b, 18b des portions flexibles du corps 12.

De préférence, les éléments massants 22 font saillie par rapport au corps 12, et notamment par rapport à la surface supérieure 16b, 18b des portions flexibles du corps 12, d’une distance comprise entre 2 mm et 8 mm, de préférence entre 3 mm et 5 mm.

Dans l’exemple illustré, les éléments massants 22 sont au nombre de trois, alignés selon l’axe longitudinal X-X’ et disposés à égale distance les uns des autres. On pourrait également prévoir un nombre différent d’éléments massants, par exemple, égal à deux, ou supérieur à trois. On pourrait également prévoir que les éléments massants ne soient pas alignés et qu’ils soient par exemple agencés en quinconce le long de l’axe longitudinal X-X’. Tels qu’illustrés, chaque élément massant 22 présente une forme semi-sphérique de révolution. De manière non limitative, les éléments massants 22 sont de forme et de dimension sensiblement identiques. Comme illustré, les éléments massants 22 sont situés dans un plan parallèle au plan du corps 12.

A titre d’exemple non limitatif, les portions flexibles 16, 18 sont dépourvues d’éléments massants.

Le corps 12 est réalisé en matériau synthétique présentant une rigidité inférieure à la rigidité du matériau de l’embase 20, de sorte que chacune des portions 16, 18 peut fléchir par rapport à ladite embase sous l’effet d’une pression exercée par l’utilisateur. Chacune des portions flexibles est configurée pour fléchir par rapport à l’embase autour d’un axe de flexion Xl-Xl’ ; X2-X2’ qui lui est propre. Le premier axe de flexion Xl-Xl’ s’étend le long du côté 20a de l’embase 20 à partir duquel s’étend ladite première portion flexible 16 et le deuxième axe de flexion X2-X2’ s’étend le long de l’autre côté 20b de l’embase 20 à partir duquel s’étend ladite deuxième portion flexible 18. Les axes de flexion sont, de manière nullement limitative, sensiblement parallèles à l’axe longitudinal X-X’.

Par exemple, le corps 12 peut être réalisé en matériau élastomère thermoplastique (TPE) tel que, par exemple du polystyrèneb-poly(éthylène-butylène)-b-polystyrène (SEBS) avec une dureté Shore inférieure à 100, par exemple inférieure à 80, plus particulièrement inférieure à 60. Le corps 12 peut être réalisé en silicone de faible dureté Shore.

L’embase 20 peut être réalisé en matériau métallique, tel que de l’acier inoxydable ou encore en céramique ou en verre afin d’apporter de la fraîcheur sur la zone à traiter. L’embase 20 peut également être réalisé en matériau plastique, tel que par exemple en matériau thermoplastique tel que du polypropylène (PP), en matériau élastomère thermoplastique (TPE) ou (TPU) de dureté Shore plus élevée que la dureté Shore du corps 12.

Tels qu’illustrés, les éléments massants 22 sont venus de matière avec l’embase 20.

Lorsque l’embase 20 est réalisée en matière métallique, les éléments massants 22 sont obtenus par emboutissage de l’embase 20.

En variante, les éléments massants 22 et l’embase 20 pourraient être réalisés par moulage d’une matière synthétique.

A titre d’exemple non limitatif, on pourra prévoir les combinaisons suivantes des matériaux utilisés pour l’embase 20 / le corps 12 : acier inoxydable/SEBS ; alliage de zinc, d’aluminium, de magnésium et de cuivre (Zamak)/SEBS ; PP/SEBS ; silicone/silicone ; acier inoxydable/silicone.

Le dispositif de massage 10 est ici obtenu par surmoulage du corps 12 directement sur l’embase 20, de manière à recouvrir l’embase 20 et à laisser dépasser les éléments massants 22. Ainsi, on obtient un dispositif particulièrement économique, utilisable dès la sortie du moule, sans besoin de post-traitement. Comme visible sur la figure 3, l’embase 20 présente avantageusement des orifices 24, 26 dans lesquels la matière plastique constituant le corps 12 vient pénétrer lors du surmoulage du corps 12 sur l’embase 20, renforçant ainsi l’assemblage de ces deux éléments. Tels qu’illustrés, quatre orifices 24 sont disposés entre deux éléments massants 22 et deux orifices 26 disposés chacun à une extrémité de l’embase 20. On notera que l’on pourrait prévoir un nombre différent et une disposition différente des orifices tout en gardant un intérêt lors du moulage.

Ainsi, dans ce mode de réalisation, l’embase 20 est noyée à l’intérieur du corps 12, à l’exception des éléments massants 22 sui font saillie du corps 12.

ίο

En variante, on pourrait prévoir que l’embase 20 soit insérée dans un rail formant glissière du corps 12.

Selon une autre variante, on peut prévoir que l’embase 20 soit réalisée en matière plastique, cette dernière présentant une rigidité supérieure à celle de la matière plastique constituant le corps 12 et que le dispositif de massage comprenant ces éléments soit réalisé par biinjection.

Dans une première utilisation du dispositif, illustrée sur la figure 4, l’utilisateur prend entre ses doigts une extrémité 16a d’une des portions flexibles 16 du corps 12 et effectue un mouvement de va et vient selon la flèche F. Les portions flexibles 16, 18 viennent alors s’articuler autour de leur axe de flexion correspondant Xl-Xl’ ou X2X2’. L’utilisateur amène le dispositif 10 à proximité de la zone à traiter tout en effectuant ce mouvement, de manière à venir tapoter la zone à traiter avec l’une des surfaces de l’autre portion flexible 18 opposée à la portion flexible 16 tenue par l’utilisateur et/ou avec les éléments massants 22 portés par l’embase 20. Cette technique de massage est connue sous le nom de « battage » ou « tapotement » et permet notamment de venir claquer une des portions souples et/ou les éléments massants portés par l’embase, par exemple sur les joues de l’utilisateur, sans être douloureux ou blessant. Ce mouvement active la microcirculation et raffermit la zone traitée. Ce mouvement est possible grâce à la souplesse des portions souples par rapport à l’embase.

Dans une deuxième utilisation du dispositif 10, illustrée sur la figure 5, l’utilisateur plie le corps 12, de manière à fléchir chacune des portions flexibles 16, 18 autour de leur axe de flexion correspondant Xl-Xl’ ou X2-X2’, de manière à relier les deux extrémités libres 16c, 18c des deux portions flexibles 16, 18 du corps 12. L’utilisateur peut ainsi mettre en contact les éléments massants 22 avec la zone à traiter. Cette technique de massage est connue sous le nom de « pointage » et permet notamment de venir effectuer localement une pression, éventuellement couplée à une rotation, sur l’épiderme et stimuler les fibres de collagène.

Le dispositif 10 selon l’invention peut également être utilisé pour effectuer le lissage ou l’effleurage ou encore pour appliquer un produit cosmétique avec l’une des portions flexibles 16, 18 du corps 12 et/ou avec les éléments massants 22 portés par l’embase 20.

Le mode de réalisation illustré sur la figure 6, dans lequel les éléments identiques portent les mêmes références, diffère du mode de réalisation illustré sur la figure 1 par le fait que le corps 12 du dispositif présente une forme générale ovale et par le fait que les éléments massants 22 ont une forme différente. Tel qu’illustré sur la figure 6, deux éléments massants 22 sont de forme ovale et un élément massant est de forme circulaire. On pourrait prévoir que tous les éléments massants présentent une forme différente et/ou soient de dimensions différentes.

Le mode de réalisation illustré sur la figure 7, dans lequel les éléments identiques portent les mêmes références, diffère du mode de réalisation illustré sur la figure 1 par le fait que le corps 12 du dispositif présente une forme générale circulaire et par le fait que l’embase 20 n’est pas centrée sur le corps 12. Ainsi, l’embase 20 divise le corps 12 en deux portions flexibles 16, 18 de dimensions différentes.

Comme illustré sur la figure 7, les éléments massants 22 sont de forme circulaire, de tailles différentes et ne sont pas alignés entre eux.

Le mode de réalisation illustré sur la figure 8, dans lequel les éléments identiques portent les mêmes références, diffère du mode de réalisation illustré sur la figure 1 par le fait que l’embase 20 est située à un coin du corps 12. Le corps 12 comprend une seule portion 16 apte à fléchir par rapport à ladite embase 20 sous l’effet d’une pression exercée par l’utilisateur ou d’un mouvement relatif entre l’embase 20 et ladite portion 16. La portion flexible est configurée pour fléchir par rapport à l’embase 20 autour d’un axe de flexion Xl-Xl’ qui s’étend le long du côté de l’embase 20 à partir duquel s’étend ladite portion flexible 16. Comme illustré sur la figure 8, les éléments massants 22 sont au nombre de cinq et présentent une forme circulaire ou ovale.

Dans manière nullement limitative, les éléments massants 22 sont alignés entre eux.

Le mode de réalisation illustré sur la figure 9, dans lequel les éléments identiques portent les mêmes références, diffère du mode de réalisation illustré sur la figure 1 par la forme du corps 12 et de l’embase 20.

Dans cet exemple, le corps 12 comprends deux portions flexibles 16, 18 en forme d’aile de papillon, formant des ondulations pour faciliter leur préhension. L’embase 20 présente une forme allongée selon l’axe X-X’, faisant saillie longitudinalement hors du corps 12. Comme illustré, les côtés 20a, 20b de l’embase ne sont pas parallèles entre eux.

Chaque portion flexible 16, 18 est configurée pour fléchir par rapport à l’embase autour d’un axe de flexion Xl-Xl’ ; X2-X2’ qui lui est propre. Le premier axe de flexion Xl-Xl’ s’étend le long du côté 20a de l’embase 20 à partir duquel s’étend ladite première portion flexible 16 et le deuxième axe de flexion X2-X2’ s’étend le long de l’autre côté 20b de l’embase 20 à partir duquel s’étend ladite deuxième portion flexible 18. Les axes de flexion Xl-Xl’ ; X2-X2’ sont ici sécants.

Le mode de réalisation illustré sur la figure 10, dans lequel les éléments identiques portent les mêmes références, diffère du mode de réalisation illustré sur la figure 1 par la forme des éléments massants 22. Dans cet exemple, les éléments massants 22 se présentent sous la forme d’ondulations en saillie par rapport au corps 12. Cette forme permet un contact plus agréable, moins agressif avec l’épiderme de l’utilisateur.

Le mode de réalisation illustré sur les figures 11 et 12, dans lequel les éléments identiques portent les mêmes références, diffère du mode de réalisation illustré sur la figure 1 par le fait que les éléments massants 22 sont situés dans un plan perpendiculaire au plan du corps 12.

Comme illustré, le corps 12 comprend une portion 16 pourvue d’une extrémité distale 16c et d’une extrémité proximale 16e opposée.

L’extrémité distale 16c est amincie par rapport à l’extrémité proximale 16e. Le corps 12 comprend en outre deux faces 16a, 16b opposées de forme sensiblement incurvée. La portion flexible peut être apte à fléchir par rapport à l’embase 20.

L’embase 20 comprend une première face 20a à partir de laquelle font saillie les éléments massants 22 et une deuxième face 20b opposée fixée à l’extrémité proximale 16e du corps 12 dans un plan sensiblement perpendiculaire au plan du corps 12. La deuxième face 20b de l’embase 20 forme un côté de l’embase à partir duquel s’étend ladite portion flexible 16 du corps 12.

L’embase 20 porte deux éléments massant 22 présentant chacun une forme polygonale présentant des facettes planes ou non planes, par exemple des facettes concaves et/ou convexes. Les éléments massants sont, de manière non limitative, alignés selon l’axe de l’embase.

Dans une utilisation du dispositif selon les figures 11 et 12, l’utilisateur prend entre ses doigts l’extrémité distale 16c de la portion flexible 16 du corps 12 et effectue un mouvement de va et vient, de manière à venir tapoter la zone à traiter avec les éléments massants 22 de l’embase 20.

Dans une variante d’utilisation du dispositif selon les figures 11 et 12, l’utilisateur prend entre ses doigts l’extrémité proximale 16e de la portion flexible 16 du corps 12 portant les éléments massants 22 et effectue un mouvement de va et vient, de manière à venir tapoter la zone à traiter avec l’extrémité distale 16c de la portion flexible 16.

Grâce au dispositif de massage selon l’invention, il est possible de réaliser, grâce à un seul outil, différentes techniques de massage, notamment sur le visage d’un utilisateur.

Claims

REVENDICATIONS

1. Dispositif de massage (10) destiné à être appliqué sur la peau d’un utilisateur, comportant un corps (12) et au moins deux éléments massants (22) en saillie par rapport au corps (12) caractérisé en ce qu’il comprend une embase (20) solidaire du corps (12) et supportant lesdits éléments massants (22) et en ce que le corps (12) est réalisé en matériau synthétique présentant une rigidité inférieure à la rigidité du matériau de l’embase (20) de sorte qu’au moins une portion (16, 18) dudit corps s’étendant d’un côté (20a) de l’embase est apte à fléchir par rapport à ladite embase (20) sous l’effet d’une pression exercée par l’utilisateur ou d’un mouvement relatif entre l’embase et ladite portion de corps.
2. Dispositif selon la revendication 1, dans lequel ladite portion flexible (16, 18) est dépourvue d’élément massant.
3. Dispositif selon la revendication 1 ou 2, dans lequel l’embase (20) s’étend selon un axe longitudinal (X-X’), la portion flexible (16) étant apte à fléchir autour d’un axe de flexion (Xl-Xl’) sensiblement parallèle à l’axe longitudinal (X-X’).
4. Dispositif selon la revendication 3, dans lequel les éléments massants (22) sont alignés le long dudit axe longitudinal (X-X’).
5. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l’embase (20) est venue de matière avec les éléments massants (22).
6. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, obtenu par surmoulage du corps (12) directement sur l’embase (20).
7. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel chaque élément massant (22) présente une forme semi-sphérique de révolution.
8. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le corps (12) comprend une première portion flexible (16) s’étendant d’un côté (20a) de l’embase (20) et une deuxième portion flexible (18) s’étendant de l’autre côté (20b) de l’embase (20).
9. Dispositif selon la revendication 8, dans lequel chacune des portions flexibles (16, 18) est dépourvue d’éléments massants.

5 10. Dispositif selon la revendication 8 ou 9, dans lequel chacune des portions flexibles (16, 18) est apte à fléchir autour d’un axe de flexion (Xl-Xl’ ; X2-X2’), lesdits axes de flexion étant de préférence sensiblement parallèles.

11. Dispositif selon l’une quelconque des revendications 8 à
10 10, dans lequel l’embase (20) est disposée au centre du corps (12).
12. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le corps (12) est réalisé en matériau élastomère thermoplastique (TPE) avec une dureté Shore inférieure à 100, plus particulièrement inférieure à 80, encore plus

15 particulièrement inférieure à 60, ou en silicone de faible dureté Shore.
13. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l’embase (20) est réalisée en matériau métallique ou synthétique.
14. Dispositif selon la revendication 13, dans lequel les 20 éléments massants (22) sont réalisés par emboutissage de l’embase (20).
15. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l’embase (20), à l’exception des éléments massants, est noyée à l’intérieur du corps (12).