FR3052378A1 - Pince coupante pour feuillards - Google Patents

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Abstract

La Pince coupante (10) comprend deux bras (21, 22) articulés autour d'un axe de rotation R commun, lesdits bras (21, 22) comportant chacun une lame (31, 32) à l'une de leurs extrémités disposées en vis-à-vis, lesdites lames (31, 32) comportant respectivement un bord intérieur (310, 311), par lequel elles sont en regard l'une de l'autre, et un bord extérieur (320, 321), la pince coupante (10) étant caractérisé en ce qu'une des lames (31, 32) comprend, sur un bord extérieur (321), un sabot (33) formant une surface d'appui inscrite dans un plan P.

Description

Domaine de rinvention L’invention relève des outillages à main notamment adaptés au travail sous tension électrique, répondant par exemple à la norme CEI 60900. Elle s’inscrit dans le domaine des pinces coupantes, et concerne plus particulièrement une pince coupante adaptée pour couper des feuillards métalliques du type de ceux qui enveloppent totalement ou partiellement des câbles électriques d’un réseau de distribution d’énergie électrique. État de l’art
Il est connu de l’homme du métier que les câbles électriques de réseaux urbains basse tension répondent notamment à la norme NFC33-210. Ces câbles sont appelés « câbles électriques basse tension >> dans la mesure où ils sont adaptés à être soumis à une tension de service maximale de l’ordre de 1000 volts.
Ces câbles électriques basse tension comprennent généralement une gaine extérieure en matériau synthétique, tel que du PolyChlorure de Vinyle (PVC) enveloppant des conducteurs de phases et un conducteur de neutre. Les conducteurs de phase sont destinés à conduire l’énergie électrique et sont formés d’une gaine en matériau synthétique, tel que du Polyéthylène Réticulé (PR), enveloppant une âme métallique, par exemple réalisée en aluminium. Le conducteur de neutre est destiné à faire circuler l’énergie électrique et est formé d’une gaine réalisée en matériau conducteur à l’électricité, typiquement en plomb.
Les conducteurs de phases et de neutre sont entourés par un écran métallique composé de deux feuilles métalliques, généralement de l’acier, chacune d’une épaisseur de quelques dixièmes de millimètre. Ces feuilles métalliques sont appelées « feuillards >> dans la suite du présent texte. Cet écran métallique constitue une protection électrique des opérateurs et des services de maintenance dans la mesure où il est au contact de la gaine du conducteur neutre.
De manière connue de l’homme du métier, pour la réalisation d’une intervention sur un câble électrique basse tension, par exemple, afin de réaliser une jonction ou une connexion sur le câble, un technicien doit au préalable sectionner radialement la gaine extérieure, puis les feuillards, pour accéder aux conducteurs de phases et au conducteur de neutre. Les feuillards doivent être sectionnés à distance de l’extrémité proximale de la gaine, de sorte qu’une portion libre des feuillards s’étende au-delà de ladite extrémité, par exemple de l’ordre de quelques centimètres de longueur. Ceci afin d’éviter tout risque d’accident, tel qu’une perforation de la gaine des conducteurs de phases, lors de la coupe des feuillards. Ces interventions peuvent être réalisés sous tension, d’où l’importance pour le technicien de ne pas perforer les gaines des conducteurs de phases pour ne pas créer de court-circuit.
Il est ensuite d’usage de sectionner longitudinalement les feuillards de façon à former des languettes de quelques millimètres de large, puis de rabattre ces languettes le long de la gaine, autour de celle-ci.
Pour réaliser ces interventions, les agents disposent de ciseaux isolés électriquement, spécialement conçus pour les travaux sous tension conformément à la norme précitée, mais leur utilisation n’est pas aisé et ne permet pas un travail soigné et sécurisé. En effet, du fait des efforts exercés sur les ciseaux pour la réalisation de les coupes des feuillards, les ciseaux peuvent être instables et provoquer un accident si les ciseaux sont déséquilibrés. Un tel accident peut être à l’origine de dommages corporels et matériels.
En outre, l’utilisation de tels ciseaux est généralement malaisée et peu précise.
Par ailleurs, les ciseaux de l’état de l’art ne proposent pas de solution intégrée permettant la coupe des feuillards puis le rabat des languettes formées.
Exposé de rinvention
La présente invention a pour objectif de palier les inconvénients précités en proposant une pince coupante adaptée notamment pour couper les feuillards métalliques du type de ceux qui enveloppent totalement ou partiellement des câbles électriques d’un réseau de distribution d’énergie électrique. A cet effet, la présente invention concerne une pince coupante comprenant deux bras articulés autour d’un axe de rotation R commun, lesdits bras comportant chacun une lame à l’une de leurs extrémités disposées en vis-à-vis, lesdites lames comportant respectivement un bord intérieur, par lequel elles sont en regard l’une de l’autre, et un bord extérieur, une des lames comprenant, sur un bord extérieur, un sabot formant une surface d’appui inscrite dans un plan P.
Avantageusement, pour plus de confort et de facilité d’utilisation de la pince coupante, le plan P peut être parallèle à l’axe de rotation R.
La surface d’appui permet une manipulation plus précise de ladite pince, et par conséquent, génère un gain de précision des coupes. La manipulation de la pince coupante est également plus sécurisée dans la mesure où la surface d’appui permet de réduire les accidents notamment dus au glissement de la pince lors de la réalisation d’opérations de coupe.
Dans des modes particuliers de réalisation, l’invention répond en outre aux caractéristiques suivantes, mises en œuvre séparément ou en chacune de leurs combinaisons techniquement opérantes.
Dans des modes particuliers de réalisation, les bras forment une poignée de manœuvre des lames et sont agencés de façon à ce que la poignée est décalée par rapport au plan P de sorte à ménager un espace libre de manœuvre d’au moins un des bras.
Grâce à l’espace libre de manœuvre formé et à la surface d’appui de la pince coupante, l’utilisation de cette pince est relativement aisée et sécurisée dans la mesure où l’utilisateur peut manipuler la poignée de la pince sans contrainte de liberté de mouvement.
Dans des modes particuliers de réalisation de l’invention, les bras sont agencés de sorte qu’un axe médian M de la poignée forme un angle a non nul avec le plan P.
Cette caractéristique présente l’avantage de permettre un débattement angulaire du bras inférieur plus important. Ainsi, l’utilisation de la pince coupante est plus simple et plus confortable pour l’utilisateur.
Dans des modes particuliers de réalisation de l’invention, l’extrémité libre d’au moins une lame est conformée en arc de cercle.
Ainsi est évité tout risque d’accident ou toute détérioration de la pièce support ou de la pièce à couper. La pièce support est par exemple une gaine de conducteur de phase ou de conducteur de neutre d’un câble électrique basse tension, et la pièce à couper est par exemple un feuillard métallique dudit câble électrique.
Dans des modes de réalisation de l’invention, un organe élastique fixé à chacun des bras de sorte à appliquer à chacun desdits bras un effort tendant à les éloigner l’un de l’autre.
Grâce à ces caractéristiques, l’utilisation de la pince est facilitée, ainsi que l’augmentation de la vitesse d’utilisation, notamment les opérations de coupes successives.
Dans des modes de réalisation de l’invention, l’organe élastique est un ressort agissant en torsion monté autour de l’axe de rotation R de l’articulation des bras.
Le ressort est ainsi adapté à être dissimulé dans l’articulation des deux bras, permettant d’une part, une manipulation aisée de la pince coupante, dans la mesure où le ressort n’est pas susceptible d’entraver les mouvements de l’utilisateur. D’autre part, le ressort n’est pas soumis aux agressions de l’environnement extérieur susceptibles de dégrader son fonctionnement et/ou de réduire sa durée de vie.
Dans des modes de réalisation de l’invention, une des lames comprend des moyens de manipulation de pièces minces.
Ainsi il est possible avec un unique outil de couper et de manipuler les pièces. Il résulte de ces dispositions un gain de temps substantiel pour l’utilisateur.
Dans des modes de réalisation de l’invention, les moyens de manipulation de pièces minces comprennent une encoche s’étendant longitudinalement depuis l’extrémité libre de la lame ou depuis le bord extérieur de ladite lame.
Dans des modes de réalisation de l’invention, la pince comprend des moyens de verrouillage adaptés pour verrouiller la pince dans une position dans laquelle les bras sont rabattus l’un contre l’autre.
La pince peut donc être transportée ou stockée de manière sécurisée, dans la mesure où les lames sont repliées l’une contre l’autre lorsque les bras sont rabattus l’un contre l’autre. En outre, verrouiller la pince coupante dans cette position permet un gain substantiel d’espace de rangement de cette dernière.
Dans des modes de réalisation de l’invention, les bras sont réalisés dans un matériau isolant électriquement.
Selon ces caractéristiques, la pince répond à la norme la norme CEI 60900 en vigueur.
Présentation des figures L’invention sera mieux comprise à la lecture de la description suivante, donnée à titre d’exemple nullement limitatif, et faite en se référant aux figures qui représentent : - Figure 1 : un vue de coté de la pince coupante selon l’invention, - Figure 2 : une vue en perspective de la pince coupante selon la figure 1, - Figure 3 : une pince coupante selon l’une des figures 1 ou 2, utilisée pour couper un feuillard de façon à former des languettes, - Figure 4 : une pince coupante utilisée pour rabattre une languette issue de la coupe d’un feuillard selon la figure 3.
Dans ces figures, des références numériques identiques d’une figure à l’autre désignent des éléments identiques ou analogues. Par ailleurs, pour des raisons de clarté, les dessins ne sont pas à l’échelle, sauf mention contraire.
Description détaillée de rinvention
La présente invention concerne une pince coupante 10 comprenant deux bras 21 et 22 s’étendant respectivement entre deux extrémités et comportant chacun une lame 31 ou 32 à l’une de leurs extrémités, dite « extrémité distale >>. Les lames 31 et 32 comportent respectivement un bord intérieur 310 ou 320, coupant, par lequel elles sont en regard l’une de l’autre, lesdits bords intérieurs 310 ou 320 étant respectivement opposés à un bord extérieur 311 ou 321.
Les bras 21 et 22 sont articulés l’un à l’autre, entre leurs deux extrémités, selon un axe de rotation R, de sorte à former une poignée 20 de manoeuvre des lames 31 et 32 par leur autre extrémité, dite « extrémité proximale >>. La poignée 20 de manoeuvre permet de déplacer les lames 31 et 32 l’une par rapport à l’autre de sorte à pouvoir réaliser une opération de coupe d’une pièce, par exemple une pièce mince, par la génération d’efforts de cisaillement. Dans le mode de réalisation préféré décrit dans la présente description, la pièce mince est un feuillard métallique, par exemple en acier, d’un câble électrique basse tension et l’opération de coupe est réalisée de sorte à réaliser plusieurs découpes longitudinales radialement réparties, de façon à former des languettes.
La coupe du feuillard peut être réalisée en appliquant un effort de poussée sur la pince coupante 10 en direction du feuillard, en combinaison avec les efforts de cisaillement, de sorte augmenter l’efficacité de pénétration des lames 31 et 32 dans le feuillard.
En vu de la réalisation d’une opération de coupe, une des lames, dite « lame supérieure >> 31, peut être actionnée en rotation autour de l’axe de rotation R par manipulation de la poignée 20, en exerçant un effort tendant à rabattre les bras 21 et 22 l’un de l’autre. L’autre lame, dite « lame inférieure >> 32 est destinée à être fixe en rotation lors de cette opération. Ainsi, le bras 21 comprenant la lame supérieur 31, dit «bras inférieur» 21, est mobile en rotation alors que l’autre bras 22, comprenant la lame inférieure 32, dit « bras supérieur » 22, demeure fixe en rotation. De manière connu de l’homme du métier, les lames 31 et 32 et la poignée 20 sont respectivement aptes à occuper une position dite « ouverte », dans laquelle les bras 21 et 22 sont distants l’un de l’autre, et par voie de conséquence, dans laquelle un espace de coupe est formé entre les lames 31 et 32. Les lames 31 et 32 et la poignée 20 sont également respectivement aptes à occuper une position dite « fermée », dans laquelle les bras 21 et 22 sont rabattus, en appui, l’un contre l’autre, et par voie de conséquence, dans laquelle aucun espace n’est formé entre les lames 31 et 32.
Il y a lieu de noter qu’une opération de coupe d’un feuillard peut également être réalisée par simple application d’une force de poussée sur la pince coupante 10 en direction du feuillard, lorsque celui-ci est en appui contre les cotés intérieurs respectifs de chaque lame 31 ou 32.
La lame inférieure 32 comprend, sur son bord extérieur 321, un sabot 33 formant une surface d’appui inscrite dans un plan P. Lors d’une opération de coupe, le sabot 33 est destiné à prendre appui, par le biais de la surface d’appui, contre une pièce support, de sorte à assurer un maintien de la pince coupante 10 et ainsi éviter tout déplacement accidentel de ladite pince 10. Dans le mode préféré de réalisation notamment représenté par les figures 3 et 4, la pièce support est une gaine d’un conducteur de phase ou d’un conducteur de neutre d’un câble électrique basse tension.
Cette disposition vise à sécuriser l’opération de coupe dans la mesure où, lors de cette opération, la pince coupante 10 est soumise notamment aux efforts exercés par l’utilisateur tendant à rabattre les bras inférieur 21 et supérieur 22 l’un à l’autre et/ou aux efforts de poussée tendant à faire pénétrer les lames 31 et 32 dans le feuillard. Ces efforts sont susceptibles de déséquilibrer la pince coupante 10 et de provoquer un accident.
En outre, assurer le maintien de la pince coupante 10 lors des opérations de coupe permet d’améliorer la précision de la coupe réalisée et donc d’augmenter la qualité du travail fourni par un utilisateur de la pince coupante 10.
Il y a lieu de noter que les termes de positionnement tels que « au-dessus >>, « inférieur >>, et « supérieur >> mentionnés dans le présent texte sont relatifs à une situation dans laquelle la pince coupante 10 est utilisée de sorte qu’elle se trouve en appui, par la surface d’appui du sabot 33, contre une surface plane horizontale, tel que représenté par les figures 1 et 2.
Les bras inférieur 21 et supérieur 22 sont agencés de sorte que la poignée 20 est décalée par rapport au plan P afin de ménager un espace libre de manoeuvre d’au moins un desdits bras 21 et 22. Dans l’exemple de réalisation notamment représenté par les figures 1 et 2, l’espace libre permet la manoeuvre du bras inférieur 21 et est matérialisé entre le bras inférieur 21 et le plan P. Les dimensions de l’espace libre sont déterminées de sorte qu’un utilisateur puisse réaliser une opération de coupe sans que le bras inférieur 21 ou que sa main n’entre en contact avec la pièce support. De manière plus générale, les dimensions de l’espace libre sont choisies de sorte à autoriser un débattement angulaire du bras inférieur 21 suffisamment important pour permettre une opération de coupe.
Dans l’exemple de réalisation représenté par les figures 1 à 4, les bras inférieur 21 et supérieur 22 s’étendent depuis l’axe de rotation R vers leurs extrémités proximales respectives en formant un arc de cercle. Préférentiellement, le rayon de courbure du bras inférieur 21 est sensiblement plus élevé que celui du bras supérieur 22, de sorte que le bras supérieur 22 soit au-dessus du bras inférieur 21.
Avantageusement, dans l’exemple de réalisation représenté par les figures 1 et 2, les bras inférieur 21 et supérieur 22 peuvent être agencés de sorte qu’un axe médian M de la poignée 20 forme un angle a non nul avec le plan P. Tel que représenté par la figure 1, l’axe médian M est situé à égale distance des extrémités proximale de chacun des bras inférieur 21 et supérieur 22. Cette caractéristique présente l’avantage de permettre un débattement angulaire du bras inférieur 21 plus important. Ainsi, l’utilisation de la pince coupante 10 est plus simple et plus confortable pour l’utilisateur.
Tel que représenté par les figures 1 à 4, l’extrémité libre de chaque lame inférieure 32 et supérieure 31 est conformée en forme d’arc de cercle de sorte à éviter tout accident ou toute détérioration de la pièce support ou de la pièce à couper.
Avantageusement, l’extrémité libre de la lame inférieure 32 est formée par une portion du sabot 33 comprenant une surface plane parallèle au plan P tel que représenté sur les figuresi et 2. Cette caractéristique permet de pouvoir insérer facilement la lame inférieure 32 entre la pièce à couper et la pièce support pour procéder à l’opération de coupe du feuillard. Cette opération peut alors être réalisée de manière simple et rapide.
La pince coupante 10 comprend également un organe élastique fixé à chacun des bras inférieur 21 et supérieur 22 de sorte à appliquer à chacun desdits bras 21 et 22 un effort tendant à ouvrir la poignée, c’est-à-dire à éloigner les bras 21 et 22 l’un de l’autre pour notamment faciliter les opérations de coupes successives.
Dans l’exemple de réalisation décrit, l’organe élastique est un ressort sollicité en torsion monté autour de l’axe de rotation R de l’articulation des bras 21 et 22. Un tel ressort peut être un ressort spiral à lame ou un ressort hélicoïdal de torsion. Alternativement, le ressort peut être un ressort hélicoïdal sollicité en compression.
Comme on le voit sur les figures 1 à 4, le ressort ainsi dissimulé dans l’articulation permet, d’une part, une manipulation aisée de la pince coupante 10, et d’autre part, n’est pas soumis aux agressions de l’environnement extérieur susceptibles de dégrader son fonctionnement et/ou sa durée de vie. De telles agressions peuvent être provoquées par des particules de matière solide, par exemple de la poussière, et/ou liquide, par exemple de l’humidité.
En outre, la lame supérieure 31 comprend des moyens de manipulation 34 de pièces minces destinés à rabattre les languettes résultant de la coupe des feuillards.
Les moyens de manipulation 34 de pièces minces comprennent une encoche 340 s’étendant longitudinalement depuis l’extrémité libre de la lame supérieure 31 ou depuis son bord extérieur 311. Comme représenté par les figures 1 à 4, le bord extérieur 311 de la lame supérieure 31 comprend de ce fait une saillie 341 s’étendant longitudinalement vers l’extrémité libre de ladite lame 31. L’épaisseur de cette saillie 341 est préférentiellement sensiblement inférieure à sa largeur, étant entendue que l’épaisseur de la saillie 341 représente la dimension mesurée entre le bord extérieur 311 de la lame supérieure 31 et l’encoche 340, et la largeur de la saillie 341 représente la dimension mesurée dans une direction parallèle à l’axe de rotation R des lames 31 ou 32. Du fait de cette caractéristique, la manipulation des languettes est relativement aisée.
Par ailleurs, les opérations de coupe et de rabat se faisant avec le même outil, sans nécessiter de modifier structurellement la pince coupante 10 entre les deux opérations, ni de modifier la prise en main de ladite pince 10, il est relativement aisé et rapide de rabattre les languettes suite à la coupe du feuillard.
Avantageusement, le sabot 33 de la lame inférieure 32 peut être utilisé pour aplatir le feuillard après l’opération de rabat et finaliser ces opérations.
La pince coupante 10 comprend des moyens de verrouillage 40 dans une position dans laquelle les bras inférieur 21 et supérieur 22 sont rabattus l’un contre l’autre, afin de pouvoir conserver la poignée 20 et les lames 31 ou 32 de la pince coupante 10 en position fermée, lorsque ladite pince 10 n’est plus utilisée, tel qu’illustré par la figure 1.
Ces moyens de verrouillage 40 sont avantageusement disposés au niveau de l’articulation des deux bras 21 et 22, sur le bras supérieur 22, et comprennent, dans l’exemple de réalisation représenté par les figures 1 à 4, une butée s’étendant selon un axe longitudinal mobile entre une position effacée et une position de verrouillage.
Dans la position effacée, comme représenté par la figure 2, la butée prend position dans un logement de forme complémentaire agencé dans le bras supérieur 22, et permet la rotation libre du bras inférieur 21. Dans l’exemple de réalisation représenté par les figures 1 à 4, l’axe longitudinal de la butée est sensiblement tangent à un cercle dont le centre est l’axe de rotation R.
Dans la position de verrouillage, la butée prend position dans un logement de forme complémentaire agencé dans le bras inférieur 21 de sorte à s’opposer à l’ouverture de la poignée 20, lorsque ledit bras 21 est rabattu contre le bras supérieur 22, tel qu’illustré par la figure 1.
La butée est dimensionnée pour présenter une résistance mécanique propre à s’opposer aux efforts continus exercés par le bras inférieur 21 transmettant les efforts du ressort, ici contraint en torsion, lorsque la butée est en position de verrouillage.
Dans l’exemple de réalisation représenté par les figures 1 et 2, la butée est mobile en rotation autour d’un axe de rotation ménagé dans le bras supérieur 22. Toutefois, la butée peut, dans des exemples de réalisation non représentés, coulisser entre une position effacée et une position de verrouillage.
De plus, les moyens de verrouillage 40 peuvent comprendre un organe élastique agencé de manière à contraindre la butée en position de verrouillage, de sorte que lorsque la poignée 20 est fermée, la butée se loge automatiquement dans le logement du bras inférieur 21. Le verrouillage est alors automatique lors de la fermeture de la poignée 20. Pour déverrouiller la poignée 20 afin de pouvoir l’ouvrir, l’utilisateur exerce une force sur la butée de sorte à contraindre l’organe élastique pour dégager la butée du logement du bras inférieur 21.
Les bras 21 et 22 comprennent respectivement, entre l’articulation et leur extrémité proximale, une collerette 51 ou 52 de protection permettant de faciliter et sécuriser la prise en main de la pince coupante 10 par un utilisateur. Ces collerettes 51 et 52 servent avantageusement de butée en translation pour les mains de l’utilisateur lorsque celui-ci applique des efforts sur les bras 21 et 22 pour réaliser une opération de coupe. Elles peuvent constituer par ailleurs une butée en rotation du bras inférieur 21 lorsque celui-ci est rabattu contre le bras supérieur 22.
Avantageusement, les bras 21 et 22 sont réalisés dans un matériau isolant électriquement de sorte qu’un utilisateur puisse travailler dans un environnement sous tension électrique en toute sécurité.
En outre, les bras 21 et 22 présentent un surmoulage en matériau élastomère pour améliorer le confort d’utilisation de la pince coupante 10. Ce surmoulage présente également l’avantage d’augmenter les phénomènes de frottement entre la poignée 20 et la main de l’utilisateur pour favoriser l’adhérence et réduire le glissement. Cette caractéristique participe donc à la sécurisation de l’utilisation de la pince coupante 10.
De manière plus générale, il est à noter que les modes de mise en oeuvre et de réalisation considérés ci-dessus ont été décrits à titre d’exemples non limitatifs, et que d’autres variantes sont par conséquent envisageables.
Notamment, l’invention décrite est particulièrement adaptée pour couper des feuillards métalliques du type de ceux qui enveloppent totalement ou partiellement des câbles électriques d’un réseau de distribution d’énergie électrique, mais rien n’exclut cependant, suivant d’autres exemples, d’utiliser la pince coupante 10 objet de la présente invention pour couper d’autres pièces.

Claims (10)

  1. REVENDICATIONS
    1. Pince coupante (10) comprenant deux bras (21, 22) articulés autour d’un axe de rotation R commun, lesdits bras (21, 22) comportant chacun une lame (31, 32) à l’une de leurs extrémités disposées en vis-à-vis, lesdites lames (31, 32) comportant respectivement un bord intérieur (310, 311), par lequel elles sont en regard l’une de l’autre, et un bord extérieur (320, 321), la pince coupante (10) étant caractérisé en ce qu’une des lames (31, 32) comprend, sur un bord extérieur (321), un sabot (33) formant une surface d’appui inscrite dans un plan P.
  2. 2. Pince coupante (10) selon la revendication 1, dans laquelle les bras (21, 22) forment une poignée (20) de manœuvre des lames (31, 32) et sont agencés de façon à ce que la poignée (20) est décalée par rapport au plan P de sorte à ménager un espace libre de manœuvre d’au moins un des bras (21,22).
  3. 3. Pince coupante (10) selon l’une des revendications 1 ou 2, dans laquelle les bras (21, 22) sont agencés de sorte qu’un axe médian M de la poignée (20) forme un angle a non nul avec le plan P.
  4. 4. Pince coupante (10) selon l’une des revendications 1 à 3, dans laquelle l’extrémité libre d’au moins une lame (31, 32) est conformée en arc de cercle.
  5. 5. Pince coupante (10) selon l’une des revendications 1 à 4, comprenant un organe élastique fixé à chacun des bras (21, 22) de sorte à appliquer à chacun desdits bras (21, 22) un effort tendant à les éloigner l’un de l’autre.
  6. 6. Pince coupante (10) selon la revendication 5, dans laquelle l’organe élastique est un ressort agissant en torsion monté autour de l’axe de rotation R de l’articulation des bras (21,22).
  7. 7. Pince coupante (10) selon l’une des revendications 1 à 6, dans laquelle une des lames (31, 32) comprend des moyens de manipulation (34) de pièces minces.
  8. 8. Pince coupante (10) selon la revendication 7, dans laquelle les moyens de manipulation (34) de pièces minces comprennent une encoche (340) s’étendant longitudinalement depuis l’extrémité libre de la lame (31, 32) ou depuis le bord extérieur (311 ) de ladite lame (31,32).
  9. 9. Pince coupante (10) selon l’une des revendications 1 à 8, comprenant des moyens de verrouillage (40) adaptés pour verrouiller la pince dans une position dans laquelle les bras (21,22) sont rabattus l’un contre l’autre.
  10. 10. Pince coupante (10) selon l’une des revendications 1 à 9, dans laquelle les bras (21,22) sont réalisés dans un matériau isolant électriquement.
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