FR3048880A1 - Composition cosmetique comprenant un colorant hydrosoluble - Google Patents

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Abstract

La présente invention concerne une composition, notamment cosmétique, en particulier de type émulsion, comprenant dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins une phase grasse et une phase aqueuse contenant au moins un colorant naturel ou d'origine naturelle hydrosoluble, ladite composition contenant en outre au moins une quantité efficace d'au moins une charge spécifique choisie parmi des particules d'aérogel de silice hydrophobe. Elle concerne également un procédé cosmétique de soin et/ou de maquillage d'une matière kératinique, caractérisé par le fait que l'on applique sur ladite matière kératinique une composition telle que définie ci-dessus, ainsi qu'un procédé de préparation de ladite composition.

Description

La présente invention se rapporte au domaine des compositions cosmétiques colorées, et plus particulièrement à l’aide de colorants naturels hydrosolubles ou hydrophiles.
Il y a une demande croissante des consommateurs à l’égard de produits, qu’ils soient cosmétiques ou alimentaires, privilégiant des composés naturels ou d’origine naturelle aux composés synthétiques. Cette exigence des utilisateurs s’applique également aux matières colorantes.
Dans le cadre de la présente invention, les inventeurs se sont plus particulièrement intéressés aux colorants naturels hydrosolubles.
Les colorants naturels hydrosolubles sont pour l’essentiel issues des feuilles, fleurs, fruits et racines d’une grande diversité de plantes. A titre illustratif de ces colorants hydrosolubles peuvent notamment être cités par exemple la bétanine (betterave), le carmin, la chlorophylline cuivrée et les dérivés d’orthodiphénol.
Parmi ces colorants hydrosolubles, les colorants naturels anthocyanines, appartenant à la famille des orthodiphénols, sont déjà largement utilisés en industrie alimentaire. Ces composés sont plus particulièrement issus des fruits comme les raisins, mûres et prunes ou de légumes comme le chou rouge, le radis rouge ou la patate douce violette. Ils sont ainsi pour l’essentiel à l’origine des couleurs mauve, rouge, bleue et pourpre des fleurs, fruits, feuilles, graines et racines.
Comme évoqué précédemment, c’est lorsqu’ils sont sous une forme diluée en milieux aqueux que ces composés procurent la coloration chromatique la plus intense et à ce titre particulièrement intéressante pour le domaine de la cosmétique.
Malheureusement, la mise en œuvre des colorants naturels et en particulier des anthocyanines, à l’état de solutés aqueux, pose des difficultés notamment en terme de stabilité à l’égard de certaines formulations galéniques dédiées à les incorporer.
En effet, dans le domaine cosmétique, un grand nombre de compositions cosmétiques, met en œuvre conventionnellement une phase grasse. Or, il apparaît un défaut de compatibilité entre la forme diluée de ces colorants et les composants de phase grasse. Plus précisément, il a été constaté une stabilité structurelle insuffisante des compositions à phase grasse correspondantes. Ce défaut de stabilité se traduit notamment par une perte d’homogénéité, généralement constatée au terme d’une conservation au-delà de quelques semaines à température ambiante et au-delà de quelques heures à un chauffage à 90 °C.
La présente invention a précisément pour objet de proposer une solution permettant de surmonter ce défaut de stabilité et d’améliorer les propriétés des colorants hydrosolubles en terme de couvrance.
Ainsi, selon un premier de ses aspects, la présente invention concerne une composition, notamment cosmétique, en particulier de type émulsion, comprenant dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins une phase grasse et une phase aqueuse contenant au moins un colorant naturel ou d’origine naturelle hydrosoluble, ladite composition contenant en outre au moins une quantité efficace d’au moins une charge spécifique choisie parmi les particules d’aérogel de silice hydrophobe.
Comme il ressort des exemples figurant ci-après, les inventeurs ont contre toute attente constaté que la présence d’une charge spécifique telle que définie ci-dessus permet d’accéder à des compositions qui bien que contenant simultanément une phase grasse et un colorant en solution aqueuse c’est-à-dire à l’état de soluté aqueux, manifestent une stabilité prolongée dans le temps et en termes de température, tout en manifestant de bonnes propriétés de couvrance en termes de coloration.
Ainsi, les compositions selon l’invention sont stables.
En particulier, elles demeurent homogènes pendant un chauffage de 5 heures à une température de 95 °C - 98 °C, à pression atmosphérique.
Plus précisément, une composition stable est une composition pour laquelle il n’est pas constaté de défaut d’inhomogénéité, notamment un phénomène de démixion, de déphasage, ni d’apparition d’agglomérats au cours du procédé de fabrication et au-delà du traitement de chauffage détaillé ci-dessus. Ce contrôle de stabilité est réalisé par observation visuelle.
Avantageusement, la charge spécifique selon l’invention est présente en quantité efficace pour garantir la stabilité de ladite composition à un chauffage pendant 5 heures à 95 °C - 98 °C, à pression atmosphérique, éventuellement sous défloculeuse, notamment du type Raynerie, et en particulier à faible vitesse.
Au sens de la présente invention, on entend par « quantité efficace », la quantité de charge spécifique avantageusement nécessaire pour conférer à ladite composition les propriétés recherchées, en particulier la stabilité et la couvrance. A partir de ses connaissances générales, l’homme du métier est apte à ajuster la quantité de charge spécifique nécessaire pour conférer à ladite composition les propriétés souhaitées.
Le ou les colorants hydrosolubles de la composition selon l’invention y sont présents pour l’essentiel sous une forme solubilisée en milieu aqueux. En d’autres termes, ils ne sont pas présents en quantité significative, c’est-à-dire à plus de 5 % en poids, voire à plus de 1 % en poids, sous une forme particulaire ou encore solide dans la composition.
Selon une variante préférée, une composition selon l’invention contient à titre de colorant hydrosoluble au moins un composé anthocyanine.
Une composition selon l’invention comporte de préférence une étape de préparation consistant en l’ajout d’une émulsion, en particulier du type E/H, d’anthocyanine sous forme de poudre pré-stabilisée par un émulsionnant, notamment du type tensioactif polymérique, par exemple choisi parmi les polyglycéryl polyricinoléates. Une composition selon l’inventionne requiert avantageusement pas la présence obligatoire d’un tensioactif additionnel pour garantir sa stabilisation autre que celui issu de la dite émulsion d’anthocyanine sous forme de poudre.
Selon un autre aspect, la présente invention concerne un procédé cosmétique de soin et/ou de maquillage d’une matière kératinique, caractérisé par le fait que l’on applique sur ladite matière kératinique, une composition selon l’invention.
Par « matière kératinique », au sens de la présente invention, on entend couvrir la peau, les muqueuses, comme les lèvres, les ongles et les fibres kératiniques, à l’image des cils et des cheveux. Sont tout particulièrement considérées selon l’invention la peau, en particulier la peau du visage, les lèvres et les ongles.
Selon encore un autre aspect, la présente invention concerne un procédé de préparation d’une composition cosmétique telle que définie ci-dessus, comprenant au moins les étapes consistant à : i) disposer d’une émulsion intermédiaire, par exemple de type eau-dans-huile, comprenant un colorant naturel ou d’origine naturelle hydrosoluble, notamment un dérivé d’orthodiphénol, et de préférence un dérivé anthocyanine, stabilisée par au moins une quantité efficace d’un tensioactif polymérique de HLB compris entre 3 et 7, et ayant un poids moléculaire supérieur à 800, de préférence choisi parmi des polyglycéryl polyricinoléates, des polydialkyl silicones à groupes latéraux et/ou terminaux hydrophiles polyoxyalkylénés, des polymères émulsionnants du type ester d’acide gras et de glycol polyoxyalkyléné, et leur(s) mélange(s), plus préférentiellement choisi parmi des polyglycéryl polyricinoléates ; ii) disposer d’une base cosmétique, de préférence non colorée, par exemple blanche ; iii) disposer d’au moins une quantité efficace d’au moins une charge spécifique choisie parmi des particules d’aérogel de silice hydrophobe ; iv) mettre en présence ladite émulsion intermédiaire de l’étape i), ladite ou lesdites charges spécifiques de l’étape iii), et ladite base cosmétique de l’étape ii) ; la mise en présence de l’étape iv) pouvant être réalisée en une unique opération, ou via des étapes successives, par exemple les étapes ii) et iii) pouvant être réalisés ensemble, de préférence au cours de l’étape iv), dans un premier temps la base cosmétique de l’étape ii) et la ou les charges spécifiques de l’étape iii) étant mis en présence puis dans un deuxième temps l’émulsion intermédiaire étant adjointe au mélange base cosmétique / charge(s).
La composition selon l’invention est avantageusement formulée de manière à comprendre un milieu physiologiquement acceptable.
Par « milieu physiologiquement acceptable », on entend désigner un milieu convenant particulièrement à l’application d’une composition de l’invention sur les matières kératiniques, notamment la peau et plus particulièrement la peau du visage, les lèvres et les ongles. Le milieu physiologiquement acceptable est généralement adapté à la nature du support sur lequel doit être appliquée le produit.
Une composition selon l’invention peut être tout type de composition cosmétique telle qu’un vernis à ongles, un fond de teint, un fard à joues ou à paupières, un produit anticerne, un blush, un rouge à lèvres, un baume à lèvres, un brillant à lèvres, un crayon à lèvres ou yeux, un eye-liner, un mascara, ou encore un produit de maquillage du corps, de coloration de la peau, ou de soin telle qu’une crème de soin, une crème teintée, de préférence un vernis à ongles, fond de teint ou rouge à lèvres.
Une composition de l’invention est notamment une composition destinée à être appliquée sur une matière kératinique, en particulier la peau, et plus particulièrement la peau du visage, les lèvres et les ongles.
De préférence, une composition selon l’invention forme un produit de maquillage des matières kératiniques, notamment des lèvres.
COLORANT NATUREL OU D’ORIGINE NATURELLE
Par « composé naturel », on entend un composé que l’on obtient directement de la terre ou du sol, ou à partir de végétaux ou d’animaux, via, le cas échéant, un ou des processus physiques, comme par exemple un broyage, un raffinage, une distillation, une purification ou une filtration, ou encore issu d’un processus biotechnologique, notamment issu de cultures cellulaires ou microbiologiques, par exemple de champignons ou de bactéries.
Par composé « d’origine naturelle », on entend un composé naturel ayant subi un ou des traitements chimiques ou industriels annexes, engendrant des modifications n’affectant pas les qualités essentielles de ce composé et/ou un composé comprenant majoritairement des constituants naturels ayant ou non subi des transformations, comme indiquées ci-dessus. A titre d’exemple non limitatif de traitement chimique ou industriel annexe engendrant des modifications n’affectant pas les qualités essentielles d’un composé naturel, on peut mentionner ceux autorisés par les organismes de contrôle tels qu’Ecocert (Référentiel des produits cosmétiques biologiques et écologiques, janvier 2003) ou définis dans les manuels reconnus dans le domaine, tels que « Cosmetics and Toiletries Magazine », 2005, vol. 120, 9:10.
Selon l’invention, on considère qu’un composé est naturel ou d’origine naturelle lorsqu’il est majoritairement composé de constituants naturels, c’est-à-dire lorsque le rapport pondéral des constituants naturels sur les constituants non naturels qui le composent est supérieur à 1.
On entend par colorant et plus généralement un composé hydrosoluble, un colorant ou composé ayant une solubilité dans l’eau, mesurée à 25 °C, au moins égale à 0,01 g/1 (obtention d’une solution macroscopiquement isotrope et transparente, colorée ou non). A titre de colorants hydrosolubles convenant à l’invention peuvent notamment être cités les colorants hydrosolubles naturels tels que par exemple la bétanine (betterave), le carmin, la chlorophylline cuivrée, le bleu de méthylène, les dérivés d’orthodiphénol comme les anthocyanines (radis rouge, chou rouge, patate douce violette, maïs violet, carotte noire, hibiscus, pois bleu sureau), le caramel, le bois de santal, le gardénia, la spirulline et la riboflavine.
Il s’agit plus particulièrement d’un dérivé d’orthodiphénol naturel.
Plus particulièrement, les orthodiphénols utilisables selon l’invention sont choisis parmi : - les flavanols comme la catéchine et le gallate d’épicatéchine ; - les flavonols comme la quercétine ; - les anthocyanidines comme la cyanidine, la delphinidine, et la pétunidine ; - les anthocyanines ou les anthocyanes comme la myrtilline ; - les orthohydroxybenzoates, par exemple les sels d’acide gallique ; - les flavones comme la lutéoline ; -les hydroxystilbènes, par exemple le tétrahydroxy-3,3’,4,5’-stilbène, éventuellement oxylés (par exemple glucosylés) ; - la 3,4-dihydroxyphénylalanine et ses dérivés ; - la 2,3-dihydroxyphénylalanine et ses dérivés ; - la 4,5-dihydroxyphénylalanine et ses dérivés ; - les dihydroxycinnamates tels que l’acide caféique et l’acide chlorogénique ; - les orthopolyhydroxycoumarines ; - les orthopolyhydroxyisocoumarines ; - les orthopolyhydroxy-coumarones ; - les orthopolyhydroxyisocoumarones ; - les orthopolyhydroxychalcones ; - les orthopolyhydroxychromones ; - les quinones ; - les hydroxyxanthones ; - le 1,2 dihydroxybenzène et ses dérivés ; - le 1,2,4 trihydroxybenzène et ses dérivés ; - le 1,2,3 trihydroxybenzène et ses dérivés ; - le 2,4,5 trihydroxytoluène et ses dérivés ; - les proanthocyanidînes et notamment les proanthocyanidines Al, A2, Bl, B2, B3 et Cl; - les proanthocyanines ; - l’acide tannique ; - l’acide gallique ; - l’acide ellagique ; - les néoflavanols et néoflavanones comme les dérivés d’hématoxyline, d’hématéine, de braziline et de braziléine ; et - les mélanges des composés précédents
De préférence, les orthodiphénols utilisables selon l’invention sont choisis parmi les anthocyanidines comme la cyanidine, la delphinidine, et la pétunidine ; les anthocyanines ou les anthocyanes comme la myrtilline ; les proanthocyanidines et notamment les proanthocyanidines Al, A2, Bl, B2, B3 et Cl ; les proanthocyanines ; et les mélanges des composés précédents.
Pour des raisons évidentes, la quantité de ce colorant ou mélange de colorants présente dans une composition selon l’invention est susceptible de varier significativement au regard de la gamme de teinte de même que l’intensité chromatique recherchées par sa présence. A titre illustratif, une composition selon l’invention peut comprendre de 0,1 % à 10 % en poids, et de préférence de 1 % à 7,5 % en poids, en colorants naturel ou d’origine naturelle hydrosolubles, par rapport à son poids total.
Comme énoncé précédemment le ou les colorants hydrosolubles sont présents à l’état de soluté aqueux dans une composition selon l’invention. En d’autres termes, ils ne sont pas présents en quantité significative, c’est-à-dire à plus de 5 % en poids, voire à plus de 1 % en poids, sous une forme particulaire ou encore solide dans la composition.
Pour obtenir ce type de formulation, le colorant hydrosoluble est le plus souvent incorporé dans la composition sous la forme d’une solution aqueuse ou d’une émulsion l’incorporant au niveau de sa phase aqueuse.
Cette solution ou émulsion peut être préparée au préalable par dilution du colorant à l’état solide en milieu aqueux. Toutefois, un certain nombre de formulations commerciales véhiculant des colorants hydrosolubles en milieu aqueux voire le cas échéant formulé sous la forme d’une émulsion existent également.
Selon une variante préférée, une composition selon l’invention contient à titre de colorant naturel et hydrosoluble au moins un dérivé d’orthodiphénol, et de préférence au moins un dérivé anthocyanine.
Anthocvanines
Structurellement, les anthocyanines sont des sels glycosides substitués et des acyles glycosides du 2-phényle-benzopyrilyum.
La structure basique des anthocyanidines consiste en un noyau chromane (Ce-cycle A et C3-cycle C) et à un second cycle aromatique (Ce-cycle B) en position 2 tel que représenté en formule I ci-après.
1 Pélargonium (Pg) R3=OH ; R5=OH ; Rf)=H ; R7=OH ; R3 =H ; R4 =OH ; R5 =H
2 Cyanidin (Cy) R3=OH ; R5=OH ; R^H ; R7=OH ; R3 =OH ; R,.=OH ; R5 =H
3 Delphinidin (Dp) R3=OH ; R5=OH ; R^H ; R7=OH ; R3 =OH ; R,.=OH ; R5 =OH
4 Peonidin (Pn) R3=OH ; R5=OH ; R6=H ; R7=OH ; R3>=OMe ; R4=OH ; R5>=H
5 Petunidin (Pt) R3=OH ; R5=OH ; R6=H ; R7=OH ; R3 =OMe ; R4 =OH ; R5=OH 6 Malvidin (Mv) R3=OH ; R5=OH ; R6=H ; R7=OH ; R3>=OMe ; R4=OH ; Rs =OMe
Les différentes anthocyanidines diffèrent par le nombre et la position des groupes hydroxyles et/ou méthyles éthers liés à leur position 3, 5, 6, 7, 3’, 4’ et/ou 5’.
Plus de trente et un anthocyanidines monomériques ont été identifiées. Toutefois, 90 % des anthocyanines naturellement existantes sont représentées par 6 structures (30 % de cyanidines (2), 22 % en delphinidines (3), 18 % en pélargonidines (1) et pour les 20 % en péonydines (4), malvidines (6) et pétunidines (5)).
Ces six anthocyanidines sont les anthocyanidines les plus connues.
La couleur des anthocyanidines diffère avec le nombre des groupements hydroxyles attachés sur les molécules et plus particulièrement présents au niveau du cycle B.
La couleur de la molécule évolue de l’orange vers le violet avec le nombre de motifs hydroxyles présents sur sa structure.
La glycosylation des anthocyanidines a pour effet de stimuler la couleur rouge de celles-ci alors que la présence de motifs acyle bleus aromatiques ou aliphatiques a un effet essentiel sur leur stabilité et sur la solubilité.
Ces colorants peuvent notamment être caractérisés par les CAS numbers suivants: 134-01-1, 134-04-3, 528-53-0, 528-28-5, 643-84-5, 1429-30-7, 11029-12-2, etc... et défini par «CTFA - International Color Handbook», Third Edition, CTFA, p. 856-857.
Ces matières colorantes naturelles sont mises sous une forme solubilisée dans une phase aqueuse.
Selon un mode de réalisation avantageux, la forme solubilisée du composé anthocyanine dans l’eau, se présente sous la forme d’une émulsion eau-dans-huile. Dans ce cas particulier, ces émulsions sont par ailleurs stabilisées avec un ou plusieurs tensioactif(s).
Des formulations commerciales de ce type sont notamment disponibles. A titre de formulation de colorants anthocyanines convenant à l’invention peuvent notamment être citées les émulsions d’anthocyanines eau-dans-huile contenant de 5 % à 40 % en poids, voire 25 % à 35 % en poids, d’anthocyanines et stabilisées par un tensioactif en particulier de type polyglycéryl-5-polyricinoléate.
Un exemple d’une telle formulation est notamment donné ci-après.
CHARGES SPECIFIQUES
Comme énoncé précédemment, les inventeurs ont constaté l’effet bénéfique de la présence additionnelle d’une charge particulaire spécifique pour garantir la stabilisation requise à une composition à phase grasse et contenant une forme diluée d’un ou plusieurs colorants hydrosolubles. Ces charges spécifiques sont avantageusement choisies parmi les particules de gel de silice hydrophobe.
Particules d’aérogel de silice hydrophobe
Ainsi, une composition selon l’invention comprend à titre de charge spécifique, des particules d’aérogel de silice hydrophobes qui contribuent à la stabilisation de l’émulsion.
Les aérogels sont des matériaux poreux ultra légers, dont les premiers ont été réalisés par Kristler en 1932.
Ils sont généralement synthétisés par un procédé sol-gel en milieu liquide puis séchés par extraction d’un fluide supercritique. Le fluide supercritique le plus communément utilisé est le CO2 supercritique. Ce type de séchage permet d’éviter la contraction des pores et du matériau. D’autres types de séchage permettent également d’obtenir des matériaux poreux à partir de gel, à savoir (i) le séchage par cryodessiccation, consistant à solidifier à faible température le gel puis à sublimer le solvant et (ii) le séchage par évaporation. Les matériaux ainsi obtenus sont appelés respectivement cryogels et xérogels. Le procédé sol-gel et les différents séchages sont décrits en détail dans Brinker CJ., and Scherer G.W., Sol-Gel Science : New York : Academie Press, 1990.
Par « silice hydrophobe », on entend toute silice dont la surface est traitée par des agents de silylation, par exemple par des silanes halogénés tels que des alkylchlorosilanes, des siloxanes, en particulier des dimethylsiloxanes tel que l’hexamethyldisiloxane, ou des silazanes, de manière à fonctionnaliser les groupements OH par des groupements silyles Si-Rn, par exemple des groupements triméthylsilyles.
De préférence, les particules d’aérogel hydrophobe pouvant être utilisées dans la présente invention présentent avantageusement une surface spécifique par unité de masse (SM) allant de 500 m2/g à 1500 m2/g, de préférence de 600 m2/g à 1200 m2/g et mieux de 600 m2/g à 800 m2/g, et/ou ont une capacité d’absorption d’huile mesurée au WET POINT allant de 5 ml/g à 18 ml/g de particules, de préférence de 6 ml/g à 15 ml/g et mieux de 8 ml/g à 12 ml/g.
La capacité d’absorption mesurée au Wet Point, et notée Wp, correspond à la quantité d’huile qu’il faut additionner à 100 g de particules pour obtenir une pâte homogène.
Elle est mesurée selon la méthode dite de Wet Point ou méthode de détermination de prise d’huile de poudre selon le principe décrit dans la norme NF T 30-022. Elle correspond à la quantité d’huile adsorbée sur la surface disponible de la poudre et/ou absorbée par la poudre par mesure du Wet Point, décrite ci-dessous :
On place une quantité m = 2 g de poudre sur une plaque de verre puis on ajoute goutte à goutte l’huile (isononyl isononanoate). Après addition de 4 à 5 gouttes d’huile dans la poudre, on mélange à l’aide d’une spatule et on continue d’ajouter de l’huile jusqu’à la formation de conglomérats d’huile et de poudre. A partir de ce moment, on ajoute l’huile à raison d’une goutte à la fois et on triture ensuite le mélange avec la spatule. On cesse l’addition d’huile lorsque l’on obtient une pâte ferme et lisse. Cette pâte doit se laisser étendre sur la plaque de verre sans craquelures ni formation de grumeaux. On note alors le volume Vs (exprimé en ml) d’huile utilisé.
La prise d’huile correspond au rapport Vs/m.
Les particules d’aérogel de silice hydrophobe utilisées selon la présente invention sont de préférence des particules d’aérogel de silice silylée (nom INCI silica silylate).
La préparation de particules d’aérogels de silice hydrophobe modifiées en surface par silylation est décrite plus avant dans le document US 7,470,725.
On utilisera en particulier des particules d’aérogels de silice hydrophobe modifiée en surface par groupements triméthylsilyles, à savoir des particules de silice triméthylsiloxylée.
Les particules d’aérogel hydrophobe pouvant être utilisées dans la présente invention présentent avantageusement une taille, exprimée en diamètre moyen (D[0,5j), inférieure à 1500 pm, et de préférence allant de 1 pm à 30 pm, de préférence de 5 pm à 25 pm, mieux de 5 pm à 20 pm, et encore mieux de mieux de 5 pm à 15 pm.
La surface spécifique par unité de masse peut être déterminée par la méthode d’absorption d’azote appelée méthode BET (BRUNAUER - EMMET - TELLER) décrite dans « The journal of the American Chemical Society », volume 60, page 309, février 1938 et correspondant à la norme internationale ISO 5794/1 (annexe D). La surface spécifique BET correspond à la surface spécifique totale des particules considérées.
Les tailles des particules d’aérogel selon l’invention peuvent être mesurées par diffusion statique de la lumière au moyen d’un granulomètre commercial de type MasterSizer 2000 de chez Malvem. Les données sont traitées sur la base de la théorie de diffusion de Mie. Cette théorie, exacte pour des particules isotropes, permet de déterminer dans le cas de particules non sphériques, un diamètre « effectif » de particules. Cette théorie est notamment décrite dans l’ouvrage de Van de Hulst, H.C., « Light Scattering by SmallParticles » Chapitres 9 et 10, Wiley, New York, 1957.
Selon un mode de réalisation avantageux, les particules d’aérogel hydrophobe utilisées dans la présente invention présentent une surface spécifique par unité de masse (SM) allant de 600 m2/g à 800 m2/g et une taille exprimée en diamètre moyen (D[0,5]) allant de 5 pm à 20 pm, mieux de 5 pm à 15 pm.
Selon un mode de réalisation préféré, on utilisera plus particulièrement le VM-2270, dont les particules présentent une taille moyenne allant de 5 microns à 15 microns et une surface spécifique par unité de masse allant de 600 m2/g à 800 m2/g.
Les particules d’aérogel hydrophobe utilisées dans la présente invention peuvent avantageusement présenter une densité tassée p allant de 0,04 g/cm3 à 0,10 g/cm3, de préférence de 0,05 g/cm3 à 0,08 g/cm3.
Dans le cadre de la présente invention, cette densité peut être appréciée selon le protocole suivant, dit protocole de la densité tassée : 40 g de poudre sont versés dans une éprouvette graduée puis l’éprouvette est placée sur un appareil STAV 2003 de chez STAMPF VOLUMETER. L’éprouvette est ensuite soumise à une série de 2500 tassements (cette opération est recommencée jusqu’à ce que la différence de volume entre 2 essais consécutifs soit inférieure à 2 %) ; puis le volume final Vf de poudre tassée est mesuré directement sur l’éprouvette.
La densité tassée est déterminée par le rapport masse (m)/Vf, en l’occurrence 40/Vf (Vf étant exprimé en cm3 et m en g).
Selon un mode de réalisation, les particules d’aérogel hydrophobes utilisées dans la présente invention présentent une surface spécifique par unité de volume SV allant de 5 m /cm à 60 m /cm , de préférence de 10 m /cm à 50 m /cm et mieux de 15 m /cm à 40 m2/cm3.
La surface spécifique par unité de volume est donnée par la relation :
où p est la densité tassée exprimée en g/cm3 et SM est la surface spécifique par unité de masse exprimée en m2/g, telles que définies plus haut.
Selon un mode de réalisation préféré, les particules d’aérogel hydrophobe selon l’invention présentent une surface spécifique par unité de masse (SM) allant de 500 m2/g à 1500 m2/g, de préférence de 600 m2/g à 1200 m2/g et mieux de 600 m2/g à 800 m2/g, et une taille exprimée en diamètre moyen (D[0,5]) allant de 1 pm à 30 pm et/ou une capacité d’absorption d’huile mesurée au WET POINT allant de 5 ml/g à 18 ml/g de particules, de préférence de 6 ml/g à 15 ml/g et mieux de 8 ml/g à 12 ml/g.
Des particules de silice hydrophobe (aérogels de silice hydrophobe) comme décrit dans les documents WO 2013/190112, WO 2013/160362, WO 2013/190104, ou WO 2013/194100. Il peut également s’agir de silice fonctionnalisée par des groupements anioniques comme décrit dans le document US 2005/0192366.
Concernant la préparation de particules d’aérogels de silice hydrophobe modifiés en surface par silylation, on peut se référer au document US 7,470,725. A titre d’aérogels de silice hydrophobe utilisables dans l’invention, on peut citer par exemple l’aérogel commercialisé sous la dénomination VM-2260 (nom INCI Silica silylate), par la société Dow Corning, dont les particules présentent une taille moyenne d’environ 1000 microns et une surface spécifique par unité de masse allant de 600 m2/g à 800 m2/g.
On peut également citer les aérogels commercialisés par la société Cabot sous les références AEROGEL TLD 201, AEROGEL OGD 201 et AEROGEL TLD 203, ENOVA AEROGEL MT 1100, et ENOVA AEROGEL MT 1200.
On utilisera plus particulièrement l’aérogel commercialisé sous la dénomination VM-2270 (nom INCI Silica silylate), par la société Dow Corning, dont les particules présentent une taille moyenne allant de 5 microns à 15 microns et une surface spécifique par unité de masse allant de 600 m2/g à 800 m2/g.
Une composition selon l’invention comprend de préférence au moins 0,1 % en poids de particules d’aérogel de silice par rapport à son poids total, voire au moins 0,5 % en poids, en particulier au moins 1 % en poids, de préférence au moins 1,5 % en poids, et encore plus préférentiellement une quantité supérieure à 2 % en poids, par rapport à son poids total.
De préférence, la composition selon l’invention comprend de 0,5 % à 15 % et plus particulièrement de 1 % à 8 % en poids de particules d’aérogel de silice par rapport à son poids total.
Selon une variante préférée, la ou les charges spécifiques considérées et le milieu solvant aqueux sont mis en œuvre dans un rapport pondéral, charge(s) spécifique(s) / milieu solvant aqueux au moins égal à 0,5, de préférence variant de 0,6 à 16.
PHASE AQUEUSE
Une composition selon l’invention comprend une phase aqueuse constituée en tout ou partie par l’eau véhiculant le ou les colorants hydrosolubles et qui est dispersée dans la phase grasse formant donc la phase continue des compositions selon l’invention.
Cette phase aqueuse comprend au moins l’eau de dilution du ou des colorants hydrosolubles notamment tels que détaillés ci-dessus.
Elle peut en outre contenir de l’eau annexe, une eau florale telle que l’eau de bleuet et/ou une eau minérale telle que l’eau de VITTEL, l’eau de LUCAS ou l’eau de LA ROCHE POSAY et/ou une eau thermale.
La phase aqueuse, et en particulier l’eau, par exemple apportée par la dilution aqueuse de colorant(s) hydrosoluble(s), peut être présente dans une composition selon l’invention en une teneur allant de 0,02 % à 20 % en poids, de préférence allant de 0,25 % à 18 % en poids, et plus préférentiellement allant de 1 % à 15 % en poids, par rapport au poids total de la composition.
La phase aqueuse d’une composition selon l’invention peut éventuellement comprendre en outre un solvant hydrosoluble.
Par « solvant hydrosoluble », on désigne dans la présente invention un composé liquide à température ambiante et miscible à l’eau (miscibilité dans l’eau supérieure à 50 % en poids à 25 °C et pression atmosphérique).
Les solvants hydrosolubles utilisables dans la composition de l’invention peuvent en outre être volatils.
Parmi les solvants hydrosolubles pouvant être utilisés dans la composition conforme à l’invention, on peut citer notamment les monoalcools inférieurs ayant de 1 à 5 atomes de carbone tels que l’éthanol et l’isopropanol, les glycols ayant de 2 à 8 atomes de carbone tels que l’éthylène glycol, le propylène glycol, le 1,3-butylène glycol et le dipropylène glycol, les cétones en C3 et C4 et les aldéhydes en C2-C4.
Selon une autre variante de réalisation, la phase aqueuse d’une composition selon l’invention peut comprendre au moins un polyol en C2-C32.
Par « polyol », il faut comprendre, au sens de la présente invention, toute molécule organique comportant au moins deux groupements hydroxyle libres.
De préférence, un polyol conforme à la présente invention est présent sous forme liquide à température ambiante.
De tels polyols peuvent être mis en œuvre à raison de 0,2 % à 10 % en poids, de préférence de 0,5 % à 8 % en poids, et encore plus préférentiellement de 0,5 % à 6 % en poids de polyol en C2-C32, par rapport au poids total de la composition.
Les polyols convenant avantageusement pour la formulation d’une composition selon la présente invention sont ceux présentant notamment de 2 à 32 atomes de carbone, de préférence 3 à 16 atomes de carbone, en particulier de 3 à 7 atomes de carbone.
Avantageusement, le polyol peut être par exemple choisi parmi l’éthylèneglycol, le pentaérythritol, le triméthylolpropane, le propylène glycol, le 1,3-propanediol, le butylène glycol, l’isoprène glycol, le pentylène glycol, l’héxylène glycol, le glycérol, les polyglycérols, tels que les oligomères du glycérol comme le diglycérol, les polyéthylènes glycols, et leurs mélanges, en particulier, le pentylène glycol.
Selon un mode de réalisation préféré de l’invention, ledit polyol est choisi parmi l’éthylèneglycol, le pentaérythritol, le triméthylolpropane, le propylène glycol, le pentylène glycol, le glycérol, les polyglycérols, les polyéthylènes glycols, et leurs mélanges.
Bien entendu, cette phase aqueuse peut le cas échéant contenir d’autres additifs hydrophiles notamment tels que définis ci-après.
PHASE GRASSE
Comme il ressort de ce qui précède, les compositions cosmétiques selon l’invention possèdent une phase grasse.
De préférence, dans la composition selon l’invention, la proportion de la phase grasse peut être de 99,9 % à 60 % en poids, de préférence de 99,5 % à 64 % en poids, et de manière préférée de 99 % à 70 % en poids par rapport au poids total de la composition.
Cette phase grasse comprend notamment une phase huileuse et, plus particulièrement, une phase huileuse continue.
Cette phase huileuse peut être de nature très variée et sa composition est généralement adaptée à la cible kératinique à laquelle est dédiée la composition cosmétique correspondante, à savoir lèvres, peau ou chevelure et à la finalité recherchée à savoir maquillage et/ou soin.
Au sens de l’invention, une phase huileuse comprend au moins une huile.
On entend par « huile », tout corps gras sous forme liquide à température ambiante à pression atmosphérique.
Une phase huileuse convenant à la préparation des compositions cosmétiques selon l’invention peut comprendre des huiles hydrocarbonées, siliconées, fluorées ou non, ou leurs mélanges.
Elles peuvent être d’origine animale, végétale, minérale ou synthétique.
Au sens de la présente invention, on entend par « huile siliconée », une huile comprenant au moins un atome de silicium, et notamment au moins un groupe Si-O.
On entend par « huile fluorée », une huile comprenant au moins un atome de fluor.
On entend par « huile hydrocarbonée », une huile contenant principalement des atomes d’hydrogène et de carbone.
Les huiles peuvent éventuellement comprendre des atomes d’oxygène, d’azote, de soufre et/ou de phosphore, par exemple, sous la forme de radicaux hydroxyles ou acides.
Les huiles pourront être volatiles ou non volatiles.
Par « huile volatile », on entend, au sens de l’invention, toute huile susceptible de s’évaporer au contact de la peau en moins d’une heure, à température ambiante et pression atmosphérique. L’huile volatile est un composé cosmétique volatil, liquide à température ambiante, ayant notamment une pression de vapeur non nulle, à température ambiante et pression atmosphérique, notamment ayant une pression de vapeur allant de 0,13 Pa à 40 000 Pa (10'3 à 300 mm de Hg), en particulier allant de 1,3 Pa à 13 000 Pa (0,01 à 100 mm de Hg), et plus particulièrement allant de 1,3 Pa à 1 300 Pa (0,01 à 10 mm de Hg).
Huiles volatiles
Les huiles volatiles peuvent être hydrocarbonées, ou siliconées. L’huile hydrocarbonée peut être choisie parmi les huiles hydrocarbonées ayant de 8 à 16 atomes de carbone, et notamment : - les alcanes ramifiés en Cx-Cie comme les isoalcanes en Cx-Ci6 d’origine pétrolière (appelées aussi isoparaffines) comme l’isododécane (encore appelé 2,2,4,4,6-pentaméthylheptane), l’isodécane, l’isohexadécane et par exemple les huiles vendues sous les noms commerciaux d’Isopars ou de Permetyls ; - les alcanes linéaires, par exemple tels que le n-dodécane (C12) et le n-tétradécane (C14) vendus par Sasol respectivement sous les références PARAFOL 12-97 et PARAFOL 14-97, ainsi que leurs mélanges, le mélange undécane-tridécane, les mélanges de n-undécane (Cn) et de n-tridécane (C13) obtenus aux exemples 1 et 2 de la demande WO 2008/155059 de la Société Cognis, et leurs mélanges ; - les esters à chaîne courte (ayant de 3 à 8 atomes de carbone au total) tels que l’acétate d’éthyle, l’acétate de méthyle, l’acétate de propyle, l’acétate de n-butyle ; - les huiles hydrocarbonées d’origine végétale telles que les triglycérides constitués d’esters d’acides gras et de glycérol dont les acides gras peuvent avoir des longueurs de chaînes variées de C4 à C24, ces dernières pouvant être linéaires ou ramifiées, saturées ou insaturées ; ces huiles sont notamment des triglycérides d’acide heptanoïque ou d’acide octanoïque, ou bien encore les huiles de germe de blé, de tournesol, de pépins de raisin, de sésame, de maïs, d’abricot, de ricin, de karité, d’avocat, d’olive, de soja, d’amande douce, de palme, de colza, de coton, de noisette, de macadamia, de jojoba, de luzerne, de pavot, de potimarron, de sésame, de courge, de colza, de cassis, d’onagre, de millet, d’orge, de quinoa, de seigle, de carthame, de bancoulier, de passiflore, de rosier muscat ; le beurre de karité ; ou encore les triglycérides des acides caprylique/caprique comme ceux vendus par la société Stéarineries Dubois ou ceux vendus sous les dénominations Miglyol 810®, 812® et 818® par la société Dynamit Nobel ; - les éthers de synthèse ayant de 10 à 40 atomes de carbone ; - les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d’origine minérale ou synthétique tels que la vaseline, les polydécènes, le polyisobutène hydrogéné tel que le Parleam®, le squalane, les huiles de paraffine, et leurs mélanges ; - les esters de synthèse comme les huiles de formule R1COOR2 dans laquelle Ri représente le reste d’un acide gras linéaire ou ramifié comportant de 1 à 40 atomes de carbone et R2 représente une chaîne hydrocarbonée notamment ramifiée contenant de 1 à 40 atomes de carbone à condition que Ri + R2 soit > 10, comme par exemple l’huile de Purcellin (octanoate de cétostéaryle), le myristate d’isopropyle, le palmitate d’isopropyle, les benzoates d’alcools en C12 à C15, le laurate d’hexyle, l’adipate de diisopropyle, l’isononanoate d’isononyle, le palmitate de 2-éthyl-hexyle, l’isostéarate d’isostéaryle, le laurate de 2-hexyl-décyle, le palmitate de 2-octyl-décyle, le myristate de 2-octyl-dodécyle, des heptanoates, octanoates, décanoates ou ricinoldates d’alcools ou de polyalcools comme le dioctanoate de propylène glycol ; les esters hydroxylés comme le lactate d’isostéaryle, le malate de di-isostéaryle, le lactate de 2-octyl-dodécyle ; les esters de polyols et les esters du pentaérythritol ; - les alcools gras liquides à température ambiante à chaîne carbonée ramifiée et/ou insaturée ayant de 12 à 26 atomes de carbone comme l’octyl dodécanol, l’alcool isostéarylique, l’alcool oléique, le 2-hexyldécanol, le 2-butyloctanol, et le 2-undécylpentadécanol ; et - leurs mélanges.
On peut notamment citer parmi les huiles volatiles hydrocarbonées ayant de 8 à 16 atomes de carbone les alcanes ramifiés en Cs-Ci6 comme les iso-alcanes (appelées aussi isoparaffines) en Ce-Ci6, l’isododécane, l’isodécane, l’isohexadécane et par exemple les huiles vendues sous les noms commerciaux d’Isopars ou de Permetyls, les esters ramifiés en C8-Ci6 comme le néopentanoate d’iso-hexyle, et leurs mélanges. De préférence, l’huile volatile hydrocarbonée est choisie parmi les huiles volatiles hydrocarbonées ayant de 8 à 16 atomes de carbone et leurs mélanges, en particulier parmi l’isododécane, l’isodécane, l’isohexadécane, et est notamment l’isohexadécane.
Comme huiles volatiles siliconées, on peut citer les huiles volatiles siliconées linéaires telles que l’hexamethyldisiloxane, l’octamethyltrisiloxane, le decamethyltetrasiloxane, le dodecaméthylpentasiloxane, le tetradecamethylhexasiloxane, et 1 ’ hexadecamethy lheptasil oxane.
Comme huiles volatiles siliconées cycliques, on peut citer l’hexamethylcyclotrisiloxane, l’octamethylcylotetrasil oxane, le decamethylcyclopentasiloxane et le dodecamethylcyclohexasiloxane.
Huiles non volatiles
Les huiles non volatiles peuvent, notamment, être choisies parmi les huiles hydrocarbonées, fluorées et/ou les huiles siliconées non volatiles.
Comme huile hydrocarbonée non volatile, on peut notamment citer : - les huiles hydrocarbonées d’origine animale comme par exemple le perhydrosqualène, - les huiles hydrocarbonées d’origine végétale telles que les triglycérides liquides d’acides gras comportant de 4 à 10 atomes de carbone comme les triglycérides des acides heptanoïque ou octanoïque ou encore, par exemple les huiles de tournesol, de maïs, de soja, de courge, de pépins de raisin, de sésame, de noisette, d’abricot, de macadamia, d’arara, de tournesol, de ricin, d’avocat, les triglycérides des acides caprylique/caprique comme ceux vendus par la société Stearineries Dubois ou ceux vendus sous les dénominations Miglyol 810, 812 et 818 par la société Dynamit Nobel, l’huile de jojoba, l’huile de beurre de karité ; - les éthers de synthèse ayant de 10 à 40 atomes de carbone, comme le dicapryl ether ; - les esters de synthèse, comme les huiles de formule R1COOR2, dans laquelle Ri représente un reste d’un acide gras linéaire ou ramifié comportant de 1 à 40 atomes de carbone et R2 représente une chaîne hydrocarbonée, notamment, ramifiée contenant de 1 à 40 atomes de carbone à condition que Ri + R2 soit > 10. Les esters peuvent être, notamment, choisis parmi les esters d’alcool et d’acide gras, comme par exemple, l’octanoate de cétostéaryle, les esters de l’alcool isopropylique, tels que le myristate d’isopropyle, le palmitate d’isopropyle, le palmitate d’éthyle, le palmitate de 2-éthyl-hexyle, le stéarate d’isopropyle, le stéarate d’octyle, le stéarate d’octyl-2-dodécyle, l’érucate d’octyl-2-dodécyle, l’isostéarate d’isostéaryle les esters hydroxylés, comme le lactate d’isostéaryle, l’hydroxystéarate d’octyle, les ricinoléates d’alcools ou de polyalcools, le laurate d’hexyle, les heptanoates, octanoates, décanoates d’alcools gras les esters de l’acide néopentanoïque, comme le néopentanoate d’isodécyle, le néopentanoate d’isotridécyle, le néopentanoate d’octyldodécyle, les esters de l’acide isononanoïque, comme l’isononanoate d’isononyle, l’isononanoate d’isotridécyle ; - les esters de polyols comme le dioctanoate de propylène glycol, le diheptanoate de néopentylglycol et le diisononanoate de diéthylèneglycol et les esters du pentaérythritol, comme le tétrahydroxystéarate/tétraisostéarate de dipentaérythritol ; - les alcools gras liquides à température ambiante à chaîne carbonée ramifiée et/ou insaturée ayant de 12 à 26 atomes de carbone, comme le 2-octyldodécanol, l’alcool isostéarylique, l’alcool oléique ; et - les acides gras supérieurs en C12-C22, tels que l’acide oléique, l’acide linoléique, l’acide linolénique, et leurs mélanges.
Comme huile siliconée non volatile, on peut notamment citer : - les huiles siliconés non phénylées, comme par exemple les diméthicones de viscosité supérieure ou égale à lOcSt, et les alkyldimethicones comme la caprylyl méthicone, et - les huiles siliconés phénylées, comme par exemple les phényl triméthicones, les phényl diméthicones, les phényl triméthylsiloxy diphénylsiloxanes, les diphényl diméthicones, les diphényl méthyldiphényl trisiloxanes, et les 2-phényléthyl triméthylsiloxysilicates la triméthylpentaphényltrisiloxane, et leurs mélanges ; ainsi que les mélanges de ces différentes huiles.
Une composition selon l’invention peut comprendre de 5 % à 95 % en poids, mieux de 5 % à 40 % en poids, de préférence de 7 % à 35 % en poids d’huile(s) par rapport au poids total de ladite composition.
Avantageusement, dans la composition selon l’invention, la ou les phase(s) huileuse(s) peut comprendre voire est constituée d’une huile siliconée.
Corps gras pâteux
Une composition selon l’invention peut en outre comprendre au moins un corps gras pâteux.
Par « corps gras pâteux » au sens de la présente invention, on entend un composé gras lipophile à changement d’état solide/liquide réversible et comportant à la température de 23 °C une fraction liquide et une fraction solide.
En d’autres termes, la température de fusion commençante du composé pâteux peut être inférieure à 23 °C. La fraction liquide du composé pâteux mesurée à 23 °C peut représenter de 9 % à 97 % en poids du composé. Cette fraction liquide à 23 °C représente de préférence entre 15 % et 85 %, de préférence encore entre 40 % et 85 % en poids.
De préférence, les corps gras pâteux présentent une température de fin de fusion inférieure à 60 °C.
De préférence, les corps gras pâteux présentent une dureté inférieure ou égale à 6 MPa.
De préférence, les corps gras pâteux présentent à l’état solide une organisation cristalline, visible par caractérisations en diffraction de rayons X.
Au sens de l’invention, la température de fusion correspond à la température du pic le plus endothermique observé en analyse thermique (DSC) telle que décrite dans la norme ISO 11357-3 ; 1999. Le point de fusion d’un pâteux ou d’une cire peut être mesuré à l’aide d’un calorimètre à balayage différentiel (DSC), par exemple le calorimètre vendu sous la dénomination « DSC Q2000 » par la société TA Instruments.
Concernant la mesure de la température de fusion et la détermination de la température de fin de fusion, les protocoles de préparation des échantillons et de mesure sont les suivants.
Un échantillon de 5 mg de corps gras pâteux préalablement chauffé à 80 °C et prélevé sous agitation magnétique à l’aide d’une spatule également chauffée est placé dans une capsule hermétique en aluminium, ou creuset. Deux essais sont réalisés pour s’assurer de la reproductibilité des résultats.
Les mesures sont réalisées sur le calorimètre suscité. Le four est soumis à un balayage d’azote. Le refroidissement est assuré par l’échangeur thermique RCS 90. L’échantillon est ensuite soumis au protocole suivant en étant tout d’abord mis en température à 20 °C, puis soumis à une première montée en température allant de 20 °C à 80 °C, à la vitesse de chauffe de 5 °C/minute, puis est refroidi de 80 °C à -80 °C à une vitesse de refroidissement de 5 °C/minute et enfin soumis à une deuxième montée en température allant de -80 °C à 80 °C à une vitesse de chauffe de 5 °C/minute. Pendant la deuxième montée en température, on mesure la variation de la différence de puissance absorbée par le creuset vide et par le creuset contenant l’échantillon de pâteux ou de cire en fonction de la température. Le point de fusion du composé est la valeur de la température correspondant au sommet du pic de la courbe représentant la variation de la différence de puissance absorbée en fonction de la température.
La température de fin de fusion correspond à la température à laquelle 95 % de l’échantillon a fondu.
La fraction liquide en poids du composé pâteux à 23 °C est égale au rapport de l’enthalpie de fusion consommée à 23 °C sur l’enthalpie de fusion du composé pâteux. L’enthalpie de fusion du composé pâteux est l’enthalpie consommée par le composé pour passer de l’état solide à l’état liquide. Le composé pâteux est dit à l’état solide lorsque l’intégralité de sa masse est sous forme solide cristalline. Le composé pâteux est dit à l’état liquide lorsque l’intégralité de sa masse est sous forme liquide. L’enthalpie de fusion du composé pâteux est égale à l’intégrale de l’ensemble de la courbe de fusion obtenue à l’aide du calorimètre suscité, avec une montée en température de 5 °C ou 10 °C par minute, selon la norme ISO 11357-3:1999. L’enthalpie de fusion du composé pâteux est la quantité d’énergie nécessaire pour faire passer le composé de l’état solide à l’état liquide. Elle est exprimée en J/g. L’enthalpie de fusion consommée à 23 °C est la quantité d’énergie absorbée par l’échantillon pour passer de l’état solide à l’état qu’il présente à 23 °C constitué d’une fraction liquide et d’une fraction solide.
La fraction liquide du composé pâteux mesurée à 32 °C représente de préférence de 30 % à 100 % en poids du composé, de préférence de 50 % à 100 %, de préférence encore de 60 % à 100 % en poids du composé. Lorsque la fraction liquide du composé pâteux mesurée à 32 °C est égale à 100 %, la température de la fin de la plage de fusion du composé pâteux est inférieure ou égale à 32 °C.
La fraction liquide du composé pâteux mesurée à 32 °C est égale au rapport de l’enthalpie de fusion consommée à 32 °C sur l’enthalpie de fusion du composé pâteux. L’enthalpie de fusion consommée à 32 °C est calculée de la même façon que l’enthalpie de fusion consommée à 23 °C.
Concernant la mesure de la dureté, les protocoles de préparation des échantillons et de mesure sont les suivants.
Le corps gras pâteux est placé dans un moule de 75 mm de diamètre qui est rempli à environ 75 % de sa hauteur. Afin de s’affranchir du passé thermique et de contrôler la cristallisation, le moule est placé à l’étuve programmable Vôtsch VC0018 où il est tout d’abord mis en température à 80 °C pendant 60 minutes, puis refroidi de 80 °C à 0 °C à une vitesse de refroidissement de 5 °C/minute, puis laissé à la température stabilisée de 0 °C pendant 60 minutes, puis soumis à une montée en température allant de 0 °C à 20 °C, à une vitesse de chauffe de 5 °C/minute, puis laissé à la température stabilisée de 20 °C pendant 180 minutes.
La mesure de la force de compression est réalisée avec le texturomètre TA/TX2Î de Swantech. Le mobile utilisé est choisi selon la texture : - mobile cylindrique en acier de 2 mm de diamètre pour les matières premières très rigides ; - mobile cylindrique en acier de 12 mm de diamètre pour les matières premières peu rigides.
La mesure comporte 3 étapes : une première étape après détection automatique de la surface de l’échantillon où le mobile se déplace à la vitesse de mesure de 0,1 mm/s, et pénètre dans le corps gras pâteux à une profondeur de pénétration de 0,3 mm, le logiciel note la valeur de la force maximale atteinte ; une seconde étape dite de relaxation ou le mobile reste à cette position pendant une seconde et où on note la force après 1 seconde de relaxation ; enfin une 3eme étape dite de retrait ou le mobile revient à sa position initiale à la vitesse de 1 mm/s et on note l’énergie de retrait de la sonde (force négative).
La valeur de la dureté mesurée lors de la première étape correspond à la force de compression maximale mesurée en Newton divisée par la surface du cylindre du texturomètre exprimée en mm en contact avec le corps gras pâteux. La valeur de dureté obtenue est exprimée en méga-pascals ou MPa.
Le corps gras pâteux est de préférence choisi parmi les composés synthétiques et les composés d’origine végétale. Un composé pâteux peut être obtenu par synthèse à partir de produits de départ d’origine végétale.
Le composé pâteux est avantageusement choisi parmi : - la lanoline et ses dérivés ; - la vaseline, en particulier celle dont le nom INCI est petrolatum et commercialisé sous le nom ULTIMA WHITE PET USP par la société Perenco ; - les éthers de polyol choisis parmi les éthers de pentaérythritol et de polyalkylène glycol, les éthers d’alcool gras et de sucre, et leurs mélanges, l’éther pentaérythritol et de polyéthylène glycol comportant 5 motifs oxyéthylénés (5 OE) (nom CTFA : PEG-5 Pentaerythrityl Ether), l’éther de pentaérythritol et de polypropylène glycol comportant 5 motifs oxypropylénés (5 OP) (nom CTFA : PPG-5 Pentaerythrityl Ether), et leurs mélanges et plus spécialement le mélange PEG-5 Pentaerythrityl Ether, PPG-5 Pentaerythrityl Ether et huile de soja, commercialisé sous la dénomination « Lanolide » par la société Vevy, mélange où les constituants se trouvent dans un rapport en poids 46/46/8 : 46 % de PEG-5 Pentaerythrityl Ether, 46 % de PPG-5 Pentaerythrityl Ether et 8 % d’huile de soja ; - les composés siliconés polymères ou non ; - les composés fluorés polymères ou non ; - les polymères vinyliques, notamment : - les homopolymères et les copolymères d’oléfines ; - les homopolymères et copolymères de diènes hydrogénés ; - les oligomères linéaires ou ramifiés, homo ou copolymères de (méth)acrylates d’alkyles ayant de préférence un groupement alkyle en C8-C30 ; - les oligomères homo et copolymères d’esters vinyliques ayant des groupements alkyles en C8-C30 ; - les oligomères homo et copolymères de vinyléthers ayant des groupements alkyles en C8-C30 ; - les polyéthers liposolubles résultant de la polyéthérification entre un ou plusieurs diols en C2-C100, de préférence en C2-C50 ; - les esters, et/ou leurs mélanges.
Le composé pâteux est de préférence un polymère, notamment hydrocarboné.
Parmi les polyéthers liposolubles, on préfère en particulier les copolymères d’éthylène-oxyde et/ou de propylène-oxyde avec des alkylènes-oxydes à longue chaîne en C6-C30, de préférence encore tels que le rapport pondéral de l’éthylène-oxyde et/ou de propylène-oxyde avec alkylènes-oxydes dans le copolymère est de 5:95 à 70:30. Dans cette famille, on citera notamment les copolymères tels que les alkylènes-oxydes à longue chaîne sont disposés en blocs ayant un poids moléculaire moyen de 1000 à 10000, par exemple un copolymère bloc de polyoxyethylène/polydodécyle glycol tel que les éthers de dodécanediol (22 mol) et de polyéthylène glycol (45 OE) commercialisés sous la marque ELFACOS ST9 par Akzo Nobel.
Parmi les esters, on préfère notamment : - les esters d’un glycérol oligomère, notamment les esters de diglycérol, en particulier les condensais d’acide adipique et de glycérol, pour lesquels une partie des groupes hydroxyles des glycérols ont réagi avec un mélange d’acides gras tels que l’acide stéarique, l’acide caprique, l’acide stéarique et l’acide isostéarique et l’acide 12-hydroxystéarique, de préférence tel que le bis-diglycéryl polyacyladipate-2 commercialisé sous la marque Softisan 649 par la société Sasol ; - le propionate d’arachidyle commercialisé sous la marque Waxenol 801 par Alzo ; - les esters de phytostérol ; - les triglycérides d’acides gras et leurs dérivés, tel que par exemple les triglycérides d’acide gras, notamment en Cio-Cis, partiellement ou totalement hydrogénés tels que ceux commercialisés sous la référence Softisan 100 par la société Sasol ; - les esters de pentaérythritol ; et - leurs mélanges.
Les esters de dimère diol et dimère diacide, le cas échéant, estérifiés sur leur(s) fonction(s) alcool(s) ou acide(s) libre(s) par des radicaux acides ou alcools, notamment les esters dimer dilinoleate, de tels esters peuvent être notamment choisis parmi les esters de nomenclature INCI suivante : le bis-béhényl/isostéaryl/phytostéryl dimerdilinoléyle dimerdilinoléate (Plandool G), le phytostéryl/isostéryl/cétyl/stéaryl/béhényl dimerdilinoléate (Plandool H ou Plandool S), et leurs mélanges, le beurre de mangue, tel que celui commercialisé sous la référence Lipex 203 par la société AARHUSKARLSHAMN, le beurre de karité, en particulier celui dont le nom INCI est Butyrospermum Parkii Butter, tel que celui commercialisé sous la référence Sheasoft® par la société AARHUSKARLSHAMN, et leurs mélanges.
Parmi les composés pâteux, on choisira de préférence le bis-béhényl/isostéaryl/phytostéryl dimère dilinoléyl, le bis-diglycéryl polyacyladipate-2, l’huile de ricin hydrogénée dimère dilinoléate par exemple le RISOCAST-DA-L vendu par KOKYU ALCOHOL KOGYO, l’isostéarate d’huile de ricin hydrogénée par exemple le SALACOS HCIS (V-L) vendu par NISSHIN OIL, le beurre de mangue, le beurre de karité, les copolymères de vinylpyrrolidone/eicosène, ou leur(s) mélange(s).
Selon une variante, la phase grasse peut comprendre des beurres végétaux. Le ou les beurres végétaux convenant à l’invention sont de préférence choisis dans le groupe comprenant, l’huile de palme, le beurre d’avocat, le beurre de cacao, le beurre de karité, le beurre de kokum, le beurre de mangue, le beurre de murumuru, le beurre de noix de coco, le beurre de noyaux d’abricots, le beurre de sal, le beurre d’urucum et leurs mélanges.
Une composition selon l’invention peut comprendre un ou plusieurs corps gras pâteux, par exemple à une teneur totale supérieure ou égale à 2 % en poids par rapport au poids total de la composition, par exemple comprise entre 5 % et 60 % en poids par rapport au poids total de la composition.
Cires
Une composition selon l’invention peut comprendre au moins une cire.
Par « cire » au sens de la présente invention, on entend un composé gras lipophile, solide à température ambiante (25 °C), à changement d’état solide/liquide réversible, ayant une température de fusion supérieure à 30 °C pouvant aller jusqu’à 200 °C, une dureté supérieure à 0,5 MPa, et de préférence présentant à l’état solide une organisation cristalline anisotrope. En portant la cire à sa température de fusion, il est possible de la disperser à la (aux) huile(s) et de former un mélange homogène macroscopiquement et en ramenant la température du mélange à la température ambiante, on obtient une recristallisation homogène de la cire dans la (les) huile(s) du mélange.
Les cires utilisables dans l’invention peuvent être hydrocarbonées et/ou siliconées et être d’origine végétale, minérale, animale et/ou synthétique, de préférence hydrocarbonées. En particulier, elles présentent une température de fusion supérieure à 40 °C et mieux supérieure à 45 °C, par exemple allant de 50 °C à 110 °C.
Comme cire utilisable dans l’invention, on peut citer celles généralement utilisées dans le domaine cosmétique : elles sont notamment d’origine naturelle comme les cires d’abeilles, la cire de Camauba telle que notamment celle commercialisée sous le nom de CERAUBA Tl par la société BAERLOCHER, de Candelilla, d’Ouricoury, du Japon, de fibres de liège ou de canne à sucre, de riz, de son de riz, de Montan, le cires de paraffine telle que notamment celle commercialisée sous le nom de AFFINE 56-58 PASTILLES par la société BAERLOCHER, les cires de lignite ou microcristalline, la cérésine ou l’ozokérite, les huiles hydrogénées comme l’huile de jojoba ; les cires synthétiques comme les cires de polyéthylène issues de la polymérisation ou copolymérisation de l’éthylène et les cires de Fischer-Tropsch ou encore des esters d’acides gras comme l’octacosanyl stéarate, les glycérides concrets à 40 °C et mieux à 45 °C, les cires de silicones comme les alkyl- ou alkoxydiméthicones ayant une chaîne alkyle ou alcoxy de 10 à 45 atomes de carbone, les esters de poly(di)méthylsiloxane solide à 40 °C dont la chaîne ester comporte au moins 10 atomes de carbone ; et leurs mélanges.
Une composition conforme à l’invention comporte une teneur en cire(s) supérieure ou égale à 2 % en poids, mieux à 10 % en poids par rapport au poids total de la composition. A titre indicatif, une composition selon l’invention peut comprendre de 2 % à 25 % en poids, de préférence de 3 % à 22 % en poids, et mieux de 4 % à 21 % en poids, mieux de 5 % à 20 % en poids de cire(s) par rapport au poids total de la composition.
La phase huileuse peut contenir en outre d’autres corps gras.
Les autres constituants pouvant être présents dans la phase huileuse sont par exemple des acides gras, ou des résines de silicone.
Ces constituants peuvent être choisis de manière variée par l’homme du métier afin de préparer une composition ayant les propriétés, par exemple de consistance ou de texture souhaitées. Ainsi dans le cas d’une composition de type stick à lèvres, une composition selon l’invention sera enrichie en corps gras solides.
MATIERES COLORANTES ANNEXES
Les compositions conformes à l’invention peuvent comprendre au moins une matière colorante annexe.
Cette (ou ces) matière(s) colorante(s) est (ou sont) de préférence choisie(s) parmi les matières pulvérulentes, les colorants liposolubles, les colorants hydrosolubles, et leurs mélanges.
De préférence, les compositions selon l’invention comportent au moins une matière colorante pulvérulente. Les matières colorantes pulvérulentes peuvent être choisies parmi les pigments et les nacres, de préférence parmi les pigments.
Les pigments peuvent être blancs ou colorés, minéraux et/ou organiques, enrobés ou non. On peut citer, parmi les pigments minéraux, des oxydes métalliques, en particulier le dioxyde de titane, éventuellement traité en surface, les oxydes de zirconium, de zinc ou de cérium, ainsi que les oxydes de fer, de titane, ou de chrome, le violet de manganèse, le bleu outremer, l’hydrate de chrome et le bleu ferrique. Parmi les pigments organiques, on peut citer le noir de carbone, les pigments de type D & C, et les laques à base de carmin de cochenille, de baryum, strontium, calcium, aluminium.
Les nacres peuvent être choisies parmi les pigments nacrés blancs tels que le mica recouvert de titane ou d’oxychlorure de bismuth, les pigments nacrés colorés tels que le mica titane avec des oxydes de fer, le mica titane avec notamment du bleu ferrique ou de l’oxyde de chrome, le mica titane avec un pigment organique du type précité ainsi que les pigments nacrés à base d’oxychlorure de bismuth.
La composition selon l’invention peut également contenir au niveau de sa phase grasse un ou plusieurs colorants liposolubles.
On peut par exemple citer à titre de colorant liposoluble convenant à l’invention : - un colorant organique violet, D&C VIOLET N ° 2 K7014, Nom chimique : Pourpre d’alizurol SS ; - un colorant organique vert, D&C GREEN N °6 K7016 / 90097 D&C GREEN 6, Nom chimique : vert de quinizarin E SS ; -un colorant organique rose, D&C RED N °21 K7061 / SUNCROMA D&C RED 21 C 14-032, Nom chimique : Eosine ; et - un colorant végétal orange, BETATENE 30 % OLV, Nom chimique : Carotenoides (CI.75130-E160 A) à 30 % dans l’huile d’olive.
Les colorants liposolubles conformes à l’invention peuvent être également choisis parmi le rouge Soudan, le D&C Red 17, le β-carotène, le brun Soudan, le D&C Yellow 11, le D&C Orange 5, le jaune quinoléine et le rocou.
Ainsi, selon un de mode de réalisation particulier, une composition selon l’invention comprend en outre au moins une matière colorante, de préférence la(les) matière(s) colorante(s) est(sont) choisie(s) parmi les matières pulvérulentes et les colorants liposolubles.
Ces matières colorantes peuvent être présentes en une teneur allant de 0.01 % à 30 % en poids par rapport au poids total de la composition, en particulier de 0,2 % à 20 % en poids par rapport au poids total de la composition.
TENSIOACTIF POLYMERIQUE
Une composition selon l’invention comporte avantageusement une anthocyanine introduite sous forme d’émulsion, notamment E/H, de préférence stabilisée par un système tensioactif.
Ce ou ces tensioactifs comprennent de préférence un tensioactif polymérique, de préférence choisi parmi des polyglycéryl polyricinoléates, des polydialkyl silicones à groupes latéraux et/ou terminaux hydrophiles polyoxyalkylénés, des polymères émulsionnant du type ester d’acide gras et de glycol polyoxyalkyléné, et leur(s) mélange(s), tel que décrits ci-après.
Les inventeurs ont également constaté l’effet bénéfique de la présence additionnelle d’un tensioactif polymérique spécifique sur la stabilisation de la composition selon l’invention. Ces tensioactifs spécifiques sont avantageusement choisis parmi les polyglycéryl polyricinoléates, les polydialkyl silicones à groupes latéraux et/ou terminaux hydrophiles polyoxyalkylénés et les polymères émulsionnants du type ester d’acide gras et de glycol polyoxyalkyléné.
Polyglvcéryl polvricinoléates
Ainsi, selon une variante de réalisation, une composition selon l’invention comprend à titre de tensioactif spécifique, un polyglycéryl polyricinoléate qui contribue à la stabilisation de l’émulsion.
Par polyglycéryl polyricinoléate, on désigne au sens de l’invention un ester résultant de l’estérification d’un ou plusieurs polyglycérols avec au moins un acide polyricinoléique.
Un polyglycérol convenant à l’invention peut être choisi parmi les composés de formule générale (I) suivante :
dans laquelle n représente un entier compris entre 1 et 11, et en particulier compris entre 1 et 7, de préférence compris entre 1 et 5, encore plus particulièrement compris entre 1 et 2.
Un acide polyricinoléique convenant à l’invention peut être choisi parmi les composés de formule générale (II) suivante :
dans laquelle m représente un entier, compris entre 0 à 10, en particulier compris entre 1 et 8, et plus particulièrement compris entre 2 et 8.
Un polyglycéryl polyricinoléate convenant à l’invention peut être un ester total ou partiel.
De préférence, un polyglycéryl polyricinoléate convenant à 1 invention est un ester partiel.
Au sens de l’invention, on entend désigner par « ester partiel », un composé dans lequel tous les groupements -OH des unités polyglycérol n’ont pas été estérifiés par l’acide polyricinoléique, autrement dit, un composé polyglycéryl polyricinoléate comprenant au moins un groupement -OH libre sur la chaîne polyglycérolée. A titre d’exemple, un polyglycéryl polyricinoléate convenant à l’invention peut être un composé de formule générale (III) suivante :
dans laquelle R et R’ représentent, indifféremment, des radicaux choisis parmi un atome d’hydrogène ou une chaîne polyricinoléate, sous réserve que l’un au moins de ces radicaux R ou R’ soit une chaîne polyricinoléate.
De préférence, au moins un des groupements R ou R’ de la chaîne polyglycérolée est un atome d’hydrogène.
Les tensioactifs polyglycéryl polyricinoléate convenant à l’invention présentent un HLB (Hydrophile Lipophile Balance) compris entre 3 et 7. A titre d’exemple de polyglycéryl polyricinoléates convenant tout particulièrement à l’invention, on peut notamment citer les polyglycéryl-3 polyricinoléates, notamment commercialisés par la société Karlshamns sous la dénomination Akoline PGPR, par la société Stéarinerie Dubois Fils sous la dénomination DUB PGPR, par la société Dr. Straetmans sous la dénomination Dermofeel PR, par la société Croda sous la dénomination Crester PR, par la société Sasol sous la dénomination Imwitor 600 ou encore par la société CRODA sous la dénomination ARLACEL 1690 ; les polyglycéryl-6 polyricinoléates commercialisés par les sociétés Taiyo Kagaku Co. LTD sous la dénomination Sunsoft 818R et Nikko Chemicals Co. LTD sous la dénomination Hexaglyn PR-15 ou par la société Sakamoto Yakuhin Kogyo Co. LTD sous la dénomination S-Face CR-1001.
Dans le cadre de l’invention, on peut mettre en œuvre des mélanges de ces composés.
Selon un mode de réalisation particulier de l’invention, le ou les polyglycéryl polyricinoléates présents dans la composition sont choisis parmi le polyglycéryl-3 polyricinoléate, le polyglycéryl-6 polyricinoléate, et leurs mélanges. De préférence, le ou les polyglycéryl polyricinoléates sont des polyglycéryl-3 polyricinoléates.
Le ou les polyglycéryl polyricinoléates peuvent être présents dans la composition de l’invention en une teneur en matière active allant de 1 % à 10 % en poids, de préférence de 1,5 % à 8,5 % en poids, mieux de 2 % à 7,5 % en poids par rapport au poids total de la composition.
Polvdialkvl silicones à groupes latéraux et/ou terminaux hydrophiles polvoxyalkylénés A titre représentatif de cette deuxième famille de tensioactifs polymériques peuvent plus particulièrement être cités : i) les polydimethyl (ou dialkyl) silicones à groupes latéraux et/ou terminaux hydrophiles polyoxyalkylénés polyoxyethylénés (ou POE) et/ou polyoxypropylénés (ou PPO), comportant des groupes latéraux alkyles plus hydrophobes que les groupes latéraux et/ou terminaux précédemment cités en Ci à C20, et de préférence C4 à C20, linéaires ou ramifiés, de préférence des groupes alkyles linéaires, tels que lauryle ou cétyle. Ces tensioactifs peuvent encore porter des groupes latéraux organosiloxanes.
En particulier, dans cette première catégorie i), on peut citer : - les polydiméthyl siloxanes à groupements latéraux POE et à groupes latéraux alkyles, tels que notammment le Cetyl PEG-PPG 10/1 dimethicone, commercialisé sous la dénomination ABIL EM90 par la société Evonik Goldschmidt ; et - les polydimethyl siloxanes ramifiées à groupes latéraux alkyles, tels que notamment le lauryl PEG-9 polydimethylsiloxyethyl dimethicone, commercialisé sous la dénomination KF-6038 par la société Shin Etsu. ii) les polydialkyl silicones à groupements latéraux et/ou terminaux polyglycérolés ou glycérolés. Ces tensio-actifs siliconés comportent en plus, de préférence, des groupes latéraux alkyles en Ci à C20 linéaires ou ramifiés, et de préférence aussi des groupes alkyles linéaires tels que lauryl ou cetyl. De même, ces tensio-actifs siliconés et glycérolés peuvent, en plus, porter des groupes latéraux organosiloxanes.
En particulier, dans cette catégorie ii), on peut citer : - les polydimethyl siloxanes à groupes latéraux polyglycérolés, tel que le polyglycéryl-3 disiloxane diméthicone, commercialisé sous la dénomination KF-6100 par la société Shin Etsu ; - les polydiméthyl siloxanes ramifiés et à groupes latéraux polyglycérolés, tel que le polyglycéryl-3 polydiméthylsiloxyethyl diméthicone, commercialisé sous la dénomination KF-6104 par la société Shin Etsu ; et - les polydimethyl siloxanes ramifiés, à groupes latéraux polyglycérolés et à groupe latéraux alkyles, tel que le lauryl polyglyceryl-3 polydimethyl siloxyethyl diméthicone, commercialisé sous la dénomination KF-6105 par la société Shin Etsu.
Le tensioactif non ionique siliconé est de préférence un alkyl en C8-C22 diméthicone copolyol, c’est-à-dire notamment un poly méthyl (Cs-Cii/alkyl diméthyl méthyl siloxane oxypropyléné et/ou oxyéthyléné. L’alkyl C8-C22 diméthicone copolyol est avantageusement un composé de formule (IV) suivante :
dans laquelle : - PE représente (-C2H40)x-(C3H60)y-R, R étant choisi parmi un atome d’hydrogène et un radical alkyle de 1 à 4 atomes de carbone, x allant de 0 à 100 et y allant de 0 à 80, x et y n’étant pas simultanément 0 ; - m allant de 1 à 40 ; - n allant de 10 à 200 ; - o allant de 1 à 100 ; - p allant de 7 et 21 ; - q allant de 0 à 4 ; et de préférence R = H ;m=làl0;n=10à 100 ; ο = 1 à 30 ; p = 15 ; et q = 3.
Comme alkyl en C8-C22 diméthicone copolyol, on peut citer de préférence le composé cétyl diméthicone copolyol comme notamment le produit commercialisé sous la dénomination Abil EM-90 par la société Goldschmidt.
Parmi les tensioactifs non ioniques siliconés, on préfère le composé dont le nom INCI est Cetyl PEG/PPG-10/1 diméthicone, notamment commercialisé sous la dénomination ABIL EM90 par la société Evonik Goldschmidt.
On peut tout particulièrement utiliser les alkyl-diméthicone copolyols tels que le Laurylmethicone copolyol vendu sous la dénomination « Dow Corning 5200 Formulation Aid » par la société Dow Corning et le Cetyl diméthicone copolyol vendu sous la dénomination ABIL EM 90 par la société Goldschmidt, ou le mélange polyglycéryl-4 isostéarate/cétyl diméthicone copolyol/hexyllaurate vendu sous la dénomination ABIL WE 09 par la société Goldschmidt.
De préférence, la teneur totale en un tel tensioactif non ionique siliconé dans la composition selon l’invention est comprise entre 1 % et 15 % en poids, de préférence entre 1 % et 10 % en poids, par rapport au poids total de la composition, et de préférence entre 2 % et 8 % en poids, et préférentiellement entre 2,5 % et 7 % en poids.
De préférence, la teneur totale en alkyl C8-C22 diméthicone copolyol dans la composition selon l’invention est comprise entre 1 % et 15 % en poids, de préférence entre 1 % et 10 % en poids, par rapport au poids total de la composition, et de préférence entre 2 % et 8 % en poids, et préférentiellement entre 2,5 % et 7 % en poids.
Polymère émulsionnant du type ester d’acide gras et de glvcol polvoxvalkvléné L’ester d’acide gras dudit polymère est de préférence polyhydroxylé.
En particulier, ce polymère est un polymère séquencé, de préférence de structure ABA, comportant des séquences poly(ester hydroxylé) et des séquences polyéthylèneglycols. L’ester d’acide gras dudit polymère émulsionnant tel que défini ci-dessus présente en général une chaîne comportant de 12 à 20 atomes de carbone, de préférence de 14 à 18 atomes de carbone. Les esters peuvent notamment être choisis parmi les oléates, les palmitates ou les stéarates.
Les séquences polyéthylèneglycols dudit polymère émulsionnant tel que défini ci-dessus comportent de préférence de 4 à 50 moles d’oxyde d’éthylène, et de préférence de 20 à 40 moles d’oxyde d’éthylène.
Un composé convenant particulièrement à la réalisation des compositions de l’invention est le di-polyhydroxystéarate de polyéthylène glycol à 30 OE vendu sous la dénomination commerciale « Arlacel P 135 » par la société ICI.
Peuvent être également cités le PEG-30 dipolyhydroxystéarate vendu sous la dénomination commerciale Cithrol DPHS-SO-(MV) par la société Croda, le polyglycéryl-4 diisostéarate polyhydroxystéarate sebacate vendu sous la dénomination commerciale Isolan GPS par la société Evonil Goldschmidt, et le polymère réticulé dimethicone (et) dimethicone PEG-10/15 vendu sous la dénomination KSG-210 par la société Shin Etsu.Ledit tensioactif non ionique est de préférence un alkyl gras polyoxyéther en Cio-Cis, par exemple un polymère de polyéthylène glycol (PEG) et d’acide(s) gras en Cio-Cis, et est de préférence un polymère de polyéthylène glycol (PEG) et d’acide(s) gras en C12-C16 comprenant de 4 à 12 unités OE (oxyéthylène). Comme exemples de tensioactifs non ioniques, peuvent notamment être cités le laureth-4, le laureth-12 et le pareth-12 en C12-C14.
Le polymère émulsionnant du type ester d’acide gras et de glycol polyoxyalkyléné est de préférence présent dans les compositions selon l’invention à une teneur allant de 1 % à 10 % en poids, par rapport au poids total de la composition, et plus préférentiellement de 1,5 % à 5 % en poids, par rapport au poids total de la composition.
ADDITIFS
De façon connue, la composition cosmétique de l’invention peut contenir également des adjuvants annexes et habituels dans le domaine cosmétique, tels que les gélifiants liposolubles, les gélifiants aqueux, les conservateurs, les parfums, les arômes, des charges annexes, des tensioactifs annexes à ceux requis selon l’invention, les filtres UV liposolubles, les bactéricides, les absorbeurs d’odeur, des matières colorantes inorganiques ou liposolubles, les extraits végétaux, les sels, les antioxydants, les agents basiques comme par exemple le carbonate de calcium, les agents acides comme par exemple les acides citrique, lactiques.
Les quantités de ces différents adjuvants sont celles classiquement utilisées dans le domaine considéré, et par exemple de 0,0001 % à 20 % du poids total de la composition. Ces adjuvants annexes peuvent être introduits dans la phase huileuse formant une composition selon l’invention.
GALENIQUE
Les compositions selon l’invention comprennent un milieu physiologiquement acceptable, c’est à dire un milieu non toxique et susceptible d’être appliqué sur la peau d’êtres humains et d’aspect, d’odeur et de toucher agréables.
En particulier, il s’agira d’une composition cosmétique de maquillage et/ou de soin de la peau ou des cheveux, et plus particulièrement du visage et des lèvres.
Plus précisément, les compositions selon l’invention peuvent être des produits de maquillage, de préférence de type fonds de teint, bases de maquillage, fards à joues ou à paupières, produits anti-cerne, blush ou encore un produit de maquillage, de coloration de la peau, des cheveux ou des cils, et notamment des fonds de teint. De préférence la composition selon l’invention est une base de maquillage ou un fond de teint. Il peut également s’agir de produit de maquillage ou de coloration dédiés aux lèvres. Egalement, les compositions selon l’invention peuvent être des produits de soin de la peau, des cheveux, ou des cils, et plus particulièrement de la peau, et de préférence une composition de protection, de traitement ou de soin pour le visage par exemple crèmes de jour, crème de nuit, composition anti-solaire, lait corporels de protection ou de soin, laits après-solaire, et plus préférablement une composition de soin pour le visage.
En outre, les compositions considérées selon l’invention peuvent être plus ou moins fluides et avoir l’aspect d’une crème blanche ou colorée, d’une pommade, d’un lait, d’une pâte.
De préférence, elle est solide et est en particulier un stick de rouge à lèvres.
Dans toute la description, y compris les revendications, l’expression « comportant un » doit être comprise comme étant synonyme de « comportant au moins un », sauf si le contraire est spécifié.
Les expressions « compris entre ... et ... » et « allant de ... à ... » doivent se comprendre bornes incluses, sauf si le contraire est spécifié.
Dans la description et les exemples, sauf indication contraire les pourcentages sont des pourcentages pondéraux. Les pourcentages sont donc exprimés en poids par rapport au poids total de la composition. Les ingrédients sont mélangés, dans l’ordre et dans les conditions facilement déterminés par l’homme de l’art. L’invention est illustrée plus en détail par les exemples non limitatifs présentés ci-après.
MATERIEL ET METHODES
Les compositions exemplifiées ci-après ont été réalisées en considérant à titre de colorant naturel hydrosoluble un dérivé anthocyanine en émulsion tel que préparé ci-après.
La formulation d’anthocyanine comme suit a ainsi été préparée :
Une émulsion E/H est préparée avec les extraits d’anthocyanes concentrés, commercialisés par la société ΥΙΙΊΥΑ.
La phase aqueuse et la phase huileuse de l’émulsion sont préparées séparément, chacune dans son propre récipient.
Par rapport au poids total de la préparation, la phase aqueuse représente 58,5 % de l’émulsion comprenant les 28 % d’anthocyanines sous forme de poudre et les 30,0 % en poids d’eau. L’eau est acidifiée avec l’ajout d’acide lactique à 0,5 % (acide lactique, naturel > 85 %) pour atteindre un pH de 3, ce qui rend plus stable les anthocyanines.
La phase huileuse est quant à elle composée d’une huile de noix de coco représentant 31,5 % en poids de l’émulsion.
Ces phases aqueuse et huileuse sont stabilisées à l’aide d’un émulsifiant polyricinoléate de polyglycéryl-6 qui est introduit en même temps que la phase huileuse.
Pour ce faire, les deux phases sont chauffées à la température de 70 °C.
Lorsque la température est atteinte, la phase aqueuse est ajoutée lentement à la phase huileuse pendant le mélange constant, en utilisant la part mélangeur haute (Silverson, L5M-A) à la rotation de 7000 rpm pendant 10 minutes.
La charge spécifique selon l’invention est du silica dimethyl silylate commercialisée sous le nom d’Aerosil R 972 par la société EVONIK DEGUSSA.
Deux bases de rouge à lèvres de composition comme suit ont été préparées.
Base de rouge à lèvres A pour stick
Base de rouge à lèvres B pour gloss
Les deux bases de rouge à lèvres sont préparées comme suit : L’ensemble des ingrédients est introduit dans un fondoir porté à 90 °C- 98 °C. Le mélange est homogénéisé sous turbine d’agitation (défloculeuse) type Raynerie jusqu’à ce que le jus atteigne la température de 90 °C-98 °C.
Après refroidissement, le jus peut ainsi être utilisé pour réaliser les mélanges avec les pigments.
Exemple 1
Chacune des bases A et B a été complémentée en aérogel à différentes concentration et leurs stabilités respectives appréciées.
Pour ce faire, le corps non coloré, et de préférence blanc, de rouge à lèvre de la base considéré est fondu à 95 °C-98 °C dans un fondoir type poêlon double enveloppe. La charge selon l’invention est ajoutée à la quantité considérée et le mélange formé est homogénéisé à l’aide d’une défloculeuse.
Quand le mélange est homogène, la formulation d’anthocyanine telle que préparée ci-dessus est alors ajoutée et l’ensemble est homogénéisé sous défloculeuse. La formulation obtenue est laissée chauffer pendant 5 heures à 95 °C - 98 °C sous agitation douce.
La stabilité est appréciée visuellement. Les défauts de stabilité se manifestent par la présence d’agglomérats de couleur foncée qui collent aux parois. Lorsque l’agitation est arrêtée, les agglomérats sédimentent.
Les résultats observés sont reportés dans le tableau I ci-après. Dans la colonne indiquant la stabilité, « 0 » indique que la composition est instable et plus le nombre de « + » est élevé plus la composition est stable.
Il ressort de ces résultats qu’une quantité de charge spécifique permet de stabiliser les compositions selon l’invention qui comprennent un colorant hydrosoluble.

Claims (14)

  1. REVENDICATIONS
    1. Composition, notamment cosmétique, en particulier de type émulsion, comprenant dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins une phase grasse et une phase aqueuse contenant au moins un colorant naturel ou d’origine naturelle hydrosoluble, ladite composition contenant en outre au moins une quantité efficace d’au moins une charge spécifique choisie parmi des particules d’aérogel de silice hydrophobe.
  2. 2. Composition selon la revendication 1, dans laquelle ladite charge est présente en quantité efficace pour garantir la stabilité de ladite composition à un chauffage pendant 5 heures à 95 °C - 98 °C à pression atmosphérique, éventuellement sous défloculeuse.
  3. 3. Composition selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle ladite ou lesdites charges spécifiques sont présentes dans un rapport pondéral charge(s) spécifique(s) / milieu solvant aqueux au moins égal à 0,5, de préférence variant de 0,6 à 16.
  4. 4. Composition selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle ladite charge est formée de particules d’aérogel hydrophobe présentant une surface spécifique par unité de masse (SM) allant de 500 m2/g à 1500 m2/g, de préférence de 600 m2/g à 1200 m2/g et mieux de 600 m2/g à 800 m2/g, et une taille exprimée en diamètre moyen (D[0,5]) allant de 1 pm à 30 pm et/ou une capacité d’absorption d’huile mesurée au WET POINT allant de 5 ml/g à 18 ml/g de particules, de préférence de 6 ml/g à 15 ml/g et mieux de 8 ml/g à 12 ml/g.
  5. 5. Composition selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle les particules d’aérogel de silice hydrophobe sont des particules de silice triméthylsiloxylée.
  6. 6. Composition selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu’elle comprend au moins 0,1 % en poids de particules d’aérogel de silice par rapport à son poids total, voire au moins 0,5 % en poids, en particulier au moins 1 % en poids, de préférence au moins 1,5 % en poids, et encore plus préférentiellement une quantité supérieure à 2 % en poids, par rapport à son poids total.
  7. 7. Composition selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle ledit colorant hydrosoluble est un dérivé d’orthodiphénol, et de préférence est un dérivé anthocyanine.
  8. 8. Composition selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu’elle comprend de 0,1 % à 10 % en poids, et de préférence de 1 % à 7,5 % en poids, en colorants naturel ou d’origine naturelle hydrosolubles, par rapport à son poids total.
  9. 9. Composition selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle ladite phase grasse est présente à raison de 99,9 % à 60 % en poids, de préférence de 99,5 % à 64 % en poids, et de manière préférée de 99 % à 70 % en poids, par rapport au poids total de la composition.
  10. 10. Composition selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle la phase aqueuse, et en particulier l’eau, est présente en une teneur allant de 0,02 % à 20 % en poids, de préférence allant de 0,25 % à 18 % en poids, et plus préférentiellement allant de 1 % à 15 % en poids, par rapport au poids total de la composition.
  11. 11. Composition selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu’elle forme un produit de maquillage des matières kératiniques, notamment des lèvres.
  12. 12. Composition selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu’elle est solide, et est de préférence un stick de rouge à lèvres.
  13. 13. Procédé cosmétique de soin et/ou de maquillage d’une matière kératinique, caractérisé par le fait que l’on applique sur ladite matière kératinique, une composition selon l’une quelconque des revendications précédentes.
  14. 14. Procédé de préparation d’une composition cosmétique selon l’une quelconque des revendications 1 à 12, comprenant au moins les étapes consistant à : i) disposer d’une émulsion intermédiaire, par exemple de type eau-dans-huile, comprenant un colorant naturel ou d’origine naturelle hydrosoluble, notamment un dérivé d’orthodiphénol, et de préférence un dérivé anthocyanine, stabilisée par au moins une quantité efficace d’un tensioactif polymérique de HLB compris entre 3 et 7, et ayant un poids moléculaire supérieur à 800, de préférence choisi parmi des polyglycéryl polyricinoléates, des polydialkyl silicones à groupes latéraux et/ou terminaux hydrophiles polyoxyalkylénés, des polymères émulsionnants du type ester d’acide gras et de glycol polyoxyalkyléné, et leur(s) mélange(s), et plus préférentiellement choisi parmi des polyglycéryl polyricinoléates ; ii) disposer d’une base cosmétique, de préférence non colorée, par exemple blanche ; iii) disposer d’au moins une quantité efficace d’au moins une charge spécifique choisie parmi des particules d’aérogel de silice hydrophobe ; iv) mettre en présence ladite émulsion intermédiaire de l’étape i), ladite ou lesdites charges spécifiques de l’étape iii), et ladite base cosmétique de l’étape ii) ; la mise en présence de l’étape iv) pouvant être réalisée en une unique opération, ou via des étapes successives, par exemple les étapes ii) et iii) pouvant être réalisés ensemble, de préférence au cours de l’étape iv), dans un premier temps la base cosmétique de l’étape ii) et la ou les charges spécifiques de l’étape iii) étant mis en présence puis dans un deuxième temps l’émulsion intermédiaire étant adjointe au mélange base cosmétique / charge(s).
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