FR3046915B1 - Chaussure fermee pour enfant - Google Patents

Abstract

Cette chaussure fermée (1) pour enfant comprend au moins une découpe (8, 9) réalisée au niveau du talon (7) de la chaussure (1), la découpe (8, 9) participant à délimiter une ouverture (13) d'accès à l'intérieur de la chaussure, l'ouverture (13) d'accès étant obturable par un organe de fermeture (14). La chaussure (1) comprend au moins deux découpes (8, 9) ménagées sur seulement une partie de la hauteur du talon (7) et délimitant une languette (10) mobile sur une partie de la hauteur du talon (7), la languette (10) étant réalisée de sorte à être dans l'alignement de l'axe longitudinal (A) de la chaussure (1). Un seul organe de fermeture (14) est prévu pour maintenir en contact dans une position dite fermée la languette (10) délimitée par les découpes (8, 9) avec les bords des découpes (8, 9). La chaussure (1) comprend également une zone extensible (12) ménagée sur le dessus de la tige (3) de la chaussure, la zone extensible (12) étant dans l'alignement de l'axe longitudinal (A) de la chaussure (1).

Description

CHAUSSURE FERMEE POUR ENFANT

La présente invention concerne une chaussure fermée pour enfant.

Par la suite afin d’alléger le texte, le terme général « chaussure » sera employé,étant entendu qu’il désigne ici une chaussure fermée, donc une chaussure avec une tigefermée par un organe de fermeture lorsque le pied est en place dans la chaussure. Avecune telle chaussure le pied est maintenu et protégé depuis la plante du pied jusqu’auxmalléoles, voire jusqu’à la cheville.

Par enfant, on désigne des enfants dont l’âge ne permet pas une autonomiecomplète au niveau du chaussage et/ou dont la morphologie du pied en croissancenécessite des précautions lors du chaussage. Typiquement, il s’agit d’enfants dont lapointure, selon l’échelle en vigueur en France, est inférieure à 25, ce qui correspondgénéralement à des enfants de moins de 3 ans.

Pour ces enfants, l’une des difficultés est le chaussage, c’est-à-dire l’introductiondu pied de manière simple et rapide dans la chaussure, cela sans risque d’un mauvaispositionnement du pied de l’enfant. Il convient de garder à l’esprit que le pied, fragile eten croissance, de ces enfants doit être maintenu dans la chaussure pour éviter toutedéformation et/ou blessure. Cela implique entre autre une tenue du pied au niveau dutalon.

Pour faciliter l’opération de chaussage, et donc l’apprentissage du chaussage, onconnaît des chaussures qui ont un talon adapté pour faciliter l’introduction du pied del’enfant dans la chaussure. On peut citer US-A-2015/0216252 ou WO-A-2015/116845qui divulguent une chaussure comportant une découpe de chaque côté, au niveau de lapartie délimitant le talon. Ce dernier pivote ainsi sur l’arrière, y compris une partie arrièrede la semelle, pour dégager un accès par l’arrière au volume interne de la chaussure. Letalon est maintenu en position sur la chaussure par une liaison magnétique.WO-A-2008/089023 décrit une chaussure articulée en deux parties par une charnièreménagée sur la semelle, sensiblement en son milieu. La partie arrière comprenant le talon se solidarise de la partie avant par des bandes auto-agrippantes.WO-A-2013162356 décrit une solution voisine, la fermeture étant assurée par unefermeture à glissières. On connaît également par WO-A-2014/113642 une chaussurepourvue d’une découpe latérale sur un côté de la chaussure, au niveau du talon etfacilitant l’introduction latérale du pied. La fermeture est assurée par une fermeture àglissières et une bande auto-agrippante. US-A-20110247238 divulgue une découpeménagée en position centrale dans le talon. Les flancs de la découpe sont maintenusjoints par une bande auto-agrippante.

Ces différentes solutions ne sont pas particulièrement adaptées à une utilisationpar des enfants. En effet, pour ces derniers il convient qu’ils puissent introduire le pieddans la chaussure selon un mouvement simple de translation, sans forcer et sans qu’unerésistance ou un appui trop fort des différentes parties de la chaussure soient ressenties.En d’autres termes, l’introduction du pied dans la chaussure doit se faire selon unedirection parallèle à l’axe longitudinal de la chaussure, cela avec un minimum demanipulation à faire pour finir le chaussage une fois le pied introduit dans la chaussure. C’est à ces inconvénients qu’entend plus particulièrement remédier l’invention enproposant une chaussure fermée pour enfant, d’une fabrication et d’une mise en oeuvresimplifiées, facilitant le chaussage et le déchaussage par l’enfant, avec un minimum demanipulation et sans risque de blessures pour l’enfant. A cet effet, l’invention a pour objet une chaussure fermée pour enfantcomprenant au moins une découpe réalisée au niveau du talon de la chaussure, ladécoupe délimitant une ouverture d’accès à l’intérieur de la chaussure, l’ouvertured’accès étant obturable par un organe de fermeture, caractérisée en ce que la chaussurecomprend au moins deux découpes ménagées sur seulement une partie de la hauteurdu talon et délimitant une languette mobile sur une partie de la hauteur du talon, lalanguette étant réalisée de sorte à être dans l’alignement de l’axe longitudinal de lachaussure, un seul organe de fermeture étant prévu pour maintenir en contact dans uneposition dite fermée la languette délimitée par les découpes avec les bords desdécoupes et en ce que la chaussure comprend également une zone extensible ménagée sur le dessus de la tige de la chaussure, la zone extensible étant dans l’alignement del’axe longitudinal de la chaussure.

Ainsi, on réalise une chaussure dont l’introduction du pied, par un mouvement detranslation à partir de l'arrière de la chaussure, est aisée et effectuée dans l’alignementde l’axe longitudinal de la chaussure. L’enfant introduit donc sans torsion son pied, selonun mouvement naturel de translation, sans subir de pression sur son pied par une partiede la chaussure. De plus, une fois le pied en place, celui-ci est parfaitement maintenu enplace par la partie fixe du talon. La fermeture de la languette est facilitée par la présenced’un organe de fermeture unique.

Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l’invention, une tellechaussure peut comprendre une ou plusieurs des caractéristiques suivantes: - la longueur de chaque découpe représente au moins 25 % de la hauteur totale du talon. - La longueur de chaque découpe est comprise entre 25% et 35% de la hauteur totale dutalon. - L’organe de fermeture est orienté perpendiculairement à l’axe longitudinal de lachaussure, au voisinage de la zone de liaison entre la languette et le reste du talon de lachaussure. - L’organe de fermeture est une bande auto-agrippante. - La zone extensible est configurée en U et s’étend depuis le bord de l’ouverture de lachaussure en direction de l’extrémité avant de la chaussure. L’invention sera mieux comprise et d’autres avantages de celle-ci apparaîtrontplus clairement à la lecture de la description qui va suivre, donnée à titre d’exemple nonlimitatif et faite en référence aux dessins suivants dans lesquels: - La figure 1 est une vue de dessus d’une chaussure conforme à un mode de réalisationde l’invention, l’organe de fermeture étant en configuration ouverte, - la figure 2 est une vue de derrière, à une autre échelle, de la chaussure enconfiguration fermée, - la figure 3 est une vue similaire à la figure 2, à la même échelle, l’organe de fermetureétant représenté partiellement en configuration ouverte et - la figure 4 est une vue de trois-quarts arrière de la chaussure de la figure 1, à une autreéchelle, l’organe de fermeture étant en configuration ouverte.

La figure 1 illustre un premier mode de réalisation d’une chaussure 1 conforme àl’invention. La chaussure 1 est réalisée, en totalité ou en partie, en cuir, en tissu ou en unautre matériau.

La chaussure 1 est une chaussure fermée comprenant une semelle 2 et une tige 3.Ici, la partie avant 4 est renforcée et les côtés 5, 6 sont matelassés, au moins en partiesupérieure. On conçoit aisément que, en variante, la partie avant et/ou les côtés sontdifférents. Le talon 7 de la chaussure 1 est également matelassé, au moins en partiesupérieure.

Le talon 7 est délimité, dans le sens de sa largeur I7 et par rapport aux côtés 5, 6de la chaussure, par deux découpes 8, 9. Ici, les découpes 8, 9 sont identiques et demême longueur. Les découpes 8, 9 sont réparties de manière symétrique par rapport àl’axe longitudinal principal A de la chaussure 1.

Les découpes 8, 9 s’étendent du haut du talon 7, donc du bord libre de ce dernier,en direction de la semelle 2, cela sur une longueur L inférieure à la hauteur totale H dutalon 7 prise à partir de la semelle 2. De manière avantageuse, la longueur L desdécoupes 8, 9 représente entre 25% et 50% de la hauteur H du talon 7.Préférentiellement, la longueur L est comprise entre 25% et 35% de la hauteur H. Danstous les cas, la longueur L représente au moins 25% de la hauteur H.

On définit ainsi une languette 10 constitutive du talon 7 de la chaussure 1, cela surune partie seulement de la hauteur H du talon 7. La languette 10 forme une partie mobiledu talon 7. En d’autres termes, le talon 7 comprend une première partie 11, rigide, situéeau niveau de la zone de liaison entre la tige 3 avec la semelle 2 et une seconde partiedéfinie par la languette 10, souple, distante de la semelle 2 et formant la partiesupérieure du talon 7.

En partie supérieure de la tige 3, au voisinage de l’extrémité avant 4 de lachaussure 1, une zone extensible 12 ménagée dans la tige 3 est prévue. Cette zone 12est de forme et de dimensions adaptées à la configuration géométrique et à la pointure de la chaussure 1. Ici, elle est allongée, globalement en forme de U. dans d’autresmodes de réalisation, elle a une autre forme, par exemple en V. Dans tous les cas, lazone extensible 12 s’étend de l’ouverture 13 de la chaussure 1, qui est délimitée par lescôtés 8, 9 et le talon 7, en direction de l’extrémité 4 de la chaussure 1. Par ailleurs, lazone extensible 12 est positionnée sur la tige 3 de sorte à être répartie symétriquementde part et d’autre de l’axe longitudinal A de la chaussure 1.

Ici, la zone 12 est réalisée dans un matériau textile élastique, par exemple enélasthanne. En variante, la zone 12 est également pourvue d’une fermeture à glissières.

Ainsi, par la présence de la languette 10 et de la partie extensible 12, on définitune ouverture 13 de dimensions et de formes variables. En effet, la languette 10 estmobile selon un mouvement de va et vient, illustré par la double flèche F, globalementparallèle à l’axe A et la zone 12 est extensible selon la largeur de la chaussure, doncselon une direction illustrée par la double flèche F1, globalement perpendiculaire à l’axeA. Les mouvements relatifs de la languette 10 et de la zone 12 assurent une modificationdes dimensions de l’ouverture 13 et/ou de sa configuration, cela de manière régulièreafin d’adapter en permanence l’ouverture 13 à la position du pied de l’enfant lors de sonintroduction dans la chaussure 1.

On facilite ainsi l’accès à l’intérieur de la chaussure 1, le mouvement d’insertiondu pied dans la chaussure 1 s’effectuant par un mouvement de translation orienté selonl’axe longitudinal A de la chaussure 1. Il n’y a pas de torsion ou de flexion du pied,celui-ci étant toujours dans une position naturelle. L’introduction est d’autant plus aiséeet guidée que l’ouverture 13 s’adapte en permanence à la position du pied. L’enfant se chausse ainsi de façon intuitive, en introduisant son pied par unmouvement unique de translation, la languette 10 se rabattant vers l’arrière pour faciliterl’introduction sous l’effet de la pression exercée par le pied sur les bords de l’ouverture 13.

Une fois qu’il est introduit dans la chaussure, il convient de maintenir le pied enposition. Pour cela, il faut maintenir la languette 10 en position fermée, c’est-à-diremaintenir la languette 10 en appui les côtés 5, 6 de la tige 3, ce qui implique de maintenir en contact les lèvres de chaque découpe 8, 9. Cette configuration est obtenue par ununique organe de fermeture 14.

Cet organe est, dans l’exemple, une bande auto-agrippante, fixée par uneextrémité sur un côté 8 de la chaussure 1, l’extrémité libre venant en prise avec la baseaggrippante solidaire de l’autre côté 9 de la chaussure 1. La présence d’une seule bande,avantageusement positionnée au voisinage de la liaison entre les parties 10 et 11 dutalon 7 permet, par un seul mouvement de rabat, de maintenir la languette 10 contre lescôtés 8, 9.

Par ailleurs, la largeur de la bande auto-agrippante 14 et/ou sa réalisation dans unmatériau défini, améliore la tenue en position fermée du talon 7, augmentant sa rigidité etdonc optimisant le maintien en place du pied dans la chaussure 1.

En variante, l’organe de fermeture utilise une liaison magnétique, une liaison parpression ou tout autre moyen connu en soi. Dans tous les cas, il est préférable d’orienterl’organe de fermeture, et donc sa trajectoire de déplacement, selon une directionglobalement perpendiculaire à l’axe A. De la sorte, l’organe de fermeture définitégalement un organe de renfort, par l’extérieur, du talon 7 lorsque la languette 10 est enposition fermée.

Dans d’autres modes de réalisation non illustrés, plus de deux découpes sontprévues sur une partie de la hauteur du talon. Dans ce cas, plus d’une languette estdéfinie. La présence de plusieurs languettes, selon par exemple la forme de lachaussure et/ou la souplesse du matériau constitutif du talon, permet d’optimiser lemouvement d’adaptation des dimensions de l’ouverture de la chaussure lors duchaussage. En d’autres termes, on réalise plusieurs languettes souples.

Claims (4)

1. REVENDICATIONS
2. 1. - Chaussure fermée (1) pour enfant comprenant au moins une découpe (8, 9) réaliséeau niveau du talon (7) de la chaussure (1), la découpe (8, 9) participant à délimiter uneouverture (13) d’accès à l’intérieur de la chaussure, l’ouverture (13) d’accès étantobturable par un organe de fermeture (14), la chaussure (1) comprenant au moins deuxdécoupes (8, 9) ménagées sur seulement une partie (L) de la hauteur (H) du talon (7) etdélimitant une languette (10) mobile sur une partie (L) de la hauteur (H) du talon (7), lalanguette (10) étant réalisée de sorte à être dans l’alignement de l’axe longitudinal (A) dela chaussure (1), un seul organe de fermeture (14) étant prévu pour maintenir en contactdans une position dite fermée la languette (10) délimitée par les découpes (8, 9) avec lesbords des découpes (8, 9), la chaussure (1) comprenant également une zone extensible(12) ménagée sur le dessus de la tige (3) de la chaussure, la zone extensible (12) étantdans l’alignement de l’axe longitudinal (A) de la chaussure (1), caractérisée en ce que lalongueur (L) de chaque découpe (8, 9) est comprise entre 25% et 35% de la hauteurtotale (H) du talon (7). 2. - Chaussure selon la revendication 1, caractérisée en ce que l’organe de fermeture (14)est orienté perpendiculairement à l’axe longitudinal (A) de la chaussure (1), au voisinagede la zone de liaison entre la languette (10) et le reste (11) du talon (7) de la chaussure(1).
3. 3. - Chaussure selon la revendication 2, caractérisée en ce que l’organe de fermeture (14)est une bande auto-agrippante.
4. 4. - Chaussure selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce que lazone extensible (12) est configurée en U et s’étend depuis le bord de l’ouverture (13) dela chaussure (1) en direction de l’extrémité avant (4) de la chaussure (1).