Chaussure
La présente invention a pour objet une chaussure
comprenant une semelle et une empeigne présentant une
partie inférieure et une manchette de cheville, cette em
peigne pouvant s'ouvrir pour permettre l'accès du pied
dans la chaussure et la manchette de cheville pouvant
être fermée autour de la partie inférieure de la jambe
de l'usager.
La chaussure selon l'invention est caractérisée en ce que la manchette de cheville en position fermée, entoure la jambe au-dessus de la cheville, et comporte des parties d'accouplement qui se touchent le long d'au moins une ligne de jonction et des moyens d'emboîtement complémentaire sur les parties d'accouplement pour transmettre des forces de cisaillement verticales entre ces parties lorsqu'elles sont fermées.
La manchette de cheville et la partie inférieure de l'empeigne sont réalisées de préférence en une matière rigide telle que du métal.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemples, plusieurs formes d'exécution de la chaussure faisant l'objet de l'invention.
La fig. 1 est une vue latérale en perspective d'une chaussure de ski avec des parties en coupe et des parties brisées.
La fig. 2 est une vue latérale en perspective de la chaussure de ski de la fig. 1 vue d'un côté opposé avec des parties en coupe et des parties brisées.
La fig. 3 est une vue en élévation latérale à plus grande échelle d'une partie du haut de tige de la chaussure de la fig. 2 montrant une pince pour le maintenir en position d'utilisation.
La fig. 4 est une vue partielle en élévation frontale montrant un organe d'emboîtement du haut de tige de la chaussure de la fig. 1.
La fig. S est une vue en perspective de la chaussure de la fig. 1 montrant un rabat latéral en position ouverte
ainsi que des tampons intérieurs pour maintenir le pied
dans la chaussure.
La fig. 6 est une vue en plan à plus grande échelle
d'un fermoir utilisé dans le dispositif de fixation pour
maintenir le haut de tige en position fermée.
La fig. 7 est une vue en plan à plus grande échelle
d'un organe de verrouillage utilisé avec le dispositif de la fig. 6.
La fig. 8 est une vue en coupe du dispositif de fermeture selon la ligne 8-8 de la fig. 3.
La fig. 9 est une vue en plan par-dessus d'une pince à ressort utilisée dans le dispositif de serrage de la fig. 3.
La fig. 10 est une coupe par la ligne 10-10 de la fig. 9.
La fig. 11 est une vue en élévation latérale du fermoir
de la fig. 6.
La fig. 12 est une coupe par la ligne 12-12 de la fig. 7.
La fig. 13 est une vue partielle en plan d'un dispositif de serrage utilisé pour maintenir fermé le rabat ou battant d'accès dans la chaussure de ski de la fig. 1.
La fig. 14 est une vue du dispositif de la fig. 13 en position ouverte.
La fig. 15 est une coupe par la ligne 15-15 de la fig. 14 mais avec le dispositif en position fermée.
La fig. 16 est une coupe par la ligne 15-15 de la fig. 14 montrant le dispositif déverrouillé.
La fig. 17 est une coupe par la ligne 17-17 de la fig. 14 avec le dispositif en position verrouillée.
La fig. 18 est une vue éclatée du dispositif de fermeture de la fig. 13 le montrant dans des positions ouverte et séparée.
La fig. 19 est une vue partielle en coupe d'une variante du dispositif de fixation du haut de tige.
La fig. 20 est une vue en élévation latérale du dispositif de la fig. 19.
La fig. 21 est une vue éclatée montrant quatre exécutions de l'élément de fixation de tige des fig. 19 et 20.
En se référant à la fig. 1, la chaussure 100 comprend une partie inférieure 101 et un assemblage de haut de tige 106. La partie inférieure 101 comprend une empeigne 102 et un rabat 103A. Ce rabat 103A est fixé de façon articulée à une charnière 104 s'étendant longitudinalement par rapport à l'élément principal adjacent à la semelle 105 de la chaussure. Le rabat pivote autour de la charnière 104 d'une position fermée représentée aux fig. 1 et 2 à la position représentée à la fig. 5. La chaussure 100 comporte également un assemblage de haut de tige 106 ou de cheville. Cet assemblage est fendu le long d'un plan de séparation et comporte une première section 107 comprenant une bande semi-cylindrique 108 qui est fixée à une entretoise rigide 109 verticale de manière à se déplacer avec celle-ci. L'entretoise 109 est pivotée sur un support 110 au moyen d'un rivet ou autre organe 111.
Le support 110 est fixé à la partie principale inférieure 102 de la chaussure avec des vis ou des rivets 112. Ce support 110 s'étend au-dessus du bord supérieur de la partie principale de la chaussure. La partie inférieure de la chaussure est découpée comme représenté pour fournir un espace en vue du mouvement pivotant de l'entretoise 109 autour de son axe dans les directions telles qu'indiquées par les flèches 113.
Le haut de tige 106 comprend également une seconde section ou rabat 117. Ce rabat comporte une bande semi-cylindrique 118 qui est attachée à une entretoise rigide 119 de manière à se déplacer avec celle-ci. L'entretoise 119 est montée pivotante sur un support 120 avec un rivet 121 ou autre organe de pivotement approprié.
Le support 120 est fixé sur le rabat inférieur 103A de la chaussure avec des organes de fixation 122. Les deux parties semi-cylindriques 108 et 118 pivotent autour du même axe et se déplacent en avant et en arrière.
Le rabat inférieur 103A et le rabat du haut de tige 117 forment ensemble un assemblage 103. Avec cet assemblage de rabat en position fermée, le haut de tige (comprenant les sections 107 et 117) pivote par rapport à la partie inférieure 101 de la chaussure (comprenant le rabat inférieur 103A et la partie 102). Avec le rabat ouvert, l'assemblage principal de la chaussure et l'assemblage de rabat 103 forment des parties distinctes de la chaussure.
La partie du haut de tige, comme représenté à la fig. 5, est supportée par les entretoises 109 et 119 au-dessus de la partie principale de la chaussure. Lorsque l'assemblage à rabat 103 se trouve dans sa position ouverte, une des parties du haut de tige est écartée de l'autre partie et la chaussure est ouverte comme représenté pour permettre d'insérer un pied dans celle-ci.
Plusieurs tampons individuels représentés d'une façon générale en 125 sont fixés à demeure ou de façon détachable à l'intérieur de la chaussure par l'intermédiaire d'adhésif approprié ou d'autre dispositif de fixation. Des tampons individuels sont fixés à chacun des éléments du haut de tige et également à la partie inférieure du rabat et à la partie principale inférieure de la chaussure pour donner un support adéquat au pied et le maintenir par rapport à l'enveloppe extérieure.
On notera que la partie inférieure de la chaussure est réalisée de préférence en une matière rigide telle qu'un métal léger ou une matière plastique moulée telle qu'une matière plastique renforcée par des fibres de verre. Les parties 108 et 118 du haut de tige sont de préférence en métal comme les entretoises 109 et 119.
Après que le pied a été inséré dans la chaussure, l'assemblage à rabat 103 comprenant le haut de tige 117 et la partie inférieure 103A est fermé.
Lorsque le rabat est déplacé dans sa position fermée, des dispositifs de serrage représentés d'une façon générale en 126 sont utilisés pour maintenir le rabat fermé. Les dispositifs de serrage sont représentés en détail aux fig. 13 à 18 et seront décrits par la suite. On peut également utiliser, si on le désire, des pinces telles que celles utilisées pour les bagages.
Les sections du haut de tige 107 et 117 sont maintenues dans une position fermée par l'utilisation d'une bande ou rabat, qui entoure ces sections et qui est fixée de façon appropriée. Comme représenté dans la forme d'exécution du dessin, une bande de nylon 127 est fixée à la bande semi-cylindrique 108 avec un rivet 124. La bande de nylon a sensiblement la même hauteur verticale que les sections du haut de tige.
Comme on le voit à la fig. 3, l'extrémité opposée de la bande de nylon passe de la section 117 à la section 108 et les extrémités sont assemblées au moyen d'un dispositif de serrage 128. Ce dispositif est réglable et est représenté en détail aux fig. 6 à 12.
Le dispositif de serrage de bande comprend un fermoir ou levier 129 qui est fixé à une des extrémités de la bande de nylon.
L'extrémité de la bande de nylon est découpée comme représenté en 130 pour former une ouverture en
U et les branches du U sont repliées en arrière sur ellesmêmes et cousues le long des lignes 131 pour former des boucles sur les côtés opposés de l'ouverture 130.
Le fermoir 129 comporte une paire d'ailettes 132 s'étendant latéralement vers l'extérieur et qui sont opposées aux boucles formées dans les extrémités de la bande de nylon 127. Les ailettes 132 du fermoir peuvent pivoter librement dans les boucles mais elles sont empêchées de se déplacer en direction longitudinale.
Le fermoir comporte une paire de nervures de renforcement 133 faisant saillie à partir de chaque extrémité du fermoir et, comme représenté à la fig. 11, une extrémité extérieure 134 de ces nervures s'étend au-delà de la surface 135 du fermoir. L'extrémité 134 des nervures sert de guide lorsque le fermoir est bloqué comme il sera expliqué plus en détail par la suite.
L'organe de verrouillage 137 est monté sur l'extrémité opposée de la bande de nylon 126 au fermoir 129.
Cette extrémité de la bande de nylon est également découpée pour former une ouverture 138 en vue de laisser une paire de languettes de matière qui sont repliées sur elles-mêmes et cousues en 139 pour former des boucles séparées transversalement à l'extrémité de la bande.
L'organe de verrouillage 137 comporte une paire de saillies extérieures 140 qui sont placées dans les boucles formées à cette extrémité de la bande 127. L'organe de verrouillage peut pivoter dans ces boucles. De plus, une pince à ressort 141 est utilisée avec le dispositif de serrage 128 et est agencée de manière à être montée sur l'organe de verrouillage 137 pour être réglable en direction longitudinale en vue d'obtenir la longueur effective de la bande de nylon et de régler par là la force de serrage maintenant les sections du haut de tige 107 et 117 assemblées.
La pince 141 comporte une paire de supports de pivot 142 espacés à une extrémité extérieure, le support 142 s'étendant vers le haut à partir dudit organe (voir fig. 8). Une pince de retenue 143 est formée à l'extrémité opposée de l'organe 141 par repliage de celle-ci sur lui même. Un ergot 144 est fixé à la partie principale du support et s'étend dans une direction opposée à celui-ci.
Pour utiliser le dispositif à ressort et l'organe de verrouillage en combinaison, la pince 143 est glissée à travers une ouverture 145 de l'organe 137 de sorte que l'organe 141 est monté par-dessus l'organe de verrouillage. L'ergot 144 est placé dans une des fentes transversales 146 ménagées dans l'extrémité extérieure de l'organe de verrouillage. La fente particulière 146 dans laquelle est placé l'ergot dépend du serrage à donner aux sections du haut de tige. En d'autres mots, s'il est nécessaire d'avoir une plus grande longueur effective de bande 127 pour fermer correctement le haut de tige, l'ergot 144 de la pince sera placé dans une fente 146 située plus à l'extérieur et si une longueur plus courte de bande 147 est nécessaire, l'ergot sera placé dans une fente 146 située plus à l'intérieur.
Lorsque le dispositif de serrage doit être fermé, le fermoir ou levier 129 est placé de telle manière que l'ex trémité extérieure 135 de celle-ci vienne en contact avec les supports 142 de pivotement sur la pince à ressort.
Cette pince est bien entendu placée sur l'organe de verrouillage 137 comme représenté à la fig. 8. Le fermoir 129 est tout d'abord inséré comme représenté en pointillé à la fig. 8.
On notera que les extrémités extérieures 134 des bandes 133 peuvent être placées sur les côtés opposés de l'organe de verrouillage 137 et utilisées comme guides pour guider l'extrémité 135 dans les supports de pivotement de la pince.
Le fermoir 129 pivote ensuite dans lesdits supports dans le sens indiqué par la flèche à la fig. 8 jusqu'à ce qu'il passe par-dessus le centre et se bloque contre le haut de tige. Dans cette position verrouillée représentée aux fig. 3 et 8, le fermoir est bloqué et la bande maintient les sections du haut de tige fermement assemblées.
Le fermoir s'étend vers l'arrière dans sa position fermée et peut être incurvé si on le désire de façon à mieux s'adapter au haut de tige. La pince à ressort peut être réglée dans les fentes 146 pour donner le serrage correct.
Lorsque la personne fait du ski, il existe toujours des forces tendant à plier la cheville latéralement (autour d'un axe longitudinal par rapport au pied). Le pliage latéral est préjudiciable lorsqu'il est nécessaire d'avoir un bon contrôle des skis.
La chaussure telle que représentée empêche un pliage latéral. Les sections du haut de tige habituelles dans des chaussures normales sont façonnées en U. L'extrémité ouverte du U s'étend habituellement vers l'avant de la chaussure et est fermée à l'aide d'un soufflet et de lacets.
Ceci permet aux côtés opposés des sections du haut de tige (les branches du U) de se tordre l'un par rapport à l'autre sous l'effet d'une charge car les lacets ne transmettent pas les charges d'un côté du haut de tige à l'autre. Par conséquent, les chaussures habituelles ne sont pas rigides car la force de cisaillement résultante n'est pas transmise d'une section du haut de tige à l'autre.
Dans la chaussure décrite, les deux sections du haut de tige ou bandes semi-cylindriques sont emboîtées de sorte que l'effort de cisaillement est transmis de l'une des sections à l'autre. Le mouvement de cisaillement est empêché.
La bande 107 de la section du haut de tige 117 comprend une paire de languettes 150 sur les extrémités opposées et faisant saillie vers l'autre section du haut de tige (fig. 5). La bande 108 de la section 107 comprend une paire d'organes femelles de réception 151 dans les bords verticaux de celle-ci. Les organes 151 sont placés de façon à recevoir les languettes 150 lorsque le rabat de la chaussure est en position fermée comme représenté à la fig. 4. Les languettes sont inclinées dans la direction verticale et les organes femelles sont réalisés de façon à les maintenir étroitement. Des organes de guidage 153 sont disposés sur les côtés opposés de chaque organe de réception pour guider et maintenir les languettes en place dans ces organes.
Lorsque la bande de nylon 127 a été verrouillée comme décrit précédemment, les sections 107 et 117 du haut de tige sont fermées, les languettes et les organes de réception coïncident, comme représenté à la fig. 4.
Une force agissant sur la section du haut de tige 117 dans le sens de la flèche 152 sera transmise par les surfaces en prise de la languette 150 et de l'organe 151 à la section 107 du haut de tige et vice versa. Les deux bandes semi-cylindriques forment alors une bande continue entourant la jambe de l'usager. Par conséquent, lorsqu'une section du haut de tige tend à s'incliner autour d'un axe longitudinal de pivotement ou à s'incliner latéralement, l'autre section du haut de tige arrête le mouvement de cisaillement de l'ensemble de la chaussure au joint des deux sections du haut de tige.
Dans tout cintrage latéral il y a une force de compression dans une des entretoises supportant les sections du haut de tige et une tension dans l'autre. Une de ces forces exerce une poussée vers le haut sur un côté du haut de tige et l'autre exerce une traction vers le bas tendant à déformer les bandes par cisaillement. Lorsque l'avant de la chaussure est fermé par des lacets, ceux-ci ne transmettent pas ce cisaillement de façon effective mais dans la chaussure décrite et représentée, le cisaillement est effectivement transmis et donne lieu à une plus grande rigidité par rapport à un pivotement latéral que ce n'était le cas jusqu'à présent.
Les sections de bande du haut de tige emboîtées comme représenté peuvent être utilisées avec des chaussures ayant des empeignes en cuir si on le désire. I1 est bien entendu que ces empeignes doivent être relativement rigides. Il est nécessaire d'avoir une liaison mécanique pour transmettre les forces de cisaillement d'une section du haut de tige à l'autre. Comme représenté, on utilise un dispositif à languette et à organe de réception mais toute autre forme de dispositif d'emboîtement pourrait être prévue si on le désire.
Pour maintenir fermement le pied dans la chaussure, divers dispositifs ont été proposés. Cependant, dans la forme d'exécution représentée, on utilise des tampons individuels 125 placés à l'intérieur de la chaussure et fixés par adhésif.
Les tampons sont divisés de telle manière qu'on ait, comme représenté, un tampon de talon 155 séparé, un tampon latéral et supérieur 156 qui vient par-dessus le cou-de-pied et un tampon principal 157 du haut de tige.
Tous ces tampons sont fixés par adhésif ou peuvent être fixés d'une autre façon par rapport à la chaussure.
Un tampon 158 du talon, un tampon 159 et un tampon 160 de tige sont fixés sur le rabat 103.
Chacun de ces tampons est rempli d'une matière qui se conforme au pied et à toute irrégularité de celui-ci.
La matière est placée dans les tampons à travers une goulotte ou lumière de remplissage prévue sur chacun des tampons.
En se référant maintenant aux fig. 13 à 18, la forme d'exécution des dispositifs de serrage utilisés sur le talon et le cou-de-pied de la chaussure pour maintenir le rabat en position fermée comprend un organe de serrage 126 placé sur le talon qui est identique à celui du cou-depied. La longueur des dispositifs de serrage est différente de manière à s'adapter à la position particulière dans laquelle ils sont placés. Par exemple, la pince 170 sur le cou-de-pied s'étend à partir du bout rapporté 171 jusqu'à un épaulement 172 adjacent aux empeignes de l'élément inférieur de la chaussure.
La pince de talon 173 s'étend de la partie supérieure de la semelle jusqu'au même épaulement 172 qui entoure la section inférieure de la chaussure, comme il sera expliqué plus loin.
Un dispositif de serrage particulier est représenté aux fig. 13 à 18. Ce dispositif comprend un organe de verrouillage 174 qui est destiné à avoir un aspect agréable à l'oeil lorsqu'il est verrouillé sur la chaussure. L'organe de verrouillage 174 à son tour est monté de façon pivotante sur un organe à ressort 175 avec une tige 176. On peut remarquer que l'organe de verrouillage 174 comporte plusieurs pattes 177 s'emboîtant avec des saillies 178 de l'organe à ressort de telle manière que la tige passe alternativement à travers les pattes 177 et les saillies 178. Ces saillies 178 sont formées de manière à entourer la tige 176.
Le bord latéral opposé du ressort à lame 175 présente également des saillies espacées 181, dont les bords sont roulés autour d'une tige 182 de sorte qu'ils sont montés pivotants sur la tige. Cette tige 182 traverse des pattes 183 faisant saillie vers le haut à partir d'un premier organe de support 184 qui est fixé au moyen de rivets ou de vis sur la partie principale de la chaussure 102.
Comme représenté, l'organe de support 184 s'étend le long du côté inférieur de la chaussure 102 et fait saillie vers le haut le long de la ligne de séparation de la chaussure. Le bord de la chaussure peut être encoché pour recevoir l'organe 184. Les pattes 183 s'étendent vers le haut au-dessus de la surface supérieure de l'élément principal de la chaussure 102 le long de la ligne de séparation de celle-ci.
Un organe d'arrêt 185 est monté de la manière habituelle, par exemple à l'aide de rivets 186 dans la partie inférieure 103A du rabat le long du bord de celui-ci où il coïncide avec la partie principale de la chaussure en position fermée.
L'organe d'arrêt ou verrou 185 présente des pattes 187 à son bord extérieur qui sont complémentaires des pattes 183 sur l'organe de support 184. Les pattes 187 s'emboîtent dans les pattes 183 lorsque le rabat se trouve dans sa position fermée et tout mouvement dans la direction longitudinale par rapport à la tige 182 est empêché.
Le rabat ne se déplacera ainsi pas dans cette direction par rapport à la partie principale de la chaussure.
L'organe de support 184 comporte un bord 190 qui est en forme de V. Ce bord 190 vient en regard de l'organe d'arrêt 185. Cet organe 185 présente un bord 191 qui est le complément du bord 190 et les surfaces 190 et 191 s'emboîtent ensemble lorsque le rabat 103 est en position fermée. On notera que la forme du V de la surface 191 est réalisée en enlevant les parties entre les pattes 187 de l'organe d'arrêt 185 de sorte que ces surfaces en V sur l'organe d'arrêt coïncident avec les bords 190 sur les pattes 183 d'organes de support.
A la fig. 16, on a représenté la forme des surfaces des organes 184 et 185 venant entre les pattes 183 de l'organe de support principal. Les parties engagées de ces surfaces forment un joint pour empêcher la neige de s'introduire dans la chaussure. Les surfaces en forme de V empêchent un déplacement du rabat et de l'organe de support principal l'un par rapport à l'autre dans les directions telles qu'indiquées par la flèche 192 à la fig.
16. Le rabat et la chaussure sont ainsi solidement maintenus lorsque le dispositif de verrouillage est fermé.
Si ce dispositif de verrouillage est fermé, les deux organes sont déplacés comme représenté à la fig. 16. Le rabat est alors en position fermée. L'organe de verrouillage 174 est soulevé comme représenté de sorte que le crochet 193 de celui-ci s'adapte dans une rainure 194 formée dans l'organe d'arrêt. Une extrémité extérieure 195 de l'organe de verrouillage 174 est ensuite poussée vers le bas de sorte qu'elle s'appuie contre la partie principale de la chaussure 102. Lorsque ceci est réalisé, les points de pivotement des tiges 176 et 182 dépassent le centre et l'organe de verrouillage se déclenche en position fermée. Le rabat est alors maintenu en position fermée et ne peut pas se déplacer tant que l'organe de verrouillage n'est pas dégagé.
Le ressort à lame 175 comme représenté aux fig. 15 et 17 est légèrement courbé transversalement. Pour permettre aux tiges 176 et 182 de dépasser la position centrale, le ressort est aplati vers l'extérieur jusqu'à ce que les tiges dépassent ladite position et ensuite le ressort déclenche l'organe d'arrêt avec les pattes 177 reposant sur la surface supérieure de la partie principale de la chaussure.
On notera que le crochet 193 et la rainure 194 s'étendent sur toute la longueur des pinces.
Pour dégager l'organe d'arrêt, l'extrémité extérieure 195 est soulevée dans le sens indiqué par la flèche 196 jusqu'à ce que les chevilles repassent par la position centrale dans le sens opposé et le crochet 193 peut être dégagé de la rainure 194.
Vu que la construction de la chaussure comme représenté dans cette forme d'exécution ne comporte qu'une tige et une empeigne et une surface ouverte entre ces deux parties, il est nécessaire de disposer des moyens pour empêcher la neige et les matières étrangères de pénétrer dans la chaussure. Ceci peut être réalisé de différentes manières notamment en plaçant une bande de matière flexible entre le bord supérieur de la partie inférieure de la chaussure et la tige. Cependant, comme représenté, une simple pièce de jambière 198 est placée sur chacune des jambes avant d'insérer le pied dans la chaussure. Après que la chaussure a été fermée, la jambière est tirée vers le bas de sorte que les bords inférieurs 199 glissent par-dessus la partie supérieure de l'élément inférieur de la chaussure.
Le bord inférieur de la jambière 198 comporte un ourlet qui présente une bande élastique ou autre organe élastique à l'intérieur permettant à la jambière d'être étirée extérieurement par-dessus l'épaulement 172 (fig. 5) et de se déclencher dans une rainure 200. La rainure 200 s'étend autour de la chaussure lorsque le rabat est fermé et la jambière peut être ainsi introduite dans la rainure pour empêcher à de la neige d'entrer autour des parties supérieures de l'élément inférieur de la chaussure.
De plus, le bord supérieur 201 de la jambière présente également un ourlet comportant une bande élastique et fabriqué de manière connue de sorte que le bord supérieur s'accroche élastiquement à la surface extérieure des pantalons de ski de l'usager pour empêcher la neige d'entrer dans le haut de tige.
En se référant spécialement aux fig. 19, 20 et 21, on a représenté une variante de fixation des entretoises pour l'élément de cheville dans la partie inférieure de la chaussure. Alors qu'une seule partie latérale de la chaussure est décrite, on comprendra que les entretoises sont fixées de la même manière de chaque côté de la chaussure. La section principale 102 a son tampon 156 rempli d'une matière 162 fixée sur sa surface intérieure comme dans la forme d'exécution précédente. Un support 110 est fixé sur le côté de la chaussure comme précédemment.
L'élément du haut de tige 107 est monté au-dessus de la partie inférieure 102 de la chaussure. Le haut de tige 107 dans cette exécution est connecté à la partie inférieure par l'intermédiaire d'une entretoise 217 décalée. L'entretoise 217 comporte une extrémité inférieure placée à l'extérieur du support 110. Cette entretoise 217 est fixée au support 110 (l'entretoise sur l'autre côté est fixée au support 120) avec une rondelle 218 en caoutchouc en forme de disque. La rondelle peut être collée au support 110 et à l'entretoise 217 si on le désire ou peut être vulcanisée sur le support et sur l'entretoise. Cette rondelle, comme représenté, est relativement épaisse et permet un pivotement autour d'un axe aligné sur l'os de la cheville de l'usager. Le mouvement de torsion est indiqué par la flèche 219.
L'assemblage de cheville n'est par conséquent pas monté librement à pivot sur la section inférieure de la chaussure dans cette forme d'exécution. La rondelle de torsion 218 oblige toujours l'élément du haut de tige à revenir dans sa position verticale normale indépendamment de la direction suivant laquelle il est pivoté pendant l'usage. Ce fait limite la liberté de pivotement de la cheville et une rigidité supplémentaire en avant et en arrière peut être donnée à la chaussure en choisissant correctement la dureté de la garniture.
La fig. 21 illustre trois types de rondelles flexibles et un type de ressort spiral pouvant être utilisés pour fixer l'entretoise 217 modifiée sur le support 110 pour obtenir l'effet de résistance au mouvement pivotant de l'élément de cheville.
Une rondelle solide 220 en caoutchouc peut être utilisée et collée sur l'entretoise et sur le support ou vulcanisée sur place si on le désire. Une rondelle fendue 221 en caoutchouc peut également être collée sur l'entretoise et sur le support. Les fentes 221A ménagées dans la rondelle réalisent la torsion de la cheville plus facilement que dans le cas de la rondelle pleine mais obligent encore à ramener le haut de tige dans sa position verticale normale lorsqu'il n'est pas soumis à une force ou un effort de pivotement.
Une rondelle creuse 222 présentant deux organes d'extrémité 223 reliés entre eux par des nervures radiales 224 peut également être utilisée pour fixer l'entretoise 217 sur le support 110 comme représenté aux fig. 19 et 20.
Les organes d'extrémité 223 sont fixés sur l'entretoise et sur le support respectivement.
Si on le désire, les entretoises 217 peuvent être fixées sur le support 110 au moyen d'un ressort de torsion ou spiral 225. Le ressort tend toujours à ramener le haut de tige à la position normale de la même manière que les rondelles de torsion en caoutchouc décrites précédemment. Le ressort 225 peut être fixé à son extrémité extérieure 226 par un boulon ou rivet 227 à l'entretoise 217.
L'extrémité intérieure 228 du ressort peut être fixée par un boulon ou rivet 229 au support 110. De cette manière, on réalise une résistance au mouvement pivotant de la pièce de cheville.
La chaussure de ski décrite est destinée à maintenir fermement le pied par rapport à celle-ci et comporte une enveloppe extérieure qui ne s'allonge ni ne s'ammollit lorsqu'elle est humide ou froide et ne se déforme pas lorsqu'elle est soumise à une charge. De plus, le haut de tige fournit un support rigide de la cheville de l'usager en résistant à une flexion latérale, ce qui est l'essentiel dans la commande des skis et par conséquent leur performance. Si la chaussure est rigide et empêche une flexion latérale de la cheville, on obtient toujours le contrôle absolu des skis. La flexion en avant et en arrière autour d'un axe de pivotement comme représenté dans la forme d'exécution frontale aide le skieur à prendre une position plus relaxée sur les skis.
Bien des personnes estiment qu'une flexion en avant et en arrière de la chaussure de ski est nécessaire pour le contrôle correct du ski.
La chaussure décrite, de construction extrêmement rigide, est également utilisable pour des patins ou autres chaussures athlétiques et dans des applications médicales où un contrôle précis est important. La tige rigide latéralement comme décrite est également très importante dans les chaussures de patins pour hockey sur glace.