FR3042786A1 - Systeme et methode de manutention pour faciliter la maintenance d'une unite de couchage, en particulier un lit medicalise - Google Patents

Systeme et methode de manutention pour faciliter la maintenance d'une unite de couchage, en particulier un lit medicalise Download PDF

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Abstract

Le système de manutention (1) permet de positionner en hauteur une unité de couchage (2) roulante, notamment un lit d'hôpital, pour une opération de maintenance. Le système comporte un dispositif de support (3) monté coulissant le long d'un ensemble de guidage (4, 5) et pourvu d'un ensemble récepteur (10) articulé sur une ou plusieurs portions (EC1, EC2) de coulissement vertical du dispositif (3) adjacentes à une zone de levage (Z). Il est permis de placer une unité de couchage (2) dans cette zone (Z), au dessus d'une partie de soulèvement (6) définie par l'ensemble récepteur, et d'engager un côté longitudinal (2a) de l'unité (2) contre une surface de butée (7) de l'ensemble. L'ensemble récepteur (10) comporte un élément de maintien (18) qui engage l'unité (2), par le dessus, pour verrouiller le positionnement de cette unité dans l'ensemble récepteur qui permet de modifier l'orientation de l'unité après une phase de levage.

Description

Système et méthode de manutention pour faciliter la maintenance d’une unité de couchage, en particulier un lit médicalisé
La présente invention concerne, notamment dans le domaine hospitalier, les installations de manutention qui permettent de faciliter une intervention sur le dessous d’un meuble tel qu’un lit ou d’un brancard. L’invention concerne plus particulièrement un système de manutention d’unités de couchage roulantes et une méthode de positionnement d’une unité de couchage roulante.
Dans le milieu hospitalier, des lits dits « médicalisés » qui peuvent être déplacés à l’aide de roulettes sont très répandus. Il s'agit de lits bien souvent à ossature métallique dont le sommier est articulé et peut être actionné grâce à un dispositif électrique, notamment à l’aide d’une télécommande ou autre interface appropriée. Il peut aussi être prévu un châssis supérieur qui peut se déplacer par rapport à un châssis inférieur. Les lits ou autre unités de couchage comparables présentent deux côtés plus longs définis par des bords longitudinaux et les roulettes sont placées aux extrémités opposées du lit. Présentant un mécanisme complexe, ce type de lit doit être entretenu et nécessite avec le temps une maintenance. Les roulettes également peuvent faire l’objet d’une maintenance/réparation. Un lit médicalisé étant un matériel encombrant et de poids substantiel (pouvant dépasser 200 kg dans certains cas), il n'est pas rentable de renvoyer ce matériel chez le fabricant, la maintenance devant se faire sur site. Pour réaliser cette maintenance, le technicien doit généralement intervenir sur les organes du mécanisme qui sont positionnés en majeure partie sous le sommier du lit.
Il a été proposé, par exemple dans les documents GB 2428661 ou FR 2956653, des systèmes de levage de lits, qui évitent à l’utilisateur de retourner manuellement le lit. Des bras doit être fermement attachés à des parties d’extrémité du lit avant de commencer le levage. Après la phase d’attache par les extrémités opposées du lit, un levage peut être réalisé. Ces systèmes prévoient en outre une manœuvre de basculement pour retourner le lit ou pour le positionner à la verticale.
Un inconvénient rencontré avec ce type de système est que chacun des bras doit être fermement attaché à des parties extrêmes du lit avant de commencer le levage. Cette opération demande un certain degré de précaution et oblige le technicien à se baisser. L’attache peut être une opération fastidieuse et un défaut dans cette étape peut provoquer une chute du lit. On comprend aussi que le poids du lit soulevé est généralement limité avec ce genre de solution, de sorte qu’on exclut par exemple des gammes de lits pour personnes obèses et équipés de certains fonctionnalités optionnelles (à titre indicatif, des lits 140 XXL ont une ossature de base qui pèse largement plus de 110 kg, le matelas et les accessoires représentant typiquement une charge additionnelle de l’ordre de 50kg).
Le mode de fixation peut aussi provoquer des dégradations des éléments du lit en prise avec les bras et les organes d’attache, du fait du mouvement de rotation (avec efforts de torsion). Par ailleurs, de telles solutions nécessitent d’utiliser deux éléments motorisés, répartis sur deux colonnes de guidage, pour actionner le levage d’une paire de bras. Il peut en résulter des problèmes de torsion pour la structure du lit.
Il existe donc un besoin pour rendre l’opération de manutention plus rapide tout en offrant un niveau élevé de sécurité. Le but de la présente invention est donc de pallier tout ou partie des inconvénients précités en proposant un système de manutention d'objets permettant aisément de soulever et modifier l’orientation d’une unité de couchage roulante, tel que par exemple un lit d’hôpital ou un brancard. A cet effet, il est proposé selon l’invention un système de manutention d’unités de couchage roulantes, en particulier de lits ou brancards, le système comportant : - un dispositif de support, mobile par levage pour soulever une unité de couchage, le dispositif de support comprenant deux portions ou extrémités de coulissement, - deux parties de guidage séparées entre elles par une zone de levage et qui guident verticalement un déplacement des extrémités de coulissement du dispositif de support, et - des premiers moyens d’entraînement pour déplacer linéairement au moins une extrémité de coulissement du dispositif de support et permettre le levage du dispositif de support, sachant que le dispositif de support comprend : - une partie de soulèvement, de préférence formée par une fourche, qui s’étend transversalement par rapport aux deux parties de guidage dans une configuration de chargement d’une unité de couchage, - des moyens de retenue solidaires de la partie de soulèvement et formant une surface de butée destinée à être engagée par un côté ou bord longitudinal déterminé de l’unité de couchage, les moyens de retenue et la partie de soulèvement définissant un ensemble récepteur, et - au moins un élément de maintien ajustable en position pour se rapprocher ou s’éloigner de la partie de soulèvement, l’ensemble récepteur étant monté pivotant entre les deux extrémités de coulissement autour d’un axe de rotation sensiblement horizontal, ce grâce à quoi on obtient une configuration de maintenance de l’unité de couchage dans laquelle l’unité de couchage est soulevée et maintenue par le dispositif de support en présentant une orientation modifiée par rapport à la configuration de chargement.
Grâce à ces dispositions, une mise en place simplifiée de l’unité de couchage roulante est permise. Il suffit d’engager un bord longitudinal de cette unité contre la surface de butée lors de la mise en place dans la zone de levage. La partie de soulèvement est alors placée sous l’unité de couchage, typiquement entre les roues, de sorte que le technicien n’a pas besoin d’ajuster des attaches aux extrémités opposées du lit. L’élément de maintien, typiquement situé au-dessus du niveau de l’unité de couchage permet de verrouiller la position relative de l’unité de couchage par rapport à l’ensemble récepteur. Le déplacement descendant de l’élément de maintien peut le cas échéant être actionné par une commande de positionnement et la position finale de contact peut être obtenue par utilisation d’un ou plusieurs capteurs. On comprend que cet élément de maintien permet, en association avec la partie de soulèvement, de prendre en sandwich l’unité de couchage (à la manière d’un étau).
Par rapport à des solutions de soulèvement de l’unité de couchage du côté des deux extrémités opposées, il est aussi permis de simplifier les moyens nécessaires au levage en reliant un unique dispositif de support (formé d’un seul tenant) aux deux parties de guidage. En pratique, le système offre une grande souplesse, de sorte qu’on peut effectuer la maintenance de tous les modèles de lits médicalisés (même des lits pouvant atteindre environ 400 kg par exemple) sans risquer d’altérer la structure du lit ou de dégrader des finitions du lit.
Selon une particularité, le système comprend des deuxièmes moyens d’entraînement pour faire tourner l’ensemble récepteur autour de l’axe de rotation qui traverse les deux extrémités de coulissement, après un levage du dispositif de support chargé avec l’unité de couchage, de façon à orienter le bord longitudinal déterminé vers le bas dans la configuration de maintenance de l’unité de couchage. A titre d’exemple, ces deuxièmes moyens d’entraînement sont configurés pour faire tourner l’ensemble récepteur au maximum d’un quart de tour, l’angle de rotation étant paramétrable par une interface homme-machine.
Dans divers modes de réalisation du système de manutention selon l’invention, on peut éventuellement avoir recours en outre à l’une et/ou à l’autre des dispositions suivantes : - la partie de soulèvement est raccordée aux moyens de retenue d’un seul côté dit arrière. - le déplacement linéaire du dispositif de support est contrôlé par une interface homme-machine qui permet de régler la hauteur d’élévation de l’unité de couchage. - l’ensemble récepteur est rendu pivotant par deux arbres de liaison avec l’une et respectivement l’autre des deux portions ou extrémités de coulissement du dispositif de support, les deuxièmes moyens d’entraînement comprenant un unique organe d’entraînement en rotation pour définir un premier arbre moteur parmi les deux arbres de liaison, le deuxième arbre des deux arbres de liaison étant suiveur (esclave). - l’angle de rotation de l’ensemble récepteur est paramétré par une interface homme-machine et peut atteindre un maximum de 85 ou 90° environ (on comprend que le technicien peut effectuer la maintenance sans être obligé de se placer sous l’unité de couchage). au moins une des extrémités de coulissement présente trois ou quatre faces conformées pour entourer au moins partiellement une colonne qui appartient à la partie de guidage. l’ensemble récepteur est pourvu de deux flancs qui sont reliés chacun de façon rotative aux extrémités de coulissement. - la partie de soulèvement s’étend, dans la configuration de chargement, dans une sous-zone centrale de la zone de levage, à distance des deux parties de guidage, ce grâce à quoi on peut répartir des roulettes d’une unité de couchage de part et d’autre de la partie de soulèvement. - la partie de soulèvement, raccordée d’un seul côté aux moyens de retenue, comporte deux organes rigides espacés dont l’espacement peut être ajusté et pourvus chacun sur le dessus d’une surface de contact en matériau souple et/ou déformable (par exemple en élastomère, caoutchouc naturel ou polymère adapté, ce qui permet avantageusement d’éviter de dégrader des surfaces inférieures d’une unité de couchage). - la partie de soulèvement comprend une fourche munie d’au moins deux dents allongées chacune depuis une extrémité proximale jusqu’à une extrémité distale par rapport à la surface de butée, et qui s’étendent de préférence suivant une direction perpendiculaire à l’axe de rotation. - les parties de guidage sont définies par des colonnes fixes et solidaires d’un socle. - une base sensiblement plane (le socle du système pouvant former une ou plusieurs bandes de roulement) est formée entre les deux parties de guidage, la partie de soulèvement s’étendant à une hauteur inférieure ou égale à 25 cm, et de préférence inférieure à 20 cm par rapport à la base plane, dans un état abaissé du dispositif de support qui correspond à la configuration de chargement. - l’ensemble récepteur est coudé et se présente d’un seul tenant (l’ensemble récepteur est ainsi robuste et peut présenter un format de balancelle qui facilite la phase d’approche et réception de l’unité de couchage, avec un positionnement correct au dessus de la partie de soulèvement ; cette configuration permet une adaptation à une très large gamme de lits médicalisés avec des poids élevés pouvant dépasser 400 kg avec une marge de sécurité). - la partie de soulèvement est sensiblement plane et l’élément de maintien comprend un organe de bridage qui, dans la configuration de chargement, est relié par le dessus (par exemple par une potence) aux moyens de retenue (partie de dos/arrière de l’ensemble récepteur). - l’organe de bridage est mobile suivant une direction perpendiculaire à la partie de soulèvement et maintenu à une distance de la partie de soulèvement, ce qui permet à un cadre externe de l’unité de couchage d’être inséré depuis un côté opposé aux moyens de retenue dans une zone d’enserrement délimitée entre la partie de soulèvement et l’élément de bridage. - la position de l’organe de bridage peut être ajustée par un vissage parallèle à la direction de levage. On prévoit, de manière non limitative, un système de vissage qui peut être manuel ou électrique. Celui-ci peut être positionné à l’arrière par rapport à l’unité de couchage (lorsque le serrage est actionné manuellement par une manivelle ou organe analogue, on comprend que l’organe de bridage est relié à l’ensemble récepteur d’un côté accessible, typiquement par l’arrière). - la position de l’organe de bridage peut être ajustée de façon automatique par utilisation d’au moins un capteur, par exemple un capteur de contact. - le système de manutention comprend en outre au moins un capteur, par exemple un capteur de contact, pour détecter une position engagée d’une unité de couchage contre la surface de butée, ce capteur permettant de délivrer une information de détection correspondante. - une unité de contrôle du système est configurée pour démarrer un levage du dispositif de support en fonction de l’information de détection délivrée par le capteur (ceci permet de s’assurer d’un positionnement correct de l’unité de couchage et il en résulte une sécurité accrue puisqu’il n’y a pas de risque de glissement soudain de l’unité de couchage vers la surface de butée pendant la rotation).
Selon une autre particularité, les deux parties de guidage sont remplacées par une colonne de guidage qui peut être unique. Dans ce cas, la colonne de guidage est adjacente à une zone de levage dans laquelle l’unité de couchage peut être soulevée par le dispositif de support. De préférence, le dispositif de support est monté mobile en coulissement sur la colonne de guidage par une portion de coulissement fixée à la colonne de guidage et guidée verticalement le long de la colonne de guidage. Cette portion de coulissement est déplacée linéairement par des premiers moyens d’entraînement qui permettent le levage du dispositif de support. L’ensemble récepteur est ainsi monté pivotant autour d’un axe de rotation sensiblement horizontal défini par une liaison articulée entre la portion de coulissement et l’ensemble récepteur (liaison qui se situe plus en avant par rapport à la colonne de guidage pour permettre le déplacement vers l’arrière du haut de l’ensemble récepteur), ce grâce à quoi on peut aussi soulever l’unité de couchage et la maintenir dans une orientation modifiée par le dispositif de support.
Selon un particularité, l’ensemble récepteur est rendu mobile en rotation autour de l’axe de rotation par des deuxièmes moyens d’entraînement qui peuvent comporter optionnellement au moins un vérin orienté transversalement par rapport à la colonne de guidage, sachant que l’axe de rotation est maintenu à un écartement constant par rapport à la colonne de guidage qui est typiquement fixe, indépendamment du niveau de hauteur du dispositif de support.
Par ailleurs, l’invention a également pour objet une méthode de positionnement d’une unité de couchage roulante, en particulier d’un lit ou d’un brancard, en vue d’une opération de maintenance/réparation, pour faciliter l’intervention d’un opérateur (en minimisant la pénibilité de cette intervention), cette méthode comprenant les étapes consistant essentiellement à : - placer une unité de couchage dans une zone de levage, au dessus d’une partie de soulèvement qui fait partie d’un dispositif de support, la zone de levage étant située entre deux parties de guidage ; - engager un côté ou bord longitudinal déterminé de l’unité de couchage contre une surface de butée solidaire de la partie de soulèvement et qui s’étend transversalement par rapport à la partie de soulèvement, de sorte que l’unité de couchage est reçue dans un ensemble récepteur dans une configuration de chargement ; - ajuster en position au moins un élément de maintien de l’unité de couchage par le dessus pour obtenir une position relative verrouillée entre l’unité de couchage et l’ensemble récepteur ; - soulever l’unité de couchage par un déplacement linéaire du dispositif de support, en guidant par les deux parties de guidage deux portions ou extrémités de coulissement du dispositif de support ; et - au-delà d’un seuil d’élévation prédéterminé, faire pivoter l’ensemble récepteur et l’unité de couchage maintenue dans la position verrouillée, autour d’un axe de rotation sensiblement horizontal, en déplaçant la surface de butée vers le bas jusqu’à obtenir une configuration de maintenance de l’unité de couchage dans laquelle l’unité de couchage est soulevée et maintenue par le dispositif de support en présentant une orientation modifiée par rapport à la configuration de chargement.
Le procédé permet avantageusement d’élever les lits médicalisés et brancards sans effectuer d’efforts physiques ni de réglages manuels critiques pour le levage. L’ensemble récepteur peut présenter un dessous (partie de soulèvement), un élément de maintien par le dessus, et des moyens de retenue qui forment par exemple à la fois un dos (délimité typiquement par un cadre arrière et formant la surface de butée) et une paire de flancs, de façon à définir un logement de réception pour l’unité de couchage. L’accès à ce logement se fait par l’avant de l’ensemble récepteur, sans obstruction puisque les pieds à roulettes de l’unité de couchage permettent un positionnement du sommier au dessus de la partie de soulèvement. Après avoir engagé l’unité de couchage entre les flancs et contre la surface de butée, il reste seulement à ajuster l’élément de maintien (opération qui peut être automatisées), de sorte que le technicien n’a plus besoin de déplacer l’unité de couchage. D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront au cours de la description suivante de plusieurs de ses modes de réalisation, donnés à titre d’exemples non limitatifs, en regard des dessins joints dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective illustrant un système de manutention selon un premier mode de réalisation préféré de l’invention ; - la figure 2 montre une unité de couchage roulante qui peut être reçue sur le dispositif de support du système de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue de côté illustrant le système de la figure 1, dans une configuration qui permet le chargement sur un dispositif de support pourvu d’un ensemble récepteur ; - la figure 4 est une vue similaire à la figure 3, illustrant le système de manutention dans une configuration d’élévation chargée, avec une position angulaire modifiée de l’ensemble récepteur pour permettre la maintenance sans que l’utilisateur soit obligé de se placer sous l’unité de couchage ; - la figure 5 est une vue similaire à la figure 4, montrant à l’état non chargé un système de manutention selon un deuxième mode de réalisation préféré de l’invention, avec une seule colonne de guidage et un mode de fixation différent de l’ensemble récepteur.
Sur les différentes figures, les mêmes références désignent des éléments identiques ou similaires.
En référence aux figures 1 et 2, le système de manutention 1 est conçu pour permettre de recevoir, soulever et faire tourner une unité de couchage 2, par exemple une unité roulante comme un lit médicalisé ou un brancard. Le système de manutention 1 comporte un dispositif de support 3 qui est monté directement sur deux parties de guidage 4, 5 séparées entre elles par une zone de levage Z. Le dispositif de support 3 comporte : - deux portions ou extrémités de coulissement EC1, EC2, opposées (réparties de part et d’autre d’une zone de levage Z) et qui sont montées solidaires des parties de guidage 4, 5 respectives, - et un ensemble récepteur 10 qui est articulé par rapport aux deux extrémités de coulissement EC1, EC2. L’ensemble récepteur 10 présente une partie de soulèvement 6, ici formée par une fourche, dont la longueur L est typiquement suffisante pour permettre de s’engager sous l’unité de couchage. Cette longueur est par exemple supérieure ou égale à 120 cm, et de préférence au moins égale à 140 cm ou 160 cm. Dans la configuration de chargement, le dispositif de support 3 est dans une position au plus bas, les extrémités de coulissement EC1 et EC2 étant placées à proximité d’une base des colonnes parallèles/verticales formant les parties de guidage 4, 5. Cette configuration permet d’engager l’unité de couchage 2 contre une surface de butée 7 définie par l’ensemble récepteur 10 et qui s’étend transversalement au dessus d’une extrémité arrière de la partie de soulèvement 6. L’unité de couchage 2, ici sous forme de lit médicalisé (figure 2), peut être transportée, en la faisant simplement rouler, jusqu’à la zone de levage Z, et en l’orientant de façon à engager en premier un bord longitudinal déterminé 2a contre la surface de butée 7 formée par l’ensemble récepteur 10. Dans l’exemple non limitatif de la figure 1, la surface de butée 7 est définie notamment par un cadre 8 et par des éléments de support 9 qui supportent des organes espacées de la partie de soulèvement 6, ici des dents d’une fourche. La surface de butée 7 peut ainsi être formée sur une ossature sensiblement plane délimitée par le cadre 8 et qui s’étend perpendiculairement à la partie de soulèvement 6. Plus généralement, on peut utiliser n’importe quels moyens de retenue 8, 9 adaptés pour définir une telle surface de butée 7 (une plaque opaque peut ainsi être utilisée par exemple). Les moyens de retenue 8, 9 s’étendent du côté opposé à l’accès pour l’unité de couchage 2. De préférence, la partie de soulèvement 6 qui s’étend au plus près du plancher de l’atelier ou socle S du système 1 est raccordée d’un seul côté aux moyens de retenue 8, 9.
Pour faciliter le positionnement de la partie de soulèvement 6 entre des pieds 22 (à roulette 2c) de l’unité de couchage 2, les éléments de support 9 peuvent être montés mobiles en coulissement le long d’au moins un rail d’accrochage 11 qui fait partie de l’ensemble récepteur 10. La position souhaitée de ces éléments de support 9 est par exemple verrouillée par des éléments de fixation amovible, avec typiquement un serrage. L’écartement E en longueur entre les pieds 22 ou éléments similaires de piètement est typiquement supérieur à 100 cm, de sorte que la partie de soulèvement peut présenter une largeur L6 typiquement inférieur mais proche de cet écartement, cette largeur L6 pouvant par exemple être au moins égale à la moitié de la longueur totale de l’unité de couchage 2. La partie de soulèvement 6 reste à l’écart des panneaux d’extrémité 14a (côté pied) et 14b (côté tête) et ces extrémités peuvent donc largement différer d’une unité de couchage 2 à une autre, sans que cela ne gêne les mouvements permis par le système de manutention 1.
La mobilité des éléments de support 9 permet de régler la largeur L6 de la partie de soulèvement 6, tout en préservant une rigidité globale de l’ensemble récepteur 10. On peut observer sur la figure 1 que la largeur L6 est inférieure à la longueur L de la partie de soulèvement 6, de sorte que cette partie 6 de l’ensemble récepteur 10 est plus longue que large.
Optionnellement, la partie de soulèvement 6 présente deux organes rigides espacés 6a, 6b, par exemple deux dents pour former une fourche, pourvus chacun sur le dessus d’un revêtement moins rigide. On définit ainsi, par exemple à l’aide de patins directement montés sur ces organes 6a, 6b, des surfaces de contact 12 en matériau souple et/ou déformable (par exemple en élastomère, caoutchouc naturel ou polymère adapté) pour engager par contact le dessous de l’unité de couchage 2. Ceci permet d’éviter de dégrader des surfaces inférieures de l’unité de couchage 2.
Comme bien visible sur la figure 1, le bâti du système de manutention 1 peut être solidarisé au sol, notamment par vis dans le sol. Ceci permet de supporter de lourdes charges. Bien entendu, le système peut aussi être optionnellement solidarisé pour partie (au moins) à tout autre substrat du bâtiment qui a une résistance comparable à celle d’un sol. Le socle S, ici à format de plateau sensiblement rectangulaire peut présenter des grands côtés dont l'un au moins est pourvu d'une rampe 29 permettant de faire glisser ou rouler une unité de couchage 2 au voisinage de la zone de levage Z, à partir du sol jusque sur la surface supérieure du socle S. La base ou bande de roulement BD est horizontale au moins dans la zone de levage Z. Sur la figure 3 dans l’état abaissé du dispositif de support 3, on voit que par rapport à la base plane formée entre les deux parties de guidage 4, 5, la partie de soulèvement 6 est légèrement surélevée, et s’étend par exemple à une hauteur H6 inférieure ou égale à 25 cm, et de préférence inférieure à 20 cm par rapport à cette base plane.
Le socle S constitue une option qui a notamment l’avantage de permettre un ajustement fin du positionnement des deux parties de guidage 4, 5. A titre d’exemple non limitatif, on prévoit des variantes qui permettent éventuellement de supprimer ce socle S. Ainsi dans le cas de la figure 5, le socle S peut être supprimé. Le fait d’utiliser une colonne de guidage 4’ qui est unique permet plus aisément de se passer de socle S. Dans des options à deux parties de guidage 4, 5, on peut aussi prévoir des colonnes à un moteur respectif par colonne en supprimant le socle S.
Les dents allongées formant les organes rigides 6a, 6b de la fourche s’étendent chacune depuis une extrémité proximale 60 (près de la surface de butée 7) jusqu’à une extrémité 6c qui est distale par rapport à la surface de butée 7. Ces organes rigides 6a, 6b traversent ainsi le passage défini entre les deux parties de guidage 4, 5 et peuvent être répartis de part et d’autre d’un plan médian vertical de la zone de levage Z (ce plan médian virtuel s’étendant à égale distance des deux parties de guidage 4, 5). Comme illustré sur les figures 1 et 3, la rampe 29 peut s’étendre en amont de cette zone de levage Z, par exemple à plus de 50 cm en amont par rapport aux extrémités 6c de la partie de soulèvement 6. On comprend que la surface de butée 7 délimite l’extrémité arrière de la zone de levage Z sur ces figures 1 et 3.
En référence aux figures 1 et 4, le dispositif de support 3 est mobile par levage pour soulever une unité roulante 2, et un guidage du levage est permis par des surfaces d’enveloppement formées autour des parties de guidage 4, 5 par les portions ou extrémités de coulissement EC1, EC2. L’entraînement mécanique pour réaliser ce levage est par exemple permis par un élément motorisé 30 qui est associé à l’une des deux extrémités de coulissement EC1, EC2. Dans ce cas, on peut associer à l’extrémité de coulissement EC1 ou EC2 un vérin électrique ou hydraulique (non représenté). Alternativement, on utilise un autre organe de levage d’un genre connu en soi, par exemple une chaîne d’un mécanisme de levage associée à la partie de guidage 5, de façon à définir un entraînement moteur avec guidage le long de cette partie de guidage 5. Dans l’exemple représenté, l’élément motorisé 30 peut entraîner une chaîne (non représentée) qui est logée dans un carter défini par la partie de guidage 5. Le long de la colonne formant l’autre partie de guidage 4, le déplacement en coulissement vertical est alors un déplacement libre (zone de guidage esclave).
Un moteur M d’entraînement en rotation, en liaison avec un pupitre de commande, une télécommande ou autre interface homme-machine, peut aussi être prévu du côté d’une des deux extrémités de coulissement EC1, EC2, afin de faire tourner l’ensemble récepteur 10 de façon contrôlée. Après un levage du dispositif de support 3 chargé avec l’unité de couchage 2, l’ensemble récepteur 10 peut être déplacé de façon à ce que le bord longitudinal déterminé 2a soit orienté vers le bas et ainsi obtenir une configuration de maintenance de l’unité de couchage 2.
Pour permettre le changement d’orientation de l’ensemble récepteur 10, chacune des extrémités de coulissement EC1, EC2 peut présenter un pivot avec un axe commun de rotation X qui est horizontal. L’ensemble récepteur 10 fait ainsi la liaison entre les parties extrêmes du dispositif de support 3, par l’intermédiaire de deux pivots alignés et opposés (situés de part et d’autre de l’unité de couchage 2 lorsque celle-ci est positionnée dans la zone de levage Z). Un arbre de liaison est typiquement prévu dans chacune des extrémités de coulissement EC1, EC2 pour porter l’ensemble récepteur 10 et sa charge. Un arbre de liaison 40 peut le cas échéant être simplement suiveur, tandis que l’autre arbre de liaison est moteur. L’axe de rotation X traverse ici les deux extrémités de coulissement EC1, EC2. Deux pieds 22 de l’unité de couchage 2 sont typiquement placés entre la surface de butée 7 et l’axe de rotation X, de sorte que cet axe de rotation X est plus proche d’un plan médian P de l’unité de couchage 2. L’axe de rotation X peut être optionnellement décalé vers l’arrière par rapport au passage délimité entre les deux parties de guidage 4, 5, avec le moteur M placé juste derrière une colonne formant la partie de guidage 4. Ceci limite le risque de chocs directs contre des parties d’entraînement du système 1 au moment de la mise en place de l’unité de couchage 2. Dans une configuration de pivotement à environ 80 ou 90°, comme illustré sur la figure 4, l’axe de rotation X peut être situé plus bas que le plan médian P.
Une unité de contrôle 15 du système 1, reliée de façon connue en soi aux différents moyens d’entraînement (pour le levage et pour la rotation), est prévue pour : - démarrer un levage du dispositif de support 3 dès qu’une configuration de chargement a été détectée ; - permettre la rotation seulement lorsqu’un niveau de hauteur suffisant du dispositif de support 3 a été atteint ; et - optionnellement, monter davantage le dispositif de support 3 en fonction d’une commande sur une interface IHM associée à l’unité de contrôle 15.
La liaison d’entraînement du moteur M permet de faire tourner l’ensemble récepteur 10 au maximum d’un quart de tour, l’angle de rotation étant par exemple paramétrable par une interface homme-machine de l’unité de contrôle 15.
Le vérin de levage, notamment électrique peut être avantageusement logé dans un carter de la colonne ou partie de guidage 4. Un tel vérin peut être à vis, irréversible, notamment actionné par un moteur électrique. Avec un tel actionneur il est permis de contrôler aisément et de bloquer la position des extrémités de coulissement EC1, EC2, quelle que soit l’inclinaison de l’ensemble récepteur 10, sans nécessiter la présence obligatoire d'un frein. Quel que soit le couple de rotation exercé sur les pivots du dispositif de support 3, l'irréversibilité de la vis permet d'interdire la rotation de l’ensemble récepteur autour de l’axe de rotation X. Par mesure de sécurité, un frein additionnel n'est pas exclu et peut être prévu.
La détection d’un positionnement correct de l’unité de couchage 2, dans la configuration de chargement, est par exemple permise par un ou plusieurs capteurs pour détecter une position engagée de l’unité de couchage 2 contre la surface de butée 7. Il peut s’agir d’un capteur de contact 16 prévu pour délivrer une information de détection correspondante.
Une fois l'unité de couchage 2 positionnée parallèlement à l'axe de rotation X et en appui sur la surface de butée 7, le technicien peut baisser l'élément de maintien 18. Une fois l'unité de couchage 2 verrouillée en position par rapport à l'ensemble récepteur 10, il est permis d'actionner le déplacement de l'ensemble récepteur 10 puis sa rotation de 90° par rapport à sa position initiale, dans une position stable avec l'unité de couchage 2 en appui axial contre la surface de butée 7 ou encore à n'importe quelle position angulaire intermédiaire entre sa position initiale et la position basculée à 90°.
Pour la descente de l’unité de couchage 2, on comprend que l’unité de contrôle 15 peut également bloquer la descente au plus bas tant que l’ensemble récepteur 10 n’est pas orienté comme dans la configuration initiale de chargement. Cette descente est par exemple autorisée seulement après un retour dans une position sensiblement horizontale de la partie de soulèvement 6.
En référence aux figures 2 et 3, la hauteur H3 de l’ensemble récepteur 10 peut être supérieure à la hauteur H2 de la barrière 2b du lit médicalisé à charger ou hauteur similaire formée sur le côté longitudinal déterminé 2a. Une telle hauteur H3, mesurée verticalement dans la configuration de chargement, est par exemple supérieure à 50 cm. L’ensemble récepteur 10 intègre aussi au moins un élément de maintien 18 ajustable en position pour se rapprocher ou s’éloigner de la partie de soulèvement 6, prévu pour caler et verrouiller une position initiale horizontale de l’unité de couchage 2 avant le levage. Après avoir fait rouler l’unité de couchage 2 sur la bande de roulement BD (ici définie par la surface supérieure du socle S) et engagé le côté ou bord longitudinal déterminé 2a contre la surface de butée 7, la position de l’unité de couchage 2 peut être verrouillée en abaissant l’élément de maintien 18 en direction de la partie de soulèvement 6. L’élément de maintien 18 comprend par exemple un organe de bridage qui, dans la configuration de chargement, est relié par le dessus aux moyens de retenue 8, 9. Cet organe de bridage est mobile suivant une direction perpendiculaire à la partie de soulèvement 6 et maintenu à une distance de la partie de soulèvement 6, ce qui permet à un sommier 23 ou châssis équivalent de l’unité de couchage 2 d’être inséré depuis un côté opposé aux moyens de retenue 8, 9 dans une zone d’enserrement délimitée entre la partie de soulèvement 6 et la bride de l’élément de maintien 18.
Une tige filetée 24 et une poignée de réglage 25, associées à une tige d’entrainement articulée 26 permettent ici de déplacer l’organe de bridage. Bien que les figuresl et 3-4 montrent une potence 19 montée à l’arrière du cadre 8 pour placer l’organe de bridage dans une position espacée et parallèle à la partie de soulèvement 6, d’autres configurations sont bien entendu possibles pour réaliser l’élément de maintien 18. En particulier, le déplacement de l’élément de maintien 18 peut être automatisé, en utilisant un actionneur associé à un capteur de contact ou système à capteur équivalent. L’élément de maintien 18 définit une surface de contact inférieure qui s’engage sur une surface supérieure S2 de l’unité de couchage 2. Ce maintien permet, notamment pendant une phase de retour vers la configuration de chargement (rotation qui a lieu après la maintenance/réparation), d’éviter que le retour à la position horizontale de l’unité de couchage 2 s’accompagne d’un déplacement relatif de tout ou partie de l’unité de couchage 2 dans une direction allant à l’opposé de la surface de butée 7. Plus généralement, on comprend que l’unité de couchage 2 peut être rendue solidaire du mouvement de l’ensemble récepteur 10, à la fois en translation ascendante/descendante et en pivotement autour de l’axe de rotation X.
En référence aux figures 1, 3 et 4, on peut voir que l’utilisation d’un ensemble récepteur 10 à profil coudé permet une retenue de l’unité de couchage 2 avec une surface de butée 7 qui peut être étendue et/ou répartie de manière continue sur plus de la moitié de la longueur de l’unité de couchage 2. Le soulèvement de l’unité de couchage 2 résulte du déplacement linéaire du dispositif de support 3, en guidant verticalement par les deux parties de guidage 4, 5 les deux extrémités de coulissement EC1, EC2 du dispositif de support 3. En dessous d’un seuil d’élévation prédéterminé, l’unité de contrôle 15 ne rend pas possible la rotation de l'ensemble récepteur. En effet, lorsque l’axe de rotation X ne se situe pas plus en arrière que la surface de butée 7, un dégagement suffisant est nécessaire en dessous de la partie de soulèvement 6 pour abaisser l’extrémité proximale 60. Ce seuil peut être compris, à titre indicatif et non limitatif, entre 50 ou 60 et 120 cm (hauteur de l’axe de rotation X par rapport à la base plane défini par le socle S). Au-delà de ce seuil d’élévation prédéterminé, le système de manutention 1 permet de faire pivoter l’ensemble récepteur 10 et l’unité de couchage 2 maintenue dans sa position verrouillée, autour de l’axe de rotation X.
Dans une configuration de maintenance d’un lit médicalisé comme illustré sur la figure 4, seul un côté long 2f du lit, opposé au bord longitudinal déterminé 2a, n’est pas engagé ni contre l’ensemble récepteur 10 ni contre l’élément de maintien 18. Plus généralement, la modification d’orientation de l’unité de couchage 2, avantageuse pour une intervention aisée du technicien, est obtenue sans risque de dégradation du fait de torsions ou glissements avec frottements.
Une version du système avec un guidage le long d’une colonne de guidage 4’ typiquement unique va à présent être plus particulièrement décrite, en référence à la figure 5.
La colonne de guidage 4’ illustrée sur la figure 5, typiquement moins large que l’ensemble récepteur 10, est ici motorisée pour permettre le levage à elle seule du dispositif de support 3. Le dispositif de support 3 comprend un ensemble récepteur 10 qui peut être identique ou analogue à celui illustré sur la figure 1. La colonne 4’ permet de lever une portion de coulissement EC qui présente par exemple deux flancs opposés raccordés au mécanisme de levage. L’élément de motorisation 30’ est placé ici au sommet ou à proximité de l’extrémité supérieure de la colonne de guidage 4’. Par entraînement, par exemple via une chaîne, la portion de coulissement EC coulisse verticalement entre une position extrême basse et une position extrême haute. La position extrême basse peut correspondre à un appui sur une butée axiale, de sorte que la portion de coulissement EC se situe plus loin du sol que la partie de soulèvement 6 (dans la configuration de chargement).
La portion de coulissement EC définit une zone de fixation pour au moins un organe de liaison 40’. Cet organe de liaison 40’, qui s’étend horizontalement en délimitant un demi-périmètre de la zone de levage, présente deux bras raccordés à une même base. L’ensemble récepteur 10 est disposé entre ces deux bras (un seul des bras visible sur la figure 5) et ces bras peuvent définir des paliers respectifs pour une paire d’arbres rotatifs formés sur l’ensemble récepteur 10. L’axe de rotation X est ainsi défini horizontalement par ces arbres d’une liaison articulée, avec un écartement sensiblement constant de cet axe X par rapport à la colonne de guidage 4’.
La liaison articulée entre la portion de coulissement EC et l’ensemble récepteur 10 est ici réalisée dans deux zones de raccordement séparées entre elles par l’intégralité de l’ensemble récepteur 10. Chaque bras de l’organe de liaison 40’ a une longueur suffisante pour que l’axe de rotation X soit maintenu à une distance (par exemple comprise entre 50 et 120cm) de la colonne de guidage 4’ qui permet un débattement pour l’ensemble récepteur 10. En pratique, on comprend que l’encombrement est optimisé en utilisant une seule colonne de guidage 4’ et le système de manutention 1 est plus simple.
Le terme « colonne >> n’exclut pas de grouper au moins deux montants espacés d’une faible distance (très inférieure à la longueur de l’ensemble récepteur 10) et qui forment un support de maintien et guidage pour une unique portion de coulissement EC suffisamment large. Plus généralement, on comprend que la structure de la colonne de guidage 4’ peut se présenter sous différentes formes.
Un vérin V, qui s’étend de préférence parallèlement à l’un des bras, est raccordé par une liaison pivot 36 à un cadre 8 ou un autre élément (distinct de la partie de soulèvement 6) de l’ensemble récepteur 10. La liaison pivot 36 est positionnée plus bas que l’axe de rotation X lorsque la tige 35 du vérin V est dans une position initiale en retrait. Dans cette position initiale en retrait (position non représentée), la tige 35 du vérin V maintient l’ensemble récepteur 10 dans une orientation de départ du genre de cette illustrée sur les figures 1 et 3. La partie de soulèvement 6 est alors sensiblement horizontale. Le vérin V peut être électrique ou hydraulique. L’interface homme-machine permet de modifier la position de cette tige 35. Dans une position de sortie maximale, la tige 35 du vérin V pousse une partie inférieure de l’ensemble récepteur 10, ce qui a pour effet de faire tourner l’ensemble récepteur autour de l’axe de rotation X. La partie de soulèvement 6 est alors déplacée d’un angle qui peut être supérieur à 45 ou 70°, la rotation maximale pouvant correspondre à environ 85° ou 90°. Ceci est avantageusement permis en utilisant un seul vérin V, ici directement placé entre la portion de coulissement correspondante EC et l’ensemble récepteur 10. Bien entendu, la façon d’entraîner en rotation l’ensemble récepteur peut être adaptée selon les besoins et on comprend que ce type de liaison avec un vérin est applicable au cas illustré sur la figure 1. Inversement, un moyen moto-réducteur ou analogue peut être utilisé dans une forme de réalisation similaire à celle de la figure 5.
Plus généralement, on comprend que le dispositif de support 3 peut embarquer des deuxièmes moyens d’entraînement M’ pour faire tourner l’ensemble récepteur 10 autour de l’axe de rotation X. Lorsqu’une unité de couchage 2 est en prise avec l’ensemble récepteur 10 en venant contre la surface de butée 7, il est alors permis d’orienter le côté longitudinal déterminé 2a (du côté de la surface de butée 7) vers le bas dans une configuration de maintenance. Le levage peut être commandé indépendamment du mouvement de rotation.
Pour le serrage, un vérin (non représenté) peut aussi être utilisé. Cela évite une manipulation et évite à un technicien d’intervenir par l’arrière (accès qui peut être moins aisé du fait de la présence de la colonne de guidage 4’). L’élément de maintient 18 peut présenter un organe de bridage entraîné par un losange articulé à ces sommets. L’écartement entre les liaisons pivotantes 41 situées entre les segments inférieurs et les segments supérieurs 42 de ce losange peut être ajusté par un vérin placé en diagonale (horizontalement) dans ce losange. Alternativement on peut utiliser tout autre organe d’ajustement, par exemple du type à tige coulissante.
Un des atouts du système de manutention 1 avec un ensemble récepteur 10 d’un seul tenant est qu’il facilite la maintenance d’unités de couchage 2 lourdes, notamment les lits médicalisés. Ainsi, le technicien n’a plus besoin de déplacer par lui-même (en faisant appel à d’autres intervenants) une telle unité de couchage pour un changement de roues, de vérins, de moteurs permettant le levage du matelas du lit ou de toutes les parties mécaniques ou électriques contribuant au fonctionnement du lit.
Le système de manutention 1 est particulièrement robuste et permet de lever et faire tourner un lit qui pèse plusieurs centaines de kilogrammes. Le positionnement tourné évite d’avoir à effectuer la maintenance en se plaçant sous le lit (ce qui rend l’intervention plus pénible, sachant qu’il faut lever les bras et la tête pour réparer les parties défectueuses du lit).
La flexibilité du système de manutention 1 est telle que l’ensemble récepteur 10 peut être dimensionné en fonction des besoins et de la place disponible pour installer le système. Ce dernier peut être fixe et installé dans un atelier d’un hôpital. Les différentes parties du système de manutention 1 sont typiquement démontables. On peut par exemple prévoir que des ensembles récepteurs 10 de différente taille et/ou capacité puissent être assemblés sur la même installation de levage et rotation. Les parties de guidage 4, 5 peuvent ainsi être positionnées sur des rails R pour ajuster la largeur de la zone de levage Z, comme illustré sur la figure 1. Dans le cas de lits médicalisés, on préfère que l’ensemble récepteur 10 présente une longueur comprise entre 150 (par exemple pour des lits d’enfants) et 230 cm.
Le système de manutention 1 est avantageux en ce qu’il propose un mode de réglage de l’ensemble récepteur 10 qui permet au technicien de travailler dans des conditions ergonomiques très favorables, en pouvant adapter en temps réel la hauteur de travail à sa taille (ajustement en hauteur possible après le basculement de l’ensemble récepteur 10 tel qu’illustré sur la figure 4 ou la figure 5).
Il doit être évident pour les personnes versées dans l’art que la présente invention permet des modes de réalisation sous de nombreuses autres formes spécifiques sans l’éloigner du domaine d’application de l’invention comme revendiqué.
Ainsi, l’expression « extrémité de coulissement » ne doit pas être interprétée de façon restrictive et ne signifie pas nécessairement que le dispositif de support 3 se termine latéralement par une telle portion ou extrémité de coulissement. Le terme « extrémité » est simplement utilisé pour signifier qu’une zone de levage Z associée au dispositif 3 est délimitée entre deux telles extrémités de coulissement du dispositif de support 3. Dans une variante de réalisation, le système de manutention 1 peut présenter le cas échéant un seul dispositif de support 3 commun à deux zones de levage Z séparées entre elles par une colonne intermédiaire. Dans ce cas, il existe deux ensembles récepteurs 10 formés par le même dispositif de support 3 et on peut toujours considérer que la partie qui coulisse le long de la colonne intermédiaire correspond et est fonctionnellement identique à une extrémité de coulissement.

Claims (14)

  1. REVENDICATIONS
    1. Système (1) de manutention d’unités de couchage (2) roulantes, en particulier de lits ou brancards, le système comportant : - un dispositif de support (3), mobile par levage pour soulever une unité de couchage (2), le dispositif de support comprenant deux portions ou extrémités de coulissement (EC1, EC2), - deux parties de guidage (4, 5) séparées entre elles par une zone de levage (Z) et qui guident verticalement un déplacement des deux extrémités de coulissement du dispositif de support, et - des premiers moyens d’entraînement (30) pour déplacer linéairement au moins une portion ou extrémité de coulissement (EC1) du dispositif de support et permettre le levage du dispositif de support (3), caractérisé en ce que le dispositif de support (3) comprend : - une partie de soulèvement (6), de préférence formée par une fourche, qui s’étend transversalement par rapport aux deux parties de guidage (4, 5) dans une configuration de chargement d’une unité de couchage (2), - des moyens de retenue (8, 9) solidaires de la partie de soulèvement et formant une surface de butée (7) destinée à être engagée par un côté ou bord longitudinal déterminé (2a) de l’unité de couchage (2), les moyens de retenue (8, 9) et la partie de soulèvement (6) définissant un ensemble récepteur (10), et - au moins un élément de maintien (18) ajustable en position pour se rapprocher ou s’éloigner de la partie de soulèvement (6), l’ensemble récepteur (10) étant monté pivotant entre les deux extrémités de coulissement (EC1, EC2) autour d’un axe de rotation (X) sensiblement horizontal, ce grâce à quoi le système (1) présente une configuration de maintenance d’une unité de couchage (2) dans laquelle ladite unité de couchage est soulevée et maintenue par le dispositif de support (3) en ayant une orientation modifiée par rapport à la configuration de chargement.
  2. 2. Système de manutention selon la revendication 1, comprenant des deuxièmes moyens d’entraînement (M, 40) pour faire tourner l’ensemble récepteur (10) autour de l’axe de rotation (X) qui traverse les deux extrémités de coulissement (EC1, C2), après un levage du dispositif de support (3) chargé avec l’unité de couchage (2), de façon à orienter le côté longitudinal déterminé (2a) vers le bas dans la configuration de maintenance de l’unité de couchage.
  3. 3. Système de manutention selon la revendication 2, dans lequel les deuxièmes moyens d’entraînement (M, 40) sont configurés pour faire tourner l’ensemble récepteur (10) au maximum d’un quart de tour, l’angle de rotation étant paramétrable par une interface homme-machine.
  4. 4. Système de manutention selon la revendication 2 ou 3, dans lequel l’ensemble récepteur (10) est rendu pivotant par deux arbres de liaison avec l’une et respectivement l’autre des deux extrémités de coulissement (EC1, EC2) du dispositif de support (3), les deuxièmes moyens d’entraînement (M, 40) comprenant un unique organe d’entraînement en rotation pour définir un premier arbre moteur parmi les deux arbres de liaison, le deuxième arbre (40) des deux arbres de liaison étant suiveur.
  5. 5. Système de manutention selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la partie de soulèvement (6) s’étend, dans la configuration de chargement, dans une sous-zone centrale de la zone de levage (Z), à distance des deux parties de guidage (4, 5), ce grâce à quoi il est permis de répartir des roulettes (2c) d’une unité de couchage (2) de part et d’autre de la partie de soulèvement (6).
  6. 6. Système de manutention selon la revendication 5, dans lequel la partie de soulèvement (6), raccordée d’un seul côté aux moyens de retenue (8, 9), comporte deux organes rigides (6a, 6b) espacés dont l’espacement peut être ajusté et pourvus chacun sur le dessus d’une surface de contact (12) en matériau souple et/ou déformable.
  7. 7. Système de manutention selon la revendication 5 ou 6, dans lequel la partie de soulèvement (6) comprend une fourche munie d’au moins deux dents allongées chacune depuis une extrémité proximale (60) jusqu’à une extrémité distale (6c) par rapport à la surface de butée (7), et qui s’étendent de préférence suivant une direction perpendiculaire à l’axe de rotation (X).
  8. 8. Système de manutention selon l’une quelconque des revendications précédentes, comprenant une base sensiblement plane formée entre les deux parties de guidage (4, 5), la partie de soulèvement (6) s’étendant à une hauteur (H6) inférieure ou égale à 25 cm, et de préférence inférieure à 20 cm par rapport à la base plane, dans un état abaissé du dispositif de support (3) qui correspond à la configuration de chargement.
  9. 9. Système de manutention selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l’ensemble récepteur (10) est coudé et se présente d’un seul tenant.
  10. 10. Système de manutention selon la revendication 9, dans lequel la partie de soulèvement (6) est sensiblement plane et ledit élément de maintien (18) comprend un organe de bridage qui, dans la configuration de chargement, est relié par le dessus aux moyens de retenue (8, 9), l’organe de bridage étant mobile suivant une direction perpendiculaire à la partie de soulèvement (6) et maintenu à une distance de la partie de soulèvement, ce qui permet à un cadre externe de l’unité de couchage (2) d’être inséré depuis un côté opposé aux moyens de retenue (8, 9) dans une zone d’enserrement délimitée entre la partie de soulèvement (6) et l’élément de bridage.
  11. 11. Système de manutention selon l’une quelconque des revendications précédentes, comprenant en outre : - au moins un capteur (16) pour détecter une position engagée d’une unité de couchage (2) contre la surface de butée (7), adapté pour délivrer une information de détection correspondante ; et - une unité de contrôle (15) configurée pour démarrer un levage du dispositif de support (3) en fonction de l’information de détection délivrée par ledit capteur (16).
  12. 12. Système (1) de manutention d’unités de couchage (2) roulantes, en particulier de lits ou brancards, le système comportant : - une colonne de guidage (4’) adjacente à une zone de levage (Z), - un dispositif de support (3), mobile par levage pour soulever une unité de couchage (2), le dispositif de support comprenant une portion de coulissement (EC) fixée à la colonne de guidage (4’) et guidée verticalement le long de la colonne de guidage, et - des premiers moyens d’entraînement (30’) pour déplacer linéairement la portion de coulissement (EC) du dispositif de support et permettre le levage du dispositif de support (3), caractérisé en ce que le dispositif de support (3) comprend : une partie de soulèvement (6), de préférence formée par une fourche, qui s’étend transversalement par rapport à la colonne de guidage (4’) dans une configuration de chargement d’une unité de couchage (2), - des moyens de retenue (8) solidaires de la partie de soulèvement (6) et formant une surface de butée (7) destinée à être engagée par un côté ou bord longitudinal déterminé (2a) de l’unité de couchage (2), les moyens de retenue et la partie de soulèvement définissant un ensemble récepteur (10), et au moins un élément de maintien (18) ajustable en position pour se rapprocher ou s’éloigner de la partie de soulèvement (6), l’ensemble récepteur (10) étant monté pivotant autour d’un axe de rotation (X) sensiblement horizontal défini par une liaison articulée entre la portion de coulissement (EC) et l’ensemble récepteur (10), ce grâce à quoi le système (1) présente une configuration de maintenance d’une unité de couchage (2) dans laquelle ladite unité de couchage est soulevée et maintenue par le dispositif de support (3) en ayant une orientation modifiée par rapport à la configuration de chargement.
  13. 13. Système de manutention selon la revendication 12, comprenant des deuxièmes moyens d’entraînement (M’) pour faire tourner l’ensemble récepteur (10) autour de l’axe de rotation (X), de façon à orienter le côté longitudinal déterminé (2a) vers le bas dans la configuration de maintenance de l’unité de couchage (2), l’axe de rotation (X) étant maintenu à un écartement constant par rapport à la colonne de guidage (4’) indépendamment du niveau de hauteur du dispositif de support (3).
  14. 14. Méthode de positionnement d’une unité de couchage (2) roulante, en particulier d’un lit ou d’un brancard, en vue d’une opération de maintenance/réparation, comprenant les étapes consistant essentiellement à : - placer une unité de couchage (2) dans une zone de levage (Z), au dessus d’une partie de soulèvement (6) qui fait partie d’un dispositif de support (3), la zone de levage étant située le long d’une colonne de guidage (4’) ou entre deux parties de guidage (4, 5) ; - engager un côté longitudinal déterminé (2a) de l’unité de couchage (2) contre une surface de butée (7) solidaire de la partie de soulèvement (6) et qui s’étend transversalement par rapport à la partie de soulèvement, de sorte que l’unité de couchage (2) est reçue dans un ensemble récepteur (10) dans une configuration de chargement ; - ajuster en position au moins un élément (18) de maintien de l’unité de couchage (2), par le dessus, pour obtenir une position relative verrouillée entre l’unité de couchage (2) et l’ensemble récepteur (10) ; - soulever l’unité de couchage (2) par un déplacement linéaire du dispositif de support (3), avec guidage le long de la colonne de guidage (4’) ou des deux parties de guidage (4, 5) ; et - au-delà d’un seuil d’élévation prédéterminé, faire pivoter l’ensemble récepteur (10) et l’unité de couchage (2) maintenue dans la position verrouillée, autour d’un axe de rotation (X) sensiblement horizontal, en déplaçant la surface de butée (7) vers le bas jusqu’à obtenir une configuration de maintenance de l’unité de couchage (2) dans laquelle l’unité de couchage est soulevée et maintenue par le dispositif de support (3) en présentant une orientation modifiée par rapport à la configuration de chargement.
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