FR3040553A1

FR3040553A1 - Connecteur pour vehicules automobiles et procede de montage d'un tel connecteur

Info

Publication number: FR3040553A1
Application number: FR1558059A
Authority: FR
Inventors: Pascal Menard
Original assignee: Delphi International Operations Luxembourg SARL
Current assignee: Delphi International Operations Luxembourg SARL
Priority date: 2015-08-31
Filing date: 2015-08-31
Publication date: 2017-03-03
Anticipated expiration: 2035-08-31
Also published as: CN106486835B; EP3136517A1; US20170062987A1; FR3040553B1; EP3136517B1; CN106486835A; US9847601B2

Abstract

L'invention concerne un connecteur pour véhicules automobiles. Grâce à l'invention on peut faire interagir un linguet (8) et un dispositif de détection (3) de la position de ce linguet (8) de manière à bloquer le déplacement de ce dispositif de détection (3) lorsqu'il est déplacé de sa position de livraison à sa position d'utilisation et que le linguet (8) est saillant du fait d'un mauvais positionnement d'un contact ou d'un module porte-contacts (4). A cette fin, le dispositif de détection (3) bloque, par exemple en cisaillement, le linguet (8) en position saillante entre deux surfaces du dispositif de détection (3).

Description

CONNECTEUR POUR VEHICULES AUTOMOBILES ET PROCEDE DE MONTAGE D’UN TEL CONNECTEUR

[001] L’invention concerne le domaine des connecteurs pour véhicules automobiles.

[002] Plus particulièrement, l’invention concerne un connecteur pour véhicules automobiles comprenant un boîtier, comportant au moins un linguet, et un dispositif de détection de la position du linguet. Le terme « boîtier » est utilisé ici de manière générique. Il peut en effet aussi bien désigner, par exemple, un boîtier pour recevoir des contacts, qu’un module porte-contacts.

[003] Le dispositif de détection de la position du linguet est mobile par rapport au boîtier. Il peut en effet être déplacé, dans une direction de fermeture, entre une position de livraison et une position d’utilisation (et réciproquement en sens opposé). En effet, le dispositif de détection peut être laissé ouvert en position de livraison afin de pouvoir recevoir ultérieurement des contacts et des câbles liés à ces contacts. Après câblage du connecteur, l’élément de détection de la position du linguet est refermé en le déplaçant vers sa position de fermeture.

[004] Le linguet est flexible entre • une position escamotée, dans laquelle l’élément de détection n’interagit pas avec le linguet lors du déplacement du dispositif de détection de la position de livraison à la position d’utilisation et • une position saillante, dans laquelle l’élément de détection interagit avec le linguet lors d’un déplacement du dispositif de détection de la position de livraison à la position d’utilisation.

[005] Lorsqu’un contact ou un module porte-contacts est mal positionné dans son logement, le linguet correspondant au verrouillage de ce contact ou de ce module porte-contacts reste en position saillante. Ainsi, il peut bloquer le déplacement du dispositif de détection de la position du linguet.

[006] Dans les connecteurs de l’art antérieur, pour prévenir des sollicitations trop importantes du linguet en position saillante qui pourraient aboutir à sa rupture et/ou pour éviter que le linguet ne s’escamote si le dispositif de détection est déplacé en force vers sa position d’utilisation, il est parfois prévu une paroi externe qui vient limiter la flexion du linguet et/ou une pointe recouvrant ou prolongeant l’extrémité du linguet au-delà de sa zone d’interaction avec le dispositif de détection. Cependant, ce type de disposition n’est pas toujours compatible avec le faible encombrement requis pour le connecteur.

[007] Un but de l’invention est de pallier au moins partiellement les inconvénients des connecteurs de l’art antérieur comportant un dispositif de détection de la position d’un linguet.

[008] A cette fin, on prévoit un connecteur avec un dispositif de détection de la position d’un linguet, dans lequel le dispositif de détection est bloqué par le linguet en position saillante entre au moins deux surfaces du dispositif de détection. Ces deux surfaces sont par exemple différemment orientées. Ainsi, le linguet et le dispositif de détection se bloquent l’un dans l’autre sans qu’il soit nécessaire d’ajouter un dispositif ou un élément additionnel.

[009] Par exemple, le dispositif de détection bloque le linguet en position saillante par cisaillement entre une première surface de blocage située sur l’élément de détection et une deuxième surface de blocage située, également sur le dispositif de détection, latéralement par rapport à l’élément de détection considéré selon sa dimension parallèle à la direction de fermeture. Cette deuxième surface de blocage peut éventuellement être orthogonale au plan de déflexion du linguet, pour former une butée franche. Le terme « latéralement » dans ce document est utilisé pour désigner une position située sur le côté de l’élément considéré et essentiellement sur une parallèle à la direction de fermeture. Ou encore, afin que les sollicitations exercées sur le linguet soient symétriques (par exemple pour éviter une sollicitation en torsion autour de sa direction longitudinale), le dispositif de détection bloque le linguet en position saillante par cisaillement entre une première surface de blocage située sur l’élément de détection et deux surfaces de blocage situées, sur le dispositif de détection, respectivement de part et d’autre de l’élément de détection, latéralement par rapport à l’élément de détection considéré selon sa dimension parallèle à la direction de fermeture.

[0010] Le connecteur peut également comporter l’une et/ou l’autre des caractéristiques suivantes considérées indépendamment l’une de l’autre ou en combinaison avec une ou plusieurs autres : [0011] - l’élément de détection interagit avec le linguet, avant qu’au moins une surface de blocage du dispositif de détection située latéralement par rapport à l’élément de détection n’interagisse avec le linguet lors du déplacement relatif du dispositif de détection par rapport au boîtier, dans la direction de fermeture, de la position de livraison vers la position d’utilisation ; avantageusement, une surface de blocage du dispositif de détection située latéralement par rapport à l’élément de détection peut venir recouvrir une dent située à l’extrémité du linguet (par exemple sur le côté de celui-ci), sans nécessairement interagir avec elle, de manière à éviter une déflexion excessive du linguet dès lors que le dispositif de détection interagit avec lui ; [0012] - le linguet comporte une surface chanfreinée pour interagir avec l’élément de détection et une butée située, latéralement par rapport à la surface chanfreinée, pour interagir avec une zone du dispositif de détection distincte de l’élément de détection lui-même ; [0013] - le linguet peut être déplacé en position saillante par un module porte-contacts inséré dans le boîtier ; [0014] - le linguet peut être déplacé en position saillante par un contact inséré dans le boîtier ; dans ce cas notamment, plusieurs éléments de détection peuvent être situés sur une rangée, elle-même intercalée entre deux rangées de contacts et deux rangées de linguets et au moins l’un des éléments de détection comporte deux surfaces pour interagir avec deux linguets situés chacun respectivement dans une rangée de linguets située de part et d’autre de la rangée d’éléments de détection ; [0015] - le linguet peut être au moins partiellement logé dans une cavité du dispositif de détection lorsqu’il est bloqué par celui-ci en position saillante.

[0016] L’invention concerne également un procédé de montage d’un tel connecteur. Il s’agit d’un procédé de montage d’un connecteur pour véhicules automobiles comprenant un boîtier, comportant au moins un linguet, et un dispositif de détection, le linguet étant flexible entre • une position escamotée, dans laquelle l’élément de détection n’interagit pas avec le linguet lors d’un déplacement du dispositif de détection de la position de livraison à la position d’utilisation et • une position saillante, dans laquelle l’élément de détection interagit avec le linguet lors d’un déplacement du dispositif de détection de la position de livraison à la position d’utilisation, et le dispositif de détection comportant un élément de détection de la position du linguet, dans lequel on déplace le dispositif de détection de la position du linguet, dans une direction de fermeture, entre une position de livraison et une position d’utilisation, et le dispositif de détection est bloqué, entre au moins deux surfaces du dispositif de détection, par le linguet lorsque celui-ci est en position saillante.

[0017] D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée et des dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 représente schématiquement en perspective, de manière éclatée, un premier exemple de mode de réalisation d’un connecteur selon l’invention ; - la figure 2 représente schématiquement en perspective, un agrandissement d’une partie du connecteur de la figure 1, avec deux modules porte-contacts insérés dans le boîtier et, pour plus de clarté, sans le dispositif de détection de la position du linguet ; - les figure 3A et 3B représente schématiquement en perspective le connecteur de la figure 1, une fois monté, avec le dispositif de détection de la position du linguet respectivement en position de livraison et en position d’utilisation ; - la figure 4 représente schématiquement en perspective et en coupe une portion du dispositif de détection de la position du linguet, avec son élément de détection ; - la figure 5 représente schématiquement, en perspective et vu de dessus, l’élément de détection, alors que le dispositif de détection de la position du linguet n’est pas encore monté sur un boîtier ; - la figure 6 représente schématiquement, en perspective et vu de dessous, l’élément de détection, alors que le dispositif de détection de la position du linguet n’est pas encore monté sur un boîtier ; - la figure 7 représente schématiquement, en perspective et vu de dessus, l’élément de détection, alors que le dispositif de détection de la position du linguet est monté sur un boîtier ; - la figure 8 représente schématiquement, en perspective et en coupe, l’élément de détection, alors que le dispositif de détection de la position du linguet est monté sur un boîtier ; - la figure 9 représente schématiquement, en perspective et en coupe longitudinale, une portion du linguet ; - la figure 10 représente schématiquement, en coupe longitudinale, une portion du dispositif de détection de la position du linguet interagissant avec le linguet correspondant ; - la figure 11 représente schématiquement, en perspective et vue de dessus, une portion du dispositif de détection de la position du linguet interagissant avec le linguet correspondant ; - La figure 12 représente schématiquement vu de face (par sa face d’accouplement avec un contre-connecteur), un deuxième exemple de mode de réalisation d’un connecteur selon l’invention ; - la figure 13 représente schématiquement, en perspective et en coupe longitudinale passant par une cavité de réception d’un contact, une portion du boîtier et du dispositif de détection de la position du linguet, du mode de réalisation de la figure 12, le dispositif de détection de la position du linguet étant en position de livraison ; - la figure 14 représente schématiquement, en coupe longitudinale passant par une cavité de réception d’un contact, de la portion de connecteur de la figure 13, le dispositif de détection de la position du linguet étant en position d’utilisation ; - la figure 15 représente schématiquement, en perspective et vu essentiellement du côté opposé à la face avant, une portion du dispositif de détection de la position du linguet des figures 12 à 14 ; - la figure 16 représente schématiquement, en perspective une portion agrandie du dispositif de détection de la position du linguet de la figure 15 ; - la figure 17 représente de manière analogue à la figure 14, une variante du deuxième exemple de mode de réalisation d’un connecteur selon l’invention, ne présentant que deux rangées de contacts ; le dispositif de détection de la position du linguet étant en position de livraison ; - la figure 18 représente, schématiquement en coupe transversale passant par des cavités de réception d’un contact, une portion du connecteur des figures 13 et 14, avec trois contacts insérés à l’envers dans leur cavité respective ; - la figure 19 représente, schématiquement en perspective vue de dessus et en coupe, une portion du connecteur des figures 13 et 14, avec le dispositif de détection de la position du linguet bloqué par deux linguets soulevés par des contacts mal insérés dans leur cavité respective ; et - les figures 20A et 20B représentent schématiquement, respectivement de côté et de face, un linguet et un contact inséré (partiellement sur la figure 20A et totalement sur la figure 20B) dans une cavité.

Sur ces figures, les mêmes références sont utilisées pour désigner des éléments identiques ou similaires.

[0018] L’invention est illustrée dans la suite à l’aide de deux modes de réalisation. Un premier exemple de mode de réalisation d’un connecteur 1 est illustré sur les figures 1 à 11.

[0019] Selon le premier exemple, le connecteur 1 comporte un boîtier 2, un dispositif de détection 3 et deux modules porte-contacts 4 (voir Fig. 1). Des étriers latéraux d’aide à l’accouplement du connecteur 1 avec un contre-connecteur peuvent avantageusement compléter, de manière connue, le mode de réalisation présenté ici, même s’ils ne sont pas représentés sur les figures. Les deux modules porte-contacts sont insérés dans le boîtier 2, par la face arrière 5 de celui-ci, selon une direction d’insertion I. Une fois correctement insérés dans le boîtier 2, les deux modules porte-contacts 4 sont logés et retenus dans le boîtier 2 grâce à des moyens de verrouillage primaire (voir Fig. 2). Les moyens de verrouillage primaire comportent sur chaque module porte-contacts 4 au moins une rampe 6 se terminant par une butée 7 (dans l’exemple décrit ici, chaque module porte-contacts 4 comporte deux rampes 6 et deux butées 7 sur deux de ses faces opposées et parallèles à la direction d’insertion I). Dans l’exemple décrit ici, chaque module porte-contacts 4 comporte quatre rampes 6 et quatre butées 7 au total. En outre, les moyens de verrouillage primaire comportent au moins un linguet 8 venu de matière avec le boîtier 2. Dans le mode de réalisation présenté ici, chaque linguet 8 est essentiellement formé d’une patte flexible s’étendant, selon un plan de symétrie passant par un linguet opposé, parallèlement à la direction d’insertion I entre une extrémité libre 9 et une portion liée au boîtier 2. L’extrémité libre 9 comporte deux dents 10, s’étendant chacune latéralement et perpendiculairement au plan de symétrie indiqué précédemment (voir également Fig. 7).

[0020] Le boîtier 2 comporte par exemple quatre linguets 8, s’il est destiné à recevoir deux modules porte-contacts 4. Ainsi, chaque module porte-contacts 4 est retenu dans le boîtier 2 par deux linguets 8 interagissant chacun respectivement avec deux rampes 6 lors de l’insertion d’un module porte-contacts 4 dans le boîtier 2 et avec deux butées 7 après insertion de ce module porte-contacts 4 dans le boîtier 2, de manière à retenir le module porte-contacts 4 en position verrouillée dans le boîtier 2.

[0021] Lors de l’insertion d’un module porte-contacts 4 dans le boîtier 2, les rampes 6 soulèvent les dents 10 correspondantes pour soulever l’extrémité libre 9 d’un linguet 8, jusqu’à ce que chaque dent 10 s’escamote derrière la butée 7 respective du module porte-contacts 4 ainsi inséré, et que les dents 10 de chaque linguet 8 et les butées 7 de chaque module porte-contacts 4 coopèrent pour retenir le module porte-contacts 4 dans le boîtier 2 (Voir Figs. 2 et 7).

[0022] Le dispositif de détection 3 est inséré dans le boîtier 2 par la face avant 11 de celui-ci (Voir Fig. 1). Le dispositif de détection 3 est mobile et coulisse dans le boîtier 2, dans une direction de fermeture F, opposée à la direction d’insertion I, entre une position de livraison (Fig. 3A) et une position d’utilisation (Fig. 3B). Le dispositif de détection 3 est maintenu de manière stable dans chacune de ces positions par des moyens appropriés. Le dispositif de détection 3 comporte en outre, pour chaque linguet 8, un élément de détection 12 de la position du linguet (voirfigs. 4 à 8).

[0023] Si un module porte-contacts 4 est mal inséré dans le boîtier 2, une dent 10 d’un linguet 8 demeure sur une rampe 6. Cette dent 10 n’est pas escamotée derrière la butée 7 correspondante du module porte-contacts 4. Le module porte-contacts 4 n’est donc pas correctement maintenu dans le boîtier 2, mais l’opérateur manipulant le connecteur 1 en est averti lorsqu’il tente de déplacer le dispositif de détection 3 de sa position de livraison vers sa position d’utilisation. En effet, la dent 10 restée sur la rampe 6, et donc saillante, interagit avec l’élément de détection 12 de la position du linguet 8 et bloque ce déplacement.

[0024] De manière plus précise, le dispositif de détection 3 comporte plusieurs types de surfaces de blocage: des butées franches 13, des chanfreins 14 et un rebord 15 de cavité 16 (Figures 4 et 6). Ces surfaces de blocage sont réalisées sur deux des parois latérales du dispositif de détection 3. Le dispositif de détection 3 comporte par exemple une paire de butées franches 13 pour chaque linguet 8. Ces butées franches 13 sont situées sur un plan perpendiculaire au plan de déflexion du linguet 8. Chaque butée franche 13 d’une paire de butées franches est située respectivement de part et d’autre de l’élément de détection 12, latéralement par rapport à l’élément de détection 12 considéré selon sa dimension parallèle à la direction de fermeture F. L’élément de détection 12 de la position du linguet 8 s’étend donc dans la direction de fermeture F, entre les deux butées franches 13.

[0025] L’élément de détection 12 permet, lorsqu’un module porte-contacts 4 est mal encliqueté sur le boîtier 2, selon la direction I, de soulever l’extrémité libre 9 du linguet 8, afin qu’elle vienne se loger dans la cavité 16 prévue à cet effet, dans la paroi du dispositif de détection 3. Ensuite le blocage se fait successivement : - d’abord par cisaillement progressif entre la face intérieure du logement 16 qui retient l’extrémité libre 9 du linguet 8, et les chanfreins 14 de retenue des surfaces de butée 10a des dents 10, dans l’encombrement réduit que représente l’épaisseur de la paroi du dispositif de détection 3 ; - ensuite par butée selon la direction F, entre les butées franches 13 du dispositif de détection 3, et les butées 17 des dents 10 de rétention du module porte-contacts 4 (voir également Fig. 9).

[0026] Ainsi, lorsque le linguet 8 interagit avec un élément de détection 12, il se trouve soulevé par celui-ci et bloqué, symétriquement, de part et d’autre de l’élément de détection 12, par les surfaces de blocage 13, 14 et 15.

[0027] L’interaction de l’élément de détection 3 et du linguet 8 est décrite de manière plus détaillée en relation avec les figures 4 à 11.

[0028] Comme on peut le voir notamment sur la figure 4, l’élément de détection 12 se présente sous la forme d’une dent biseautée. Cette dent biseauté comporte une surface 12a inclinée par rapport à la direction de fermeture F, s’étendant à partir de son extrémité libre et orientée vers l’extérieur du connecteur 1, ainsi qu’une surface 12b inclinée par rapport à la direction de fermeture F, s’étendant à partir de son extrémité libre et orientée vers l’intérieur du connecteur 1. La surface 12a orientée vers l’extérieur du connecteur 1 tend donc à écarter le linguet 8 vers l’extérieur du connecteur 1, lorsque le dispositif de détection 3 est déplacé de sa position de livraison vers sa position de fermeture et que le module porte-contacts 4 correspondant est mal verrouillé dans le boîtier 2 (voir Figs. 10 et 11).

[0029] Comme on peut le voir notamment sur les figures 5 à 8, l’élément de détection 12 se trouve positionné de façon adéquate pour détecter le linguet 8 correspondant lorsque le module porte-contacts 4 qu’il doit verrouillé ne l’est pas correctement. Par exemple, comme représenté sur la figure 6 en particulier, l’élément de détection 12 est positionné en arrière (relativement à la direction de fermeture F), par rapport aux deux chanfreins 14 qui se trouvent chacun respectivement à l’intérieur de la paroi du dispositif de détection 3 (c’est-à-dire sur sa face tournée vers le boîtier 2). Ainsi, l’élément de détection 12 interagit avec le linguet 8, lorsque le module porte-contacts 4 est mal encliqueté selon la direction I, et amène l’extrémité libre 9 du linguet 8 dans le logement 16, avant que les chanfreins 14 situés latéralement par rapport à l’élément de détection 12, n’interagissent avec les dents 10 du linguet 8, lors du déplacement relatif du dispositif de détection 3 par rapport au boîtier 2, dans la direction de fermeture F, de la position de livraison vers la position d’utilisation. Toutefois lorsque l’élément de détection 12, commence à interagir avec l’extrémité libre 9 du linguet 8, un recouvrement des dents 10 par les chanfreins 14 est réalisé selon la direction F pour éviter une déflexion exagérée du linguet 8.

[0030] Ces chanfreins 14 de retenue se trouvent de part et d’autre des butées franches 13 (en partant de l’élément de détection 12 - voir en particulier la figure 6). Ces chanfreins 14 servent à ramener et maintenir vers l’intérieur du connecteur 1, les dents 10 situées de part et d’autre du linguet 8, même si celui-ci est soulevé par l’élément de détection 12 (Figs. 7, 10 et 11). Les chanfreins 14 forment donc aussi des surfaces de blocage.

[0031] Lors du déplacement du dispositif de détection 3 de sa position de livraison vers sa position d’utilisation, si une dent 10 d’un linguet 8 demeure sur une rampe 6 du fait d’une insertion incomplète du module porte-contacts 4, le linguet 8 est soulevé. Son extrémité libre 9 comporte une surface chanfreinée 18 (voir Fig. 9) destinée, d’une part, à recevoir un outil de démontage du module porte-contacts 4 pour écarter les linguets 8 et, d’autre part, à permettre à l’élément de détection 12 de s’insérer sous le linguet 8 si le module porte-contacts 4 correspondant est mal encliqueté. Dans ce dernier cas, la surface chanfreinée 18 interagit alors avec l’élément de détection 12 et passe au-dessus de la surface 12a (Fig. 4). Cependant, les dents 10 situées au-dessous de l’extrémité libre 9 du linguet 8 (plus proches du boîtier 2) sont déjà sous les chanfreins 14 et restent insérées sous la paroi du dispositif de détection 3. Les dents 10 comportent chacune une butée 17 située, latéralement par rapport à la surface chanfreinée 18 (voir Fig. 9), pour interagir avec une butée franche 13 du dispositif de détection 3 distincte de l’élément de détection 12. Ainsi, le linguet 8 subit un cisaillement entre d’une part son extrémité libre 9 qui tend à être écartée vers l’extérieur du connecteur 1 par l’élément de détection 12 et la face intérieure du logement de la cavité 16, et d’autre part les dents 10, situées de part et d’autre du linguet 8, qui sont plutôt ramenées vers l’intérieur du connecteur 1 grâce aux surfaces de buté 10a maintenues à l’intérieur de l’élément de détection 3 par les chanfreins 14 réalisés dans la paroi de celui-ci .

[0032] En outre, comme les dents 10, situées de part et d’autre du linguet 8, comportent chacune une surface de butée 17 essentiellement perpendiculaire à la direction de fermeture F et essentiellement parallèle aux surfaces de blocage 13 situées sur le dispositif de détection 3 (voir figure 9), si un module porte-contacts 4 est mal inséré dans le boîtier 2, les surfaces de butée 17 interagissent avec les surfaces de blocages 13 pour bloquer complètement le déplacement du dispositif de détection 3, de sa position de livraison vers sa position d’utilisation (Figs. 10 et 11).

[0033] Par ces dispositions, le linguet 8 est donc davantage sollicité dans le sens de sa direction longitudinale qu’au niveau de sa jonction avec le boîtier 2 où il serait fragile s’il était fortement sollicité en flexion.

[0034] Par ailleurs, si les modules porte-contacts 4 sont bien insérés et correctement logés dans le boîtier 2, les linguets 8 sont escamotés et le dispositif de détection 3 peut être déplacé de sa position de livraison à sa position d’utilisation, sans blocage par un linguet 8. Les linguets 8 se trouvent alors insérés sous la paroi du dispositif de détection 3 qui empêche donc les linguets 8 de s’écarter, ou d’être écartés, et donc de libérer un module porte-contacts 4 par inadvertance. Le dispositif de détection 3 fournit donc des moyens de verrouillage secondaire.

[0035] Lorsque le dispositif de détection 3 est verrouillé avant l’insertion d’un module porte-contacts 4, sa paroi interne empêche les linguets 8 de s’ouvrir. De ce fait l’opérateur est obligé de rouvrir le dispositif de détection 3 pour insérer le module porte-contacts 4, ce qui garantit que la fonction de détection est bien utilisée même en cas d’erreur dans le mode opératoire de montage du connecteur.

[0036] Un deuxième mode de réalisation de l’invention est décrit en relation avec les figures 12 à 20.

[0037] Ce deuxième mode de réalisation peut être mis en oeuvre dans un connecteur 100 électrique comportant un boîtier 20 et un dispositif de détection 50. Contrairement au mode de réalisation précédent, les contacts 21 du connecteur 100 ne sont pas essentiellement logés dans un module porte contacts, mais plutôt entre le boîtier 20 et le dispositif de détection 50 qui complète les cavités 22 pour le logement des contacts 21.

[0038] Dans l’exemple représenté notamment sur la figure 12, en position d’utilisation, le dispositif de détection 50 vient compléter les cavités 22 et les ouvertures 23 de ses cavités 22 ménagées sur la face avant 24 du connecteur 100. Sur cette face avant 24, sont aussi présentes des ouvertures 25 pour l’introduction d’un outil permettant de soulever des linguets 28 et libérer les contacts 21 (non représentés sur la figure 12), pour corriger une inversion dans la position de l’un d’entre eux par exemple.

[0039] Comme représenté sur les figures 13 et 14, le boîtier 20 comporte des linguets 28 pour retenir des contacts 21 dans le boîtier 20. Les contacts 21 sont insérés, dans une direction d’insertion I, dans les cavités 22 ménagées dans le connecteur 100. Plus précisément, comme illustré sur ces figures, chaque cavité 22 comporte plusieurs faces internes (par exemple une partie de la butée avant du contact 21, le plancher sur lequel il repose et une face du linguet 28) situées sur le boîtier 20 et d’autres faces internes situées sur le dispositif de détection 50 (par exemple une autre partie de la butée avant du contact 21, une paroi en vis-à-vis du plancher dont la géométrie peut être complémentaire de la forme de la face supérieure du contact 21, afin de fournir des moyens de détrompage et garantir la bonne orientation du contact dans sa cavité). Chaque linguet 28 est essentiellement formé d’une patte flexible s’étendant parallèlement à la direction d’insertion I entre une extrémité libre 29 et une portion liée au boîtier 20. De manière connue, chaque linguet 28, comporte par exemple au niveau de son extrémité libre 29, une dent 30 comportant une rampe 31 et une butée 32. Le linguet 28 comporte également un chanfrein 33 (Voir Fig. 19), avec une surface orientée vers l’extérieur de la cavité 22 correspondante. Le chanfrein 33 est disposé latéralement par rapport à une pointe 34. La rampe 31 interagit avec un contact 21 lors de l’insertion de celui-ci dans une cavité 22, ce qui permet d’écarter le linguet 28 qui revient élastiquement en position de repos lorsque le contact 21 est correctement logé dans sa cavité 22 et que d’une part, la butée 26 du contact 21 et la butée 32 du linguet 28, et d’autre part la nervure 27 du contact 21 et la butée 32 du linguet 28, coopèrent pour retenir le contact 21 dans sa cavité 22 si une traction tend à l’extraire de celle-ci (Fig. 13). Chaque linguet 28 contribue donc à un verrouillage primaire du contact 21 dans sa cavité 22.

[0040] Lorsque chaque contact 21 est correctement logé dans sa cavité 22 et verrouillé par un linguet 28, le dispositif de détection 50 peut être déplacé de sa position de livraison (Fig. 13) à sa position d’utilisation (Fig. 14), dans une direction de fermeture F. Comme on peut le voir sur la figure 14, en position de fermeture, le dispositif de détection 50 recouvre le linguet 28 et le bloque en prise avec le contact 21. Le dispositif de détection 50 forme donc des moyens de verrouillage secondaire.

[0041] Le dispositif dit « de détection » 50 dans ce document est parfois aussi appelé « dispositif pour s’assurer de la position des contacts » (ou TPA pour « Terminal Position Assurance » ou PLR pour « Primary Lock Rétention » selon des terminologies anglo-saxonnes).

[0042] Comme représenté sur les figures 15 et 16, le dispositif de détection 50 comporte des éléments de détection 52 et des surfaces de blocage 57. Chaque élément de détection 52 se présente sous la forme d’une dent 60 biseautée. Cette dent 60 biseautée comporte une surface 61 inclinée par rapport à la direction de fermeture F, s’étendant jusqu’à une extrémité libre et orientée vers l’extérieur de la cavité 22 (voir aussi Figs. 13 et 14). Lorsque le dispositif de détection 50 est déplacé de sa position de livraison vers sa position de fermeture et qu’un contact 21 est mal inséré dans sa cavité 22, cette surface 61 interagit avec la pente 38 du linguet 28 et tend à écarter le linguet 28 vers l’extérieur de la cavité 22 correspondante (Voir Fig. 17). Sur le côté de chaque dent 60 biseautée, le dispositif de détection 52 comporte une surface de blocage 57 inclinée par rapport à la direction de fermeture F, et orientée vers l’intérieur de la cavité 22 (Fig. 16). Cette surface de blocage 57 tend donc à retenir le linguet 28 vers l’intérieur de la cavité 22 correspondante (voir aussi Fig. 19), lorsque le dispositif de détection 50 est déplacé de sa position de livraison vers sa position de fermeture et que le contact 21, dans une cavité 22, est mal verrouillé dans le boîtier 20.

[0043] Comme on peut le voir notamment sur les figures 13 à 17, l’élément de détection 52 se trouve en arrière (le long de la direction de fermeture F), par rapport à la surface de blocage 57 voisine, de même que la pointe de l’extrémité libre 29 est dans une position avancée par rapport à la dent 30 sur le linguet 28. Plus particulièrement, on a donc déjà un recouvrement du chanfrein 33 par la surface de blocage 57 correspondante, selon la direction F, au moment où la surface 61 commence à interagir avec la pente 38 à l’extrémité libre 29 du linguet 28. Ceci permet d’éviter de trop solliciter le linguet 28 en flexion à sa base liée au boîtier 20.

[0044] Si un contact 21 n’est pas correctement logé dans sa cavité 22 (par exemple, s’il n’est pas complètement inséré, comme illustré par la figure 17, ou s’il est inséré à l’envers, comme illustré par la figure 18), la dent 30 du linguet 28 reste soulevée par ce contact 21 et le dispositif de détection 50 est bloqué lors de son déplacement de sa position de livraison vers sa position d’utilisation. En particulier, le linguet 28 subit, d’une part, une sollicitation de la part de la surface 61 qui tend à l’écarter de la cavité 22 (Fig. 17). D’autre part, il est bloqué du fait de l’interaction de la surface de blocage 57 du dispositif de détection 50 avec le chanfrein 33 du linguet 28 (Fig. 19). Le linguet 28 subit donc un cisaillement entre son extrémité libre 29 qui tend à être écartée vers l’extérieur de la cavité 22 et le chanfrein 33 situé latéralement par rapport à l’extrémité libre 29 du linguet et qui tend à être repoussé vers l’intérieur de la cavité 22 par la surface de blocage 57. La tenue à ce cisaillement peut encore être améliorée par coopération de l’élément de détection 52 avec les parois latérales de la cavité 22.

[0045] Le dispositif de détection de la position des linguets 50 peut comporter plusieurs éléments de détection 52 situés sur une rangée 53, elle-même intercalée entre deux rangées de contacts et deux rangées de linguets (Voir Fig. 15). Sur cette rangée 53, chaque élément de détection 52 comporte deux surfaces 61 pour interagir avec deux linguets 28 situés chacun respectivement dans une rangée de linguets 28 située de part et d’autre de la rangée 53 d’éléments de détection 52. A côté de chaque élément de détection 52 se trouvent deux surfaces de blocage 57 pour interagir avec deux linguets situés chacun respectivement dans une rangée de linguets 28 située de part et d’autre de la rangée 53 d’éléments de détection 52. Selon une variante non-représentée, une fente peut éventuellement être ménagée au niveau de la zone centrale longitudinale de la rangée 53 (entre les surfaces de blocage 57 qui se trouvent donc dans ce cas plus écartées). Cette fente est destinée à y insérer des murets de protection des contacts d’un contre-connecteur (ces murets sont dits « scoop proof », car ils protègent d’éventuelles déformations, les contacts mâles du contre-connecteur).

[0046] Comme illustré sur les figures 18, 20A et 20B, le contact 21 comporte avantageusement une nervure 27 de détrompage. Afin d’éviter une déformation en torsion du linguet 28 autour de son axe longitudinal lors de son insertion dans une cavité 22, le linguet 28 comporte une surface porteuse 35 s’étendant sensiblement sur toute sa longueur parallèlement à sa surface inférieure 36. Ainsi, lors de l’insertion du linguet 28 dans une cavité 22, la surface inférieure 36 repose sur la paroi supérieure du contact et la surface porteuse 35 repose sur la nervure 27. Le profil des surfaces porteuse 35 et inférieure 36 est optimisé et adapté pour ne créer qu’un seul pic d’effort à l’insertion du contact 21. En effet, une sensation de double-click (qui correspondrait à deux pics d’effort) est à éviter pour éviter les occurrences de contacts mal encliquetés.

Claims

REVENDICATIONS :

1. Connecteur pour véhicules automobiles comprenant un boîtier (2, 20), comportant au moins un linguet (8,28), un dispositif de détection (3, 50), mobile par rapport au boîtier (2, 20), dans une direction de fermeture (F), entre une position de livraison et une position d’utilisation, comportant un élément de détection (12, 52) de la position du linguet (28), dans lequel le linguet (28) est flexible entre • une position escamotée, dans laquelle l’élément de détection (3, 50) n’interagit pas avec le linguet (28) lors d’un déplacement du dispositif de détection (3, 50) de la position de livraison à la position d’utilisation et • une position saillante, dans laquelle l’élément de détection (3, 50) interagit avec le linguet (28) lors d’un déplacement du dispositif de détection (3, 50) de la position de livraison à la position d’utilisation, caractérisé par le fait que le dispositif de détection (3, 50) est bloqué par le linguet (28) en position saillante entre au moins deux surfaces (12a, 13, 14, 15 ; 61, 57) du dispositif de détection (3, 50).
2. Connecteur selon la revendication 1, dans lequel le dispositif de détection (3, 50) bloque le linguet (8, 28) en position saillante par cisaillement entre une première surface de blocage (12a, 61) située sur l’élément de détection (12, 52) et une deuxième surface de blocage (14, 57) située, sur le dispositif de détection (3, 50), latéralement par rapport à l’élément de détection (12, 52) considéré selon sa dimension parallèle à la direction de fermeture (F).
3. Connecteur selon la revendication 2, dans lequel le dispositif de détection (3) bloque le linguet (8) en position saillante par cisaillement entre une première surface de blocage (12a) située sur l’élément de détection (12) et deux surfaces de blocage (14) situées, sur le dispositif de détection (3), respectivement de part et d’autre de l’élément de détection (12), latéralement par rapport à l’élément de détection (12) considéré sa dimension parallèle à la direction de fermeture (F).
4. Connecteur selon l’une des revendications 2 et 3, dans lequel l’élément de détection (12, 52) interagit avec le linguet (8, 28), avant qu’au moins une surface de blocage (14 ; 57) du dispositif de détection (3, 50) située latéralement par rapport à l’élément de détection (12, 52) n’interagisse avec le linguet (8, 28) lors du déplacement relatif du dispositif de détection (3, 50) par rapport au boîtier (2, 20), dans la direction de fermeture (F), de la position de livraison vers la position d’utilisation.
5. Connecteur selon l’une des revendications précédentes, dans lequel le linguet (8) comporte une surface chanfreinée (18) pour interagir avec l’élément de détection (3) et une butée (17) située, latéralement par rapport à la surface chanfreinée (18), pour interagir avec une zone (13) du dispositif de détection (3) distincte de l’élément de détection (12).
6. Connecteur selon l’une des revendications précédentes, dans lequel le linguet (8) est déplacé en position saillante par un module porte-contacts (4) inséré dans le boîtier (2).
7. Connecteur selon l’une des revendications 1 à 5, dans lequel le linguet (28) est déplacé en position saillante par un contact (21) inséré dans le boîtier (20).
8. Connecteur selon la revendication 7, dans lequel plusieurs éléments de détection (52) sont situés sur une rangée (53), elle-même intercalée entre deux rangées de contacts (21) et deux rangées de linguets (28) et au moins l’un des éléments de détection (52) comporte deux surfaces (61) pour interagir avec deux linguets (28) situés chacun respectivement dans une rangée de linguets (28) située de part et d’autre de la rangée (53) d’éléments de détection (52).
9. Connecteur selon l’une des revendications précédentes, dans lequel le linguet (8) est au moins partiellement logé dans une cavité (16) du dispositif de détection (3) lorsqu’il est bloqué par celui-ci en position saillante.
10. Procédé de montage d’un connecteur pour véhicules automobiles comprenant un boîtier (2, 20), comportant au moins un linguet (8, 28), et un dispositif de détection (3, 50), le linguet (8, 28) étant flexible entre • une position escamotée, dans laquelle l’élément de détection (3, 50) n’interagit pas avec le linguet (8, 28) lors d’un déplacement du dispositif de détection (3, 50) de la position de livraison à la position d’utilisation et • une position saillante, dans laquelle l’élément de détection (3, 50) interagit avec le linguet (8, 28) lors d’un déplacement du dispositif de détection (3, 50) de la position de livraison à la position d’utilisation, et le dispositif de détection (3, 50) comportant un élément de détection (12, 52) de la position du linguet (8, 28), dans lequel on déplace le dispositif de détection (3, 50) de la position du linguet (8, 28), dans une direction de fermeture (F), entre une position de livraison et une position d’utilisation, caractérisé par le fait que le dispositif de détection (3, 50) est bloqué, entre au moins deux surfaces (12a, 13, 14, 15 ; 61,57) du dispositif de détection (3, 50), par le linguet (8, 28) lorsque celui-ci est en position saillante.