FR3093596A1

FR3093596A1 - Connecteur avec deux directions de déplacement du dispositif pour s’assurer de la position des contacts

Info

Publication number: FR3093596A1
Application number: FR1902350A
Authority: FR
Inventors: Lionel Domergue; Sylvain Loas
Original assignee: Aptiv Technologies Ltd
Current assignee: Aptiv Technologies Ltd
Priority date: 2019-03-07
Filing date: 2019-03-07
Publication date: 2020-09-11
Anticipated expiration: 2039-03-07
Also published as: FR3093596B1; CN111668647B; EP3706250A1; EP3706250B1; CN111668647A; US11205868B2; US20200287314A1

Abstract

Connecteur comprenant un boîtier (4) en matériau diélectrique dans lequel sont ménagées des alvéoles (7). Des contacts (5) sont logés dans les alvéoles (7) et s’étendent essentiellement dans une direction longitudinale (L). Le boîtier (4) est également muni d’un dispositif pour s’assurer de la position des contacts (2) ayant des moyens de blocage (26) coopérant avec une surface de butée (8) située sur le contact (5). Eventuellement, le dispositif pour s’assurer de la position des contacts (2) présente un système de rampes agencées pour déplacer les moyens de blocage (26) séquentiellement perpendiculairement à la direction longitudinale (L), puis parallèlement à la direction longitudinale (L). Il est alors possible d’augmenter la ligne de fuite entre deux contacts (5). Figure à publier avec l’abrégé : Fig. 6

Description

Connecteur avec deux directions de déplacement du dispositif pour s’assurer de la position des contacts

L’invention concerne le domaine de la connectique. Par exemple, l’invention trouve une application dans la connectique pour véhicules automobiles.

Etat de la technique

L’industrie de la connectique suit souvent une tendance répandue qui consiste à concevoir des dispositifs de plus en plus miniaturisés. Dans le domaine de la connectique, la miniaturisation va généralement de pair avec la densification des contacts. Autrement dit, les interfaces d’accouplement des connecteurs comprennent une densité de points de connexion de plus en plus importante, et les contacts sont logés de plus en plus près les uns des autres, dans les boîtiers de connecteurs.

Cependant, même dans des connecteurs miniaturisés il peut être utile de conserver des moyens pour s’assurer que les contacts sont correctement introduits et logés dans leur alvéole respective. De ce fait, certains connecteurs 1 de l’art antérieur tels que ceux représentés sur la figure 1, sont munis d’un dispositif pour s’assurer de la position des contacts 2 (ou dispositif « TPA », c’est-à-dire « terminal positioning assurance » en anglais). Une gorge 3 est alors ménagée dans le boîtier 4, perpendiculairement à la direction longitudinale L des contacts 5. Dans cette gorge 3 est introduit un élément 6 (par exemple, en forme de barrette ou de poutre) du dispositif pour s’assurer de la position des contacts 2. Si le contact 5 est mal positionné dans son alvéole 7, il obstrue au moins partiellement la gorge 3 et empêche que cet élément 6 ne vienne s’insérer derrière une surface de butée 8 du contact 5. Par contre, si le contact 5 est bien positionné dans son alvéole 7 (comme sur la figure 1), cet élément 6 vient s’insérer derrière la surface de butée 8 du contact 5. Ainsi, non seulement cet élément 6 du dispositif pour s’assurer de la position des contacts 2 permet de vérifier le positionnement correct du contact 5 dans son alvéole 7, mais en outre il verrouille le contact 5 dans son alvéole 7 en l’empêchant de ressortir de son alvéole 7 si une traction est exercée sur une portion du contact 5 reliée à un câble.

Mais comme on peut le voir sur la figure 1, pour qu’à la fois le dispositif pour s’assurer de la position des contacts 2 soit guidé avec précision (donc avec un jeu limité) dans la gorge 3 et que le déplacement du contact 5 soit limité dans la direction longitudinale L, la surface de butée 8 du contact 5 affleure dans la gorge 3. La distance GA qui sépare la surface de butée 8 du dispositif pour s’assurer de la position des contacts 2 est essentiellement nulle. Alors, la distance entre deux contacts voisins correspond essentiellement à la distance SD séparant deux alvéoles voisines. Avec une densité de contacts importante, cette distance SD peut être réduite à moins de 400 micromètres. Il peut alors en résulter une rigidité diélectrique trop faible et des lignes de fuite.

Un but de l’invention est de concourir à une résolution au moins partielle de ce problème.

A cet effet, il est proposé selon l’invention un connecteur comprenant un boîtier constitué d’un matériau diélectrique. Ce boîtier comprend au moins deux alvéoles dans chacune desquelles est logé un contact. Chaque contact s’étend essentiellement dans une direction longitudinale, qui correspond à la direction d’insertion d’un contact dans son alvéole et, lorsque le contact est logé dans l’alvéole, également à la direction longitudinale de l’alvéole. En outre, ce boîtier est muni d’un dispositif pour s’assurer de la position des contacts. Ce dispositif pour s’assurer de la position des contacts comporte des moyens de blocage. Ce dispositif pour s’assurer de la position des contacts peut occuper une position de verrouillage. Les moyens de blocage sont alors adaptés pour coopérer, lorsque le dispositif pour s’assurer de la position des contacts est dans cette position de verrouillage, avec une surface de butée située sur chacun des contacts.

En outre, le dispositif pour s’assurer de la position des contacts comporte des moyens de guidage pour déplacer séquentiellement les moyens de blocage, perpendiculairement à la direction longitudinale, puis dans un déplacement ayant une composante parallèle à la direction longitudinale. Lors de leur déplacement perpendiculairement à la direction longitudinale, les moyens de blocage viennent s’insérer au niveau des alvéoles en vis-à-vis des surfaces de butée. Lors de leur déplacement, ayant une composante parallèle à la direction longitudinale, les moyens de blocage sont rapprochés, voire viennent en contact, des surfaces de butée.

Ainsi, grâce à l’invention, il n’est plus nécessaire que la surface de butée d’un contact affleure dans une gorge puisque les moyens de blocage peuvent être rapprochés de la surface de butée au cours d’un déplacement qui n’est pas uniquement transversal. Le déplacement qui rapproche les moyens de blocage vers les surfaces de butée, peut être un déplacement purement rectiligne, ou il peut correspondre à une rotation ou un mouvement de came. Dans tous les cas, il comprend au moins une composante parallèle à la direction longitudinale des contacts et de leur alvéole respective.

Ce connecteur peut comporter en outre au moins l’une des caractéristiques suivantes considérée indépendamment des autres ou en combinaison d’une ou plusieurs autres :

- deux alvéoles sont séparées par une cloison s’étendant longitudinalement depuis une extrémité arrière, vers une face avant du connecteur, et les moyens de blocage correspondant à chacun des contacts logés dans les alvéoles, pénètrent, lorsque le dispositif pour s’assurer de la position des contacts est en position de verrouillage, dans les alvéoles selon la direction longitudinale, en direction de la face avant du connecteur et au-delà de l’extrémité arrière de la cloison ;

- les moyens de blocage comprennent au moins deux protubérances séparées par un espace, les protubérances pénètrent alors, lorsque le dispositif pour s’assurer de la position des contacts est en position de verrouillage, chacune respectivement dans une alvéole, et l’extrémité arrière de la cloison est reçue dans l’espace entre les protubérances ;

- les protubérances s’étendent, à partir d’une surface située au niveau dudit espace, sur une distance supérieure ou égale à 100 micromètres ;

- le dispositif pour s’assurer de la position des contacts comprend un système de rampes avec des surfaces inclinées par rapport à la direction longitudinale et déplaçant les moyens de blocage en direction de la face avant du connecteur, lorsque le dispositif pour s’assurer de la position des contacts est déplacé vers sa position de verrouillage ;

- le dispositif pour s’assurer de la position des contacts comprend deux éléments : un élément poussoir et un élément porteur des moyens de blocage ;

- le boitier comporte une gorge s’étendant longitudinalement perpendiculairement à la direction longitudinale des alvéoles, et l’élément poussoir est guidé dans la gorge dans un déplacement perpendiculaire à la direction longitudinale des alvéoles ;

- l’élément poussoir comporte une nervure centrale s’étendant longitudinalement perpendiculairement à la direction longitudinale des alvéoles et l’élément porteur des moyens de blocage comporte deux poutres latérales, s’étendant longitudinalement chacune respectivement de part et d’autre et le long de la nervure centrale ; et

- il comprend au moins deux alvéoles séparées par une distance, perpendiculairement à la direction longitudinale, inférieure ou égale à 400 micromètres, les moyens de blocage pénétrant dans ces alvéoles.

D’autres caractéristiques, buts et avantages de l’invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre, et en regard des dessins annexés, donnés à titre d’exemples non limitatifs et sur lesquels :

représente schématiquement, en coupe longitudinale, l’alvéole d’un connecteur, celui-ci étant muni d’un dispositif pour s’assurer de la position des contacts, de l’art antérieur ;

représente schématiquement, en coupe transversale, deux alvéoles voisines d’un exemple de mode de réalisation d’un connecteur ;

représente schématiquement, en coupe transversale et en vue de dessus, deux alvéoles voisines d’un connecteur tel que celui représenté sur la figure 1 ou la figure 2, celui-ci étant muni d’un dispositif pour s’assurer de la position des contacts conforme à l’invention ;

représente schématiquement, en coupe transversale et en vue de côté, deux alvéoles du connecteur représenté sur les figures 2 et 3, des contacts étant correctement positionnés chacun respectivement dans l’une de ces deux alvéoles ;

représente schématiquement, en coupe transversale et en vue de côté, une alvéole du connecteur représenté sur les figures 2 à 4, un contact étant incorrectement positionné dans son alvéole ;

est une vue analogue à la figure 4, avec un dispositif pour s’assurer de la position des contacts en position de verrouillage ;

représente schématiquement en perspective et vu de dessus un exemple de mode de réalisation d’un élément porteur des moyens de blocage, constitutif d’un dispositif pour s’assurer de la position des contacts en position de verrouillage, pour un connecteur tel que celui représenté sur les figures 2 à 6 ;

représente schématiquement en perspective et vu de dessous l’élément porteur des moyens de blocage représenté sur la figure 7 ;

représente schématiquement en perspective et vu de dessus un exemple de mode de réalisation d’un élément poussoir, constitutif d’un dispositif pour s’assurer de la position des contacts en position de verrouillage, pour un connecteur tel que celui représenté sur les figures 2 à 6 ;

représente schématiquement en perspective et vu de dessous l’élément poussoir représenté sur la figure 9 ;

représente schématiquement en perspective, l’élément porteur des moyens de blocage et l’élément poussoir représentés sur les figures 7 à 10, ceux-ci étant assemblés dans trois positions différentes l’un par rapport à l’autre ;

représente schématiquement en élévation latérale, l’élément porteur des moyens de blocage et l’élément poussoir dans les trois positions représentées sur la figure 11 ; et

représente schématiquement vus de dessus, l’élément porteur des moyens de blocage et l’élément poussoir dans les trois positions représentées sur les figures 11 et 12.

Description détaillée

Les termes « dessus », « dessous », « avant », « arrière », etc. utilisés dans ce document correspondent essentiellement à la convention (l’avant d’un connecteur correspondant à sa face d’accouplement par exemple) et/ou l’orientation des différents éléments tels qu’ils sont représentés sur les figures.

Un exemple de mode de réalisation d’un connecteur 1 selon l’invention est décrit ci-dessous.

Selon cet exemple, il s’agit d’un connecteur 1 femelle, mais l’invention s’applique tout autant à un connecteur male.

Ce connecteur 1 comporte un boîtier 4 réalisé par moulage d’une résine plastique diélectrique. Ce boîtier 4 comprend une pluralité d’alvéoles 7 logeant chacune un contact 5. Sur la figure 2, une partie du boîtier 4 comprenant deux alvéoles 7 seulement est représentée. Chaque alvéole 7 s’étend longitudinalement selon une direction longitudinale essentiellement perpendiculaire au plan de la feuille sur laquelle est présentée la figure 2. Les deux alvéoles 7 voisines représentées sont alignées horizontalement avec un pas PA de 1,5 millimètres.

Ces deux alvéoles 7 sont séparées l’une de l’autre par une cloison 9. Un contact 5 est logé dans chaque alvéole 7. La distance SD qui sépare les deux contacts 5 représentés de part et d’autre de la cloison 9 est inférieure ou égale à 400 micromètres.

Chaque contact 5 comporte une cage 10 destinée à recevoir une broche d’un contact mâle (non-représenté).

Comme représenté sur la figure 1 ou la figure 3, la cage 10 s’étend essentiellement dans une direction longitudinale L entre une extrémité libre 11 et une surface de butée 8. D’une manière connue, chaque contact 4 est maintenu dans son alvéole 7 respective, vers l’avant par une grille avant 12 formée sur la face avant 13 du connecteur 1 et vers l’arrière à l’aide d’un linguet 14 venu de matière avec le boîtier 4. Chaque linguet 14 comporte une dent 15 et revient élastiquement de manière à ce que la dent 15 se loge derrière un cran 16 formé sur le contact 5, lorsque le contact 5 est correctement positionné dans son alvéole 7. Ainsi, le linguet 14 et le cran 16 forment, de manière connue, des moyens de verrouillage primaire.

La longueur LC de la cage 10 entre son extrémité libre 11 et la surface de butée 8 est inférieure à la distance LA entre la face intérieure de la grille avant 12 et une extrémité arrière 18 de la cloison 9 située à l’opposé du linguet 14. Autrement dit, si la cage 10 est en butée sur la face intérieure de la grille avant 12, la surface de butée 8 est décalée vers l’avant par rapport à l’extrémité de la cloison 9 située à l’opposé du linguet 14.

Derrière la cage 10, entre la cage 10 et une portion de fixation (par exemple une portion de sertissage pour attacher et connecter un câble sur le contact), le contact 5 présente une portion intermédiaire 17 plus étroite.

Le boîtier 4 est également muni d’un dispositif pour s’assurer de la position des contacts 2. Comme représenté sur la figure 3, le dispositif pour s’assurer de la position des contacts 2 comporte deux éléments 20, 21 disposés l’un sur l’autre. Ces éléments 20, 21 s’insèrent comme des tiroirs dans une gorge 3 ménagée dans le boîtier 4 et coulissent transversalement perpendiculairement à la direction longitudinale L des contacts 5. Ces éléments 20, 21 viennent ainsi se loger derrière la surface de butée 8 de chaque contact 5, au niveau de sa portion intermédiaire 17.

Les deux éléments 20, 21 du dispositif pour s’assurer de la position des contacts 2 correspondent respectivement à un élément porteur des moyens de blocage 20 et à un élément poussoir 21.

L’élément porteur des moyens de blocage 20 est représenté plus en détail sur les figures 7 et 8. Il comporte par exemple deux poutres 22 latérales reliées entre elles par des ponts 23 et une façade de préhension 24 s’étendant à l’une des extrémités des poutres 22, dans un plan perpendiculaire à la direction longitudinale des poutres 22. La direction longitudinale des poutres 22 correspond à une direction d’insertion et de translation des éléments 20, 21 dans le boîtier 4. Entre les deux poutres 22, parallèlement à celles-ci, s’étend une rainure 25.

Sur le dessus de chaque poutre 22 sont disposés des moyens de blocage 26 (Figure 7). Ceux-ci sont formés de protubérances 26. Par exemple, chaque poutre 22 comporte quatre protubérances 26. Les nombres respectifs de poutres 22 et de protubérances 26 correspondent à l’exemple (un connecteur femelle à huit contacts) choisi pour illustrer l’invention, et ne doivent pas être considérés comme limitatifs.

Chaque protubérance 26 a une forme parallélépipèdique. Les protubérances 26 forment des créneaux sur le dessus de chaque poutre 22. Il y a donc un espace entre deux protubérances 26 voisines. Comme ce sera expliqué plus loin, cet espace permet de recevoir l’extrémité arrière 18 d’une cloison 9. Les protubérances 26 s’étendent, à partir de la surface supérieure de la poutre 22, sur une distance EP supérieure ou égale à 100 micromètres (voir figure 3). Par exemple, la distance EP est de 400 micromètres.

Sur le dessous de chaque poutre 22, se trouvent au moins deux rampes 28 (Figure 7). Chaque rampe 28 comporte une surface inclinée par rapport à une direction DI d’insertion et de translation des éléments 20, 21 dans le boîtier 4. Chaque surface inclinée est orientée, d’une part, de manière à former un angle ouvert (supérieur à 90°) avec le dessous de la poutre 22 et, d’autre part, vers l’extérieur du connecteur 1 (afin de faciliter ce repérage, il faut considérer que la façade 24 se trouve sur une face externe du connecteur 1).

L’élément poussoir 21 est représenté plus en détail sur les figures 9 et 10. Il comporte par exemple un corps 29, une nervure 30 centrale et une façade de préhension 31. La nervure 30 s’étend essentiellement dans la direction longitudinale du corps 29. La direction longitudinale du corps, pour l’exemple choisi pour illustrer l’invention, correspond à la direction DI d’insertion et de translation des éléments 20, 21 dans le boîtier 4. La façade 31 s’étend, à l’une des extrémités du corps 29, dans un plan perpendiculaire à la direction longitudinale de celui-ci.

La nervure 30 est destinée à être engagée et coulisser dans la rainure 25. De part et d’autre de la nervure 30, sur ses faces latérales, se trouvent des moyens de coincement 32 destinés à s’insérer à force dans certaines zones de la rainure 25 afin de maintenir ensemble, notamment dans une position de montage, l’élément porteur des moyens de blocage 20 et l’élément poussoir 21. La nervure 30 comporte également à proximité de la façade 31, un cran de verrouillage 33.

La nervure 30 comporte une encoche avant 34 et une encoche arrière 35. L’encoche avant 34 est adaptée pour recevoir l’un des ponts 23, lorsque l’élément porteur des moyens de blocage 20 et l’élément poussoir 21 sont montés l’un sur l’autre dans la position de montage. L’encoche arrière 35 est adaptée pour recevoir la façade 24 de l’élément porteur des moyens de blocage 20, lorsque l’élément porteur des moyens de blocage 20 et l’élément poussoir 21 sont montés l’un sur l’autre dans la position de montage.

Le corps 29 comporte au moins deux rampes latérales 36 disposées de chaque côté de la nervure 30 et deux rampes centrales 37 disposées sur la nervure 30. Chaque rampe 36, 37 du corps 29 est destinée à coopérer avec une rampe 28, un pont 23 ou la façade 24 de l’élément porteur des moyens de blocage 20.

Chaque rampe 36, 37 du corps 29 comporte une surface inclinée par rapport à la direction DI d’insertion et de translation des éléments 20, 21 dans le boîtier 4. Chaque surface inclinée est orientée, d’une part, de manière à former un angle ouvert avec le dessus du corps 29 et, d’autre part, vers l’intérieur du connecteur 1 (donc tournée dans une direction essentiellement opposée à celle vers laquelle se trouve la façade 31).

Un exemple de procédé de montage du connecteur 1 selon l’invention est décrit ci-dessous.

D’une part, l’élément porteur des moyens de blocage 20 et l’élément poussoir 21 sont montés l’un sur l’autre dans la position de montage mentionnée ci-dessus (voir dessin de gauche sur les figures 11, 12 et 13). La nervure 30 est engagée dans la rainure 25. Les moyens de coincement 32 coopèrent avec des zones latérales de la rainure 25 pour maintenir ensemble l’élément porteur des moyens de blocage 20 et l’élément poussoir 21. Un pont 23 est reçu dans l’encoche avant 34. La façade 31 de l’élément porteur des moyens de blocage 20 est reçue dans l’encoche arrière 35. Les surfaces inclinées du système de rampes 28, 36, reposent les unes sur les autres. L’ensemble constitué de l’élément porteur des moyens de blocage 20 et de l’élément poussoir 21 montés l’un sur l’autre forme donc un dispositif pour s’assurer de la position des contacts 2.

Par ailleurs, les contacts 5 sont insérés dans leurs alvéoles 7 respectives.

Le dispositif pour s’assurer de la position des contacts 2 est alors introduit dans la gorge 3, pour être déplacé vers sa position de verrouillage (Figures 3 à 6). Si un contact 5 n’est pas suffisamment bien inséré dans son alvéole 7, il interfère avec le dispositif pour s’assurer de la position des contacts 2, lorsque celui-ci est déplacé dans la gorge 3 (voir figure 5). L’opérateur est donc averti du problème et peut y remédier. Lorsque tous les contacts 5 du connecteur 1 sont suffisamment bien positionnés, même si certains ne sont pas encore suffisamment avancés pour qu’un verrouillage primaire soit assuré par le linguet 14 correspondant (Figure 4), l’opérateur peut pousser le dispositif pour s’assurer de la position des contacts 2, en appuyant sur la façade 31 de l’élément poussoir 21, jusqu’à sa position de verrouillage (Figure 3). Du fait que les surfaces inclinées respectives de l’élément porteur des moyens de blocage 20 et l’élément poussoir 21 frottent l’une sur l’autre, que la façade 24 de l’élément porteur des moyens de blocage 20 et le pont 23 sont engagés dans leurs encoches 34, 35 respectives, et que les moyens de coincement 32 retiennent ces deux éléments 20, 21 ensemble, une pression modérée sur la façade 31 de l’élément poussoir 21, permet d’insérer l’ensemble du dispositif pour s’assurer de la position des contacts 2 jusqu’à sa position de verrouillage (Figure 4). L’élément porteur des moyens de blocage 20 et l’élément poussoir 21 sont déplacés en même temps dans une direction perpendiculaire à la direction longitudinale L des contacts (Dessin de droite sur la figure 12).

A ce stade, les protubérances 26 des moyens de blocage se trouvent en vis-à-vis des surfaces de butée 8 (Figure 4). La façade 24 de l’élément porteur des moyens de blocage 20 se trouve au niveau de la face externe du connecteur 1 sur laquelle a été introduit le dispositif pour s’assurer de la position des contacts 2.

L’opérateur presse ensuite un peu plus fort sur la façade 31 de l’élément poussoir 21, les surfaces inclinées respectives de l’élément porteur des moyens de blocage 20 et l’élément poussoir 21 font remonter l’élément porteur des moyens de blocage 20 par rapport à l’élément poussoir 21 (voir figure 5). Au cours de ce déplacement perpendiculaire à la direction longitudinale L des contacts 5, les moyens de blocage (protubérances 26) sont déplacés avec une composante parallèle à la direction longitudinale L des contacts 5 (Dessin du milieu des figures 11, 12 et 13). Ils sont rapprochés des surfaces de butée 8. Les moyens de coincement 32 échappent la rainure 25 et deviennent inopérants. Si certains contacts 5 n’étaient pas encore suffisamment avancés pour qu’un verrouillage primaire soit assuré par le linguet 14 correspondant, les protubérances 26 des moyens de blocage peuvent les pousser, dans leurs alvéoles 7 respectives vers l’avant, et éventuellement achever ainsi un verrouillage primaire avec un linguet 14 (Figure 6). La distance GB entre la surface de butée 8 et l’extrémité arrière 18 de la cloison 9 est supérieure ou égale à 100 micromètres. De ce fait, la ligne de fuite entre deux contacts 5 voisins est d’au moins 400 micromètres, plus 100 micromètres, soit au moins 500 micromètres. La rigidité diélectrique du connecteur 1 est donc augmentée.

En pressant encore un peu plus loin la façade 31 de l’élément poussoir 21, l’opérateur amène la façade de l’élément poussoir 21 au même niveau que la façade 24 de l’élément porteur des moyens de blocage 10. La façade 24 de l’élément porteur des moyens de blocage 20 se bloque derrière le cran de verrouillage 33. Le dispositif pour s’assurer de la position des contacts 1 est en position de verrouillage (Dessins de droite sur les figures 11, 12, 13). Les protubérances 26 des moyens de blocage sont engagées dans les alvéoles 7 dans lesquelles elles ont pénétré, au-delà de l’extrémité arrière 18 de la cloison 9, vers la face avant 13 du connecteur. De ce fait, les protubérances 26 bloquent chaque contact 5 dans son alvéole 7 respective et limite ainsi son déplacement dans la direction longitudinale L.

L’extrémité arrière 18 de la cloison 9 étant reçue dans l’espace entre les protubérances 26, le dispositif pour s’assurer de la position des contacts 1 est bloqué en translation dans la gorge 3.

Au cours du montage décrit ci-dessus, l’élément porteur des moyens de blocage 20 et l’élément poussoir 21 sont donc déplacés séquentiellement, dans un premier temps, ensemble dans une direction perpendiculaire à la direction longitudinale L des contacts (Voir flèches sur le dessin de droite de la figure 12), puis dans un deuxième temps, dans des directions perpendiculaires l’une à l’autre (Voir flèches sur dessin du milieu de la figure 12). Le système de rampes 28, 26 notamment fournit ainsi des moyens de guidage pour déplacer séquentiellement les moyens de blocage 26, perpendiculairement à la direction longitudinale L, puis dans un déplacement ayant une composante parallèle à la direction longitudinale L.

Pour un démontage éventuel, l’opérateur doit tirer (éventuellement en l’abaissant en même temps) sur la façade 31 de l’élément poussoir 20 afin de dégager la façade 24 de l’élément porteur des moyens de blocage 20 du cran de verrouillage 33. La manipulation inverse de celle décrite ci-dessus peut alors être réalisée.

Un avantage éventuel de l’invention réside dans le fait qu’il est possible de monter un dispositif pour s’assurer de la position des contacts 2 formé de deux éléments 20, 21 tels que ceux décrits ci-dessus, sur un connecteur muni d’un dispositif pour s’assurer de la position des contacts de l’art antérieur. Il n’est pas indispensable de modifier les boitiers 4 pour bénéficier des autres avantages de l’invention.

Claims

Connecteur comprenant un boîtier (4) constitué d’un matériau diélectrique, ce boîtier (4) comprenant au moins deux alvéoles (7) dans chacune desquelles est logé un contact (5), chaque contact (5) s’étendant essentiellement dans une direction longitudinale (L), ce boîtier (4) est également muni d’un dispositif pour s’assurer de la position des contacts (2) ayant des moyens de blocage (26) adaptés pour coopérer, dans une position de verrouillage du dispositif pour s’assurer de la position des contacts (2), avec une surface de butée (8) située sur chacun des contacts (5),
caractérisé par le fait que le dispositif pour s’assurer de la position des contacts (2) comporte des moyens de guidage (28, 36) pour déplacer séquentiellement les moyens de blocage (26), perpendiculairement à la direction longitudinale (L), pour insérer les moyens de blocage (26) en vis-à-vis des surfaces de butée (8), puis dans un déplacement ayant une composante parallèle à la direction longitudinale (L), pour rapprocher les moyens de blocage (26) des surfaces de butée (8).
Connecteur selon la revendication 1, dans lequel deux alvéoles (7) sont séparées par une cloison (9) s’étendant longitudinalement depuis une extrémité arrière (18), vers une face avant (13) du connecteur (1), et dans lequel les moyens de blocage (26) correspondant à chacun des contacts (5) logés dans les alvéoles (7), pénètrent, lorsque le dispositif pour s’assurer de la position des contacts (2) est en position de verrouillage, dans les alvéoles (7) selon la direction longitudinale (L) en direction de la face avant (13) du connecteur (1) et au-delà de l’extrémité arrière (18) de la cloison (9).
3. Connecteur selon la revendication 2, dans lequel les moyens de blocage comprennent au moins deux protubérances (26) séparées par un espace (27), les protubérances (26) pénétrant, lorsque le dispositif pour s’assurer de la position des contacts (2) est en position de verrouillage, chacune respectivement dans une alvéole (7) et l’extrémité arrière de la cloison (9) étant reçue dans l’espace (27) entre les protubérances (26).
4. Connecteur selon la revendication 3, dans lequel les protubérances (26) s’étendent, à partir d’une surface située au niveau dudit espace (27), sur une distance supérieure ou égale à 100 micromètres.
5. Connecteur selon l’une des revendications précédentes, dans lequel le dispositif pour s’assurer de la position des contacts (2) comprend un système de rampes (28, 36) avec des surfaces inclinées par rapport à la direction longitudinale (L) et déplaçant les moyens de blocage (26) en direction de la face avant (13) du connecteur (1), lorsque le dispositif pour s’assurer de la position des contacts (2) est déplacé vers sa position de verrouillage.
6. Connecteur selon l’une des revendications précédentes, dans lequel le dispositif pour s’assurer de la position des contacts (2) comprend deux éléments : un élément poussoir (21) et un élément porteur des moyens de blocage (20).
7. Connecteur selon la revendication 6, dans lequel le boitier (4) comporte une gorge (3) s’étendant longitudinalement perpendiculairement à la direction longitudinale des alvéoles (7), et l’élément poussoir (21) est guidé dans la gorge (3), dans un déplacement perpendiculaire à la direction longitudinale des alvéoles (7).
8. Connecteur selon la revendication 6 ou 7, dans lequel l’élément poussoir (21) comporte une nervure centrale (30) s’étendant longitudinalement perpendiculairement à la direction longitudinale (L) des alvéoles (7) et l’élément porteur des moyens de blocage (20) comporte deux poutres (22) latérales, s’étendant longitudinalement chacune respectivement de part et d’autre et le long de la nervure centrale (30).
9. Connecteur selon l’une des revendications précédentes, comprenant au moins deux alvéoles (7) séparées par une distance (SD), perpendiculairement à la direction longitudinale (L), inférieure ou égale à 400 micromètres, les moyens de blocage (26) pénétrant dans ces alvéoles (7).